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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 The show must go on [Amanda]
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MessageSujet: The show must go on [Amanda]   The show must go on [Amanda] EmptyLun 13 Mar 2017 - 13:14

Empty spaces - what are we living for ?
Abandoned places - I guess we know the score
On and on
Does anybody know what we are looking for ?
Another hero, another mindless crime
Behind the curtain, in the pantomime
Hold the line
Does anybody want to take it anymore ?

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7 Décembre 2015
La balle fusa à toute vitesse hors du canon du revolver et explosa un troisième verre, dans un vacarme insupportable qui se répercuta violemment au milieu de la pièce close où se trouvait le tireur. Quelques secondes plus tard, ce fut la présence massive des rôdeurs qu'il attirait à tirer dans le vide depuis dix minutes qui lui répondit, par le biais de râles excités et de tentatives désespérées d'ouvrir la porte qui le maintenait -pour l'instant- enfermé dans la salle du restaurant du Country Club de Grosse Pointe. La dernière fois que Logan avait mit les pieds dans cet endroit remontait à presque un an. Onze mois, pour être tout à fait exact. Il se souvenait encore de s'être assis à même le parquet sale de la pièce, le dos appuyé contre le bar massif, l'épaule reposant contre celle d'Alex, sa meilleure amie dans le monde probablement, la seule femme assez couillue dans cet univers pour oser dire à un mec trois fois plus grand et plus musclé qu'elle qu'il n'était qu'un vrai connard mais qu'elle l'aimait quand même. Il se souvenait du désespoir qu'il avait ressenti ce jour-là, après avoir passé des heures à chercher en vain sa famille Il se souvenait qu'il n'y croyait plus, qu'il était prêt à abandonner quand la jeune femme avait débarqué tout à coup et il se rappelait de leur discussion éprouvante en compagnie d'une bouteille de whisky à 300$, qui lui avait remis les idées en place.

Aujourd'hui, onze putain de mois plus tard, Logan se tenait de nouveau au milieu de cette pièce, il tenait encore une bouteille d'alcool hors de prix dans sa main droite, mais il était debout, se tenait droit sur son mètre quatre-vingt quinze et tirait sur les verres alignés sur l'étagère derrière le bar. Pas pour s’entraîner au tir ou pour une quelconque raison logique, mais parce qu'il était ivre, ivre mort et que ça l'amusait totalement. Il était très probablement encerclé de toute part, il ne pourrait certainement pas s'en sortir très facilement et alors ? Ça ne le préoccupait pas, pas le moins du monde. Il n'en avait rien à foutre, pour parler aussi clairement et aussi crûment qu'il l'aurait fait lui-même. Qu'il crève, si ça devait arriver. Ce serait parfait, vraiment et ce n'était pas l'alcool qui parlait, non, mais plutôt la colère, la douleur cuisante qui le prenait au cœur depuis des jours, le désespoir sans bornes qu'il ressentait.

Pendant les 34 premières années de sa vie, Logan Carter n'avait jamais rien été d'autre qu'une ombre, géante, mais anonyme. Il avait compté, pour quatre personnes à tout casser. Il n'était rien, il ne changeait rien, sa voix n'était pas entendu, son potentiel pas exploité. Une ombre parmi les ombres, un homme parmi les Hommes. Et d'un coup, d'un coup il était tout. Le centre d'une communauté, un père, un mari, un leader, un travailleur social, une Némésis, la Justice effrayant les criminels, le Fantôme rôdant sur Détroit pour venger les faibles et supprimer les monstres. L'apocalypse l'avait propulsé au premier rang dans l'existence de tellement de gens. Trop. Il n'avait pas le droit à l'erreur, pas le droit de baisser sa garde, pas le droit de prendre un jour de congés. Ni quand sa femme lui faisait la gueule pendant des mois parce qu'il n'était plus l'homme parfait qu'elle avait épousé et encore moins quand sa fille de dix ans mourrait dans ses bras.

Alors, merde, voilà. Aujourd'hui, après avoir passé plus de deux semaines à retenir les larmes que le deuil lui faisait monter aux yeux, à avoir assuré son rôle de leader sans faillir et à avoir essuyé les revers d'un gamin en pleine désintoxication, il disait merde. Il tourna le barillet de son revolver et visa un quatrième verre. Les mots d'Isha, juste avant qu'il ne décide de s'enfuir pour de bon de Fort Hope, lui revenaient en mémoire, inlassablement. Le gosse était en manque, il souffrait et haïssait celui qui l'obligeait à s'en sortir, mais il avait raison sur un point : Logan n'était qu'une merde. Il n'avait jamais été un bon père pour sa fille, pour lui, il ne le serait pas plus pour Octavia. Toute sa vie venait de perdre de son sens. Alors s'il crevait, tant pis. Aucune importance. Il détourna le regard un instant pour observer la porte de la salle qui tremblait de plus en plus fort et avala une longue rasade de whisky avant de retourner à son petit exercice inutile. Le quatrième verre explosa en mille morceaux alors que la balle venait se loger dans l'étagère en bois derrière. Un nouveau soubresaut de la porte manqua de justesse de l'ouvrir pour de bon et, dans un rire, Logan vida la bouteille pour de bon, avant de la balancer contre la porte.
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MessageSujet: Re: The show must go on [Amanda]   The show must go on [Amanda] EmptyLun 13 Mar 2017 - 14:48
Elle avait fui. Oui clairement s’était une fuite pas une escapade. Elle avait juste embarqué son fouet avec elle et les vêtements qu’elle portait sur elle et avait fichu le camp malus militari à vitesse grand V. Elle ne prêtait même pas attention à ce qui se passait autour d’elle. Si bien qu’elle était rentrée en courant la tête la première dans l’ancien militaire, Barry. Le blond avait dû faire un pas en arrière pour encaisser le choc. Elle, elle s’était retrouvée les fesses par terre. Il lui avait demandé pourquoi elle courrait comme ça et où elle allait. Où ? Voilà une excellente question pourquoi ça en revanche… Rein que d’y penser lui avait fait monter le rouge au joue. Et elle avait senti son visage chauffer tel un tison que l’on mène à blanc. Le regard de Barry l’avait encore plus gênée. Un regard interrogateur mais légèrement amusé lorsqu’il avait vu la gêne de la tigresse. Il lui avait tendu la main pour l’aider à se relevée. Mais sa gêne et son amour pour l’ancien militaire la fit réagir autrement. Elle roula sur elle-même pour se propulser vers la sortie. Adam arriva à la suite l’air interrogatif et poursuivant la tigresse. Celle-ci courut a en perdre son souffle. Depuis la bibliothèque jusque grosse pointe il y avait une certaine distance. Elle l’avait parcourue sans trop faire attention à autre chose qu’à elle. Sautant par-dessus les obstacles prenant appuis sur d’autre pour se propulser en hauteur et ainsi éviter quelque cadavre animé.

La course de l’amazone se termina sur un toit. Elle s’assit par terre reposant son dos contre une paroi de cheminée. Le soleil était monté mais la fraicheur de l’hiver était présente. La tigresse n’y prêtait pas trop attention pour le moment. Le rouge lui était revenu au joue. Un sourire amusé, gêné, et un peu gourmand aussi se dessinait sur son visage. Elle avait fui, pas de peur, pas de honte, de gêne. Oserait-elle encore mettre les pieds à la bibliothèque. Alair bien que ayant quelque année de plus qu’elle et sous ses travers de gentleman bretteur était un homme, un vrai. La tigresse au détour d’un couloir en le cherchant avait poussé la porte de la pièce où celui-ci se lavait. Elle n’avait pas frappé, comme à son habitude. Et le docteur sentant surement le courant d’air s’était retourné. La suite Barry la connait. Elle ferma les yeux et respira a plein poumon l’air frai pour se reprendre. Elle entendit des bruits de détonation. Elle frissonna. Elle n’aimait vraiment pas ce genre d’engin. Mais la curiosité de la prédatrice se mit en branle. Elle descendit de son perchoir pour rejoindre le lieu. Le Country Club, Il y avait un agglomérat de charognard en putréfaction qui s’agglutinait devant les portes. Un autre coup de feu retentit. Mais elle ne vit rien changer pour les cadavres. Sinon qu’il ne tarderait a traverser la barricade au vu de la masse qu’ils représentaient. Elle était curieuse de savoir ce qui se passait. Et en même temps son instinct de protection lui disait qu’il y avait peut-être quelqu’un en danger la dedans. Son expérience à ce retrouvée être la marchandise d’autrui, refit surface elle gronda un moment de son pied d’estale. Si quelqu’un risquait de devenir la proie des rodeurs ou d’un tortionnaire elle l’aiderait. Il n’y avait pas grand-chose comme distance. Et une fenêtre haute ferait l’affaire pour entrer. Elle prit son élan, courut depuis le muret ou elle était et se projeta a travers la petite fenêtre rectangulaire et légèrement en hauteur des cuisines. La sortie par la serait nulle car les rodeurs arrivèrent par la aussi. Seul avantage ils ne savaient pas grimper et escalader pour atteindre la dite lucarne. La tigresse roula en avant pour amortir sa chute et continuer le mouvement et se précipita dans la pièce du restaurant au moment ou un dernier coup de feu retentit faisant éclater un verre pas très loin d’elle. Le reflexe fut de faire claquer son fouet. Vers l’homme qui se vidait sa bouteille d’alcool. Il était grand, musclé, surement plus massif que Barry probablement, de longs cheveux noirs en bataille. Et il arborait une barbe elle aussi un peu en bataille. Il avait quelque chose d’animal de par son coté brute. Ca, sa lui plaisait. Masi par contre l’arme à feu … La tigresse montra les dents en grondant légèrement, faisant danser son fouet. Lorsque les portes volèrent en éclat quelques secondes après qu’il eut balancé la bouteille contre la porte. La tigresse se propulsa sur lui et se jeta dessus pour aller s’écraser dans des tables un peu plus loin évitant de justesse une dizaine de corps qui se lançait droit sur eux. Elle se redressa se plaçant devant l’homme qui puait l’alcool. Adam du haut de son épaule descendit vers les restes des tables cassés ou l’homme se trouvait. Jetant sur les morts ce qu’il pouvait. La tigresse bondissait par ci par là pour éviter les mort faisant claquer son fouet pour attraper a la gorge ceux qui s’approchait trop près de l’homme et du primate. Le fouet avait été modifié par ses soins avec l’aide de Barry. Les clous et pièce de métal rendue coupante lacerait les gorges des mort.
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MessageSujet: Re: The show must go on [Amanda]   The show must go on [Amanda] EmptyMar 14 Mar 2017 - 15:55
Logan n'avait définitivement plus les idées claires. Il avait envie de hurler. Pouvait-il faire ça ? Sans doute. Il allait le faire, vraiment, il venait de balancer la bouteille de whisky vide contre la porte, les morceaux de verre volèrent dans tous les sens, le frôlant parfois. Il ne lui restait plus qu'à hurler jusqu'à ce que la douleur passe, mais au lieu de ça, il se retrouva projeté en arrière, violemment, sans parvenir à s'en empêcher à cause de l'alcool qui le retenait déjà difficilement sur ses pieds. Son corps frappa de plein fouet l'une des nombreuses tables qui s'écrasa sous son poids et il lâcha un juron entre ses dents en relevant les yeux pour essayer de comprendre ce qui se passait exactement.

C'était le bordel, le bordel total. Il avait même des hallucinations. Qu'est-ce que ces connards de bourges mettaient dans leur whisky, sérieusement ? Parce qu'il n'était certainement pas un grand buveur, mais jamais le géant ne s'était encore tapé d'hallu en se sifflant un verre de trop. Mais là... Entre les cadavres qui forçaient finalement ses piètres défenses et entraient dans la salle, il arrivait à distinguer des mouvements, une femme armée d'un fouet qu'elle faisait claquer tout autour d'elle Et un singe. Non, vraiment, un putain de singe ! Il chercha son revolver, complètement ahuri devant ce qu'il voyait, mais il ne l'avait plus. L'arme avait glissé de sa main pendant sa chute et maintenant, elle traînait sur le sol, sous la table où il l'avait lâché.

Difficilement, Logan se redressa, se mettant à genoux sur le sol crasseux et plein de débris et il se faufila à quatre pattes jusqu'à son revolver, qu'il pointa assez bêtement vers la horde qui les menaçait. Il tira, mais à part un cliquetis, il ne se passa rien, rien du tout. Plus de balles. Il avait vidé son chargeur sur des verres et voilà... « Putain ! » Il le rangea dans sa poche et tenta de se remettre debout, exercice difficile s'il en est. Le monde tournait autour de lui, la terre tremblait sous ses pieds et il ne parvenait toujours pas à comprendre d'où sortait ce singe, cette femme... Il fit quelques pas en tendant les mains devant lui pour trouver l'équilibre, mais sans vraiment savoir où il essayait d'aller. Toutes les issues lui semblaient bloquées, mais il commençait à se demander si les rôdeurs eux-mêmes étaient réellement là ou non. Si quoi que ce soit dans tout ça avait le moindre sens, la moindre existence. Peut-être qu'il rêvait. Peut-être que finalement, tout n'était qu'un cauchemar, un cauchemar horrible et qu'il allait enfin se réveiller, qu'il serait dans son lit à Burlington et que sa fille serait toujours en vie, Isha toujours en train de foutre la musique trop fort dans la chambre d'à côté et que tout irait bien.

Il était presque arrivé derrière la femme au fouet quand il s'écroula pour de bon. Son corps tomba sur le parquet dans un bruit sourd, sa tête cogna contre le coin d'une table et il ferma les yeux. Le monde était devenu trop flou, la vie trop fatigante, il voulait seulement dormir, dormir, disparaître. Et ça fonctionnait. En quelques secondes, il n'y eut plus aucun râle, plus aucun claquement dans l'air, plus aucun gémissement surexcité de singe. Il était seul, dans le noir complet, il avait chaud. Tout irait bien.
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MessageSujet: Re: The show must go on [Amanda]   The show must go on [Amanda] EmptyMar 14 Mar 2017 - 17:23
La bataille s’engageait plutôt mal. Les mordeurs étaient nombreux et elle n’avait pas d’arme efficace pour les éliminer. Elle avait juste son fouet. Et elle devait tenir loin du géant écroulé les mordeur avide de chaire. Adam lançait des morceaux de bois, des cailloux, des couverts. Les morts s’agglutinaient encore devant la porte. Heureusement pour l’amazone il était trop nombreux à vouloir passer en même temps. Mais il lui fallait les maintenir à l’extérieur en même temps qu’elle s’occupait de ceux dans la salle. Elle allait vite être surpassée par le nombre.

Du bruit lui annonça que le colosse venait de se redresser. Un rapide coup d’œil et elle cria de surprise. Il n’était tout simplement pas en état. Et venait de risquer de se faire mordre en tentant de ramasser un objet. Elle avait fait claquer son fouet à nouveau. Cette fois, il agrippa une chaise et en tirant vers elle la chaise vint droit sur elle, rencontrant le mordeur au passage qui chuta lourdement à coter du colosse. Elle courut droit dessus. Elle lui tomba sur le dos. Elle lui attrapa la tête entre ses main en grognant et lui fracassa celle-ci a plusieurs reprise sur le sol. Le bruit du nez qui éclate puis de la mâchoire et enfin des os qui se fendent sous les impacts était caractéristique.

Adam cria à nouveau mais de façons plus agressives et plus rageuses. Elle roula sur elle-même ramassant son fouet au passage. Donnant un coup de pied dans la tête fracassée elle l’éloigna du coup du colosse. Il était grand, très grand, et vraiment massif. Il s’était relevé mais chuta à nouveau et s’endormit après avoir buté contre une autre table. La tigresse ne se sentait vraiment pas de le tracter vers la cuisine. Elle n’en avait probablement pas la force. Il lui fallait trouver autre chose. L’idée vint d’Adam qui avait grimpé sur le conduit d’aération. En s’agitant dessus, le primate avait permis d’indiquer la fragilité des fixations dans le plafond. Un bon coup de fouet sur celui-ci pour l’attraper et voilà la tigresse qui jouait les filles de l’air bondissant de plus belle en s’aidant de son fouet pour frapper de coup de pied les mordeur qui tentait d’approcher le colosse. Finalement a force de s’agiter Le conduit chuta dans un énorme fracas de plâtre, de tuyau, et de brique, refermant l’entrée. Enfin suffisamment pour que les autres rodeurs n’entre pas. Par contre son fouet lui était coincé et elle n’avait pas le temps de le décoincer. Il fallait régler le problème des mordeur présent. Heureusement dans la chute d’une partie du plafond elle en avait écrasé deux ou trois. Dont un n’était pas mort. Il était lui aussi coincer. Elle ramassa deux grosses pierres et commença le carnage. Se jetant dans les jambes des rodeurs pour les faire tomber, ou sur leur dos après avoir grimper sur un meuble. Elle leur assenait trois ou quatre grands coup de pierre sur le crane et à la base de celui-ci pour les immobiliers. Elle répéta l’opération a de multiple reprise pour Jusqu’à ce que les mordeur présent soi tous au sol. Combien de temps cela avait-il duré impossible de le savoir. Elle était couverte de morceau de chair et reste de mort. Sa grondait dehors. Mais ils ne passaient plus.

Les deux pierres avaient perdu des éclats dans les restes de têtes éclatées contre le sol. Elle n’en pouvait plus. Elle avait mal au bras et aux jambes à force d’acrobatie. Elle avait le souffle court. Et respirait a grande bouffée l’air. Elle s’avançait lentement vers le colosse en reprenant son souffle. Adam s’était calmer aussi et s’était installer sur le ventre de celui-ci. La tigresse s’approcha. Il dormait et puait l’alcool. Elle vérifia rapidement s’il s’était blessé mais non. Il dormait vraiment bien. Elle referma la veste du grand monsieur pour ne pas qu’il attrape froid Retira son propre pull et le lui plaça sous la tête. Elle se rendit dans la cuisine pour trouver de quoi manger. Mais peine perdue s’était vide de chez vide à part quelque insecte et araignée. Elle les attrape et les ramena près d’Adam partageant son maigre repas avec lui. Elle resta a attendre assise en tailleur a cote du grand monsieur en le regardant. Scrutant la moindre de ses réaction prête a le griffer ou a le mordre si il se faisait agressif en se réveillant.
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MessageSujet: Re: The show must go on [Amanda]   The show must go on [Amanda] EmptyMer 15 Mar 2017 - 16:57
Le noir était en train de disparaître. Le parquet dur dans son dos se transformait en un cocon doux et confortable. Quelque chose de moelleux et de chaleureux s'était posé sous sa tête. Il se sentait bien. Il avait envie de sourire. Alors c'est ce qu'il fit. Et puis, il sentit la caresse d'une main sur son front, le poids réconfortant d'un corps contre lui. Et il ouvrit les yeux. Le Country Club avait disparu. Il n'y avait plus de monstres, d'hommes autrefois vivants qui rampaient maintenant pour dévorer leurs semblables. Il n'y avait plus de bâtiments en ruines. Un sourire étira ses lèvres alors que son regard se posait sur le visage souriant de sa femme. Elle était magnifique. Magnifique et heureuse. Couchée contre lui. Une légère touche de maquillage pour sublimer ses traits déjà parfait. Encore et toujours en train de flotter dans l'une de ses chemises cent fois trop grande pour elle, propre, blanche. Le soleil faisait briller ses cheveux roux à lui en donner le tournis. En fait, il avait réellement le tournis. Mais peu importe. Elle était là, avec lui. Et il ne dormait plus. Il n'était plus plongé dans ce cauchemar sans fin d'apocalypse et de zombies et de désespoir et de mort. Elle lui souriait. Dans son cauchemar, elle ne lui souriait plus depuis tellement longtemps. Elle lui disait qu'elle l'aimait. Ça non plus, ça n'arrivait plus, là-bas. Mais il avait encore mal à la tête. Trop de lumière.

« Joy... » murmura-t-il en plissant les yeux, tendant une main vers son visage. Mais il n'arrivait pas à la toucher et elle répondait par un rire, se pressant un peu plus contre lui en lui disant de ne pas bouger, que tout irait bien, qu'elle était là. Et il souriait encore, chassant la panique. Il avait eu envie de l'entendre dire ça depuis si longtemps... Depuis ce jour horrible où sa fille était morte. Mais elle ne l'avait pas fait. Mais ce n'était pas grave, parce que sa fille n'était pas morte, finalement. Tout irait bien. Ce n'était qu'un cauchemar. La vraie vie, c'était maintenant. C'était Joy pressée contre lui, c'était Joy heureuse et cette chambre pleine de lumière. Il crut que c'était sa chambre, dans sa petite maison à Burlington. Que s'il sortait dans le couloir, il verrait la porte de celle d'Eulalie, entrouverte, avec sa petite pancarte avec ce fichu poney rose dessus. Et juste à côté, celle d'Isha. La musique trop forte qui l'agaçait. Mais il ne voulait pas se lever, il voulait rester là avec sa femme. Et puis, le couvre-lit d'un bleu pâle le frappa tout à coup. Il le reconnaissait. La chambre d'hôte sur Lake Shore, à Grosse Pointe. C'était le lit dans lequel ils étaient couchés quand il lui avait dit qu'il l'aimait pour la toute première fois. Le lit dans lequel il lui avait fait l'amour l'après-midi suivant leur mariage improvisé dans le salon de tatouage. Après la fin du monde. Elle ne portait plus sa chemise, mais une robe blanche, simple et crasseuse. Ses cheveux ne brillaient plus, ils étaient sales et trop longs. Il n'y avait plus de maquillage autour de ses grands yeux verts, tristes. Elle ne souriait plus et elle ne lui disait plus qu'elle l'aimait, elle lui demandait pourquoi. Pourquoi il avait laissé Eulalie mourir, pourquoi il ne faisait plus attention à elle. Pourquoi il ne lui parlait plus jamais. Elle lui demandait s'il se souvenait de ses promesses, de toutes ces belles choses qu'il lui avait dit en guise de vœux de mariage. Elle lui disait qu'elle ne voulait plus rester avec lui, avec l'assassin qu'il était devenu, qu'elle ne voulait plus qu'il lui fasse d'enfants parce qu'il ne saurait jamais s'en occuper. Et il se mit à avoir la nausée. C'était violent et douloureux. Il avait mal à la tête, très fort. Trop fort.

« Joy... Joy... » Il murmurait encore, mais elle s'en allait quand même. Non. Non, elle ne partait pas. Elle disparaissait. Et le matelas sous son corps aussi. Il eut de nouveau mal au dos. Il fit de nouveau sombre. Il y avait de la poussière partout. Ça sentait la mort. Et un singe était assis sur son ventre. Une femme le regardait. « Joy ! » Mais elle ne revenait pas. Il était seul, seul de nouveau. Et il réalisa, regarda en arrière. Un singe couché sur son ventre ?! Il se redressa brusquement et se pencha finalement sur le côté. Il se mit à vomir quelques secondes, entre les débris des tables renversées. Et se tourna de nouveau vers la femme qui l'observait, en portant une main à son front douloureux. Du sang inonda ses doigts quand il repoussa ses cheveux trop longs et trop sales en arrière. « Vous êtes qui, vous ? » demanda-t-il, la voix pâteuse, en cherchant distraitement le manche de son khukuri contre sa poitrine. « Qu'est-ce qui se passe ici ? » Il ne se souvenait pas. Il ne savait même pas s'il était resté allongé là dix minutes ou une heure. Il ne se souvenait même pas d'y être arrivé, mais il reconnaissait le Country Club et il se souvenait du petit corps frêle et décharné d'Eulalie dans ses bras quand il l'avait déposé dans sa tombe. Il se souvenait du silence lourd de Fort Hope. Il se souvenait des yeux verts de sa femme, remplis de larmes et il se souvenait de s'être senti tellement seul, tellement vide. Tellement mort. Mais il respirait encore.

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MessageSujet: Re: The show must go on [Amanda]   The show must go on [Amanda] EmptyMer 15 Mar 2017 - 20:59
Le géant se mit à parler. Il remuait doucement mais pas trop, de temps à autre. Elle se rapprocha lui caressant doucement la joue pour qu’il reste calme. Visiblement cela fonctionnait le colosse souriait dans son sommeil. Il reprit a plusieurs reprise le mot d’avant. Joy. Un prénom peut être. Elle s’était assise a cote de lui. Si elle avait osé elle lui aurait mis la tête sur ses genoux. Mais elle n’avait pas osé. Adam s’était vautré, parce que s’était le bon terme, sur le ventre du colosse. Amanda sourit à voir le géant sourire et  Adam se reposé. Elle caressa la tête du singe, délicatement. Elle aurait aimé trouver de quoi boire et manger. Parce que le grand monsieur allait surement avoir faim et soif en se réveillant. Elle aussi d’ailleurs avait déjà faim.

Soudain elle versa sur le cote Adam fut projeté sur le côté. Le géant venait de se réveiller. Le primate s’en alla dans un con en criant agressivement. Il avait empoigné des cailloux et se préparait a les projeter sur le grand monsieur. La feline roula sur le cote et se releva. Elle fut surprise car la première réaction du colosse fut de vomir. Elle eut un petit haut le cœur. Mais se remit. Et se précipita pour voir si tout allait bien. Elle lui demanda sèchement qui elle était. Elle serra les dents. Elle n’aimait pas qu’on soit agressif avec elle sa risquait de faire ressurgir l’autre. L’autre elle l’appréciait car sans elle maintenant elle ne serait plus la mais l’autre avait la fâcheuse tendance à tuer et à manger sa proie. La première fois qu’elle avait surgit s’était au zoo, la seconde avec l’archer dans la galerie marchande. Masi l’homme semblait plus perdu qu’effrayer.

Je m’appelle Amanda. Vous je vous aie trouvé ici au moment où eux sont entrés. Je suis restée à côté de vous jusque maintenant au cas où

Elle fit signe a Adam de revenir. Le macaque revint mais en faisant un détour. Elle n’avait pas bougé d’un pouce laissant le grand monsieur se remettre. Elle ne savait pas trop quoi faire. Dans son crane l’autre fiait le sang qui perlait d’une petite plaie sur le front du géant. Cette vision et cette attirance Amanda secoua la tête pour se la retirer. Elle se releva doucement et alla vers la cuisine. Elle ne savait pas trop si elle trouverait quelque chose. Il y avait de l’eau dans l’évier mais depuis quand ? Les maigres connaissances qu’elle avait lui disait de laver la plaie mais pas avec ça. Elle revint bredouille, le visage désolé.

Désolé je n’ai rien trouvé pour laver votre blessures

Elle se ré-agenouilla devant lui. Il était vraiment plus grand qu’elle. Elle le regardait un peu comme un chiot intrigué.

Est-ce que vous allez bien ?

Il venait d’être malade. De vomir, probablement à cause de l’alcool qu’il avait ingurgité au point de le sentir comme ça. Elle avait l’impression de déceler comme une impression d’œil humide. Comme si le géant avait envie ou avait pleuré. Mais s’était peut-être dû aussi au haut le cœur, et au côté physiologique du corps humain lorsqu’on vomit. Elle attendit de voir comment il allait
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MessageSujet: Re: The show must go on [Amanda]   The show must go on [Amanda] EmptySam 18 Mar 2017 - 14:10
Il aurait voulu se rendormir, mais le moment était passé, définitivement et il ne restait plus qu'à affronter la réalité. Sans que l'alcool ne lui embrume plus l'esprit. Plus assez, en tout cas, pour faire taire la douleur. Mais encore trop pour qu'il comprenne vraiment ce qui se passait autour de lui. Sa tête lui faisait mal, mais pas à cause de la blessure. Ça ne lui semblait pas trop grave, juste une égratignure, un peu de sang, il avait vu pire, connu pire, souffert tellement plus. Non, il avait mal à cause du venin qu'il s'était évertué à ingurgiter. Et cette femme...

Elle se présenta à lui, alors qu'il regardait autour de lui, posait son regard un peu plus longtemps que nécessaire sur le singe. Pourquoi est-ce que cela le choquait autant, il n'aurait su le dire, mais il ne s'en remettait pas tout à fait. Elle s'appelait Amanda. Il reposa son regard sur elle, tentant un sourire qui se transforma en grimace douloureuse. Pourquoi l'avait-elle aidé ? Il fallait qu'il pose la question, mais elle s'échappait déjà pour faire Dieu sait quoi et il tenta de se redresser un peu plus, s'éloignant un peu d'où il avait été allongé pour s'appuyer contre une autre table un peu moins bousillée, une sur laquelle il ne s'était pas effondré.

Elle revint rapidement, pourtant et il la suivit des yeux alors qu'elle revenait près de lui. Il avait l'impression d'être encore dans un rêve. Cette femme étrange... Tout ça semblait tellement irréel, mais le poids familier dans sa poitrine suffisait à lui prouver qu'il était bien éveillé. « C'est pas grave. » murmura-t-il à ses excuses. « C'est juste une égratignure. » De nouveau, il essuya le sang du revers de la main. Ça picotait légèrement, mais rien d'insurmontable, plus aucune douleur ne lui semblait insurmontable. Et cette Amanda... Il ne savait pas comment l'envisager et se sentait même un peu honteux en observant la pièce autour de lui. Le carnage, les tables brisées et renversées, les cadavres aux crânes éclatés, le plafond effondré dans un coin. Elle s'était mise dans une sacrée merde pour lui venir en aide. Sans raison aucune. Il n'était rien pour elle, personne et elle venait encore lui demander comment il se sentait...

« Je... » Il fallait qu'il dise oui, il le savait, mais il n'y arrivait même pas. Pourtant, il allait bien selon les standards actuels, non ? Il était en vie. Du moins, en apparence. Il respirait, il pouvait encore se défendre quand il faudrait sortir d'ici. « Tout ira bien. » s'entendit-il lâcher d'une voix blanche. Il se serait presque plaqué une main sur la bouche en réalisant ce qu'il venait de dire. Mais il n'en fit rien et détourna simplement le regard pour observer de nouveau le singe quelques secondes. « Merci. » ajouta-t-il après quelques secondes. « Vous n’étiez pas obligée de faire ça. » Elle aurait pu le laisser mourir, il le méritait et pas seulement parce qu'il se sentait comme une merde à cause de la gueule de bois et de la dépression, mais parce qu'il s'était mis en danger en dépit du bon sens, pour faire ses conneries. Elle aurait pu mourir en venant l'aider, mais elle l'avait fait quand même et il ne méritait vraiment pas autant d'attention.

« Et vous ? » demanda-t-il tout à coup. « Vous êtes blessée ? » Il se redressa encore, s'appuyant contre la table pour se remettre debout et pendant quelques secondes, il chercha son équilibre avant de faire quelques pas. Ça allait mieux. Ce n'était pas encore parfait, mais il dessoûlait rapidement. D'avoir vidé son estomac aidant sûrement beaucoup. Il se traîna jusqu'au bar et se pencha pour ramasser son sac à dos qu'il avait laissé là en arrivant, le secouant brusquement pour faire partir les morceaux de verre qui le recouvrait et il revint près de la jeune femme, retournant s'asseoir sur le sol. Il ouvrit le sac posé sur ses genoux et fouilla un peu dedans. « Je n'ai plus ma trousse de secours. » annonça-t-il de sa voix traînante, morte. « Mais il me reste un peu d'eau. » Il posa la petite bouteille presque vide entre eux, la poussant doucement du bout des doigts pour la mettre près d'elle. « Prenez tout, allez-y. » l'invita-t-il. Il n'avait rien de mieux à lui offrir, de toute manière. Il lui restait de la nourriture aussi, un peu, mais ça ne lui avait pas encore traversé l'esprit qu'elle puisse en vouloir pour l'instant. Il ne savait pas, c'était tellement difficile de réfléchir, d'exister. C'est sans doute la raison pour laquelle il réalisa seulement maintenant qu'elle s'était présentée, mais pas lui. Elle venait sans doute de lui sauver la vie et il agissait comme un sauvage à peine sortie du coma, ce qu'il était sans doute un peu. Beaucoup. « Logan, je m'appelle Logan. » lâcha-t-il alors. Il était confus, il était mal, il ne savait pas, plus. Mais elle semblait gentille.
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MessageSujet: Re: The show must go on [Amanda]   The show must go on [Amanda] EmptyDim 19 Mar 2017 - 20:32
Décidément elle avait bien fait de venir. L’amazone blonde se demandait sérieusement ce qui n’allait pas. Un tel colosse avait l’air d’être au prise avec un mal personnel dont il ne voulait pas parler. Elle respectait elle-même face à l’archer avait laissé Kali prendre le dessus lorsqu’il avait demandé pour son passé. Du coup elle n’insista pas. Kali c’est ainsi que le docteur Alair l’avait surnommée lorsqu’elle laissait parler son alter ego. Et celle-ci avait plutôt bien accueillit ce baptême. Elle fut tirée de cette prise de conscience lorsqu’il lui demandait elle était blessée. Elle lui sourit en fermant les yeux tels certains chats que l’on caresse sur la tête. Elle les rouvrit aussi vite, et lui répondit. Mais avant elle vit qu’il avait déposé une bouteille d’eau ouverte et en partie vide devant elle. Il lui proposait de boire. Il n’avait pas de trousse de secours. Elle non plus mais elle n’avait pas de blessure. Juste quelque contusion rien de plus. Elle grimaça. Pas qu’elle n’acceptait pas le cadeau. Mais disons qu’elle n’avait pas confiance dans le contenue de la bouteille. Rien ne prouvait qu’il n’y ait rien de négatif dedans. De plus si il n’y avait rien dedans vu ce qu’il avait vomi et vu l’alcool qu’il avait probablement ingurgité avant. Il en avait plus besoin qu’elle. Il se présenta. Logan. S’était un prénom dont la consonance lui plaisait. Elle lui sourit à nouveau penchant la tête doucement sur le côté.

Je n’ai rien juste quelques coups. Rien de plus. Logan c’est joli comme prénom

Elle se leva, prit la bouteille d’eau et s’approcha de Logan. Elle se mit à genou près de lui puis relevant ses cheveux elle regarda la plaie. Il avait étalé du sang sur son front, et de la crasse avec. Elle resta un instant statique les yeux rivé sur la petite goutte de sang qui perlait de la griffure. Elle était comme hypnotisée par la perle écarlate. Elle se flagella mentalement pour laisser Amanda garder le dessus.

Fermez l’œil. Je vais au moins nettoyer un peu ça. Avec la crasse de vos mains vous allez l’infecté sa serait bête.

Elle glissa sa main dans ses cheveux et l’invita à suivre le mouvement pour basculer légèrement la tête en arrière. Elle versa un peu d’eau sur la griffure. Le sang s’effaça. En son for intérieur Amanda soupira de soulagement. Kali ne risquait plus de revenir, pour le moment du moins. Ce qui l’embêtait par contre s’était pour sécher la plaie. Elle aurait même bien mit un petit pansement mais elle n’avait rien de tout cela. Au moins la griffure état partiellement lavée. S’était déjà ça. Elle posa la bouteille à côté d’eux et retira ses mitaines d’escalade. Elle fit doucement glisser ses doigts sur le visage de Logan afin de « sécher » le plus d’au possible. Lorsqu’elle eut finit elle lui sourit et se releva en remettant ses mitaines. L’amazone se dirigea vers les débris qui emprisonnaient son fouet. Elle commença à le dégager. Elle finit au prix de quelque effort a le libéré. Elle le roula et le rangea à sa ceinture. Son ventre se mit à gargouiller bruyamment. Elle rougit de honte. C’est vrai qu’elle n’avait strictement rien mangé depuis la veille. De plus ses tentatives de chasse pour attraper un rat, puis un oiseau, s’étaient soldées par des échecs. Et ce n’était pas les deux ou trois insectes et les deux araignées qu’elle avait attrapé et partagé avec Adam qui l’avait rassasiée.

Elle se rassit honteuse du bruit de son estomac. Amanda ne savait plus quoi dire ou faire. Dans son idée il fallait qu’elle chasse. La ville telle qu’elle était en proie au chaos et au retour des morts, avait une chose de positif. Les charognards pullulaient. Corneille, rats, chats et chiens errant, bien que ces dernier soit moins nombreux car de plus grosse ressource de viande. Mais les rats, les pigeons, les corneilles, les corbeaux, les souris, il y en avait plein. Après il fallait pouvoir les attraper.
Son ventre recommença sa plainte. Soulignant qu’il voulait sa pitance. Elle rougit de plus belle et s’assena un petit coup dans le ventre en lui disant de se taire. Comme si ça allait fonctionner …
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MessageSujet: Re: The show must go on [Amanda]   The show must go on [Amanda] EmptyMer 22 Mar 2017 - 12:45
Elle assurait aller bien et il ne chercha pas vraiment à savoir si elle mentait ou non, se contentant d'un coup d’œil rapide et d'un « Merci » vague quand elle complimenta son prénom. Il aurait voulu s'inquiéter plus, avoir au moins la décence de se montrer un peu plus volubile, mais rien à faire. Tout lui passait dessus comme une brise légère, pour disparaître aussi vite et il restait inchangé, imperturbable. Silencieux. Il commençait même à se sentir un peu plus gêné encore quand elle s'approcha de lui, le faisant se crisper lorsqu'elle passa une main dans ses cheveux, mais il se contenta d'obéir docilement et de serrer les paupières en renversant sa tête en arrière. L'eau était froide, glacée pour être exact, tirant un frisson désagréable à Logan et lui arrachant même un petit sifflement. Mais il ne faisait rien de plus, ne disait rien de plus. Un pantin, glacé lui aussi, qui attendait et suivait les ordres. Ça ne prit qu'une minute pour qu'elle ait fini de s'occuper de lui. Il n'avait pas grand chose. Tout autour de lui semblait vide et pas tout à fait réel. Le silence se réinstalla et Logan laissa sa tête appuyée contre la table dans son dos, ne s'occupant plus du reste. Il aurait sans doute fallu qu'il rentre, mais il n'en avait pas envie. Pas encore. Hors de question de retourner là-bas et de se retrouver confronter face à ce vide, ce vide immense qui occupait tout l'espace sous ses yeux.

Alors tant pis, il resta là, en silence et il laissa la femme faire ce qu'elle voulait. Elle s'était levée et il continuait de la suivre des yeux, sans trop chercher à comprendre. La culpabilité restait pourtant présente quand il la vit récupérer son fouet. Il l'avait mise dans une sacrée merde, vraiment... Et il en eut même envie de s'excuser encore, mais se ravisa à la dernière seconde. Après tout, il ne l'avait forcé à rien. Il savait qu'il devait lui être reconnaissant de l'avoir sauvé, qu'il fallait qu'il continue à vivre et que sans elle, ce ne serait probablement pas arrivé, mais... Il se sentait épuisé d'être redevable à tant de gens, d'être lié à tant de personnes. On l'avait laissé seul ou presque pendant si longtemps et il réalisait aujourd'hui à quel point sa vie d'avant était simple. Aujourd'hui, il y avait trop à perdre, trop de choses pour lui faire mal.

Le silence s'éternisa longtemps, jusqu'à ce que Logan, perdu dans ses pensées et les yeux dans le vague, ne relève tout à coup le regard vers Amanda quand il entendit les plaintes de son ventre. Elle était revenue s'asseoir près de lui et il n'avait même pas remarqué. Il fouilla dans son sac quelques secondes et posa un sachet de bœuf séché devant elle. « Tenez, vous avez faim. » lâcha-t-il pour révéler un peu plus l'évidence. Même ses paroles commençaient à perdre sens et intérêt... Il fallait qu'il se secoue, il le savait et pourtant... Il baissa les yeux de nouveau, les reposant sur son sac. Ses doigts agrippèrent la fermeture, mais avant qu'il ne puisse aller plus loin, son regard se posa sur la couverture en cuir d'un livre qui l'arrêta précipitamment. C'était une mauvaise idée, mais il l'attrapa quand même, sans s'attarder vraiment sur les pages, ne s'arrêtant qu'en rencontrant ce qu'il cherchait exactement. Le visage encore souriant d'Eulalie quand elle n'avait que trois ou quatre ans, que tout était encore parfait. Juliet et lui autour d'elle. Presque une famille. Le seul aperçu qu'il ait jamais eu de ce qu'ils auraient été s'il n'avait pas fait l'idiot pendant quinze ans.

Les idées noires revenaient en même temps que ses yeux recommençaient à le brûler. Il allait se mettre à chialer, maintenant ? Là, devant cette nana qu'il ne connaissait même pas ? Il écrasa ses yeux de ses doigts usés, essayant de retenir les larmes, de les faire disparaître, retourner d'où elles venaient. « Je suis désolé... » murmura-t-il sans regarder la femme. Il essayait tant bien que mal de reprendre une contenance, mais comment ? « J'ai pas toujours été aussi pitoyable, c'est juste... Ma fille vient de mourir et... » Et sans trop savoir pourquoi, il éloigna sa main de son visage et tendit la photo à Amanda, comme l'un de ces parents insupportables collant les photos de leur bébé nouveau-né sous le nez de leurs amis en toute occasion. « Elle venait d'avoir dix ans. » Il marqua une courte pause, en profitant pour lâcher un petit rire désabusé entre. « J'pensais que le monde pourrait pas devenir plus monstrueux, mais y a toujours pire, pas vrai ? Ça ne s'arrête jamais, on a même plus le droit de mourir en paix sans revenir en l'une de ces choses... »
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MessageSujet: Re: The show must go on [Amanda]   The show must go on [Amanda] EmptyMer 22 Mar 2017 - 15:03
Le grand monsieur sortit de son sac de la viande séchée. La réaction physiologique ne se fit pas attendre elle se mit à saliver. Elle aurait été un chien elle aurait bavé. Amanda ne se fit pas priée. Elle s’empara d’un morceau de viande et le porta à sa bouche. Elle le mangeant comme une de ces illustrations japonaise ou le morceau de viande dépasse un peu de sa bouche les joues gonflées par le plaisir de manger et les yeux mi-clos. Mais la suite la sortis de ce moment d’extase. Elle engouffra le reste de la viande dans sa bouche. Et regarda la dite photo. La fille dessus était jolie. La femme aussi était très belle et l’homme. Elle regarda le colosse. Elle le reconnut. S’était le même homme. Il était différent. Il avait changé. Les évènements l’avaient changé. Et visiblement autre chose. Amanda compris rapidement. A voir sa réaction face à la photo, et les quelque mots qu’il donna ensuite. La conclusion s’imposait à elle. Il les avait perdues. Les deux ou une seule. Elle imagina aisément que la petite fille était la cause la plus probable de sa mélancolie et de son chagrin. Chagrin qu’il avait du mal a réprimé mais tentait de garder en lui. Pourquoi ? Parce qu’elle n’avait pas de sein mais des attributs entre les cuisses qu’elle n’avait pas ? Si s’était ça Kali en elle hurlait : « les mecs et leur pseudo virilité mal placée ». Mais c’est Amanda qui était aux commandes.

La tigresse se rapprocha et s’asseyant à côté de lui, elle lui attrapa doucement la tête entre ses bras et l’amena contre elle le serrant dans ses bras. Elle faisait frêle figure face a ce colosse, Mais elle comprenait très bien ce qu’il ressentait. Elle avait ressenti la même chose au suicide de sa mère. Et elle n’avait eu personne pour pleurer sa perte. Le grand monsieur ne semblait n’avoir personne non plus pour ça. Et vu qu’elle comprenait très bien. Elle lui posa la tête contre sa poitrine en le serrant contre elle. Qu’il soit un homme elle s’en fichait éperdument. Il avait lui aussi le droit a des faiblesses. Et à regarder la photo la conclusion qu’il s’agissait de sa fille lui martelait la tête. Elle se fut sa mère a l’époque mais lui sa fille elle ne parvenait pas à imaginer sa douleur. Mais elle comprenait parfaitement sa peine. Elle ne dit rien elle le garda juste contre elle le temps pour lui de se calmer ou de pleurer un bon coup.

Elle attendit un moment avant de répondre a son interrogation
Pire ? Je ne sais pas. Probablement que là nous sommes dans l’une des antis chambre de l’enfer. Mais vous et moi sommes vivants. A nous de nous trouver un belle endroit et rebâtir quelques chose de beau. Les souvenirs des bons moments passés sont là pour ne pas oublier les personnes chères qui ne sont plus là. Ils nous rappelle que si nous nous ne sommes pas morts, nous devons faire notre possible pour honorer leur mémoire en étant meilleurs et faisant notre possible pour reconstruire le monde.

La tigresse desserra son éteinte pour lui permettre de soit se redresser soit de rester si il le souhaitait. Elle lui souriait bienveillante. Elle savait qu’elle n’aurait pas fait le poids, jusqu’ici, face à ce monde si elle n’avait pas ouvert la cage de Kali. Mais voilà elle savait aussi que les gens avaient le droit de pleurer leur mort. Quel que soit leur statut : solitaire, membre de group, chef de groupe. Elle ne savait pas qui il était juste qu’il se nommait Logan. Qu’il était en proie a une grande tristesse. Et qu’il avait besoin d’autre chose que de picoler et de voir des monstres. Elle n’avait pas vraiment d’idée sur ce qu’elle pouvait faire pour lui montrer qu’il y avait encore de belle chose. Elle ne parvenait pas a trouver des mots elle aurait aimé l’emmener dans un joli parc avec des fleurs et des oiseaux. Le genre de vision idyllique qui fait plaisir à voir et qui repose l’âme. Mais elle n’avait autour d’elle que les restes d’une salle de restaurant avec des débris et des cadavres au crane défoncé par ses soins. Et Adam le macaque japonais qui mangeait de la viande N’apportait pas grand-chose comme gros réconfort. Enfin si à elle. Elle le fit venir près d’eux au cas où. Adam était calme et se laissait caresser. Elle avait l’impression de se sentir un peu utile en apportant ce réconfort au grand monsieur. Une chose qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps.
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MessageSujet: Re: The show must go on [Amanda]   The show must go on [Amanda] EmptyDim 26 Mar 2017 - 19:41
La femme mangeait -dévorait- le maigre repas qu'il venait de lui offrir, mais tout cela laissait Logan de marbre et il se mit tout à coup à lui déblatérer des choses, des choses qu'il n'avait aucune raison de lui dire. Ça ne faisait même pas tellement de bien. Il avait cru que oui, pendant une seconde, que de pouvoir dire à voix haute ce qui se passait dans sa vie aiderait à réduire le poids qu'il portait sur son cœur. Mais ça ne changeait rien. Il sentait seulement ses yeux se remettre à le brûler, signe que de nouvelles larmes luttaient pour s'échapper et il se forçait à les retenir cette fois. Par pudeur plus que par fierté, à vrai dire. Que restait-il de sa fierté quand il venait de se faire sauver de justesse par une inconnue et qu'elle l'avait vu ivre et au bord du suicide, même si ça n'avait pas été réellement conscient ? Il se sentait un peu coupable de lui lâcher sa peine comme s'il voulait s'en décharger, mais ne s'adressait même plus vraiment à elle.

Elle l'écoutait, pourtant. I ne la regardait même plus vraiment, mais quand il sentit les bras de la femme se refermer autour de lui et qu'il la sentit le tirer vers elle, il réalisa qu'elle l'avait réellement écouté. Ça n'avait aucun sens et c'était même sûrement un peu étrange, mais il se laissa faire quand même et se reposa contre elle quelques longues secondes. Est-ce que c'était agréable ? Est-ce que ça faisait réellement du bien ? Il n'en savait rien, à vrai dire. Il ne ressentait toujours rien de plus qu'un immense poids sur ses épaules. Une lassitude et une fatigue sans précédent. Pourtant, il ne bougeait pas, ne faisait rien pour se dégager. Elle n'était pas un membre de son groupe, elle ne comptait pas sur lui et ça, c'était réellement reposant, réellement agréable.

Il ne s'éloigna que quand elle reprit la parole, pour retourner se reposer contre la table en écoutant avec attention ce qu'elle avait à dire de tout ça. Ses paroles avaient du sens, c'était le genre de choses auxquelles il croyait lui aussi, fut un temps, pas si éloigné que ça. Le genre de chose qu'il s'évertuait même à faire. Le camp qu'ils avaient bâti dans Grand Marais Street, c'était ça son but, non ? Reconstruire quelque chose de stable, quelque chose de beau peut-être pas tout à fait, mais qui pourrait sauver des vies et ramener doucement vers une réalité plus douce. Mais les murs n'avaient pas empêché la mort et la maladie de s'inviter à leur joli rêve et tout remettre en question. Ça semblait tellement inutile, en ce moment. Comment pouvait-il avoir la prétention de croire qu'il pourrait être acteur dans cette reconstruction alors qu'il était même incapable de protéger sa famille ? Il se força quand même à adresser un sourire assez peu convaincant à Amanda.

« Vous avez raison. » répondit-il. « C'est juste vraiment difficile de s'en souvenir, en ce moment... » Le singe revint vers eux, accaparant l'attention de Logan et il l'observa un moment, tendant une main timide vers lui pour flatter le haut de sa tête quelques secondes. « C'est un drôle de compagnon que vous avez là. » fit-il remarquer. Des survivants avec des chiens, il en croisait souvent, il y en avait même deux à Fort Hope, mais un singe... ça le laissait encore assez perplexe. Cela dit, l'animal semblait gentil, pas trop agressif maintenant que la crise avec les rôdeurs était passée. « D'où est-ce que vous venez, tous les deux ? » Il l'avait laissé le sauver, pleurniché sur son épaule et au fond, il ne s'était même pas vraiment intéressé à elle plus de deux secondes. Elle n'était qu'un visage au milieu du chaos. Du moins pour le moment.
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MessageSujet: Re: The show must go on [Amanda]   The show must go on [Amanda] EmptyLun 27 Mar 2017 - 1:52
Il s’était déplacé. Rassit contre la table renversée. Il avait l’allure de quelqu’un qui avait repris un peu de grandeur. Masi elle en doutait. Elle avait vu ses yeux se remplir à nouveau de larmes… Mais elle ne dit rien. Elle avait envie de lui dire que s’il voulait pleurer sur son épaule il avait le droit. Comme il ne se connaissait pas il ne perdait rien à le faire. Mais à voir les homme soit disant toujours fort dur endurant dans les sentiments ne pas montrer leur peine. Elle avait peur de le vexe en lui disant. Pourtant quand il lui annonça que s’était difficile de se souvenir qu’il était un survivant un de ceux capable de rebâtir quelque chose. Elle avait souri doucement. Elle le comprenait. Elle aussi avait appelé la mort lui tendant les bras à de multiple reprise. Mais l’être humain est un parasite coriace. Elle, elle s’était enfermée dans son esprit et avait laissé sa survie, son cerveau reptilien prendre le dessus créant peu à peu celle qui allait devenir son alter ego : Kali.

Adam grimpa sur son dos. Elle approcha à nouveau du grand monsieur et s’installa à ses cotes. Comme ça s’il voulait à nouveau se laisser aller elle était à ses cotes. Elle fit descendre Adam de son dos et commença à le caresser. Le primate assis sur ses genoux se laissait épousseter. Elle avait pris l’habitude de le faire. Et en plus Adam n’avait que peu de parasite. Il était très propre plus que certains humains. D’ordinaire elle les aurait mangés mais là, elle n’avait pas envie de choquer le grand monsieur. Elle les écrasait juste entre ses doigts. Elle était devenue habile a ce petit jeu.

Je viens de Vegas. Enfin avant tout les évènements. Après je … Je ne sais pas … J’ai un peu perdu le fils. Je me suis juste réveillée dans une pièce avec un médecin qui me retirait une balle que j’avais dans le côté. Et Adam qui était à côté de moi. J’ai des souvenirs plutôt douloureux de ce qui s’est passé avant.

Elle crispa les dente et arrêta ce qu’elle faisait dans le pelage d’Adam. Henri Cleveland et les esclavagistes du zoo était un passage assez délicat. Car ce qu’il lui avait fait elle voulait l’oublier a tout jamais. Car au final cela avait réveillé Kali. Libéré complètement était plus juste. Elle rapprocha ses genoux de son visage et entoura ses jambes de ses bras avant de se laisser doucement s’appuyer contre Logan. Elle était tendue se souvenir elle voulait l’oublier. Sentir LE colosse contre elle la rassurait. S’était une première. Seul Alair jusque maintenant avait pu avoir un moment aussi « intimiste » avec elle. Elle ferma les yeux pour se ressaisir mais elle aperçut le visage de Cleveland. Elle les rouvrit comme lors du réveil d’un cauchemar qui ne voulait pas prendre fin. Elle se calla un peu plus contre Logan comme apeurée. Apeurée par le souvenir du colosse d’ébène a la machette et des sévices qu’il était capable de faire. Apeurée par le souvenir des esclavagistes. Mais aussi par le fait que se souvenir à lui seul risquait de faire surgir Kali maintenant. Alors que s’était la dernière chose qu’elle voulait. Elle prit une profonde respiration pour tenter de se ressaisir. Puis elle fouilla dans sa poche et trouva la vieille photo. Elle sourit et la tendit à Logan. S’était son petit porte bonheur à elle. Une photo de sa mère et elle quand elle était encore enfant. L’une des rares fois où elle était bien. La photo était toute abimée. Mais on pouvait encore voir un fonds boisé, probablement un parc ou quelque chose comme ça. Ainsi qu’une femme adulte ressemblant à Amanda, mais aux cheveux châtain, et une petite fille d’environ 12-13ans au cheveu long blonds avec une tresse. Les deux personnes sur la photo avaient l’air heureux.

C’est loin maintenant. Maman me manque parfois. Mais je suis contente qu’elle ne soit plus là pour voir ce monde. Elle a tellement souffert. C’est mieux comme ça. Enfin je pense. Elle me manque mais ce souvenir qui est juste ce qui me reste d’elle me fait du bien.

Elle sourit une pointe de tristesse dans le regard. Elle se détendit un peu mais resta contre Logan. En fait elle comprenait bien ce que le grand monsieur ressentait. Ce vide pour avoir perdu une personne proche voir très cher à a son cœur. Elle ne connaissait que trop bien s’était vieux dans le temps pour elle. Mais en vérité elle n’avait jamais vraiment fait le deuil de sa mère. Entre le suicide de celle-ci et son retour à la réalité auprès d’Alair. Elle avait tout subit. Devenant le jouait de autres. Elle avait forgé le masque de Kali durant cette période. Probablement pour ça que ses tentative pour en finir n’avait jamais abouti. Puis les morts étaient venu remplir les rues. Et la suite elle l’avait occulter ou du moins enfermer loin.
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MessageSujet: Re: The show must go on [Amanda]   The show must go on [Amanda] EmptyJeu 30 Mar 2017 - 10:42
Attentif et silencieux, Logan écoutait la femme lui raconter quelques petites choses sur l'endroit d'où elle venait. Il ne comprenait pas grand chose de ce qu'elle disait, du moins, les détails qu'elle ne partageait pas lui échappaient totalement. Raison pour laquelle, sans doute, il se surprit à l'envier un peu. Elle avait perdu le fil, elle ne savait plus trop. Il voulait perdre le fil, lui aussi. Oublier. Non, pas oublier, plutôt traverser et tourner la page. Ne plus se sentir accablé par la vie, seulement se réveiller un matin pour réaliser que c'était la fin du monde depuis des années maintenant et que ça ne faisait plus aussi mal. Perdre le fil. Tout ça le laissait songeur, à mille lieues de se douter des épreuves traversées par la femme qui s'occupait de son singe, Adam, à côté de lui. C'était possible, non ? S'habituer à cette vie, en faire la nouvelle norme et évoluer dedans sans y penser. L'humain était capable de tout, il avait envie d'y croire aujourd'hui, pour la première fois depuis des jours, il avait envie de croire à quelque chose.

Toujours sans un mot, il attrapa la photo qu'elle lui tendait et observa les deux visages dessus. Avec un peu d'attention, on reconnaissait sans mal Amanda dessus, tellement plus jeune, et la femme lui ressemblait assez pour qu'il devine de qui il s'agissait avant qu'elle ne le lui confirme. Il lui rendit la photo et releva les yeux vers elle, réussissant à lui offrir un sourire un peu plus naturel. C'était drôle, quelque part. En fait, pas vraiment, mais il se souvenait encore comme si c'était hier d'avoir dit exactement la même chose à Juliet plusieurs mois plus tôt. Quand ils s'étaient retrouvés en tête à tête le jour de l'anniversaire de sa mère, dans la Aston. Oui, lui aussi il s'était senti heureux que sa mère ne soit plus là pour voir tout ça. Mais c'était facile, Mila était morte depuis vingt-deux ans, elle avait eu la vie devant elle et elle avait été heureuse d'une certaine manière. Pour sa fille, il n'arrivait pas à se sentir aussi serein. Elle ne grandirait pas en Enfer, certes, mais elle ne grandirait pas du tout.

« J'espère que là où elles sont maintenant, le monde est beau. » murmura-t-il, sans vraiment s'adresser à Amanda. Il n'avait jamais été vraiment croyant, d'ailleurs. Mais maintenant... Non, il ne croyait toujours pas, il espérait seulement. Qu'après cette vie affreuse, après ces horreurs, il y ait autre chose de plus doux et de plus agréable. Que la souffrance ne soit pas totalement vaine et vide de sens. Ça aurait été tellement injuste qu'on ne puisse connaître que l'Enfer sur Terre et puis plus rien, aucune récompense pour avoir tenu le coup et l'avoir fait en étant quelqu'un de bien. Lui n'aurait sans doute pas droit à ce genre de repos, il ne le méritait plus maintenant, mais pour sa fille, pour sa mère, il espérait.

« Vous avez un endroit où aller, Adam et vous ? » demanda-t-il finalement, en se redressant, passant une main dans ses cheveux pour les écarter de son visage. Il fallait qu'il se reprenne et il était prêt pour ça, du moins pour le moment. Ce n'était plus l'heure de s’apitoyer et de noyer sa peine dans l'alcool, c'était l'heure de remonter à bord. « Je peux vous raccompagner quelque part ou... J'en sais rien, j'aimerais seulement vous remercier. J'ai une sacré dette envers vous deux. » Il l'aurait bien invité à Fort Hope, mais il se retenait pour le moment. Elle lui avait parlé d'un médecin, quelqu'un l'avait aidé, peut-être qu'on l'attendait quelque part. Peut-être qu'il faisait une erreur. Il ne savait toujours pas, mais il se sentait un peu plus motivé à reprendre le cours de sa vie et il préférait en profiter le temps que ça durerait.
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MessageSujet: Re: The show must go on [Amanda]   The show must go on [Amanda] EmptyJeu 30 Mar 2017 - 15:04
Elle sourit lorsqu’il dit espérer que le monde soit beau là où était les disparut. Croire en une entité supérieure. Il y avait longtemps qu’elle n’y croyait plus. Mais elle avait envie de croire qu’il avait raison. Étrangement, elle se sentait bien avec lui. Deux étrangers qui n’avaient de commun qu’un peu de mélancolie à partager pour repartir du bon pied.

En fait, il lui était difficile de comprendre. Mais elle se sentait vraiment bien. Comme relancée d’une énergie nouvelle. Elle avait la sensation d’avoir aidé. Quelque chose qu’elle n’avait encore jamais vraiment fait elle-même. Les autres aides, en général s’était Kali qui intervenait pour tuer des vivants qui s’en prenait à elle, ou au docteur Alair. Mais aujourd’hui Kali n’était pas là. Elle se prit a sourire d’avoir réussi seule a aider quelqu’un. Même si elle l’avait fait involontairement a la base. Au final elle l’avait fait. Et elle était contente. Elle se mit à émettre un son proche du ronronnement en se collant un peu a Logan tel un chat content de retrouver son propriétaire.

Lorsqu’il demanda si elle avait un endroit où aller, elle se redressa. Elle était un peu gênée par cette attitude familière qu’elle venait d’avoir à son égard. Elle réfléchit. Car oui elle y avait réfléchit depuis quelque temps. Elle était assez libre à la bibliothèque. Bien que sachant que le docteur Alair se faisait un sang d’encre quand elle passait la nuit à l’extérieur. Kali avait besoin de ça. Et elle aussi d’une certaine manière. Mais elle revenait souvent là-bas. Le britannique faisait figure de mentor et elle le respectait et lui faisait confiance. Elle n’avait jamais compris pourquoi, mais elle lui avait même fait une crise de jalousie il y a peu. Elle en rougit. Piquant un véritable phare en repensant a ça et au docteur et à la raison de sa fuite du jour. Elle se releva honteuse de ce comportement. Elle marcha quelque pas avant de reprendre une profonde inspiration.

Elle se retourna en souriant. Elle avait encore un peu de rouge au joue mais moins que lorsqu’elle s’était relevée. Elle regarda la scène devant elle Adam n’avait pas décroché de Logan. La présence de l’animal semblait aussi amuser et intrigué le grand monsieur. Elle revint se mettre a genoux en face du colosse.

Non, je n’ai pas d’endroit ou aller. J’ai un point de chute comme on dit. Mais je n’ai pas de lieu à moi. Juste un lieux sécurisé ou je me rends parfois pour retrouver la personne qui est importante pour moi. Mais j’ai besoin de ma liberté. D’être seule parfois. Et puis Kali ne l’autoriserai pas.

L’évocation de son alter ego la fit se raidir et frissonner. Une peur d’elle-même que Adam remarqua et manifesta en grimpant sur les épaules de Logan. Amanda Sourit au primate avant de l’invite à venir la rejoindre ce qu’il fit après une seconde d’hésitation. Puis souriant au colosse elle continua.

Vous êtes gentils. J’espère sincèrement que vous irez mieux dans les prochains jours. Vous avez dû subir de lourde épreuve. Je suis contente d’avoir pu vous aider d’une façon ou d’une autre. Et vous ne me devez rien du tout. Je suis contente de vous connaître. Vous avez vraiment l’air de quelqu’un de bien
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MessageSujet: Re: The show must go on [Amanda]   The show must go on [Amanda] EmptySam 1 Avr 2017 - 13:09
Cette femme l'étonnait. Il n'était pas encore certain de savoir si c'était une bonne chose ou non, mais il se sentait peut-être un peu mal à l'aise de sa familiarité, de son comportement si caressant. Il n'avait jamais été quelqu'un de très tactile, sans doute parce qu'il fréquentait si peu de gens dont il n'était pas particulièrement proche. Mais elle, elle se permettait de se frotter contre lui et il ne bougeait pas en attendant que ça passe, se retenait presque de respirer, comme si le moindre petit mouvement risquait de la faire éclater. Finalement, il lui proposait de la raccompagner d'où elle venait, assumant presque automatiquement qu'elle avait un endroit, un genre de maison. Comment survivre si longtemps sans avoir un endroit où se cacher la nuit ? Ça lui semblait logique et être quelque chose de bien, mais Amanda se redressa si soudainement qu'il se sentit sursauter un peu. Avait-il dit une bêtise ?

Il l'observa se relever et marcher dans la pièce, les sourcils froncés devant ce spectacle assez étrange. Il ne comprenait pas où était sa faute, mais il devait forcément avoir commis une erreur. Il s'apprêtait à s'excuser une fois de plus, mais elle accepta finalement de lui faire face et de répondre à sa question, ne faisant qu'augmenter la perplexité de Logan. Qui était Kali ? Le singe grimpa rapidement sur son épaule, le forçant à se pencher un peu en avant et mettant fin à toute forme de réflexion à cause de la surprise et il se tendit encore un peu. Est-ce que cette femme était retenue contre sa volonté par quelqu'un ? Il ne savait pas trop s'il pouvait se permettre de poser la question. Peut-être pas aussi directement. Il la laissa continuer, lui adressant un sourire et attendit patiemment qu'elle ne dise plus rien pour reprendre.

« Vous êtes sûre que tout ira bien ? Si vous avez besoin d'aide, vous pouvez me le dire, personne n'en saura rien. »

Il parlait peut-être de manière un peu trop énigmatique ? Cette Kali lui faisait se poser des questions, mais il tentait de rester subtile pour ne pas la braquer. Finalement, Logan se redressa à son tour, ramassant ses affaires avant de se remettre sur ses pieds. Il se sentait mieux, l'alcool ne faisait plus trop son effet et sa déprime semblait s'être envolée un peu. Elle reviendrait, il le savait, mais il se sentait un peu le courage de rentrer chez lui, peut-être même de retrouver sa femme et de s'autoriser l'espace d'un instant à rêver à une vie plus belle. Il remit son sac sur son dos, noua ses cheveux avec l’élastique qu'il gardait à son poignet et se planta devant Amanda, l’œil interrogateur. « Laissez-moi au moins vous déposer quelque part. J'ai une voiture. » En attendant sa réponse, il tira son khukuri de la poche de sa veste et le garda serré dans son poing. Dieu seul savait ce qui les attendrait dehors et à quel point il les avait mis dans une sale situation à force de faire le con et de tirer dans le vide. Mais il comptait bien le découvrir rapidement et même s'en sortir.
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MessageSujet: Re: The show must go on [Amanda]   The show must go on [Amanda] EmptySam 1 Avr 2017 - 17:45
Amanda sourit à Logan lorsqu’il s’inquiéta à nouveau pour elle. A sa façon il ressemblait un peu au docteur britannique. S’inquiétant pour sa sécurité ou sa santé. Il ne se connaissait pas mais il avait l’air sincère. C’est ce qui plaisait à la féline. Elle sentait bien que son inquiétude venait de sa réaction, mais aussi de l’évocation de Kali. Elle s’en voulait de lui donner des inquiétudes. S’il savait. Il ne s’inquiéterait surement pas pour elle, au contraire. Mais plus pour les autres et peut être pour lui. Kali était du genre dangereuse. Une espèce de tigresse a deux pattes se comportant en partie tel Cléopâtre. Mais avec les réactions sanguines de la déesse hindoue. Et appréciant la chair humaine. Cette description qu’elle se fit d’elle-même, ou plutôt de son alter ego la fit frissonner. Mais elle n’en montra rien. Elle se contenta de sourire a Logan.

Oui, oui. Ne vous en faites pas c’est très gentils à vous de vous en inquiéter. Mais il n’y a pas de soucis. Il faut dire que j’aime la liberté. Et que j’ai beaucoup de mal à vivre en groupe. D’anciennes mauvaises expériences. Et que je suis parfois un peu trop … asociale dans certaines périodes.

Elle avait choisis cette phrase avec un gros sous-entendu féminin exprès. Sachant pertinemment bien que ce n’était pas pour cette raison. Mais elle préférait lui croire cela. S’était surement plus facile à comprendre comme ça de sa part.

Et puis avoir des connaissances un peu partout me permet aussi d’être libre de venir les voir quand et comme je le souhaite. C’est moins risquer que de faire venir quelqu’un dans un groupe, les autres ne sont pas toujours au courant et d’accord. Du coup la liberté d’être seule a des facilite. Après pour le lieu de vie c’est aussi pratique je n’ai pas d’attache.

Il se relava. Se redressant de toute sa grandeur. Il lui paraissait encore plus grand surtout qu’en plus il avait repris un peu de contenance et de confiance en lui sa le rendait plus impressionnant. Elle avait de grands yeux admiratifs. Et souriait heureuse d’avoir pu rendre service à quelqu’un. De son petit mètre soixante, un mètre cinquante-sept pour être exact, elle paraissait minuscule à ses côtés. Il lui proposa de la déposer quelque part ayant une voiture. Elle grimaça doucement.

Vous êtes vraiment quelqu’un de bien. Mais je vais décliner. Je suis malade en voiture. J’ai le mal des transports quel qu’il soit. Je préfère utiliser ma méthode c’est plus long mais au moins je ne risque pas de tomber en panne.

Elle rit amuser a l’idée que la course la fasse tomber en panne. Puis elle se dirigea vers la cuisine et la vitre en hauteur par laquelle elle était entrée. Il ne saurait pas passer par là. S’était bien trop haut et étroit pour lui. Et dehors les morts s’était rapprochés. Elle grimpa sur les armoires et sortit par là ou elle était entrée. S’accrochant au tube en aluminium d’évacuation des eaux de pluie elle grimpa de quelque mettre en hauteur pour observer la situation. Elle trouva une issue pour Logan. Mais si la voiture qu’elle voyait était la sienne, elle était entourée par des rampants.

Amanda redescendit rapidement et rentra à nouveau. Elle alla voir le grand monsieur. Et lui indiqua son idée

il y a une issue par le jardin mais quelque mordeurs. Pas trop les autres sont agglutinés devant la porte là, et le parking. Si c’est votre voiture la bas. Elle n’est pas accessible. Je vais sortir par la et faire beaucoup de bruit j’ai trouvé un endroit ou ils ne m’atteindront pas mais qui me permettra de les éloigner de vous et de vous permettre de sortir.

Elle attendit avait de ressortir par son passage Elle lui fit un petit signe d’au revoir en lui souriant puis fila sprintant a toute vitesse vers la zone qu’elle avait repéré. Elle se permit un Glissade pour éviter un mordeur. Et grimpa en haut d’un arbre jouxtant le muret du jardin. Elle commença a faire beaucoup de bruit.
Après quelque minute les mordeurs commencèrent à se diriger vers elle libérant de l’espace pour permettre a Logan de sortir. Il en restait sur son passage mais surement assez pour qu’il s’en sorte seul. Elle resta la en attendant qu’il sorte et rejoigne son véhicule
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MessageSujet: Re: The show must go on [Amanda]   The show must go on [Amanda] EmptyLun 3 Avr 2017 - 21:43
Bon, au moins, il aurait essayé... Il haussa les épaules à la réponse d'Amanda, pas vraiment sûr de quoi ajouter. Il ne partageait même pas son avis sur les groupes, enfin peut-être un peu, mais il ne croyait pas qu'elle puisse s'en sortir mieux toute seule. Mais il ne voulait pas d'embrouilles, il n'allait pas la forcer et se retrouver avec Dieu sait qui sur le dos s'il l'empêchait d'aller faire ce qu'elle voulait de sa vie. « Très bien alors, je ne vais pas vous forcer. Encore merci pour tout. » lâcha-t-il en lui adressant un sourire. Elle ne voulait même pas qu'il la raccompagne en voiture et si elle disait vrai, ce n'était peut-être pas plus mal, il n'avait certainement pas envie de mettre ses sièges de cuir en danger ! Maintenant, restait juste à trouver un moyen de sortir d'ici...Il avait comme un doute de pouvoir utiliser la porte d'entrée après le bordel qu'il venait de mettre.

Il était en pleine réflexion quand il vit Amanda s'éloigner pour filer dans la cuisine et il la suivit rapidement. Quoi elle allait partir comme ça, sans lui dire au revoir ? Il arriva au moment où elle disparaissait par une minuscule fenêtre en haut d'un mur, là où, clairement, il ne pourrait jamais la suivre. Bon... Logan resta quand même quelques secondes à observer l'ouverture de la fenêtre, un peu perplexe. Ils avaient l'air de bien s'entendre, pourtant, non ? Il ne s'attendait pas à des adieux en grandes pompes, mais... juste un petit au revoir de rien du tout ? Enfin, si elle voulait disparaître comme ça, grand bien lui fasse... Il ne pouvait pas la rattraper, de toute manière. Alors, il se détourna finalement et retourna dans la salle du restaurant, retournant inspecter les alentours à la recherche de sa propre issue.

Il y avait du bruit derrière la porte, trop de grognements et de râles pour qu'il puisse envisager d'en sortir en toute sécurité. Mais il n'avait pas le choix, il fallait qu'il rentre chez lui et qu'il assume les conséquences de ses conneries. Aussi, il retira son sac de son dos et récupéra les quelques balles qu'il lui restait pour recharger son revolver. Il avait quasiment fini quand Amanda réapparu, non sans faire un léger vacarme qui le fit sursauter. Et comme pour répondre à ses propres interrogations silencieuses, elle lui exposa un plan de sortie qui lui semblait plus ou moins viable. De toute façon, elle était la seule des deux à avoir vu la situation à l'extérieur et, même si ça n'était pas dans ses habitudes, il lui faisait confiance. Alors, il suivit simplement ses indications en sortant par le jardin. Il y avait quelques rôdeurs en effet et après un dernier signe de main pour lui dire au revoir et quelques minutes pour lui laisser le temps de faire sa diversion et de le débarrasser un peu de ses ennemis, il s'empara de son khukuri pour plonger dans la mêlée, prêt à retrouver sa précieuse Aston.
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