Beaucoup de traits de la personnalité se forment durant l'enfance. Alors qu'elle était toute jeune, Elsa a développé une peur incompréhensible pour la majorité des choses dont les enfants ont peur : la noirceur, les clowns, le marchand de sable, etc. Heureusement, en grandissant, elle n'a pas gardé toutes ces peur. Elle n'aime toujours pas être seule dans le noir, mais au moins, elle est capable de gérer sa peur des clowns et le marchand de sable n'est qu'un mauvais souvenir. Elle n'est pas une combattante, préférant se cacher pour survivre plutôt que de combattre. Se cacher et réfléchir à un plan. Ses parents ont fait en sorte qu'elle s'organise pour ses études et puisse ainsi mieux apprendre. Elle était une bonne étudiante, ce qui lui valu de bons résultats et une bonne organisation de sa vie. Elle était toujours dans les plus brillants de sa classe et quand ses confrères et consœurs à l'université lui demandaient son truc, elle leur montrait ses notes de cours avec un système de couleurs et de symboles. C'était beaucoup plus pratique pour étudier et plus facile! Elsa est aussi le genre de femme un peu capricieuse. Malgré ce qui se déroule à l'extérieur, elle a souvent refusé de dormir dans des endroits qu'elle jugeait insalubres! Tout plein de petits caprices du genre qui peuvent parfois énerver les gens. En grandissant, elle est devenue froide et élitisme, ne côtoyant les gens qui méritent de la côtoyer. De plus, elle n'aidera pas n'importe qui par simple générosité. Sa personne passe en premier puis ceux qui peuvent aider ou qui pourraient être utiles, elle les aidera dans la mesure du possible. Franche, peut-être trop, elle ne cachera pas aux gens qui l'entourent ce qu'elle pense d'eux. Elle est aussi ingénieuse, ne laissant pas de petits problèmes la limiter. Maintenant que les morts se relèvent, elle se voit bien dans le futur, sauver la race humaine en trouvant un remède ou bien une manière de ne pas être touché par ce virus. C'est une visionnaire que voulez-vous!

Je suis l'aînée d'une famille de trois enfants. Mes deux frères plus jeunes étaient des jumeaux. Si je dis «étaient», c'est que je ne sais pas s'ils ont survécu à cette Apocalypse. Enfin, je ne suis pas le genre à m’apitoyer. Je vais donc continuer. Ma mère était professeur dans une école secondaire et mon père en était le directeur. Les études ont donc toujours été importante dans la famille! Mes parents s'assuraient toujours qu'on fasse nos devoirs et que tout soit bien organisé pour qu'on suive bien tout nos cours, même lorsque nous avions des matières dans lesquelles c'était plus difficile. Pour ma part, je n'ai jamais été la meilleure en sport, mais j'avais la note de passage. C'était en science que j'étais la meilleure. J'ai adoré quand j'ai commencé à apprendre toutes les molécules qui formaient notre monde et voir comment elles interagissaient entre elles. La physique c'était bien aussi, comme les maths. Oui, j'étais l'étrange fille un peu timide assise devant le professeur et qui répondait à toutes les questions. J'étudiais peut-être même un peu trop, mais ça m'a servit car je suis rentrée dans une bonne université, en science. J'avais un penchant pour la biologie, mais je voulais en apprendre sur tout. Ce fut donc des études générales, mais qui me permirent, une fois mon diplôme obtenu, d'obtenir un petit emploi d'une compagnie de recherches médicales. Une compagnie qui concoctait les vaccins contre les diverses maladies.

Ma carrière se déroula bien, même si les trois premières années, je dus endurer le rôle de «presque stagiaire». Je me trouvais entre les stagiaires et les employés en fait, mais cela vu totalement la peine. J'obtins ensuite une promotion et les choses s'améliorent. J'étais heureuse dans cette vie, vraiment. Je n'avais peut-être pas le temps d'avoir une véritable vie sociale ni de petit copain, mais j'aimais mon travail. J'avais mon appartement avec mes plantes et mon chat, Molécule. Tout était parfait. Jusqu'à ce que je me rende à Détroit.

Il n'est jamais bon en cas d'épidémie ou de grande catastrophe de se trouver dans une grande ville. Trop de gens, trop de dangers. Mais pour ma défense, si j'étais à Détroit lorsque tout a commencé, ce n'était pas totalement ma faute. La compagnie pour laquelle je travaillais m'avait envoyé là-bas afin d'assister à une conférence très importante sur les nouvelles maladies. Quelle ironie! Avoir su à ce moment-là, j'aurais refusé, malgré la prime qui allait avec. Tout avait bien débuté pourtant. Je m'étais installé dans ma chambre d'hôtel, tout était propre, pas de poussière ni de toile d'araignée et même, des petites bouteilles d'alcool dans le frigo de la chambre! J'avais une soirée complète pour me relaxer, revoir les notes que j'avais prise sur les sujets qui seraient abordés durant la conférence. Je n'étais peut-être pas celle qui parlerait devant tout le monde, mais j'avais l'intention d'intervenir lorsque je le pourrais et je poserais le plus de question possible. Il faut dire que j'étais très intriguée par rapport à ce sujet. Alors que je buvais tranquillement un verre de vin rouge en écoutant les actualités, je vis le fameux vidéo de cet homme qui se fait tirer dessus et qui continuait d'avancer. J'étais littéralement stupéfaite, en oubliant ma coupe.

Je reçus peu de temps après un appel de mon patron me demandant de rentrer le plus tôt possible. Je pourrais prendre un avion dès le lendemain matin. Je refis ma valise, prête à partir aux premières lueurs le lendemain. Mon premier contact avec les Infectés se fit en route vers l'aéroport. Je les vis par la fenêtre de mon taxi, s'attaquer à des gens dans la rue. Je ne comprenais pas ce qui pouvait causer de tels symptômes, mais sans doute qu'une fois dans les labos, je pourrais mieux le déterminer. Sauf que je ne me rendis jamais à l'aéroport. On entendit à la radio que tous les vols étaient annulés. Je demandai au chauffeur de faire demi-tour et de me déposer à une gare, afin que je puisse prendre un train. La gare dans laquelle il me déposa était bondée et bien rapidement, des cas d'Infectés apparurent. Oubliant ma valise, je pris la fuite. Je ne voulais pas être comme eux. Tout ce que je voulais, c'était rentré chez moi. Mais c'était impossible.

Ce furent des jours plus tard que je réussis à me trouver un abri digne de ce nom. Un hôtel pas trop loin d 'un autoroute. J'étais pleine de poussière, sans rien avec moi que ma peur qui m’accompagnait. Je n'avais pas d'arme, pas de provision. Comment j'avais survécu? Moi même je me le demande encore. Je courrais le plus vite possible dès que j'entendais un Infecté et je me tenais loin des gens, en général. Pour manger, je fouillais dans les maisons et autres bâtiments abandonnés, mais dès que j'entendais un craquement, je prenais mes jambes à mon cou. Le refuge que je trouvai n'était pas abandonné, mais plusieurs personnes s'y trouvaient et s'étaient organisés. J'étais tannée, je ne voulais plus fuir et être sur la route. En plus, j'étais (et je le suis toujours!) persuadée que si j'avais accès à un labo, je pourrais trouver le moyen de sauver la race humaine, trouver un remède ou bien un moyen d'empêcher la contagion. On m'accueilla finalement, mais je devais apprendre à vivre en groupe et surtout, apporter ma part au groupe. Je ne pouvais pas rester les bras croisés à ne rien faire!