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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Une vieille connaissance
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MessageSujet: Une vieille connaissance   Une vieille connaissance EmptyMar 24 Jan 2017 - 2:36
St Clair Shores. J’aime bien l’endroit. J’y vais de temps en temps. C’est calme, reposant. Si on compte pas les morts, évidemment. Mais en ce moment, c’est plus les vivants qui me cassent les couilles. Autant je suis content d’avoir rejoint le groupe, autant parfois, la solitude ça a aussi du bon. Et il faut bien que je recherche Serena. Elle doit forcément être quelque part. Cette fille a toujours été une survivante, comme son frère et moi. Elle est même plus forte que nous, avec le recul. Alors je suis persuadé qu’elle est vivante. Qu’elle a réussi à s’en tirer. On a passé plusieurs années à tremper dans les affaires les plus louches de Chicago, dans les quartiers les plus mal famés, dans les arnaques les moins maîtrisées du monde et elle a toujours su s’en sortir, parfois même mieux que nous. Je n’arrêterai jamais de la chercher. Même après ces huits ans… Elle est toujours là. Je peux pas oublier une fille comme elle. Ses yeux bleus, dans lequel je me noyais. Sa silhouette féline, gracieuse. Sa longue chevelure noire, lisse, dans lesquels je plongeais mes doigts alors qu’elle riait en m’embrassant passionnément. Un sourire me vient aux lèvres à ces souvenirs. Je soupire ensuite. Le dernier souvenir que j’ai d’elle, c’est sa voix au téléphone. “ Myr, Alex a pété un câble. Il va tuer quelqu’un. Arrête-le, je t’en prie… ”.

Tu parles. Stopper Alex quand il est enragé, c’est aussi difficile que de tuer un ours à mains nues, et encore, je suis certain que l’ours est plus facile à gérer. Après cette conversation, tout ce que j’ai reçu, ce sont les quelques lettres qu’elle m’a envoyé quand j’étais enfermé. Les premiers mois difficiles. Et quand elle a déménagé à Détroit… Plus de nouvelles. Je baisse la tête, m’adossant à un mur en chaussant mes lunettes de soleil, remontant mon sac sur une épaule. Il faut beau temps aujourd’hui, même le froid semble se faire moins présent face à l’astre solaire. Je n’ai pas croisé beaucoup de rôdeurs depuis que je suis arrivé, mais il faut dire que je fais tout pour les éviter. Non pas qu’ils m’effraient, mais il ne me reste qu’un chargeur et je préfère le garder pour des éventuels survivants. J’ai pas eu vraiment de chance de ce côté-là jusqu’à maintenant. En même temps… J’ai jamais vraiment eu de chance. Toujours à m’attirer des emmerdes. Cela dit, c’est souvent moi qui les provoque. Ca m’amuse. Je souris, continuant à parcourir les rues à la recherche d’une maison un peu moins exposée. Un peu moins risquée.

Entrer chez les Rogers a au moins eu un effet bénéfique. J’ai repris du poil de la bête, physiquement. J’étais pas à l’article de la mort non plus, mais j’ai eu de sales blessures l’année passée et c’est jamais bon quand on est sous-nourri. Je finis par repérer une cible potentielle, quand un son me parvient d’un peu plus loin, dans une rue adjacente. Ma curiosité l’emporte. Comme d’hab’. Je commence à courir pour rejoindre l’endroit. Le spectacle me laisse d’abord de marbre.

Apparemment, une femme est aux prises avec quelques zombies. Rien de bien intéressant, au final. Elle s’en sort pas des masses, mais c’est pas mon problème. Ils sont cinq, elle est seule. Je hausse les épaules avant de tourner les talons. Au moins, elle les occupe. Je fais quelques pas et un souvenir me revient. Un souvenir de taule. Une femme. Attends… Je m’arrête et lève les yeux au ciel pour tenter de me rappeler. Non. C’est pas possible. Mais même si c’est elle, qu’est-ce que ça peut me foutre ?... Je piétine quelques instants encore, avant de me maudire. Putain, parfois t’es vraiment con, Myron. Je sors mon flingue en revenant sur mes pas, avant de le fixer à mon flingue. Quand je retrouve la scène, je vois la jeune femme en train de se faire submerger. Elle s’est débarrassée de certains des moisis sur pattes, mais y’en a d’autres qui arrivent. Je cours dans sa direction, levant mon arme et alignant les crânes un par un en pressant ma détente. Les trois plus proches d’elle tombent, et je finis par arriver à sa hauteur alors qu’une dizaine d’autres se rapprochent. Ils sont à une vingtaine de mètres, ça nous laisse le temps de filer. Je pose la main sur son épaule, et un coup d’oeil à son visage me confirme que c’est bien elle. La criminologue qui était venue m’interroger à la prison. Je me retiens d’éclater de rire pour le bruit, mais je baisse les yeux pour qu’elle aperçoive mon visage.

“- Comme on se retrouve, donzelle.

Habituellement, je ne me serais pas souvenu, mais elle a quand même des traits angéliques. C’est pas le genre de gonzesse qu’on oublie. Je l’aide à se relever avant qu’elle ne dise quoi que ce soit et lui indique d’un signe de la main la baraque que j’avais repéré plus tôt.

“- On peut aller se planquer là-bas, c’est sécurisé. Les fenêtres sont pas encore pétées et la porte peut tenir, à mon avis. Enfin, c’est toi qui vois. Tu peux aussi rester là et te faire bouffer, pour ce que j’en ai à carrer, moi…

Je hausse les épaules, avant de continuer.

“- Allez, file vite et laisse la porte ouverte, j’suis juste derrière toi, je te couvre.

Puis, je me retourne vers la rue, reculant lentement pendant qu’elle fait ce que je lui ai demandé. J’espère. Parce que les morts se rapprochent et que j’ai plus que quatorze balles.
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MessageSujet: Re: Une vieille connaissance   Une vieille connaissance EmptyMer 25 Jan 2017 - 1:21
Allez... t'es capable. Imagine que tu joues à James Bond et que t'es Xenia Onatopp... Ça doit pas être trop difficile Ses mains tremblait alors qu'elle visait l'une de ses sales bêtes, puis se décidant enfin elle appuyait sur la détente de ce colt de collection qui vaudrait sans aucun doute une petite fortune si les caractéristique esthétiques et historiques avaient encore la moindre importance aujourd'hui. La détonation venait et faisait reculer ses mains. Le rôdeur qu'elle visait restait imperturbable, mais la chance étant de son côté celui à ses côtés s'effondrait par terre et à voir la flaque de sang, elle ne l'avait clairement pas manqué. Utilisant ses balles à nouveau, elle parvint à se débarrasser d'un deuxième, mais les deux autres balles elles manquèrent tristement leur cible. Serrant son pistolet afin de ne pas gaspiller les balles restantes, elle choisissait une autre tactique qui avait chance serait plus efficace.

Se précipitant un peu plus loin, elle saisissait ce qui autrefois devait être une pancarte annonçant une maison à vendre et qui de toute évidence ne trouverait jamais preneur, elle s'en saisit, non pas sans réprimer un haut de cœur en sentant quelque chose qu'elle préféra établir comme un substance non-identifiée sur cette dernière. Le dédain de savoir de quoi il s'agissait exactement était après tout sa dernière préoccupation en ce moment ! Saisissant fermement ce dernier, elle frappait de toutes ses forces l'horreur qui lui faisait face avant de se mettre à courir afin d'espérer leur échapper. Sa course était néanmoins de très courte durée, se faisant surprendre par un groupe beaucoup trop nombreux et trop près. Eh merde ! Sienna cherchait du regard une option, le coeur battant à tout rompre à l'idée de ne pas en trouvant lorsqu'une détonation la surpris et la fit se retourner en direction de la personne qui venait la tirer de cette salle affaire, convaincue qu'il ne devait pas s'agir de dumb et dumber. Repérant l'homme qui venait dans sa direction, elle n'avait pas le temps de vraiment prendre connaissance de son visage qu'elle se défendait avec sa parcelle de pancarte beaucoup trop lourde et encombrante pour être utile avant de tomber et de tenter de tenir les morts-vivants le plus loin possible d'elle, craignant plus que tout qu'ils ne l'infectent lorsqu'enfin le dernier s'effondrait.

Sentant une main contre son épaule, Sienna se retournait et observait finalement le visage de celui qui venait de la sortir du bordel dans lequel elle s'était plongée, son coeur ratait un battement sous la surprise. Sérieusement ? Un sourire aux lèvres, elle hochait la tête comme si elle avait du mal à y croire.

« Myron... »

Comment pouvait-elle l'avoir oublié. Cet homme l'avait terriblement frustré lors des rencontres qu'ils avaient eues. Elle savait qu'il cachait quelque chose, mais jamais il n'était parvenu à lui tirer les réponses à ses questions. Autant, il avait su se montrer frustrant, autant présentement, elle était terriblement heureuse et reconnaissante de le recroiser dans un tel moment. L'heure n'était toutefois pas aux retrouvailles et c'est pourquoi elle hochait la tête alors qu'il lui faisait remarquer un endroit où ils pourraient aller se planquer. Ne se faisant pas prier pour accepter son aide et se relever, elle ne lui fit pas remarquer son invitation à se faire bouffer... Parce qu'au fond si c'était ce qu'il souhaitait vraiment voir, il ne l'aurait pas tiré de là.

« Merci »

Confirmait-elle sincèrement avant de ne pas le laisser répéter deux fois son invitation et de se mettre à courir en direction de la maison indiquée par Myron. Ouvrant la porte de cette dernière avec une facilité presque inquiétante, elle ne se posait pas trop de questions et y entrait, gardant la porte ouverte en regardant Myron et espérant qu'il la rejoigne vite fait dans cette baraque ce qu'il fit heureusement. Verrouillant la porte derrière lui, elle n'était pas certaine d'être tirée d'affaire et même si elle risquait de passer pour une idiote, elle ne put s'empêcher de lui demander.

« Dis-moi qu'ils sont trop idiots pour savoir qu'on est caché ici ?»

En parlant ainsi, elle dévoilait à quel point elle n'avait pas fait grand chose depuis le début de l'épidémie, mais bon pour le moment, elle voulait simplement survire et non pas de tenter à nouveau de prendre sa revanche et de lui jouer dans la tête... Chose qui n'allait toutefois sans doute pas tarder.

« Je suis contente de te revoir et pas uniquement parce que sans toi, je serais sans doute morte... Tu sais que je continue de croire que tu m'as toujours menti. »

Lui faisant un clin d'oeil, elle s'approchait des fenêtres afin d'en fermer les rideaux. Elle ne savait pas si ça allait être d'une quelconque utilité, mais elle aimait avoir l'impression que oui.


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MessageSujet: Re: Une vieille connaissance   Une vieille connaissance EmptyMer 25 Jan 2017 - 1:50
Elle se rappelle de moi. Intéressant. Mais je comprends pourquoi. Je pense qu’elle a pas trop apprécié nos entretiens à l’époque. Elle a essayé de me tirer tout ce qu’elle pouvait à propos de mon crime, et elle est jamais parvenue à m’arracher la vérité. Pour une criminologue, ça doit être la pire situation possible. Cela dit, elle me sourit et me remercie. Je hoche la tête avant qu’elle ne se mette à courir en direction de la maison, alors que je la suis de près. Plus lentement, pour être certain que les pourris ne nous rattrapent pas. Quand l’un d’eux me repère, je l’abats d’un tir en plein front. Enfin. Vu ce qu’il restait de sa gueule, je sais pas si je peux toujours appeler ça un front. Je finis par rentrer à la suite de Sienna. C’est bien son prénom ? Ouai. Je crois. Ca ressemble à Serena, ça doit être pour ça que je m’en souviens. Refermant la porte doucement, j’espère que les morts vont pas venir nous assiéger, parce que sinon, on est dans la merde. Je vérifie rapidement mon chargeur en l’extrayant du flingue. Treize balles. Hm. Pas énorme. Je soupire. Je verrouille la porte et me tourne vers la donzelle alors qu’elle me pose une question.

Je hausse un sourcil. Ca fait un an qu’on est dans cette situation, elle devrait être au courant. Hochant la tête, j’essaie de la rassurer un minimum.

“- Ils sont trop idiots pour savoir qu’on est caché ici. S’ils étaient intelligents, il n’y aurait déjà plus de survivants. Par contre, ils sont pas sourds, donc on va éviter le bruit inutile. Donc…

Je lui indique son arme d’un signe de tête.

“- Tu tires sous aucun prétexte. Moi, ça va, j’ai un silencieux, mais une détonation de ton colt les attirerait certainement, et j’ai pas envie de me retrouver avec la population entière de cette ville accrochée au cul.

Je lui souris. Elle enchaîne en me balançant deux phrases accompagnées d’un clin d’oeil, avant d’aller fermer les rideaux. C’est pas une mauvaise initiative. Je penche un peu la tête de côté, avant de soupirer.

“- Content de te voir aussi. T’étais sexy quand tu venais me rendre visite en taule et t’as rien perdu de tes charmes à ce que je vois. Pas la peine de me remercier, cela dit, j’ai hésité avant de venir. T’as de la chance que je t’ai reconnu de loin.

Je la jauge à travers mes lunettes. Ouai. La même silhouette dont je me souviens. Des courbes où il faut, un visage d’ange… Le rêve de n’importe quel homme. A se demander pourquoi elle a choisi ce métier. Plonger dans la tête des pires criminels du monde, c’est pas vraiment la profession que j’aurais imaginé pour une fille comme elle. Quant à la deuxième partie de sa phrase, je lui adresse un sourire et répond à son clin d’oeil.

“- On a tous nos secrets, Sienna. Mais je vois pas de quoi tu parles avec ton histoire de vérité.

Un petit sourire en coin éclaire mon visage, mais mon esprit se remémore nos rencontres. Aujourd’hui, le système judiciaire est mort depuis longtemps et personne ne craint plus rien. A l’époque, j’avais rien dit pour protéger les deux dernières personnes qui comptaient pour moi. Je pourrais tout lui dire maintenant. Mais non. J’ai l’impression de leur devoir encore quelque chose. De devoir encore les protéger, peu importe où ils sont aujourd’hui. Et je sens qu’elle lâchera pas l’affaire. Ca me rend curieux de savoir jusqu’où elle peut aller pour tenter de me tirer cette vérité qui semble tant lui importer. Mais ce n’est pas encore le moment. Je croise les bras sur ma poitrine, la toisant de toute ma hauteur.

“- Par contre, nous, on est intelligent. Et il faut qu’on fasse le tour de la baraque pour éviter les mauvaises surprises. Elle a beau être en bon état, on ne peut pas vraiment être sûr de ne pas être seuls ici. Je te conseille de me suivre de près. Je suis pas encore sûr que tu puisses te défendre correctement s’il y en a un ou deux qui déboule d’une des pièces de la maison. Et je suis sûr que tu préfères être derrière moi que devant. Après tout, qui voudrait avoir un meurtrier collé à ses basques ?...

Je ponctue ma phrase d’un sourire ambigu, juste pour la faire gamberger un peu, avant de commencer à avancer dans la maison, au rez-de-chaussée pour le moment. Inspectant minutieusement chaque pièce. Personne. Il reste le sous-sol, et l’étage. On a fait un peu de bruit et rien ne s’est montré, mais le sous sol doit être profond, je préfère aller y jeter un oeil d’abord.

“- En bas, ça peut chauffer. Tu veux m’attendre ici ?
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MessageSujet: Re: Une vieille connaissance   Une vieille connaissance EmptyJeu 26 Jan 2017 - 12:57
Retenant un sourire de satisfaction, Sienna rangeait son arme et levait les deux mains dans les airs en signe de coopération. Il n'allait clairement pas avoir à lui répéter deux fois cette proposition qui lui faisait terriblement plaisir d'accepter.

« Promis, par contre j'ai pas d'autres armes. »

Il y avait toujours cette vieille lampe dans le coin qui pouvait servir en cas de besoin, mais Sienna avait toujours eu une préférence à l'idée de laisse les autres faire le sale boulot à sa place. C'était d'ailleurs pourquoi elle était aussi mal barrée maintenant. Lui adressant un sourire charmeur alors qu'il la complimente parce qu'avouons le... elle avait beau le savoir, elle adorait l'entendre. Amusée de l'entendre préciser qu'il est venu uniquement parce qu'il l'avait reconnu.

« Alors c'est moi que tu es venu sauver ? Finalement nos petits moments en tête à tête t'on pas tant déplus. À moins que tu ai une arrière pensée ?  »

Elle était convaincue que cet acte n'était pas complètement désintéressé après tout, mais elle n'osait pas s'avancer. C'était devenu un petit jeu entre eux, un défi, jusqu'à ce qu'elle se doive d'admettre qu'elle n'obtiendrait jamais rien de lui et qu'il valait mieux se trouvait une nouvelle tête à analyser. Cette défaite avait laissé chez elle un goût amer et une sensation d'inachevé terriblement dérangeante et aujourd'hui qu'elle le croisait à nouveau... Elle comptait bien parvenir à le comprendre et à pouvoir l'analyser avec justesse. Tous ces mystères qu'il lui cachait... Oh oui, c'était officiel, elle parviendrait un jour à comprendre si les rôdeurs le laissaient en vie assez longtemps.

Quand il lui fit part de son incertitude à l'idée qu'elle puisse s'en sortir vivante, elle répondit par un haussement d'épaule et un petite grimace semblable à une moue boudeuse. Il avait raison, il valait mieux qu'elle le suivre de près. Le fait qu'elle refuse de l'avoir derrière elle parce qu'il était un meurtrier lui tira un rire.

«  Je te suis ! Pour ce qui est de ton statut de meurtrier... Ça s'est encore à prouver. »

Est-ce qu'elle le croyait capable de tuer quelqu'un... Sans aucun doute à vrai dire, mais elle doutait qu'il soit coupable des crimes pour lesquels il avait été accusé et pour l'instant, ça comptait plus que tout le reste. Enfin.. c'était la deuxième chose qui comptait le plus, la première étant qu'elle voulait qu'il mette ses charmantes petites fesses en danger pour les débarrasser de tous les rôdeurs pouvant trainer dans cette baraque. Le suivant de près, elle ne put s'empêcher de sourire quand il lui demanda si elle souhaitait qu'il se charge du bas seul.

«  Ça m'arrangerait oui... À moins que tu aies une autre arme silencieuse à me prêter ? En attendant, je vais fouiller un peu pour voir s'il y a un truc intéressant dans les armoires. T'auras qu'à m'appeler si t'es en danger, je te dois bien ça. »

Lui faisant un petit clin d’œil, elle s'éloignait en direction de la cuisine pour ouvrir les armoires et soupirait en constatant qu'elles étaient déjà complètement vidées si ce n'est qu'il y avait une montagne de vaisselle. Haussant les épaules, Sienna se dit qu'en cas de problème, elle pourrait toujours assommer quelques rôdeurs avec elles si Myron se retrouvait dans le pétrin. Elle avait toujours été assez douée au frisbee. En attrapant quelques-unes au cas où, elle retourna vers la porte menant un sous-sol et descendit quelques marches.

«  Tout est sous contrôle ? »

Jetant un coup d'oeil en bas, elle restait également attentive aux autres bruits pouvant survenir dans la maison, consciente qu'elle n'était pas à l’abri qu'un rôdeur se décide à descendre de l'étage pendant qu'elle y était seule.
 
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MessageSujet: Re: Une vieille connaissance   Une vieille connaissance EmptySam 28 Jan 2017 - 0:03
“- Ca a déjà été prouvé, ma belle. J’ai pris perpet’, tu te souviens ? Quadruple meurtre. Je suis à peu près sûr qu’on peut appeler ça être un meurtrier. Et depuis un an…

Je lui souris. Depuis un an, j’ai tué. Survivants autant que rôdeurs. Elle peut penser ce qu’elle veut, je suis ce que je suis. Et elle ne tirera rien de moi. Mais j’aime à lui faire croire qu’elle peut essayer. Je sais qu’elle ne lâchera pas prise. Elle n’a jamais lâché prise. Elle n’est peut-être pas taillée pour la survie, mais pour le reste, c’est une femme de caractère et c’est ce que j’apprécie chez elle. Elle enchaîne et je me retourne pour lui répondre, haussant un sourcil.

“- Tu matais mes fesses, là ? Je lui fais un clin d’oeil, avant de hocher la tête. Malheureusement, j’ai seulement mon flingue. Donc oui, je pense que ce serait plus simple si je descendais seul. On s’occupera de l’étage après. Essaie de trouver une arme. N’importe quoi fera l’affaire, tant que tu peux déstabiliser un de ces cons pour que je l’achève. Et fais attention à toi, ce serait dommage d’abîmer un visage d’ange comme le tien…

Nouveau clin d’oeil, alors qu’elle s’éloigne et que je rejoins l’escalier qui mène au sous-sol. Je vois pas grand chose au-delà de l’embrasure de la porte, si ce n’est qu’elle est ouverte. Habituellement, j’aurais cherché une lampe torche et je serais descendu furtivement pour vérifier la présence de zombies, mais là, j’ai pas envie de me faire chier. Du coup, je me contente d’être con et je lance d’une voix forte, en pointant l’arme vers le bas de l’escalier.

“- Y’a une face de cul là en bas ?

Mes muscles se tendent après ma phrase, mon regard devient déterminé et je sens une goutte de sueur glisser lentement entre mes omoplates, me tirant un frisson désagréable. Après une bonne minute, rien n’est sorti, et je m’autorise à reprendre mon souffle, avant de descendre. Prudemment, tout de même. Je sais pas si ça existe, les rôdeurs sourds, mais je préfère prendre aucun risque. Il y a des trucs tellement étranges qui se passent dans le monde aujourd’hui, on aurait tort de se croire à l’abri. J’entre dans la cave, arme prête à décharger son feu divin pour punir tous ces connards, mais il n’y a aucun bruit, excepté mes pas et ma respiration. La voix de la jeune femme me parvient, je lui réponds.

“- C’est tranquille, tu peux descendre. On voit pas grand chose, mais j’ai une lampe torche. On va peut-être trouver un ou deux trucs utiles pour la suite.

Elle me rejoint en laissant la porte ouverte, ce qui me laisse tout loisir d’admirer ses courbes sous la lumière tamisée qui provient du rez-de-chaussée. J’ai enlevé mes lunettes de soleil en descendant, et je suis sûr qu’elle peut lire l’attirance dans mon regard. Je commence à fouiller un peu en sortant ma lampe.

Tournant la tête en direction de Sienna, en la braquant avec la lumière, je remarque les bouteilles et je m’en approche avec un sourire. J’espère que l’une d’entre elle est intacte mais ça m’étonnerait et ça m’arrange. Ma tendance à l’alcoolisme m’inquiète assez pour que je ne prenne pas trop de risques. Cela dit, j’attrape quand même une bouteille de rhum qui m’a l’air alléchante, l’ouvre d’un coup d’index bien placé et m’en laisse couler une longue gorgée au fond de la gorge. La brûlure de l’alcool descend au creux de mon torse et je me sens pousser des ailes. Ca faisait un bail que j’avais pas bu un truc aussi goûtu. Je souris à Sienna, et ne lui propose pas d’en prendre une rasade. Elle était devant les bouteilles, alors si elle voulait y tremper les lèvres, elle l’aurait déjà fait.

Je fronce soudainement les sourcils et le bruit que j’entends me fait lever les yeux. Le bois a craqué. Mais pourquoi ? On a fait du bruit, on a tout fouillé, alors ?... Est-ce un survivant qui s’est caché jusque là ? Un rôdeur qui était enfermé et qui a réussi à sortir ? Ou tout autre chose ?... Une fois, j’ai eu le malheur de rentrer dans une piaule où étaient enfermés des chiens de chasse qui ont failli me dévorer le cul. Mais là, ce sont de petits pas, légers. Ca me paraît étrange et mes doigts reviennent sur la crosse de mon flingue, tandis que je baisse les yeux vers la jeune femme et lui parle d’un murmure décidé.

“- Ouai. Ca pue la merde, on avait pas tout vérifié ? Ca vient peut-être de l’étage…

Ca m’inspire pas confiance. On a le temps d’aller s’assurer que tout va bien, en plus. Tout à coup, la maison grince à nouveau, et un gros grondement retentit à l’étage. Même si je suis sur mes gardes, j’ai failli sursauter, et Sienna, comme moi, n’a sûrement pas pu s’empêcher de lever les yeux.

C’est à ce moment-là, au moment où notre garde se délite pendant une ou deux secondes, qu’il lance son attaque.

Je ne sais pas d’où il est venu. S’il était caché quelque part, s’il était amorphe jusqu’à maintenant, ou s’il était juste trop con pour se rendre compte que nous étions là. Mais alors que je regarde toujours le plafond et que j’étais sur le point de faire un pas vers la sortie, ses mains décharnées, suintantes d’un sang noirâtre et odorant, me saisissent à la gorge. Mes yeux s’écarquillent alors que je croise le regard de Sienna, sans parvenir à lire ce qui passe au fond de ses iris bruns. Je sens le souffle chaud de la mort parcourir ma nuque, au sens propre comme au figuré, parce que je sens bien qu’il est à deux doigts de déchirer ma chair et de se repaître de ma vie. Non, ça se finira pas comme ça. Mes réflexes de survie s’éveillent, ses réflexes que j’ai appris à invoquer au terme de cette année en compagnie de ces monstres d’apocalypse. Je lance ma tête en arrière et j’entends un craquement sinistre couplé d’un grognement. Ce n’est pas de la douleur, il ne peut pas la ressentir, mais peut-être bien de la rage parce que sa proie lui échappe, au moment où ses mains lâchent ma gorge et où il tombe au sol. Je fais un pas en avant, tentant de faire descendre la montée d’adrénaline qui me fait trembler. Ma respiration est sifflante, et étrangement, un sourire se dessine sur mes lèvres. C’est pour ce genre de moment que je vis. Pour me sentir exister. Passer à deux doigts du trépas, c’est autrement plus grisant que n’importe quelle autre drogue.

Je me retourne en brisant la bouteille que j’ai toujours en main, avant de sauter sur lui pour lui percer le crâne avec le verre. Je me redresse, me retourne vers la jeune femme. Je lui souris à nouveau.

“- C’est bon. Tout va bien, il est hors combat. Mais va falloir qu’on aille vérifier en haut. Les menaces intérieures d’abord, on verra ensuite ce qui se passe dehors. Je te proposerais bien de monter d’abord, pour pouvoir contempler ton déhanché, mais je peux pas te mettre dans une position risquée. Avec tes assiettes, t’aurais pas vraiment une opportunité de te défendre correctement… Le côté positif, c’est qu’au moins, toi tu pourras mater…

Je lui adresse un autre clin d’oeil, l’adrénaline parcourant mes veines. Avant de poser une main sur son épaule, approchant mon visage du sien pour la taquiner, plongeant mes iris dans les miennes avant d’effleurer ses lèvres… Juste une seconde, me détournant pour commencer à remonter l’escalier en riant un peu. Toujours mes gardes, cela dit, parce que les bruits qu’on a entendu plus tôt sont inquiétants...
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MessageSujet: Re: Une vieille connaissance   Une vieille connaissance EmptyDim 5 Fév 2017 - 20:17
Elle devait l'avouer, il parvenait à rendre ce moment entouré de tous ses monstres qu'elle avait en horreur presque divertissant et agréable. Elle adorait chacun des compliments qu'il lui lançait tout comme elle assumait pleinement la délicieuse vision qu'il lui offrait de ses fesses... Il faut dire qu'avec les deux abrutit toujours collé à ses basques, ça faisait un moment qu'elle n'avait pas pu apprécier la vision d'un corps masculin agréable à regarder et qu'elle avait bien l'intention d'en profiter un peu. Le laissant aller s'assurer que tout était sécuritaire, faisant tournoyer l'une des assiettes dans sa main, tout en se plaisant à imaginer que ça pouvait vraiment servir à quelques choses. La voix de Myron qui appelait l'attention de possibles créatures s'élevait et Sienna restait attentive au moindre craquement. Lui laissant de l'avance, elle finit par s'approcher de l'escalier, décidée à l'aider du mieux qu'elle le pouvait en cas de besoin.

Entendant Myron lui confirmer qu'il ne semblait pas y avoir de rôdeurs dans la cave, elle se décidait à descendre, plissant les yeux et tentant de ne pas rater une marche comme elle était incapable de se tenir après la rampe avec ses mains toujours pleines d’assiettes. S'il voulait qu'elle l'aide à monter des trucs, elle allait devoir les mettre de côté, mais à défaut d'avoir mieux pour se défendre, elle continuait de les tenir fermement. Alors qu'elle descend, la lumière de la lampe de Myron lui permet enfin de mieux se diriger. Les faisceaux de la lumière l'aveuglent alors qu'il la dirige droit sur elle et dans un mécanisme de ses protections, elle tourne la tête, lui permettant de voir les bouteilles derrière elle. Elle avait toujours apprécié la sensation brûlante de l'alcool, ce n'était pas un secret pour personne et la bouteille qu'elle gardait précieusement dans son abris temporaire en était la preuve, mais la tolérance de la jolie blonde était bien loin d'être impressionnante et elle refusait de voir ses sens être altérés alors que des rôdeurs les attendaient dehors. Se contentant donc de le regarder non pas sans un petit sourire, elle allait lui lancer un petit commentaire légèrement grivois lorsqu'un bruit s'élève semblant provenait d'au-dessus de sa tête. Ses yeux sont toujours rivés en direction des escaliers et ses mains agrippent d'avantage les assiettes. Il fait noir et elle n'a pas de contrôle vers l'endroit où la lumière est dirigée, mais elle cherche quand même la moindre arme pouvant l'aidée. Sienne cherchait, mais ne repérait rien, pas même un fichu tournevis. Son coeur battait la chamade, mais elle avait une fausse impression de sécurité, convaincue que la créature devait être à l'étage. Un mouvement de Myron attirait alors son attention et son souffle se coupait l'espace de quelques secondes.

« Myron ! »

Un murmure, parce qu'elle craignait que si elle le disait plus fort le rôdeur le délaisse pou s'occuper d'elle. Immobile, elle n'avait pas assez confiance en son habilité à lancer pour espérer atteindre le monstre en plein front et elle ne voulait surtout pas assommer celui qui l'avait sauvé un peu plus tôt. Quant à son arme, elle n'y songeait même pas. Malgré le pénombre régnant dans la cave, ses prunelles s’accrochaient aux siennes dans l'espoir d'y lire un certain contrôle. Elle commençait à douter qu'il s'en sorte et songeât secrètement à fuir à toute jambe lorsque venu de nul part, il assommait la créature. Sentant un poids quitter ses épaules, elle cherchait une idée pour achever la bête lorsque Myron la devança sans aucune difficulté, utilisant la bouteille et provoquant une chute de sang éveillant directement chez elle une forte nausée qui heureusement partie aussi rapidement qu'elle était arrivée. Ce contrôle, cette force, ce sourire, mais surtout cette lueur dans son regard lui font oublier la crainte qu'elle ressentait il y a peu et la pousse plutôt à avancer vers lui ignorant le son de succion provoqué par ses pas dans le sang du rôdeur. Sa suggestion provoquait chez elle un sourire mutin alors que sa main venait essuyer le léger filet de sang appartenant à la créature qui avait souillé son visage.

« T'auras amplement le temps d'admirer mon déhanché si tu nous débarrasses de ces trucs. »

Parce que oui, elle avait bien l'intention de mater et que maintenant qu'elle avait vu ce qu'il savait faire, elle avait bien l'intention de ne pas trop s'éloigner et qu'elle meilleure façon de convaincre un homme de se battre pour la protéger pendant qu'elle reste derrière qu'en lui promettant un moment intense et charnel. Le repos du guerrier, une stratégie qui n'échouait presque jamais. Sa proposition semble faire son chemin, car tout aussi joueur qu'elle, il s'approchait et frôlait ses lèves. L'envie de bouger et d'y goûter était grande, mais elle n'en faisait rien, car tant qu'ils n'étaient pas convaincus d'être tirés d'affaire, la satisfaction de sa libido était sa dernière préoccupation. Le suivant à l'étage, son pied heurtait un long clou qui roulait contre le sol et qu'elle saisissait, certaine que ça pourrait toujours être utile. Un sourire aux lèvres, elle ne se gênait effectivement pas pour regarder ses fesses alors qu'il montait les escaliers, gardant une bonne distance entre eux malgré tout et n'osant pas faire de bruit. En même temps, il l'avait dit lui-même avec ses assiettes, elle irait pas bien loin... Heureusement, elle avait son clou en cas d'urgence ! Comme si c'était rassurant... Non, elle n'avait pas le choix de rester derrière, et pour être franche, c'était exactement ce qu'elle préférait.

 
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