Arme : son dentier
Objets utiles : une chaussure Gauthier, ses deux mains
Objets rares : son pantalon moulant imprimé zèbre un peu crade de chez Kenzo, sa gourmette « I Love Sushiiiiiii » et son fer a lissé
Véhicule : ses pieds
Possessions personnelles : ses restes de chemise hawaiienne Edition limité by Carlos et plein d’amis.

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Affamé : il a la dalle mais vraiment, c’est ce qui le fait avancer dans la vie.

Sait travailler en équipe : peut-être pas avant mais maintenant c’est ambiance « on arrive en bus » et « tous ensemmmblleeuuuuu tous ensssemmmbleuuuu yeeeah yeahhh !!! »

Il est câlin : c’est plus fort que lui, dès qu’il voit des gens attirant et vivant, il a envie de les prendre dans ses bras et de les inviter à manger.

Il est endurant : même sans red bull ou sans duracell dans les fesses, il n’est jamais fatigué.

Il ne sent pas très bon : c’est peut-être à cause de ça que les gens ne prennent pas le temps de le connaitre avant de fuir.

Il n’est pas très beau : bon ok, il n’y a peut-être pas que l’odeur qui explique cette répulsion instinctive de tous les gens qu’il voudrait apprendre à connaitre de plus près, voir même de l’intérieur…

Avant, Bob, déjà était très attentif à la mode. Il suivait religieusement tous les magasine pour anticiper la tendance parce que « si tu n’es pas dans le mouv’, t’es que d’la merde ». Bob a arrêté très top l’école pour se consacrer à cet art de vivre et à ses cheveux.

Impossible d’aller en cours lorsqu’il faut plus de 1h30 de soin et de fer à lisser pour dompter son admirable tignasse dont il était si fier au gout du moment. Ensuite les fringues. Le must have est de ne pas seulement suivre la mode, mais de la devancer.

Bob a d’ailleurs de belles victoires à son palmarès, qui aurait pu croire que les chaussures à glands sur chaussettes blanches avec short en imprimé Ecossais pourraient un jour avoir du succès ? A part lui bien sûr. Bon d’accord, l’apocalypse ne lui a pas laisser le temps de vérifier cette prévision, mais homme actuelle confirmait presque le trend.

Il a eu la rage quand il a loupé la vague zombie walk grandeur nature. Sur le coup, il a cru être « In » en essayant de résister et puis, un matin, il a eu l’illumination. Les survivant n’avaient rien compris. Le mouv’ c’était quand même de suivre la tendance et si la tendance était d’être un zombie, alors Bob se devait de la suivre.

Il a œuvré pour se faire mordre « proprement » a usé de ses dernières heures fiévreuses pour être au top de beauty attitude en mettant ses plus belles fringues et faire un zombie au top de la mode. Il s’est scotché un fer a lissé à la main et a attendu sagement de retourner dans le courant de la mode.

Maintenant il se balade dans Detroit avec ses nouveaux camarades et essaye de convertir au mieux les renégats à la tendance pour les ramener dans le droit chemin de la dictature majoritaire qu’est la mode.