Après trois ans et demi de bons et loyaux services, In Your Flesh passe en forum semi-privé autogéré. Les tâches administratives sont réduites au minimum, les inscriptions filtrés et les validations supprimées. Nous vous proposons plusieurs zones de RP différentes, dans lesquelles les intrigues sont gérées par les membres sur la base du volontariat et où chacun peut RP librement en suivant seulement une trame commune.
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| Sujet: Who run the world? Girls ! Ft. Ava Dim 12 Mar 2017 - 21:58 | |
L’éviter était maintenant le mieux. Non sérieusement, elle c’était mise dans une merde pas possible et maintenant que c’était fait… elle ne savait pas comment se sortir de tout ça. Elle avait encore 20 jours à passer dans cet Enfer et ça, c’était viable, mais monsieur le casse-couille avait décidé qu’elle serait à lui. Vous en doutez? Fallait pas, parce qu’après l’avoir trainé dans son bureau, elle avait flanché un peu, un tout petit peu. Rien de bien méchant, juste un peu de sexe bien mérité pour la jolie blonde, sauf qu’il allait encore et toujours plus loin avec elle et il avait décrété qu’elle était à lui.
Oui, oui, il était con à ce point. Elle avait cherché à lui faire comprendre qu’elle était à qui elle voulait et lui c’était amusé à lui écrire au feutre qu’elle était à lui. Comme ça, en quelques jours de « marquage » les gens comprendraient bien le message d’après lui. Parce que si elle se donnait le droit de se taper qui elle voulait, lui non. Alors, les autres devaient être mit au courant. C’est donc depuis le matin qu’elle croisait des regards sérieux, interrogateurs ou apeurer, mais jamais réellement amusé. En fait, c’était surement le cas, mais personne n’osait la faire chier. Elle était surement l’une des rares à s’être opposée aux patrons et qui s’en est bien sorti. Ça avait un poids ici? Surement. Tout avait son effet.
Bref, elle c’était mise à la recherche d’un liquide quelconque pour se nettoyer. Parce que monsieur ne lui avait pas permis la douche, bien entendu. Elle allait finir par se débrouiller toute seule, mais sa lui prendrait un peu de temps. Surtout si les gens dans les alentours ne faisaient rien d’autre que de la regarder sans rien foutre.
Finalement, elle décida de… de s’en ficher en fait. Elle n’allait pas en mourir, c’était temporaire et à la fin de son mois, elle serait libre, loin de tout ça. Elle se trouva un petit coin tranquille loin de la populace et posa ses fesses pour plus de confort. Elle n’avait rien à faire, sortir la démangeait trop pour aller bosser sur la palissade sans disparaitre malencontreusement. En fait, si monsieur la voulait à ce point, elle pourrait bien lui exiger le droit de sortir toute seule comme une grande. Elle finirait bien par revenir un jour… bon d’accord, peut-être pas. Bon, elle pouvait faire un effort. Juste qu’elle était clairement plus douée à l’extérieur qu’enfermé dans une usine. C’était de la merde ça, vraiment. Bref, relaxer, réfléchir et attendre que Bruce entre dans son bureau pour le contourner et aller voler sa putain de douche. Oui bon, elle n’était pas du genre à abandonner la Jude.
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| Sujet: Re: Who run the world? Girls ! Ft. Ava Ven 17 Mar 2017 - 15:51 | |
Avalohn tapait son verre sur la table comme un métronome. Ses yeux étaient rivés sur le plafond, comptant les moisissures qui pourrissaient depuis trop longtemps dans cette usine. L’humidité de l’air lui rendait ses longs cheveux hirsutes, des mèches se collant contre ses clavicules et tombant entre ses seins.
Un grognement résonnait dans son estomac. Elle n’avait ni faim, ni soif. Elle avait la rage, tout simplement. Elle avait besoin de cogner, de japper, de montrer les dents. De faire souffrir les gens pour oublier cette peine qui lui tirait la peau. Elle en avait simplement marre de ne plus être prise pour une louve qui savait mordre et tuer. Au sein des Punishers, désormais, elle était simplement l’infirmière qui pansait les plaies et qui servait de bonne au grand maître Isha.
Instinctivement à la pensée de cet homme elle balança son verre sur le comptoir, qui s’éclata en mille morceaux. Elle avait besoin de confrontation, peu importe qui, quelqu’un de soumis, quelqu’un qui se plierait. Elle hésitait à retourner dans le Marché Noir, où elle pourrait peut être retrouver un semblant de haine dans une des Arènes. Isha n’était plus, Robin encore moins. Son absence se faisait sentir, et elle avait du monter un mensonge en béton, racontant à qui veut l’entendre qu’il était parti pour étendre les Punishers, qu’il reviendrait dans pas mal de temps, personne ne savait quand. Elle avait du convaincre Bruce de tout ça, pendant une bonne demi-heure.
Elle s’était enfermé dans sa chambre pour mettre de côté les affaires de son petit-ami de côté, pour ensuite arracher le papier peint où elle lui avait écris des poèmes, où elle lui avait dessiné des rêves, des étoiles, des dessins psychédéliques. Aujourd’hui ses yeux, sa tête avaient mal de ces visions. Elle en avait marre, elle en avait ras le bol de devoir penser, toujours et encore. Ça la martelait, ça la déchirait, à chaque fois qu’elle essayait d’imaginer sa vie sans lui.
Mais c’était comme ça, elle n’y pouvait rien, elle ne pouvait pourtant pas. Elle prit ses cheveux dans ses longs doigts tatoués en poussant une sorte de hurlement de frustration, s’ébouriffant ses mèches avant de se lever de son siège, les regards des pochetrons rivés sur la jeune fille éméchée et plutôt énervée.
- Eh, La Louve. Alors, on déprime parce que Robin n’est plus là? Tu veux que je te le fasse oublier? Viens par là que je te soulève…
Elle tourna sa tête de façon mécanique vers son interlocuteur, les yeux révulsés, le visage stoïque. Qui venait troubler son petit moment de pression? Qui osait lui adresser la parole alors qu’elle était tout simplement entrain de péter un plomb? Elle remarqua tout simplement un jeune garçon au visage presque d’ange, des cheveux bruns tombant sur des yeux irrésistiblement verts. Il était à croquer et plus jeune que la Bronxarde. Il n’avait pas froid aux yeux et s’adressait à elle comme à un égal.
La Bronxarde se leva de sa chaise avec un sourire froid et hautain. Elle se dirigea vers le petit rat qui avait eu le culot et l’audace de l’avoir interpellé. Elle lui sourit, se penchant vers lui.
- Me soulever? Oh, mon pauvre chéri…
D’un revers de la main, elle lui gifla la joue avec force. Dans l’action, elle le prit par le col avec sa colère habituel, un ouragan de fureur s’abattant dans le petit bar de fortune que les Punishers avait construit. Elle le fit avancer devant elle avec une force herculéenne qu’elle ne se connaissant pas, pendant qu’il essayait de se débattre. Mais il savait bien ce qu’il risquait si il osait effleurer la peau d’Avalohn. Elle le trainait, le balançait de droite à gauche dans les recoins des General Motors pour lui défoncer la gueule.
Elle le balança à terre, le regardant se protéger le visage en gémissant des excuses pathétiques. Avalohn regardait autour d’elle, avant de remarquer une jeune femme assise, avec une inscription étrange sur sa poitrine. Elle fronça les sourcils, plantant le talon de sa botte dans l’estomac de son nouveau petit jouet.
- Eh, la blondasse. Dis, tu pourrais pas m’passer un pied de biche à côté de toi? T’es le nouveau jouet de Bruce c’est ça? Putain il t’a pas raté… |
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