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 Bad Asses on the Bayou
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MessageSujet: Bad Asses on the Bayou   Bad Asses on the Bayou EmptySam 22 Juil 2017 - 23:47
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Bayou Kane, cave des Carters, 27 octobre 2014.

Je suis seul dans l’obscurité, Je viens à peine de me lever. J’allume avec précaution la lampe a pétrole de mon bureau. Une nouvelle journée débute, un nouveau combat pour survivre, pour ne pas baisser les bras, pour ne pas dépérir.

Je respire un grand coup en sachant que je dois coucher par écrit tous ces mots qui se bousculent dans ma tête. Je sais que j’ai un don pour les mots, c’est donc avec mon stylo plume bob l’éponge que décide de grattent le vélin de mon cahier Clairefontaine. J’ai mis une cartouche violette sanguine. J’adore cette couleur. Dans ce climat de tension extrême ou je suis obligé de survivre, seul dans cette cave ou je me terre en attendant que le cataclysme passe, je laisse aller mes souvenir pour ne rien perdre de ce que je vie, de ce quotidien solitaire…
Je reste à mordiller quelques minutes mon stylo en repoussant une mèche rebelle avant de revivre les douloureux évènements qui m’ont conduit à vivre dans cette cave depuis des années.


Cher Journal,

Mes parents c’est trop des losers, mon père me gonfle parce qu’il pense que je ne comprends rien a rien, alors que c’est lui qui ne comprends rien d’abord. Genre j’aurais raté ma vie parce que j’ai fait des choix osés, des choix que lui il n’a jamais su faire. Il est trop consensuel pour capter ma fibre rebelle. Il mène la vie que seul les gens sans imagination ni ambition vivent. Il se lève pour aller travailler tous les jours pour un salaire de misère. Moi, je veux autre chose, je veux plus, beaucoup plus. Et ça, il ne l’accepte pas. Peut-être parce que mon esprit affuté, ma créativité et ma façon de pensé le renvoi vers l’échec de sa propre vie.


« ISHHAAAA A TAAAAAAABLEUUUUUUH »

Je grogne d’être interrompu dans mes écritures. Ma mère, Juliet, ne respecte pas ma créativité. Elle ne comprend rien à l’art de toute façon. Elle est super trop conventionnel!

« Pas maintenant moman !!! je suis occupé ! ... ... ... Y’a quoi a manger ? »

Bon en même temps j’ai un peu faim, il doit au moins être 19 heures.

« Des lasagnes !! et dépêche-toi tata Maddie est là et tu sais qu’avec sa dépression et ses médicaments elle s’endort tôt ! Et lave toi avant!! Tes slips sales commencent a sentir moins forts que toi!!!!!»


Ok, je monte prendre une portion de lasagne, je passe devant Octavia qui du haut de ses 13 ans se la pète comme si elle était déjà une femme.  Je lui fais un bras quand elle me tire la langue en disant:

"De toute façon toi, t'es adopté!
-Ben toi ta mère est raide!"


Qu’elle chieuse je la supporte plus. Je reviens vite a mes écriture. Au moins papa est parti chasser du gators en godille je suis tranquille. Dans le coins les mecs le surnomme Aquaman. Y'a bien que mon vieux qui est fier de son surnom.

Que que soit le regard de mes parents sur moi, je ne lâcherais rien, je suis fort, plus fort que Hulk en version géant vert, mais dans ma tête d’intellectuel. Hier, il m’est arrivé un truc de fou qui va lancer notre grand projet avec mon BBF Dédé. J'ai gagné à la loterie cantonale. Une somme de fou: 500 dollars. J'en ai encore parler a personne même pas a Dédé. Lui et moi on a un projet secret depuis le lycée, le truc de ouf pour lequel on a tout sacrifié depuis 20 ans. On a lâché l’école, on a esquivé les filles, enfin on n’a pas couru après, ou plutôt on a pas essayé plus que ça après plusieurs râteaux, enfin bref, on a pas de copines quoi.  Bon d’accord JE n’ai pas de copine. Dédé a déjà épousé trois fois Hannah. Mais moi, si je suis tout seul, et c’est un choix. Je veux rester concentré sur notre but. Et puis je me réserve pour la plus belle de toute les filles de la planète.

Je m’arrête d’écrire pour regarder toutes les photos découpées dans la presse ou faite à la volée d’Avalohn S Inverness, la reine du lycée et des pompoms girls. Elle était à l’école avec nous. Je suis tombé amoureux d’elle au premier regard. Et là elle vient de divorcer pour la 2e fois, si ce n’est pas un signe qu’a 35 ans ma vie va enfin changer.

Avec Declan, nous ne sommes pas loin de voir notre rêve aboutir : ouvrir un bar, resto, pmu ou on pourrait aussi faire du karaoké. Un concept de malade encore trop novateur pour les banques américaines. Elles sont trop consensuelles pour comprendre.

Mon GSM sonne. Je grogne encore. Numéro inconnu. J’hésite puis décroche.

« Allo?
- ALLOOOOOOOOOOOOOO
- Vous avez une sale voix ? Une angine ? C’est affreux de voir que nous sommes dans un pays ou les droits des salariés sont bafoué au point qu’ils doivent aller travailler alors que leur état de santé est visiblement mauvais…
- IssshhaaaaaaAaaAAaAAAaAAaaaaa
- C’est vraiment caverneux votre truc, vous avez consulté parce que c’est inquiétant.
- IshhhaaaaaaaaAaaAaaAAaAAaaaaa
- Oui Isha Carter Cornwell, c’est moi, si c’est pour des fenetres faut appeler mes vieux, je vies chez eux. Si c’est pour les reducs fiscales, ca va pas le faire non plus,  je ne travail pas, c’est trop consensuel….
- TuuuUuu VvvvEeeeEeEuuuUUuuuuX GggGGgAAAAaaaAAagNNnNnnnNéééé 100 000 Dollllllaaarrrsss ?
- Ben heu ca depend… il faut faire quoi ? Et c’est garantie sans virus ? D’ailleirs vous savez si c’est viral ou pas votre truc, parce que les antiobiotique c’est peut etre pas automatiques mais parfois il faut quand même forcer la main des docteurs parce…
- TaaaaaAaAaaAAaA GuueuuuuUuulEeeuuuuullleuuuh !
- Hey oh ! restez poli, on appelle pas les gens avec une voix de cadavre de film d’horreur pour les insulter.
- vaaaaAaAaAaaAaa surrrRrrrrr BayyyyyYyyoooouuuuu iiislAaaaAAnnNnnd tuuUuuuUuUuUuuUuu Eeeeessss ennngAaaaaaAaagé ! »

Ça raccroche. Il devait etre sacrement malade pour ne pas avoir dit au revoir. Dédé et moi on sera super humain sur nos arrêts maladies. Je reçois un mail que je regarde avec attention. C’est une confirmation que je suis pris à un poste ou j’ai pas postulé avec qui je veux pour aller tester un camping dans le bayou. Super !! J’envoie immédiatement un SMS à Dédé pour lui dire qu’on a un taff et qu'on aura 100 000 dollars !!! Ça va être génial.  

« M’am !! Fais-moi une valise !! avec Dédé on part ! on a eu un job ! Et mets moi mes slips captain america et mes tongs classes!! je veux faire bonne impression!»


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MessageSujet: Re: Bad Asses on the Bayou   Bad Asses on the Bayou EmptyMar 25 Juil 2017 - 18:48
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Ft. Isha && Declan


J’étais sur le perron de notre maison. A côté de moi, le chien, que j’ai habilement nommé « le chien ». Bah. Pas d’idées. Pis de toute façon, je n’arrête pas de dire aux mômes qu’il va crever le canious, un jour ou l’autre. Ils ne me croient pas. Ils me disent qu’il est encore jeune. Kevin est le plus instruit. Il a été cherché sur internet que ce genre de chien peut vivre jusqu’à quatorze ans. Putain. Ça va me coûter cher en croquette, cette histoire. Encore une idée d’Hannah de craquer pour un clebbard pareil. Je me lève, la bière à la main, et donne un petit coup de pied dans le chien qui se lève en sursaut et en couinant. « Eh bah alors le chien ? T’es t’y pas content d’vivre avec nous ? Pourquoi que tu chiale, hein ? Arrête de faire ta p’tite nature ! Sinon c’est la SPA direct, mon con ! » lui dis-je avant de rentrer.

Lorsque je franchis le pas de la porte, je fais savoir aux miens que je suis de retour dans la casa. « Oh les mômes ! Y’a vot’ chien qui va claquer ! » Je m’arrête une seconde avant de larguer un rot puis reprends « l’arrête pas d’chialer sur l’perron. Faites quelque chose sinon j’m’occupe moi-même d’le piquer ! Un coup de 22 et on en parle plus ! » Kimberly, ma plus grande me regarde d’un air blasé. Kevin, quant à lui, accourt dehors, suivi de son cadet, Beverly, qui me regard avec insistance. « Quoi ? T’es pas content d’voir ton père, toi ? » Lui demandais-je, avant de m’enfiler une nouvelle gorgée de bière. Il prend son air désespéré et répond tout en sortant « Pfff. J’suis sûr que tu as encore tapé Spartan » Je me tourne vers lui qui est déjà dehors et m’exprime assez fort pour que ma voix traverse la porte « Oh eh ! ‘va s’calmer hein ! J’suis ton père ! J’ai encore droit de c’que j’veux à la fin ! » Le petit dernier, Johnny, se mit à pleurer. Faut dire que du haut de ses 3 mois, il n’est pas très doué pour faire autre chose. « Oh ! Bobonne ! Y’a ton môme qui s’la ramène là ! » hurlai-je pour prévenir Hannah que notre enfant pleure. Elle sortit de la salle de bain, des cernes immenses descendant de ses yeux. Il faut dire qu’elle avait du courage avec le môme qui chialait toutes les nuits. Elle me lance un regard noir et passe devant moi sans me dire un mot. Je sens que je vais morfler…

C’est à cet instant que le téléphone se mit à vibrer. Je le regarde et relis à plusieurs reprises pour comprendre ce que me veut Isha. Lui et moi on a gagné le droit d’aller dans le bayou et de gagner du pognon. Je voulais lui demander si j’avais droit d’amener ma famille puis, je me souviens qu’Hannah avait l’air de vouloir m’engueuler. Je pose ma bière sur le meuble de l’entrée, enfile mes bottes, recoiffe ma coupe mulet et hurle à nouveau « J’me tire pour plusieurs jours ! J’vais dans l’bayou avec Isha. Si vous voulez m’rejoindre, z’avez qu’à prendre la caisse ! » J’attrape les clés du camping-car. J’ai tout ce qu’il me faut dedans. Je sors en vitesse avant qu’Hannah ne se mette à gueuler. Et ça n’y manque pas. Elle se lance à ma poursuite, une couche à la main, me hurlant dessus de revenir immédiatement, que je dois assumer mon rôle de père et de mari, que de toute façon elle s’en va chez sa mère. Je lui lance un grand sourire et met l’autoradio à fond avec de la musique d’Elvis Presley dans le lecteur.

Je prends la route, direction, chez Isha. Une fois devant chez lui, je klaxonne. Ne le voyant pas arriver, je descends du véhicule et me dirige vers sa maison dans laquelle j’entre. « Ishcouille ! C’moi ! T’es où ?! » Je tombe nez à nez avec Juliet, sa mère. « Oh, b’jour m’dame. Z’allez bien ? J’viens chercher Isha. A c’qu’il paraît, on va aller dans l’bayou. Ça va être cool. Comment va vot’ mari au fait ? Toujours aussi barbu ? » dis-je en souriant et mâchouillant mon chewing-gum.
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MessageSujet: Re: Bad Asses on the Bayou   Bad Asses on the Bayou EmptyMar 29 Aoû 2017 - 16:30
J’entends ma mère glousser comme une pompom devant un quarterback musclé, et ça m’agace. Mais pas autant que de l’entendre parler à mon pote et l’inviter à entrer alors que je suis plus ou moins coincé dans les toilettes.

« Isha est en train de pousser pour la marine, tu sais dès qu’il doit sortir, il a mal au ventre, le stress je pense… et peut être aussi son intolérance au lactose, le fromage dans les lasagnes ne lui a pas réussi. En tout cas, j’ai presque fini sa valise. Tu as pris du muscle non ? »

De là ou je suis-je lui hurle un « M’MAN ! » scandalisé qu’elle ose dire que c’était elle qui faisait ma valise à mon potos.

« Shaton ? Ne t’inquiète pas, je t’ai mis tes caleçons tout doux, tu sais ceux qui ne t’irritent pas les fesses ! »


Je l’entends ajouter moins fort à l’attention de mon BFF pendant que je lève les yeux au ciel dans les cabinets de toilette. Avec tout ce barda, je n’arrive même pas à finir ma BD d’Aquaman tranquillement alors le reste...

« Je lui ai mis aussi celui de spider man au cas où il croise une fille, on ne sait jamais, son père et moi on désespère d’être grand parents tu sais… enfin, juste moi peut être, je crois que Logan n’est pas si pressé que ça qu’Isha ait des enfants, mais ça le rassurerait quand même si .. tu vois …. Parce que dans la vile, ca parle et comme il ne sort qu’avec toi…
-M’MANHEU !!!!!!
-Tout va bien mon chéri, fais popo tranquillement, Declan et moi on papote en attendant !!! D’ailleurs tu veux de la limonade Declan ? Dis-moi, tu as pris des heu... des petits embouts de latex… enfin… tu vois… si par miracle une fille venait à s’intéresser à mon poussin d’amour pour qu’il soit couvert ? Je ne trouve plus ceux de la maison. Je demanderais à Logan chéri quand il rentrera de du bar de Joy s’il sait où elles sont… remarques… attends… c’est en m’engrossant que mon mari a fini par me faire dire oui, comme toi avec ta femme si je me rappelle bien... peut être que l’on va oublier alors cette histoire de couverture…»

Je tire la chasse et me lave les mains avant d’espérer interrompre cette conversation gênante sur les techniques de demande du mariage du coin. Je me regarde dans la glace pour mimer ma mère qui est maintenant partie dans une conversation encore plus inconfortable sur le fait qu’elle ne trouve pas magasine cochon quand elle fouille ma chambre et que cela l’inquiète de savoir si je saurais quoi faire si un jour je rencontre une vraie fille ou un garçon, ou une chèvre. Soudain, alors que j’ai l’impression que la clim a été branchée à fond, je vois une ombre derrière moi dans le miroir.

Je sursaute et me retourne…. Rien… je regarde à nouveau la glace il y a un truc, je commence alors a me comporter comme un vrai fan de tennis pour être sûr qu’il y a bien une erreur entre le miroir et la pièce (enfin en admettant que le fan serait au milieu du terrain pour assister à la partie). Tu parles d’un jeu des 7 erreurs au rabais. Juste une… ça craint, mais ça reste moins flippant que ma mère qui est en train de demander à Declan s’il n’a pas une copine, un copain ou une vache désespéré pour moi. Il y a bien un truc en plus dans la glace qui n’est pas dans la salle de bain. Il fait tellement froid que la vitre se couvre de la buée de ma respiration pendant que j’essaye de regarder de plus prêt. Ça ressemble à une silhouette dans un drap noir, genre un costume d’halloween foireux qui me montrerait du doigt alors que c’est très impoli. Je ne vois qu’une explication logique et descend les marches en courant pour aller dans la cuisine ou sont les autres. La clim n’est pas dereglé dans le reste de la maison.

Je retrouve Ma sœur e train presque de baver d’adoration devant mon méga pote qui est assis à table devant une citronnade. Ma vieille est début en train de faire de la vaisselle, comme toutes femmes adultes qui se respectent dans le bayou, elle est à sa place. Même si j’avoue que ça doit être chiant de laver et relaver des assiettes propres, je ne le pose pas trop de question.

« M’am, au lieu de dire des conneries, fait que t’aille nettoyer la salle de bain, Octa a encore dû s’exploser des spots sur le miroir vu comment y’a des taches dégeu et craignosses dessus ! »

Ma sœur me gratifie d’un regard noir pendant que ma mère cesse de nettoyer nos pota moutarde bob l’ééponge. Elle me tend mon sac à dos Avenger et me désigne un énorme valises rose avec des stickers Hello Kitty. Je n’ai pas le temps de protester :

« Il ne restait que la valise de ta sœur, l’autre, ton père l’a emmenée avec ses affaires pour aller au bar de Joy tu te souviens, c’était la semaine dernière… c’est vrai que ca fait long pour prendre une pinte maintenant que j’y pense… Mais ton sac est prêt mon choupinet, je t’ai mis de quoi tenir au moins 4 jours. Ca va e faire tout drôle sans toi dans la cave. Je vous ai fait aussi un glacière avec des tuerie de beignet d’alligator frit, tes préférés.»

Après quelques au revoirs gênants avec M’man, la vérification que j’avais bien mon inhalateur, mon humidificateur de bronche, ma crème antimoustique, mon chargeur de gsm et mon caleçon spider man. J’écope d’un bras d’honneur de la morue qui me sert vaguement de demi sœur avec un « va bruler en enfer.  Puis, nous voilà enfin prêt à partir.

Nous sortons pour tenir la porte à M’man, à peine chargée de ma valise, mes deux sacs, ma sacoche a PC, la trousse médicale au cas où et la glacière. On est quand même des gentlemans. Et puis, elle doit être contente ça lui fait une excuse pour quitter la cuisine et la vaisselle. Je m’arrête devant le camping-car de Dédé le souffle court et frissonnant d’horreur. Y’a un trou de balle qui a écrit, en lettre rouge sang, avec une peinture pas homologuée vu comment ca a bavé de partout.

« Vous allez mourRir ! »

Dans une réflexe incontrôlé je prends en photo le véhicule avant de souffler :

« Putain Dédé, y’a un mec qui a fait une putain de faute d’orthographe sur ton van… je suis trop choqué là… »

C’est a ce moment précis que M’man se vautre avec un petit cris. Je fonce voir si elle a pas abimé mon ordi quand je remarque qu’elle a glissé dans le cadavre du chat d’Octavia. Il a la tête coupé et semble avoir été vidé de son sang. Jen connais une qui va pleurer et c’est bien fait pour sa gueule !
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MessageSujet: Re: Bad Asses on the Bayou   Bad Asses on the Bayou EmptyVen 20 Oct 2017 - 10:33
M’dame me parle tant est plus alors que je finis par ne plus l’écouter, tant d’un regard j’ai capté la TV allumé sur un talk show où ils ont promis de diffuser des photos de nue de Scarlett Johansson. Mais elle me fait revenir à moi lorsqu’elle me parle de préservatif et de ma femme et moi. « Oh, ‘savez, c’plus trop ça qu’est ça avec ma Germaine. L’est plutôt nerveuse en c’moment. D’ailleurs, j’vous cache pas que j’irai bien voir ailleurs si j’pouvais dés fois, mais ‘comprenez… Les mômes… M’enfin. J’f’ra attention à Isha, j’vous l’promets, m’dame. Mais si l’envie d’v’nir nous r’joindre vous prends, y’aura bien un p’tite place pour vous dans mon van ! Parc contre… Faudra qu’on s’serre… Z’en faites pas ! J’ai pris d’quoi nous protéger m’dame ! » dis-je en souriant, comprenant à peine que je venais de la draguer tant c’était inné en moi d’être aussi séducteur.

J’entends enfin la chasse se tirer et je ne peux me retenir de lâcher un « Enfin ! Avec c’que t’as crotter vieux, t’retourne plus caguer des vacances ! » Maintenant que M’dame me laisse tranquille, je peux regarder les photos de Scarlette tranquillement. Enfin jusqu’à ce que Isha débarque enfin. Je le rejoins, et il prend ses affaires auprès de sa mère. Je fais un clin d’œil à cette dernière. Et j’en fais un aussi à sa petite sœur, tant qu’on y est. Lorsqu’elle sera majeure, elle me gardera peut-être en bon souvenir. Lorsque l’on descend, je laisse passer M’dame en premier. Je ne décroche pas une seule seconde mon regard de son arrière train. Elle a un pétard d’enfer, pour une maman. Dieu que j’aimerai être M’sieur Logan. Mais mon pote me sort de mes pensées en m’indiquant que quelqu’un a écrit sur mon van. « Vous… Zalé mou… Mourir ? » lisais-je à vois à peine basse. Il me faut presque autant de temps pour comprendre ce que ça voulait dire. « P’tin ! J’espère qu’c’est pas mon médecin qu’a passé par là ! J’ai pas allé été au rendez-vous d’l’aut’ jour. J’crois bien qu’il a essayé d’m’appelé pour me dire un truc important mais… Si c’est ça… mec… Ce soir, j’me prends une cuite. C’p’tete bien la dernière d’ma vie ! » finis-je en le regardant angoissé.

Je savais bien que j’aurai dû y retourner. C’est pas normal d’avoir la chiasse pendant trois jours après avoir mangé un buger que j’avais oublié sous le siège de ma voiture. Mais encore une fois, M’dame me sort de mes songes en lâchant un cri de je ne sais qu’elle nature. Je ne sais même pas de quoi il s’agit que je ne peux m’empêcher de rétorquer « Attendez, avant d’crier ! J’suis même pas déshabillé encore ! » Je me retourne et voit un chat mort, la tête en moins. Enfin mort, on ne sait pas. J’ouvre mon camping-car et en tire mon club de golf. Ce dernier ne m’a servi qu’à défoncer les caisses des connards qui me font chier sur la route. Je m’approche du chat et le pousse un peu à l’aide du club. « Ah si. L’est crevé, l’chaton. Bah… S’vous voulez, j’peux l’ram’ner chez l’cousin ! Il vous f’ra un chapeau avec, M’dame ! »

Je regarde Isha en riant, jusqu’à ce qu’Octavia vienne voir ce qui se passe. Lorsqu’elle voit le chat, elle part en courant. « T’en fais pas gamine ! Il a encore huit vies ! » lui hurlais-je pour la rassurer. C’est vrai ça. Je l’ai appris dans la chanson d’AC/DC, Back in black. Je retourne au camping-car et range le club de golf pour prendre un sac poubelle et une pelle. J’ouvre le sac au sol, et à l’aide de la pelle, je mets le chat dedans. « J’vous débarrasse d’ça, M’dame. Pas la peine de l’laisser là, ça va attirer les bestiaux d’le bayou. J’le dépose à mon cousin à not’ retour. En attendant, j’va l’foutre dans l’congèl’ ! Ma bonne femme a mis des soupes d’dans y’a p’tete de ça deux ans. J’ai jamais touché c’te merde. Elle voulait m’mettre au régime. La bière c’est d’ja assez liquide pour moi ! » Je referme le sac et ramène le tout dans le camping-car, dégageant les blocs surgelés de soupes pour mettre le chat dedans. Mais ce dernier ne rentre pas entier, et dans un craquement d’os, je finis par le tasser. « Eh beh ! Plutôt coriace, c’con là ! » Je me ramène à la porte du camping-car et dis à Isha « Shasha, t’viens ma poule ? C’pas l’tout mais on a d’la route ! Pis j’pense que m’dame à aut’ chose à faire que d’te couver toute sa vie ! Hein m’dame, pas vrai ? Mes sincères s’lutations à M’sieur Logan ! »
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MessageSujet: Re: Bad Asses on the Bayou   Bad Asses on the Bayou EmptyMar 24 Oct 2017 - 22:31
Je vois bien qu’il est contrarié mon potos en parlant de son médecin. C’est clair que ça fait toujours peur de se dire qu’on a un docteur qui pourrait nous pourrir un tel véhicule avec une faute d’orthographe aussi horrible. Mais comme je suis son meilleur ami, je me sens dans l’obligation de le rassurer alors qu’il perd son temps a essayer d’expliquer la vie a son chat.

« Si c’était Bill le rebouteux, tu sais bien qu’on n’aurait pas su lire ce qui est écrit. Même l’apothicaire nous donne les médicaments au pif tellement personne n’arrive a le relire.»

J’écoute Dédé décidé qu’il est temps de lever les voiles. Je fais un signe de main a M’man qui est toujours le cul par terre, et un autre du doigt à ma frangine qui chiale encore sur son tarnation de chat inutile. tarnation M’ma me fout la honte à être sortie de la cuisine alors que p’pa est pas là. Mais c’est moins terrible que l’autre qui est en train de nous piser un torrent par les yeux parce que son félin va finir en chapeau, 8 vies ou pas. Ce machin ne mériterait même pas d’être transformé en moufle, Dédé est trop gentil avec cette braillarde.

Je soupir de soulagement grimpe dans le van de mon pote pour aller vers la première étape qui nous mène vers notre rêve : le camping Dead Hanging Tree of the Bayou’s Hell. Avec mon forfait 4 G payé en piquant dans la tirelire d’Octavia, je vais rapidement regarder les notations sur Tripadvisor. A priori c’est un camping qui « défonce tout », qu’on ne « sait pas en partir » et qu’il y a même une ambiance « d’enfer ». On y dit même qu’il est trop « Mortel ». Etrange que les gens n’aient pas penser à mettre des étoiles avec des commentaires pareils. Y’a beaucoup de messages codés je pense. « SOS »… C’est certainement un terme d’hipster pour dire Super Organisation Soignée ? J’ai pas le temps de regarder les photos du site estampillées « avis de recherche » parce que Declan a décidé de me sortir le grand jeu pour ma première sortie de ma cave depuis des années.

Dédé déniche ses vieilles cassettes collectors spéciales grandes occasions pour nous mettre une ambiance de ouf dans son Van. C’est un vrai piège a meuf la Dédé Mobile. En plus il est trop branché hit underground internationaux de ouf. Après les deux titres de Francky Vincent, on enchaine avec la compil du meilleur de Patrick Sébastien.

On est déjà en train de s’égosiller sur le classique éponyme de « qu’est ce qu’on est serré au fond de cette boiiiteeeuuuuuu » quand j’entends un bruit qui m’interpelle. Ça vient de la glacière de mon pote.

« T’as mis un alligator dans ton camping-car ou quoi ? »

Après un regard entendu au chauffeur qui continu de pousser la chansonnette, je me léve pour aller voir. Je me fige devant la glacière qui semble sautiller toute seule. Après une vérification rapide sur Doctissimo, je ne vois aucune contre-indication médicale sur la dangerosité d’une ouverture de glacière, l’Antrax mis à part, mais je ne vois pas ce que Dédé ferait avec une glacière pleine d’Antrax dans son camping car. J’ouvre donc avant qu’un truc me saute a la gueule et me renverse en arrière.
Je me débats comme un beau diable en essayant d’appeler à l’aide Dédé qui semble plus intéressé par le petit bonhomme de mousse que par son méga pote qui luttent contre… heu… ben oui… contre quoi ?

Merde !! C’est le chat de ma sœur, enfin, le corps sans la tête. Je roule boule, renversant pas mal de truc dans le van. Les secousses n’aident pas. J’arrive a attraper le club de golf pour le finir façon Dexter. Même quand il est en purée féline, je lui en redonne un petit coup pour être sur. J’ai toujours détesté cette créature. Je n’ai pas le temps de trouver de quoi nettoyer ce nid a microbe que je me sens propulsé au sol. Dédé vient de freiner brutalement et je l’entends parler au travers de sa vitre baissée:

« Alors mesdemoiselles ? On va quelque part ? »

Des demoiselles? Ou ca?

J'essaye de me pencher vers la fenêtre pour entre apercevoir la criniere de l'une des dites jeunes filles si galamment apostrophées par mon Dédé. Je reconnais immédiatement Avalohn et je me sens déjà sourire comme un nigaud tout en oubliant l'agression du chat mort de ma soeur.
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MessageSujet: Re: Bad Asses on the Bayou   Bad Asses on the Bayou EmptyVen 10 Nov 2017 - 20:37
Isha, mon poto, se faisait d’une aide précieuse. Il disait vrai concernant Bill. Mais je me devais de le corriger. « Mec, l’impoticaire, c’est celui qui vient nous taxer des sous deux-trois fois l’année, çui ci, nan ? ‘arce que mes médocs, j’va les chercher directement dans les affaire d’ma mamie qu’est en maison pour viok. T’sais bien qu’ils aient stocks illimités là-bas. Pis bah moi, j’ai les comprimés gratis. Et j’me fais rembourser par l’assurance maladie quand même. Ouaip. J’ai déclaré un d’mes mômes comme étant français et adopté. Comme ça, j’récupère le blé d’l’ambassade et tout l’bordel. J’la joue fine. J’suis un fin stratège. Bon… Par contre, l’aut’ coup, j’me suis r’trouver avec de la crème pour escarres, à la place du dentifroche homéo-truc pour Hannah. Elle y a pas vu la différence... » J’aimais l’instruire, mon Shasha. Il avait tant à découvrir de la vie de la part d’un sage comme moi.

J’embarque dans la Dédémobile et active mon klaxonne, refaisant la mélodie de Despacito. « T’entends ça, poto ? J’ai claqué l’aut’. Ma cacurracha. Du coup j’en ai fais faire un sur mesure. Ça fait fondre les donzelles. Bon, j’ai dû y claquer une partie des thunes qu’on a mis de côté pour les études des piots. Mais fallait bien que j’y fasse quelque chose à mon bébé ! » finis-je en caressant le volant. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je démarre la bête qui vrombit. J’enfonce ma cassette de compilations. Et je m’insère de façon fluide dans la circulation, effleurant à peine la tire de son voisin, dont l’alarme se déclenche bien trop abusivement. « Oh eh ! C’est bon hein ! C’quoi d’ça! A peine un coup dans l’cul, et l’aut’ s’met à braîller ! Pire qu’une nana c’truc là ! » Je jette un coup d’œil dans le rétro, ne voyant qu’un des deux côtes du pare-chocs arrière de la rolls pendouiller.

Je taille la route, tel mes ancètes cheyennes avant moi. Ou encore ces pirates qui n’avaient peur de rien. Ou même ces égyptiens antiques qui faisaient la traversaient du déserts à dos de chameau. Ou encore un grand grand grand papi qui a ouvert la mère en deux pour guider le peuple juif hors de je ne sais plus quoi. Celui-là même qu’à inventé la césarienne, car faut bien ouvrir la mère en deux pour en tirer le morpion. Mais Isha se met à me parler d’un alligator dans ma Dédémobile. « Déconne pas vieux ! J’ai d’mandé à Hannah de chasser l’dernier qu’était monté. Tu comprends… Ces bêtes me rappelle trop le Viêtnam…» Je m’arrête un moment avant de soupirer. « C’était trop triste de voir Forest pleurer à la fin…» J’essuies quelques larmes naissantes au coin de mes yeux, sans pour autant cesser ma route.

Mais je me change bien vite les idées voyant Isha se débattre à l’arrière. « T’as pas l’pied marin poto ? T’avais qu’à avoir des ancêtres pirates, comme moi… Depuis que je sais ça, j’peux monter sur n’importe quelle barque du bayou ! » Mais tandis que je le laisse à ses affaires, je croise deux joli petit lot. Je pille et m’arrête à leur hauter. « Alors, m’zelles ? Elles vont quelque part ? J’vous embarque à bord de la voiture de l’amour ?» Je me tourne vers Isha, plein de griffures et de rougeurs partout. Je lui demanderai plus tard s’il a réussi à virer l’aligator. Je n’allais pas faire peur à ces beautés. « Allez ! Montez, m’zelles ! On s’tire en vacances, tout frais payé. J’suis sûr qu’z’avez pas pris l’soleil d’puis un moment. Pis vous pourrez vous amuser… » ça nous changera des soupes de ma bonne à rien d’épouse.

Les demoiselles acceptent, et le temps qu’elles fassent le tour, je me tourne vers Isha. « Mec ! J’ai oublié d’leur d’mander leurs cartes d’identité ! T’veux pas vérifier leurs âges ? J’veux pas avoir encore des emmerdes avec le tribunal. La prochaine fois, c’est la zonzon, qu’il m’a dit, l’juge. Oh et… T’as jeté l’alligator à la poubelle ? J’veux pas que ma maison mobile de l’amour soit pourrave quand j’vais arriver aux choses sérieuses avec ces deux-là… Pis p’tete bien qu’une d’entre elle voudra d’toi aussi. C’est ta mater qui va être contente, vieux ! » Mais j’ai à peine finit qu’elles montent déjà. « Si vous cherchez une place, y’en a une sur mes g’noux ! Et une place de choix héhéhé ! Z’aurez l’droit d’passer les vitesses avec le manche, mes p’tites ! » Je fais un clin d’œil avec Isha. Le van était doté de la dernière génération de boite automatiques.

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