Arme : Glock Model 22, de la police de Détroit ("Detroit Police Department" gravé sur la crosse et le canon).
Objets utiles : Une gourde, un briquet.
Objets rares : Une boussole, des jumelles, un John Maverick.
Possessions personnelles :
-La boussole qu'elle possède appartenait à son père et une photo, maintenant délavée, de sa mère est collée à l'intérieur du couvercle.
-Son sac à dos d'écolière. Usé, il ne contient plus rien de scolaire, sinon un unique cahier où ne sont écrits que très peu de cours, mais de nombreux mots et dessins de ses anciens camarades de classe.
-Hailey possède aussi un large porte clef auquel sont attachés divers trophées de petite taille : des croix et symboles de plusieurs religions différentes, des médaillons personnalisés, des pendentifs sans valeur, quelques boucles d'oreille et même des balles rouillées.

Une gamine frêle et incroyablement effrayée, elle n'a survécu à l'apocalypse que par chance et par discrétion.
Son unique atout est son trait de caractère principal : la patience. Malgré son jeune age elle a souvent été obligée de se débrouiller toute seule, et même avec ses très faibles responsabilités elle a toujours eu le bon goût de se méfier des gens, plus que la plupart de ses camarades. Ne pas parler aux inconnus, se méfier d'un sourire et vérifier avant de traverser... le monde désolé d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec l'ancien -elle a peu de chance de se faire renverser par une voiture, désormais- mais ces préceptes de méfiance restent indispensables.
Grâce à cette vigilance, elle a pu convertir sa faible carrure en discrétion exploitable dans ce monde impitoyable.
Légère et petite comme elle est, son silence l'aide à éviter les rôdeurs autant que les pillards.

Cette qualité est malgré tout un défaut parfois, car l'appréhension constante dont elle fait preuve entraîne un manque d'initiative dommageable. C'est régulièrement qu'elle se contente de juste attendre dans son trou de souris avec les maigres provisions qu'elle a pu ramasser, à la merci des vagues de froid et au détriment de son moral.
Pour beaucoup il s'agit juste de survivre, peu importe les conditions, mais il faut aussi parfois savoir saisir sa chance et risquer sa vie pour accroître ses réserves et améliorer son matériel.

Une audace dont elle n'est pas encore parfaitement capable, cependant elle s'efforce de plus en plus de la développer, frustrée qu'elle est de ne pas pouvoir aider d'avantage son compagnon de route, en l'état... et ce au risque de commettre un faux pas fatal.

Sa principale lubie consiste à collecter des souvenirs et des trophées. Des petits objets décoratifs, aux bijoux abandonnés ; elle trouve rarement des choses en bonne état -qui soit réellement plaisantes aux yeux- mais s'amuser quand même à se créer des histoires autour de ces trouvailles : sur la personne à qui ça a pu appartenir, ce qu'ils faisaient avant, ce qu'ils auraient pu devenir sans ce cataclysme...
Heureusement pour elle, ce monde désolé ne manque pas de "trésors" abandonnés. Mais qui sait, un jour peut-être elle sera attirée trop prêt d'un angle mort, en suivant un reflet, ou se prendra à chaparder à un propriétaire encore bien vivant.
Elle les conserve dans son sac à dos, attachés ensemble par des anneaux sur un mousqueton. Elle est obligée de les envelopper très serrés dans un morceau de tissu pour éviter qu'ils trahissent des cliquetis au moindre de ses mouvements. Malgré l'inconvénient qu'ils représentent, elle les conserve religieusement, comme souvenirs (inventés ou non) qui l'aident à se remonter le moral, à garder espoir, et ce malgré les nombreux reproches de son protecteur qui persiste à trouver ridicule de la voir s'encombrer d'un tel bric-à-brac.

Avant:

Fille d'une mère célibataire, Hailey a grandi dans un quartier pauvre et avec l'aide de sa mère elle a apprit à faire face à la misère humaine, à ne pas forcément détourner le regard par honte mais plutôt essayer d'y évoluer et d'en tirer le meilleur. Et ce même quand on est aussi jeune et qu'on rêve d'une vie tellement plus glamour.
Il faut savoir éviter les gens malveillants, sans pour autant hésiter à être solidaire avec ceux qui le méritent, et chercher constamment l'amélioration dans ce qui est accessible plutôt que de se laisser aller.
Enfant sage, elle a toujours eu de bonnes relations avec leurs voisins, aidant quand elle pouvait, discutant avec ceux assez bien lunés pour vouloir partager une conversation avec une enfant, et évitant de se fourrer où il ne fallait pas. Elle n'hésitait pas à mettre son bon sens au profit des autres enfants de son âge, pour leur éviter autant que possible d'enchaîner les conneries. Parfois un peu rabat joie à leurs yeux, elle tentait de s'en démoraliser le moins possible, régulièrement encouragée par sa mère pour ce bon comportement.
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Son optimisme est une arme qu'elle arrive à brandir parfois, mais l'apocalypse est bien plus insurmontable que ne l'était la pauvreté de son voisinage. Elle se contente la plupart du temps de s'isoler pour échapper à la réalité. Peut-être son sens de la solidarité pourra tenter de se réveiller si un jour elle croise un groupe réellement digne de confiance, mais jusque là elle n'a jamais prit le risque de s'ouvrir de nouveau à l'empathie et au partage, évitant soigneusement les autres survivants.
Après que les événements aient explosés, elle est restée pendant plusieurs mois -cachée et effrayée- dans sa barre d'immeuble, se contentant des rares conserves laissées à l'abandon. La plupart des gens des environs avaient eu le temps de fuir. Ne possédant que peu de choses, ils n'avaient pas été réticents à les abandonner pour fuir la ville et garder la vie, habitués à devoir se débrouiller par eux même.

Elle, était restée en espérant le retour de son unique parent, pendant plusieurs jours. Passant d'une cachette à l'autre pendant des semaines pour éviter les infectés, rampant d'un appartement à l'autre pendant des mois pour éviter les pillards.
Ce n'est qu'assez tard qu'elle a osé s'éloigner du bloc de bâtiments qu'elle connaissait le mieux, poussée par la faim. Ce voyage aurait pu terminer très sinistrement en quelques jours, elle manquait bien trop d'expérience pour avoir le moindre espoir de survivre en extérieur.. elle serait morte dévorée si elle n'avait pas eu la chance insolente d'être recueillie par l'âme étrangement bienveillante de John Maverick.