Ah la la... Vous aimeriez bien que je vous raconte que comme tout bon psychopathe, mes parents étaient violents... ou que mon père me violait, et ma mère faisait l'aveugle... que c'est pour cela que j'ai littéralement dégénéré pour devenir un meurtrier qui aime l'odeur du sang... que je compense ainsi  mes souffrances d'enfance... (merde cela rime...) mais non... non... laissez d'avance tomber vos fantasmes idéologiques. Vos petits rêves de monstres tout mignon à la base de sa vie... Moi je ne l'ai jamais été. Quels gens crédules que vous faites... Imaginer et croire que les monstres, les vrais monstres n'existent pas... alors qu'ils sont piles là sous vos yeux... avec une apparence bien humaine... Un grand sourire Colgate... et que vous les côtoyez jour après jour, sans même vous en rendre compte. C'est peut être, pour vous, votre voisin si attentionné. Ou encore la mère du gamin qui vous fait sourire chaque fois qu'il passe, près de vous, le visage barbouillé de chocolat. Qui sait...

Enfin dans mon cas, je fus élevé dans un famille bourgeoise irlandaise très très catholique. Une mère aimante à vous en faire vomir chaque fois qu'elle vous chopait pour vous faire des bisous... Un père qui vous attrapait aussi pour le câlin du soir... qui vous parlez de sa journée et vous demandez comment la vôtre s'était passée... Saloperie de parents collant comme de la glue ! Et les surnoms débiles ! "Ah mon petit cœur !" "Mon chou vient voir maman !" "Dodo ! Mon chouchou ! J'ai fait une bonne tarte..." Tarte que j'avais bonne envie de lui envoyer dans la gueule rien qu'à cause du terme Dodo au début de la phrase. Misère l'Enfer... Bon ben forcément en bon catholique qu'était mes parents... j'ai eu droit au Baptême... à ma petite communion... à la grande... et à être enfant de chœur, de mes 6 ans à mes 18 ans... Il parait que je chantais très bien ! Mon cul ! C'était le portefeuille de mes parents qui chantaient à merveille avec toutes les donations qu'ils faisaient ces cons là ! Moi, je chantais comme une saloperie de casserole oui ! Enfin... Passons avant que je décide d'aller tuer ma mère qui est déjà morte en la sortant du cercueil pour la découper en morceaux.

Ah oui ! Puis vous connaissant curieux comme une pie... vous vous demandez comment des catholiques intégristes ont fait pour avoir un seul enfant ? Moi en l'occurrence ? Oui, je sais que c'est troublant... mais au final c'est normal... Des catholiques intégristes c'est aussi con qu'un témoin de Jéhovah... Totalement débile à souhait et mes parents... *soupire* c'était pas mieux quoi... Ma mère a presque fait dix mois de grossesse... mais non... malgré que c'était à risque, pour elle surtout, je dois dire... c'était la volonté du Seigneur... (Ou Saigneur ? Bonne question tiens... faudrait qu'un jour je demande... ). A deux jours près, elle faisait 10 mois quand elle a eu enfin les contractions ! AMEN ! Putain ! Enfin bref... elle a eu des complications, qui la rendirent stérile... et moi je m'en suis bien sortie avec des beaux cheveux roux vénitiens... Tant pis pour la cruche... C'était pas mon souci mais le sien... Merde... En y repensant sérieusement, je comprends mieux quand même pourquoi elle ressemblait en permanence à un témoin de Jéhovah frustré qui arrache une sonnette car on a refusé plus de 100 fois de lui ouvrir une porte, pour débiter ses conneries...

Bref après avoir été un étudiant brillant... d'avoir réussi mes diplômes les uns après les autres... d'avoir passé le concours pour entrer dans une des meilleures université de médecine, j'ai pu enfin partir de chez mes parents et me prendre un beau petit loft. La tranquillité et la solitude. Le bonheur. Vivre comme on l'entend... sans avoir quelqu'un pour vous rappelez qu'il faut aller deux fois par semaine se confesser... aller tous les dimanches à l'église pour la messe... et surtout ne plus être ENFANT DE CHOEUR !!! Une vie de célibat sur mesure pour un homme sans cœur comme moi... C'est le pied non ? Pour moi, oui. Ah j'ai oublié de dire que je suis partie vivre pour mes études à Washington et que j'y suis resté. J'ai adoré cette ville... elle me plaisait. Et je ne me voyais pas la quitter pour retourner auprès de mes géniteurs pour les avoir à nouveau sur le dos. Mes études furent en deux étapes. 6 ans d'études générales. Puis j'ai fait 5 ans pour me spécialiser en neurologie où cela gagnait le mieux. Premier de ma promotion, j'avais 29 ans quand j'en suis sortie avec mention très bien. Le mois suivant j'étais embauché à l'hôpital centrale de la ville. Avec un beau salaire évolutif de 11 000$ par mois... Pourquoi s'en plaindre ? Et moi j'ai quand même gardé mon petit appartement tout mignon que j'avais décoré selon mes goûts personnels... en gros bien spécial...

En chemin, pour une belle carrière dans le domaine hospitalier, mon père est mort et j'ai eu un beau morceau de l'héritage familiale... qui fut totalement à moi six mois plus tard quand ma mère est morte de chagrin d'avoir perdu son chéri... J'étais à la tête d'un patrimoine de plusieurs millions de dollars. Mais ce n'était pas pour autant que j'allais arrêter de bosser. J'ai acheté un appartement un peu plus grand, j'ai payé mes impôts sur la succession, j'ai vendu la demeure familiale... et investi dans l'hôpital où je bossais pour en devenir l'un des 4 plus gros actionnaires de la boite. Et tant qu'à faire... vue les heures de dingues que j'y faisais... je me suis permis de prendre une chambre pour m'y reposer. Quand vous faites 12 h par jour... que vous faites des remplacements, et que vous frisez les 15 h de boulots par moment, vous n'avez aucune envie de rentrer chez vous... non on reste sur place et on dort. Point final.

Pour ma vie privée... bof quoi.... une bonne sortie une fois tous les 15 jours... une bonne baise... et hop ! C'est repartie comme en 40 ! Et j'ai fait cela des années tranquillement... jusqu'à ce que je me décide de chercher quelque chose de plus sérieux, mais avec un homme, une personne qui saurait me correspondre. Oui, je sais vous allez me dire que je suis bi... pourquoi pas une femme... Non clairement non ! Elles sont trop chiantes... trop envahissantes... et elles veulent, le pain, le vin, le beurre, l'argent du beurre, le cul de la crémière, et son exploitation ! Moi, personnellement cela ne me donnait pas envie quoi. Cela me faisait juste fuir. Dans tous les cas, c'était deux ans avant tout ce merdier que j'ai rencontré un mec... mais le genre... WAOUH ! quoi... vraiment... il était beau... mâture... séduisant... pas collant... Darius... Un magnifique brun aux yeux bleus profonds... On s'est croisé dans un bar gay.. on a bu un verre ensemble... dansé comme des fous et on s'est quitté au petit matin en échangeant nos numéros... avec seulement le prénom de l'autre pour seule connaissance de sa petite vie mutuelle.

Moi fallait dire que j'avais moins de responsabilité au boulot, j'avais fait mon blé et je faisais quasiment plus que les grosses opérations qui rapportaient gros. Sans parler que quelques années au par avant, j'avais été l'objet d'une enquête pour meurtre sur certains de mes patients... mais ils firent choux blancs... Aucunes preuves... dossiers en béton... je ne suis pas intelligent pour rien et je savais parfaitement comment couvrir mes arrières en cas de problème. Et les pauvres ne savaient pas que au delà de cela... j'avais une belle liste de meurtres arbitraires dans les rues de la capitale. Enfin, revenons à Mon Darius... On a prit tout notre temps. On se voyait de plus en plus souvent... respectant l'emploi du temps de l'autre... Et toutes nos soirées étaient pareilles, parfaites. Danse, alcool, rigolade, baise... pas de prises de tête... Au point qu'on en était arrivé à s'inviter mutuellement dans nos appartements respectifs. Néanmoins, je savais qu'il me cachait un truc. Et qu'il avait peur d'en parler... Mais bon... même s'il avait été gigolo, cela n'aurait rien changé pour moi. Ben quoi ? Je n'étais pas un client. Je ne le payais pas. Il faut savoir faire la différence et je ne suis pas jaloux. Je ne lui aurai pas fait de crise à cause de cela... alors que cela faisait un an et demi que l'on se fréquentait et que moi, je lui avais dit quel métier je faisais... je lui ai dit... : "Tu sais, n'est pas si peur pour ton job... même si tu es gigolo, je m'en branle... c'est un métier comme un autre, alors relaxe... te prends pas le chou..." et je l'ai bien vu dans son regard... cet immense soulagement qu'il a ressentit... enfin il me promit ce soir là de me le dire une fois chez lui...

Cependant, il n'eut pas eu le temps de le faire, que je l'apprenais de la bouche d'un petit fils de putain qui l'attendait chez lui... pour le descendre. Un flic ripoux qu'il avait fait tomber. Mon petit ami était de la Police des Polices... tu m'étonnes qu'il flippait... et moi de l'autre, je me suis dit que j'avais beaucoup de chance... moi qui lui avait avoué sur l'oreiller avoir fait des meurtres... Il n'avait même pas sourcillé. Il devait vraiment tenir à moi pour ne pas m'avoir dénoncé ! Une belle preuve que notre relation n'était pas juste du flan pour lui... enfin bref... ce soir là chez lui... mon sang glacé fut très utile, car non seulement le gugusse que mon petit ami avait fait tombé voulait le descendre mais avait osé le cogner... à la tête... j'appréciais vraiment pas... J'étais menotté... mais bon... j'ai toujours su me déboiter les pouces... coup de bol pour moi... alors bon, mon petit ami en danger... pouce à déboiter... après bref... je l'ai tué... en lui enfonçant le canon de son revolver dans la bouche et j'ai tiré... Darius voulait que je file en vitesse après ce meurtre, car il ne voulait pas que je sois mêlé à cette affaire... mais non... je l'ai soigné avant de partir et on s'est revu 15 jours plus tard... où je lui mettais une chevalière dans son verre de whisky... où il manqua de se casser une dent dessus... soit dit en passant. Oui, vous avez tout compris... je le demandais en mariage... il eut dur au début de percuter... avant de comprendre... les larmes aux yeux... en lisant les mots gravés a l'intérieur de l'anneau : Je t'aime. Chose que je ne lui avais jamais dit... et que je ne dirai jamais... Ah non... je lui ai murmurer à l'oreille le soir de notre mariage, au moment de lui mettre l'alliance au doigt... Putain de gros con que j'ai été de le faire ! Merde ! Bon au moins, il pleurait comme une femmelette ! Un bon point pour moi quand même sur la finalité ! Je l'avais fait fondre comme un morceau de sucre dans une tasse de café !

Mais vous vous doutez bien que demande en mariage, veut dire mariage à organiser ! Et moi qui voulait faire cela dans le grand art. Oui, je haïssais mes parents parce qu'ils étaient religieux... je les ai hais par ce que j'ai été enfant de chœur... mais fallait avouer que ces cons m'avaient contaminés sur un point... il fallait que je lui fasse un mariage dans les règles... Le mariage à l'église plus celui à la mairie ! Pas possible autrement ! Fallait même pas y penser... C'était tout ou rien... et il a eu droit à tout... moyennant 500 000 $ ... oui oui... c'est bon ! Le premier qui à le malheur d'aller lui dire la facture réelle pour notre mariage je lui transperce la vessie ! Mort rapide, je vous le garantie ! J'ai réussi à avoir cette belle facture... en trouvant un prêtre anglican très très vénale... N'hésitant pas à monnayer ses services pour notre mariage avec... disons... une belle donation qui saurait réparer sa belle paroisse... Le fils de putain ! Bref... une facture de 200 000 $ dans les dents. 25 000 $ pour les fleurs. 10 000 $ pour les costards. Et Mariage à la mairie de Washington le même jour à une heure de différence. Limousine aussi... en location... avec le mini bar. Déplacement en limousine avec chauffeur. Le grand art... Après... bon c'est la lune de miel qui fut pittoresque et c'est peu de le dire. Quand vous buvez comme des cons, et que vous faites des folies... c'est atroce.

Voyage en avion jusqu'au Nevada... Las Vegas ! Non pas pour dilapider l'argent aux jeux... pour danser, s'enivrer, s'amuser. Et finir dans une église ufologique à la con dès le premier soir ! Avec pour prêtre une sorte de bestiole moitié Alien moitié transsexuel... horrible... on était mort de rire devant lui... Impossible de tenir notre sérieux. On était tellement beurrés ! Et le séjour fut vraiment quelque chose dès le premier matin, vers 21H... quand on se réveillait déguisé en Martien... Mon amoureux en combinaison de petit homme gris et moi avec des antennes qui clignotaient sur la tête... On avait l'air fin... Enfin si cela s'était limité à ce soir là... tout aurait été encore bien. Mais les conneries on les cumula tout le long du séjour, allant jusqu'à se réveiller un soir, dans une ruelle, déguisés en Elvis. Un séjour mémorable... Baise... danse... alcool... toutes les nuits... et gros dodo la journée... Et cela pendant 8 jours non stop ! On était devenu des oiseaux de nuits !

Darius MacAlistair... cela sonnait tellement bien son nom de nouveau marié ! Etrangement je me souviens encore de ce que je lui ai dit le jour de notre mariage à l'église... de ce petit discours à deux balles qui aurait fait fuir n'importe qui, mais qui lui mit au contraire la larme à l'œil... : "Tu sais, je ne suis pas romantique... avec moi, il n'y a pas de mots guimauves, et il n'y en aura sans doute jamais. Les gestes tendres, je les offre au compte gouttes... Je ne suis pas jaloux ou possessif... Je ne suis pas non plus l'homme idéal comme on peut l'entendre dans la définition du terme. Cependant une chose est sûre, c'est que si je suis là, pour me marier avec toi, ce n'est pas pour un jour mais pour une vie... quelque soit l'avenir, ou nos métiers... Pour le meilleur et surtout le pire car on n'est pas voyant pour savoir ce que demain réserve... mais même dans le pire, je ne te lâcherai pas la main."

Après notre lune de miel, en rentrant, on s'est ouvert un compte commun, où il était gêné de ne rien apporter dessus... et moi, je pris le temps de le rassurer. Après... chose naturelle on s'est installé chez moi... ensemble... et moi j'ai arrêté de trop souvent dormir à l'hôpital. Ou du moins de le prévenir quand je le faisais. Notre couple fonctionnait à merveille. On respectait le boulot de l'autre, tout allait si bien... jusqu'au moment où cette merde est apparue en ville... Ouais... une belle merde comme on en voit rarement et faite le calcul... moi qui bosse en hôpital... mon mec chez les flics... eh oui ! Banco ! On a été en première ligne ! Comme à la guerre ! Et comme à la guerre, on se retrouve bien souvent séparé contre notre volonté. Ah la la... j'aurai bien pu m'en passer même si tuer est ma spécialité. Darius et moi, au début, on voyait cela à la Télévision et on avait fait un long débat sur la question. On était tous les deux perplexes. Mi figue, mi raisin sur le sujet. Mais moi en bon Médecin Chirurgien spécialisé en neurologie, je cogitais sur le problème malgré moi et lui souriait en me voyant faire. Me demandant mon avis sur comment les tuer efficacement si c'était bien vrai. Bien sûr tout était vu de loin, et mon diagnostique se basait que sur des images à la TV que l'on disait fausses. Cependant je lui répondis quand même : "En bon médecin chirurgien spécialisé en neurologie je te répondrai qu'ils se plantent tous... et qu'ils usent des balles pour rien... Si les présentes vidéos sont vraies... leur tirer dessus n'importe où ne sert à rien. Ils sont guidés par un virus qui atteint le cerveau.... et vu la quantité de sang qu'ils perdent, c'est une sorte de preuve comme quoi leur système circulatoire fonctionne au ralentit... donc leur cœur est en léthargie. Pourtant ils sont toujours debout... Donc... Le virus a bien envahie les fonctions cérébrales. Pour moi, il faut abimer le cerveau... Si tu les as un jour sous les yeux, tire dans la tête... prends une hache ou n'importe quoi mais abime le cerveau ! Ok ?"... Il m'avait répondu "oui" prenant au sérieux mon bilan sur la chose...

Punaise j'aurai bien aimé que cela en reste là, mais comme je m'en doutais... cela arrivait jusque chez nous... Darius se retrouvait vite réquisitionné pour faire face à la menace et mis mon conseil en pratique... tout comme moi qui fut réquisitionné pour faire face à l'affût de blessés... des putains de contaminés... et le connard de chef du service des urgents qui accueillait tout ce beau monde la bouche en cœur ! On fit vite débordé... enfin presque... car j'ai fait ce que j'avais à faire. Sacrifier un con pour sauver les autres. Je l'ai donc enfermé à double tour dans une chambre avec un contaminé. Où il se fit bouffer... Après j'ai mis tout le monde au courant de mon plan... empoisonné tous les contaminés avec des puissants poisons touchant directement le cerveau... Et après je leur collais des coups de haches à pompier sur la tête pour en finir définitivement avec eux... On entassa plein de cadavres dans la morgue et on boucla les urgences quand tout devient trop dangereux... Je gardais bien sûr le contact avec mon époux jusqu'à ce que j'entends un jour au téléphone qu'ils avaient fait un barrage mais que... qu'il se faisait déborder... j'entendais les cris autour de lui, les hurlements, les grognements des zombies. Et les dernières paroles de mon amoureux qui disaient à ses collègues de viser la tête en le criant... son téléphone dû tomber car j'entendis un boom et plus rien...

Je me suis haie de ne pas être auprès de lui en cet instant... Et moi qui me retrouvait à m'occuper des petits cons à l'intérieur des urgences et à tout calfeutrer pour les aider à survivre... De cette folle de femme, une mère qui m'attendrit parce que malgré la peur, elle voulait aller retrouver son mari et ses enfants... tout le monde l'insultait et moi je l'ai aidé... malgré les risques car je voulais savoir où était mon époux. Alors quoi ? Ben je suis sortie avec elle, avec la hache à pompier... On a réussi à aller jusqu'à chez elle, mais plus rien son époux avait filé avec les enfants en l'abandonnant derrière lui... Elle pleurait toutes les larmes de son corps... et je la comprenais. Puis on est aller chez moi... Là... mon époux m'avait laissé un mot : "Mon cœur, je sais que tu vas désapprouver mon choix, mais ma famille vit à Détroit et je ne peux pas resté sans rien faire pour eux... Je vais y aller... je sais que tu tiendras paroles et que tu m'y rejoindras. Je sais que tu ne me laisseras jamais tomber. Je t'aime...". Le fou et le pire j'ai souris en le lisant... Oui il avait raison, j'irai le rejoindre quoi qu'il arrive, même à pieds. Je le ferai. J'ai pris des vêtements de rechanges dans un sac à dos... et je suis retourné à l'hôpital avec ma collègue qui n'arrivait pas à s'en remettre.

Cependant, tout ne fut pas comme je le pensais... des cons avaient ouvert, pendant notre absence les portes pour un groupe de survivants... une boucherie... des contaminés au milieu d'eux... il y avait du sang partout. Donc plus rien ne me retenait ici et j'ai proposé à ma collègue infirmière de venir avec moi. Elle dit oui... Elle n'avait plus de but dans la vie. Elle venait de tout perdre. Donc j'embarqua Tara avec moi, mais le chemin était long, surtout que l'on partie a pieds. Mais pas sans rien, je pris un minimum opératoire avec moi et des médicaments, car je me doutais bien que j'allais croiser des gens blessés (pas forcément par des zombacs) et malades, ayant besoin de soin. Et dans un magasin de sport, je fis mes courses avec un sac de couchage, et un petit réchaud de camping. Tara, elle, perdit la vie une semaine plus tard... moi je continua ma route. Et comme je le pensais, je croisai la route de petits groupes de survivants malades, blessés... je fis de mon mieux à chaque fois et je reprenais ma route. Mon objectif était Détroit et mon amoureux... Rien n'était facile dans le fond... Il fallait marcher beaucoup la journée... être prudent en fouillant le moindre magasin pour avoir à manger et se trouver une place un minimum sécurisée pour dormir. Le voyage fut long, très long, et alors que je n'allais pas tarder à arriver à Détroit je suis tombé sur un petit groupe d'adolescents qui avaient survécus... Et une fille de 17 ans enceinte parmi eux. Misère... Je passa la nuit auprès d'eux, à les soigner. Car plusieurs d'entre eux faisaient une mauvaise bronchite. Je ne sais pas si cela fut la providence ou pas... Ou cette fameuse histoire de destin, mais le lendemain matin ils étaient attaqués par un groupe de Zombies et moi, je fis ce que j'avais à faire... Protéger l'adolescente enceinte. Annabel... Ils se firent tous tuer... elle hurlait... mais moi je ne pouvais pas sauver tout le groupe.

Elle a fait des crises... elle poussait des hurlements... elle venait de perdre son amoureux. Sans parler qu'elle voulait se suicider. Oh le boulet... Je ne suis pas psychiatre mais médecin chirurgien et donc je lui colla des sédatifs et des calmants pour qu'elle tienne le coup. Et je l'ai porté tout le reste du trajet jusqu'à Détroit. J'avais de la chance d'être costaud misère. Même si dans le fond, elle ne pesait pas si lourd que cela. Elle ne mangeait pas beaucoup et je craignais que l'enfant naisse avec un rachitisme aigüe. Une fois, enfin arrivée à Détroit, ville meurtrie comme toutes les autres, il n'eut aucune trêve. Il y avait visiblement une guerre de clan. Il fallut que j'étudie rapidement qui et qui, et qui surtout avait le dessus sur l'autre. Fort Hope était le nom d'un "nouveau quartier" fait par des survivants. Et s'il fallait considérer l'équilibre mental des deux groupes. Celui, là, était quand même bon dans l'ensemble. Pas de psychopathe en vue. Bref... cela passait ou cela cassait. Je suis donc aller à leur rencontre, pour proposer mes services en tant que médecin chirurgien pour m'occuper des blessés et des malades. En mettant bien en avant Annabel qui était bien ronde avec son joli ventre. Une jeune adolescente de 17 ans, enceinte jusqu'aux fond des yeux, cela fait toujours faire du sentiment aux gens. Heureusement.

Mais personne ne devait comprendre que je cherchais juste un endroit pour dormir plus sûr et surtout me débarrasser de la pondeuse pour rechercher mon époux à Détroit. Je n'étais pas ici de toute manière pour faire de l'humanitaire. Je n'étais là que pour lui. Point. Récupérer l'homme de ma vie.

Bienvenue du côté obscure de la Force, mon jeune ami !
Maintenant que tu as passé la dure épreuve de la fiche, tu vas pouvoir enfin t'amuser parmi nous. Enfin... Après avoir fait encore quelques petites choses indispensables que voici :

• Tout d'abord, il faut que tu ailles recenser ton avatar dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et ton métier dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], afin de rester quelqu'un d'unique !
  
  
• Afin qu'il soit plus facile pour les autres joueurs de te proposer des liens ou des rps et de rester à jour sur ceux que tu as déjà, pense à créer ton [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ! Il y a un code mis à ta disposition si tu en as besoin, mais la présentation de ce sujet est entièrement libre alors amuse-toi !
  
  
• Tu peux aussi créer un scénario si tu en as besoin, dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], mais sache bien que tu n'as pas le droit d'en proposer plus de deux en même temps, alors choisis bien
  
  
• Enfin, comme tu peux le voir, nous avons un système de points sur le forum et tout ce que tu dois savoir à ce sujet se trouve [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], prends donc le temps de lire tout ça au moins une fois pour être sûr de ne rien oublier !
  
  
• Et surtout n'oublie pas que peu importe que tu sois là depuis un jour ou un an, tu peux contacter le staff à n'importe quel moment si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit concernant le forum. Alors n'hésite surtout pas !