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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair!
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MessageSujet: Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair!   Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair! EmptyDim 25 Déc 2016 - 2:00
Les cheveux bruns au vent virevoltaient à droite. À gauche une maison semblant abandonnée. Ou presque. Mais à quoi pouvait bien penser Lucero? Ses yeux noirs regardaient cette bâtisse. Peut-être tentait-il de considérer l’idée de s’y introduire? À moins qu’il ne pense à l’éventualité de croiser des enfermas. Les lèvres semblaient comme à leur habitude, fermées. Aucune peur ne naissait sur son visage. Ou alors, celle-ci était enterrée, tout comme les autres sentiments qui l’avaient quittés, le laissant quelque peu fermé. Au final, il prit son collier avec sa croix, le regardant d’un air lointain. Peut-être rêvait-il à sa vie d’avant. À ses bonheurs d’antan, ce qui pouvait l’animer. Ou bien peut-être qu’il se demandait pourquoi celui-ci vivait dans ce monde ainsi traversé par cette vague de morts qui ne cessaient de se balader dans le pays, voir le monde entier. Il murmurait quelques mots dans sa langue maternelle puis lâcha sa croix, le collier retombant sur sa poitrine.

Après quelques minutes à observer l’endroit, attendant certainement le bon moment, l’espagnol décida enfin à sortir de sa position de guetteur. Traversant les quelques mètres qui le séparait de l’endroit, il fit le tour plusieurs fois de la maisonnette, sortant bien haut sa hache. Armé jusqu’aux dos, il s’était plus que probablement préparé à une éventuelle découverte d’un corps mort, ou d’un adversaire vivant. Dans les deux cas, il n’avait fait aucune de ses rencontres, ce pourquoi, il s’était plus intéressé à comment entrer. Patience est mère de sûreté. Il examinait finalement une serrure. Regardant derrière lui, droite, gauche, gauche, droite. Personne ne semblait être dans les parages. Il revenait au point de départ, à cette serrure dont il s’occupait. Sa main droite appuyait sur la poignée de la porte avec une certaine fermeté, sa hache de l’autre. Mais l’entrée ne voulait pas dévoiler une ouverture, en effet, la serrure semblait être fermée. Certainement par une clé, ou alors celle-ci était condamnée, par un quelconque objet, devant bloquer cette ouverture.

Face à cet obstacle, l’homme se décida sur une méthode à pratiquer. Son kit de crochetage en main, il commençait à travailler cette serrure. Des années d’expérience résidait dans ces mains, des années où le brun avait mis en pratique ses compétences d’ancien serrurier. Un jeu d’enfant dirait certains. Les sourcils froncés, son visage était pleinement concentré sur sa tâche. Quelques fois, il jetait un coup derrière son épaule. Toujours vérifier ses arrières, c’était primordial! Après quelques instants, un clic retentit. C’était le bruit qui indiquait au septuagénaire qu’il avait réussi sa tâche. Il rangea ses divers effets, leva sa hache bien haut, tandis que l’autre poussait la porte. Un grincement se fit ressentir, loin d’être dans le goût du brun. Il grogna, indiquant son mécontentement au plus au point. Avançant prudemment, Alejandro glissait ses yeux d’un endroit à un autre, un pieds devant l’autre, prêt à esquiver ou à envoyer un coup de son arme. Des objets étaient étalés au sol, de même que du verre cassé, des fleurs fanées et autres babioles. Peut-être une dispute, un vase cassé ou encore une précipitation. Dans tous les cas, cette maison avait eut un certain remue-ménage. Ce n’était certainement pas de bon augure. Il referma la porte derrière lui. Nul doute qu’il ne voulait pas être surpris par quelque chose venant de l’extérieur.

Il passa par le salon, des livres, des bouteilles, des tissus, des vêtements de toute part. À croire que quelqu’un était parti en vitesse, en ayant rassemblé ses affaires. Ou alors, cette personne était très désordonnée. Il passa par la suite dans la cuisine. C’était la même histoire, le même bazar dans cette maison. Et toujours pas la trace d’une moindre âme qui vive. Il restait des portes fermées, donnant sûrement accès à des pièces qui pourraient se révéler intéressantes.

C’est alors qu’un bruit sourd attira l’attention de Lucero. Cela semblait provenir de l’étage d’en haut. Peut-être un enfermo. Il décida d’aller vérifier. L’escalier grinçait à chaque pas que l’homme faisait. Un pas de plus qui trahissait sa présence. Arrivé en haut, il devait faire place à 5 portes. Toutes fermées, laissant place à un choix corsé. Si effectivement, une personne était vivante en ces lieux, cela pouvait le mettre en danger. Du haut de ses 70 ans, l’homme pouvait se défendre, mais il n’avait plus la même ressource qu’auparavant. Au moment où il saississait la poignée un autre bruit se fit entendre. Une porte d’en bas s’était ouverte, ou plus précisément, la porte d’entrée. Il jeta un coup d’oeil du haut des escaliers lui permettant d’avoir une vue sur celle-ci. La seule chose de sûre, c’était que quelqu’un était entré. En effet, le sol autrefois sec, se démarquait de quelques pas mouillé par une pluie qui battait son plein. Il saisissait son collier, murmurant quelques paroles graves. Les ennuis commençaient...

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MessageSujet: Re: Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair!   Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair! EmptyLun 26 Déc 2016 - 23:09
Pouf. Fichu temps. Les gouttes s'écrasaient sur le pare-brise du cabriolet de Matthew. Il avait beau activer les essuies-glaces, c'était peine perdue. Il n'y voyait que dalle, et il paraissait évident que le temps ne serait pas clément avec le jeune homme qui se sentait de plus en plus blasé. Merde alors. Après une panne d'essence il y a quelques temps, voilà qu'on le forçait à s'arrêter à nouveau, comme s'il ne pouvait tout simplement pas conduire sa titine sans que quelque chose ne vienne perturber sa route. Les gouttes s'écrasaient encore et encore, et plus le temps passait, plus c'était avec force, surprenant Matthew qui commençait à craindre de cette météo capricieuse. Vraiment ? Une pluie pareille, ça n'apporterait rien de bon. Est-ce qu'en plus d'avoir des créatures déprimantes se rajouterait à ça une tempête à venir ? Bon, de toute évidence, il ne faisait vraiment pas bon de vivre en pleine apocalypse. Et voici que l'homme aurait encore à en pâtir. Mais bon sang, ce caprice de la nature commençait vraiment à agacer le jeune riche qui ne comprenait pas pourquoi il fallait que le monde s'acharne à ce temps sur les petits hommes habitant la terre. Mais bon, il fallait se plier à cette quelconque divinité, si tant est qu'elle existe, n'est-ce pas ?

Activant son clignotant, sans trop savoir pourquoi, Matthew finit par ranger sa voiture sur le bas-côté du chemin qu'il avait emprunté, sans trop savoir où il allait. Il n'y avait rien dans les environs, seulement des arbres et ... peut-être là bas, une bâtisse au loin ? Difficile à dire, il faudrait s'y rendre pour en être certain. Mais d'abord, s'il tenait à s'abriter quelque part, pas question de laisser sa belle carrosserie sans protection. Il avait bien une bâche dans son coffre, mais ce serait trop évident. Alors il roula un peu des muscles, et poussa un peu son véhicule pour qu'il soit garé derrière un buisson, du moins dans la mesure du possible. Et avec ça, on ajoute quelques branches, des feuilles par-ci par-là, et voilà, le tour est joué. Les clés dans sa poche, la pluie tombant drue sur le costume de Matthew, il admirait son oeuvre, content de lui. Il se frotta les mains, grimaçant devant les traces de boues laissé par son effort du jour et finit par hausser les épaules. Bon, la pluie l'aidera au moins à nettoyer ses mains sales. Par contre, un temps pareil sur un costume hors-de-prix, merci bien les dégâts. Le jeune homme fit encore la moue, lançant un regard assassin au ciel alors qu'il se mettait en route.

Enfin, il l'atteignit. Cela ne lui avait pris que quelques minutes, tout au plus, mais il semblait essoufflé comme jamais. La pluie battant son plein, Matthew s'était mis à courir. Heureusement qu'il était un habitué des exercices pour se forger un certain physique, bien qu'il préférait somnoler dans un jacuzzi, sinon ses poumons en auraient pris un coup. Mais ce n'était qu'un détail. Maintenant Matthew se dépêchait de franchir les mètres restants pour se précipiter vers l'entrée de la maison, la pluie laissant des traînées sur son visage, comme s'il avait pleuré. Mais le jeune homme n'était pas du genre à avoir les yeux humides, et il passa une main rapide sur son visage pour s'essuyer un tant soit peu, alors qu'il osait apposer sa main libre sur la poignée de la porte d'entrée. Bien, y avait plus qu'à espérer que le bon dieu là-haut s'était décidé à être gentil pour une fois, parce que se retrouver devant une porte close en situation de tempête, très peu pour lui. Finalement, une pression, et cela suffit. La porte céda, comme prête à accueillir le jeune riche depuis longtemps, et c'est un sourire aux lèvres qu'il s'avança, pénétrant dans le seuil de la maison. Finalement, tout n'était pas si merdi... ouh. C'était quoi ce bazar ? Des gosses mal-élevés habitaient là avant ou quoi ? Matthew plissa le nez, constatant le bordel laissé par de précédents occupants de la bâtisse. Bon, il n'allait pas s'en offusquer. Après tout, il avait un abri et c'était le principal. Fermant la porte derrière lui, sans chercher à se faire discret, il fit quelques pas dans la pièce principale, observant l'endroit, avec son éternel sourire au coin des lèvres. Et pas inquiet pour un sou, il claqua des mains avant de s'annoncer : « EH OH ? Y a du monde par ici ? Non parce que je viens d'entrer, alors si jamais vous êtes le propriétaire, me fusillez pas tout de suite. Charmante maison au fait. Par contre, le ména.. le rangement laisse à désirer. » Et un nouveau sourire naissait sur ses lèvres, alors qu'il faisait son petit numéro, contenté d'avoir trouvé ce lieu pour s'abriter et se reposer.
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MessageSujet: Re: Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair!   Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair! EmptyMar 27 Déc 2016 - 23:32
Il y a un truc que j’aime moins que les psys et les assistantes sociale : c’est la campagne. Je suis un citadin depuis ma naissance et je n’aimais déjà pas ça avant, alors maintenant que c’est infesté de moisis… le fait de ne pas savoir d’où ils pouvaient arrivés et surtout de ne pas avoir de bâtiments pour circuler, c’est juste l’angoisse.

Si je n’avais pas été envoyé en prospection vers une usine désaffectée pour notre lieu de résidence, je ne serais pas aller aussi loin, loin d’une ville. Ensuite, la poisse totale. Un plan de merde comme on en enchaine. L’endroit n’était même pas à tenter une entrée. On s’est barré aussi vite qu’on a pu, mais la météo s’en est mêlée.

C’est un rideau d’eau qui nous est tombé dessus et j’ai paumé le reste des mecs. Comme si ça ne suffisait pas, pour éviter un moisi, j’ai pris un virage trop sec, et je me suis gamelé avec Gisèle.

Putain, le retro est mort et la carlingue en a pris un coup, sans parler que ma jambe a aussi salement morflée. Même si ma moto a l’air de rouler encore, vu le temps et mon état, ça serait suicidaire que de persister à essayer de retrouver mon chemin.

J’ai eu un mal de chien pour la planquer comme j’ai pu. La suite est un peu chaotique. De nuit, sous la pluie dans un endroit inconnu, avec le stress de voir débouler des Z de n’importe où.  

C’est en boitant que j’arrive, tant bien que mal,devant une bâtisse. La serrure ne me résiste pas des masses, malgré mes doigts goures et sanglants. Je prends soins de refermer « à clé » derrière moi la porte. Comme si dans ce coin perdu au milieu du trou du cul du monde il pourrait y avoir des visites autres que de morts?

Je commence à fouiller la maison comme je le peux, reversant pas mal de trucs tant je suis énervé en plus d’avoir mal. Je fou un bordel avant de trouver de quoi me soigner.

J’ai niqué mon pantalon et je saigne pas mal à la jambe et aussi au niveau du bras qui a amorti le choc. Dans la salle de bain je me pose pour nettoyer mes blessures. Au moins, Ça n’a pas l’air trop méchant. Je n’ai aucun scrupule à bousiller ce qui pouvait être un drap pour me faire un bandage de fortune.

Je m’arrête et éteins ma lampe de poche quand j’entends un léger bruit du rez de chaussé, pas du genre fait par un moisi, mais celui de quelqu’un qui serait entré sans prévenir.

Merde !! C’est vraiment pas ma soirée. Malgré la douleur j’empoigne l’arc et me mets a couvert derrière une porte. Avec un peu de chance c’est les mecs. Mais en ce moment, je ne crois plus à la chance, surtout avec Gisèle abimée et sous la flotte.

Je suis tendu comme un string sur une obèse quand un nouveau bruit se fait entendre, moins discret cette fois, et une voix masculine raisonne :

« EH OH ? Y a du monde par ici ? Non parce que je viens d'entrer, alors si jamais vous êtes le propriétaire, me fusillez pas tout de suite. Charmante maison au fait. Par contre, le ména.. le rangement laisse à désirer. »

Je suis mitigé. Je ne me sens pas en état de me battre avec ma jambe, et même si ça ressemble à un piège à cons, il est en bas, j’ai un arc et les mecs sont potentiellement pas loin. Par contre qu’il gueule me stress. J’ai peur que ça attire des moisis qui rodent dehors.

La campagne c’est vraiment pas mon truc. Les grandes idées non plus. De toute façon il va bien falloir soupeser la menace car c’est impensable que je me barre en faisant le yamakazi par la fenêtre pour retourner sous la flotte.

« T’as quoi comme argument pour ne pas te prendre une balle entre les deux yeux ? Je te préviens si tu viens sans avoir prévu de quoi boire, tu seras p’etre pas bien accueilli. »


Tout en disant cela, je me suis déplacé discrètement pour avoir un angle et une vision sur ce qui se passe au rez-de-chaussée.
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MessageSujet: Re: Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair!   Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair! EmptySam 31 Déc 2016 - 17:12
Les bruits fusaient, Lucero était plus que sceptique quant à l’issue de cette histoire. Il se retrouvait coincé dans une maison avec deux inconnus. L’espagnol était déconcerté d’entendre ces deux hommes brailler leur présence. On aurait dit qu’ils participaient au concours de celui-ci qui ferait le plus de bruit. Plusieurs solutions s’offraient à lui. L’une d’entre elle était de fuir loin de ces hommes. S’il restait ici, qui sait si un autre ne viendrait pas ramener sa poire et faire une entrée en fanfare. Ce n’était absolument pas au goût d’Alejandro. Il regardait autour de lui pour voir s’il n’y aurait pas une porte de sortie. Peut-être les fenêtres l’aideraient-il à sortir d’ici? Mais la chute serait certainement douloureuse. Et le septuagénaire ne ferait certainement pas une chose dans ce genre-là.
L’autre solution aurait été de saluer les nouveaux arrivants. Néanmoins, on pouvait déjà avancer l’hypothèse que notre Lucero Alejandro n’était pas porté sur cette option. Il ne semblait aucunement intéressé de faire connaissance avec ces deux hommes. Le premier à s’être manifesté n’était pas de la maison. Ce qui arrangeait plutôt Alejandro. Il ne devait pas connaître les recoins de cette maison. Cela devait être plus facile pour le brun qui avait déjà effectué une petite visite, bien que très vite écourtée, d’une partie de la maison.
La hache à la main, le vieil homme paraît indécis. Il pourrait se montrer, se présenter, se battre ou même s’en aller plus ou moins discrètement. Il n’a pas l’air d’avoir peur de ces deux voix. Il aimerait peut-être pouvoir les évaluer dans le but de connaître ses chances de survie. Mais rien ne garantit qu’il en ressortirait vivant. Peser le pour et le contre, Lucero l’a toujours fait.

Ce qu’il sait, c’est qu’au moins l’un d’entre eux a une arme, ou qu’il bluffe. Celui semble même plaisanter dans ses dires. Mais cela ne veut pas forcément signifier qu’il ne tirera pas de coup de feu. De plus, cet homme est peut-être le maître des lieux. Il aurait donc l’avantage de l’endroit, de l’espace occupé, de possibles pièges qu’il aurait pu poser, mais aussi d’où se trouve la nourriture. Et ce n’est pas négligeable pour Alejandro.
De l’autre voix, il sait qu’il vient d’arriver. Qu’il a signalé sa présence comme si de rien n’était. Peut-être est-ce son habitude. Ou peut-être que cet homme a oublié ce qui se passait dans le monde entier. Lucero aurait bien des choses à lui apprendre, comme l’art d’être civilisé ou celui d’être silencieux.

Dans les deux cas qu’il a, les deux sont un danger que ce soit pour lui ou pour les autres. Le premier qui possède une arme pourrait les tuer tous les deux. Le second, avec ses cordes vocales pourraient bien alerter les enfermas. Et ces créatures sont bien terribles. Lucero a déjà vu ces choses à l’oeuvre, ce qu’elles faisaient. On ne peut ni leur parler, ni les raisonner. Leur esprit semble endormi, à jamais… Si l’on pouvait voir le passé des gens, les yeux de notre espagnol naturalisé pourraient nous faire voir une vision d’horreur. C’est peut-être ce qui se passe en ce moment même dans l’esprit de celui-ci. Il serre toujours son collier de sa main. Sûrement prie-t’il dans sa tête. Peut-être bien qu’il se demande s’il a le droit de prier, fervant adorateur de dieu qu’il est, ce serait un péché. Mais aujourd’hui, les choses ont bien changés. Tuer, c’est une question de survie. Dieu le lui pardonnerait certainement.

On pourrait penser à un combat intérieur, un de ceux qui pourrait bien se passer dans la tête de Lucero Alejandro. Mais nous ne pouvons faire que de simples suppositions car nous n’arrivons pas à déterminer dans quel état celui-ci se trouve. Il paraît juste hésiter à témoigner de sa présence dans la maison. Mais rien n’est moins sûr.

Il se décide au final d’ouvrir une porte. On peut penser qu’il va s’y cacher, ou sortir par une quelconque fenêtre. A moins qu’il n’attende que l’orage se calme derirère cette porte. Dans cette pièce la seule chose qu’il trouve d’intéressant sont des clous. Il y a une sorte de foulard pas très loin qu’il prend, il en met quelques-uns dessous et les revêt de ce même tissus. Ce vêtement cache ces même clous et est disposé à à peine deux trois pas de cette porte lorsqu’elle s’ouvrira. Un plan de dernière minute sûrement. Il se dirige le plus discrètement possible vers la fenêtre. L’homme laisse sa hache par terre et tente d’ouvrir la fenêtre jusqu’à ce qu’il se stoppe. Quelques créatures sont là, dehors. Ses sourcils sont froncés, ses dents grincent, il a tout l’air d’être plus qu’agacé par la situation. Il ne va pas pouvoir sortir. Cette pluie pourrait le faire glisser s’il tentait de s’échapper. La chute serait sûrement rude. Il est seul, mais avec eux, il pourrait les exterminer. Seulement, ces inconnus sont dangereux. Il pourrait saisir cette opportunité pour s’enfuir, mais les enfermas le bloquent. Il ne pourrait pas aller loin. C’est alors qu’il entend un grincement derrière lui, il reprend sa hache, prêt à se battre, à montrer de quoi il était capable... De dos, il prononça ces paroles:

"-Si tu avances, je n'hésiterais pas. Tu as intérêt à fermer cette porte lorsque je me serais retourné."

Une voix dure, cinglante, qui n'avait aucune hésitation. Le septuagénaire voulait montrer qu'il pouvait être dangereux. Qu'il n'était pas une proie facile. Il ne savait pas si quelqu'un avait vraiment ouvert la porte, mais dans tous les cas, il semblait être prêt à se battre pour sa vie!



H.R.: J'ai fait le dé des zombies (les 2 dés) j'ai obtenu 4 et 7.
Si j'ai fait un contresens, dites-le moi.
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MessageSujet: Re: Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair!   Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair! EmptyMar 3 Jan 2017 - 19:35
Hiii de la civilisation ! Mon Dieu, voilà qui ravissait Matthew qui souriait béatement, alors même qu'on menaçait clairement sa vie. Et sur un ton d'humour en plus ! Alors là, franchement chapeau. Il ne savait pas le moins du monde qui pouvait bien s'adresser à lui ainsi, mais il aimait déjà cette voix qui demandait à boire. Matthew sautillait presque sur place, alors qu'il s'avançait dans la pièce au bordel désastreux, se demandant bien quelle tornade avait pu foutre un bordel pareil. Il leva la tête, essayant bien de percevoir quoi que ce soit, quelque chose ou quelqu'un, mais rien. Et s'il n'était pas le plus intelligent des hommes, Matt se doutait bien qu'il était en infériorité là, et qu'on pouvait le tuer facilement. Alea Jacta Est. Tant pis. Advienne que pourra. Si on l'observait depuis là-haut, c'était pas difficile de voir qu'il était complètement inoffensif. Bon bien sûr, il avait bien cette carabi... Oh. Ah non. Elle était restée dans sa voiture. Ah bien. Super. Pas de protection. Espérons qu'aucun morts vivants lui rende visite, parce que là, il était mal barré le riche. Se tournant un peu, il fronça les sourcils. Faudrait peut-être qu'il bloque la porte. Mais beerk. L'hygiène ça semblait pas le fort des occupants de cette cabane, et toucher quoi que ce soit ici, ça le faisait froncer du nez.

Relevant la tête, Matthew revint à la réalité. Il écarta grand les bras, comme pour accueillir un vieil ami qu'il n'aurait pas vu depuis une éternité, avant de s'exclamer sur un ton joyeux, un peu moins fort aussi, maintenant qu'il avait capté la présence d'autres survivants dans le coin : « Ooooh une voix ! C'est bon à entendre ça ! Je suis désolé par contre, les dernières bouteilles qu'il me reste sont restées dans la voiture ! Mais eh, si vous voulez boire, y a pas un bon vin par ici ? » Accompagnant ses paroles de gestes, il poussa du pied des affaires qui gisaient tristement au sol et s'autorisa à passer outre son dégoût apparent pour fouiller le mobilier de la pièce. Sa vie était clairement menacée d'une balle, mais il s'en fichait. Son pied toqua contre quelque chose alors qu'il traversait le salon, et il se baissa souplement pour ramasser sa trouvaille. Une bouteille ! Super, la fête pourrait commencer ! Il la tourna, cherchant à discerner le liquide présent, déchiffrant pour ça une étiquette couverte de poussière. Oh. De l'huile. C'était raté. « Bon allez, où sont passées mes manières ? Baissez votre arme, j'en ai même pas ! Et moi c'est Matthew, désespéramment à la recherche d'une bouteille pour fêter notre rencontre ! » Danvers n'avait pas la moindre idée ce qui pouvait bien être son interlocuteur, ou même s'il était seul. Il ne semblait pas non plus réaliser qu'il annonçait tranquillement être non-armé, en somme une menace facile à éliminer. Non vraiment, il s'en foutait. Et alors même que des grincements se faisaient entendre à l'étage, lui ne pensait qu'à une chose : « Si vous voulez bien, j'irai bien fouiller la cuisine ! Doit bien y avoir du bon à trouver dans cette baraque ! » Et il avait un grand sourire, pas le moins du monde inquiété pour sa vie. Peut-être parce qu'il avait cet instinct qui lui disait que ce n'était pas un ou plusieurs mauvais bougres qui l'attendaient en haut. Ou peut-être parce qu'il n'avait aucun instinct de survie tout simplement.
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MessageSujet: Re: Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair!   Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair! EmptyJeu 5 Jan 2017 - 10:38
Merde ils sont deux !! Et autant le type qui fait une belle diversion pour le coup n’a pas l’air menaçant, autant l’autre que j’avais même pas vu, il fout les boules. Fais chier !! Des fois j’aimerais vraiment être un perso de comic qui ne foire jamais rien !

Autant dire que ce n’est pas aujourd’hui que je vais mettre le collant, le masque et prendre le bouclier.

En tout cas je ne sais pas trop comment réagir pour le coup. Une partie de moi est amusé par le type qui vient d’arriver. J’ai presque envie de lui filer une clope et d’aller chercher une bouteille pour aller faire connaissance. Une autre de moi me rappelle qu’il n’y a que des connards encore vivants de nos jours. Et que les gens qui ont l’air le plus sympas sont souvent ceux qui vous saignent le plus rapidement.

Chacun sa méthode de survie.

« Si tu avances, je n'hésiterais pas. Tu as intérêt à fermer cette porte lorsque je me serais retourné. »

J’essaye de me pencher pour voir l’autre, celui qui parle peu mais semble autoritaire. C’est moi où il n’a plus 20 ans ? Il a plus la tête du gars qu’on a pas envie de croiser tard le soir et qu’on appelle plus Monsieur que sale con.

A la place de Matthew je ne trainerais pas. Je zieute vers la porte et … mais putain quoi, on a un appeau a moisis ? C’est moi où je sème des invitations à horde ?

Y’a une belle grappe qui vient vers la porte. Je me redresse, tant pis si les autres peuvent me canarder pendant la manœuvre, je préfère tenter de me défendre avec des vivants que de me retrouver coincé en pleine campagne dans une maison infestée de morts. J’ai une suée en imaginant le drame.

Je fais abstraction de la douleur de mon bras et me prépare à encocher une flèche, quand je vois le Matthew fermer la porte avec nonchalance, tranquillou quoi.

Putain, soit ce mec a des cojones de la taille d’un ballon de basket, soit il a un lance missile de planquer dans le fion. A moins que ça ne soit son pet au casque à lui de ne pas avoir peur ?

« Bon allez, où sont passées mes manières ? Baissez votre arme, j'en ai même pas ! Et moi c'est Matthew, désespéramment à la recherche d'une bouteille pour fêter notre rencontre ! Si vous voulez bien, j'irai bien fouiller la cuisine ! Doit bien y avoir du bon à trouver dans cette baraque ! »

Je crois que je suis en train de me décrocher la mâchoire. Il me scotch tellement que j’ai même baissé mon arc… Finalement c’est plus le pet au casque. Sauf qu’avec un truc pareil, si c’est pas un plan foireux pour nous buter… mais ce mec a fait comment pour ne pas se faire buter jusqu’ici ? Non c’est forcément une mascarade. Ouai, ça peut être que ça.

Le tambourinement à la porte me fait sursauter et me tire de ma léthargie philosophique. Merde !
Je chuchotte aussi fermement que je le peux pour être entendu des types mais pas ameuter plus de moisis.

« C’est pas le moment de boire ! »


Je me lance comme je peux avec ma jambe blessée pour descendre les escaliers. Limite j'en rajoute un peu. Rien que pour être sur qu'ils ne se méfient pas trop de moi.Va falloir escompter qu'on va avoir besoin des uns des autres et que ça va repousser les hostilités au moins le temps de se barricader. On verra ensuite qui essayera de tuer qui en premier.

« J’ai des outils mais pas de clous, faut qu’on trouve un truc pour barricader les portes et les fenêtres si on veut pas être le banquet d’une petite fête surprise. »
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MessageSujet: Re: Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair!   Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair! EmptyDim 8 Jan 2017 - 14:09
Quel film pouvait bien aller à cette situation presque irréelle? Le septuagénaire devait penser à Une nuit en enfer, très certainement. Ou encore 30 jours de nuit. Pourtant, cette situation était bien réelle. Il grattait ses cheveux. Dans quelle galère s’était-il fourré en entrant dans cette habitation?

Entre l’un qui a l’air tout fou, le jeunot plutôt affolé, et Lucero voulant filer, c’était le parfait trio. Tous paraissaient mal assortis. Le vieux ne savait plus trop où donner de la tête. Il ne semble plus savoir s’il doit user de sa hache, s’en défaire, devenir fou ou rester tout simplement de marbre. La fuite reste encore une option, mais elle semble lointaine. Il n’a plus la même énergie qu’avant, ni même cette même force. L’autre solution resterait de prendre la porte. L’espagnol ne veut certainement pas rester avec ces deux jeunes hommes-là. Qu’ils restent ensemble à parler leur jargon de jeunes! Lucero était très bien tout seul, à suivre sa route, à faire lui-même ce qui lui semblait juste.

Soudainement des coups à la porte. Encore un étranger? Mais ça n’allait donc jamais finir? Est-ce que cette maison était un hôtel ou quoi? A force, ce devait être l’idée que devait s’en faire notre américain naturalisé. Il grinçait des dents à entendre ce bruit qui n’augurait rien de bon. Ils étaient rapidement ces enfermas!

Rien ne fait plus plaisir à Lucero que de rester coincé avec ces deux-là. Il fronce même les sourcils et affiche une mine boudeuse.. Pourtant c’est ce qui paraît le plus logique à ce moment-là. C’est lorsqu’il apparaît que le jeune est blessé qu’il se questionne. Lucero semble soupçonner le petit jeune. Et s’il avait été mordu? Cela ne sent pas bon. L’homme parait réfléchir à la situation. Il doit cependant faire vite, l’heure tourne très rapidement. Des clous, il en a, il en a même disposé au sol. Il revient sur ses pas et prend tous les clous, il en met dans ses poches. Mieux vaut tout prendre, qui sait s’ils ne devront pas condamner d’autres portes qu’il n’a pas encore découvertes… S’il y en a.

Au final, il décide de descendre l’escalier afin de venir aider ses compères du jour. Cela ne l’enchante guère. Pourtant, il n’a pas le choix. C’est la survie ou la mort. Il sort quelques clous de sa poche et les montres aux deux inconnus. D’une main, il tient la porte qui les sépare des enfermas. Cette mince sécurité, jusqu’où pourra-t’elle tenir? D’une voix rauque, il murmura aux deux hommes:

“-Cherchez des meubles en bois, sinon le plancher en bois. Au pire des cas, il doit y avoir des meubles qu’on pourra déplacer jusqu’ici.”

A trois, ils devaient arriver à faire quelque chose.De son index, il désigne l’homme qui avait fait une entrée plus que fracassante. Si Lucero devait coopérer, lui aussi devait se mettre au travail.

“-Toi, au lieu de faire le zouave, va aider. Cherche une porte de sortie ou un meuble à déplacer. Et fais-le en silence.”
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MessageSujet: Re: Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair!   Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair! EmptyMar 24 Jan 2017 - 22:21
C'est pas le moment de boire ? Mais c'est une blague ! C'est toujours le moment de boire voyons ! Surtout maintenant ! Les lèvres un peu serrées, le regard luisant d'une excitation nouvelle alors  qu'il observait le brun descendre l'escalier, il fronça soudainement les sourcils et pointa sa jambe sans aucun scrupule.  « Ouh. Euh je veux pas dire, mais ça m'a l'air bien moche cette blessure. J'espère que vous avez pas été mordu. » Un rire, et il écarta les bras l'air aussi insouciant et moqueur que possible.  « Non, parce que je veux pas dire, mais ce serait le comble que de fuir ces créatures dehors pour vous voir vous transformer. » Matthew, trop bavard ? A peine. Mais il ne bronche pas d'un pouce quand il voit la panique légèrement se peindre sur les traits du blessé, et haussa à peine les sourcils en voyant un vieillard débarquer, l'air de rien.

Il s'offusqua, cependant, quand ce dernier le pointa et s'adressa à lui, l'air peu convaincu. Hey, Danvers ne faisait pas le zouave, il dit simplement les choses comme elles sont ! C'est pas de sa faute s'il a envie de boire, franchement, qui ne voudrait pas se descendre une pinte quand on supporte un environnement pareil tous les jours ? L'air faussement attristé, le jeune riche rétorque :  « Eeeeh, j'espère bien ne pas être le zouave que vous pointer dans l'histoire ! Lui aussi il parle d'abord ! » Il désigna le brun d'un signe de tête d'une moue un peu boudeuse avant de lever les bras, l'air de dire "j'ai compris, je me bouge le cul". Bien que ça lui déplaisait grandement de se faire ainsi commander, les coups répétés à la porte avait de quoi le détourner de son égo surdimensionné. Tournant sur lui même, il revient au centre du salon et observe. Un meuble télé trônait dans le coin de la pièce, mais c'était peut-être léger. Quant au canapé, ça semblait un peu lourd et au vu de la situation pressante, pas besoin de se froisser un muscle si le résultat c'était une mort certaine. Soudain, son regard brillant se posa sur une bibliothèque, regorgeant encore de quelques ouvrages inutiles. La chose n'avait rien à voir avec sa propre bibliothèque qui nécessitait une pièce entière dans son ancienne demeure. Pas plus que les titres référencés sur les étagères, dont les couvertures exécrables et poussiéreuses ne pouvaient rivaliser avec les ouvrages de qualité et d'une rareté exceptionnelle qu'il collectionnait à l'époque. S'exclamant avec enthousiasme, Matthew se dirigea vers elle, dégageant les livres d'un mouvement joyeux du bras : « Ehe j'ai toujours rêvé de faire ça ! Allez, cette bibliothèque devrait bien permettre de bloquer la porte !   » Et il finit de tout jeter par terre, attendant qu'on lui file un coup de main pour pousser le mobilier vers l'entrée. Eh oh, pas question qu'il fasse tout tout seul non plus, non mais.
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MessageSujet: Re: Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair!   Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair! EmptySam 28 Jan 2017 - 10:38
« Ouh. Euh je veux pas dire, mais ça m'a l'air bien moche cette blessure. J'espère que vous avez pas été mordu. Non, parce que je veux pas dire, mais ce serait le comble que de fuir ces créatures dehors pour vous voir vous transformer. »

Je m’arrête pour regarder l’homme brun et déterminer s’il est sérieux ou s’il déconne. Je pense rester à le regarder en hésitant à me marrer.

Je m’active en même temps pour bloquer la porte. J’ai peu de mal a retourner la table et a la foutre sur la porte.

« Rassure toi bonhomme, y’a que le bitume qui m’a pas loupé ce soir, et je compte bien pas me faire bouffer encore aujourd’hui ! »


Je regarde les clous du l’homme en me disant que ça pourrait être utile pour fixer des planches... en admettant qu'on trouve des planches.

« Eeeeh, j'espère bien ne pas être le zouave que vous pointer dans l'histoire ! Lui aussi il parle d'abord ! »

J’émets un grognement indigné de protestation. Mais c’est quoi son problème a ce trou d’balle? Il a remarqué que c’était pas le moment de faire la causette bordel !!! Je sais qu’on choisit rarement ses compagnons d’infortune mais pour le coup, je suis verni ce soir.

Je bloque au mieux la chaise, mais j’ai peur que la vieille fenêtre ne tienne pas à la pression des moisis qui s’agglutinent contre elle. Et je ne me sens pas en état de me fritter avec ce qu’il y a dehors, comme avec les deux vivants qu’il y a dedans, même s’il y en a un qui me donne des envies de baffes.

« Ehe j'ai toujours rêvé de faire ça ! Allez, cette bibliothèque devrait bien permettre de bloquer la porte ! »


Je me retourne un peu irrité que le type fasse autant de bruit, mais quand je vois le meuble qu’il a déniché je me foutrais des baffes d’être passé devant sans le voir. C’est du massif, du lourd, exactement ce qu’il nous faut pour bloquer la fenêtre plus que la porte.

Je vais immédiatement l’aider, mais on ne sera pas trop de trois pour déplacer ce putain de meuble. J’ai beau pousser il bouge à peine. Soit le zouave ne fait pas beaucoup d’effort, soit c’est jackpot !

« t’es p’être plus démerde que t’en a l’air mec… mais devant la fenêtre ca le ferait mieux. Ensuite on se parc a l’étage et on essaye d’être sages tant que les moisis n’ont pas trouvé plus intéressants que nous à faire chier ? Ca vous va comme plan ? »
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MessageSujet: Re: Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair!   Le bon, la Brute et le Truand… Une rencontre hors pair! Empty

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