Yep, elle l’avait fait et elle le mettrait en application sans peur. Elle savait qu’elle jouait avec le feu, des gens comme lui, ce n’était pas de bonnes fréquentations, ce n’était pas gentil. Si elle le cherchait un peu trop, elle finirait peut-être sous les coups de sa batte, mais elle prenait sur elle et avisait au fur et à mesure. Si un jour ça devenait violent, elle trouverait bien à rendre les coups. Pour le moment, ce n’était pas ça, loin de là, alors aussi bien s’amuser un peu.

-Hm, tu verras bien, mais toi t’es dans la merde, ça c’est sûr.

Et elle le regardait avec un petit air joueur pour bien le faire chier. Pour ce qui était de la dernière partie, ils avaient parié et elle avait choisi l’option sommeil. C’était vachement moins chiant que de se foutre à poil et sérieusement, elle n’avait qu’à le kicker subtilement en bas du lit en pleine nuit et puis voilà.

-Si tu te noies dans ta peine, je gagne par forfait non?

Quoi? Elle avait le droit d’espérer qu’il crève là, maintenant, noyé dans ses propres larmes et qu’elle puisse partir avec sa moto et sa batte. Bon d’accord, c’était toujours beau de rêver. Elle lui avait quand même offert un léger sourire, preuve qu’elle n’était pas méchante, juste… elle.

Ensuite, apocalypse, fin du monde, non sérieusement, elle était dans la merde. Elle venait de putain de perdre la partie. Du coup, elle devrait aller avec monsieur. Non, juste non. Elle ne voulait pas. Elle ne pouvait pas. Putain… non, juste non. Elle se faisait catégorique quand elle le sentie se rapprocher, son corps effleurer le sien avant de si emboiter presque parfaitement. Elle avait senti sa main contre sa hanche, sa tignasse être déplacée. Il restait armé et elle ne savait pas si elle devait commencer à s’inquiéter. Il c’était rapproché de son oreille et elle se figea légèrement à l’entendre. C’était une question, mais elle la percevait surtout comme une menace à peine dissimulée. Il réveillait la crainte en elle, mais son corps s’emballait au contact, même minime, de ses lèvres. Elle était tellement dans la merde jusqu’au cou avec ce stupide pari… et elle ne savait même pas comment elle pouvait y échapper.

-Je te l’ai dit, je ne suis pas une fille de groupe. J’aime personne.

Mouais, bon. Elle disait cela, mais elle ne c’était pas éloignée de lui, elle tenta même d’obéir à son mouvement qu’il lui imposait. Il lui faisait saisir sa batte, la déplaçant avec elle, il jouait à quoi là? Oh. Il la prenait par les sentiments, parce que c’était clairement ça. Il avançait qu’il aurait pu lui prêter pendant qu’elle était avec lui. Une façon comme une autre de ne pas perdre totalement. Elle aimait bien l’idée. Elle réfléchissait à l’offre, appréciant quand même le jeu jusqu’à ce qu’il la fasse chavirer. Non, sérieusement, il l’avait déplacé jusqu’à ce qu’elle ne touche plus le putain de sol. Et là, le pire, c’est qu’elle c’était raccrochée à lui de peur de tomber. Nope, la position de la marier n’était pas sa préférée, loin de là. Elle l’observa pendant qu’il lui expliquait son idée de con. Elle ne pouvait pas le frapper, même si elle en avait envie, alors il lui laisserait la possibilité de se lâcher avec le sharpie. Comme ça, elle oublierait pendant quelques secondes qu’elle le détestait.

-T’es sûr que je ne peux pas te frapper? Juste pour faire sûr.

Il avait fini par l’amener jusqu’au lit, la lançant dedans en prime. Elle eut toute la difficulté du monde à ne pas sourire à ce moment précis, mais elle tint bon. Il avait l’air de s’amuser lui, mais elle n’avait pas trop de mal à se souvenir qu’elle avait perdu sa liberté, qu’elle l’avait donné à cet homme en prime et elle était là, dans le lit à l’observer, réalisant le poids de la situation. Il était habillé, faudrait le foutre à poil si elle voulait plus d’espace pour le dessin. Alors…

-Hm, bouge-pas.

Mouais, Jude Monroe, la fille qui donnait des ordres à un tueur en série et qui s’attendait qu’il obéisse, oui, oui. Elle se leva donc pour… bah, aller chercher le marqueur, il ne l’avait pas amené. Donc, sa besace, son sharpie et une Jude qui retourne à la chambre avant de s’arrêter et d’aviser la porte… elle avait peut-être le temps de… juste ramasser ses trucs, passer la porte, lui prendre sa moto. Si elle arrivait à… un bruit dans la chambre la fit sursauter et elle marcha vers la porte ouverte pour retrouver un Bruce beaucoup trop habillé. Alors, elle grimpa dans le lit, le poussant pour qu’il se retourne vers elle prenant place dessus. Elle n’était pas gentille avec son envie d’elle, mais elle s’en foutait complètement. Elle agrippa son t-shirt pour l’attirer à elle et qu’il se redresse pour qu’elle puisse enfin faire un mouvement pour lui retirer le haut. Une fois fait, elle le repoussa dans le lit d’une main, souriante, tout en ouvrant le crayon avec ses dents et laisser tomber le bouchon sur monsieur.

-Tu crois que je connais assez d’insulte pour te recouvrir en entier? Ou je vais devoir écrire gros? Oh, avant que j’oublie…

Et elle traça sa première ligne. Une ligne de col de t-shirt pour qu’elle ne dépasse pas trop. Elle faisait une concession… pas dans le visage. Elle se pencha ensuite sur son torse pour écrire les premières insultes qui lui passait par la tête, elle arriverait bien à le remplir, elle avait une imagination colorée quand on parlait d’insulte en général.

Cet aspect là de Jude était particulièrement intéressant aux yeux de Bruce. C'était ce même tempérament qui avait "sauvé" la jeune femme vu que Bruce avait tout de suite était curieux d'en apprendre plus sur elle. Elle avait beau être en t-shirt/culotte et lui en biker/batte, elle ne baissait pas le regard même si il sentait que dans le fond elle le craignait un peu. Bruce était imprévisible de toute façon et elle avait raison de s'en inquiéter. Pourtant elle arrivait encore à ne pas être sous la menace de sa batte même si elle le menaçait, même si elle lui disait qu'il était dans la merde... Pourtant, sur le moment c'est bien Jude qui était dans la merde ! Désarmée et destinée à passer un mois dans le camp ! Il avait sentit Jude se raidir quand il avait déposé ses mains dessus. Le fossoyeur commençait de plus en plus à l'effrayer car elle ne pouvait que constater que si elle ne tenait pas parole cela aurait pu avoir de terribles conséquences....

"Me noyer dans ma peine? Crois-tu que le fossoyeur sait faire preuve de peine? Crois-tu que quand on a pour passe temps la défonce de crâne on peut se permettre d'avoir de la peine? Huuum... Je te l'ai dis trésor... Je suis loin d'être un enfant de coeur..."

Après l'avoir tétanisé un peu plus, c'était donc repartit pour les montagnes russes entre les deux. Les voilà de nouveau en train de s'amuser, enfin plus Bruce que Jude pour le coup... Mais l'idée du sharpie lui avait fait un peu retrouver la forme. Elle était donc partie chercher le marqueur dans ses affaires.. Elle avait donc eu l'embaras du choix de le tuer avec l'un de ses flingues ou de s'enfuir mais pourtant elle restait avec lui comme si au final sa compagnie lui plaisait plus qu'elle ne voulait l'avouer. Quand elle revenait, elle prit les devants et poussait Bruce sur le lit pour se mettre dessus, venant lui retirer son t-shirt comme ci ils allaient débuter des préliminaires. Un frisson parcouru le corps de Bruce et il s'en mordillait la lèvre. Son coeur bat de nouveau très vite et ses poings se resserrent pour canaliser son envie d'elle. Il se coucha ensuite pour laisser Jude dessiner sur son torse. Quand elle se pencha, une partie de sa chevure vient caresser ton torse. Il expire un soupir de plaisir à sentir ce contact et vien glisser l'une de ses mains sur sa hanche, répondant ensuite a Jude.

"J'ai confiance en toi en ce qui concerne les insultes... Hate de voir donc ce que tu penses de moi... J'espère que j'aurais malgré tout au moins un mot de gentil... Par contre je te préviens tout de suite, ma batte n'aime pas quand on l'insulte, elle !"

Il lui fait un clin d'oeil avant de déposer sa batte qu'il avait dans sa main sur le matelas du lit. Il essayait tant bien que mal de lire ce qu'elle écrivait sur son torse mais cette position rendait le tout très difficile. Elle avait l'air d'y prendre goût vu qu'elle était concentré sur ce qu'elle faisait...

"Bon alors... Tu m'en lis quelques uns? Je ne sais pas pourquoi mais j'image le mot "connard" marqué quelque part..."

A force d'être dans cette position, de remuer son bassin contre le sien dès qu'elle changeait d'endroit, Bruce avait de plus de mal a resté concentré sur les écritures... Il l'a regardait dans les yeux et très vite sa main caressa son bras de libre, se perd dans son cou, et glisse dans sa chevelure. Son autre main vient peu a peu glisser sous son t-shirt pour venir caresser son dos. Il se redresse en position assise alors qu'elle est toujours sur ses genoux et vient effleurer ses lèvres avec les siennes tout en continuant ses caresses...

"Huuum et moi je peux écrire un petit truc sur ton joli corps? Si oui, il va faloir retirer le haut..."

Lui lançant un sourire charmeur, se mordant la lèvre inférieur alors que son souffle se perdait sur ses lèvres pulpeuses...

Elle ne pouvait pas ne pas s’inquiéter, son instinct de survie était aux aguets, mais elle ne comptait pas lui donner la satisfaction de le montrer. Les sentiments qu’elle vivait, c’était pour elle et elle seule, lui il aurait de l’indifférence et peut-être un peu de hargne. Elle c’était quand même raidit à son approche armée, mais quand il démontra de la douceur, elle se calma. Bon d’accord, il était menaçant, elle savait maintenant qu’elle devrait innover pour se barrer et non juste le faire, bref… peut-être le faire chier jusqu’à ce qu’il en ait marre d’elle, c’était une ébauche de plan comme un autre. Il disait qu’il était triste un peu plus tôt, alors elle lui proposer de se noyer dedans, sauf qu’il n’était pas tout à fait d’accord. Il n’était pas un enfant de cœur, mais elle s’en fichait de ça, il pouvait aussi se noyer dans l’étang s’il le voulait… le but était juste de récupérer sa liberté.

Sauf que bon, rien ne fonctionnait et il était encore là, elle se laissait prendre au jeu de la batte et finalement, il l’amena au lit telle la mariée qu’elle n’était absolument pas. Alors, elle se releva pour aller chercher le sharpie. Elle trouverait bien une façon de se barrer, mais pas maintenant, c’était trop risqué. Avec la chance qu’elle ait, il avait dit à un de ses hommes de faire le pied de grue à l’extérieur pour s’assurer que rien ne tourne au vinaigre. Être lui, elle l’aurait fait elle, donc bon. Retourner à la chambre, l’étendre sur le lit, lui retirer son haut et fallait bien l’avouer, elle avait regagné légèrement son sourire en le faisant.

Elle se pencha ensuite à sa besogne, s’amusant à repasser sur ses propres traits pour s’assurer que c’était très foncé. Il c’était permit une caresse douce à la hanche, tout en faisant la causette. Il espérait un mot gentil, elle prit deux secondes de réflexion, plongeant son regard dans le sien, amenant le bout du crayon à sa bouche comme pour s’aider dans sa réflexion. Elle adorait mâchouiller les crayons. Au moins maintenant, ce n’était pas du côté salissant et elle n’y mettait pas les dents… Juste le suçoter, tout au plus. Bref!

-Ça s’arrange.

Et elle se repencha sur lui pour lui écrire son « mot gentil ». Elle cherchait un endroit plus difficile pour monsieur à voir, mais ce n’était pas évident. Elle n’avait juste pas le droit d’insulter sa batte. Elle observa rapidement et techniquement… il n’y avait rien d’insultant, vraiment. Quand il tenta de lire, elle lui repoussa le front du bout du doigt. Nah, il n’avait pas le droit, elle n’avait pas terminé! Il voulait qu’elle lui fasse la lecture maintenant, non mais rho! Bon d’accord, elle pouvait bien. Elle afficha un sourire moqueur, mais satisfait tout en glissant son doigt délicatement pour survoler chacun des mots qu’elle lisait :

-« Connard », il est juste là. Ici c’est « fils de pute ». Là c’est « possessif de mes deux ». Hm, « salopard de service ». Là, c’est « fuck you » tout simplement.

Le pire, c’est que plus elle en lisait et plus elle souriait. Est-ce qu’elle les pensait? Surement, mais en même temps, venant d’elle ce n’était pas non plus totalement méchant puisqu’elle pensait cela de tout le monde. Il avait dit de se lâcher comme ça au lieu de le frapper, elle allait clairement se le permettre.





-Oh et juste là, j’ai écrit « Ma batte compense pour ça », faudrait une flèche non?

Elle avait effleuré sa phrase du bout du doigt, juste à la limite de son pantalon. Elle était une terrible personne quand elle s’y mettait, elle le savait, lui aussi maintenant, mais bon. Elle avait glissé son doigt du bas ventre de monsieur jusqu’à un peu plus sous le pantalon, le soulevant un peu au passage. Elle souriait totalement maintenant. Elle adorait le provoquer. Elle était méchante, mais ça… elle s’en fichait comme de sa première chaussette.

-Oh et là, y a le petit mot gentil. Il est écrit : « Mignon quand il ferme sa gueule ». Tu vois? J’en suis capable.

Pendant qu’elle lui faisait la lecture, il s’en permettait beaucoup. De plus en plus, ses caresses se faisaient présentes. Son bras, son cou, ses cheveux, tout y passait. Il était incapable de rester calme trois secondes. Il passa finalement sous son haut et ça ne la dérangeait pas réellement jusqu’à ce qu’elle le sente s’aventurer dans son dos. Elle arrêta son mouvement simplement, sans faire la gueule ni rien, ramenant ses mains contre ses hanches. Il avait effleuré ses lèvres des siennes et elle avait été les chercher, l’embrassant simplement pour qu’il oublie. Elle ne comptait pas gâcher cette journée, mais elle comptait lui montrer à quel point elle n’était pas d’accord de lui appartenir pour un mois. Elle prendrait les choses une à la foi pour le moment. Donc, il voulait lui écrire dessus?

-Pff, c’est moi qui peux, pas toi. En plus… j’ai bien assez de peau comme ça pour que tu arrives à m’écrire un petit mot sans retirer mon haut. N’essaie pas de profiter de la situation.

Et elle le recouchait sur le lit, le repoussant d’une main tout en suivant le mouvement pour rester près de lui et recommencer à écrire. Elle s’amusait bien là en fait.

Bruce ne pouvait s'arrêter de s'imaginer comment se passerait la venue de Jude au camp. D'un côté cela pouvait être quelque chose d'excitant de voir une femme être ici pour lui ou du moins à cause de lui. Mais d'un autre côté il ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle allait devoir subir le regard des sbires voir même les gestes très entreprenant. Il n'allait pas toujours être là pour la surveiller ou même la protéger. Au pire il l'a confié à un membre de son groupe comme Julia, Skye ou Isha. En espérant qu'elle se montre un peu plus coopérative avec eux qu'avec lui. Elle n'avait cependant toujours pas dis oui à ce fameux mois de séquestration mais dans le fond elle s'y sentait peut-être obligé non? Plus par crainte que par envie certes...

Pour le moment, elle prit du plaisir à écrire toute ses obscénité à l'encontre du fossoyeur. A chaque fois qu'elle énumérait une insulte qu'elle écrivait, Bruce serrait les dents pour calmer son égo surdimensionné. Cela devait être surement plus simple d'écrire les insultes plutôt que des les avouer face à face. Il se contenait de lever les yeux au ciel puis finit par la regarder

"Wawouh que de tendre mot... Ça me rappel une anecdote ! Un jour un de mes sbires étaient très remonté contre moi sous prétexte que je lui donnais trop d'ordre... J'ai entendu un soupçon de "connard" entre des dents... Je lui ai demandé de le répéter... Que c'était un ordre.. Et il m'a confirmé ce que j'avais entendu... J'ai souris comme je le fais à toi... et là BIM... Il n'était plus en position de parler ! Sa mâchoire avait dévié au premier coup de batte !"

Il remontait sa main sur ses joues pour les saisir délicatement, finissant par glisser jusqu'à sa gorge et descendant ensuite sur son épaule gauche ainsi que son bras. La tension se mélangeait à la tentation... Un espèce de jeu macabre entre les deux partager entre le désir de meurtre et celui de rester ensemble... Quand il s'était redressé pour caressait son dos, elle l'en avait empêcher mais se mit à l'embrasser. Il prolongea doucement tout en caressant sa chevelure. Il quittait ensuite ses lèvres pour lui dire dans les yeux

"Huuum et toi tu n'es qu'une sale petite peste tu le sais ça? Hummm... J'espère que tu ne me rendra pas la vie difficile dans le camp... Je suis très patient... Mais pas elle !"

Lui désignant la batte de son doigts. Des menaces? Une simple envie de lui faire monter son adrénaline? Si on devait mettre une phrase à leur histoire ça serait "Je t'aime mon plus". Malgré tout, la conversation semble resté bon enfant entre les deux. Voilà que Jude le cherchait encore plus en parlant de la taille de son sexe. Il ne peut s'empêcher de rire de sa bétise et frissonne quand la main de Jude soulève légerement son pantalon. Puis elle le repousse contre le lit en suivant le geste ce qui faisait qu'elle était presque allongé sur lui en fait. Il la regarde encore s'amuser à lui écrire dessus. Bordel mais comment allait-il faire pour nettoyer tout ça? Elle allait l'aider sous la douche pour frotter c'est sur ! Le contact de son corps contre le sien... Les frottements... Son torse casi collé a sa poitrine.. Ses cheveux sur lui... C'était de plus en plus dur et ça même si il voulait faire des efforts ! Il stoppa le regard sur les lettres pour la scruter du regard, se concentrant sur ses yeux. Il déposait une main sur sa joue et l'autre dans le bas de son dos, presque au niveau de ses fesses...

"Tu crois vraiment que ma batte compense? Huuum je peux te dire que ce qu'il y a en dessous.. à ce moment là... est beaucoup plus dur que ma batte ! Et si tu veux que je ferme la gueule... tu sais ce qu'il te reste â faire?"

Venant rapidement chercher ses lèvres pour l'embrasser de façon torride. Ses mains se serrent contre sa joue, contre le bas de son dos. Cette fois-ci il ne contenterait pas d'une demi seconde de baiser...

Elle s’amusait bien en tête à tête avec lui, elle savait très bien que c’était de courte durée par contre, parce qu’en ce moment, elle était bien, mais elle n’avait pas l’impression d’être en cage. Demain, la vie serait bien différente et elle le savait. Elle lui lisait donc ses insultes tranquillement, s’amusant de chacune de ses réactions. Elle plongea son regard dans le sien lorsqu’il parla de son anecdote. Comme quoi, monsieur avec beaucoup d’égo et qu’il y répondait à coup de batte. Pourtant, il n’était pas tellement frustré, il n’avait même pas saisit la dite batte. Il était juste là, tentant d’être menaçant et il n’y arrivait pas très bien, fallait l’avouer.

-Hm, tu briserais ton jouet aussi rapidement? J’ai un doute. Si t’es sage, je te laisserai peut-être me donner la fessée par contre. Je sais faire des compromis dans la vie.

Elle se laissait caresser doucement, apprivoisant sa chaleur et sa présence. Ça n’avait rien de méchant, il était menaçant, toujours un peu. Elle n’était jamais certaine si sa caresse n’allait pas se transformer en sévices, mais même si elle n’avait pas confiance, elle le laissait faire, juste pour voir. Le pire, c’est qu’elle l’emmerdait, mais qu’elle restait sage et lui le traitait de sale peste. Pff, même pas vrai. Il la menaçait encore de sa batte et sincèrement, il n’avait qu’elle en tête hein, fallait lui passer la bague au doigt à ce rythme.

-Je te l’ai dit, je te ferai vivre l’Enfer.

Et elle lui souriait. Du coup, il ne pouvait pas savoir si elle disait la vérité ou pas. Le pire, c’était qu’elle disait la vérité, elle comptait bien lui faire payer sa séquestration, oui, oui. Elle était retournée écrire sur lui, concentré sur son travail. Elle traçait les dernières lettres de l’insulte qu’elle avait en tête quand la main de Bruce se déposa contre son visage, une autre se glissait contre le creux de ses reins. Il y prenait vraiment goût. Elle aussi, peut-être un peu. Elle l’avait insulté sur la taille de sa queue et il n’avait toujours pas saisit sa batte pour se venger, c’était pas mal quand même. Elle avait beaucoup de manœuvre donc. Elle savait comment le faire taire? Bah non, si elle saurait elle aurait déjà…

Et il l’embrassait pour la peine. Oh. D’accord, c’était ça l’idée derrière se taire. Elle glissa une main dans ses cheveux, prolongeant le baiser. Il en méritait bien un vrai maintenant avant que tout dérape. Elle y prenait goût aussi. Une fois le baiser achevé, elle glissa une main dans ses cheveux pour les agripper un peu, souriante. Elle le recula un peu, le tenant par les cheveux pour plonger son regard dans le sien. Elle glissa sa seconde main contre ses lèvres à lui pour l’empêcher de répliquer, mais aussi de l’embrasser, quand elle rajouta :

-T’inquiète, je la sens et puisqu’on est qu’au second rencard, je te proposerais de dormir maintenant. C’est surement mieux pour tous les deux sinon va y avoir un frustré et ça ne risque pas d’être moi.

Et elle embrassa sa propre main exactement comme si elle l’embrassait lui, juste qu’elle n’avait pas retiré la sienne. Elle était joueuse la blondasse quand même. Elle se devait de dormir avec lui, elle le ferait. Ce n’était même pas déplaisant comme pari, mieux que les autres en tout cas.

Voilà donc ce qu'elle avait en tête... Le nuir durant sa séquestration. Peut-être qu'au final il finira par regretter d'avoir gagné. Elle avait certainement juste en tête l'idée de lui faire vivre un enfer pour qu'il l'a laisse s'en aller... Une pure stratégique "Made In Peste Blonde" qui pourrait cependant se retourner contre elle si elle avait le malheur de chercher les sbires de Bruce durant son absence. La balle est dans son camp comme on dit ! Bon et maintenant qu'allait-il se passer? Il était recouvert d'insulte, en dessous d'une jolie blonde qui le narguait. Elle avait l'air consciente des risques d'être dans la même pièce que le fossoyeur mais cela n'avait pas l'air de lui déplaire. Voilà même qu'elle lui parlait de fessée et de punition maintenant ! Bruce s'en mordillait la lèvre et viens caresser son cou en la dévorant du regard

"Huuum on aime être punie? Car j'adore donner des punitions moi ! Enfin... tu auras le droit à ta fessée si tu survis à notre mode de vie... Ne crois pas que tu me feras vivre un enfer... Quand tu verras ce qui t'attendras... Rodeurs, ravitaillement, séance de soumission de mes sbires.. J'espère que tu as les nerfs solides !"

Il y a plusieurs minutes encore, l'ambiance était froide et tendue. Là elle est de nouveau sous l'effet du désir et de la tentation. Ils s'embrassent et se caressent la chevelure. Ils éprouvent de l'attirance l'un envers l'autre c'est vrai même si on était encore très loin de l'amour. C'était peut-être juste une forme d'envie, de tentation ou de prise de pouvoir et pour le moment Jude savait très bien contrôler Bruce ce qui était très rare ! Elle finit même par lui tirer les cheveux pour le regarder dans les yeux, lui disant qu'elle la sentait mais qu'elle préférée dormir pour ne pas frustré Bruce. Il ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire en coin tout tirant sur sa chevelure à elle pour libérer son cou. Il se libère de sa main posé devant sa bouche et mordillait son cou tout en l'embrassant

"Huuuum très bien... Dormons alors.... Collé n'oublie pas !"

Il repart à la quête de son cou dont il s'occupait à merveille entre ses lèvres qui se balladaient dessus et sa langue qui l'effleurait. D'un geste rapide, il fit tomber Jude sur le lit après s'être retournée et se couche presque sur elle glissant ses mains desous son t-shirt pour caresser ses hanches. Ses lèvres remontent sur le creux de son cou, son menton pour rejoindre son oreille qu'il effleure de ses lèvres.

"Dès demain... Tu verras à quel point tu as de la chance d'être dans le même lit que le fossoyeur sans jamais avoir reçu un seul coup de batte... Je suis quelqu'un de très dangereux ma belle... Heureusement que ton joli p'tit visage et ta façon d'être attire ma curiosité... "

Une sorte de compliment en quelques sortes... Bruce finit ensuite par se coucher prêt d'elle après avoir remonté la couverture sur eux. Sa main plonge dans sa chevelure et d'un geste torride et brusque, il plaquait son corps contre le sien, front contre le sien. L'ambiance était de plus en plus chaude... Il la dévore du regard et lui lance un sourire

"Bon tu m'aideras à me retirer cette saloperie d'encre sur mon corps demain j'espère? Huuum je sais déjà les petits services que tu accompliras pour moi... On vient de trouver un nouveau camp... Il nous faut installer des palissades ! "

Lui dit-il en ricanant alors qu'il s'étire doucement et mit correctement son oreiller pour se détendre. Puis d'un coup il se redresse assez rapidement, finissant pas regarder au pied du lit

"Aaaah j'allais presque l'oublier celle-là ! Bah alors ma jolie. Jude ne voulait pas me partager c'est ça?"

Prenant sa batte en main avant de la coucher prêt de son oreiller. Il finit ensuite par demain tout allait certainement changer... Surtout pour elle ! Alors autant en profiter
regarder la blonde, lui caressant sa cuisse dénudée...

"J'ai le sommeil léger alors évite de te réveiller la nuit pour tenter de la prendre et de me l'enfoncer dans le crâne... Et puis tu verras... Je tiens chaud !"

Attirant son visage contre le sien pour de nouveau l'embrasser de nouveau, collant son corps contre le sien alors que la couverture recouvrait totalement leur corps... Dès

Bah oui, elle allait le nuire totalement, tenter de n’en faire qu’à sa tête et après un mois passer à lui rendre la vie infernale, elle comptait bien qu’il cède et qu’il la laisse s’éloigner. Elle ne pensait pas qu’elle pourrait s’attacher, encore moins à la vie en groupe, alors elle était aussi bien de lui annoncer la couleur maintenant. Pourtant, il ne le prenait pas trop mal, encore moins quand elle proposa de faire des compromis. Il n’allait pas la taper à coup de batte, elle le savait, il allait la briser. Alors, l’embêter en lui proposant la fessée, c’était marrant. C’était déjà vraiment moins pire qu’un coup de batte ou même un poing. Si elle pouvait se protéger avec une pratique sexuelle plutôt bon enfant, pourquoi pas. Si elle aimait être punie? Non. Si elle préférait de loin gérer ses violences à lui comme ça, ouais. Et le pire, c’est qu’elle avait eu raison, il aimait punir, il était comme ça. Il voulait qu’elle survive à leur mode de vie, c’était quoi leur mode de vie? Séance de soumission? Elle releva un regard interrogateur. Il était sérieux? Mais genre… ils tenteraient de la soumettre? Fallait être con…

-T’inquiète pas pour moi et un mois, c’est vite passée.

Et le pire, c’est que c’était vrai. Un mois, c’était rapide dans ce monde. Il parlait de ravitaillement, du coup elle pourrait sortir, elle prendrait l’air. Elle casserait des gueules et elle on finirait par lui fiche la paix, elle en était certaine. C’était obligé. Ils en étaient revenus à s’embrasser, elle sentait ses mains se balader contre elle, elle sentait son membre se tendre dans cette envie qu’elle générait chez lui et elle ne comptait pas l’assouvir de sitôt. Pas après avoir perdue sa liberté au poker. Elle avait fini par rompre le baiser, le maintenant par les cheveux pour le regarder dans les yeux. S’il voulait de la douceur, il n’avait pas choisi la bonne nana. Elle pouvait en prendre, mais elle savait aussi en donner. Elle le sentait son désir, elle le comprenait, elle en avait peut-être même envie aussi, qui sait. Sauf que dormir était mieux, plus pratique. Elle n’allait pas lui donner ce qu’il voulait maintenant, ce n’était pas rationnel. Elle préférait de loin garder un léger moyen de pression pour la suite, parce qu’elle en aurait surement besoin. Du coup, taire son envie était la meilleure idée du monde, jusqu’à la prochaine fois. Elle avait encore l’excuse des rancards en prime. Il souriait, tirant sa tête vers l’arrière aussi, mais plus fort qu’elle, libérant son cou. Elle avait lâché sa prise sur lui, laissant glisser sa main pour le laisser l’embrasser dans le cou. Elle était faible, un peu, pas trop. Elle avait dit ce qu’elle avait à dire, fermant les yeux pour profiter un peu de la caresse.

Et finalement, il la relâchait, acceptant de dormir, mais soulignant qu’il fallait que ce soit collé. Parce que c’était ce qu’il avait gagné lui… elle avait limite oublié elle. Eh merde… Au moins, c’était habillé. C’était déjà ça. Elle aurait voulu répliquer un truc cinglant, peut-être même méchant pour se donner bonne figure, mais il retourna dans son cou et elle en oublia d’être chiante. La première caresse de sa langue la fit frissonner. Ça aurait peut-être été mieux de le faire maintenant, comme ça… elle y aurait eu droit avant de lui faire la gueule par obligation… ça faisait si longtemps… Trop rapidement, elle c’était retrouvée sur le lit, sous lui et sentaient ses mains se glisser sous son haut. Elle avait remonté les cuisses le long de ses hanches, le laissant l’embrasser doucement, se rapprocher de son oreille, mais les mots qu’il murmura ne lui firent pas l’effet escompté. Elle aurait cédé, là, maintenant, mais elle survivait parce qu’elle piquait sa curiosité. Elle ne pouvait pas s’offrir, c’était impensable. Alors, elle glissa ses mains sur lui pour reprendre contenance, attrapant le haut de son col avec un sourire narquois aux lèvres.

-Et dès demain, tu regretteras d’avoir gagné ton pari et me suppliera de me barrer très très loin.

Le tout avant d’aller chercher ses lèvres légèrement. Le repousser, l’attirer, elle pouvait jouer à ça longtemps. Il avait finalement bordé, la ramenant brusquement à lui pour qu’elle sache bien que la proximité était obligatoire dans cet échange. Elle était toute proche, se perdant dans ses yeux. Fallait lui tourner le dos pour dormir, sinon elle n’y arriverait jamais.

-Nah, t’es un grand garçon, tu te démerderas avec l’encre et ta palissade. J’suis pas ta mère.

Et elle lui fit un sourire joueur au passage. Le pire, c’est qu’il ramenait la stupide batte près d’eux, restant donc armé et pas elle. Elle détestait l’idée. Il la menaçait même d’avoir le sommeil léger, comme elle et qu’elle n’aurait pas le droit de tenter de le tuer… pourquoi pas hein? Il alla l’embrasser et elle lui rendit son baiser, y mettant tout de même fin légèrement sèchement, retirant la main de monsieur de sur sa cuisse au passage pour lui balancer, pas très contente :

-Hm, je préfère le froid et si tu as ta batte… je peux clairement avoir mon shotgun non? Lui et moi, c’est une grande histoire d’amour, il a une puissance de tir qui me fait vibrer et j’adore entretenir son canon. Sauf que moi, je ne te menace pas avec tu vois la différence?

Et elle se retourna pour lui faire la gueule. Fallait déjà mettre ça au clair. Les menaces de madame la batte, c’était non. Elle détestait l’idée d’être à sa merci. Elle ne pouvait pas, ne voulait pas, elle allait bien trouver comment foutre le feu à son petit bâton et s’en débarrasser. Elle finirait par trouver. Ça ou elle arriverait à l’éviter pendant un mois et retrouverait sa liberté à la fin… elle y croyait. C’était ça le plus beau. Dormir n’était pas trop dans ses plans, pourtant, faire la grève du silence, lui tourner le dos et sa chaleur… le confort du lit… elle ne put que s’endormir. Elle aurait au moins droit à un petit déjeuner après une belle grasse matinée non?