Cette semaine pour les hommes de Bruce, c'était l'heure de la récompense ! Tout les mois, ceux qui faisaient preuve de courage et de loyauté avec le droit au petit cadeau du chef ! Le plus souvent, ils demandaient en général des femmes, de "la bonne viande à bouffer" comme ils disaient si bien... Mais cela pouvait être d'autre plaisir totalement autre comme de l'alcool ou même toute sorte de drogue devenu très rare ces temps-ci. Bruce ne récompensait pas ses hommes pour leur faire plaisir mais simplement pour renforcer leur fidélité un peu comme si on donnait de temps en temps une carotte à un âne dans le seul but de le faire avancer. Il avait décidé de s'en allez seul à recherche de ses récompenses. Bon les filles ça n'allait pas être difficile, il savait très bien où trouvait ce genre de femmes à la quête d'une partie de jambe en l'air dans le seul but de se sentir essentiel dans cette vie. Pour ce qui est de l'alcool, il fallait simplement fouiller les maisons, généralement ceux des quartiers pourris de Détroit et en général c'était toujours bonne pioche ! Pour ce qui est de la drogue, c'était un peu plus compliqué... Mais quand on est natif de Detroit, on connaissait forcément le genre de famille un peu junkie autrefois et dont leurs placards étaient plus remplis de seringues que de boîte de converses. Direction donc les bourgades éloignés de Detroit, pas très loin de Surrounding Wasteland.

Vous n'imaginez pas à quel point cette bourgade de riches était un trésor de drogue en tout genre ! On croyait toujours au cliché que la drogue pouvait s'associer facilement au banlieue mais en réalité la banlieue n'était qu'une usine de production destiné à ceux qui avaient l'argent pour en prendre possessions. Les bourgeois étaient donc les clients parfaits ! Entre ceux qui tentaient d'oublier la pression bureaucratique, ceux qui aimaient s'acheter des escort-girl entre deux prises de cocaïnes...   Vraiment il y avait de quoi faire ! Encore fallait-il ou savoir chercher... Au hasard, il avait choisit la plus grande maison de la rue... Vu l'état de la pelouse désormais, le jardinier de la famille se serait probablement retourné dans sa tombe...

« Alors... Alors... Qu'avons nous là... »

Le voilà partit à la recherche d'une quelconque drogue... Tabac, héroïne, alcool... Tout était bon à prendre. Il fouillait les premiers tiroirs, ne trouvant pour le moment pas grand choses si ce n'est des anciens extraits de comptes, des clés ou tout autre objets complétement inutile. Il se mit ensuite à chercher le bureau, là où généralement le bourgeois aimait s'enfermer, loin de sa famille pour se concentrer sur son travail et donc en général se détendre... Bingo ! Le premier tiroir sous l'ordinateur contenait une boîte de cigare... Il le prit, le mit dans son sac après en avoir prit un qu'il déposa en bouche sans pour autant l'allumer. mais juste pour se donner un style... La suite de la fouille du bureau ne donna rien du tout ! Direction donc les autres pièces et pour cela il fallait monter au premier étage. Il entrait au hasard dans l'une des pièces qu'offrait le couloir et se retrouvait dans une chambre, celle des parents certainement. Il retourna le matelas, et dessous se trouvait un flingue mais dont le chargeur était complétement vide. Il le prit tout de même, le déposa entre sa ceinture et son pantalon et continuait la quête.

C'est alors qu'après quelques secondes, un bruit venant d'en bas l'interpellait. Un rôdeur? Bon c'est vrai qu'il avait laissé la porte ouverte... De toute façon c'était bel et bien un être vivant vu que les bruits de pas était parfaitement synchronisé. S'armant de sa batte, il restait planté au milieu de la chambre, essayant de deviner dans quel pièce pouvait se trouver ce rôdeur ou cet être humain. Une chose est sûr, il était encore au rez de chaussée. D'un pas très discret, il rejoignait le couloir et en profitait pour descendre doucement les marches quand l'inconnu faisait beaucoup de bruit pour ne pas se faire remarquer. Il finit par poser les yeux sur le responsable de ce boucan. Un homme... Vivant... Il lui tournait le dos, il semblait lui aussi chercher quelque chose... Là encore, tel un lion en quête de sa proie, il se mit à s'approcher de lui, pointant le canon froid de ce fameux pistolet déchargé sur le cou de cet individu

« Evite de tenter quoi que se soit si tu ne veux pas que ta cervelle soit la nouvelle décoration de ce salon... Tu vas te retourner, doucement, très doucement... Et attention aux gestes brusques l'ami... »

L'homme n'avait pas l'air de vouloir faire le héro, c'est déjà un très bon point. De toute façon il serait mort à l'heure qu'il est, enfin peut-être pas vu que le chargeur est vide mais bon il n'était pas censé le savoir. A première vue il n'avait pas l'air de vouloir baisser les yeux. Courageux? Peut-être bien ! L'homme à la batte finit par abandonner son regard pour le scruter de haut en bas, finissant par élargir son sourire. Le canon de son pistolet vient se perdre sous la gorge de Maxwell et de son autre main, il vient chercher ses poches ainsi que son ceinturon pour le fouiller. Valait mieux prévoir avant que Bruce ne baisse la garde et qu'il se fasse exécuter par une balle perdue. Une fois les armes du malheureux mis au sol, il vient les shooter pour les faire glisser contre le parquet de la maison, loin de lui et finit par de nouveau lui sourire tout en gardant le canon sur sa gorge. Oh ! Ce qu'il avait l'air en colère ! A priori, il n'aimait pas que l'on touche à ses armes ! Comme tout le monde en fait... Bruce trouvait ça très drôle en tout cas, il s'en amusait même...

« Oh oh oh ! Mais c'est quoi ce regard noir que tu me lances? Tout ça parce que j'ai pris ton flingue? Bon en même temps, il parait qu'un homme sans feu est un homme sans queue ! J'ai donc pris une partie de ta virilité en te débarrassant de ton "gun" ! Mais si ça peut te rassurer, ce soir t'auras pas besoin de ta queue... Juste de tes couilles... Une grosse - belle - paire... De couilles ! »

Se mordillant légèrement la lèvre de cette prise de contrôle, le canon froid du pistolet glissait à présent contre sa joue, puis contre son front. Il voulait à tout prit lui montrer qu'il n'était pas là pour se faire un pote et encore moins qu'il serait effrayé par Maxwell. Cependant, il avait l'air de garder son self-contrôle et c'était préférable pour lui ! Si il avait baissé les yeux au premier contact, les choses auraient étaient surement bien différente. Tournant doucement le canon sur le front de Maxwell, il lui tend un sourire en coin, presque sarcastique !

« Huuuum tu vas peut-être m'aider ! J'hésite entre deux réponses possibles à mon unique interrogation... Si je viendrais à te tirer une balle dans la tête, là tout de suite... Tu crois le sang giclerait comme une fontaine de champagne dont on viendrait de secouer la bouteille? Ou comme un vulgaire plat que l'on a chauffé trop longtemps au micro onde? C'est à dire, en bouillit vraiment moche ! Et tu sais ce qu'il y a de drôle là dedans? C'est que, peu importe ce que tu réponds, tu ne sauras jamais la réponse vu que je t'aurais butté ! »

Dit-il en ricanant entre ses dents avant de simuler des "Pan" avec sa bouche tout en gardant le pistolet contre son front. Quelques secondes après, il vient retirer le canon du front de Maxwell tout en lui tapotant l'épaule et se met à rire de bon cœur. Il rangeait également le pistolet autour de son ceinture et haussa les épaules.

« Hey ! Détends-toi mec ! Je plaisantais ! Bien sûr que je sais exactement le jet que fera ton sang si ta tête viendrait à exploser ! Tu me prends pour qui? Depuis le temps que je travaille dans la spécialisation de crâne brisé, je le sais ! Huuuum mais bref ! Alors dis-moi, tu es venu chercher quoi ici mec? Comme tout le monde je suppose... De la bouffe? Mais dans ce cas pourquoi avoir éventré ce pauvre canapé? Tu espérais trouver une pomme dedans? »

Le regardant en haussant un sourcil vers le haut, il finit par se reculer de lui et se remet lui aussi à fouiller dans les différents meubles qui n'avait pas encore eu le droit à ce traitement. Rien de spécial en tout cas, pas même une autre arme ! Continuant ses recherches, il s'adressait ensuite à Maxwell

« Evite de rejoindre tes armes mon pote... Où tu n'auras même pas le temps de te baisser que je t'aurais déjà tué... Tu t'appelle comment? T'as vraiment une mine de déterré  ! T'es sûr que tu ne t'ai pas fait mordre? On dirait un vrai zombie ! »