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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 [Violences] After all this time... || Aube
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MessageSujet: [Violences] After all this time... || Aube   [Violences] After all this time... || Aube EmptySam 15 Juil 2017 - 21:47

Dernière édition par Charlie Jacobs le Mer 26 Juil 2017 - 19:42, édité 2 fois
After all this time...Charlie & AubePerturbée, ses phalanges se resserrent sur le guidon de son BMX dont les roues malmènent le vieux bitume craquelé de ce qui devait autrefois être une route nationale. Bien des choses se sont produites. Trop de choses, en peu de temps. De quoi donner du mal à tout assimiler. C'est le cas pour Charlie, toujours troublée par le tournent inattendu qu'à pris sa vie ce mois-ci. D'où cette escapade à vélo, seule, histoire de prendre l'air et se vider la tête.

Cela doit, aujourd'hui, bien faire une quinzaine de jours que la rouquine s'est réfugiée au sein de cette communauté postée au laboratoire. Elle ne s'attendait vraiment pas à y voir tout un groupe, ce jour-là. Pensant, à ce moment, que le bâtiment n'allait être rien de plus qu'une résidence abandonnée comme les trois-quarts des édifices de la région depuis que tout a basculé. Ce fut donc une sacrée surprise. Mais, une bonne surprise. Après tout, n'y a-t-elle pas fait quelques agréables rencontres faisant qu'elle s'y sent déjà plus ou moins comme chez elle ? Si. Et elle s'en sent presque coupable, au fond. Car, si la jeune femme se trouve intégrée à un campement sécurisé depuis près de quinze jours, il ne faut pas oublier qu'elle a erré quelques jours, livrée à elle-même, séparée de son fidèle compagnon de route, avant d'y arriver ! Ah... L'image de Donnie, son meilleur ami, hante à nouveau son esprit. Qu'est-il devenu ?.. Elle aurait dû se rendre et découvrir ce semblant de société avec lui, si tout s'était bien passé... Ils devaient s'y rendre ensemble. Dans leur optique de base, inconscients de la présence d'un groupe, ils auraient farfouillé et déniché quelques babioles plus ou moins utiles avant de poursuivre leur trajet. Ils auraient dû ressentir, ensemble, cette surprise de constater les lieux habités et, par conséquent, soit rebroussé chemin, soit demandé asile pour deux... Mais bon. Tout ça, c'est s'ils ne s'étaient pas perdus de vue.

*Maudit manque d'attention. Maudite horde. Maudite station service. Plus jamais je n'y remettrais les pieds...*

Et pourtant, oui, pourtant, c'est bien en direction de l'endroit où le destin les a éloignés que la renarde pédale sur son VTT. Ah... L'illogisme de la raison humaine, parfois ! Charlie est profondément tiraillée entre l'envie de rentrer, de ne plus s'approcher de ce lieu lié à un mauvais souvenir, et celle de vérifier, espérer trouver un quelconque indice sur Donovan. Peut-être est-il encore dans le coin ? Peut-être est-il toujours dans ce bâtiment, dans le camp des morts, cette fois ?... Cette possibilité ne l'enchante pas, mais, au moins, la Jacobs saurait si espérer est une chose toujours utile...

Un coup de frein brutal et le crissement des pneus sur le béton brisent le silence des environs.
Charlie est haletante, les yeux ronds. Elle vient de passer à deux doigts de faucher quelqu'un ?! Pour le coup, difficile à dire qui était en tort. Elle, parce qu'elle était perdue dans ses pensées ? Ou cette... Gamine ? Pré-ado ?... Enfin bref, cette jeune fille, qui est sortie de nulles parts sans crier garde ?
- Putain. Qui aurait cru que la sécurité routière aurait toujours son importance après le début de la fin ?.. Se demande-t-elle à elle-même. À haute voix, sans le remarquer.
Le cœur battant la chamade suite à ce pic d'adrénaline soudain, la rousse se masse la tempe, comme si cela allait l'aider à se remettre de ses émotions.
- Faut regarder avant de traverse, miss ! J'aurais pu te tuer ! C'est quand même idiot de finir sous un BMX dans un monde pareil... Enfin bref. Ça va ? Rien de cassé ? J'suis désolée ! T'es toute seule ? Rassure-moi, t'as pas un père baraqué, un frère ou même un copain qui pourraient me refaire le portrait parce que j'ai failli te renverser ? Ooooh , seigneur, je parle trop. C'est l'émotion ça ! Pardon !

Reprenant enfin son souffle, l'ex étudiante en psychologie prend le temps de détailler la demoiselle dont elle a frôlé l'aller simple pour l'au-delà. C'est là qu'une désagréable sensation lui parcoure la tête. Une impression de déjà vue inexplicable. Charlie déteste avoir le vague ressenti de connaître quelqu'un ou quelque chose sans pouvoir mettre le doigt sur un nom, une raison, une date...
- Eh, mais ?.. On se serait pas déjà croisé ?..
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MessageSujet: Re: [Violences] After all this time... || Aube   [Violences] After all this time... || Aube EmptyDim 16 Juil 2017 - 10:22
HRP:

Braquage à l'ancienneAube et la CousineJ’entends les petites pattes de Dante taper le sol derrière moi, honnêtement, je ne sais même pas où je suis, j’avais une envie pressante de m’éloigner de ma famille entre l’Amazone, le buveur de thé et l’Archer, je pense que je suis comblé niveau étrangeté, en moins de deux mois j’ai fait plus de trucs dans ma vie que sur les bancs de l’école m’enfin là c’est normal entre les animaux qui me servait et les fonctionnaires qui n’attendait que de boire leur café et de prendre des congés payé dès la rentrée, c’est sure que ce n’est pas le cadre idéale pour enseigner, si on oublie les 7 milliards de cadavres qui n’attende que moi pour commencer leur barbecue, c’est presque une aubaine que la mort est décidé de prendre des vacances .
Le calme total aucun bruit à part le vent qui s’infiltre dans les buissons, on en vient presque à regretter, le voisin un peu trop bruyant qui faisait la fête du matin au soir.
Les chauffeurs de taxi à peine pressé, qui utilisait un peu trop le klaxon .
Bref, c’est un peu déprimant comme ça .
Si je trouve une épicerie ou un truc du genre mon excursion n’aura peut-être servi à rien .
Des oiseaux commencent à « chanter » je m’arrête pour les écouter, profitant de ces doux sons .
Quand soudain, j’entends un crissement de pneu à ma droite, instinctivement, je bondis devant moi, j’amortis le choc avec mon épaule, je me demande si un jour, je la retrouverais pas déboîter sans raison en me réveillant
Je lance ma lance sur le bas-côté, qu’elle mort de merde de se fair embrocher par sa propre arme
Je dégaine mon Glock 17
Ma seule connaissance sur les armes à feu se résume au Western.
Alors je donne peu cher de mes chances .
Une rousse assez grande, d’une grande beauté franchement et je ne pèse pas mes mots .
Ses traits me rappellent quelqu’un .
Je me creuse la tête à la recherche de ce souvenir.
-Personne ! Ce n'est pas comme si les cadavres allaient t’amener dans la case prison parce, tu prends un malin plaisir à écraser ses semblables !
La rousse prit de nouveau et à ce moment-là Aube fut submergé de questions .
-Et montre moi les feux où les passages piéton ! A mais que je suis bête il n’y a plus d’électricité ni de chauffard gonflé à la testostérone ! [dis-je en me tapant la main sur mon front et avec un ton sarcastique] Sinon je vais bien merci, c’est gentil de la part d’un femme qui pédale comme une folle dans le trou du cul du monde le regard ailleurs hein !
Je sens mon cœur battre la chamade, l’adrénaline m’accueillir progressivement dans ses bras
Mais quelque chose m’empêche de la mettre K.O où de la faire rejoindre les rangs de Zack ( rôdeur ) .
-Ouais si tu parles autant à chaque fois que tu butes contre une pierre, je donne peu cher de tes chances [je la fixe du regard] Nop je t'ai jamais vu en même temps j'étais par ici avant !
Je me tais aussitôt j'allais pas commencer  à raconter ma vie à elle
J’avoue, je suis un peu amer mais me faire écraser par un vélo !!! J’aurais dit quoi si le Paradis existe ?
« Salut moi c’est Aube, je suis morte en me faisant écraser par un vélo pendant l’ère des cadavres putrides, géniaaal »
Je vise le canon de l’arme sur sa poitrine, disons....euh...développé .
-Maintenant, la Black Widow [je prends le temps de peser mes mots, mais je ne sais pas quoi dire ] tu vas te mettre comme une larve par terre et laisser à ceux qui savent pédaler ton vélo .
J’enfourche le BMW, Dante sur mes genoux.
-On se retrouve en enfer !!!
Fier de mon petit numéro.
Je commence à pédaler de plus en plus vite .
Soudain, elle crie un truc qui me fait freiner brusquement .
Dante tombe à terre avec jappement digne de nos chers bébé .
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MessageSujet: Re: [Violences] After all this time... || Aube   [Violences] After all this time... || Aube EmptyDim 16 Juil 2017 - 18:27
After all this time...Charlie & AubeEh bien ! En plus d'avoir un visage lui étant grossièrement familier, cette gamine a du répondant. Du mordant, même. Charlie en est presque bouche-bée. Face à tant de tac-au-tac, voilà que la rouquine se croit face à plus âgée ! Pourtant... La petite brunette ne doit pas dépasser les douze ans... Du moins, elle semble nager entre dix et quinze.
Si autrefois l'étudiante aurait trouvé une jeune fille telle que celle-ci horriblement  nonchalante et irrespectueuse, en vue du contexte actuel, elle ne peut que comprendre. Pour ne pas dire qu'une once de peine lui pince le cœur. C'est vrai, quoi... Pauvres enfants. Grandir dans un tel monde ne doit pas une partie de plaisir. Si pour la renarde, pourtant majeure, cela s'avère une vraie torture aussi bien psychologique que physique, elle n'ose imaginer ce que peuvent ressentir tous ces mineurs luttant encore contre la mort. Perdre ses parents, ses amis, devoir être mature et indépendant trop tôt et trop vite pour espérer surmonter toutes ces épreuves... C'est horrible. Jamais ces jeunes ne connaîtront ce qu'est une enfance et adolescence normale, immature, naïve, innocente... L'apocalypse leur a coupé l'herbe sous le pied, comme ça, sans prévenir. Les jeunes d’aujourd’hui sont plus courageux, téméraires et effrontés que leurs aînés. D'une part, cela est avantageux pour eux, d'une autre, cela en deviendrait presque apeurant. Il ne faudrait pas que les petits prennent goût à la violence et au sang. Manquerait plus que la terre soit, en plus d'être infestée d'infectés, peuplée d'apprentis sociopathes. Enfin ! Charlie réfléchit bien trop. Cette gosse ne semble pas non plus sanguinaire. Elle a juste la tête sur les épaules et une maîtrise cinglante du sarcasme.

Le cliquetis lui fait changer d'avis. Cette môme vient de lever le cran de sécurité de son flingue ? Eh merde. Elle est peut-être dangereuse, tout compte fait.
*'Chier.*
Levant les mains lentement, sans geste brusque pouvant me coûter la vie, je descends de mon vélo et m'accroupis.
*Tu peux toujours le prendre. Un, il est trop grand pour toi, tu vas finir par t’emmêler les pinceaux avec les pédales. Deux, je te vise proprement l'arrière du crâne avec mon lance-pierre, t'es déséquilibrée et je te colle ma lame sous la gorge pour te calmer. J'aime pas en venir à la violence, mais, tu vas pas partir comme ça avec mon BMX, ma grande.*

Alors qu'elle s'en va fièrement sur mon destrier, je me redresse en silence, ramasse une pierre, me met à la viser et...
J'écarquille les yeux.
En voyant sa petite silhouette s'éloigner de dos, à vélo, Charlie cru voir sa tante, en plus jeune évidemment. Attendez... Allison... Sa fille, la cousine de la rousse... C'était quoi son nom déjà, à cette petite ?...
...
Mais oui bien sûr ! Pourquoi n'a-t-elle pas fait le rapprochement clairement, plus tôt ?!
- Aube !? Prononce-t-elle de vive voix, assez fort pour que l'autre l'entende sans pour autant hurler à en rameuter des dizaines de macchabées.
Le fait que la gamine se soit stoppé dans sa fuite trahie le fait que cela ne faisait aucun doute.
- Tu t'appelles Aube, c'est bien ça ? Un sourire idiot combinant surprise et ravissement étire les traits choqués de son visage. Tu te rappelles surement pas de moi, mais... J'm'appelle Charlie et... Je suis ta grande cousine.
Détendant l'élastique de son lance-pierre, la jeune femme se montre pacifique en baissant sa garde doucement.
- Tu veux bien ne pas te comporter comme une malpolie et me rendre ce qui m'appartient ? On se comporte pas comme ça avec la famille, miss.
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MessageSujet: Re: [Violences] After all this time... || Aube   [Violences] After all this time... || Aube EmptyLun 17 Juil 2017 - 9:57
Don de voyance ?Aube et la CousineJe l’entends prononcer mon prénom...oh non me dite pas que ça va recommencer !
Toute ma famille cachée ou que je n’ai pratiquement vu à décidé de s’installer à Detroit avant que tout ça commence
-Comment ! Tu connais....[je rougis, mon cœur bat aussi vite qu’un batteur pendant un concert de métalleux] comment, comment cooment COOMENT [ Dis-je en répétant ce mot avec hystérie]
Je balance le vélo sur le côté, ce n'est pas parce, je suis une fille que je n’ai aucune force !
-Ma cou...si...ne....,[je n’arrive pas a y croire, mais soit le destin à décidé de rassembler tout les Greer et les...euh...machin...où quoi?] Mais....mais ma Mère n’avait pas de sœur !

Je creuse dans ma tête tentant tant bien que mal tentany de me rappeler d’elle
-Je me souv....iens c’était à Noël, sûrement le meilleur Noël de toute ma vie
Je l’entends me sermonner et me demander de lui rendre son vélo
Je rougis encore plus embarrassé
-Je....euh...oui
Je reprends le vélo doucement, je grimace, quelques écaillures parsèment la peinture autrefois immaculée
Revenant avec vitesse vers elle, je nembarrassé’aperçois pas la goule cachée sous une voiture.
Elle agrippe ma jambe, je la tire en vitesse de sous la voiture et lui plante mon couteau dans la tempe .
Vu ses vêtements et sa petite taille, c’était une petite fille.
Je détourne le regard déjà le sentiment malsain revient à la charge avec sa réserve de vomis et tout, c’est truc
-Le voilà comme neuf ! Et je ne suis pas une malpolie ! [je me redresse prenant un air fier] mon Grand-Père m’a formé et puis comment tu veux que je reconnaisse ma famille que je n’ai jamais vu ! Je suis pas une sorte de voyante de l’Apocalyspe ! Dis-je sauf que je trépigne d’impatience de la connaître plus
Je me rapproche d’elle l’entourant de mes frêles bras et posant ma tête sous sa poitrine
Ça pourrait paraîtra être un truc de fillette apeuré, mais cette...euuh cousine présumé et peut être mon seul lien avec mon « ancienne » mère .

Je lui murmure à son oreille
-Tu connaissais Maman ?
Je l’écoute avec patience
Quand nous nous séparons, j’ai l’impression qu’une centaine d’années vient de se passer, ces câlins me manquent un peu aussi, j’ai avoir l’air de la dure à cuire du coin du genre à martyriser les petits à l’école avant ce qui n’était pas le cas mais les rôles étaient plutôt inversé, bref j’ai besoin de tendresse et ça fait 3 jours que je n’ai pas vu ma Mère et encore plus Papa
Je m’assois nonchalamment sur le capot de la voiture .
Le vent dans mes cheveux graisseux .
-Bon est-ce que force divine t’a commandé d’essayer de m’écraser pour que je découvre encore une partie de ma famille où tu as une réelle raison ? Et je n'ai pas trop envie de t’appeler la Rousse tout le temps alors tu t’appelles comment, malheureusement, je n’ai as hérité de tes dons en voyance ! Dis-je avec un sourire angélique
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MessageSujet: Re: [Violences] After all this time... || Aube   [Violences] After all this time... || Aube EmptyLun 17 Juil 2017 - 15:39
After all this time...Charlie & AubeLe choc est, évidemment, présent sur le faciès de la pré-adolescente. Il s'y trouve peut-être, sûrement même, deux fois plus que sur celui de sa cousine. Il faut dire que si ces retrouvailles étonnantes sont dures à croire pour la plus âgée, cela doit paraître une véritable blague ou un mirage aux yeux de la petite qui, elle, ne connait rien de la branche secondaire de sa famille. Aube était bien trop jeune à l'époque. La preuve étant qu'elle n'arrive, sur le coup, pas à se souvenir de sa propre tante. Charlie lui offre un sourire avenant et un gloussement lui échappe.
- Pourtant, bébé, tu étais très intriguée par les cheveux roux de "Tata Brittany". Je pensais que ça t'aurais marqué. Tu étais le centre du monde quand tu venais à la maison. Evelyn en était presque jalouse !
Un rire maussade lui racle la gorge. Elle n'avait que peu prononcé les noms de ses parents ou de ses sœurs, depuis tout ce temps. Se remémorer tous ces bons moments s'avère, alors, un mixte parfait entre l'agréable et le douloureux.
- Je me rends compte que je parle d'Evie etc, mais... Tu ne dois pas t'en souvenir non plus. Un soupir échappe à la rouquine. Que je veuille en parler ou non, j'ai bien des choses à te raconter sur ta famille !

Récupérant son véhicule, la Jacobs est amusée de voir l'air navré de sa cadette, à cause des écaillures sur le côté tombé au sol. Barf ! Voilà qui n'est pas bien grave. Ça donne à son BMX un petit côté survivant, à lui aussi ! Classe.
Un revenant sous une voiture les interrompit brièvement avant qu'Aube ne lui fasse souffler son dernier soupir. C'est horrible à dire, mais, Charlie finissait par ne même plus s'étonner d'être dérangée par l'une de ses choses. Elle finissait même par ne plus éprouver de peine en pensant à leur vie d'avant, leur vie de vivant... Charlie se modelait au monde.
- Ça va ? Demande-t-elle en voyant la jeune fille nauséeuse. Tuer des êtres en putréfaction... C'est vrai que ce n'est pas ce qu'il y a de plus ragoutant. En début d'épidémie, il faut avouer que la rousse avait plus d'une fois régurgité le peu que son estomac contenait en éclatant des crânes plus ou moins frais... Mais bon ! N'en parlons plus.

- Ton grand-père ? La réfugiée du Labo arque un sourcil. Il n'y a pas que moi qui a beaucoup de choses à raconter, on dirait.
C'est alors qu'une vague de chaleur lui parcourt le corps. Charlie ne s'attendait pas être enlacée. Un petit rire lui échappa sur le coup, et, elle se mit à caresser les cheveux de sa petite cousine. Un peu d'affection dans ce bas monde ? C'est loin de faire du mal.

- Oui, je la connaissais. C'était la meilleure tata du monde. Et je ne dis pas ça juste parce que je n'en avais qu'une ! Pour l'anecdote, c'est elle qui m'a appris à grimper sur un vélo. C'est fou ce que tu lui ressembles, maintenant que je regarde bien. Je m'étonnes moi-même de ne pas avoir compris à la seconde où je t'ai vu.

A sa dernière question, Charlie roule du regard. Ah. Elle en avait presque oublié la raison de sa promenade du jour.
- Juste un besoin pressant de me vider la tête... Et de m'assurer de quelque chose. Et toi ? Qu'est-ce que tu fais dehors ? Seule, en plus. Tu n'as pas de groupe ? Lui donnant une légère tape derrière le crâne, plus par taquinerie que par envie de blesser, la rousse ajoute d'un ton exaspéré. Si t'écoutais l'intégralité de ce que je te dis, tu saurais que je m'appelle Charlie. Mais bon... On va mettre ton inattention sur le compte de l'étonnement.
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MessageSujet: Re: [Violences] After all this time... || Aube   [Violences] After all this time... || Aube EmptyLun 17 Juil 2017 - 20:57
Don de voyance ?Aube et la CousineJe me dandine.
-Ouais Papa me l’a déjà dit ! Mais je suis moche contrairement à Maman, et à propos de mon grand-père qui raffole du thé on en parlera plus tard ok ?
Et puis comment lui annoncer que j’avais en quelque sorte tourné le dos à ma passée dans ma détresse ? J’allais me suicider, et une amazone m’a recueilli, depuis je l’appelle et elle me le rend bien, mais en fin de compte faudrait plutôt en parler tout de suite
-Tu sais maintenant j’ai une Maman !  . [je lui fais les yeux de biche, la technique approuvée depuis la nuit des temps pour attendrir les adultes] Je sais tu vas me dire comment tu as pu nous oublier et tout ça, mais je n’ai jamais vu ma Mère !. [ les larmes me monte au yeux] Difficile de se faire une image d’elle, j’étais seul au monde, j’allais me forcer à passer l’arme à gauche et elle est arriver tel un ange, tu’en fais pas c’est sûrement la mère la plus aimante sur Terre, genre câlin et papouille sous ses airs de dur à cuire tu vas l’adorer .
Elle me parle d’envie pressante, je fronce les sourcils, mais un début de sourire se dessine sur mon visage .
-Tu voulais aller aux toilettes  ??? C’est vrai que par ici personne ne te verra ! 
J’explose de rire, ne pouvant arrêter je me tords de rire
Quelques minutes j’arrive enfin à reprendre mon souffle
-Euh excuse moi...je....c’était..immature....
Je ressens encore les soubresauts des spasmes qui me parcours encore
-Enfin bref ! Pour te répondre je prends disons l’air ! C’est pas comme si une bande de pédophile allait me tomber dessus...  [mon esprit un peu trop tordu imagine des nécrophiles attirer par des cadavres d'enfin...bref,...vous m’avez compris quoi] rassure-moi je ressemble pas à un cadavre là 
Excepté mes peintures de guerres bleu azur sur mes pommettes et mes cheveux plus graisseux, je assez propre quand même
-Et puis t’est pas ma mère ni ma prof ! J’espère que tu n’aimes pas l’histoire et que ton deuxième prénom c’est Magie . Bon sang que je le détestais celle-là ! Nan mais c’est vrai quoi on aurait dit qu'elle avait tout connue, genre même la naissance du petit Jésus ! Mais le fait que la Mort se mette en grève je pense pas ! J'espère qu'elle a crevé comme une sombre merde, genre mordue alors qu'elle était au toilette
Moi violente ? Mais non c'est juste ce monde qui m'y force
-Bon...tu veux t'amusé parce que t'a l'air un peu coincé sur les bords !?
Quoi le respect ? Connait pas !
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MessageSujet: Re: [Violences] After all this time... || Aube   [Violences] After all this time... || Aube EmptyJeu 20 Juil 2017 - 19:53
After all this time...Charlie & AubeCharlie roule une nouvelle fois du regard. En temps normal, la rousse aurait corrigé l'illogisme de la phrase de sa cousine en disant que, si l'on ressemble à quelqu'un, on ne peut pas vraiment être "moche contrairement à"... Puisqu'on lui ressemble. D'autant plus qu'Aube ne se souvient que très peu du visage de sa mère... Mais bon ! Le temps n'est plus normal depuis bien longtemps. De ce fait, tout le monde se passe plus que bien de ce genre de petits commentaires d'un ennui studieux.
La plus grande des deux cousines se contente, alors, d'acquiescer aux propos de l'autre. Elles ont, de toute manière, bien du temps devant elles pour bavarder. La Jacobs ne comptant pas rentrer tout de suite.

La petite brunette lui parle, ensuite, d'une figure maternelle. Pas étonnant, dans un sens. N'importe quel enfant a besoin d'une mère, qu'elle soit une famille de sang ou de cœur. Et encore, pas seulement les enfants ! Dans un sens, est-ce que ce bon vieux Jonasson, celui l'ayant accueilli au sein du laboratoire, n'est pas considérable comme un "père de survie" pour la rouquine ? Et ce, bien qu'elle soit majeure et indépendante ?
Il n'y a pas d'âge pour ressentir le besoin de compter sur quelqu'un comme l'on compterait sur un parent, un frère, une sœur...
- Je suis heureuse et rassurée pour toi, alors ! Cette maman à l'air d'être quelqu'un sur qui l'on peut compter et avoir confiance. T'es entre de bonnes mains. Cela dit... Elle soupire. Une bonne maman ne laisse pas sa fille toute seule ! Je vais devoir avoir une discussion avec ma tante d'apocalypse. Elle râle pour rire, évidemment. Quoi que ? Peut-être qu'une once de vérité se cache dans ses mots ? Qui sait. C'est du Charlie tout craché.

Face à la... Euh... Hmm... À l'humour ? De la petite, Charlie ne sait comment réagir. Un partage entre l'envie de pouffer (de rire ou de désespoir, faut voir) et celle de cacher l'entièreté de son faciès derrière la paume de sa main comme si cela allait laver son air affligé.
- Mais non, mais... Pas dans ce sens...
Finalement, la rousse choisit la seconde option et se palpe le visage comme si cela allait effacer son côté accablé par tant de... Gaminerie. Ah... Elle n'a absolument rien contre les enfants et adolescents... Mais, elle doit bien avouer que leur mentalité ou comportement ne seront jamais ses points forts. *C'est donc pour ça que je ne voulais pas d'enfants avant l'épidémie ? Je me souviens maintenant... Je serais une mère exécrable tant moi et plus jeunes ça fait -200... On va dire que je les aime à condition qu'ils soient loin, ou calme, ou mature...*
Elle se racle la gorge.
- Y'a des blagues drôles, celle-là était pas de mon genre... Mais on bide tous des fois, non ? Ricane-t-elle gentiment. Sinon, pour te répondre... Je pense que ta dégaine n'est pas plus sale que la mienne. On est un peu tous des déchetteries sur pattes.

Se passant une fois de plus d'un commentaire du style "en même temps la naissance de Jésus, c'est assez simple de la connaître" Charlie ne réagit pas à cet instant de rage envers une certaine Magie. Tiens, quand elle y pense, maintenant... Elle ne pense pas avoir souhaité une seule fois la mort de quelqu'un d'autre fois. Dans le fond, même les "mauvaises personnes" peuvent vivre. Si les gens sont toujours là, c'est qu'ils ont du mérite. Et puis... La notion de bon et mauvais est tellement vague. Le roi des cons aux yeux de la Jacobs peut s'avérer être le dieu de la sympathie pour quelqu'un d'autre.

- Heureusement pour toi, la coincée est relativement patiente et pacifiste sinon les gifles seraient déjà tombées... Passant une main dans sa chevelure poisseuse tout en levant le nez vers le ciel. J'ai quelque chose à faire, comme je te l'ai dit. Je doute que ce sois amusant, mais, si tu veux me suivre, tu peux. Le temps d'y aller, de faire ce que j'ai a y faire et repartir... Faudra surement que je rentre. J'ai programmé un retour approximatif avant la tombée de la nuit. Et j'avoue que j'ai du mal à savoir comment nous amuser... Une main posée sur le guidon du VTT, le visage de la rousse s'illumine. Sauf si t'aimes les piques d'adrénaline et que tu sais t'accrocher.
Pointant d'un mouvement de menton les repose-pieds de part et d'autre de la roue arrière, Charlie lui propose, en clair, un aller-retour express. Proposition étant loin d'être une idée responsable et sécurisée, mais... Est-on vraiment à ça prêt ?
*Que l'esprit d'Allison ne me trucide pas pour une idée aussi folle et dangereuse que celle-ci, avec sa fille.*
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MessageSujet: Re: [Violences] After all this time... || Aube   [Violences] After all this time... || Aube EmptyVen 21 Juil 2017 - 10:20
HRP:

Tuto Make UPAube et la CousineJe lui lance un regard noir feint d’un nonchalance à tout épreuve
-De toute façon avec toi on bide toujours tes pas drôle ! (je lui tire la langue tel une gamine) Oh merci ça me rassure ! Ça veut dire que je dois appeler les morts vivants des éboueurs ou des SDF, qui cherche à m’engraisser pour mieux manger mes appareils ménagers c’est ça ?
Je glousse, décidément je suis la seule à rigoler de mes blagues, ce qui quand on y pense est normal ?
-Ouh j’ai tellement peur de toi cousine , ah la la !
Je roule des yeux, et fait un sourire angélique
Je me moquais d’elle, mais enfaite je suis impatiente d’en savoir plus sur elle mais par dessous tout ça sur ma famille , mais je l'appréhende, c’est quand même eux qui m’on laisser au griffe de mon alcoolique de faux père et dire que j’ai pleuré sa mort....mais surtout j’ai été enfermer avec son cadavre pendant trois long jours , les pires jours de ma petite vie, c’est horrible tout simplement, tu n’essaye de ne plus y penser, mais l’odeur, les sirènes, les cris à l’extérieur te ramène avec dureté dans la réalité .
-Parce que tu prévois même tes plans ! Je lui lance un regard taquin mais moi aussi cela m’arrive de le faire .
Je la laisse continuer .
-Attends tu me laisse le choix entre un parcours de santé pour grand-mère et un truc plus intense, devine ce que je choisis !!
Je cours jusqu’à son vélo, monte derrière elle , et enroule mes bras autour de son corps .
Elle est chaude, son contact me rassure, j’ai l’air d’une teigneuse, n’ayant peur de rien, mais certaine fois j’ai peur comme à cette instant précis, qui sait ce qui pourrais nous arriver hein ?
Je fonce dans le danger , les bras grand ouvert pour finalement en ressortir, le regard dépité, et la queue entre les jambes si j’en avais une .
-Si tu pouvais éviter de percuter un charcuteur ça serait cool de ta part ! [j’essaye de dire ça avec assurance mais ma voix tremblote] euh,....on pourrait aller faire les courses dans un de  ces magasins où toute les reines des promos allait pour  se faire belle ! Parce le titre de déchetterie vivante me plaît pas trop....
Je veux aller dans ce magasin surtout pour me faire belle pour un garçon en particulier .
Insouciant comme réaction quand les mort te chasse pour leur dîner champêtre un peu....
-C’est pour quelqu’un, s’il te plaît, s’il te plaît on peut y aller ! [je lui fais les yeux de biche]
Parce c’est bien jolie les peintures [je montre avec mes doigts les deux pommettes parcourue de ligne bleu] mais c’est pas assez pour séduire...[je pose ma main gauche sur ma bouche , quelle quiche j’en avais dit trop] euh....bref c’est pas tes affaires !!
[/color]
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MessageSujet: Re: [Violences] After all this time... || Aube   [Violences] After all this time... || Aube EmptySam 22 Juil 2017 - 16:38
After all this time...Charlie & AubeIntérieurement, Charlie se donne des baffes. *Bravo, championne ! Tu vas finir par la vexer, ta cousine !* Ah... Vraiment, elle gaffe et gaffera toujours avec les enfants. Pas de sa faute, aussi, si dans sa vie elle a vite mûrie à cause d'un père un peu trop demandeur et d'autres facteurs compliqués faisant qu'être mature est la meilleure des solutions ! Imaginez-vous, un peu, ne pas cacher le fait d'être "différente" à l'âge où les pré-adolescents sont encore extrêmement bêtes et méchants... Il faut savoir passer au-dessus des moqueries et avoir du répondant quand cela s'avère nécessaire. La Jacobs en a bouffé, des commentaires sur sa rousseur ou encore ses "choix de vie". Mais bon... Il est vrai qu'elle n'a pas d'excuses valables, dans le fond. Ce n'est pas parce qu'elle a du mal à se rabaisser aux niveaux de ses cadets qu'elle ne peut pas faire l'effort de tenter. *Je vais finir vieille avant l'heure, avec ma façon d'évoluer dans ce monde.* Pense-t-elle en roulant du regard pour elle-même.
Un faible sourire se dessine, toutefois, sur ses lèvres, suivit d'un gloussement sincère.
- T'es méchante pour les éboueurs et les SDF ! Appelons un mort, un mort et un SDF, un SDF, non mais ! Un claquement de langue lui échappe lorsqu'Aube se fiche, une fois de plus, de sa crédibilité. Tu vas arrêter d'être une sale gosse trente seconde, oui ? Tu me dois le respect ! J'peux toujours décider te rouler dessus, finalement !

Une main posée sur la hanche, Charlie soupire. La brunette doit, encore, rire de son côté trop carré et adulte.
- Oui, je m'organise. Mais, c'est parce que j'y suis un peu obligée. J'ai un règlement à respecter, tu vois ? Je ne suis pas seule. Si, parfois, la renarde se méfie et ne parle pas de sa communauté avant d’être sûre que les personnes en face d'elle sont de confiance, là, elle n'y voit aucuns soucis. Aube est sa cousine, non ? Et elle doute fortement qu'elle puisse faire quoi que ce soit de mal au Labo. En gros, j'ai prévenu que je reviendrais avant que le soir ne tombe. Tu te doutes bien que si je rentre plus tard, ça va être panique à bord et, au passant, ma fête quand je vais me pointer comme une innocente en mode "coucou, j'me baladais en fait !".

Charlie semble s'être plutôt bien rattrapée de ses précédents instants "t'es pas drôle". En effet, le regard de la petite s'est illuminé face à la proposition du "truc plus intense qu'une promenade de santé de grand-mère". D'ailleurs, elle n'a pas perdu une seconde pour grimper à l'arrière.
Un rire échappe à la plus âgée qui se met doucement à pédaler.
- T'inquiètes pas, je garde un œil sur la route. Et hésite pas à t'accrocher, tu peux serrer autour de ma taille, j'vais pas mourir !
Son air s'assombrit de réflexion.
- Un magasin de beauté ? Hum... Il va falloir tailler jusqu'à une ville pour ça. Parce que là, à part des stations services, y'a pas grand chose. C'est un peu risqué, mais, on peut trouver... Un grand sourire accompagné d'un sourcil arqué se dessine sur son visage criblé de tâches brunes. Oooow ? Eh bah, à ton âge j'étais plus intéressée par le sport que par l'amour. La rousse entendait l'autre râler dans son dos, lui arrachant de nouveaux gloussements. J'arrête de te taquiner la dessus. C'est ok, on va te trouver une boutique de beauté. Mais avant, faut vraiment que je fasse ce pourquoi je suis sortie aujourd'hui, ok ?

Et elle se mit à pédaler dans cette direction qui lui donne la nausée. Plus elle s'approche de la station où elle s'est vu contrainte d'abandonner Donnie, plus elle se sent mal. Comme si une boule se formait dans son ventre, que ses intestins se nouaient. Elle freine, assez violemment, une fois arrivée. S'empressant de s'excuser pour Aube qui a du être secouée.
D'ici, Charlie peut entendre les râles sanglants et gutturaux des revenants. Ils sont toujours là-dedans... *La question est, est-ce que tu es l'un deux, là-dedans, maintenant ?...* Se rapprochant prudemment des vitres poussiéreuses,  la Jacobs espère bêtement apercevoir la silhouette de son meilleur ami. Rien. C'est bon signe, n'est-ce pas ? Il est sorti indemne de tout ça, hein ?... La jeune femme ravale un sanglot, se débarrasse de quelques larmes perlant sur ses joues d'un revers de la manche, puis, sort le poignard pendant à sa ceinture et se met à gratter le bois de la porte.

Donnie. If you're alive and read this, go where we had planned it.
(Foxie)

Un message vague pour les autres, précis pour lui. Il saura, s'il le voit. Et les inconnus, eux, ne risqueront pas d'envahir le laboratoire.
Charlie se sent à la fois soulagée d'être revenue ici, et, complètement malade. Si Donovan ne revient jamais, s'il est mort... Ce sera sa faute. Ça le sera pour toujours.
Après avoir pris une profonde inspiration, la demoiselle se retourne en direction de sa cousine, cachant son mal-être derrière un sourire de façade.
- Bon ! On le trouve ton magasin ?
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MessageSujet: Re: [Violences] After all this time... || Aube   [Violences] After all this time... || Aube EmptyDim 23 Juil 2017 - 12:19
FrayeurAube et la Cousine-Je pense pas que beaucoup de SDF ou d’éboueurs vont me réprimander pour ce que j’ai fais ![dis-je en gloussant] et puis je te respecte comme si tu étais ma grand-mère ! Lance ai-je pour l’achevé en tirant la langue
Moi méchante avec ma cousine ? Mais noooon, de toute façon je l’aime bien enfin un peu
Elle me dit qu’à son âge elle était plus intéressé par le sport que par l’amour je lui réponds du tac au tac
-En même avec ta face, ça à dû être trop difficile pour toi et t’a abandonner...
La vérité c’est que j’avais bien du mal avec Peter, plus timide tu meurs....
-T’a pas quelque conseil à me donner sur les garçons...Murmurais-je en me rapprochant de son oreille
Certaine fois quand je revoyais Peter j’étais perdu ne sachant que faire....et puis j’allais pas demander l’avis de Maman sur la question....je la vois plutôt à me montrer comment mieux trucider des charcuteur , alors ma cousine était une aubaine inespéré
-Ouais tant qu’on y va
Elle s’arrête devant une station de  service quelque conque
-Qu’est ce qu’on fait ici ! Tu veux faire le plein ! Dis-je en gloussant de nouveau
Elle se rapproche du bâtiment, je la laisse, j’ai pas tellement envie de savoir ce qu’elle veut faire ici à prêt tout c’est ses affaires
Je commence à jouer à ma lance, quand un rôdeurs apparaît sur le côté de la station, je frappe ma main sur ma cuisse et crie
-Allez l’affreux vient par là !
Il se rapproche lentement...roulant des yeux, je commence à taper mon pied droit contre le bitûme
Ils sont lent ceux là .
Je cours vers lui , la lance en avant, je lâche un crie de  guerre "Yeeeeaaarg", la pointe de ma lance s’embroche dans sa poitrine
Je le pousse jusqu’à la verrière, son corps la fracasse, je vois son cou s’embroché dans un tesson de verre, du sang noirâtre j’aillis, je sors mon couteau, et le plante dans sa tempe, je détourne le regard , ce fameux sentiment malsain me submerge de nouveau, j’esssaye tant bien que mal de lutter..
Je me recule précipitamment, inspirant et expirant à toute vitesse
-Ok ça va...
Je m’adosse au mur
Pourquoi j’ai fais ça ? Je croyais pouvoir dompter cette peur
Au loin une masse de cadavre progresse vers nous
-Merde, merde, merde ! On doit y a aller Charlie !
Je reviens au pas de course vers le vélo
-Vite dépêche toi faut pas qu’il nous suive !

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MessageSujet: Re: [Violences] After all this time... || Aube   [Violences] After all this time... || Aube EmptyDim 23 Juil 2017 - 20:48
After all this time...Charlie & AubeTout le long du trajet, avant d'arriver face à la station cherchait, Charlie s'était contentée d'ignorer les commentaires pointus de sa cousine. Ne pas s'énerver ou se vexer, très chère. Ce n'est qu'une enfant, après tout. Garder son calme est la meilleure des choses à faire. Répondre à quelqu'un de son âge ne sert pas à grand chose, après tout. Aube étant probablement encore dans cette période de "l'âge con" durant laquelle les jeunes veulent absolument avoir le dernier mot en mode "j'suis grand moi ! Sentez mes hormones qui m'font entrer dans ma crise d'ado rebelle !". Dans un sens, la rouquine ne pouvait pas véritablement la blâmer. De sa fratrie, elle n'a sans nul doute était celle la plus détestable lors de la puberté. Mais bon ! Tout ça, c'est du passé. Évite d'y penser, très chère. Évite tout retour en arrière. Cela vaut mieux. C'est ce qu'il y a de moins douloureux.

- Les garçons n'ont jamais été ma tasse de thé. J'ai rien à dire pour t'aider à ce sujet, désolée. Avait-elle prononcé peut avant de s'affairer à gratter le bois à l'aide de la pointe de sa lame. J'aurais préféré venir ici pour faire le plein que pour ça. Soupira-t-elle en tentant d'en rire. J'ai fini, on peut y aller.

C'est alors qu'elle se tourna en lançant un "Bon ! On le trouve ton magasin ?" en direction de la petite brunette qui venait, pour la seconde fois, de tuer un revenant. Hum. 'Chier. Voilà qu'il s'en était rameuté plus d'un. La rousse voyant, droit devant, une véritable petite troupe de décharnés n'ayant qu'une hâte : les dévorer.
Un profond soupire lui échappe. Ceux-là, elle n'allait pas se contenter de les contourner. Elle a trop de fois fuit le combat, laissant ces tas d'immondices continuer de se balader tranquillement au lieu de les rayer une bonne fois pour toute de la carte.
- Reste derrière, je m'en charge pour ce coup-là.

Il y en a cinq. Ça devrait aller.
Charlie s'arme de son lance-pierre, fouillant sa poche de billes de plombs créer par les artisans du camp. Elle en possède exactement quarante. Trois seront utilisées aujourd'hui.
Bandant son élastique, elle se met à viser le premier, encore assez loin. Elle a une certaine marge avant qu'ils n'arrivent à portée de mains.
- Dis-moi toi, t'aurais pas croisé un grand brun ? Je le cherche depuis un moment. Evidemment, nulle autre réponse qu'un grognement. La demoiselle hausse épaule, déçue, comme si elle s'attendait sérieusement à un oui ou un non. Dommage. Et elle tir. Le cadavre s'écroule et un faible sourire se dessine sur ses lèvres. Au suivant ? Même procédé : encocher, viser, tirer. Elle fait mouche pour la seconde fois. Puis la troisième. Bon ! C'est pas que vous le méritez pas, mais, je préfère garder en réserve le restant de mes munitions. Trente-sept, c'est pas énorme quand on sait le nombre que vous êtes. Du coup... Rangeant son arme de jet, elle opte pour son poignard précédemment utilisé. On va achever comme ça.
Veillant à ne pas se faire mordre et tenir à distance les deux morts pour ne pas se retrouver en mauvaise posture, elle plante le plus calmement possible chacun d'entre eux. Non pas qu'elle ne ressentait rien ou qu'elle faisait ça comme si de rien était, mais, elle y était bien obligée, non ? Les remords, les nausées, le dégoût... Elle y réfléchira après, une fois rentrée et hors de danger. Une fois que son cerveau aura tout assimilé et que les émotions la frappent de plein fouet.
*Ils sont déjà morts, tu as bien fait, tu les as libérés.* Tente-t-elle, tout de même, de se convaincre derrière son expression imperméable.

S'essuyant le front d'un revers de la manche, la jeune femme ferme les yeux un instant. Il n'y a pas à dire, aujourd'hui a tout d'un jour éprouvant.
- Allons nous en, cet endroit me fout le cafard. Finit-elle par murmurer en se remettant en selle, fatiguée par les événements.
En jetant un rapide coup d’œil par dessus son épaule, sur les corps inertes jonchant le sol, Charlie ne peut s’empêcher de se questionner. *Et si Donnie est passé sous les crocs de l'un de ceux là ?...*
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MessageSujet: Re: [Violences] After all this time... || Aube   [Violences] After all this time... || Aube EmptyLun 24 Juil 2017 - 14:29
Les mangeurs de chairAube et la Cousine-Non.....Grognais-je
Elle arme une sorte de lance pierre , ou elle place des billes métalliques
-Tu te prends pour Peter Pan c’est ça ! m'esclaffais-je
C’est donc avec stupéfaction que je vois la première billes achever un charcuteur
-Tu sais ils vont pas te répondre, ils sont mort ! Dis-je en roulant des yeux
Je croise les bras attendant bien sagement qu’elle ai terminer son numéro de qui « Qui tue les charcuteur avec le plus de classe »
Elle sort son couteau
-Fait attention à toi ça m'embêterais de devoir te brûler ! Lancais-je avec une voix tremblotante
Finalement elle arrive parfaitement à les éliminer, et c’est soulagé que je la vois revenir
C’est pas parce que je suis une petite peste que je ne m’inquiète pas pour ma famille
-Aller c’est repartit ! Dis-je en la voyant se remettre en selle
Je monte derrière elle, entourant mes bras autour de son corps, le serrant avec force, la tête collé contre son dos, qui soulève au rythme de sa respiration
Je suis à la fois heureuse et incertaine de la suite des événements
Elle lance un dernier regard à la station, le regard peiné et malhereux
Pourquoi avait-elle l’air si triste
-Cha’ ? Qu’est ce qui c’est passé ici ? Dis-je avec le tact légendaire des enfants
Elle commence à pédaler, de plus en plus vite, le paysage défile
J’entends des bruissements de feuille je n’y fait pas attention sur le moment prenant ça pour le vent
Au loin la route est bouché, sans prévénir une jeune fille apparaît  sur la route, apeuré et le regard fuyant
-Freine Charlie
Aucune réaction
-Freiinnne Charliee !!
Elle ne m’écoute toujours pas
Prenant les devant j’essaye d’atteindre les freins au lieu de ça je gêne Charlie qui lâche sans le vouloir le guidon
Je n’ai que le temps de voir Charlie tentant de reprendre le dessus, le vélo se prends dans un nid de poule
Je suis propulsé en avant
J’atteris brutalement sur le sol, je sens le tissu de mon pantalon s’ouvrir brusquement, mais mains glisse sur le sol les écorchant à vif, me faisant lâcher un cri
Groogy et sonné je tente de me relever j’aperçois au loin ma lance et mon sac  ouvert à certain endroit
Décidément c’est pas mon jour
Sans prévenir je sens des mains fortes me tirer par les cheveux
J’essaye de me débattre mais la douleur est trop grande et je n’ai plus assez de force
Les mains me traine jusqu’au millieu où Charlie y est je regarde affolé autour de moi
Il y a deux hommes derrière nous coiffé d’affreux masque sanglant et devant moi trois personnes
Un se démarque des autres, car il ne porte pas de masque
C’est finalement lui qui s’approche de nous et lâche d’un voix à vous glacer pour l’éternité
-Bonjour, bonjour les  pétasse! Crache-il
Je serre les dents
-Ce soir  c’est festin ! Regardez le gibier qu’on a attrapez !
Les autres grognes ,et tape des mains tout excité
Il s’approche de moi et me prends par le menton
Je grimace
-Toi tu as l’air d’avoir une bonne chair  je te réserve pour le plat de résistance, tu as de la chance tu vas être cuit à point , tu sais comme les poulets ! Dit-il en éclatant de rire
Je crache sur ses chaussures et lâche essoufflé
-Je vais te faire bouffer tes dents , le toutou !
Il commence à tourner autour de moi, me détaillant
-Ça se défend ! Tu sais quoi j’aime bien les proies tenaces , mais.....
Il me frappe avec sa botte dans le dos me coupant le souffle
-Tu vas apprendre qui faut pas jouer au plus malin avec moi
Il arme son poing et frappe mon nez, avec un sourire sadique
Je m’effondre à terre, du sang dégoulinant
Il continue en me faisant un crochet dans le ventre
J’hôquete , et vomis
-Bien je pense que maintenant tu vas être bien docile comme les animaux de la ferme
Dans un élan de courage je lance
-C’est bête mais je t’ai confondu avec les affreux, en même temps vous avez un point en commun, vous êtes con
Son sourire s’efface, ses yeux devienne encore plus sombre et colérique qu’avant
-Je vais pas te frapper pour ça, parce qu’après la chair n’est plus aussi tendre, mais je vais....
Il prends délicatement ma main
-Bouffer ta main comme apéritif ! Dit-il lentement mot pour mot en tordant de plus en plus ma main m’arrachant un cri
Il me lâche et s’approche de Charlie, je lui lance un regard suppliant
Pourvu qu’elle sache quoi faire
Mon sang continue de dégouliner sur mon visage formant des larmes sanglantes




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MessageSujet: Re: [Violences] After all this time... || Aube   [Violences] After all this time... || Aube EmptyMar 25 Juil 2017 - 16:14
After all this time...Charlie & AubeAh... C'est officiel, si tous les enfants sont aussi insolents qu'Aube, Charlie n'en veut pas. Même pas par adoption. Heureusement que la rousse a cette capacité de faire le vide autour d'elle lorsqu'elle a besoin de se concentrer, sinon, face à tous les petits commentaires horripilants de sa cousine, elle aurait probablement plus d'une fois manqué sa cible.
La mine assombrit par toutes ses réflexions loin d'être joyeuses, la Jacobs soupire à la question de sa cadette.
- C'est... Compliqué. J'ai perdu mon meilleur-ami, ici. Et je ne sais même pas s'il est toujours du bon côté de la barrière, à l'heure actuelle.
Une réponse courte, nette, précise, démontrant le fait qu'elle ne souhaite pas vraiment s'étaler sur le sujet.

Le regard fixé vers l'horizon défilant sous ses roues, Charlie n'a qu'une seule envie : trouver rapidement un magasin pour combler la demande de sa cousine, puis, rentrer au bercail. Non pas que passer du temps avec Aube lui déplaît, mais... Cette journée devient longue, lourde en événements. La renarde a besoin de se poser tranquillement au laboratoire, dans le calme et la sérénité. Peut-être rendra-t-elle visite à l'une de ses bonnes connaissances du camp histoire de ne plus penser à tout ça ? Peut-être, même, qu'elle cherchera James, le prêtre du coin, pour lui demander quelques minutes de son temps pour se confesser, bien qu'elle soit aussi croyante qu'hétérosexuelle, en temps normal...

Hélas, il semblerait que faire passer les choses comme la demoiselle le prévoit est bien trop demander au karma...

Aube ? Pourquoi a-t-elle fait ça ? Elle a voulu s'emparer du guidon et cela à perturber Charlie qui, sur le coup, a eu un mouvement de recul après avoir était si brusquement sortie de ses pensées. Le résultat étant, évidemment, une perte totale de l'équilibre et une chute assez mauvaise. Heureusement que les réflexes sportifs ne se perdent pas. Charlie a tout de suite su comment se positionner pour se réceptionner convenablement ou, du moins, pour limiter les dégâts. Elle n'a, cela dit, pas pu échapper à quelques égratignures et entailles plus ou moins profondes dues au frottement de sa peau de porcelaine contre le bitume froid, rêche et dur.
Toussotant à cause des particules de poussières soulevées lorsqu'elle est tombée, Charlie grommelle. Sa tête lui tourne. Elle a du mal à assimiler les événements.
- Putain, Aube, m'est qu'est-ce que t'as foutu ?!

À peine cela dit qu'une forte douleur se fait sentir à l'arrière de son crâne. On lui tire vulgairement les cheveux. Sur le coup de l'instinct, la rouquine donne un coup de coude derrière, elle vers son agresseur. Du fait qu'elle soit agenouillée sur le sol, le coup atterri inévitablement là où réside la plus grande faiblesse de la gente masculine. Un râle rauque de souffrance échappe à l'homme qui, la traitant de bien des noms d'oiseaux, se met à lui agripper la gorge.
Charlie écarquille les yeux. L'inconnu à de la poigne. C'est une véritable armoire à glace. Elle peine à respirer.
- Ohla ! Du calme, Dickson, la tue pas maintenant ! S’exclame une autre voix masculine. Aussitôt, la pression exercée sur son gosier se relâche et Charlie porte une main à sa gorge, respirant bruyamment comme si elle avait manqué de se noyer. En trente seconde, la Jacobs a vu sa vie défiler. Et elle n'est pas au bout de ses surprises...

Tremblante, la tête baissée, Charlie regarde en biais sa cousine. D'une voix faible, elle tente de lui intimer de faire profil bas, mais, rien à faire. Aube joue la carte de la téméraire, ce qui lui vaut des coups.
- Laissez-la... Essaya-t-elle d'articuler, mais pas moyen de se faire entendre de façon audible. Elle tente alors de se redresser, mais, un pied se pose sur son dos et la pousse en avant, l'obligeant à rester dans cette position.
- Qu'est-ce que tu crois faire là ? hein ? Jouer les héroïnes ?
- Foutez... Foutez-lui la paix...
L'agrippant par le bras, l'homme la redresse et colle son visage près du sien. Charlie est tout bonnement tétanisée.
- Quoi ? J'entends rien ma jolie. Serrant un peu plus son emprise sur son bras, le cannibale sourit. Une esquisse carnassière, horrifiante. C'est quand même bête de devoir te manger, t'es un beau morceau... Mais tu sais quoi ? Les plus mignonnes sont souvent les plus tendres !

Charlie remarque le regard que sa cousine lui porte. La plus jeune espère que son aînée ait une solution... Mais, elle n'en a aucune. Lâchement, la renarde fuit le regard de sa cadette, serrant la mâchoire et évitant de lâcher quelques larmes.
L'homme qui la tient plante ses dents dans sa chair, laissant une marque de dentition sur l'épaule de sa pauvre victime. Cette dernière se mord l'intérieur de la joue pour ne pas crier.
- J'ai vu juste ! T'as bon goût, poulette. Imagine un peu quand on va te grill-
Il n'a pas le temps de finir sa phrase. Charlie lui donne un violent coup de boule. Bien qu'elle ait eu, vu la différence de gabarit, sûrement bien plus mal que lui.
- Alors là, ma grande, tu vas te calmer. Gronde la bête humaine en lui assénant un violent coup au visage. Cela a eu l'effet d'un coup de massue et Charlie ne tarde pas à s'écrouler au sol, sur le côté. L'autre n'attend pas une seconde de plus pour la botter dans la cage thoracique. Un râle de douleur racle la gorge de la rouquine qui, le souffle court, sent des picotements lui tiraillant les côtes.
Cette ordure lui en a fêlé plus d'une ou deux, en quelques coups seulement.

- Dickson ! Cri une fois de plus la voix de celui qui est, probablement, la tête pensante de la bande. Tu vas arrêter un peu ? Elle va perdre de sa saveur si tu la malmènes trop. Allez. On embarque !

La renarde peine à garder les yeux ouverts et les pieds sur terre. Elle se voit à moitié partir. La seule chose parvenant à lui passer par l'esprit, à cet instant précis, étant : *c'est donc comme ça que je vais mourir ?...*
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MessageSujet: Re: [Violences] After all this time... || Aube   [Violences] After all this time... || Aube EmptyMer 26 Juil 2017 - 14:40
Les mangeurs de chairAube et la CousineJe regarde la masse de muscle à côté de Cha’ asséné un direct dans la mâchoire de ma cousine
-Laissez là, je vous en supplie ! Dis-je la voix étranglé par l’émotion
Je reçois un coup à l’arrière de ma tête qui me sonne de nouveau, et m’apprends que le sol n’est définitivement pas fait pour dormir
Je continue de voir Charlie se faire maltraité, incapable de faire le moindre geste, cloué au sol par la botte de l’autre qui se presse comme mon frêle dos
J’entends mon tortionnaire dire de lever le camp
L’emprise de l’autre disparaît, j’essaye de me relever mais retombe lamentablement m’écorchant le menton sur le bitume par la même occasion
-Lève toi chienne ! Dit-il en me donnant un coup dans les côtes
J’halête, à même le sol
-Je t’en supplie laisse....moi
Il me prends par le cou, et me relève j’ai soudainement du mal à respirer, il serre encore plus fort
Je me débat faiblement
-Bruce !! Lâche là putain ! Vous pouvez pas  vous en empêcher c'est ça !? La viande battu et sanguinolente c'est dégueulasse Dit l’homme qui veut me couper la main en adressant un regard noir à chacun de ses compères
Il claque des doigts et soudain les hommes tétanisé par les paroles de leur chef, se remette en mouvement
Le gars qui m’a étrangler , me prends brusquement me broyant les côtes au passage et me jette sur son épaule
Il marche de son pas lent et grave , balloté ma tête cogne sur son dos
Je n’ai même plus la force de me débattre
Les images de ma Mère , mon Père, Peter défile dans ma tête
Les deux derniers mois avait sûrement les meilleurs de ma vie malgré les charcuteur
Et c’est comme ça que je vais mourir après avoir frôlé la mort tant de fois ?
-Mesdames vous avez avoir l’honneur d’être notre dîner ! Malheureusement pour vous nous aimons découper la  viande quand elle est encore vivante ! Dit-il avec un sourire carnassier
Il frotte ses mains tel un enfant devant des bonbons
-Ça risque de faire mal
Il nous amène jusqu’à une camionnette siglé du logo « Burger King »
Qu’elle ironie !
L’homme me jette dedans, je grimace de douleur
La voix grave s’élève de nouveau
-Prenez leur affaire, fouillez les , et attachez les , plus vite que ça les bouseux !
Je sens des mains fortes parcourir mon corps .
En temps normal j’aurais mis mon genoux dans ses parties intimes à n’importe qu’elle homme qui me ferait ça .
Mais je suis si épuisé, j’ai mal partout alors autant ne pas tenter l’expérience .
On me passe des cordes, autour des poignets, j’essaye de bouger mais la corde irrite encore plus ma peau ce qui me fait grimacer,.
La camionnette « bondis » , ma tête se heurte à  la paroi gauche du véhicule.
Charlie est à côté de moi et devant nous un autre bouffeur de chair humaine , veille sur nous l’arme au poing, comme si dans notre état on allait dans un éclair de génie de s’enfuir .
Au début du voyage, la route n’est pas très lisse et à de nombreuse reprise je me cogne incapable d’empêcher ça .
Je sanglote , puis pleurs à chaude larmes.
-Excuse moi Charlie, je t’en prie pardonne moi ! J’auras pas dû ! Tout est me faute !
Je pose doucement ma tête sur ses cuisses, je continue de pleurer, les larmes coule sur mes joue tel un ruisseau et tâche le jean de Charlie
-On va dire que je n’ai rien vu ! Lâche l’homme qui nous gardes
Il à l’air tout frêle comme un vase en porcelaine ou un truc comme ça .
Le reste du voyage ce passe relativement sans coup .
Je somnole sur les cuisses de ma cousine .
Quand le camionnette s’arrête brusquement .
Je me relève plus alerte que ces dernières .
-Allez levez vous ! [dit-il d’une voix douce] J’ai pas envie de vous frapper ! Vite le boss va venir.
Il me prends doucement par les aisselles
Je lui adresse un regard de chien battu
Il secoue la tête
-Non...je peux pas....j’ai si faim
Son regard se durcit
-Maintenant tu la fermes
Il me fait une bequille qui me fait chanceler
Je vois au loin leur chef sans aucun doute hôcher la tête
On entre dans une grande maison
Dans l’entrée, il y a une multides de portrait, affiché au mur, des tableaux aussi les parcourents
Le parquet et tâché de sang à certains endroit
Une odeur malsaine, de viande séchée mais fraiche aussi parcourent la maison je ne préfère même pas y penser
Leur chef prends la parole
-Détachez les, j’aime pas quand le bétaille, reste en cage
Ils nous détaches rapidement et nous pousses dans la cave
Mes yeux peine à s’adapter à l'obscurité
J’aperçois au final, un seau remplis d’eau et un autre complètement vide
J’entends des cris au dessus
Soudain la trappe s’ouvre un raie de lumière m’aveugle
Les crie se font plus proches, plus aigu
-Lâcheeeeeezzz mooooi , j’ai rien fais, s’il vous plaîtttttttt j’ai fais tout ce que vous m’avez demandé
La fille en question, celle qui nous à mis dans la merde en nous causant un accident
Tombe lourdement à côté de moi, tel un animal craintif, je m’éloigne d’elle rapidement
Aussitôt elle se jette sur la trappe, pour la frapper tout en continuant ses supplications
Ses cris se répercute en écho dans l’immense cave, je voudrais que ça cesse....
-Tu veux pas la fermer un peu ! M’exclamais-je
Elle se retourne aussitôt et me regarde avec attention, je détourne le regard, incapable d’affronter celle qui va faire que je vais être bouffer toute cru
-Aube c’est toi ? Dit-elle d’une voix douce
Je la regarde longuement ne sachant quoi répondre
-Euh....t’es qui toi ? Et puis tout le monde connaît mon prénom dans cette satané ville ou quoi ! M’exclamais-je
Elle se rapproche doucement
Je m’adosse au mur
-Tu te souviens de moi ?
-Haley c’est toi ? Dis-je d’une voix étranglé
Retrouver ma copine de chambre m’était tout simplement inconcevable
Dès le premier jour de pensionnat on est devenu pote comme cochon
Elle prends dans ses bras , m’étouffant un peu , je grimace
Elle me regarde longuement dans les yeux, embarassé je rougis ne sachant quoi faire
Soudain sans prévenir elle pose ses lèvres sur les miennes
Je vois Peter défiler dans ma tête
Et pourquoi elle m’embrasse c’est si bizarre !!
Elle m’aime ?
Je la repousse brusquement
Elle tombe sur les fesses
-Qu’est ce qui te prends !!!?
-Je....euh.....
Avant qu’elle ai pu continuer la trappe s’ouvre attirant toute notre attention
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MessageSujet: Re: [Violences] After all this time... || Aube   [Violences] After all this time... || Aube EmptyMer 26 Juil 2017 - 19:16
After all this time...Charlie & AubeLe coup précédemment reçu au visage a véritablement sonné la jeune femme qui peine à voir de façon net les alentours. De plus, ses oreilles bourdonnent. Voilà qui ne fait que handicaper d'avantage sa compréhension des choses. Charlie sait juste qu'on l'a soulevé de son tapis de pierres et de bitume pour l'installer (sans aucune finesse, au passant) sur un lit de métal froid. L'arrière d'un fourgon de livraison. Ah... Si elle en avait eu la force et l'humeur à rire, la rouquine ne se serrait pas retenue une petite blague de catégorie "à prendre au second degré, troisième avenue à gauche" comparant sa situation à celle des déportés de l’Holocauste... Mais, en vu des événements, mieux vaut se contenter de la boucler bien gentiment. La Jacobs tenant au restant de ses côtes et, d'un point de vue global : à sa vie.

La camionnette, pour ne pas aider au repos ou à la guérison, fait valser la frêle étudiante de droite à gauche, à chaque virage plus ou moins violent. Un bras appuyé contre sa cage thoracique, Charlie tente vainement de limiter les chocs contre ses côtes déjà bien assez meurtries. Si l'une d'elles venait à se briser, elle mourrait d'un os planté dans un organe vital... Dans un sens, ne serait-ce pas mieux qu'être dévorée par des êtres humains ? Elle n'en sait trop rien. Pour l'instant, la seule chose que la miss arrive à faire, c'est espérer ne pas trop souffrir avant de rendre son dernier soupir...
Oui. L'optimiste Charlie Jacobs s'est envolée. Lessivée, désarmée, un vélo ressemblant désormais plus à un tas de ferraille vulgairement tracté à l'arrière du véhicule dans lequel elle se trouve qu'à un BMX tout terrain... Que voulez-vous qu'elle fasse de son optimisme ? Trouver une solution ? Une échappatoire ? Laissez-là rire. Elle n'a plus les capacités de s'enfuir. Et, quand bien même elle y arriverait, elle ne pourrait pas sortir Aube de ce faux pas. Il n'y a plus rien à faire. "Alea jacta est", les dés sont jetés : on n'échappe pas au destin.

La renarde est si fatiguée et si choquée qu'aucun mot ne daigne sortir de sa bouche. Son regard, vitreux, se contentant de regarder droit devant elle alors que ses doigts saignent à force de gratter et tenter de desserrer les cordes liant ses poignets. À l'heure qu'il est, si tout c'était bien passé, elle devrait déjà être rentrée au laboratoire... C'est bête et méchant à dire, mais, sur l'instant, Charlie éprouve presque une sorte de rancœur envers sa jeune cousine tout juste retrouvée. Non pas qu'elle ne l'aime pas, mais, si elle n'avait pas croisé sa route, tout ça n'aurait jamais existé et elle serait saine et sauve au sein de son campement sécurisé. Sauf que tout ne s'est pas bien passé.
*Pardonne moi, Donnie, d'avoir écrit un message disant que je vais bien, que je suis toujours en vie à t'attendre au Labo... Tu vas peut-être t'y rendre et y apprendre ma disparition... Tu vas être bouleversé... Je suis désolée... Je suis désolée, aussi, pour toi, Abel. Pour vous, les membres du labo en général. À peine arrivée que je vous abandonne déjà. Je suis désolée...*

Enfermée dans sa bulle depuis laquelle elle ne captait rien de tout ce qu'il se passait aux alentours, Charlie semble être brusquement réveillée d'un profond coma lorsqu'un homme la pousse, plutôt délicatement pour une bête humaine, par l'épaule. Les voilà arrivés ? La mort est proche...
Jaugeant brièvement du regard l'homme les ayant extirpées du fourgon, un faible sourire exaspéré se dessine sur les traits de la kidnappée.
- Tu es faible... Articule-t-elle dans un murmure. Pas méchant, mais, faible... Assez faible pour oser tuer des gens comme toi... Juste pour un peu de viande dans ton estomac... Fermant les yeux un instant, Charlie se dit que le monde devient de plus en plus pathétique et s'étonne, elle-même, de ne pas l'avoir remarqué plus tôt. Même le diable ne voudra pas de toi, qu'en tu clamseras...
Gentil ou non, la rousse vient de toucher une corde sensible faisant que l'homme devait avoir une envie irrésistible de le frapper. Toutefois, la tête pensante fit bien comprendre, quelques secondes plus tôt, de cesser de "battre la viande". C'est pourquoi le garçon ne pu rien faire d'autre que fixer dans les yeux sa victime. Et, étrangement, ce n'est pas elle qui semble avoir le regard de la proie apeurée. Charlie sourit intérieurement. Elle vient, là, de le faire se questionner sur son humanité. Elle lui a retourné le moral en un claquement de doigts.
Quitte à mourir, autant essayer de raisonner qui daigne entendre...

Ayant compris que se débattre ne sert à rien d'autre que recevoir des coups gratuits, la jeune femme se laisse bien gentiment traînée à travers le couloir de cette maison digne d'un film d'horreur jusqu'à atteindre leur destination finale : une vieille cave. Cliché, mais, efficace pour faire flipper. C'est alors qu'une troisième personne est balancée au cachot : la gamine... Tch. Charlie lui cracherait bien au visage, mais, elle ne voyait, après réflexions, pas pourquoi elle prendrait la peine de gâcher de l'énergie et de la salive pour l'une de leur bande de dégénérés. De plus, si elle se trouve là avec les deux cousines, c'est qu'elle a fait quelque chose ayant scellé son avenir sur la case "bouffé par les copains". Pourquoi lui cracher dessus tel un lama en colère lorsqu'elle peut se faire égorger comme un goret au même titre que la rousse et la petite brune ? Franchement.

Visiblement, bourreau et victime se connaissent. Charlie roule du regard et toussote pour signaler sa présence, regrettant aussitôt ce geste qui lui vaut une sérieuse douleur aux côtes.
- Quitte à crever, j'aimerais éviter d'assister à la découverte de l'homosexualité de ma cousine. Merci. Sa voix était érayée, à la fois grondante et étouffée. L'autre abruti ne l'a pas raté, en lui choppant le gosier.
Bah tiens, en parlant du loup...

La lumière vive du corridor brûle les yeux fatigués de la rousse. L'heure a sonné, ils viennent les chercher pour déjeuner.
Deux hommes font sortir Aube et leur traîtresse en premier. Le garçon du van, qui ne doit pas être bien plus vieux que la Jacobs, se charge d'elle. Il se met à lui murmurer à l'oreille.
- Quand je le dirais, vous pourrez vous échapper. La porte d'entrée est restée ouverte, vos sacs sont dans le hall d'entrée et ton vélo dans le 4x4 et les clés sont sur le contact.
Sans prendre la peine de le regarder, Charlie lui lance un "Pourquoi je devrais te croire ?". C'est là qu'elle sent une lame couper les liens qui la retenaient, puis, un objet métallique lu glisser dans la main. Un revolver.
- Là ? Tu me crois un peu plus ? Garde les mains dan le dos, comme si t'étais attachée. À mon signal, tu pourras tirer et te barrer avec la petite.
- Comment je sais que tu donnes ce signal ? Demande-t-elle, soudainement plus attentive et intéressée.
L'homme se contente de répondre "Tu ne pourras pas le rater." tandis qu'elle conclut par un menaçant "Y'a intérêt.".

On les entraîne dans une pièce digne d'une boucherie. Le plan de travail est ensanglanté, l'odeur y est nauséabonde et les différentes armes blanches annoncent la couleur : il y en a pour tous les goûts. Avec ça, ils pouvaient aller de la grosse part de steak à la fine tranche de jambon...

Le chef de troupe prend, pour commencer, Aube. Charlie regarde alors, légèrement paniqué, son complice. Celui-ci ne bronche pas. Intérieurement, la jeune femme bouillonne. Qu'il n'aille pas lui dire que ce n'est pas le bon moment ou jamais ! Ils vont buter sa cousine, merde !
La rousse allait dégainer lorsque le garçon lui donne un discret coup de pied accompagné d'un regard insistant. "Pas maintenant". "Encore un peu". C'est ce que ses yeux disent.
Les doigts crispés sur la détente du pistolet, la rousse ne peut que l'écouter. En espérant qu'il ne se trompe pas.

Le boucher brandit sa hache avant de mouvoir son bras vers le bas. La lame aiguisée s'en aller trancher la main de la petite apeurée. "Comme promis" osa dire l'enfoiré qui convoitait cette partie du corps d'Aube, depuis tout à l'heure, avant qu'un coup de feu ne retentisse dans la salle et que le dit enfoiré ne s'écroule. Le signal. C'est ça. Bien joué, le complice. Bien joué.
Ni une, ni deux, Charlie agrippe sa cousine estropiée d'une main et tient en joue leurs agresseurs de l'autre, celle tenant l'arme. Aube perd, évidemment, beaucoup de sang. Il n'y a donc pas de temps à perdre.
- Cours, allez ! Grouille-toi !

Les deux adultes couvrant les arrières des deux pré-adolescentes, toute l'action se passe rapidement. Trop rapidement pour tout assimiler. Charlie sait juste qu'en a rien de temps, elle a vidé la moitié de son chargeur sur les cannibales, à empoigner son sac et celui de sa cousine blessée par la même occasion, est entrée dans la voiture et à tournée la clé pour démarrer le moteur.
L'homme lui ayant permis cette belle mutinerie, après avoir abattu le dernier de leurs poursuivants, se retourne en souriant vers la rouquine.
- On a réussi !
Son sourire s'efface en une fraction de seconde, quand il voit que la demoiselle pointe le canon de son revolver sur lui.
- Désolée. Murmure-t-elle avant de tirer.
Elle ne pouvait pas se permettre de risquer... De faire confiance plus que le temps nécessaire...
Gentil ou non, il devait payer pour ce qu'il avait osé faire...
La renarde n'aurait jamais cru en venir là un jour... Mais... Il le fallait...
Elle a tué.
De sang-froid.
Elle a tué.
Ils ne nuiront plus jamais, à personne.

Reportant, comme si de rien était, son attention sur le volant, l'adrénaline faisant battre son coeur lui interdit une respiration convenable.
Essoufflée, elle regarde dans le rétroviseur la gamine aux côtés de sa cousine.
- Toi, j'te jure... Tu te tiens à carreau où je te traîne en dehors de cette bagnole et je t'écrase comme une vulgaire brindille... J't'ai pas encore plombé la tête parce qu'Aube semble te connaître...
Main sur les côtes, la douleur est d'une violence insoutenable, mais, la rousse se doit de serrer les dents et tenir le coup.
Balançant son sac sur le siège arrière, elle ordonne à la dénommée Haley d'en sortir de quoi faire un garrot à sa cousine. N'importe quoi. Un vêtement, un bandage se trouvant dans sa trousse de premiers soins, la vieille corde qu'elle se trimballe depuis quelque temps, à la limite...
- Prend n'importe quoi, tant que tu peux le serrer autour de son poignet pour éviter qu'elle se vide de son sang comme un porc.

Les phalanges tremblants sur le volant, elle déglutit difficilement. Elle n'a jamais conduit autre chose que des deux roues. Un vélo, un scooter, une moto à la limite... Mais jamais une putain de Jeep ! Et en plus, elles sont où sur la carte là, hein ? A quelle distance du labo ?
Elle frappe du poing. *Merde. Merde. Merde. On est mal.*
- Et, toi ? Tu sais où on est ? Pas forcément précisément mais... Près de quelle route ? De quelle ville ? Faut qu'on aille au Laboratoire au plus vite. Sinon... Elle n'ose même pas lancer un regard vers la mutilée. Elle va mourir...
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MessageSujet: Re: [Violences] After all this time... || Aube   [Violences] After all this time... || Aube EmptyJeu 27 Juil 2017 - 8:36
Plongés dans un rêveAube et la CousineIls m’extirpent de la cave rapidement, avec mon amie, chancelante, je suis forcé de suivre le mouvement
Ils nous conduisent jusqu’à une cuisine, des couteaux, sont alignés sur des étagères, des scies, hâches bref tout l’attirail pour se préparer un bon steak humain,,,,
Des bouts de....euh je ne préfère même pas en parler sont accrochés à des planches
Mon cou, me fait atrocement mal, la douleur irradie ma tête, j’ai dû mal à respirer et encore à voir
Je vois le sol onduler sous moi
On m’assoie de force sur une chaise
Je ne réagis, ma tête se pose sur mon épaule
Mon tortionaire se dresse munie d’un hâche
On place mon bras sur une planche taché de sang
Je la vois s’abbrate sur mon poignet
Une voix lointaine s’exclamer
« Comme promis »
La lame broie ma chair, je la sens s’incrusté dans ma peau , coupé un à un mes tendons puis mon os
comme si le temps ralentissait soudain
La douleur irradie chaque particule de mon corps
Je me sens mourir, si vivace et violent
Je lâche un cri à faire réveiller les morts
Du sang tachette mes bras et mon visage
Je crie de nouveau horrifié en voyant ma main sans vie sur la table coupé net , l’homme la prends du bout des doigts
Soudain son visage se fige, ses sourcils arrête de ciller ,et il tombe à la renverse
J’entends au loin des coups de feu, et une petite voix me dire  « Vite faut qu’on se casse vite fait Aube ! »
La hâche repasse sans arrêt dans ma tête
Je sens des mains sous mes aiselles
Je suis comme figé dans un rêve dont je n’arriverais à en sortir
Les balles passe fuse dans la pièce
Du sang tâche au loin, je gémis de douleur, je regarde au loin un point fixe que je n’arrête pas de fixer
J’ai l’impresssion de ne plus rien contrôler et de n’être plus qu’une spectatrice de ma,,,,,ma mort,,,,,,
Haley me conduis jusqu’à un monstrueux 4x4 noir, elle me place avec douceur sur la banquette arrière
J’essaye de parler mais un faible râle remplace les mots
Je sens mes paupières se fermé lentement
J’entends Haley lointainement crier « Aube c’est pas le moment !!! »
Je sens sa main fouetter ma joue
« Reste éveillé je t’en supplie »
Je la vois déchirer les pans de sa chemise, et me faire un garrot fébrilement
Ma tête, se pose sur la vitre, je sens son contact froid sur ma joue
Mes yeux se fermer lentement, l'obscurité m’engloutir pour un long « sommeil »
Je n’arrive à pense qu’à une chose
C’est donc comme ça que je vais mourir ?!
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