Vous voulez que je vous raconte mon histoire ? Mais c'est tellement soporifique que vous allez vous endormir sans même attendre la fin. Visiblement tout ce que je pourrais dire n'y changerait rien c'est ça ? OK je vais donc faire un effort.

Pour commencer, je suis née à New York. Ho je vous vois venir sur vos grands chevaux… vous allez me dire, comment se fait-il qu'une New-Yorkaise se retrouve à Detroit dans le Michigan. C'est très simple. Le travail de mon père lui a offert une promotion, mais pour cela il fallait qu'on déménage dans ce bled paumé de Detroit. Je l'ai maudit ce jour-là. Non, mais vous ne vous rendez pas compte a qu'elle point c'est traumatisant pour une jeune fille de douze ans, de se retrouver loin de sa ville natale. Loin de sa meilleure amie. Tiens en parlant de Tasha en réalité c'est Natacha, mais je la surnomme Tasha. On avait monté un plan en béton pour que je reste vivre à New York avec elle et sa famille. Ainsi je n'aurai pas à changer d'école et tous auraient été parfaits. Malheureusement mes parents n'ont rien voulu entendre.

M'a vie à Detroit était en pire que je ne l'avais imaginé. Trois ans après notre emménagement, mon père n'a rien trouvé de mieux que de se taper sa péripatéticienne d'assistante. Ensuite, il s'est barré vivre avec elle, nous laissant ma mère et moi sans argent et sans nouvelles. Ma mère a sombré dans la dépression et a été mise sous anxiolytique. Et quand ça ne suffisait pas elle complétait avec de la drogue. J'ai très vite compris qu'il fallait que je me débrouille seule si je voulais m'en sortir.

J'ai tissé un lien très fort avec mon voisin d'appartement depuis mon arrivée à Detroit. C'est devenu mon meilleur ami. J'étais tout le temps cloîtré chez lui pour échapper à m'a drogué de mère. On était comme les deux doigts de la main. On ne nous voyait jamais l'un sans l'autre. Les conneries ça nous connaît, voler dans les magasins ou encore se faire de l'argent en revendant de la drogue c'était notre train-train quotidien.

Notre loisir préfère c'était le shopping, les CUP cake et les cafés chez Starbucks et l'air soft. L'air soft ? Oui, oui. On était inscrit dans un club air soft. J'adorais me mettre dans des conditions réelles de survie. Avec mon meilleur ami ont été un duo en béton armé. Rare sont ceux qui arrivaient à nous descendre.

Quand l'épidémie à frapper Detroit j'étaie en plein cour d'air soft. Il devait est 17h et j'avais finit mes cours de médecine de la journée. Et oui, car même si j'ai l'air d'une paumé, j'ai toujours été la meilleure de ma classe et grâce à ça j'ai obtenu une bourse d'étude. J'étaie actuellement en troisième année et dernière année pour devenir infirmière.

À finir