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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Rencontre obligatoire [Arielle]
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MessageSujet: Rencontre obligatoire [Arielle]   Rencontre obligatoire [Arielle] EmptyJeu 4 Fév 2016 - 3:17
Ce gars méritait une claque. Ou un coup de poing. Je n’avais pas encore décidé l’étendue de ma colère en ce moment. Je faisais la bonne fille, je restais calme. Pas pour lui, pour les autres bien sûr. Parce que lui, il se la magasinait sa claque. Une claque du revers. Ouais, ça le ferait ça. Ça faisait vachement mal, je me mettrais la chevalière de grand-père pour l’occasion.

Bref, j’avais dit ce que j’avais à dire, comme d’habitude. En réalité, le ‘’Colonel’’ ne s’était pas directement opposé à ma proposition, mais j’avais bien vu dans ses yeux que ça le faisait bien chié que j’y ai pensé. Pourquoi? Parce que je portais pas de joli uniforme Kaki? Pff, parfois il me rendait vraiment…! BREF. Je n’étais plus dans la même pièce que lui là, ça allait mieux. Malgré que mon regard pouvait probablement tuer en ce moment. Il avait de la chance, je lui ai au moins cassé la gueule 100 fois dans ma tête à ce con. Le vrai problème c’était que je le trouvais con, mais il l’était pas totalement. Il avait parfois des idées et dirigeait parfois correctement. Mais il avait des failles, des moments de faiblesses ou il se la jouait trop les gros durs plein de muscles pour moi. Môssieur se croyait bien fort avec sa voix autoritaire. Hého, c’pas pour rien que la démocratie a gagné au fil du temps!

Sauf que là, j’avais mieux à faire. Mouais, ou plus une obligation à faire. Et comme MOI je me croyais pas au-dessus de tout le monde, bah j’y allais sans rechigner. Ou je m’exécutais parce qu’il le fallait. La chance pour le Colonel. Je n’allais pas faire attendre Arielle. Elle avait mieux à faire aussi, d’autres chats à fouetter. Malgré que je comprenais très bien l’importance de ses rencontres hebdomadaire, surtout que moi je sortais souvent à l’extérieur. La sécurité de tous les membres du groupe était en jeu.

Je savais que les gens ne me percevaient pas comme étant une fille qui voulait le bien de tous. Quoi? J’avais pas le droit d’être chiante et de vouloir la sécurité des membres du groupe? Qui a décidé que ça n’allait pas ensemble d’abord! Et puis la plupart des gens connaissaient leur place dans à l’hôpital. La plupart.

Enfin, je marchais d’un pas rapide et assuré dans le corridor, le regard bien droit et un peu plus meurtrier que je ne le voudrais –La faute au Colonel-, du coup, les gens osaient pas trop me saluer, mais ça, c’était presque tout le monde qui était comme ça. On me parlait pas beaucoup, sauf ceux que je connaissais d’avant les bouffeurs de cervelle. Je finis par arriver à destination, la salle dans laquelle Arielle faisait ses examens. Arielle, je la connaissais depuis que j’étais qu’une détestable gamine, c’était de drôles de retrouvailles dans ce contexte. Même si je ne le montrais pas, j’aimais bien connaître des gens d’avant à l’hôpital. En fait, il n’avait qu’elle et Trevor…

Bref, une fois arrivée devant la salle, je cogna à la porte, parce qu’en prime, je savais me montrer un brin polie.
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MessageSujet: Re: Rencontre obligatoire [Arielle]   Rencontre obligatoire [Arielle] EmptyLun 8 Fév 2016 - 18:17


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   Maureen & Arielle
   Ouvre la bouche et fait Aaah

L
a vie prenait son rythme dans ce lieu de vie et de mort. Certains étaient mieux portant que d'autres, je devais bien l'avouer. Certaines des personnes agées que nous avions sauvé avaient rendu l'âme, de maladie ou de vieilesse et j'avais du m'occuper de la non réanimation. Je prenais à cœur de le faire moi même. Certes, les militaires pouvaient le faire, mais je ne voulait pas leur imposer cela. Pas plus que je ne voulais l'imposer à la possible famille survivante ou aux plus jeunes membres de l'équipe médicale.

Ma vie tournée autour de la médecine. Voila l'impression que cela me donnait. Vie et mort, soins, réunion, visites. Ou étaient les bons moment d'autrefois ? Les rires, les joies, les sorties ? Je le savai bien sur, il n'y avait plus de sortie. Fini les cinéma et les restaurant. Adieu les sorties patinoire et la journée passée au Zoo. Il y avait des morts partout et pour eux, nous étions le restaurant. Pourtant aujourd'hui était quelque peu différent. J'avais eu une bonne journée. Le sommeil m'avait prise assez tôt et grace aux petits aménagements fait dans la salle de dissection, j'avais pu dormir jusqu'à une heure qui me semblait avancer. J'étais habituée maintenant au tic tac de l'horloge qui nous surplombait et neuf heure était une grasse matinée exceptionnelle pour moi.

Levée et douchée rapidement sous le jet d'eau froide qui me faisait pousser de petits cris et sautiller dans tous les sens, j'avais fait rire ma sœur, qui comme moi n'aimait pas tant ces douches froides. Nous retrouvions petit à petit notre complicité, nos rires, nos regards. Bien sur, nous nous disputions toujours, elle n'était plus un bébé ou une enfant, je le savais, mais ne l'intégrais pas. Je revois toujours cette petite fille rousse à couette, dans un uniforme de pompom girl pour halloween, se vantant d'être moi. Petite nostalgie, petit calin entre sœurs et la journée commence. Grace à une expédition plus que fructueuse dans des super marché nous avions récupéré du lait en poudre. Ce n'était pas aussi bon que du vrai lait, mais nous pouvions faire du gruau. Peu goutu, mais consistant et permettant de tenir un bon moment sur notre repas du matin. J'avoue que nous avons des céréales au chocolat, mais en accord avec le colonel, nous n'autorisons que les enfants à en prendre. C'est leur petit plaisir du matin, comment leur enlever ça ?

Puis la matinée avançée, rangement, étiquettage, inventaire hebdomadaire pour les missions de ravitaillements, préparation d'un plan pour récupérer d'autres lieux de l'hopital. Le cinquième étage était pour la psychiatrie, aucun besoin de s'en occuper pour l'instant, pas plus que le quatrième qui était pour la gériatrie et l'unité de cardiologie. Mais au premier étage se trouvait le service de jour et de l'autre coté la partie pneumologie. Nous pourrions avoir besoin de ces lieux à un moment ou un autre. Le Rez de chaussée m'interesse également pour la cantine et les espaces de radiologie et pharmacie qui pourraient nous être utile. Malheureusement, bon nombre de mes collègues et leurs patient arpente les couloirs. Le summum serait pour moi qu'on nettoie le troisièm étage et la partie pédiatrie/obstétrique, mais nous n'en avons pas l'intéret pour l'instant. Qu'importe, les plans avance. Le colonel demande nos avis puis nous congédie pour s'entretenir avec son petit conseil comme j'aime à l'appeler. Des militaires et quelques civils voulant participer. Parmi eux Maureen, la sœur d'un ami d'enfance

Je la connaissais depuis l'enfance et bien que je l'appréciais, je connaissais aussi son caractère et ce besoin qu'elle avait de contrôler et d'être écoutée. De manière surprenante, elle ne voulait pas prendre la place du colonel , quoique j'ai cru comprendre une menace sous jacente qui m'avait fait hausser les épaules dans un petit sourire lorsque Trevor m'en avait parlé. Comme chaque fois qu'une réunion trainée, Maureen, finissait par venir me voir pour parler, se détendre, evacuer la pression. Nous étions amies après tout, rien de plus normal en sois ne trouvaient vous pas ?

Cela ne manqua pas, surtout que le jour était venue de sa visite hebdomadaire, une chose qui me fatiguée un peu. Encore pour les personnes sortant je comprenais, mais pour celles n'étant pas sorti recemment... Qu'importe, je me pliais aux règles et attendait la demoiselle dans l'espace consultation de la morgue. L'attente ne fut pas longue avant qu'elle ne toque à la porte et que je la fasse entrer dans un grand sourire.

« Allez Mauren ! Tu connais le topo, t'enlève ta culotte et c'est moi qui pilote ! Ou tu te met en sous vêtements et je t'osculte pendant que tu me raconte la réunion, à ton choix »
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MessageSujet: Re: Rencontre obligatoire [Arielle]   Rencontre obligatoire [Arielle] EmptyMer 10 Fév 2016 - 21:45
Dans ma vie j’avais hésité entre plusieurs carrières. J’avais terminé éditrice seulement pour faire chier mon père. Bon, j’aimais bien le métier aussi, j’aimais tout ce qui s’y rattachait, mais si on me demandait, je répondais que c’était pour être plus haut que mon père. J’avais pensé à plusieurs autres choses. Avocate, mais la justice est tellement corrompue que j’aurais probablement trucidé des collègues à la place. J’avais aussi pensée à enseignante de Gym, mais mes années en camp de jour l’été m’avait convaincue que mon amour des enfants n’était pas plus grand que mon envie de diriger. On pouvait diriger des enfants, mais c’était leur devoir d’obéir (le rêve, les gamins s’amusent à toujours nous contredire) mais sincèrement, j’aimais mieux accorder ma mauvaise humeur aux adultes. Qu’on fasse les choses comme je le demande…et on s’entend, être enseignant c’est avoir un statut d’autorité de base tandis qu’en étant Éditrice, j’avais gagné ma place. J’avais montré mes forces. Je sais, c’était bien songé, n’est-ce pas? Mais maintenant que nous étions tous en mode survie, les carrières n’étaient plus d’actualité, seulement l’expérience acquise au cours de notre vie valait quelques choses. Ça et si tu faisais partie de quelques choses comme l’armé ou la police. Visiblement c’était un prérequis pour être dirigeant dans ce nouveau monde. Ce que les gens ne voyaient pas, c’était qu’ils étaient des êtres humains normaux également, comme les présidents, les politiciens. Ce qui pouvaient les rendre unique à mes yeux c’était justement qu’ils prouvent qu’ils étaient là pour le bien de tous, qu’ils dirigeaient non pas par amour du pouvoir et bien parce qu’il fallait un chef. Ça, je le savais moi. Mais ce n’est pas parce que j’étais une éditrice que je n’avais pas la fibre de leadership et que je devais me mettre dans le rang comme tout le monde. Non, j’avais des idées et il fallait que je les exprime, j’étais comme ça. Voilà pourquoi le Colonel m’énervait parfois…parce qu’il semblait avoir du mal à déléguer, à laisser les autres s’exprimer.

Ça, c’était ma façon poétique de le dire, en réalité, j’aimais mieux dire des mots beaucoup plus simples et, apparemment, beaucoup plus vulgaire. Qu’est-ce que j’en ai à foutre des oreilles de bonnes sœurs moi! J’avais compris comment fonctionnait ce nouveau monde et je n’avais pas l’intention de me laisser abattre. Pas par les pourritures ambulantes à l’extérieur ni par le moral bien bas de certaine personne. Nah. Je semblais toujours d’une humeur tempétueuse, mais je déprimais pas. Rarement. Bref, ça, ça regarde personne d’abord!

Une des personnes à qui je me confiais et non à qui je vomissais mes pensées comme du poison, il fallait faire la distinction, était Arielle. Parce que je la connaissais bien, parce que je la connaissais bien et que si je me retenais de dire ce que je voulais dire, j’allais bien exploser et on allait ouvrir l’aile psychiatrique que pour moi. J’étais une grande gueule, que voulez-vous. J’étais possiblement une des seules civiles dans la saleté de conseil à la noix du Colonel. Ça, c'était pour faire semblant qu’il nous écoutait, mais ça, j’étais sûre que c’était pour que j’arrête d’être sur son dos. Bref, revenons à Arielle qui évoquait des envies bien moins meurtrières.

Arielle me faisait penser à ma vie d’avant. Tout comme Trévor. Cependant, Arielle évoquait pour moi mon enfance, des moments plus doux et plus simples que maintenant. Donc même si je gardais un air aussi joyeux qu’un chien sous la pluie battante, j’étais contente de la voir. Arielle avait comme une espèce de joie de vivre que je n’avais que dans mes très bons jours, donc terriblement pas souvent hein. Cependant, je lui fis un bref sourire.

‘’Avoue que tu fais aussi office de psychologue, je dois pas être la seule à vider mes états d’âme durant ses rencontres, hein?’’

Dis-je en m’exécutant. Je n’étais pas pudique pour deux sous alors me mettre en sous vêtement devant la jeune femme ne prit guère de temps. Je laissais mes vêtements dans un coin de la pièce, pêle-mêle par-dessus mes chaussures. Un frisson parcourra mon corps blême, mais je m’en foutais, le froid ne me tuerait pas, j’allais le tuer avant. À vue de nez, on se demandait ou je sortais toute cette rage, j’étais menue, pas très grande et soyons honnête, pas très plantureuse comme fille. Je m’exécutais avec des mouvements dignes des habitudes de ses rencontres. Mais bon…j’avais dit que j’allais pas me mettre à grogner pour les rencontres, j’avais bien plus de venin à dire sur le Colonel quand même.
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MessageSujet: Re: Rencontre obligatoire [Arielle]   Rencontre obligatoire [Arielle] EmptyJeu 25 Fév 2016 - 19:11


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F
aire office de psychologue, voilà qui avait de quoi me faire sourire, sachant ce que je faisais ici. Bien sur, Maureen était là pour une chose particulière. Sa visite médicale hebdomadaire. C'était plutôt chiant, mais vu les sorties, le rythme d'arrivée de survivants, je ne pouvais pas délaissé ces visites et le bien être de mes patients et amis. Ainsi, la demoiselle s'était mise en petite tenue pour que je l'inspecte et elle me parlait de psychologie. Savait elle seulement le nombre de personne qui venait me vider leur sac et me raconter leur vie ?

Je riais doucement, posant un doigt sur ma bouche comme pour lui dire de garder un secret, après tout, nous étions sur ce genre de jeu non ? Nous nous amusions depuis l'enfance à toutes sortes de choses de ce genre. Bon, il était vrai qu'elle aimait souvent à se moquer de moi et vouloir imposer sa vision des choses, mais je m'étais habituée et puis, ça me faisais rire dans les grandes lignes, alors je laissais passer. Puis être la femme qui voulait combattre les forces militaire, ça lui ressemblait plus que tout. Et moi, ça me donnait mon lot de cancan et me laissait être informée de ce qui se passait dans le groupe de tête du groupe. Certes, j'étais souvent conviée à leurs réunions, mais sur certains points ont m’oubliais et je n'appréciais pas forcément cela. Après tout, même si j'adore ce groupe et ses membres, je voulais tout savoir pour sauver avant toute chose ma sœur. Égoïste ? Oui, je le suis, mais je m'en fiche ! C'est elle avant toutes les autres personnes. Bref, qu'importe,j'entre dans son jeu, je suis trop curieuse.

« Ne dévoile pas mon vrai métier Maureen! Après je ne pourrais plus écouter les histoires de tout le monde et en savoir autant ! Après tout même notre cher colonel aime à me raconter ses malheurs de temps à autres. Malheur dont tu es souvent la première concernée..petite trouble fête que tu es »

Je ris de nouveau, soufflant doucement sur mon stéthoscope pour le réchauffer quelque peu avant de le poser contre sa peau, écoutant son cœur, ses poumons, cherchant à vérifier qu'il n'y ai toujours aucun souci. Avant de passer à la vérification poussée de son corps, cherchant toute griffure ou morsure cachée. Bah oui c'est mon boulot aussi ça.

« Bon et sinon, qu'est ce que tu lui as encore fait à notre petit colonel adoré ? »

Bah oui, ça me fait particulièrement rire de les voir se disputer, je me demande même quand ils finiront par tomber lourdement l'un sur l'autre pour copuler dans la rage et la luxure. Oh mon dieu, un mini colonel mixé à du Maureen, ce gosse serait un monstre de leadership ! Bon, je la laisse me répondre, pour l'instant, il faut que je finisse mon boulot.
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MessageSujet: Re: Rencontre obligatoire [Arielle]   Rencontre obligatoire [Arielle] EmptyMar 1 Mar 2016 - 22:03
Visiblement, j’avais pas mal vu juste en parlant qu’Arielle devait faire la psychologue de service en plus des soins. Connaissant Arielle, elle était probablement une bonne personne pour ça. Moi, sérieux, je deviendrais cinglée d’entendre tout le monde râler…déjà que je me doute que je laissais pas mal place niveau expression de la colère hein. M’enfin, je lui pleurais pas dans les bras non plus.

Sa réaction m’arracha un sourire en coin. Mouais, mouais. J’avais raison. Nah, mais regardez là. Elle était toute gentille, jolie et elle soignait les gens, il en fallait parfois pas plus pour que les gens se vident le cœur. Arielle respirait la confiance. Moi je lui faisais confiance à cause de notre amitié de jeunesse. C’était suffisant pour moi, enfin ça et le fait qu’elle semblait être une bonne personne de base hein. Elle continua sur cette lancée ensuite, ah ouais, elle aimait savoir les histoires alors on était deux. J’eus un haussement de sourcils suivit d’un sourire presque fière à ses paroles sur le Colonel. Et ma réplique ne fit que confirmer le fait que ça me plaisait de l’embêter.

‘’Si je peux lui donner des ulcères d’estomac, peut-être qu’il m’écouterait plus celui-là.’’

Oh que ma hargne venait du cœur, elle devait clairement le sentir dans mes mots, mon regard qui avait tendance à briller quand je me mettais en colère. J’étais trop expressive, que voulez-vous. J’eus un petit frisson quand elle posa le stéthoscope, mais elle ne pouvait pas dire que j’étais une patiente chiante…en dehors de parler je veux dire, parce que je me laissais faire. J’y connaissais rien moi dans tout ça alors je la laissais faire son travail. J’avais peut-être des bleus ici et là parce que je sortais souvent à l’extérieur, j’étais pas assez délicate avec moi-même pour n’avoir aucune ecchymose. Puis elle me posa la question. La question de ce qui rendait mon humeur aussi agréable qu’une tornade. Je pinçais les lèvres, ma haine revenant facilement juste à y penser. Là, je posais mon regard sur Arielle, parce que peut-être qu’elle allait pouvoir m’aider aussi dans cette histoire.

‘’Je doute de la…comment je pourrais dire ça sans paraître vulgaire….l’appétit sexuel dépravé de certaine personne de son entourage.’

Wow, une vraie poète quand je m’y mettais. Je serais un peu les points. Non, sérieusement, ce con ne pouvait pas juste se branler dans un coin sans faire chier les filles?

‘’Et visiblement ça le met pas mal en rogne que j’ose me mêler de ça. Je la regardais un peu plus. Tu en as entendu parler de ces histoires Ari?’’

Elle venait quand même de dire qu’elle entendait presque tout le monde lui parler ici. Et normalement je ne poserais pas de questions sur ce que les autres racontaient, ça me regardait pas. Mais si un mec se la jouait harcèlement avec les filles, je pouvais juste pas laisser passer ça, sérieusement. J’attendais ensuite, calmement, sans bouger. J’espérais presque qu’elle me dise que c’était que des histoires, que c’était rien.
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