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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 FLASHBACK - The Butterfly Effect - Ft. Santana
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MessageSujet: FLASHBACK - The Butterfly Effect - Ft. Santana   FLASHBACK - The Butterfly Effect - Ft. Santana EmptyDim 4 Déc 2016 - 18:14


The ButterFly Effect
Ft. Santana J.Carpenter


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Qu'est-il arrivé à l'humanité? Pourquoi la nature avait-elle décidée de reprendre ses droit à cet instant précis? Il y a t-il encore un espoir ou doit-on se contenter de mourir avant de se faire mordre par l'un de ses monstres que l'on appelle en général "rôdeur". Le temps semblait repartir en arrière, et l'humain se rapprochait de plus en plus de son ancêtre préhistorique. Mis à part les armes, la technologie moderne n'a plus vraiment sa place dans cette vie. On se contente de sortir de nos abris, trouver des boites de conserves, de l'eau, des armes... Puis on rentre et on répète ce scénario encore et encore en attendant la mort ! Alors, à quoi sert de tenter de survivre, si au final la vie n'a plus d'intérêt? Un seul mot : l'espoir ! Certains l'avaient oubliaient très vite et c'était tout à fait normal. Voir son épouse ou ses enfants vouloir votre mort juste par contamination, il y a de quoi perdre espoir. Cependant, certains croyaient encore à l'humanité et pensaient qu'un jour tout s'arrangerait. Bruce faisait autrefois partit de ce groupe de personnes qui pensaient qu'aider son prochain était la meilleure des choses à faire en attendant que les choses redeviennent comme avant. Il avait bâtît avec l'aide de son oncle, le père de Joy un espèce de grand refuge pour les personnes, comme lui, en quête d'espoir. Ils se respectaient tous mutuellement malgré quelques disputes de temps en temps, comme dans une vraie famille. Les jours passaient, les mois aussi... L'état de certains commençaient à devenir critique... Entre le manque de médicament et de nourriture, c'était assez difficile...

Au fil du temps, le père de Joy n'avait que pour seule obsession sa fille ! Mais il ne pouvait pas laisser ce refuge sans quelqu'un pour le remplacer. Il avait remarqué au fil des mois que Bruce s'était rapproché d'une femme, Santana, qu'il avait l'habitude de croiser dans les chambres de soin. Ancienne carrière de pompier, elle avait toujours été d'une grande aide dans ce refuge. Alors très vite, elle fût naturellement le soutien de Bruce durant l'absence de son oncle. Durant les périodes calmes, Bruce et Santana se retrouvaient souvent ensemble. Ils partageaient leur souvenirs, comme ci ils menaient ici une nouvelle vie. Sa fille Kate l'adorait même si elle n'était pas très porté sur les enfants.

Un jour comme tout les autres, les rayons du soleil réveillait doucement Bruce. Il mit un long moment avant d'ouvrir les yeux et regardait droit devant lui, face au mur vide, se disant qu'il était partir pour une autre journée apocalyptique. Il se retourna de l'autre côté du lit et ne peut s'empêcher pendant un cours instant de faire glisser ses doigts le long du bras de Santana, dormant encore auprès de lui. Etait-il amoureux? Etait-il tout simplement attiré? Ou cette relation était-il un moyen d'échapper à la routine de cette vie? Après ce petit geste, Bruce se leva doucement, enfila son T-shirt et se rend au salon ou sa fille, était comme tout les matins, réveillée avant lui et jouer a un reste de puzzle pour s'occuper. Il s'accroupit pour la prendre dans ses bras, la serrant fortement contre lui.

« Bonjour ma chérie... Toujours en train de finir ce puzzle? »

Lui dit-il en lui déposant un bisou sur la creux de sa joue. Il n'y avait qu'elle qui pouvait lui faire briller ses yeux. Kate était sa source de survie principale ! Il finit par se relever et alla en direction de la cuisine, bien fonctionnelle et encore bien remplit ! Ils avaient de quoi faire, avec les différents générateurs installés. Même pour se faire un café, c'était encore assez facile ! Il se sert donc un bol et passa dans le salon, regardant sa fille jouait au puzzle avec un autre enfant, de son âge environ, le tout sous la surveillance de la mère de cet enfant. Il l'a salua, lui fit la bise par respect et remonte doucement rejoindre Santana... Il déposa le bol qui le lui était destinée et se contente de passer sa main dans sa chevelure foncée tout en lui chuchotant tendrement

« Santa'... Réveille-toi, c'est l'heure de ton petit déj' gastronomique ! »

Tout en ricanant légèrement entre ses dents même si à cet époque, un simple bol de café c'était quand même le grand luxe...
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MessageSujet: Re: FLASHBACK - The Butterfly Effect - Ft. Santana   FLASHBACK - The Butterfly Effect - Ft. Santana EmptyMer 7 Déc 2016 - 20:43
The Butterfly Effect
Bruce & Santana

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Le monde avait changé. Il n'y avait plus rien à redire, c'était un fait. Et si vous n'étiez pas encore convaincu par cette idée, il n'y avait pas à douter que la perte d'un proche ou le fait de voir une de ces créatures de plus près allait vite vous convaincre de cette triste vérité. Désormais, il fallait s'y faire. Le monde n'était plus peuplé par les vivants, mais bien par les morts. Pouvait-on appeler ça l'oeuvre d'une quelconque divinité ? Pouvait-on prétendre qu'il s'agissait là de l'oeuvre de la nature ? Il paraissait si injuste, si inenvisageable que ce soit le cas, et pourtant. Il ne semblait pas y avoir d'explications, et tout le monde y allait de sa petite théorie. Mais pas elle. Parce que le monde était ainsi, parce qu'elle avait eu sa dose d'emmerdes dans sa vie, il fallait simplement s'y faire. Et s'adapter.

On était à une époque où la brune n'avait pas encore vu plusieurs de ses groupes divisés, séparés, éparpillés, détruits et disséqués. On en était encore à ce stade où on appelait ça communément "le début". Le début de quoi ? De l'apocalypse ? Laissez-moi rire. L'apocalypse avait débuté bien plus longtemps auparavant, elle s'était seulement manifestée sous d'autres formes. Mais là n'est pas la question. Santana Jill Carpenter était toujours fidèle à elle-même, croyait toujours à son idéal de sauver des vies. Eh, c'était une sapeur-pompier dans l'âme, elle avait ça dans le sang. Et puis, il y avait encore cet espoir innocent. Cette organisation qui prédominait chez l'homme, ces sentiments qui avaient encore de la place dans le coeur de l'être humain. Mais pour combien de temps encore ? Les jours, ces beaux jours si tant est qu'on pouvait appelé ça ainsi, étaient comptés.

Toujours est-il qu'à ce moment, Santana avait atterri dans un drôle de refuge. Comment avait-elle fini là-bas ? Il n'y avait pas d'explications. Elle avait suivi le mouvement, s'était rendue utile où elle le pouvait. La sapeur-pompier avait eu le fol espoir de retrouver ses collègues, son mentor, celui qui avait fait office de figure paternel... Mais elle n'avait trouvé ni ses camarades, ni Hank. Son berger-allemand avait été le seul à la suivre et à rester à ses côtés. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle retrouverait ses proches un jour ou l'autre. En attendant, Santa' avait commencé à construire son petit train-train quotidien au refuge. Elle s'était impliquée, parce qu'elle avait ce besoin d'aider, parce qu'elle aimait ça aussi, tout simplement. Au détour de couloirs, elle avait pu capter certains regards envieux et elle avait aussi pu passer du bon temps tout en restant debout... Et puis, à force, elle avait fini par retrouver la même personne. Par développer une certaine complicité avec lui, appréciant son sourire, aimant travailler à ses côtés, tous deux animés par la même vision pour le camp, par ce désir de subvenir aux besoins de tout un chacun dans ce refuge peuplé d'âmes perdues et esseulées.
Des heures se sont passées, rapidement devenues des jours. Des moments où l'humanité subsistait encore, ou la notion de bonheur faisait encore résonner quelque chose en chacun. Il n'y avait pas encore à craindre le toucher de l'homme sur sa peau, pas à redouter que l'arme portée à sa ceinture ne soit retournée contre la personne la plus proche. Il n'y avait alors que des regards, des sourires, des farces discutables, un lien fort qui s'était forgé au fil du temps passé ensemble.

Et la voici dans son lit, alors que son compagnon allait lever sa fille. Elle l'avait entendu se sortir du lit et avait grogné légèrement, lui donnant un petit coup de coude au passage. Elle n'aimait pas vraiment les enfants, Santana. Mais la fille de Bruce n'était pas difficile à vivre, il fallait le reconnaître. Et puis, être dans les bras de Monsieur Bruce Cameron lui faisait légèrement oublier l'événement traumatisant qu'elle avait vécu il y a quelques années de cela. La brune s'étirait maintenant dans le lit, vide d'une place. Elle se retrouvait quasiment à la charge du refuge aux côtés de Bruce et en l'absence de l'oncle de ce dernier. Quand on y pense, n'était-ce pas ce qu'elle avait toujours été destinée à devenir ? Elle réajuste le draps sur sa tête, roulant sur le côté, espérant glaner quelques minutes de repos en plus. Mais la voix de son partenaire se fit bientôt entendre, ainsi que sa présence qui vient réchauffer les draps refroidis par sa courte absence. Elle pouvait le sentir sourire avant même d'entendre son rire communicatif, qui la fit se tourner vers lui le visage radieux.

« Que vaut le petit-dej sans l'homme qui me l'apporte au lit ? » murmura-t'elle tendrement, une lueur amusée dans le regard. Elle se redressa un peu, observant l'homme qui partageait sa couche. Etait-elle amoureuse ? C'était une question qu'elle ne se posait pas. Au point où ils en étaient, il fallait laisser les choses se faire, profiter de ces instants encore normaux. Santana se pencha un peu avant, faisant mine d'embrasser Bruce avant finalement de tendre le bras pour se saisir prestement du bol. Elle se recula en rigolant, moqueuse et but une petite gorgée, lui adressant un petit clin d'oeil.

« Et ben alors mon bonhomme.. On attendait son baiser pour débuter la journée ? » Elle rit de plus belle, posant le bol sur une source stable, attendant la réaction qui n'allait pas tarder de Bruce, bien trop habitué au comportement joueur de sa compagne, qui ne se départissait pas de son sourire.



 
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MessageSujet: Re: FLASHBACK - The Butterfly Effect - Ft. Santana   FLASHBACK - The Butterfly Effect - Ft. Santana EmptyJeu 8 Déc 2016 - 11:29


The ButterFly Effect
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Pour être sincère, Bruce avait hésité à lui faire ce petit déjeuner... C'est qu'elle avait mauvais caractère au réveil ! Si Bruce n'avait pas pris l'habitude de la réveiller de temps en temps, elle aurait probablement dormit jusqu'en début d'après midi ! Elle avait certainement reprit goût à dormir sur un matelas confortable et donc bon Bruce ne pouvait pas lui en vouloir pour ça. C'est finalement le sourire aux lèvres qu'elle ouvra ses jolies yeux, même si son cerveau aurait encore voulu dormir un petit peu. Même à cet instant, elle était incroyablement belle. Elle n'avait pas besoin d'artifice pour plaire à Bruce. L'homme se contentait de passer ses doigts sur la joue de Santana encore marquée par l'oreiller. Elle finissait enfin par lui lancer la première conversation de cette journée. C'est vrai, madame aimait être traitée comme une princesse, se sentir être la priorité mais cela ne dérangeait guerre Bruce qui de toute façon la considérée déjà comme tel à ses yeux. Elle s'approchait enfin, certainement pour l'embrasser mais non... Elle finit par saisir son bol des mains de Bruce et le provoqua un peu ce qui a pour effet de le faire rire, aussi tendrement que possible. Haussant les épaules, il se penche au niveau de son visage, passant sa main dans sa chevelure sombre...

« Oh mais je sais que madame est accro à mes lèvres... Elle ne tardera pas à m'embrasser de toute sa fougue ! »

Il lui lança un clin d'œil complice puis finit par déposer ses lèvres sur le haut du front de Santana. Quoi c'est vrai après tout?! Ces deux là ne pouvaient s'empêcher de se chercher tout en s'embrassant et ça tout les jours ! Comme si les deux savaient que tout pouvait s'arrêter du jour au lendemain, et d'un sens c'était vrai... Il se peut qu'un jour, Bruce se réveille au milieu d'une horde de rôdeurs... Dans ce monde, plus rien n'est prévisible ! Il fallait se contenter de l'instant présent et de le savourer aussi longtemps que possible. Sa main vient ensuite glisser de nouveau sur sa joue, avant de quitter son visage pour qu'enfin il finit par croiser ses bras. Cela allait certainement être encore une longue journée, avec encore plein de personnes à s'occuper, à soigner... Enfin bref la routine quoi ! Heureusement qu'il arrive à trouver du temps pour sa fille et Santana

« Kate joue dans le salon en ce moment... Elle essaie encore de finir ce puzzle.. Mais je pense qu'il manque des pièces alors elle aura du mal ! Bref, ce midi, il faudra certainement faire l'inventaire de la trousse à pharmacie pour voir si on doit encore faire un raid à l'hôpital. Il y a encore pas mal de choses à prendre là-bas... Mais bon pour le moment tout le monde dors encore donc bon... Je pense qu'ils sont comme toi... Ils préfèrent leur lit à leur compagnes ou compagnon... »

Lui dit-il en lui tirant la langue pour une fois de plus lui lancer une petite vanne, chose qu'ils aimaient faire à deux. Qu'allait-il encore arriver aujourd'hui? Chaque jour est un problème différent même si pour le moment le refuge était encore debout et avait sauver la vie de centaines de personnes depuis son commencement. Il l'a regardait boire son bol de café, seule boisson qui la fera lever d'un bon pied de toute façon et il vient ensuite se lever de sa chaise pour regarder vers la fenêtre. Des rôdeurs, encore et toujours ! Beaucoup plus nombreux que les jours précédents... Heureusement qu'il y avait cette barrière, ces gardes et ce rideau pour oublier que ce monde était devenue apocalyptique... Il suffisait de détourner le regard, de contempler Santana et pendant un instant il pouvait oublier. Bon mine de rien, la belle brune était une gérante de ce refuge, tout comme Bruce et entre deux paroles de couple, il fallait parler de "travail"

« Est-ce que l'état de santé de Rob semble montrer des signes de guérison? Plus les jours passent et plus j'ai l'impression que ça empire... On ne pourra malheureusement pas utiliser toute nos ressources médicales pour un cas qui semble perdu j'en n'ai bien peur... »

Il fallait malheureusement faire parfois d'horribles choix dans cette vie. Rob était un des hommes travaillant dans les raid du refuge. Il a malheureusement une fois tombé d'un grillage qu'il escaladait et il est retombait violemment sur un morceau de ferraille qui lui a violement empalé la cuisse. Ils ont du le rapatrier en le portant, et depuis quelques jours il est dans la salle des soins, souffrant et criant chaque jours, en pensant pour lui ça sera le dernier ! Aussitôt parlé de ça, Bruce vient rejoindre Santana dans le lit, aux creux de son dos. Sa main passa sur la joue de la belle brune et il se contente de lui sourire, lui caressant avec son pouce son menton

« Alors, madame Carpenter ne veut toujours pas embrasser son adorable monsieur Cameron? Huuum ça cache quelque chose tout ça ! »

Dit-il en lui dévoilant son jolie sourire protecteur et complice. Il avait toujours besoin de sentir la présence de celle-ci, tout comme il avait besoin de la présence de sa fille. Il avait beau sauver des vies tout les jours, avoir créer des liens casi familiaux avec des membres de ce refuge, rien ne comptait plus à ses yeux que ces deux là...
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MessageSujet: Re: FLASHBACK - The Butterfly Effect - Ft. Santana   FLASHBACK - The Butterfly Effect - Ft. Santana EmptyDim 15 Jan 2017 - 0:58
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Bruce & Santana

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Santana y avait presque pris goût. Ce nouveau confort, ce matelas qui n'était pas sans rappeler celui qu'elle avait avant. Au début, ce n'était pas pareil. Au début, elle avait encore du mal à accepter de se reposer quelques moments alors que tout tombait en ruines autour d'elle. Elle voulait se battre deux fois plus que les autres, aider et sauver tout le monde. Son idéologie de sapeur pompier coulait de source pour elle. Mais maintenant, on ne pouvait plus sauver tout le monde. Tout comme elle n'avait pu aider certaines personnes quand elle était en fonction. Une mission particulière qui la hantait, qui lui laissait un traumatisme certain. Mais elle n'en avait jamais parlé à personne. Et encore moins à Bruce, même si cela pouvait expliquer bien des choses vis-à-vis de sa fille. Le rire de l'homme la tira de ses pensées, et elle eut une moue attendrie. Il avait un sourire craquant, elle devait bien l'avouer. Et tous deux étaient complices, depuis le début. Malgré toute cette merde qui les entouraient, Santana avait le sentiment qu'ils s'étaient bien trouvés tous les deux. Elle ne savait pas encore comment décrire ce qu'ils vivaient, parce qu'elle n'était pas du genre à vouloir décrire ce genre de choses. Alors valait mieux rien dire et laisser faire, se laisser porter. Un sourire lui échappa, alors qu'elle s'écartait encore plus de Bruce pour le faire gentiment rager. « T'es sûr que c'est pas plutôt l'inverse, homme ? »

Homme. Madame. Des surnoms, pas vraiment des surnoms d'ailleurs, qui les désignaient bien en y repensant. Aucun des deux ne savait de quoi était fait le futur. A la fois ils étaient proches... à la fois on pouvait trouver une barrière. Dans ce monde, désormais, ils pouvaient tous y passer. Une morsure, une erreur, quoi que ce soit, et c'était fatal. Bruce et Santana étaient habitués à voir des choses tragiques, d'autant plus qu'ils géraient le camp. C'était bien pour ça qu'entre deux phrases anodines, ça parlait de ça. De gestion, de raid, de dangers. Des survivants qui allaient y passer ou non. Les pertes, ils connaissaient. Se mettre en danger aussi, c'était devenu une habitude. Et alors qu'elle hochait la tête pour Kate, imaginant sans peine la difficulté de finir un puzzle avec des pièces manquantes, son visage redevint sérieux. Encore une fois, à peine debout, il fallait penser à tout. Avant, y avait des horaires. D'autres personnes sur qui compter. Maintenant, il fallait être paré pour tout. Et on se reposait naturellement sur ceux qui géraient le camp, parce qu'ils paraissaient plus apte à gérer toute crise. Et pourtant, ni Bruce ni Santana n'avaient été formés pour agir en temps d'apocalypse. Un soupir, et elle se dégage des draps alors qu'elle se rapproche de l'homme près d'elle, passant sa main sur ses épaules. « Oui, il faudra sûrement prévoir... Vu la tournure que ça prend, d'ici quelques temps il n'y aura plus rien à récupérer. » Elle esquissa un sourire, et se colla plus près de son "compagnon" comme il le disait si bien. Elle le força à tourner la tête vers lui, et la brune déposa un baiser, juste à la commissure de ses lèvres, le taquinant toujours un peu. Et puis elle s'écarta en un geste vif, et tentateur, pour retrouver sa place sur son lit.

Mais combien de temps cette routine allait-elle durer ? Il était certain qu'un jour ou l'autre, tout ne serait pas aussi rose. Les gens ne s'en rendaient peut-être pas compte, pas encore, mais pour le moment, tous ici étaient protégés dans une certaine mesure. Tout se déroulait parfaitement dans le camp, l'organisation s'améliorait de jour en jour. Ainsi que la cohabitation, pourtant pas des plus faciles pour les survivants. Mais on s'y faisait, et Santana s'estimait elle-même heureuse d'avoir suivi le mouvement en rejoignant Bruce et compagnie ici-même. Enfin, malheureusement, tout le monde n'avait pas cette chance. La sapeur pompier se pinça les lèvres. Le cas de Rob l'avait beaucoup préoccupé, et elle était du même avis que Bruce. Malgré les soins prodigués, il manquait le nécessaire, la possibilité d'opérer, de transfuser, et tout ce bordel qui impliquait un cas grave comme ça. Les hurlements retentissaient depuis la salle de soin, et ça ne laissait personne indifférent. Pis encore, on venait se plaindre à elle-même du bruit horripilant que cela représentait. Mais eh quoi ? Qu'étaient-ils censés faire ? La brune se tourna vers Bruce, et dit d'un ton un peu plus douché : « Nous n'avons tout simplement pas les moyens pour le soigner. Mais qu'est-ce qu'on est censé faire ? Mettre un terme nous-même à sa vie ? » Santana ne se savait alors pas encore capable de faire ça. On pouvait encore difficilement imaginer qu'il faudrait tuer son prochain dans le futur.

Bruce la rejoignit finalement, et elle apprécia sa proximité. Elle se cala contre lui, sa main serrant la sienne, l'autre caressant le bras qui venait se poser sur sa joue. La douceur qui émanait de cet homme prodiguait un étonnant sentiment de bien être, et bientôt, afin de le faire taire en riant doucement, ses lèvres vinrent rejoindre les siennes. D'abord dans un baiser furtif, puis une seconde fois, dans un baiser prolongé, plus savoureux. Après quelques instants, ils rompirent le contact et Santana se lova contre sa poitrine. Ils avaient encore du temps pour eux. Mais bientôt, l'activité du camp reprendrait et il faudrait penser en priorité à tout le reste. Et pourtant, Santa' n'avait envie que de se centrer sur Bruce. « Viens là toi. Profitons encore de ces quelques minutes de repos. Reste près de moi. » Et c'était une Santana qui ne se reconnaissait plus tout à fait qui disait ça, et qui bientôt ne serait plus du tout ainsi.


 
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MessageSujet: Re: FLASHBACK - The Butterfly Effect - Ft. Santana   FLASHBACK - The Butterfly Effect - Ft. Santana EmptyDim 15 Jan 2017 - 9:01


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L'inconvénient de ce camp est surtout qu'il fait vite oublier le chaos qui règne en maître à l'extérieur de ses palissades. C'est vrai qu'on pouvait vite prendre goût au confort et à la solidarité. On arrivait encore à se doucher, à manger et à s'amuser autour d'une table comme une belle famille. Alors, au final, pourquoi penser à l'apocalypse dehors sachant qu'ici tout allait bien? Il y avait quoi de mal à penser que la vie pouvait nous réserver encore quelques espoirs de bonheur? Pour l'instant, le bonheur de Bruce, il le trouvait dans les yeux de sa fille, tellement innocente et encore assez naïve pour croire que la vie est encore merveilleuse. Elle parlait encore à son père de ce qu'elle aurait pour Noel, d'allez voir un match de baseball pour son anniversaire... Et Bruce à ce moment là ne pouvait que lui sourire, faussement, mais pour bien. A vrai dire, il ne sait même plus quand est-ce que Noël va tomber, on perd vite la notion du temps maintenant et ça fait partie des contraintes de cette nouvelle vie. Heureusement pour lui, cette vie le gâtait pour le moment très bien car quand il n'avait pas Kate, il était au bras d'une autre demoiselle à la peau d'ébène légèrement "Latina". Bon même si elle aimait le chercher à ne pas vouloir l'embrasser tout de suite, sa compagnie ne pouvait le faire que du bien. Alors finalement, qui était accro aux lèvres de l'autre? Sûrement un peu des deux... Ses doigts viennent longer son bras pour finalement se perdre sur sa joue. Il aurait tant voulu lui dire ce qu'il ressentait mais l'époque apocalyptique rend tout cela très difficile. En effet, si ce virus était une malédiction alors le bonheur disparaitrait forcément un jour. Et si il venait à lui dire qu'il l'aimait, peut-être qu'à ce moment là, la faucheuse serait venu prendre sa vie, ou pire, celle de Santana. Pourtant, il disait tout les jours à sa fille qu'elle l'aimait et elle est toujours là, souriante et rassurante. Son cœur palpitait pourtant à chaque fois qu'il plongeait son regard dans celui de Santana, peut-être que cet organe voulait faire comprendre à la jeune femme ce que ses cordes vocales refusait de lui dire...

« Hum mais dis moi ma belle... Comment fais-tu pour être aussi jolie avec les cheveux décoiffées et quelques rides matinales sous les yeux? T'as un secret? Tu caches un élixir de charme sous ton oreiller? »

Lui dit-il en ricanant légèrement, venant caresser sa joue ainsi que son cou de sa main entière. Comment une simple femme peut devenir aussi essentielle à vos yeux? Comment une simple femme peut rendre le sort de votre vie si secondaire au profit de la sienne? C'est la question qu'il se posait à chaque fois qu'il entendait sa douce voix. Mais il fallait bien casser cette romance au profit de problèmes très grave à savoir tout ce que cette fichue apocalypse apportait ! C'est vrai que le cas de Rob était assez dramatique, voir ingérable et Santana était assez bien placé pour savoir que le camp ne disposait plus de moyens nécessaire à la survie de cet homme. Cela ne pouvait qu'attrister Bruce car il savait qu'un jour ou l'autre, il aurait dû mettre un terme à l'existence de Rob. Elle lui posait alors la question de savoir ce qu'il serait plus judicieux de faire... Sur le coup Bruce soupira car dans tout les cas, cette situation le dérangeait au plus au point. Il était si aimable ce Rob, comment aurait-il pu faire pour le tuer? Il plongea donc son regard dans celui de sa belle tout en lui souriant à moitié

« Je ne sais pas Santa'... Je... Je me dis qu'on devrait peut-être en parler lors d'une petite réunion? Tous ensemble? Même si dans l'éventualité de le... De le tuer... Je m'en chargerais moi-même ! Je ne veux pas que d'autres personnes ont du sang sur les mains. C'est mon rôle de responsable.... Je dois en assumer les conséquences. »

Il parlait comme un héro même si pour lui il était loin de l'être. C'est vrai que beaucoup l'avait vu comme un sauveur, un ange gardien mais Bruce détestait cette étiquette car si il accepté de la porter, il acceptait aussi le fait de devoir prendre sur lui à chaque décès dans le camp et donc de culpabiliser encore plus. Parfois, cette situation le peser mais il ne disait rien car cela faisait du bien aux autres. Santana avait naturellement pris sa rôle de co-leadeuse au sérieux même si tout comme Bruce elle n'était pas du tout préparé au pire. Pourtant, Bruce en avait tué des hommes à l'armée mais toujours dans l'excuse de sauver sa patrie et le monde de ses pourritures de terroristes ! Mais là tout était différent, on parlait de la vie d'un homme complétement innocent !

« D'ailleurs ma jolie, aurais-tu remarqué quelque chose d'étrange dans le camp? Des malades? Des brèches dans les palissades? J'avoue ne pas avoir eu le temps de regarder la semaine dernière... Si tu ne sais pas, j'irais voir tout à l'heure... »

C'était assez dur de parler à la Santana leadeuse mais aussi à la Santana dont il adorait partager ses bras. Mais pour le moment, les deux y arrivaient très bien ! Bon, il est vrai qu'entre deux problèmes apocalyptiques, les deux protagonistes adoraient privatiser leur esprits pour des moments rien qu'à d'eux, tel un couple dans un monde parfait. Finalement, ses lèvres viennent enfin retrouver les siennes même si le premier fût rapide. Mais quand enfin elle revint vers lui pour de nouveau l'embrasser, Bruce prolongea tendrement en passant sa main dans sa chevelure brune. Il adorait le goût naturellement sucré de ses lèvres, son souffle chaud qui glissait sur sa bouche tel une brise rassurante. Il continuait de l'embrasser avant que naturellement leurs lèvres finissent par se séparer. Elle se cala finalement contre lui, lui disant qu'il fallait encore profiter de ses quelques minutes de repos, car oui ils étaient habitués à ce que tout bascule très vite ! C'est alors que délicatement, il positionna Santana au dessus de lui, positionnant la couverture sur eux. Ses doigts traverse sa chevelure, et il déposait une partie de ses mèches derrière son oreille afin de ne pas cacher ses yeux pour mieux les contempler. Ses lèvres viennent de nouveau rejoindre les siennes et il finit par déposer son front contre le sien

« Tu sais... Je ne sais pas ce que l'avenir va nous réserver.... Mais je ferais tout pour te protéger, pour protéger ma fille... Même si je sais que vous êtes tout les deux courageuses, je ne peux m'empêcher à chaque fois de penser au pire... Je me demande comment je ferais pour survivre sans le regard de Kate chaque matin, sans sa petite voix innoncente qui me dit "bonjour"... Mais comment je ferais sans toi également... Sans le goût exquis de tes lèvres, sans ton délicat parfum naturelle qui me rassure tant... Je... Je t'ai... Je te trouves tellement belle ! Embrasse-moi encore... »

Dit-il alors que ses lèvres reviennent se coller sur les siennes. D'un baiser passionné et sincère, ses mains glissent sur ses hanches, sous son maillot pour mieux sentir ses doigts glissaient contre sa peau. L'une de ses mains remonte sur son dos, l'autre descend au niveau de ses fesses. Ses lèvres abandonnent délicatement ses lèvres pour rejoindre son cou sur lequel il déposa des baisers tendre et savoureux.

« Huuuum mais comment je ferais pour ne pas te dévorer tout cru si il ne resterait plus que toi comme source de nourriture sur Terre? »

Dit-il d'un ton sarcastique pour ajouter une pointe d'humour et tenter de lui faire oublier tout ses petits soucis. Contrairement à Santana, il avait du mal à se concentrer sur un objectif même si après quelques secondes tout allait mieux dans sa tête. Il était toujours du genre à se tracasser la tête mais cette fois-ci, Santana arrivait à être le centre de son esprit. Il déposa de nouveau des baisers sur son cou, caressant toujours son dos du bout des doigts... Ce qu'il ne savait pas, c'est que c'était peut-être la dernière fois qu'il profiterait de Santana de cette façon... La fameuse  faucheuse arrivait à petit pas vers ce refuge, comme si elle voulait prendre son temps et attendre que Bruce profitait pleinement de sa belle pour mieux le détruire après ! Son souffle s'accélérait au creux de son cou, ses mains baladeuse sur son dos relevait peu à peu son débardeur... Personne ne pouvait prévoir que cette journée était le début de l'histoire d'un tout autre livre qui s'intitulerait : "le Fossoyeur"....

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MessageSujet: Re: FLASHBACK - The Butterfly Effect - Ft. Santana   FLASHBACK - The Butterfly Effect - Ft. Santana EmptyDim 5 Mar 2017 - 14:25
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Bruce & Santana

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Le monde avait tant changé... et en même temps, pas tant que ça. Les deux adultes étaient loin de se douter des changements qui allaient prévaloir d'ici peu et de l'impact que cela aurait sur leurs personnalités, sur leurs futures façons d'agir. Santana possédait encore ce côté rieur, bienveillant, volontaire, foncièrement généreux. Elle avait encore cet espoir ultime que les choses finiraient par être réparées, qu'il y avait peut-être même un futur possible pour elle et Bruce, bien qu'elle n'arrivait pas à mettre des mots pour décrire leur relation. Oui, elle ne s'imaginait pas encore que dans quelques temps, ce camp n'existerait plus. Qu'elle passerait des semaines avant de passer de groupe en groupe, qu'elle verrait ses proches mourir. Elle ne savait pas encore que son coeur se couvrirait d'un froid tenace et qu'elle-même finirait par recourir à la force plus tard quand elle ferait de nouvelles rencontres. Non, elle était loin de penser à tout ça. Aveugle, et pourtant les yeux bien ouverts, elle ne voyait que cet homme devant elle qui la taquinait, qui quémandait ses attentions. Et elle lui rendait bien son attitude, le cherchant dans des manières trop innocentes pour durer en ce monde, volant ses baisers et balançant des piques comme elle seule savait le faire. Elle souriait encore, alors qu'elle faisait mine de frapper Bruce à l'épaule tout en lui répondant : « Dites-donc vous, on ne dis pas à une dame qu'elle possède des rides, même matinales. Et toi alors, avec ta barbe de trois jours, comment tu fais encore pour me faire craquer hein ? » Un rire ponctuait ses propos alors qu'elle couvait son compagnon d'un regard bienveillant et taquin.

Mais ce n'est pas tout que de former un charmant petit couple. Leurs rôles de leader malgré eux prend parfois le dessus, et même au réveil il faut s'y atteler. Ils sont plus sérieux, tout de suite, quand ils parlent du camp. On en oublierait presque qu'il y a quelques secondes à peine ils se cherchaient mutuellement et que Santana était à deux doigts de lui lancer un oreiller dessus en guise de bonjour. Non, là, ils étaient concentrés, sérieux, parés pour envisager le pire. Et dans le fond, cela faisait frissonner la sapeur-pompier qui sentait petit à petit ce changement immuable s'opérer en elle. « Bruce... » commence t-elle par dire, légèrement hésitante. Elle passe ses mains derrière son amant, et commence à le masser tendrement alors qu'elle réagit à ses paroles.  « Tu n'as pas à porter ce poids sur tes épaules, d'accord ? Si on doit en arriver là, ce sera une décision à deux, et je ne te laisserai pas seul. » Elle ne pouvait rien dire de plus, ni prétendre que Rob pourrait survivre sans aucun doute. Parce que le pire scénario qu'elle envisageait le concernant était en train de se passer, et ni elle ni Bruce ne pouvait changer quoi que ce soit à cet état de fait. Mais si encore Rob était le seul souci. Quand elle voit Bruce se tourner vers elle et poser des questions sur le camp, elle se mord la lèvre. Elle avait fait le tour récemment, et elle devait justement en parler lors d'une réunion à venir. Elle avait noté certains faits étranges, et bien qu'elle ne soit pas une experte du bâtiment, son expérience en tant que pompier lui avait appris à repérer certaines failles. La brune resta silencieuse quelques instants, réfléchissant à comment énoncer le problème et quelles solutions apporter de manière la plus rapide possible sans trop inquiéter son amant. Il portait déjà énormément de responsabilités sur les épaules, et dans sa bonté naturelle d'alors, l'hispanique voulait le préserver encore un peu de cette cruauté qui rime leur nouveau quotidien. Elle continue de le masser tendrement, venant déposer un baiser sur sa nuque alors qu'elle essaie d'apaiser ses tensions musculaires. Elle réitère ses baisers quelques instants avant de se redresser et de dire dans un ton qui se voulait prudent :  « Hmm... Des failles je ne sais pas vraiment. Disons que les protections ne sont peut-être plus aussi solides qu'auparavant. Le nombre de ces créatures augmentent et je crains que si on ne renforce pas à temps, cela se retourne contre nous. Je comptais en parler tout à l'heure et former une équipe pour solidifier tout ça. » Elle se tut, laissa Bruce emmagasiner les informations données.

Les choses sont dites et quand Bruce finit par la caler sur lui, c'est un soupir de contentement qui s'échappe des lèvres de Santa'. Elle ne sait ni pourquoi ni comment ils en sont là, mais elle apprécie ces rares moments où elle se sent encore normale. C'était presque horrible à dire, mais dans le plus monstrueux des mondes elle semblait avoir trouvé quelque chose qui lui manquait alors. Et elle aimait ça, même si elle n'était pas vraiment apte à la reconnaître. Santana laissait balader sa main sur le torse de son compagnon, baissant et remontant celle-ci en une douce caresse alors qu'elle écoutait la calme respiration de Bruce. L'hispanique s'adaptait à son rythme, se complaisant dans un silence bienvenue alors qu'il n'était plus question de souci quelconque ou de mise à mort d'un innocent. Elle aimait le sentir contre elle, sentir ses douces attentions alors qu'il glissait ses cheveux derrière l'oreille. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle continuait de maintenir une pression sur son torse. Elle releva doucement la tête, murmurant d'une voix douce : « Je sais Bruce... C'est bête peut-être, mais je ne m'imagine pas vivre sans ce camp, sans ta présence. Je... Je crois que j'ai trouvé ce que j'avais toujours recherché à l'époque et je me sens bien avec toi Bruce. C'est ridicule, hein, en ces temps de fin du monde. Mais tu comptes tellement pour moi et je n'arrive pas à me l'expliquer... Comme si on était destiné à se retrouver là, et crois-moi que le destin et moi, c'est pas comme si on était meilleur ami. » Santana lâche un petit rire, aussi bien pour alléger l'atmosphère qui s'était faite plus intense que pour rester fidèle à elle-même, toujours à lancer des plaisanteries ou des phrases pas sérieuses par-ci par-là. Finalement Bruce lui lève le menton, et elle se laisse porter alors qu'elle se redresse doucement pour coller ses lèvres aux siennes, en un baiser à la fois fougueux et tendre, qui se prolonge naturellement. Sa main droite se tend pour s'accrocher au mur, contre lequel est posé le lit, tandis que l'autre se colle derrière la nuque de Bruce. Elle frissonne au contact de la peau de Bruce sur sa peau nue et elle bouge délicatement son bassin en réaction. Elle pencha la tête en arrière alors que son amant baisait doucement son cou, et ses doigts s'accrochèrent fébrilement à lui, tandis qu'elle l'aidait bientôt à se débarrasser de son débardeur. La brune l'attirait de sorte à ce qu'il se redresse un peu, passant bientôt sa main sous le col de son t-shirt, baissant sa tête pour mordre le lobe de son oreille. « Hmm... » est le seul mot qui lui échappe alors que les deux partenaires se font plus désireux de l'autre, et qu'ils sont prêts à répondre à leurs attentes.

Et ils en étaient là, se prouvant mutuellement leur amour sur lequel ils n'arrivaient pas à mettre les mots. Pourtant, ils sont loin de se douter de ce qu'il va se passer. C'est étrange au final, ce qu'ils vivent. Entre directions et prises de décision, entre câlins et baisers passionnés. On pourrait presque se demander comment ils en sont arrivés là, s'il y avait vraiment une réponse à donner. Au lieu de cela ils arrivent à trouver du temps pour eux, et c'est à la fois impressionnant et inquiétant. Après tout, n'est-ce pas pendant ces moments d'innocence que leur garde se baisse, et que cela va ouvrir la porte aux enfers qui vont se déchaîner sur le camp ?


 
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MessageSujet: Re: FLASHBACK - The Butterfly Effect - Ft. Santana   FLASHBACK - The Butterfly Effect - Ft. Santana EmptyDim 5 Mar 2017 - 15:44


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