Arme : Yuriy possède une arme de facture russe un  Baikal IZh-71/MP-71 de calibre 9mm parabelum
Objets utiles : Yuriy est un fumeur, occasionnel certes, mais fumeur, de ce fait il possède un briquet zippo. Sa nature de membre de la bratva lui a donné des compétences de crochetage. Il a ainsi toujours un kit de crochetage avec lui. Il peut avoir besoin de crocheter une porte, un coffre, une voiture, ou tout autre objet. Et cela n’importe quel moment.
Objets rares : Lorsque il a fallu se défendre face à ce retour des morts Yuriy est resté de marbre, enfin tout est relatif l’inquiétude et la précipitation était bien là tout de même. Mais a réussi à sauver deux trois petites choses qui lui font oublier le stress du moment. Et pour ça rien de tel qu’un bon cigare, une bonne bouteille de vodka. Mais Yuriy n’est pas stupide dehors il y a les morts. Mais si à l’époque les flics, ou les gangs, ou les truands en tout genre, le prenaient pour une potentielle cible. Il est réaliste et les quelques survivants en place n’hésite pas à imité ses ancien assaillants. Ainsi il a gardé avec lui un gilet pare-balle
Véhicule : Avant l’intervention du retour des mort, Yuriy avait une voiture . Il l’a toujours. Mais elle ci est garée non loin de sa planque du moment. La seule difficulté est qu’il ne lui reste qu’un demi plein d’essence.
Possessions personnelles : Parmi les objets que Yuriy possède sur lui se trouvent 3 grosses bagues dont une chevalière en or. Il a aussi une montre qui hélas est cassée et ne donne plus l’heure. Ainsi qu’un trousseau de clé (la clé de sa voiture, la clé de son ancien domicile, les clés de sa planque, …). Il détient aussi un holster d'épaule en cuir ou il range son Baikal. A coté de cela Yuriy possède une longue veste qui lui a permit plus d'une fois de planquer une arme a canon long dans la rue lors de ses déplacement. Il a aussi dans sa voiture des vêtements de rechange : un jeans, une chemise, un sweat a capuche)

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L'homme connut sous le nom de Yuriy Nevosenov, est un homme à l'apparence calme et dure. Il est pourtant capable d'excès en matière de cruauté. Rien ne semble l'arrêter lorsqu'il s'agit d'obtenir ce dont il a besoin. Pour ce faire, la mort d'autrui, la torture, le kidnapping, le racket, ne sont que des moyens de parvenir à ses fins. Yuriy est un businessman à sa façon. C'est un homme capable de raffinement, amateur d'art, mais aussi de luxe. Mais Yuriy est un être complexe pour qui la notion du bien et du mal signifie plusieurs choses. Il est conscient de ce que cela représente pour la vie en général, le commun des mortels. Mais il sait ce que ces deux notions représente pour son milieu à lui, la bratva. Et donc, les sacrifies à faire vis-à-vis de la légalité. Et aussi ce que ses deux notions peuvent lui apporter comme confort. Selon lui, le bien et le mal sont des notions misent en place pour une bonne vie en société. A partir du moment où l'on vit en marge de celle-ci, ses notions ne s'appliquent pas. Et lorsque, comme lui, on fait partie d'une organisation, alors le bien est ce qui est positif au groupe, son groupe, et le mal le reste.  Aujourd'hui le bien est ce qui lui est positif, à lui. Et le mal ce qui est négatif. D'apparence physique commune, le Vor n'a pas une tête qui inspire la joie. Il n'est d'ailleurs pas vraiment dans la nature du vor de plaisanter. Son visage affiche une austérité et une froideur sibérienne qui lui est propre. Il n'est cependant pas insensible à l'humour. C'est un homme pour qui la parole donnée a énormément d'importance. Tout manquement à une parole qui lui a été donnée est souvent puni sévèrement de sa part.  

Avant le monde était régit par des lois, des codes, des gens avaient décidé de revêtir un uniforme, généralement bleu, pour faire respecter ces lois. Et de l'autre côté, il y avait monsieur et madame tout le monde. En marge de cette société se trouvait les autres : SDF, toxicos, crevards, et autres putes du genre. Mais dans l'ombre se trouvait aussi un monde à part. Celui des membres de la bratva, ou des autres groupes gestionnaires d'une économie libre et parallèle. Ceux-ci étaient forcés d'agir dans l'ombre sous prétexte que leurs activités dérangeaient. Il faut dire que les activités parallèles sont souvents réprimées par la morale et la bienséance. Cela entraînait des actes que les gens de l'économie classique ont en horreur : meurtre, extorsion, braquage, et autre. Mais les règles établies par les dirigeants de cette liberté visible sont plus restrictives et opprimantes que les codes établis par les groupuscules mafieux. Qui n'a jamais rêvé de tuer ou de faire souffrir son prochain pour un acte vous ayant mis à mal ? Et bien dans ce genre de système underground les barrières de la moral n'existent pas. Seul le code de conduite interne a chaque organisation compte pour leurs membres. En dehors, c'est autre chose.

Notre homme fait partie de ceux qui occupent un poste à responsabilité dans cette économie parallèle. Cependant, responsabilité ne veut pas dire délégué pour toutes les tâches. Il est des choses que l'on doit faire soi-même pour garder le respect de ses hommes, la crainte du tout-venant, et posé les bases de prévention quant aux autres qui tenteraient de devenir votre ennemi.

L'histoire commence un soir à Cleveand, il est 23h, un homme entre dans un hôtel et monte directement à l'étage. Dans l'ascenseur, un chargeur glisse dans le réceptacle prévu à cet effet. Le claquement métallique du clips du baikal indique que l'arme est maintenant équipée de son chargement mortel. Un autre cliquetis métallique amorçant le chargement de l'ogive dans la chambre de tir et voilà l'arme sur le point de se mettre à cracher la mort. Mais il ne faut pas longtemps pour que la porte de l'ascenseur s'ouvre, laissant entrer un couple à l'attitude patibulaire. Seule la musique qui s'écoule doucement des haut-parleurs de l'élévateur  tranche le silence ambiant. Le rythme de montée ralentit. Du couple la femme laisse tomber par terre le sac de sport qu'elle tenait à la main, ne gardant dans celle-ci que la sangle d'un fusil a pompe qu'elle tient maintenant fermement. L'homme quant à lui c'est emparé d'un pistolet mitrailleur de type Skorpion VZ.61. Dans le couloir les détonations retentissent. Et la porte de l'ascenseur se referme sur le troisième homme. Un bruit vient casser le rythme paisible de la musique d'ambiance de l'élévateur. Il s'agit de l'ouverture d'un briquet zippo. La pierre de silex est soudainement activée pour faire jaillir quelques étincelles amorçant l'apparition d'une flamme. Celle-ci danse un instant avant de se voir inexorablement attirée vers un cylindre de tabac dont l'embout s'illumine et prend feu à chaque bouffée de son propriétaire dessus. Le briquet claque à nouveau le couvercle vient de se refermer. L'embout du cigare est rougeoyant. Son propriétaire aspire une bouffée sur le cigare, avant de recracher lentement la fumée en se laissant glisser hors de l'ascenseur. L'homme avance dans le couloir. L'insonorisation est plutôt bonne dans cet hôtel. A moins que le couple en ait fini à l'étage inférieur.

L'homme au baikal avance dans le couloir. Sa cravate rouge dénote sur son costume et sa chemise noire. Ceux-ci lui confèrent une apparence mortuaire certaine, mais aussi un charisme malsain renforcé par la noirceur de son regard.  Devant la porte d'une des chambres un homme le regarde s'avancer, il a la main posée sur la crosse de son arme. Le badge à côté de celle-ci indique son appartenance pour les marshals. Notre protagoniste continue sa route comme si de rien était. Faisant mine de rejoindre une pièce au fond du couloir il fouille dans sa poche après des clés. Mais arriver à côté du marshal, il sort de sa poche un couteau de fortune fait d'une lame de rasoir et d'un manche de brosse à dent. La lame glisse sur la peau de la gorge avec une sûreté tel qu'elle fend cette dernière en quelque seconde. Le sang s'écoule d'abord lentement. Le marshal porte ses mains à sa gorge pour retenir le flot sanguin. Mais celui-ci se répand déjà dans sa bouche a gros bouillon. Le sort en est jeté, demain à leur réveil deux enfants seront orphelin de père. Le couteau de fortune c'est brisé dans l'action rapide. De toute façon il avait fait son office. La porte s'ouvre lentement sans faire de bruit. La carte prise sur le marshal, a permis à Yuriy d'ouvrir la porte sans le moindre problème. Alors qu'il entre dans le couloir retentit la sonnette de l'ascenseur. Le couple entre rapidement dans le couloir et rejoigne leur supérieur. L'homme empoigne le corps maintenant sans vie et le traîne à l'intérieur. Le couple reste non loin de l'entrée. Ils parlent bas et en russe.

Dans la chambre de la suite, d'autres personnes semblent occuper. Les bruits environnant n'ont pas eu l'air de les déranger. Plus il s'approche de la chambre, plus ce qui se passe, dans la chambre, est précis. Les couinements provenant de l'autre côté de la porte annoncent l'activité du locataire des lieux. Pas besoin d'être savant pour comprendre que la femme qui est occupée en ce moment n'est pas la sienne. C'est une des filles qui travaillent pour lui. Un léger sourire s'esquisse sur son visage. Il prend une profonde respiration et ouvre la porte dégainant son baikal. Devant lui se trouve un homme couché en partie sur le lit chemise ouverte et pantalon baisser. Devant lui une femme en petite tenue est occupée à faire plaisir en lustrant une partie de l'anatomie de l'homme. Celui-ci se relève d'un bond. Mais il se retrouve nez à nez avec le canon de l'arme. La femme s'arrête mais n'ose pas se relever. C'est visiblement un membre de la Bratva lui aussi. Ses tatouages peuvent en attester. Cependant, à la différence de Yuriy il ne possède pas de galons, ni les étoiles Vor. En revanche, les toiles d'araignée et les araignées, dedans, indiquent son penchant pour les stupéfiants la vente et l'usage, les coupoles sur son ventre les passages en prison, tout comme les autres symboles des voleurs, de la violence, et de la prostitution.

Yuriy - Alors comme ça voilà comment tu me récompenses, Viktor, pour t’avoir mis à mes côtés. Tu me trahis.

Un léger regard pour la fille a genou devant l’homme.

Yuriy - … et tu me vole en plus. Moi qui allait t’offrir tes gallons

La femme se retourne mais en est empêchée par l’arme.

La prostituée - Non j’te jure ... ce … Euh ce n’est qu’un client. Je te jure il m’a payée

Viktor - Co… Comment t’es entré ici Yuriy ? J’te jure ce n’est pas ce que tu crois

Le constat est pour le moins amusant du point de vue de notre homme. Ces deux-là sont maintenant à sa merci. Et ils ne cherchent, pour un qu'à se justifier et à savoir comment je suis entré. Quant à l'autre, elle cherche uniquement à s'extraire d'entre Yuriy son client tout en lui assurant qu'elle a bien été payée pour ce qu'elle fait. Aucuns ne se demandent pourquoi il est présent. Ou alors c'est l'évidence même.

Yuriy - Tais-toi. Tu vas faire exactement ce que je te dis. Attaches et bâillonnes ton « client ». Puis tu continueras ce que tu faisais. Autant qu’il profite complètement de ce qu’il a, sois disant, payé. Et peut-être que je réviserai ce que j’imagine.

C’est fou comme les gens sont malléables quand ils sont menacés par le canon d’un pistolet. La cible est donc maintenant clairement à sa merci, bâillonnée et poignet lié. Un regard pour la prostituée qui a repris son œuvre en tremblant sous la menace de Yuriy. Elle avait pourtant de l’avenir comme pute. Dommage qu’elle ait préféré suivre Viktor et voulut témoigner contre lui. Yuriy rabaisse son arme et tire une bouffée sur son cigare tout en marchant un peu.

Soudain, le coup de feu retentit. La balle traverse la tête de la prostituée. La cervelle se répand au sol et sur le client en une myriade de morceau de chaire, d'éclaboussures de sang. Mais l'explosion de matière cérébrale macule aussi Viktor dont la bite est maintenant aussi molle qu'une nouille trop cuite marquée par le rouge à lèvres de la catin qui le pompait encore quelque seconde avant.

Yuriy - Bon ce problème de propriété étant réglé, il reste celui de ta demande d'aide aux marshals pour te protéger, ainsi que celui de vouloir nous vendre au procureur. Tu es un homme intelligent pourtant Viktor. Et en tant comme intelligent, tu sais que je ne peux pas me permettre d'avoir dans les pattes une épine dans ton genre. Il va de soi qu'il faut que je trouve une solution pour que jamais tu ne recommences. J'avais pensé à te tuer. Mais j'ai appris que tu avais déjà déposé en partie ta plainte. Qu'il ne manquait que l'accord du proc pour ta nouvelle vie afin que tu déposes contre moi, contre nous, TA PUTAIN DE FAMILLE.

Le claquement des doigts invitent le couple de la pièce précédente à entrer. Accompagner d'une femme. Elle doit avoir la cinquantaine. Elle a un sac de toile sur la tête. Elle est menottée, mais visiblement elle est en mauvais état. L'homme la laisse tomber lourdement au sol. Elle s'écrase par terre. La fille lui retire le sac de toile et lui attrape la tête en la tenant fermement par les cheveux pour la relever en partie. Viktor a un rictus dégoûté et passablement ennuyer.

Yuriy - Bon pour en revenir à nous. Oublie la proc. Elle y à un moment qu'elle a fait une croix sur toi. D'ailleurs, il a fallu que je la travaille un peu pour qu'elle daigne me dire ou les marshals t'avaient amené. Regarde un peu ce que tu m'as obligé à faire. Et encore t'as pas vu sa famille

Yuriy se tait et laisse à Viktor le soin de constater les dégâts. De nombreuses brûlures, traces de coups, et cicatrices sont visibles. Un œil a même été retiré. Des traces de piqûres sont présentes en plusieurs endroits, principalement dans le cou, et le coude de la quinquagénaire. Vu les gonflements du bras droit il doit probablement être brisé. Nul doute que Yuriy l'a torturé à plusieurs reprises. Mais s'il l'a laissée en vie, c'est pour retirer tout espoir à Viktor de survie possible, en l'exécutant sous ses propres yeux. Mettant fin au procès qui lui pendait au nez. Après deux bonnes minutes, un hochement de tête de la part de Yuriy et la jeune femme qui tenait la tête de la procureur lui ouvre la gorge d'un geste assuré. La procureur retombe au sol, cette fois parcourue de spasmes pendant lesquels le sang se répand  au pied de Viktor.

Yuriy sors de la pièce. Il est suivi par la jeune femme qui s'allume une cigarette au passage. L'homme revient peu après avec le sac ou repose une tête.

Yuriy – Tu enverras ça au roi à notre retour. Comme preuve que le problème est résolu.

Sergei – Da.