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| Sujet: Katherine Stark 100 % Dim 31 Jan 2016 - 23:10
Dernière édition par Katherine Stark le Ven 11 Mar 2016 - 18:18, édité 9 fois | |
“ Katherine Stark ” Informations Générales • Prénom(s) : Katherine • Nom : Stark • Date de naissance : 13/10/1989 • Âge : 25 ans • Métier / Études : Chirurgienne • Statut social : Compliquée • Orientation sexuelle : Bisexuelle • Groupe : Les cowboys solitaire • Avatar : Katie McGrath Jeune chirurgienne, elle excelle néanmoins dans son domaine. Une bonne vision, un apprentissage rapide, elle sait ce qu'elle fait. Elle n'a encore tué personne ces 6 derniers mois et ne pensent pas être capable un jour de tuer quelqu'un malgré que son compagnon de route l'y incite. Elle vie seule avec Roman sur les routes, perpétuel avancée dans cette jungle qu'est devenue l'Amérique. Elle a fait ses études en Californie avant que tout cela arrive, mais a vécu ensuite en Ohio. Puis a fait le voyage jusqu'à Detroit. | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
Caractère et Personnalité Katherine peut faire preuve d'un calme incroyable et de sang-froid, même quand elle panique entièrement dans son esprit. Elle est altruiste mais parfois excessive. Maniaque, elle supportait aussi très peu les ordres avant d'être sous la protection de Roman. Effacée, un peu timide même parfois, elle manque de confiance en elle et elle sait qu'en ce nouveau monde, cela peut la guider à sa perte. Pendant que Roman fait le sale boulot elle se contente de le soigner ou trouver de quoi les nourrir. Elle apprend vite mais lorsqu'il s'agit de prendre une arme dans les mains... C'est une toute autre affaire. Elle n'est pas méchante mais peut parfois être assez piquante dans ses réponses, surtout envers les inconnus en qui elle a une nouvelle grande méfiance. Mais effacée, elle laisse la plupart du temps Roman parler et gérer ces situations. “ Histoire ” " Dr.Stark, suivez moi. "
Tout était allé vite. Trop vite. Pas le temps de demander le comment du pourquoi, on l'avait chassée de son bloc, on l'avait chassée de l'hôpital où elle travaillait. Cela faisait quelque jours que des rumeurs venaient les asticoter, son compagnon et elle. On parlait de beaucoup de choses à la télé et tout bêtement, la jeune femme s'était imaginé une maladie qui se répandait. Elle ne s'était que très peu inquiétée, cela semblait si loin. Pourtant, on la jetait dehors sans prendre le temps de se changer. Dans cet hôpital, quelque chose se tramait et on voulait rejeter le personnel avant les malades, mais on ne leur disait pas pourquoi. Il fallait dire que c'était fort impressionnant de voir autant d'hommes armés débarquer dans un petit hôpital, on n'osait les contredire tant on était pris de cours.
Son portable sonnait dans sa blouse, elle décrochait trop tard, le bruit devenait assourdissant. Il s'agissait, au téléphone, de son compagnon, Richard. Un avocat dans un cabinet du centre-ville, travaillant avec un autre homme. Roman.
Elle tentait d'écouter le message qu'il lui avait laissé mais le bruit était si fort qu'elle ne comprenait qu'un mot sur deux. Mais en soit, elle avait compris : Rejoins-moi chez Roman. Roman habitait dans un grand appartement du centre-ville, à quelque kilomètres. Au vu des bouchons et des klaxons, elle n'avait plus qu'à courir en espérant arriver à temps. Quelque chose se tramait, cela se ressentait dans l'air : mais quoi ? Aucune idée.
Il lui avait fallu plus d'une heure pour parvenir à cet appartement, les rues étaient presque bloquées par les passants allant à contre-sens, paniquant ne sachant où aller. La folie semblait s'imprégner de cette ville.
Ils avaient passés trois jours dans l'appartement de Roman. Trois jours à regarder par les fenêtres, à barricader les portes. L'électricité commençait à en faire qu'à sa tête. L'eau chaude devenait rare, en à peine trois jours. Cela ne faisait que sauter. Un coup il faisait chaud, un coup on devait se cacher sous les couettes. De l'appartement de Roman, ils voyaient tout ce qu'il se passait dans la ville. Les gens qui courraient ça et là avaient finis par s'arrêter. Des corps qui avaient été étendus, sanglants, au sol, commençaient à se lever.
Ce fût le 7è jour que Richard commençait à paniquer face à cette situation invraisemblable. Personne n'y croyait. La télé ne répondait plus, la radio pas plus que la télévision. A croire qu'ils avaient été assaillis d'un coup par un quelconque malheur... Richard paniquait, Roman, lui, conseillait de rester calme et de rester ici. Katherine n'avait jamais réellement apprécié Roman, il dégageait quelque chose qui faisait froid dans le dos. Etait-ce cette confiance qu'il avait en lui, ce charisme, on n'osait le regarder dans les yeux plus de quelque secondes sans avoir envie de détourner le regard, intimidé. Son calme en pareil situation donnait froid dans le dos, cet homme de deux mètres qui se contentaient mains dans les poches de regarder dehors le chaos se faire. Imperturbable.
15 jours, même en prenant soin de veiller à ce qu'ils gardent des réserves, à ce qu'ils rationnent, ils manquaient d'eau. Roman avait beau vivre seul, il avait eu de belles réserves. Mais 15 jours à 3 dans cet appartement, ils n'avaient plus rien, l'électricité ne semblait plus vouloir fonctionner, l'eau chaude ce n'était plus pensable. Il avait fallu bouger.
La jeune femme fût de nouveau effrayer quand, toujours avec cette assurance et ce calme, Roman avait sorti un 9mm de son tiroir et l'avait donné à la jeune femme. Elle était chirurgienne, pas soldat. Elle ne savait pas comment on se servait de ces choses là. Cette arme était lourde, lourde de sens. Cela ramenait bien vite à la réalité, après voir la panique dans la ville à travers une fenêtre comme on regarderait un film à l'écran, il fallait l'affronter, cette réalité. Si Katherine ne se sentait pas prête à cela, Richard encore moins. Richard, lui, était un homme de cinquante ans à peine. Déjà père et une bonne carrière derrière lui, la seule chose qui semblait l'inquiéter était ce que ses enfants étaient devenus. Plus de téléphone, il avait néanmoins eu trop peur pour sortir de l'appartement de Roman pour rejoindre la maison de son ex femme. Katherine était avec lui depuis deux ans et elle ne l'avait jamais trouvé si lâche qu'en cet instant. Plus lâche que lorsqu'il avait quitté sa femme pour elle, c'était dire.
Il ne fallait pas se leurrer. Ces choses là, dehors, étaient mortes et vivantes, ils les avaient vu faire et revivre depuis cet appartement. Roman retirait les meubles de devant la porte d'entrée et regardait par le judas mais rien ne semblait bouger. Il s'était lui-même armé de plusieurs calibres que Katherine aurait été incapable de nommer. Comment tout cela fonctionnait, elle trouvait cela toujours trop invraisemblable pour y réfléchir.
Autant dire qu'aller dans la rue, il n'y avait rien de plus réel que cela. Richard se mit à parler et deux de ces choses se tournaient vers eux. Ca grognait, un d'eux avait la mâchoire qui pendait, la peau en décomposition et l'odeur dans la rue en soulevait le coeur de la jeune femme. Mais Richard fût le premier à vomir dans la rue. Il fallait dire qu'ils n'avaient que trop peu manger ces derniers jours et que cela jouait aussi. Mais la vision et l'odeur... Ces deux choses avançaient vers eux, traînant des pieds. Les voitures bloquaient tout passages dans la rue et les rues voisines. Ils n'étaient que deux pour l'instant mais ils avaient vu ce que leur morsures faisaient. Ils les contournaient au mieux pour traverser entre les voitures, prenant gare là où ils mettaient les pieds. Richard n'avait de cesse de répéter "mais qu'est-ce qui m'arrive" en boucle. Katherine, patiente, tentait de le rassurer, bien qu'elle aussi effrayée par tout cela.
Un cauchemar, voilà à quoi cela ressemblait. Un cauchemar qui ne prenait pas fin.
Une balle. Deux balles. Roman visait le coeur de l'un d'eux mais il avançait. Il continuait dans le genou, la chose tombait mais ne s'arrêtait pas là, même le genou éclaté. Richard vomissait à nouveau et Katherine n'en était pas loin. Mais le bruit... 5 autres arrivaient derrière eux. Il fallait courir ou trouver une voiture, ils ne pouvaient pas continuer leur route comme ça sans protection quelconque. Roman prit à nouveau les choses en charge en les guidant à travers la ville. Mot d'ordre : silence. Ne serait-ce que pour Roman se concentrer il fallait se taire. Après quelque rues, les voies étaient dégagées de voitures. Du moins, suffisamment pour passer avec une d'elle.
Les choses ne couraient pas vers eux, elles se contentaient de les suivre et de grogner, gronder, puants. Ils étaient de plus en plus, semblant se suivre en fil les uns les autres... Un autre les prit de cour par devant, Roman se décidait à lui mettre une balle entre les deux yeux. La chose ne se relevait pas.
Ils avaient trouvés une voiture et trafiqués les commandes pour pouvoir espérer démarrer et quitter cette ville maudite. Katherine se plaçait à l'arrière de la voiture volée, pensant que c'était mal de voler une voiture alors que deux avocats étaient devant. Roman était un avocat spécialisé dans le crime alors que Richard était spécialisé dans tout ce qui était divorce et contrat... Autant dire que la différence était flagrante quand on voyait le self-control de Roman dans une situation de ce genre et Richard qui continuait à jurer et répéter "mais qu'est-ce qui m'arrive".
Après la ville, la campagne. Mais plus d'essence. Ils passaient les nuits dans la voiture fermée à clé, les vitres n'étaient pas teintées mais ils avaient l'espoir que sans faire de bruit on ne les remarquerait pas. Mais en campagne, ils ne voyaient rien ni personne. Ces choses ne venaient pas dans la campagne, il leur semblait. Ils poussaient à aller dans les alentours pour trouver de la nourriture, ils ne trouvèrent là qu'une maison abandonnée. Ils s'y établissaient un camp, trouvaient des pommiers et autres animaux, mais aucun d'eux capable de tuer un animal, le dépecer et ... L'idée même d'ouvrir une biche écoeurait Kathy.
Ils avaient tenus presque un mois dans cette maison de campagne, avant que les choses ne reviennent. C'est Richard, qui avait repris plus confiance, qui en aperçut une dizaine à quelque kilomètres, avançant dans les champs, zigzagant, l'air sans but. Il fallait partir, s'ils tombaient sur eux ils ne leur feraient aucun cadeau. Richard les forçait à quitter ces lieux.
Les revoilà à partir sur la route. La tension entre Kathy et son compagnon se sentait néanmoins, elle avait de plus en plus de mal à le supporter à mesure qu'il insistait : sur la douleur de ses pieds, sa faim, sa fatigue, comme si c'était les seules choses qui importaient. Marchant en forêt, en campagne, sur les autoroutes, il n'en manquait pas une pour se plaindre.
Nouvelle civilisation après deux mois et demi. Un groupe d'une dizaine de personnes, 4 femmes, 6 hommes, les hommes étaient en treillis et portaient des armes lourdes. Roman n'avait aucune confiance en eux mais Richard avait envie d'un peu de réconfort, se disant qu'avec 6 hommes armés ils s'en tireraient, ils pourraient passer une véritable nuit sans que l'un d'eux n'ait un tour de garde. Cela se passait bien les deux premiers jours, le reste fût un calvaire. Les hommes étaient vulgaire, les femmes discrètes, les hommes voulaient mener leur barque mais ne semblaient savoir comment s'y prendre. C'est l'un d'eux qui les fit repérer à leur troisième jour, tirant au ciel. Une vingtaine de Choses débarquaient et Roman eût tout juste le temps de tirer Katherine de là avant qu'une de ces chose ne lui morde l'avant bras. A quelque secondes près. Et il la tirait, il la tirait. Loin d'ici. Richard suivait tant bien que mal, épuisé. Roman avait 32 ans et était énergique, ce qui n'était plus le cas de Richard depuis des années.
Première blessure de Roman en voulant la sortir de là, que Kathy ne put constater qu'une fois qu'ils eurent trouvés un cabanon dans les bois. Juste un repère avec de l'eau de vie, qui ressemblait à une vieille cabane à pêche ou qu'en savait-elle encore, il y avait de l'eau pas loin, un étang peut-être, à en juger par les habits qu'ils trouvaient. L'odeur était affreuse et donnait des haut-le-coeur, un cadavre en putréfaction s'y trouvait, un vieil homme qui s'était tiré une balle dans la tête et avait repeint le mur. Ils le jetèrent devant la porte du cabanon.
A la guerre comme à la guerre, Roman dût retirer sa chemise crasseuse. Ils auraient tous eu grand besoin d'un bon bain. Une branche l'avait coupé au bras, pas très profondément mais assez pour s'être ouvert. Et à la guerre comme à la guerre, Katherine dut prendre une de ces bouteille d'eau de vie pour nettoyer la plaie. Encore là, il fit preuve d'un sang froid qui lui glaçait le sang. Et elle dût le recoudre avec du fil de pêche, à défaut de trouver autre chose. Si seulement elle avait eu une trousse quelconque... Son travail, au moins, lui servait à quelque chose ici.
Première nuit en ces lieux, ils entendaient des pas dehors mais personne ne venait les importuner. La faim les tiraillaient cruellement cependant et au petit matin, lorsque les choses étaient parties, ils allaient à la chasse. Roman n'avait presque plus de balles, il fallait les conserver. Mais Richard se montrait utile en allant pêcher et en ramenant quelque poissons.
Ils n'avaient pas été bons mais aucun d'eux n'avait fait la fine bouche.
C'est au quatrième mois que les choses se corsaient davantage. Non pas que les choses étaient trop nombreuses : les humains qui restaient, étaient trop agressifs. Pris à part par deux hommes, Katherine n'avait pas envie de se laisser faire. Après 4 mois à courir, connaître la faim et maintenant le froid de l'hiver qui s'annonçait, elle en avait assez. Pas encore au point de sortir son 9mm mais presque. Mais lorsque l'un de ces deux homme déclarait à Roman qu'il allait la prendre en échange de la survie des deux hommes, lui, n'hésitait pas à sortir son arme et les menacer. Et finalement tirer. Katherine n'en croyait pas ses yeux. Cruel, elle le savait dur mais pas à un tel point. Ce ne fût pourtant pas le pire. Le pire, ce fût la horde que ces coups de feu avaient attirée. Ils n'avaient jamais vu autant de Choses réunies. Une centaine, plus peut-être. Ils grognaient, cela s'entendait de loin. Richard en eût assez et se mit à leur hurler dessus. Déclarant qu'il savait ce que Roman et Kathy faisaient, qu'il avait bien vu leur rapprochement. Mais les grognements se rapprochaient encore. Kathy tentait de le tirer, l'emmener avec elle. Les grognements se rapprochaient qu'il hurlait à en perdre la voix qu'il savait tout sur eux. Paranoïa que c'était. Roman ne voulait pas en entendre davantage et tirer sur un genou de Richard, le faisant tomber. Katherine criait, était-il devenu fou lui aussi ?! Roman ne lui laissait davantage de temps à hurler devant ce qu'il venait de faire qu'il la tirait de force au loin alors que Richard hurlait. En premier lieu pour sa jambe, en second lieu car les choses lui avaient foncés dessus et commençaient à lui mâchonner le visage. Les bras. Il hurlait de douleur et puis... plus rien. Sa voix s'était brisée à mesure qu'ils courraient loin de ce massacre mais Katherine comprenait, quelque nuits après, pourquoi Roman avait fait cela, c'était simplement pour ralentir les choses et qu'eux puissent prendre de l'avance en courant. Mais c'était horrible tout de même. Mais... Elle n'arrivait pas à lui en vouloir, fatiguée, tout cela n'était que trop pour la jeune femme.
Et pendant deux mois, ils couraient tantôt à gauche tantôt à droite. Denver. Ils pillaient un magasin pour se changer et se trouver des habits chauds bien qu'une douche n'aurait pas été un luxe non plus. Roman n'était jamais vraiment bavard mais sa présence était devenue indispensable pour Katherine. Il l'effrayait toujours autant mais elle ne s'imaginait pas vivre dans ce monde s'il n'était pas là, tant il avait été présent depuis le départ pour la protéger. Si peu causant soit-il, il avait néanmoins dis, une nuit alors qu'ils cherchaient un lieu en hauteur pour dormir.
" Kathy, je ne vivrai pas éternellement. Dans ce monde, tôt ou tard, je peux faire une connerie et mourir. J'aurais pu mourir dans cette forêt il y a quelque mois si nous n'avions pas trouvés d'alcool pour désinfecter ma plaie, j'aurais pu mourir si un de ces loubard avait réagis avant moi. Tu dois te préparer à te défendre et vivre seule, car je ne serais peut-être pas toujours là pour t'aider. "
Des parents, elle n'en avait plus. Son compagnon n'avait plus été lui depuis le début de cette catastrophe. Elle n'avait pas d'enfants et ses cousins, cousines, oncles et tantes, ne devaient plus exister à ce jour. Elle n'avait plus que lui, en six mois seulement. Elle dépendait de lui, si cruel ce soit.
Derrière l'écran [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] | • Pseudo : Nymeria., Mama Bear pour les intimes ou même Ivy • Âge : 21 ans • Comment as-tu connu le forum ? : Alex Collins la vilaine èé !!!! • Comment trouves tu le forum ? : DU VERT ET DU GRIIIS *-*. Sinon de ce que j'en ai vu j'aime beaucoup . Superbe accueil et super ambiance de ce que j'ai pu voir • Code règlement : Validé par l'indigène |
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