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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 A grave and a name Ft. Alair Wakeman
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MessageSujet: A grave and a name Ft. Alair Wakeman   A grave and a name Ft. Alair Wakeman EmptyDim 12 Mar 2017 - 20:38
Partie 1. Le réveil.

Je revois ce souvenir encore et encore : mon père est dans son bureau, je dégage les rideaux et il vient me sauter à la gorge avant qu'on traverse tous les deux la fenêtre. Est-ce que je revois ma mort ? Non je ne pense pas, il y a des flash de conscience où j'entends ce qu'il se passe autour de moi sans avoir la force d'ouvrir les yeux.
J'ai notamment entendu deux voix, l'une parlant de mettre fin à mes souffrances. Elle était plutôt commune et je ne suis pas sûr de m'en rappeler si je rencontre cette personne. L'autre avec un fort accent anglais et c'est la voix dont je me rappelle le plus.

Je traverse à nouveau la fenêtre de mon ancienne maison et me retrouve projetée dans un lit. J'inspire une grande bouffée d'air en me réveillant et étouffe un cri. Je ne m'attendais pas à me réveiller, et encore moi ici, où est-ce que je suis ?

Tout mon corps me fait mal, je sens mon épaule encore très douloureuse, il semble cependant que j'arrive à la bouger, est-ce que quelqu'un l'a remboîté ? Mon oeil gauche n'a plus l'air enflé, j'ai dû rester inconsciente un moment. Mes côtes en revanche ne sont pas réparées. Je me sens faible et je n'ose pas sortir de ce lit. Encore une chose à vérifier : je relève le drap qui me recouvre pour observer la coupure située sur mon abdomen, je ne peux pas voir les autres qui sont pour la plupart dans mon dos. Elle a été recousue ! J'ai du mal à y croire, où ais-je atterris ? Est-ce que l'armée contrôle la zone ? Je croyais qu'il n'y avait plus de militaires depuis des mois !

En observant un peu plus attentivement mon environnement, je me rends compte que je suis dans une chambre double, mais le second lit n'est pas occupé. Les murs peints avec un jaune vieilli par le temps sont moches mais ont l'air propres. Ça fait du bien de me sentir en sécurité, personne n'a pris la peine de s'assurer que je ne bougerais pas et il semble que l'homme qui voulait m'assassiner ne soit pas parvenu à ses fins. Je remarque une commode à côté de mon lit sur laquelle est posé mon T-shirt et mon blouson. J'ai toujours mon jean sur moi. J'entends des voix dans le couloir et cesse de m'agiter dans tous les sens. Enfin, d'agiter ma tête parce que je suis encore assez loin d'être en état de me lever... Quoi qu'avec un peu d'aide... Non tu rêves ma grande.

Un peu de jour traverse la fenêtre pour réchauffer la pièce mais ce n'est pas grand chose, je suis heureuse d'être en vie. Je ferai mon deuil plus tard, pour le moment, je dois découvrir qui sont les gens qui m'ont sauvé et pourquoi.
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MessageSujet: Re: A grave and a name Ft. Alair Wakeman   A grave and a name Ft. Alair Wakeman EmptyLun 13 Mar 2017 - 13:01

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Leïa Callum
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Je m’avance dans la section de la bibliothèque qui me sert à la fois d’infirmerie de fortune et de logis. Trois pièces en tout me sont réservées à mon usage, et surtout ma discrétion, exclusive. Le bout de ma canne résonne sur le carrelage, faisant écho à ma démarche noble et à ma posture droite. Quelles que soient les circonstances, les embûches de la vie, un fidèle serviteur de Sa Majesté ne courbera point l’échine. Et à ce que je sais je suis peut-être le dernier Britannique ayant son héritage à cœur qui respire encore sur ce continent Yankee qui a abdiqué devant la pandémie. Au moins j’ai pu, grâce à mon flegme et mon stoïque, me trouver un groupe qui a le bon sens d’apprécier un vieux médecin de ma trempe. Barry est installé devant la seconde porte de mon aile privée. La première est la chambre que je partage avec Amanda et Adam le macaque japonais. Il n’y a qu’un lit, mais je l’ai gracieusement offert à la féline. Mon sens de l’honneur et du civisme m’oblige à me résigner à dormir sur le fauteuil de lecture. Mais en secret, et je ne laisse rien paraître naturellement, je jalouse un peu le macaque. J’aimerais bien partager la couche avec la tigresse et dormir comme un bien heureux. Peut-être au courant de la semaine je vais lui proposer, lui expliquer que je ne souhaite que dormir et me reposer mon dos endolori. Que mes intentions sont pures et chastes. Mais dans mon for intérieur je sais avec exactitude que si elle fait un pas vers la bagatelle, il y a des fortes chances que je la fasse ronronner et ensuite rugir de plaisirs. J’ai toujours été, sans fausse modestie ni de fanfaronnade de ma part, un Casanova des plus prolifique au lit et en matière de charme. Mes conquêtes gagnaient autant sur l’affection, la tendresse, la jouissance et l’extase combiner à l’orgasme multiple en ma compagnie. Sans mauvais jeu de mots, disons que les sommiers avaient la vie dure avec ma singulière présence dans la chambre à coucher. Mais un gentleman sait garder secret son jardin. Enfin soit me voilà devant mon beefeater attitré.

Je le salut dignement l’éclaireur qui semble décider coute de coute à maintenait le souffle de vie dans ma vieille carcasse. Il est à mes côtés depuis mon arrivée dans la ville aux vents pestilentiels. Bien le bonjour mon cher Barry. J’ose espérer que vous portez bien? Il porte le masque intransigeant à la perfection, mais au fond je sais qu’il possède un cœur en or le bougre. Rien n’a signalé Doc. La belle au bois dormant dort toujours. Si je peux mettre la main sur la pourriture qui lui a fait ça... Je lui tapote l’épaule en signe de compréhension et surtout de réconfort. Je sais ce qui lui est arrivé. L’américain couvre une grande rage et une soif de vengeance. Je ne souhaiterais jamais avoir cet individu à ma poursuite pour tout l’or du monde. Il est plus déterminé qu’une teigne accrocher au cul d’une jument si vous me permettez cette expression. Vous avez fait ce qu’il faillait mon cher. Me ramener leur victime dans les plus brefs délais lui sauver la mise. Encore une quinzaine de minutes et malgré tout mon savoir il aurait pu y passer. Mon sourire devient pince-sans-rire et mon regard bleuté reluit d’une espièglerie digne d’un écolier turbulent en préparation d’un coup pendable. C’est l’heure de la relève de la garde mon valeureux ami. Je crois qu’il reste un peu de soupe aux pois et j’ai vu Leroy s’en servir un bol énorme. Je suis heureux de ne pas partager sa chambre cette nuit Barry. Le vétéran aux tendances incendiaires pouvait aisément se passer de son lance-flamme lorsqu’il déguster des fayots. Un briquet et une paire de caleçons propre et il pourrait s’occuper d’un régiment de rôdeurs à la force de vents poussés entre ses collines poilues. Je suis persuadé que si le feu n’a pas raison des rangs adverses, l’odeur fera fuir le plus tenace des cannibales putrides des environs. Contrôlant une soudaine hilarité en voyant le masque professionnel de Barry se fendiller d’une impuissance devant cette dure nouvelle, je toque légèrement à la porte pour prévenir mon arrivée. C’est la base de la politesse.

J’entre dans la pièce et je me dirige vers le lit occuper par ma patiente du moment. Comme de raison ma canne accompagne mon mouvement et ma démarche est fière et droite. J’ai ma paire de jean et mon pull de laine gris, mais mon sarrau de médecin est encore propre. Joie énorme l’inscription de l’hôpital londonien et mon nom sont encore bien visible, broder avec classe, sur la poche situer sur mon cœur. Je vais un sourire apaisant, calme et surtout visant à acclimater la patiente à mon flegme qui se dégage de ma personne. Bien le bonjour ma chère amie. Je suis heureux de vous compter de nouveau parmi nous. Mon ton est hypnotisant, avenant et me désignant sans peine comme un Britannique dur et pur.  Je lui tends la main pour faire les salutations d’usage et de courtoisie qui sont si chers à mon cœur de gentleman. Je tiens à me présenter. Alair Wakeman et je serais votre médecin pour la durée de votre séjour. J’espère juste que vos assurances sont en règle. Je suis pris d’un rire honnête et franc, destiné à assainir l’atmosphère. Je me ressaisis et je passe ma main dans ma barbe taillée avec soin. Puis-je pousser l’audace à apprendre votre identité ma chère. J’attends sa réponse et je lui fais un sourire en remerciement. Vous avez encaissé plusieurs blessures pour être honnête avec vous. Heureusement que la vigilance de Barry n’a pas été prise en défaut et qu’il a pu vous ramener en sécurité à la bibliothèque. J’avise une chaise et je m’installe alors pour l’entretien qui va s’en suivre. Je dépose ma canne sur mes genoux et galamment je transvide de l’eau d’un pichet dans un verre. Je prends une paille et je la plonge dans le liquide translucide. Pour prouver la sainteté de l’eau, j’en bois une petite gorgée. Et voilà ma chère vous devait mourir de soif. Vos multiples lacérations au dos ont été nettoyées et pansées. Les points de suture ont tenu le coup sur votre abdomen. Votre épaule a été remboitée. Vos côtes sont froissées, au nombre de deux pour être exactes. Mais grâce au ciel aucune fracture. Dans peu de temps vous pourrez savourer un excellent thé si le cœur vous en dit. Sinon je crois que nous avons un semblant de café. Je m’installe alors une posture droite sur la chaise et j’attends la suite de l’entretien avec une anticipation aucunement feinte. Je suis d’un naturel curieux, mais les règles de bienséance m’interdisent de précipiter les choses.







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MessageSujet: Re: A grave and a name Ft. Alair Wakeman   A grave and a name Ft. Alair Wakeman EmptyLun 13 Mar 2017 - 17:25
On toque à la porte et un homme de cinquante/soixante ans entre dans ma chambre. J'attends qu'il se rapproche pour bien voir son visage, ne pouvant toujours pas me redresser. Son visage est vieux, mais pour le reste, ses vêtements sont en bien meilleur état que les miens et il a l'air en bonne forme. Sur sa blouse, je peux lire le nom de Wakeman, aucune idée de s'il s'agit de son nom ou du type à qui il l'a volé.

Il se présente et j'en viens à la conclusion que je suis non seulement tombée sur une des rares personnes de Detroit capable de me soigner mais en plus, il s'agit d'un vrai médecin, pas d'un étudiant ou d'un homéopathe reconverti pour cause d'apocalypse.

Je fais un effort pour sortir ma main de sous ma couverture afin de serrer la sienne avec un sourire. Pas vraiment capable de répondre à sa blague, je me présente quand même. Ma voix est plus rauque qu'à l'habituelle et il me faut deux essais et que je me force à tousser pour pouvoir parler correctement après mes jours de mutisme et de convalescence.

- Je m'appelle Leïa Callum.

Je sais déjà où j'ai mal mais le docteur fait son récapitulatif et ça me permet de m'assurer qu'il n'a rien manqué. Non, tout y est, si j'avais eu un grain de beauté par beau, j'aurais même probablement un pansement supplémentaire.

- Vous voulez bien m'aider ?

Avec son aide, je déplace l'oreiller contre le mur et il m'aide à me sortir un peu du lit. Je me retrouve en brassière mais franchement, ce type m'a recousu de partout et je doute que ce soit la première fois qu'il me voit comme ça. Et au moins je peux mieux l'observer et en même temps boire l'eau fraîche qu'il m'a apporté.

- Merci beaucoup Docteur Wakeman. Tout est bon alors ? J'ai plus qu'à attendre ?

Ça semble trop beau pour être vrai, mais cette nouvelle sécurité rend ma boisson encore plus délicieuse. Elle a non seulement le mérite d'hydrater mon corps desséché mais en plus, personne n'essaiera de me la prendre.

- Qui est Barry ? - Après une petit pause - Encore merci pour tout ça. Vous avez dit qu'on est à la bibliothèque ? Vous faites partie d'un groupe ?

Ça fait beaucoup de questions mais pour le moment, le pauvre docteur est la seule personne informée que j'ai rencontré et il faut que je sache si je ne crains définitivement plus rien ou non.
Pour répondre à sa dernière question, qui semble assez importante pour lui mine de rien, j'acquiesce à sa première proposition.

- Un thé vert serait parfait. Sans menthe, sans sucre.

Je ne peux m'empêcher de sourire à cet homme qui semble encore gêné par ma tenue malgré le fait qu'il m'ait sauvé la vie. Pour mettre fin à cette gêne je pointe mon T-shirt du doigt.

- Si vous pouvez m'aider à l'enfiler, ça m'aiderait beaucoup pour le bras gauche.

Oui le bras que j'ai encore du mal à bouger malgré le temps et le fait que cela semblait la blessure la moins grave du lot. J'observe mon T-shirt gris qui semble en assez mauvais état mais fera son office quand même.
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MessageSujet: Re: A grave and a name Ft. Alair Wakeman   A grave and a name Ft. Alair Wakeman EmptyMer 15 Mar 2017 - 1:51

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Bonté divine! Je me doutais fortement que ma jeune, et séduisante patiente, soit dite en passant allait m’assaillir de questions. À sa place j’aurais inondé littéralement d’interrogations légitimes la première âme qui aurait pénétré dans ma chambre de convalescence. Je lui fis un sourire indulgent quand elle demanda de l’aide pour s’habiller de manière plus décente. Je me redresse souplement pour mon âge, être engourdis durant cette époque troublée reviendrait à s’enduire le corps de sauce poivrée pour attendre les mâchoires des rôdeurs. Un peu comme un canard qui a sous son aile une bouteille de sauce à l’orange en attendant le chasseur. J’ai mieux pour l’instant ma chère Leïa. Si je peux me permettre c’est un prénom magnifique. c'est de quel origine au fait? Je me dirige vers une armoire et j’y récupère une chemise de grand format. Voilà, ça fera, une très bonne chemise d’hôpital pour la durée de votre convalescence. Je lui fais un sourire apaisant, doux et surtout confiant. Je l’assiste pour enfiler cette grande chemise et naturellement je lui boutonne le devant. Je me rassis de nouveau et j’adopte une posture droite et noble comme l’exige mon héritage britannique. Je vais vous répondre dans l’ordre si vous le voulez bien ma chère amie. Je la regarde sérieusement et mon ton est comme à son habitude, fort agréable et hypnotique. Un flegme et une douce prestance semblent m’accompagner en tout temps selon certaines de mes connaissances. Vous avez raison, votre convalescence dura quelques jours au mieux, une semaine ou deux au pire. Ce sera selon votre capacité de guérison. Une lueur d’espièglerie à l’état pur traverse alors mes iris d’acier bleuté. Je m’en excuse à l’avance, mais vous allez devoir me supporter ainsi que mes discussions pour un temps au moins. On toque à la porte et je m’excuse galamment avant d’aller ouvrir. Sus le pas se trouve mon beefeater attitré avec un bol de soupe fumant et un pouding au chocolat. Je souris en grand en présentant l’éclaireur si doué. Voici la réponse à votre seconde interrogation ma chère. Barry Churchill, voici Leïa Collum. Le militaire semble un peu gêner et me refile la pitance de ma patiente avant de la saluer un peu maladroitement et de sortir. Je le remercie pour sa clairvoyance et je referme la porte sur cette personnalité si forte sur le champ de bataille, mais discrète dans la vie de tous les jours.

J’emmène le tout près de ma patiente du moment et je fais un sourire rassurant. Barry est, comment dire, un militaire des plus compétents. Sous ses airs un peu rustres et martiaux, je peux vous assurer qu’il cache un cœur d’or. Il vous à ramené à temps pour que je vous soigne d’une manière tout à fait convenable avec le peu de moyens dont je dispose. Je désigne le potage fumant et le dessert appétissant comme le ferait un maitre d’hôtel d’un restaurant cinq étoiles. Vous voulez un peu d’aide pour manger ma chère? Selon son bon désir, je l’assiste pour dévorer sa pitance ou bien j’apporte un plateau de lecture qui fera office de table d’appoint. Tout en lui laissant le temps de se restaurer, je continue à répondre avec une joie tout à fait consommée à ses dernières questions. Nous sommes quelques âmes vaillantes qui luttent contre le déferlement de violence et de cannibales qui se heurtent à notre porte. Les défenses qui cernent cet ancien temple du savoir sont efficaces et nous commençons à voir l’avenir avec un soupçon d’optimiste.Nous désirons installer certaines commodités essentielles aussi si vous désirez le savoir. Je me redresse et je commence à bouillir l’eau dans ma théière. Je devrais avoir un peu de thé vert dans ma réserve personnelle. Pour ma part le breuvage traditionnel de ma chère mère patrie me suffit amplement. Je suis persuadé que mon accent charmant et hypnotique doit avoir trahi mes origines britanniques. Ou c’est surement mon port altier débordant de flegme et agrémenter d’un soupçon de stoïque qui lui a mis la puce à l'oreille. Je reviens auprès de la convalescente et je m’assois de nouveau. Nonchalamment je place ma fidèle canne en équilibre près du mur. J’espère que je vous ai satisfaits avec mes réponses ma chère Leïa. En attendant que nos breuvages chaud soient prêts, je pourrais pousser l’audace à vous quémander quelques réponses? Par exemple qui sont les malotrus qui vous ont passé à tabac et si vous avez le cœur de me parler un peu de vous je vous en serais éternellement reconnaissant. J’ai le visage neutre, mais je sais que mes iris d’acier bleuté sont à la fois inquisiteurs et d’une curiosité des plus révélateurs. Je passe ma main dans ma barbe taillée avec soin et j’attends les aveux de notre invitée-surprise.


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MessageSujet: Re: A grave and a name Ft. Alair Wakeman   A grave and a name Ft. Alair Wakeman EmptyMer 15 Mar 2017 - 21:23
Je ne peux m'empêcher de sourire lorsque le docteur me complimente sur mon prénom.

- Merci docteur, mon père était un grand fan de Star Wars et mon frère jumeau s'appelait Luke.

Luke... Mon pauvre frère que je n'ai même pas pris le temps d'enterrer convenablement. Mon sourire s'efface rapidement et j'essaie de montrer un visage vide d'émotions, je n'ai jamais aimé pleurer devant les gens, comme mon père. Les pleurs, c'était l'affaire de maman et Luke.

Je me penche en avant pour qu'il passe la chemise à mon bras puis à l'autre et relève le menton pour le laisser la boutonner.

- D'accord. Ça me va. J'aime bien votre accent. Vous êtes anglais n'est-ce pas ?

Bien sûr qu'il l'est. Mais je préfère avoir la confirmation. Un type un peu bourru rentrer dans la chambre et me dépose à manger. Je le salue puis le remercie brièvement avant qu'il ne reparte.

- Je vois. Est-ce que vous pourrez le remercier pour moi ? Ou lui demander de venir ?

Puis après un moment d'hésitation, doutant de la pertinence de ma joke.

- Churchill, je comprends pourquoi vous l'aimez bien.

J'accepte son invitation à me donner à manger. Je n'ai qu'une main utilisable et je préfère ne pas en mettre partout.

- Merci ce serait gentil.

Alors qu'il me donne la becquée, je l'écoute me parler de l'endroit où j'ai atterris. Je ne peux m'empêcher de lui poser des questions entre deux bouchées et la bouche encore pleine du potage que je trouve délicieux.

- Vous êtes capables de me soigner et vous avez l'air propre et bien nourri. Vous parlez de quel genre de "commodités essentielles" ?

Je souris à ma question avant d'ouvrir à nouveau le bec pour manger les légumes du potage.
Je doute d'avoir droit au dessert avant d'être passée par la confession et de toute manière, ce sera meilleur avec du thé, j'acquiesce donc de la tête avant de prendre la parole, les yeux un peu perdus dans le vide alors que je remet tous les éléments de mon histoire dans l'ordre.

- Je suis née ici à Detroit. J'ai grandis dans la maison devant laquelle votre ami a du me trouver. J'étais en road-trip avec mon frère quand tout ça a commencé. On était à Montréal et on a décidé de revenir à Detroit pour retrouver nos parents. On s'est arrêté trois mois dans une communauté au nord d'ici, j'ignore ce qu'ils sont devenus après notre départ mais c'étaient des gens biens. En arrivant en périphérie de la ville, trois types nous sont tombés dessus. Ils... ils ont égorgé Luke et m'ont laissée suspendue au plafond avant de partir. Ils avaient l'intention de revenir mais je ne sais pas combien de temps je suis restée là, ça m'a semblé être une éternité. À un moment, j'ai réussi à me libérer et je suis sortie. J'ai dissimulé ce qu'il restait de mon frère et j'ai foncé chez moi. Je croyais m'en être sorti mais mon père était transformé. Je ne sais pas ce qui est arrivé à ma mère, elle n'était pas là. Il m'a attaqué et nous avons traversé la fenêtre.

C'est très dur de dire tout ça, mais je ne veux pas que le vieil homme me foute à la porte s'il me sent malhonnête. Et puis je n'ai rien à cacher. Une question me percute cependant. Je réprime les larmes qui me viennent alors que je pense à papa et Luke.

- Euuuh, vous allez me trouver sans coeur mais... est-ce que monsieur Churchill a ramené ma moto.

C'est probablement le dernier souvenir de Luke qu'il me reste, ça et la photo que j'ai prise à la maison. D'ailleurs, je n'ai pas encore pu vérifier que je l'avais toujours.

- Je peux vous demander un service ? Il y a une photo dans la poche intérieure de mon blouson. Je peux l'avoir.

Je le regarde dans les yeux en disant cela. Son regard bleu me refroidis un peu mais il semble compréhensif. Je ne sais pas si faire les yeux de biche va l'amadouer mais je préfère m'abstenir.
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MessageSujet: Re: A grave and a name Ft. Alair Wakeman   A grave and a name Ft. Alair Wakeman EmptyVen 17 Mar 2017 - 13:03

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Les confessions de la jeune femme ne tardent pas à se manifester pour satisfaire ma curiosité tout à fait légitime. Après cet entretien je vais devoir faire un compte rendu à Maggie, ma jeune compatriote qui comme Winston Chruchill a pris le commandement de notre groupe pour le guide dans le brouillard de l’incertitude de l’époque troublé où nous voguons. J’ai foi en elle et son jugement. Pour ma part je sais que je suis trop altruiste et certes un peu naïf pour occuper ce poste peu enviable. Je suis médecin et je suis très à cheval sur mon code d’honneur et mon serment fait à ma profession. Mon regard d’acier bleuté ne peut que s’émouvoir à son récit et lui témoigne toute ma sympathie et ma compassion. Juste pour la soutenir davantage dans sa démarche éprouvante, je lui prends sa main valide pour lui apporter un peu de chaleur humaine. De par mon passé dans les hôpitaux, je sais avec exactitude que ce petit geste anodin pour être d’un grand réconfort. Elle me demande de fouiller dans la poche de son blouson à la recherche d’une photographie. Mais naturellement ma chère Leïa. Ce sera accompli avec un immense plaisir. Je me redresse et je pioche dans son saint Graal dans la poche intérieure de sa veste suspendu à une vieille chaise. Je fais violence pour ne pas regarder l’image, car nous avons tous nos jardins secrets et je ne veux pas déflorer celui de ma jeune patiente. Je sais que celle que je surnomme ma féline camoufle sur son agréable personne une photo qui doit avoir autant de valeur que la prunelle de ses magnifiques yeux. Je ne peux m’empêcher de me faire un sang d’encre en songeant à celle que je me suis attachée au-delà de la raison. Elle m’a surprise lors de mes ablutions et selon mon beefeater attitré et semblait aussi gênée qu’une pucelle lors d’un bal colonial de la dernière époque. Est-ce à cause de la dimension astronomique de mes bijoux de la couronne qui lui ont fait peur ou bien à cause de ma nudité, je ne saurai le dire. Barry s’est proposé de la ramener et j’ai refusé. C’est à moi d’aller la quérir et de lui expliquer que je m’excuse de lui avoir fait peur. Je rage de ce que lui a fait la pire engeance des hommes et pour ma part je suis fautif. J’aurai dû savoir qu’elle entre où elle veut et que j’aurai dû bloquer la porte. Je tends la photographie à la brunette alitée avec un sourire apaisant et doux. Mais mon esprit est avec ma féline. Ce soir je vais filer à l’anglaise pour la retrouver et la ramener. Lui avouer qu’elle est importante pour moi et surtout de m’excuser d’avoir eu mon sabre au clair de cette manière peu orthodoxe. La bouilloire commence à chantonner son refrain guilleret et je plonge mes mains dans mes poches de mon sarrau. Un thé vert qui marche ma chère amie. Et je dis à vous présenter mes condoléances et vous apporter mon support. Je sais que c’est peu, mais je tiens à vous le signaler en cas d’envie de discuter de n’importe quels sujets je suis une oreille attentive.

Pendant que je prépare nos délicieux breuvages, je lui réponds à son interrogation. Je vais remercier Barry de votre part ne vous en faites pas ma chère. Un peu plus tard le connaissant il fera son apparition pour voir si vous allez bien. Je transvide l’eau bouillante dans les tasses qui me suivent contre vent et marée depuis près de quarante années et je pose celle avec le liquide infect qu’est le thé vert devant ma patiente sur son plateau de lecture. La tasse est remplie au demi pour éviter un accident malheureux. Voilà ma chère je vous souhaite santé. Je la salue en levant ma propre tasse et naturellement mon petit doigt est levé. Je suis un fidèle serviteur de Sa Majesté à la vie à la mort. Si un jour je deviens un être infect qui se promène gauchement, et je ne parle pas du Yankee commun, mais de sa version putride, je sais que je vais continuer à avoir une classe et un flegme de bon escient. Je ne peux rien vous cacher ma chère. Je suis un Anglais pur et dur venu de ma chère île à ma retraite pour m’adonner à la noble profession de gentleman fermier. Avec les circonstances que nous connaissons tous, j’ai dû endosser de nouveau mon sarrau de médecin. Je ne peux m’empêcher de sourire à son affirmation pour le nom de famille du prolifique éclaireur qui doit être de garde devant la porte de l’infirmerie. Une étrange similitude je dois vous avouer. Il partage le côté un peu dur et la détermination de ce bon vieux Winston. Mais tout comme lui il a la sécurité de notre petit groupe très à cœur. Je prends un instant pour réfléchir et j’en profite pour prendre une petite gorgée de ce breuvage traditionnel qui me fait chaud au cœur. Pour votre moto, je ne crois pas. Vous avez souvenir de l’endroit où elle est et si vous avez vos clefs avec vous? Car naturellement Barry ira vous la chercher. Je sais que le militaire acceptera avec plaisir. Il ressemble à un lion en cage quand il est ici. Il ne songe qu’à sortir et n’importe quelle raison est bonne pour lui. Je vais devoir retourner quelques pierres pour savoir la raison de son anxiété d’être avec nous. Je vais naturellement transmettre l’information de l’emplacement de l’engin à mon beefeater et il s’en va avec une célérité presque indécente.

Voilà ma chère vous devrez avoir possession de votre moto sur l’heure. Mais je tiens à spécifier que vous n’allez pas la conduire dans l’immédiat sinon je vais devoir vous tirer les oreilles. Une lueur d’espièglerie à l’état pur se prononce dans mes iris bleutés d’acier pendant mon visage reste stoïque comme l’exige mon héritage ancestral. Je ne suis que flegme et civisme comme à mon habitude. Je dépose ma tasse et sans un mot je l’aide à dévorer son dessert. Ça me fait un énorme plaisir de la voir manger avec un si bon appétit. Je continue de satisfaire sa curiosité pendant qu’elle mastite avec entrain. Je parle de quelques améliorations. Je pense naturellement à une source d’électricité recouvrable pour nous éclairer et nous réchauffer. Car des chandelles et des feux ne sont guère conseiller dans une bibliothèque à ce qu’on m’a assuré. Je laisse planer mon sourire pince-sans-rire qui trahit encore ma descendance britannique. Aussi un petit potager pour faire pousser des légumes et du thé si c’est possible. Nous avons deux vétérans parmi nous qui peuvent faire des pièges pour repousser les êtres ayant des mauvaises intentions et les rôdeurs. Quand le dessert fut englouti, je posai mon regard sur ma patiente du moment. Je ne peux m’empêcher d’espérer que ma féline se porte bien et j’aimerais qu’elle soit là juste pour la savoir en sécurité. Je reprends la parole de mon ton hypnotisant et agréable à souhait. Vous n’avez plus aucun endroit où aller si je vous comprends bien? Je pourrais oser vous proposer de rester en sécurité avec nous? Des gens de bonne volonté et qui veuillent aider leur prochain sont devenus aussi rares que des arracheurs de dents honnêtes. Mais je vous sais honnête et sincère et je vais plaider pour vous envers notre chef. Votre connaissance de Détroit sera un plus pour nous. Mais vous savez vous défendre, vos compétences si c’est possible de le savoir? Car vous n’aviez aucune arme sur vous lors de votre découverte. Si vous désirez vous reposer, je vais vous laisser dormir, mais j’aimerais naturellement vous connaître un peu plus si c’est possible. Je lui fais grâce d’un sourire apaisant et conciliant. Et ne vous en faites pas ma chère, jamais nous n’allons vous jeter dehors. Mon groupe est très humanitaire sinon je ne serais pas avec eux.



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MessageSujet: Re: A grave and a name Ft. Alair Wakeman   A grave and a name Ft. Alair Wakeman EmptyVen 17 Mar 2017 - 17:21
Je le regarde partir en faisant les yeux ronds. Apparemment, ici on ne prend pas le temps. J'ai à peine eu le temps de lui donner l'adresse. Mais c'est une bonne chose de faite et il me tarde de la retrouver.
J'attrape la photo qu'il me tend avec ma main valide et y jette un rapide regard avant de la poser à l'envers à côté de mon oreiller.

- Merci beaucoup. Les choses vont vite ici.

Quand je pense qu'il m'a fallu un an pour faire Montréal - Detroit...
Il en vient à me faire manger mon dessert et je dois avouer que c'est le moment que j'attendais, non seulement parce que le fait qu'il réponde à mes questions me permet de penser à autre choses qu'à ce qui est arrivé à ma famille et aussi parce que ce crumble est la meilleure chose que j'ai mangé depuis des mois.

- Je comprends. Si je peux vous aider je le ferai.

Avoir l'électricité ? C'est vraiment un truc qui me paraît inconcevable. Mais pour le moment, les deux membres de cette communauté que j'ai rencontré semblent savoir ce qu'ils font. Ça ne ressemble pas au groupe avec lequel on a squatté au nord de la frontière. J'ai l'impression d'avoir à faire à des gens très organisés.

Une fois mon dessert terminé, je repose la tête sur mon oreiller et la penche pour pouvoir regarder mon interlocuteur. Il y a donc bien un chef défini dans ce groupe...

- C'est gentil de votre part. J'avoue que je préférerais rester ici mais je ne connais pas vraiment les règles de votre groupe. Comment s'appelle votre chef ?

Étant du coin, je suppose qu'il doit y rester des gens que je connais et ils sont installés dans mon quartier.

- En fait, je me débrouillais pas trop mal avec mon couteau mais je n'ai jamais touché une arme à feu. Les gens que j'ai rencontré avant d'arriver à Detroit n'en avaient pas et je n'aime pas le bruit. J'avoue que je n'ai aucune théorie, juste une année de pratique.

Mais j'aime bien me battre, j'avoue. Luke ne pouvait pas s'empêcher de me protéger mais je n'ai jamais pu m'empêcher de chercher la bagarre.

- Merci pour le thé et le crumble. Ça fait longtemps que je n'ai pas mangé aussi bien...

J'ai encore du mal à réaliser ce sur quoi je suis tombé.
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MessageSujet: Re: A grave and a name Ft. Alair Wakeman   A grave and a name Ft. Alair Wakeman EmptySam 18 Mar 2017 - 12:31

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Je ne peux que sourire avec fierté aux paroles de ma patiente. Bonté divine qu’elle est attachante. Je me relève alors et je plonge mes iris d’acier bleuté dans son regard noisette. Barry est des plus efficaces ma chère Leïa. Nous avons tous nos spécialités dans des domaines des plus variés. Et si je peux me permettre, notre groupe est très soudé. Je vais chercher un livre et je m’installe de nouveau confortablement sur le fauteuil près du lit de ma patiente. Je serais honoré de vous voir rejoindre notre petite communauté ma chère amie. La chef de ce petit groupe sélect s’appelle Maggie. Comment la décrire pour lui rendre justice? Je prends quelques instants de réflexions, passant ma main dans ma barbe grisonnante taillée avec soin. Voilà, je sais. Elle pourrait se comparer à Winston Churchill. Elle est un peu bourrue, dure d’approche et surtout très à cheval sur son idéologie. Je hoche la tête avec un air entendu et je fais un sourire désarmant. Mais elle a le cœur à la bonne place et ne cherche qu’à nous protéger tous. Je crois qu’elle va vous adorer. Je reste stoïque et mon flegme britannique est des plus charmants. Ma voix est hypnotique et agréable à entendre pour le commun des mortels. Pour les règles, c’est surtout la base de ce temps trouble. Ne rien faire pour vous tuer ou bien de nous faire tuer. Les actions doivent être proposées à notre chef et chaque sortie doit être organisée pour aplanir les difficultés. Habituellement Barry ou Leroy, nos deux valeureux vétérans et anciens militaires des plus polyvalents, accompagne l’expédition. Une lueur d’espièglerie et de bonheur reluit dans mon regard quand elle parle de combat à la lame blanche.

Ma chère amie. Je pourrais vous proposer de vous enseigner l’escrime et le combat avec une lame en main. Je ne veux pas me vanter, mais j’étais le capitaine de mon équipe d’escrime lors de mon passage à la noble université d’Oxford. Je crois que nous avons quelques lames dans notre modeste armurerie. Je libère un petit rire et j’ajoute avec un clin d’œil complice. Je ne vais pas vous avouer l’année de ma promotion dans l’immédiat. Je suis certes âgé, mais je suis encore assez vert pour impressionner Barry et les individus insensés qui croient que je suis sans défense. Dévissant le pommeau de ma canne, je laisse reluire un peu ma lame cachée à l’intérieur. Je range de nouveau ma lame et je souris avec calme et confiance. Maintenant ma chère vous devrez prendre des forces et dormir. Je vais rester près de vous au cas ou vous devriez visiter les lavabos. Et si vous voulez de la lecture, je peux ajouter que vous êtes au bon endroit. Je tapote légèrement la reliure de mon bouquin avec un large sourire.


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MessageSujet: Re: A grave and a name Ft. Alair Wakeman   A grave and a name Ft. Alair Wakeman EmptyLun 20 Mar 2017 - 5:19
J'écoute attentivement ce qu'il me dit, les infos sur le groupe, les règles que je dois suivre. Je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi stricte sur les sorties mais je suppose que si j'arrive à bien le justifier, je pourrai sortir assez souvent. Il me tarde de rencontrer cette fameuse Maggie.
Quand il m'annonce qu'il est escrimeur, je ne peux m'empêcher d'afficher un rictus qui ne s'efface pas lorsqu'il sort la lame qui se cachait en fait dans sa canne. En revanche, mon sourcil droit monte comme s'il s'était détaché du reste de mon visage pour atteindre les premiers cheveux qui me tombent sur le visage pour afficher un air d'étonnement.

- Vous êtes plein de ressources. Une canne-épée ? Vous êtes allés à Oxford ?

J'hoche la tête à l'affirmative.

- Avec plaisir, je pense que vous pouvez m'apprendre beaucoup de chose docteur.

Je souris avec allégresse. Ça me fait du bien de me concentrer sur quelque chose de positif, et en toute une année de survie, je me rend compte que mon frère et moi n'avons pas vraiment appris à survivre. juste à récupérer des trucs.
Je souris à sa proposition et penche la tête pour lire le nom de l'auteur sur la reliure : Tolkien. Pas de titre mais les lettres joliment dorées en disent long.

- Avec plaisir. J'adore la littérature anglaise ! Lequel est-ce ?

Sans le vouloir, le simple fait d'évoquer la littérature me pousse à utiliser un vocabulaire plus pointu qui doit d'ailleurs mieux convenir au docteur. Je souris d'un air approbateur à l'énoncé du titre du volume. Et l'interromps assez rapidement.

- Si vous êtes d'accord, le chapitre cinq est mon préféré. Si vous voulez m'endormir vite, vous devriez commencer par là.

Et en vérité, je dois bien avouer que j'ai toujours voulu entendre un anglais lire ce passage. C'est mon préféré et maintenant que Tolkien est mort, j'imagine que n'importe quel accent anglais apportera la touche d’authenticité pour vraiment me transporter dans l'histoire...
J'écoute sa voix, qui se révèle très agréable à la lecture, jusqu'à m'endormir profondément.


Partie 2. Convalescence


Ça fait maintenant une semaine que je suis arrivée, si on peut dire, à la bibliothèque et je n'ai pas eu l'autorisation de sortir beaucoup. Alair Wakeman, le docteur du groupe et Barry Churchill, l'un de ses amis, sont venus me rendre visite, tous les jours pour ce qui concerne le docteur. Je me suis plié aux restrictions sur mes déplacements mais depuis que je peux à nouveau marcher, je suis comme une bête en cage. J'ai besoin de savoir où je suis, de voir à quoi ça ressemble. Le troisième jour, quand j'ai eu récupéré assez de forces pour pouvoir sortir du lit. Je me suis traînée par terre jusqu'à la porte et suis sortie dans le couloir. Le docteur m'a alors retrouvé un étage plus bas en train de visiter comme je pouvais avec la plupart des mes cicatrices ouvertes à nouveau.

Depuis, j'ai évité de recommencer, même si la question est revenue sur le tapis un bon nombre de fois. Il est bientôt neuf heures, heure à laquelle Alair a dit qu'il viendrait me chercher. Je me suis levée il y a plusieurs heures et je l'attends maintenant, assise sur mon lit toute habillée et le regard fixé sur la porte dont la serrure est verrouillée. Je ne leur en veux pas, ils se sont inquiétés pour ma sécurité et même si de mon avis j'aurais pu sortir hier, le docteur craignait pour ma sécurité. Si je n'étais pas aussi têtue aussi... Mon oeil a déjà bien dégonflé, j'en suis heureuse, la vue est un sens vraiment important et j'avais peur que ces fils de chiens m'aient définitivement abîmé l'oeil. Une respiration profonde ne me rassure pas totalement sur l'état de mes côtes pas encore ressoudées et mon bras gauche est suspendue par un tissu blanc noué à hauteur de ma nuque.

Il me tarde vraiment de sortir et de voir ce qu'il se passe vraiment dans cet endroit et quand j'entends des bruits de pas approcher, mon pied se met rapidement à balancer contre un tube en métal de mon lit, faisant tinter un petit bruit métallique. Le tintement se fait de plus en plus rapide lorsque j'entends le bruit caractéristique de la clé tournant dans la serrure. Je descends du lit et me tient fièrement devant la porte en train de s'ouvrir, un grand sourire sur mon visage.
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MessageSujet: Re: A grave and a name Ft. Alair Wakeman   A grave and a name Ft. Alair Wakeman EmptyMar 21 Mar 2017 - 13:00

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Bonté divine que le temps passe vite depuis une semaine. Grâce à la charmante Leïa et sa connaissance en littérature et sa polyvalence dans des joutes oratoires, je me suis amusé comme un écolier turbulent. Je crois qu’elle a apprécié ma modeste compagnie qui a eu le mérite de lui changer les idées. Ayant comme responsabilité de tout ce qui touche de près ou de loin au point de vue médical, je suis un peu prisonnier dans une tour d’ivoire. Les grains du sablier du temps s’écoulent avec une lenteur exécrable. Pour éviter de faire ma mauvaise langue, le temps file aussi rapidement qu’une idée révolutionnaire peut voir le jour de la part d’un Yankee. Aussi rapidement qu’une érection à moins 40 degrés et ayant la photo dénudée de la femme d’acier, Margaret Thatcher. Et à son âge, je peux garantir que l’acier à rouiller et que les structures s’effondrent inévitablement, victime de la gravité. Je m’administre une claque mentale magistrale, histoire de me ressaisir et d’enlever cette vision d’épouvante de mon esprit préoccupé. Ma démarche droite et digne démontre sans aucun doute mon éducation aux bonnes manières et surtout au civisme qui semble s’être effondré encore plus rapidement que l’humanité durant cette horrible pandémie. Le bout ferreux de ma canne résonne sur le carrelage du palier du troisième étage de la bibliothèque. Notre refuge, notre lieu de vie et pour moi un envol de l’esprit grâce aux nombres de bouquins qui n’attendent qu’un intellectuel ne les dévorent séance tenante.

Au loin dans la pénombre je distingue un regard félin et de couleur d’émeraudes totalement magnétique. Des yeux ensorceleurs que je peux aisément deviner le sentiment de sa propriétaire que j’ai appris à connaître et à apprécier énormément. Amanda semble contrariée que je passe du temps avec la brunette qui est sous ma garde. Un autre sujet que je dois éclaircir avec ma tigresse, car j’ai vu ce qui arrive quand elle est dans ses mauvais jours. Je m’avance vers elle avec un immense sourire qui irradie de ma joie de la voir. Mais j’ai le temps de faire à peine deux pas qu’elle fait une carriole magnifique, digne du Cirque du Soleil, et ma chère féline s’enfuit au loin. Je ne peux qu’admirer sa foulée gracieuse et ses mouvements qui semblent couler dans le vif-argent. Je soulève mes épaules de dépit, car j’aurai aimé la saluer dignement. Un masque d’intransigeance et de détermination transparait un instant sur mon visage stoïque. Ce soir c’est décider je vais lui glisser quelques mots. Voilà plus qu’un mois que nous nous connaissons et je voudrais clarifier quelques petits. Je sais que je vais devoir jouer de finesse, mais cette jeune femme mérite amplement que je me dévoue pour elle. Elle pourrait faire une saute d’humeur et m’arracher la gorge comme avec ses résidus de capotes ambulantes qui étaient ses agresseurs. Disons que je n’ai pas dans les projets de mourir dans les prochains jours. Mais si j’ai le choix de ma mort, j’aimerais que ce soit en enserrer la taille d’une femme magnifique et la regarder droit dans les yeux. Enfin soit, je sors ma vieille montre à gousset de ma poche et le neuf heures va s’y inscrire dans quelques instants.

J’arrive devant la porte de la chambre de ma patiente du jour et je sors la clef de ma poche. Je soupire de frustration d’avoir dû suivre l’ordre de l’enfermer juste à sa guérison. Elle est notre invitée et selon mes enseignements de bienséance, il n’est point recommandé de mettre des restrictions à nos convives aussi longtemps que la politesse et le protocole est respecté. Mais encore une base élémentaire de mon éducation est brutalement conscrit par cette époque troublée. Je l’ouvre et je ne peux que me réjouir de voir ma patiente souriante et bien portante. Elle resplendit littéralement et annonce ma journée sous le meilleur augure possible. Bien le bonjour ma chère Leïa. J’espère que votre repos a été agréable et réparateur? Je ne suis que flegme et laissant transparaitre une sophistication de bon goût. Ma voix est apaisante et mon ton hypnotique. Le sujet fidèle de Sa Majesté dans toute sa splendeur si je pousse l’audace. Si vous me faites l’honneur, le privilège même, je pourrais vous faire visiter un peu les lieux et vous emmener vers votre pitance du matin. Je crois que c’est gruau et café noir. Désolé de la frugalité de ce repas. Je fais un sourire pince-sans-rire devant cette petite constatation. Bientôt une équipe de nos preux compagnons vont devoir affronter l’univers hostile pour nous ramener les éléments de notre survie. Et j’ose, j’espère même, en faire partie. Galamment, comme le dinosaure de gentlemen que je suis, je lui présente mon bras pour l’escorter au travers des couloirs subdiviser de rayonnages de recueils plus ou moins poussiéreux. Je m’excuse pour la poussière ma chère amie, mais la bonne est partie sans donner de préavis et maintenant je dois m’occuper du ménage entre deux opérations. Je lui présente les différentes ailes, leurs fonctions et surtout les pièces utiles. Dans la pièce de l’armurerie commune, Barry fait de la maintenance d’arme. Le Yankee relève la tête et nous salut d’un petit hochement du bonnet. Comme vous voyez ma chère, notre amateur de gros calibres s’est trouvé des jouets à sa mesure. Lance-grenade, pistolets énormes et armes diverses sont exposés sur les murs. Je désigne les lieux comme si j’étais un conservateur de musée et je lui annonce de but en blanc une annonce qui saura la faire sourire, en grand j’espère. Leïa ma chère, j’ai discuté avec Maggie et maintenant vous avez plein accès au refuge. Comme de raison à cause de ce monde où le danger nous guette sans répit, je vous prie de vous prendre une arme. N’importe laquelle sauf naturellement le lance-grenade qui est le joujou de nos vétérans de la gâchette.



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MessageSujet: Re: A grave and a name Ft. Alair Wakeman   A grave and a name Ft. Alair Wakeman EmptyMer 22 Mar 2017 - 5:22
Je souris lorsqu'il me parle d'aller manger ailleurs que dans ma chambre et attrape son bras pour le suivre en dehors. Longeant le couloir où j'ai rampé. J'ai un peu honte de l'image que les autres membres de ce groupe doivent avoir de moi, une sorte de bête affolée, mais bon... J'affronterai les remarques s'il le faut.

- Je dors peu en ce moment. J'ai du mal à gérer l'inactivité.

Quand je repense à ces jours que j'ai passé à ressasser le fait que mon frère ne serait plus jamais présent à mes côtés, rien que d'y repenser me fait me sentir vide. Vide de tout sens. Heureusement, la pensée de mon père l'accueillant dans le paradis auquel ils croyaient tous les deux me réchauffe un peu le coeur même si je suis privée d'eux.

- Le gruau et le café iront très bien, merci.

Malgré tout, je souris à l'idée de passer du temps avec d'autres personnes et de ne plus être enfermée dans ma chambre. Le soleil passe par les grandes fenêtre et vient réchauffer mon visage. Cette chaleur a comme un goût de nouveau départ.
Je ris à sa blague et réponds avec un - Ça ira, j'ai l'habitude. - et le suis jusqu'à ce qui semble être la réserve d'armes.
Je salue Barry et me tourne vers une autre table sur laquelle sont alignées diverses armes.
J'ouvre de grands yeux lorsqu'il me propose de choisir une arme et m'annonce que je peux maintenant aller où je veux.

- Merci énormément docteur !

Je me retourne alors en direction de la table et commence à étudier la situation. Il y a à gauche toutes sortes de couteaux, machettes et même une sorte d'épée exotique. Et à droite des armes à feu en tous genre : du simple pistolet au fusil à pompe en passant par la carabine.
Ma main passe au dessus de chacune et j'en empoigne même quelques unes avant de faire mon choix. Je me refais ensuite face à Alair avec un sourire satisfait, l'épée en main.

- Je vais prendre celle-ci.

Je devrais trouver un livre dans cet endroit qui énumère les différents types d'épées. Je reprends la parole pour lui rappeler la proposition qu'il m'a faite il y a de cela une dizaine de jours.

- Vous étiez sérieux quand vous m'avez proposé d'apprendre à l'utiliser ?

Mon regard est plus implorant qu'autre chose. J'espère de tout mon coeur qu'il acceptera de m'entraîner.

Mon regard se pose sur ma nouvelle arme alors qu'il réitère son offre. J'aime la courbure élégante de la lame.
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MessageSujet: Re: A grave and a name Ft. Alair Wakeman   A grave and a name Ft. Alair Wakeman EmptyJeu 23 Mar 2017 - 2:19

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Je ne peux que sourire en retour devant la joie qui semble pétiller dans le regard noisette de ma patiente en rémission. Elle me fait penser à des Noëls lointains ou des jumelles blondes les blés s’extasiaient devant des présents. J’espère de tout cœur que la pandémie est restée en sol américain, que ma famille rester au Royaume-Uni sont en sécurité. Je suis convaincu qu’ils sont protégés avec plus de ferveurs par l’armée britannique que les clowns en habit de guérilla urbaine ou autres que j’ai pu croiser depuis mon arrivée dans ce pays singulier. Une contrée où l’arme à feu est vénérée, mais dont les utilisateurs visent moins bien que ma grand-mère bigleuse. Mais je fais abstraction de mon ressenti pour ce peuple qui au lieu de s’aider comme n’importe quel peuple ayant deux sous de jugeote aurait fait, à laisser la bestialité et la violence devenir maîtres de leurs pensées. Barry semble très intéresser par le choix de ma protégée qui vient de saisir finalement une lame courbée. Je hoche la tête pour approuver son choix et je tends alors la main. Puis-je? Leïa me tend son arme en pointant sa lame vers moi. Non ma chère. C’est une entorse à la civilité une de présenter la lame vers une personne. Dans un sens, même si vos intentions sont honorables, votre vis-à-vis pourra voir un signe d’agression. Toujours le manche en premier. Je lui fais un sourire apaisant pour lui signifier qu’il n’y a pas de malaise ou bien de complication pour ma part. À une certaine époque de ma vie libertine, des conquêtes étaient fort aises que je leur présentasse mon manche lors des duels que nous livrons une grande partie de la nuit. Mais naturellement ces détails croustillants sont pour mes seules pensées qui me réchauffent le soir lorsque je suis seul.

Naturellement ma chère. Je n’ai qu’une parole et les Wakeman préfèrent mourir que faillir à un engagement. Une lueur d’espièglerie à l’état pur se propage dans mes iris d’acier bleuté. Engagement est un fort mot pour désigner l’enseignement promis, car je vois plus ce qui va se produire comme un immense plaisir. Dès que j’ai la lame en main, je commence à me lancer dans une démonstration d’adresse et surtout pour apprendre l’équilibre et la vitesse de frappe de l’arme. D’une geste souple et d’un doigté qui me désigne d’office comme un bretteur accompli, je retourne la lame dans ma paume et je tends galamment la poignée vers la demoiselle en m’inclinant cérémonieusement. Une lame un peu lourde, mais qui ne fait d’accentuer sa vitesse de frappe. Parfait pour couper, frapper et même poignarder. Un khukuri népalais dans toute sa magnificence. J’ai rencontré de fiers Gurkhas lors de mes voyages et je peux vous assurer que c’est une arme mortelle. Même si à la base c’était un outil pour élaguer du bois principalement. Je saisis la ceinture avec le fourreau et le lui tends comme si c’était un présent inestimable. Ces combattants poussaient des cris de guerre féroces. Lors de la Seconde Guerre, les troupes allemandes avaient une frayeur des plus justifier de ces guerriers qui chargeaient leurs lignes sans peur la lame au clair. Ils n’avaient jamais aucun prisonnier après un affrontement. Je lui pointe une encoche à la base de la lame d’acier poli. C’est comme une gouttière pour prévenir que le manche n’est guère glissant à force d’escrimeur. Vous pourrez porter fièrement cette arme ma chère Leïa et dans peu de temps vous serez une virtuose dans l’art de la manier. Un excellent choix. Barry je vous souhaite une merveilleuse journée. J’attends que la jeune femme ait placé son ceinturon d’arme autour de sa taille et ensuite je me dirige vers la salle commune. Prenez place ma chère je vais vous servir. Et si j’osais vous demander un conseil? Vous habitiez dans le coin, donc vous voulez passer dans un lieu pour trouver des vêtements chauds pour la saison hivernale et m’aider à trouver quelques vêtements un peu plus féminins pour une amie qui est très chère à mon vieux cœur? Je n’ai aucune compétence pour magasiner des vêtements féminins. Je sais c’est une lacune inacceptable pour un gentleman tel que moi. Mais je dois avoir quelques petits défauts ici et là que voulez-vous.



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MessageSujet: Re: A grave and a name Ft. Alair Wakeman   A grave and a name Ft. Alair Wakeman EmptyJeu 23 Mar 2017 - 4:14
Je l'écoute avec attention tout en observant ses gestes. Il me parle de mon épée, c'est donc un khukuri. Je répète après lui : "Khukuri" juste pour être sûre de m'en souvenir. Une fierté un peu mal-placée m'envahit lorsqu'il parle des guerriers qui ont l'habitude de manier des khukuri et je ne penser très fort : moi non plus lorsqu'il parle de ne pas faire de prisonnier. En tous cas, si je retrouve les immondes salopards qui ont tué mon frère et m'ont mise dans cet état, je ne compte pas faire de prisonnier, juste trois cadavres que j'exposerai au bord de la route.

- C'est très intéressant docteur. Je vais essayer de trouver un livre qui en parle, si je peux essayer d'apprendre leurs techniques de combat, ça pourrait être intéressant.

Je souris de toutes mes dents. Ooooh que j'ai hâte ! Enfin quelque chose qui va m'occuper l'esprit ! C'est avec une joie non dissimulée que je range mon khukuri dans son fourreau, le même fourreau qui se trouve être attaché à ma ceinture et à ma cuisse deux minutes plus tard. Déjà, un sentiment de sécurité m'envahit.
Je dis au revoir à Barry et suis le docteur jusqu'à une salle où sont disposées plusieurs tables et une cuisine où de personnes sont à la tâche. Sur ordre du docteur, je m'assied à une table et l'observe aller récupérer nos repas. Pendant que la femme sert Alair, l'homme me regarde d'un oeil malveillant et je crois le reconnaître. J'ai du le croiser lors de ma dernière sortie. Je le regarde droit dans les yeux et hausse un sourcil, il baisse immédiatement les yeux et essaie de reprendre la discussion qu'il avait avec la femme pendant qu'Alair revient avec le gruau et deux cafés.
Il m'expose rapidement sa demande et un sourire narquois apparaît rapidement sur mes lèvres.

- Bien sûr ! Est-ce qu'il vous en faut aussi. Vous avez une idée ? Quelque chose de chic ou de pratique ? Avec des motifs ? Couleurs vives ou plus sobres ? Ça me fera plaisir de venir avec vous, en plus, je dois me refaire une garde-robe aussi.

Mon esprit d'accro du shopping se réveille petit à petit et je m'arrête finalement pour le laisser réfléchir à tout ça. Pour le moment, j'imagine le docteur en costume de bal et l'image est amusante. Finalement, je me suis beaucoup rapprochée de lui depuis que je suis arrivée, il me materne beaucoup mais pour une fois, je n'y vois pas vraiment d'inconvénient.

- Si vous êtes d'accord, on pourrait y aller demain. Je suis capable de me déplacer et ça ne devrait pas être très dangereux.

J'espère vraiment qu'il me présentera cette femme à qui il veut faire un cadeau.
Je mange mon gruau assez rapidement, motivée par tout cet espace autour de moi. Je suis impatiente d'apprendre à me battre avec le docteur. Et comme j'ai encore une dizaine de jours de convalescence, je vais pouvoir lire un maximum de livres sur les armes blanches. Je compte combler mes lacunes assez rapidement.
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MessageSujet: Re: A grave and a name Ft. Alair Wakeman   A grave and a name Ft. Alair Wakeman EmptyJeu 23 Mar 2017 - 13:22
Voilà quelques jours qu’une nouvelle venue s’accaparait le docteur britannique. Le hic c’est que confinée et dans ses quartiers ou devant être accompagnée pour se déplacé dans la bibliothèque. Et évidement c’est le bon docteur qui s’était porté volontaire pour tenir compagnie et « escorter » l’intruse. Oui intruse Amanda la voyait comme ça. Pourquoi elle n’en avait aucune idée. Mais sa la faisait grincer des dents. Elle évitait de dormir dans la chambre du docteur comme avant. Elle faisait des sorties plus longue. Le soir dernier elle l’avait entendu dans le couloir. Elle était sortie et pour l’évité était entrée dans la pièce se trouvant à sa gauche. Barry était en petite tenu. Il avait un large sourire satisfais. Il avait l’air apaisé et bien. Il sentait différemment, des odeurs de musc, de tabac, d’alcool, de femme aussi. Elle ressortit une fois le docteur passé. Amanda avait ensuite quitté la bibliothèque.

Sa journée elle l’avait passé à chasser. Lorsqu’elle revint. Le docteur était dans la salle commune en train de manger. Il était accompagné de cette femme. Amanda aurait pu laisser Kali apparaitre mais Kali se délectait simplement de laisser faire Amanda. Elle avait son regard de prédatrice et pourtant elle gardait le maintien d’Amanda pas celui provocant de Kali. Elle passa a cote du docteur et de sa nouvelle acolyte. Et posa sur la table, pratiquement dans les assiettes vides du docteur et de Leia, ses prises, principale ressource de viande du groupe : rats et oiseaux. Les têtes arrachées et le cou devenu sanguinolent. Elle gronda telle une tigresse que l’on dérange lorsque le docteur ou la femme voulut lui faire une remarque. Et fila aussi sec et rapidement à l’ opposer de la pièce pour se mettre à jouer avec Adam avant de repartir aussi vite cette fois avec le primate. Elle quitta la bibliothèque a nouveau
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MessageSujet: Re: A grave and a name Ft. Alair Wakeman   A grave and a name Ft. Alair Wakeman EmptySam 25 Mar 2017 - 0:54

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Ma foi nous passons un agréable petit déjeuner. Le menu est certes frugal et n’est guère relevé en comparaison à ce que j’avais l’habitude de me cuisiner sur ma ferme, mais fin du monde oblige nous mangeons ce que nous avons sous la main. Comme de raison j’allais remercier Leïa comme il se devait pour sa réponse affirmative à ma requête inusitée en matière de mode féminine quand ma féline arriva. Je me relève comme tout gentilhomme qui se respect doit faire quand que dame arrive près de sa table, laissant transparaître un sourire de bienvenue. Mais la suite brise mon masque d’impartialité. Pendant un instant, j’ai honte de le dire, la présence de quelques cadavres de rats et de pigeons décapiter proprement me fait perdre mon flegme et mon stoïque légendaire. Mes yeux s’écarquillent de surprise. Bloody Hell. Est le seul mot que je parvins à articuler pendant ma seconde d’hésitation. Un feulement digne d’une tigresse qui défend son territoire me permet de me ressaisir. Avant qu’elle démontre à toute sa rapidité, que dis-je, sa célérité époustouflante, je me penche vers elle avec une insolence peu commune dans mon cas. Mes lèvres s’arrêtent à quelques centimètres de son oreille pour lui murmurer une invitation surprenante. Ma chère Amanda enfin je peux vous parler un instant. Je voudrais vous inviter à souper à la tombée de la nuit. Vous avez emmené la venaison, à moi que porter la torque de chef. Suivant du regard la silhouette de la jeune femme, je m’assis alors à la table. Je suis redevenu un fidèle sujet de Sa Majesté, un véritable roc de Gibraltar de stoïque et débordant d’un civisme et d’une droiture exemplaire.

Voyant le regard de ma convive poser sur les cadavres d’animaux, je prends ma serviette de table que j’avais sur mes genoux et la lança pour couvrir ce spectacle des moins appétissants. Bonté divine. Si j’étais un Yankee, je serais embarrassé. Mais nous les Britanniques nous sourcillons à peine devant une attaque qui se produit lors de l’heure du Thé. La seule fois où j’ai eu les bras coupés littéralement fut lors d’une certaine soirée à l’université. Mon amante de cette période m’attendait dans ma chambre de pensionnat en tenue affriolante… accompagnée de sa jumelle identique. Je ne savais plus mettre les différentes parties de mon anatomie lors de cette nuit endiablée. Mais au matin j’avais conquis les deux demoiselles. La preuve est que chacune d’elle portait une de mes chemises. Dans un sens mes couleurs flottaient victorieusement sur le territoire ennemi après une nuit à lutter âprement. Mais encore ce n’est qu’un souvenir que je peux me rappeler lors de mes nuits de solitude. Reprenant le lien de la conversation là où nous avons été si grossièrement interrompus je fais un sourire pince-sans-rire. Je m’excuse ma chère Leïa. Cette charmante personne se prénomme Amanda. J’espère que vous avez pu remarquer ses mensurations. C’est pour elle que j’essaie de faire une garde-robe convenable. Mon regard d’acier bleuté n’est qu’à cet instant espièglerie et charme. Je crois que nous allons rester dans le côté pratique et sombre. Mais si une pièce de vêtement exceptionnel attire notre attention, je vais lui apporter. Je crois l’initier à la valse et au foxtrot. Je laisse sortir un petit rire pour briser l’enchantement de pierre que le départ canon de la féline a provoquée autour de nous.

Je porte ma barbe taillée avec soin. Même si l’apocalypse est à nos portes, je me fais un devoir d’être digne et bien habiller. Un minimum pour le gentleman que je suis. Je crois que mon emploi du temps sera libre avant le dîner ma chère. Je pourrais vous escorter avec plaisirs pour votre quête de nouveaux vêtements. Car je ne voudrais pas vous soigner d’une grippe à cause que vous n’avez pas de manteau chaud. Je lui prodigue un sourire apaisant et calme. Imperturbable est en fait mon second prénom. Pour les livres sur l’art de manier les lames, je crois pouvoir vous guider avec un plaisir des plus consommé. L'esprit de l'épée, une approche tactique & mentale pourra vous être d’un secours inouï. Mais ma préférence est naturellement le recueil du Code de l'honneur et du duel. Un plaisir pour les yeux. Regardant la lame incurvée de la demoiselle, je rajoute un dernier titre qui me vient à l’instant à l’esprit. Aussi le maniement du sabre pourra être à votre avantage ma jeune amie. Je me relève et je lui tends un mon bras galamment. Puis-je faire quelques pas en votre compagnie? Un homme s’apprête à jeter les cadavres décapités et je lui fais un signe discret que non et qu’il peut me les emmener à l’infirmerie.



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MessageSujet: Re: A grave and a name Ft. Alair Wakeman   A grave and a name Ft. Alair Wakeman EmptySam 25 Mar 2017 - 17:33
Alors que je suis en train de boire mon café, une femme que j'ai jamais vu avant s'approche de notre table, des cadavres de petits animaux à la main. Je la regarde fixement, sans savoir ce qu'elle veut et reste stoïque droite comme un I. Un peu dégoûtée par les petites bestioles posées sur la table, mon sourcil droit se hausse de plus en plus à mesure que je la regarde. Puis le docteur lui parle assez discrètement pour que je ne vois pas de quoi il s'agit et je l'observe partir en poussant des grognements de félin, la matant un coup au passage parce que je ne peux pas m'en empêcher. Je souris d'un air moqueur quand Wakeman m'informe que c'est pour elle qu'on va aller chercher des vêtements.

- Plutôt deux fois qu'une.

De toute façon, il du voir mon regard et cette jeune femme ne passe pas inaperçu.

- On trouvera quelque chose qui lui plaira. C'est le côté tigresse qui vous plaît ?

Je lâche cette dernière remarque avec un grand sourire un peu moqueur mais je sais qu'il ne se fâchera pas tant que ce n'est pas méchant et pour le coup, c'est surtout une question parce que j'ai du mal à imaginer ces deux là au lit.
J'hoche la tête à sa proposition, enchantée de pouvoir sortir de la librairie pour une heure ou deux.

- Ok, on fait comme ça.

J'écoute les noms des livres que me conseille le docteur et suis de plus en plus impatiente à l'idée de me plonger dedans.
Ensuite, j'accepte le bras du docteur. En me levant de ma chaise, je sens mes jambes trembler un peu et il semble évident que j'ai un peu trop marché aujourd'hui. En attrapant son bras, je continue de parler, pendant qu'on quitte la cuisine.

- Je... Je crois que votre amie ne m'aime pas. Est-ce que je peux faire quelque chose pour la faire changer d'avis ?

Ça me rappelle qu'il est venu me voir tous les jours pendant que je me remettais, malgré quelques fois qui furent plus ou moins mouvementées, particulièrement après que j'ai été enfermée dans ma chambre.

- Je me rend compte que je ne vous ai pas remercié pour le temps que vous avez passé à me veiller. Je sais que le temps est important et j'espère que vous n'avez pas mis trop de chose entre parenthèse.

Comme la tigresse qu'on vient de rencontrer par exemple. Maintenant, si je vois le docteur arriver avec des griffures dans le cou, je saurai que ce n'est pas l'oeuvre de walkers.
Je le suis dans la bibliothèque, toujours pendue à son bras et je sens peu à peu mes forces diminuer, il doit sentir que je m'alourdi mais je ne dis rien. J'ai envie d'explorer encore un peu.
Nous passons dans différentes ailes et sans que j'ai le temps de comprendre comme il s'y repère, il me tend les trois livres dont il a parlé plus tôt et je les tiens dans mes mains, observant les reliures et les dessins sur les couvertures.

- Merci docteur, au moins, je serai occupée.

Nous marchons tranquillement jusqu'à passer devant la porte de ma chambre et je m'arrête devant.

- Je me sens un peu faible, je vais aller me reposer pour être prête pour notre sortie de ce soir.

Alors que j'ouvre la porte, je me retourne pour le docteur, souriante.

- Encore merci pour tout, à plus tard Docteur.

Je referme la porte en le voyant repartir et je m'assieds sur mon lit, mon khukuri posé sur mes genoux pendant que je feuillette les intros des différents bouquins. Puis en choisi et, pose l'arme et les deux autres livres sur ma table de chevet et commence ma lecture, m'endormant rapidement avec la fatigue retombée.
// Hey Guylou ! Je te laisse ouvrir la partie suivante ? Very Happy Soit au magasin, soit en entraînement, comme tu veux Smile Bise //
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