☣ Caractère
Neo a un physique impressionnant, et il le sait. C'est pourquoi il préfère rester en arrière lorsqu'il faut faire preuve de diplomatie, et passe à l'action quand la négociation n'est plus à l'ordre du jour et que la situation réclame une bonne dose de testostérone. En dehors de ça il n'est pas quelqu'un de méchant, loin de là. Pour preuve, à la suite d'un accident, son grand cœur et son courage l'ont poussé à s'engager chez les pompiers et à vouer sa vie à protéger les vies qu'elles soient innocentes ou non. Mais il ne faut pas non plus le prendre pour un sentimental, les épreuves de la vie, avant ou après l'apocalypse l'ont rendu insensible à la mort. Il cache sa tristesse et sa haine de ce que le monde est devenu derrière de grands sourires et un humour parfois déroutant. Malgré tout ça il n'en demeure pas moins l'homme qu'il a toujours été, protecteur et assez irréfléchi quand il s'agit de sauver ceux qu'il aime. Sa nature de leader le poussent en permanence à prendre la tête des opérations quand tout semble perdu. Il était à la foi craint et respecté par ses hommes car sa dureté n'avait d'égal que sa loyauté envers les siens.
☣ Anecdotes
Neo, durant toute son enfance, a reçu une éducation quasi militaire par son père, Navy SEAL. Dès l'âge de 8 ans, et de manière répétitive quel que soit la saison, il l'emmenait dans des bois, des marécages, au milieu de déserts,….. et le laissait là bas avec seulement un couteau et une mission: Revenir sain et sauf en moins de 10 jours.
Les premières fois furent terriblement éprouvantes pour lui. Mais à la longue ce ne fut qu'une simple routine. Il lui arriva même une fois, aux alentours de 15 ans, par un hiver de grand froid, de revenir avec une peau d'Ours sur le dos. "Tu feras un parfait soldat mon fils" lui répétait sans cesse son père.
Mais malgré tout ça, et au grand désespoir de son père, il préféra se tourner vers son sport favori, le football. Promit à un grand avenir dans la NFL en tant que Linebacker au sein des Detroit Lions, c'est lors d'un match que tout son avenir changea du tout au tout. Dans les dernières minutes de jeu, alors qu'il tenait sa position défensive, il tacla un joueur qui s'approchait de la zone de Touchdown avec une telle puissance que celui-ci se retrouva violement projeté contre le poteau et ne se releva pas. C'est lorsqu'il apprit, à la fin du match, qu'il avait mit ce jeune joueur dans le coma qu'il quitta son équipe, traumatisé et effrayé par la suite des évènements. Pensant que ça l'aiderait à se pardonner lui même, il se tourna vers les pompiers, tentant de sauver le plus de personnes possible. Ce ne fut que plusieurs années plus tard qu'il remit les pieds dans un stade avec une petite équipe de New York, non sans la moindre gène. Il n'essaya jamais de savoir ce qu'était devenu l'autre personne, trop anxieux d'entendre une mauvaise nouvelle. Ce fut là son plus grand fardeaux.
Quelques années après la mort tragique de son père due à une stupide maladie, Neo qui l'avait vu survivre à la guerre, à des maladies cardiaques, n'arrivait pas à accepter qu'une toute petite infection puisse avoir raison de lui. Neo ne guérissait pas de cette peine ce qui lui ajouta un autre fardeaux à porter seul et en silence. Car ce n'était pas les nombreuses conquêtes qu'il enchainait sans trop de sérieux qui allaient l'aider. Quant à sa mère…. il n'arrivait plus à lui parler après tout ça. Ce qui était étrange car il avait toujours vécu avec l'absence de son père et sa mère comme seule compagnie… peut être était-ce elle qui avait changée… Une nuit, alors qu'il était appelé sur une intervention pour un homme signalé comme faisant un coma éthylique à la sortie d'une boîte, lui et son équipe tombèrent sur tout un groupe d'hommes en état d'ébriété et légèrement énervés. C'est lorsqu'un de ses collègues repoussa un homme qui s'approchait trop près de lui pour le provoquer, que la situation dégénéra rapidement. Ils réussirent à s'en sortir non sans mal et à évacuer l'homme avant de l'emmener à l'hôpital le plus proche. Suite à ça Neo songeait à s'entrainer durement pour ne pas laisser une telle situation se reproduire. C'est lors d'une conversation avec un frère d'arme de son père que ce dernier entreprit de lui enseigner quelques rudiments du combat rapproché avec la seule condition de n'utiliser ces techniques que pour se défendre. Il lui expliqua qu'il avait une bonne raison de faire ça, car autrefois son père l'avait sauvé au front. Mais par-dessus tout, il reconnaissait en Neo le leadership qu'avait toujours eu son paternel.
☣ Particularités physiques
Neo mesure 1,96m et pèse 118 Kilos. Il possède deux tatouages : Un premier gros tatouage Polynésien sur l'épaule gauche et qui descend sur sa poitrine, et un second, plus petit, sur le bras droit. Il porte par endroit quelques marques de brûlures cicatrisées avec le temps. Il porte en permanence sa tenue du FDNY, rassuré par la vie normale qu'elle lui rappelle. Il ne donne que très rarement son vrai nom est n'est connu que sous le pseudonyme "Alpha".
JOURNAL DE BORD :
Je sais que c'est bizarre d'écrire un journal de bord plusieurs mois après le début des évènements mais qui sait… peut être que vous trouverez entre ces lignes quelque chose qui vous aidera, vous qui lisez mon livre. Car si vous le détenez… c'est que je suis mort.
Je m'appelle Neo Wolf, je suis né à Détroit, Michigan le 2 Mai 1972. Au moment où j'écris ces mots j'ai 43 ans bientôt 44 si je suis encore vivant d'ici là… mais impossible de savoir quel jour nous sommes précisément. Tout ce que je sais, c'est que nous sommes aux alentours de Mars, peut être Avril 2016
Pour que vous compreniez ce que vous lisez, laissez moi vous raconter le peu que je peux vous écrire de mon histoire.
Mon enfance n'est pas très intéressante, j'ai grandis avec un père militaire, enfin plus précisément un Navy SEAL, et une mère qui s'occupait de moi. Je n'ai pas été à l'école, c'est ma mère justement qui faisait mon éducation, et elle s'est vraiment bien débrouillée.
J'étais un joueur de Football Américain jusqu'àBref cette période de mon histoire n'est pas intéressante. Passons plutôt au moment où tout a commencé.
J'avais quitté Détroit pour la grande pomme plusieurs années auparavant, j'avais gravis les échelons dans ma caserne pour arriver Officier Chef de Groupe... pour ce que ça me vaut au final... enfin bon ça m'a quand même bien aidé à m'en sortir jusque là.
D'après les hommes que je commandais, j'étais sévère mais juste. "Un vrai chef de meute" d'où le surnom qu'ils ont finis par m'attribuer : Alpha. Etrangement je n'aime plus qu'on m'appelle Neo depuis lors, c'est pourquoi je ne donne mon vrai prénom qu'à très peu de personnes, surtout depuis... ce jour là. Quel jour ? On y arrive.
Je ne saurais vous dire exactement quand tout est parti en vrille mais je n'oublierais jamais comment tout a commencé.
C'était une journée tout à fait normale, aussi banale qu'un lundi... était-ce un lundi ? Dans tous les cas on a été appelés moi et mon équipe pour gérer une situation assez bizarre, un homme venait de se faire mordre à multiples reprises par un clochard du moins d'après sa femme qui avait passé l'appel et venait "d'assommer" l'individu d'un coup de batte de baseball... elle était loin du compte en pensant à un simple sans abris et vu ce que je sais maintenant, elle avait du donner bien plus qu'un simple coup sur le crâne de ce truc. Etant donné la gravité de l'appel on s'y est rendu en urgences tout sirène hurlante. Une fois sur place la scène était plus effroyable que ce qu'on pensait. Elle aurait du dire "J'ai massacré le crâne d'un pauvre innocent (du moins c'est ce que je croyais sur le moment) car il a dévoré la chair de mon mari" ça aurait été plus proche de la réalité.
Les deux hommes étaient morts j'en était sûr mais nous devions emmener le mari à l'hôpital au plus vite... on ne sait jamais. Et ce fut là ma première erreur dans cette affaire. Je décidais de laisser un de mes hommes avec la femme en attendant la police.
Arrivés à l'hôpital, alors qu'on sortait le brancard et que les médecins arrivaient, l'homme se réveilla soudainement et mordit le bras d'Anthony, un de mes sapeurs. Ce dernier hurla de douleur et lâcha le brancard. Les médecins prirent le relais et entreprirent d'attacher l'homme qui semblait hors de contrôle pendant que j'accompagnais Anthony dans une autre partie de l'hôpital le temps qu'ils examinent ça. C'était à se demander qui avait mordu l'autre au final avec le fameux clochard.
Pendant que je parlais avec lui, quelque chose attira son attention. A la télé, des images affolantes étaient diffusées. Il voulu regarder mais je pris la télécommande et l'éteignit lui conseillant de se reposer car il était blanc comme un linge. Et ce fut là ma deuxième erreur.. si j'avais pris le temps d'écouter, de me renseigner, de m'informer sur ce qu'il se passait, juste de faire correctement mon job de pompier… j'aurais peut être pu faire quelque chose pour lui…
Sauf que j'ai préféré le laisser au mains des docteurs et retourner à la caserne. J'étais loin de me douter que c'était la dernière fois que je le voyais.
Déjà dans le véhicule j'entendais que c'était la panique générale, les appels se multipliaient, on ne savait plus où donner de la tête. C'était l'incompréhension la plus totale !
Une fois de retour à la caserne je demandais ce qu'il se passait mais personne n'avait de réponse, on parlait de meurtre, de cannibalisme,…. les gens étaient tous devenus fous !
Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, mais j'avais des ordres, je devais rester et aider du mieux que je pouvais. Tous les services d'urgences avaient été mobilisés en grand nombre pour essayer de contenir la population mais tout dégénéra plus vite que prévu et même l'armée fut prise de court.
Je pourrais vous décrire l'atrocité de ce que j'ai vu les jours qui suivent mais si vous lisez ça, vous devez le savoir aussi bien que moi.
Au bout de quelques semaines, ayant obtenu des informations comme quoi tout ce merdier se déroulait dans tout le pays, j'ai demandé une autorisation pour retourner dans le Michigan voir ma mère, et peut être essayer de la mettre à l'abri… comment ce con de chef a-t-il pu me refuser ça ?
J'étais fou, qu'est ce que je m'apprêtais à faire ? Je ne pris pas le temps de me changer, pris mon Pick-up de fonction et le matériel que j'avais dedans et fonça en direction du Michigan. Comment j'allais me justifier… je n'en savais strictement rien. Et puis au fond je n'en avais rien à foutre je voulais fuir ce bordel et retrouver ma mère.
A mi-chemin je me retrouvais bloqué par un barrage de police, heureusement au fond que j'avais ce foutu Pick-up je ne serais jamais passé sinon. Ils devaient sans doutes penser que je me rendais sur les lieux pour aider… car tout ce que je retrouvais loin derrière le barrage n'était que désolation…. c'était la fin du monde. L'apocalypse. A ce moment là j'ai compris… jamais je ne la reverrais…. J'essaya quand même d'arriver là bas tant bien que mal. Plusieurs dizaines de Kilomètres après le barrage je croisais ces choses tout autour de moi…. marchant le regard dans le vague, déambulant comme des âmes errantes dans les rues, au milieu des routes, parfois des membres en moins, parfois toute une moitié du corps en moins. Je l'avoue…. j'étais effrayé ! Comment 2 mois avaient pu transformer une ville aussi grande en…. ça.
Vous vous doutez bien comment la recherche de ma mère a fini…
Je devais partir et trouver un endroit sûr et bien sûr 'ai tout de suite pensé à aller à dans une caserne de Détroit. Si il y avait du monde là bas je ne pouvais qu'être en sécurité auprès de mes collègues. Mais Détroit était bourrée de ces choses…. Je ne sais pas comment vous appelez ça mais moi je les ai appelé par ce qu'ils sont : Des morts-vivants.
Je suis resté dans l'appartement de ma mère, dans un quartier peu sûr de détroit. Jamais je n'aurais pensé que la porte blindée servirait à protéger l'intérieur de ces choses. J'aurais plus misé sur les petites frappes du quartier.
J 'ai du attendre plusieurs semaines avant de pouvoir réutiliser sereinement mon véhicule pour des expéditions hors de la ville. Toute cette route avait vidée mon réservoir et je ne pouvais pas me résoudre à gaspiller les derniers Kilomètres que je pouvais encore parcourir avec car l'essence était devenue une denrée rare. Après plusieurs expéditions discrète, j'ai du me résoudre à tuer. Moi , pompier de métier, ayant voué ma vie au sauvetage des vies humaines ! Mais est ce qu'on pouvait encore appeler ça des humains ? ils en avaient l'apparence encore pour certains d'entre eux même si la décomposition faisait plus penser à du bacon sous forme humanoïde… Et de toute façon comme faire !? C'est lors d'une de mes dernières sortie que j'eu à tuer pour la première fois . Alors que je me retrouvais prit au piège par trois de ces monstres, j'essayais de les frapper de ma hache pour les repousser du mieux que je pouvais quand j'ai entendu une voix venant d'un balcon voisin me criant la solution : "VISE LA TÊTE !!!"
C'était horrible mais je n'avais pas d'autre choix… c'était eux ou moi. Je frappe donc le premier directement sur le dessus du crâne avec le pic de ma hache, assénant un coup puissant ais hasardeux. Je n'étais pas encore prêt. J'avais bien déjà planté une lance dans le crâne d'un ours étant plus jeune mais un humain…. Quoi qu'il en soit le résultat ne se fit pas attendre. Il s'écroula sur le coup. Alors que je retirais ma hache de son crâne dans un bruit de craquement d'os aussi écoeurant que quand elle y était entrée et me préparais déjà à frapper le deuxième. Etrangement je frappais avec beaucoup plus d'assurance comme si je m'étais déjà habitué à ça… peut on vraiment s'habituer à ce genre de chose ? Ou était ce juste moi… et ce que j'avais toujours été au fond ?
Au bout de quelques mois, après avoir écumé presque toutes les casernes de détroit, j'était paré. Je croisais ici et là quelques personnes qui me disaient qu'un groupe de personnes s'était formé à la caserne du croisement entre Beaupre Lane et Kerby Road. Je n'avais pas encore visité cette caserne, dans ce secteur grouillaient bien trop des ces horreurs. Mais ils étaient mon dernier espoir de trouver encore des collègues. Je ne pouvais pas me résoudre à me dire que toute cette grande famille qu'était les Pompiers ai entièrement disparue. Je devais retrouver ce groupe ! J'étais fort certes, mais j'étais seul. Et face à dizaines de milliers de monstres j'étais un insecte.
Quand j'eu enfin réuni mes affaires et mon équipements je pris la route de la caserne mais je n'y trouvais que des cendres, des morts, toujours plus de morts. Des morts- vivants bien sûr et des morts….morts. Eux semblaient ne pas être devenus ces choses en putréfaction. Je ne sais pas si je dois remercier mon père ou pas pour ces "stages de survie" imposés mais en tout cas grâce à eux j'ai pu retrouver la trace de ce groupe qui se faisait maintenant appeler "Fort Hope" non loin de Grand Marais Street. Il m'aura fallu quelques semaines de plus, des semaines de violence toujours de plus en plus fréquente, mais je venais d'atteindre mon but. Ce groupe avait à sa tête un leader incontesté "Le fantôme". Il avait fait parler de lui en se débarrassant d'un groupe de pillards qui prenait trop d'ampleur. Peut être que vous qui lisez ce journal êtes un pillard, ou un membre de Fort Hope. Quoi qu'il en soit ce sont peut être mes derniers mots… j'ai garé ma voiture plus loin, et ne suis qu'à quelques bâtiments d'où ils sont. Je peux en voir d'ici qui partent ou reviennent…. je les observes, qui sont ils ? Quel est leur but si ce n'est survivre ? Je ne vais pas tarder à le savoir… je vais à leur rencontre. J'espère seulement qu'ils sont aussi pacifique qu'on me l'a dit. Et que le fantôme n'est pas aussi dingue que certains le prétendent.
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Sujet: Neo Wolf Call 911 
devant le physique de néo 
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