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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Alberico Salvatore
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MessageSujet: Alberico Salvatore   Alberico Salvatore EmptyVen 25 Aoû 2017 - 22:48

Dernière édition par Alberico Salvatore le Sam 26 Aoû 2017 - 14:37, édité 2 fois
ALBERICO SALVATORE08/02/1933 (83 ans) AVIATEUR TOURRISTIQUE VEUF HETEROSEXUEL FORT HOPE ft. IAN MCKELLEN
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Informations générales

CaractèreAlberico a eu le temps d’apprendre à relativiser, d’où émane cette sagesse. Sa patience a bien souvent été incomprise par ses proches. Son obstination reste toutefois présente : ce qu’il convoite, il finit toujours par l’obtenir. Mais étant très peu matérialiste, il n’attache que peu d’importance à ces biens. Eternel rêveur, c’est ce qui l’a aidé à surmonter bien des épreuves d’où aucun homme n’aurait pu s’en sortir indemne. Son courage dévie bien souvent sur de la témérité.
Anecdotes
« Mama ! » hurlait le petit homme. « MAMA !!! ». Âgé de onze ans, c’est la main tendue vers sa mère qu’il s’époumonait. Elle était destinée à rejoindre la file réservée aux femmes. Lui, plutôt grand et bien bâti pour son âge, suivait les hommes, direction, les travaux forcés. C’était comme ça dans les camps de la mort. Et c’était la dernière fois qu’il la voyait. • La révélation. Alberico se tenait sur le pont d’un porte-avion, bien assez loin des avions pour ne pas être impactés par le souffle. Et pourtant, suffisamment proche pour ne voir que ces engins en action, décoller et foncer à vive allure vers leurs objectifs. C’était clair, il voulait vivre pareille sensation tant ça avait l’air d’être génial. • Du foin. Partout. Depuis qu’il avait rouvert les yeux, il ne voyait que ça. Il passe sa main sur sa tempe et se rend compte qu’elle est ensanglantée. Les cris de sa femme se font entendre au loin. Il parvint à se dégager de la tonne de foin sous laquelle il était pour sortir du cockpit de son avion. Ce dernier fumait. Fort heureusement, l’essence c’était coupé. En se reculant, tout lui revient. Son premier vol était prévu. Il n’a plané que sur une dizaine de mètres et à un ou deux de hauteur à tout casser, avant d’aller se planter dans la grange. Pourtant, lorsqu’il se tourne vers sa femme, c’est avec un grand sourire qu’il lui annonce « J’ai volé ! »
Particularités physiquesAlberico était plutôt grand étant jeune, mais avec l’âge, il a tendance à se tasser. Sa masse musculaire ayant pas mal fondue, déjà bien avant les évènements récents, le régime imposé par l’apocalypse n’ayant rien arrangé en cela. Il reste malgré tout en forme, n’ayant pas de maladie dégénérative et étant réfractaire aux médicaments, ça lui va bien. Les cheveux en batailles et bien trop long à son goût, il aimerait tellement avoir de quoi se raser et couper les cheveux sous la main. Sur son avant-bras, une série de chiffre est tatouée. Souvenir des camps de la mort. Il a une cicatrice au niveau de la cuisse, suite à un os brisé. Tout le monde lui avait dit, pourtant, que ce n’était pas une bonne idée de vouloir danser sur la table pour ses quarante ans de mariages. Son visage porte tout de même les stigmates de l’âge et de la fatigue cumulée. Et bien que quelques dents lui manque, il en a suffisamment pour les laisser paraître de par son rire communicatif.

Compétences




  • Pilotage
  • Tir
  • Sagesse
  • Chasse
  • Navigation


Inventaire


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Arme : Fusil à lunette cal. 22
Objets utiles : Un réchaud ; une lampe-torche
Objets rares : Sa tenue de pilote en cuir (avec le casque à lunettes) ; Une couverture ; une ration de médicaments
Véhicule : Sa canne ?
Possessions personnelles : Une canne ; une photo de famille ; la laisse de son chien Greco ; son alliance ; une besace de 5L.

Histoire

« Danny, mon petit ! Il faut que je te raconte une histoire… »
Tout a commencé pour moi en 1933. J’ai poussé mes premiers cris à Firenze… Florence si tu préfères. Et bien sûr, c’est sous un fascisme grandissant que j’ai dû faire mes premiers pas, suivis de mes premières amourettes. Oh Sofia… Une si jolie fille. Quoi qu’il en soit, je n’étais pas forcément un bon élève. Durant mes années de primaires, je ne pensais qu’à une chose :  rejoindre le vieux Uberto, un menuisier qui vivait dans notre quartier. Chaque jour, je venais l’assister dans son travail et chaque jour il me donnait trois sous. Bien sûr, en ce temps, l’argent avait une tout autre valeur que maintenant ! Avec trois sous, tu avais de quoi faire un repas ! Et cet argent, je le mettais de côté. Je rangeais ma petite fortune dans une vieille boite à cigarette de mon père. Ce que je voulais en faire de cet argent ? Figure-toi que je n’en savais rien. Je me disais que ça pourrait être utile tôt ou tard, pour aider mes parents. Ou bien leur offrir quelques choses. Mais si je passais autant de temps à la menuiserie, c’est qu’Uberto était un homme bon et gentil.

Mais lorsque l’armée régulière se mit en tête de déloger tous les Juifs pour les envoyer dans des camps de travail allemand, Uberto venait de se disputer avec mon père. Il nous a dénoncé sans hésiter. C’était en 1944. Nous avions déjà eu pas mal de chance de ne pas être déporté avant. Je suis parti à bord d’un de ces trains. On a été amené à une espèce de dépôt, dans lequel les hommes et les femmes étaient entassées. Certains pleurés, d’autres hurlaient de rages. Oh ceux-ci ne faisaient pas longs feux. En général, les soldats les emmenaient à l’abri des regards et tout ce qu’on entendait c’était un coup de feu. Mais ma petite sœur et moi imaginions les pires choses. Nous étions si proches de la réalité. Je me souviens avoir pris la main de mon père et de lui avoir dit « Ne t’en fais pas, ça va aller ! On va s’en sortir. » Mais alors que nous avions finis par nous endormir, des soldats ont fit irruption dans notre camp et nous ont réveillés pour nous jeter dans ces trains. Nous y étions tous entassés. Ma petite sœur s’était mise à crier de panique, elle attirait l’attention de tous, y compris des militaires. L’un des soldats s’en empara. Il ne prit même pas la peine de s’isoler de nos regards pour l’abattre et ce, malgré les hurlements de ma mère. Mon père était tout autant horrifié qu’elle, mais par instinct de survie, il avait plaqué sa main sur sa bouche. Je n’ai compris ce qu’il s’était passé que lorsque j’étais parvenu à me frayer un chemin à l’entrée du wagon. J’étais pétrifié pendant tout le trajet.

Et ce fût l’un des pires voyages que je n’ai jamais fait de ma vie. Nous ne savions rien. Où nous emmenaient-ils ? Qu’allait-il nous arriver ? Combien de temps pourrions-nous encore tenir dans ce wagon à bétail, avant que nous ne soyons tous déshydratés, ou affamés ? Lorsque l’on fût enfin arrivé, c’est pris d’une fièvre généralisée que nous déambulions. Un peu comme ces morts qui reviennent. Et nous étions pourtant encore en pleine forme, comparé à ce que nous allions subir. Ma mère me fût arrachée à peine arrivé. J’étais grand et assez costaud grâce à mes travaux avec Uberto. Les Allemands avaient dû se dire entre eux que j’étais apte à travailler. Mais tous les autres enfants joignirent la file prévue pour les femmes, piétinant vers une mort certaine. Le protocole était que nous devions nous débarrasser de tous nos vêtements, puis nous nous faisions tondre les cheveux, avant de se faire arracher la peau par leur jet d’eau. Avant de pouvoir regagner des vêtements assez douteux, nous devions enfin nous faire marquer. Nous étions du bétail. Le soir-même, nous n’avions eu aucun repas. Nous devions dormir à même des planches, entassés dans des baraquements qui puaient. Les plus faibles avaient été conduits à part. C’était ce qu’on appelait les douches.

Je n’ai pourtant jamais lâché l’espoir de revoir un jour ma mère. Et puis je savais que les Américains étaient arrivés au début de l’été. J’avais eu le temps de l’entendre, ça, à la radio, avant que nous ne soyons déportés. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils ne viennent nous libérer. Je l’espérais de tout mon cœur. Mis à rude épreuve, cet espoir ne s’est jamais dissipé. Même lorsque nous passions jours après jours à récolter du charbon dans une vieille mine. Mon père avait attrapé une maladie, à force de respirer la houille. Très vite, il s’était mis à cracher du sang. Sans compter ses maux de têtes. Il a réussi à le cacher aux Allemands durant toute une semaine. Mais ils finirent par s’en rendre compte et il fut emmené aux « douches ». Je n’eus même pas le temps de lui dire adieu.

Une nuit d’hiver 1945, nos geôliers se sont affolés et ont commencés à regrouper les détenus. Ils ont formé des pelotons d’exécutions et tiraient à vue sur tous ceux qu’ils pouvaient. Leur objectif était de faire le plus de victimes sans doute. Quoi qu’il en soit, j’avais été tiré de justesse par un de mes geôliers. Il m’avait balancé dans un tas de houille, me hurlant dessus un je ne sais quoi en langue teutonique. Couvert de noir, j’ai cru comprendre qu’il valait mieux rester planqué. J’ai attendu, toute la nuit. Il m’était impossible de dormir, avec ces balles qui fusaient dans tous les sens. A la première explosion, j’ai très vite compris que les Allemands n’étaient pas les seuls, mais qu’un échange de tir avait bien lieu avec une autre entité. Puis le calme. J’ai attendu bien une heure avant de finir par sortir de ma cachette. Les premiers signes de vie qui m’apparurent, ce furent mes pairs -ceux qui avaient survécu-, étaient assis, dégustant des rations militaires. Ils étaient encadrés par des types en uniformes verts. Des soldats anglophones, à entendre leur langue. Ils ne me virent pas aussitôt. Je me mis à courir. Comme si ma vie en dépendait. Mais ce n’était pas pour sauver la mienne, que je m’épuisais. Je voulais m’assurer que ma mère était saine et sauve. J’hurlais au travers des corps, de la boue et du sang. « Mama ! Mama ! » en boucle. Ils tentèrent de s’interposer ces soldats, mais ils avaient sans doute peur de me faire du mal, tant j’étais maigre. Je finis par rejoindre la partie féminine du camp. Et j’hurlais encore et encore. Mais je n’avais aucune réponse. En dehors de la vision d’horreur qui finit par m’apparaître. Elle était là, aussi maigre que moi, voire plus encore. Elle était allongée sur un tas de corps. Le sang qui s’écoulait de son crâne était encore bien liquide et fumant. Elle avait été dans les dernières à être exécutée. Les yeux grands ouverts, son expression d’effroi à jamais gravé dans mon esprit.

Me voyant pleurer à côté du tas de corps, c’est un soldat à la frimousse rousse qui réussit à m’éloigner. J’étais le pauvre orphelin. Et ça, il l’avait bien compris. Je venais de fêter mes douze ans et j’étais le dernier Salvatore encore en vie -mon père ayant perdu son unique frère dans le conflit précédent, c’était vite vu. Je m’égare. J’en étais où déjà ? Ah oui, le soldat. Il n’eut aucun mal à m’éloigner de ma mère. Il me donna une ration et après de multiples essais, il s’assurait que je me nourrisse. Il me parlait dans une langue incompréhensible. Je n’avais même pas la force de froncer les sourcils pour lui indiquer que je ne comprenais pas grand-chose. Ce fût lui qui marmonna quelques mots en italiens. « Parents ? » Me demandaient-ils. Je fis non de la tête. « Famille ? » Ma réponse fut la même. Je vis à son regard qu’il prit pitié pour moi.

« J’étais devenu un italien d’Irlande. »

Ce soldat, était un Irlandais répondant au nom de O’Sulli. Jerry O’Sulli. Il m’a emmené avec lui, s’est disputé avec celui qui semblait être son supérieur. Sans que je ne comprenne rien, je fus emmené jusqu’à la frontière Franco-Allemande. Après avoir traversé le Rhin à bord d’un ferry douteux, je repris de nouveau le train, avec une unité de soldats. Cette fois-ci, nous avions des sièges. Nous avons été emmenés jusqu’à Paris. Puis nous rejoignîmes un autre camp militaire, à quelques kilomètres de la ville lumière. Nous embarquions dans des camions. Toujours entouré de militaire, je me sentais très peu à l’aise. Ne comprenant rien à nouveau, je me croyais de nouveau déporté. Mais le confort et la nourriture avaient don d’apaiser mes doutes et de ne pas faire naître trop de questions en moi. Lorsque nous arrivions au Havres, nous prenions cette fois un bateau. Nous accostions à Douvres, en Angleterre. Je n’eus le temps de profiter de la terre ferme que nous embarquions de nouveau jusque Dublin cette fois. Je compris très vite que le soldat qui m’avait sauvé, O’Sulli, m’avait envoyé auprès de sa mère. Une dame d’âge avancé, mais généreuse et accueillante. Elle était prête à partager toute la pauvreté qu’elle possédait. Elle l’a d’ailleurs fait avec moi.

Elle prit soin de moi et prit de son temps pour m’instruire. J’ai appris l’anglais, les rudiments de la vie dans une ferme, ou encore à cuisiner. Jerry, une fois rentré de la guerre, se mit en tête de devenir un genre de grand-frère pour moi. Pendant cinq années, je me retrouvais entouré et aimé à leur manière. Mon adolescence fût rythmée entre les sorties aux pubs, l’armée anglaise qu’il fallait éviter à cause du couvre-feu. Et bien sûr, la chasse. Oh ça, Jerry il aimait chasser. J’avais une sainte horreur des armes à feux. Elles m’avaient enlevé ma mère et ma sœur après tout. Jerry m’a expliqué ceci. « Une arme est un outil. Elle peut sauver autant de vie qu’elle ne peut en prendre. Il faut juste savoir dans quel but tu l’utilises. Apporter de la nourriture à sa famille, c’est important. Les protéger aussi. Une arme t’y aidera. Mais si tu veux juste faire du mal, dans ce cas, bien des armes se tourneront vers toi à ton tour. Demande-toi juste dans quel but tu veux t’en servir. » Il avait ainsi dédiabolisé ce qui m’effrayait et m’avait permis d’apprendre les bases de la chasse.

Mais très vite il fallait s’enrichir et ce, à n’importe quel prix. Les impôts anglais, le coût de la vie ne cessant de croître et Mama O’Sulli qui n’était plus apte à s’assumer seule, Jerry me proposait de venir avec lui, de nous enrichir à bord d’un bateau de pêche. J’avais à peine dix-sept ans lorsque nous embarquions pour la première fois. Notre port d’attache était Dublin. Mais notre capitaine, un vieil ivrogne, n’avait de cesse de repousser les limites. Après cinq années à arpenter mers et océans, nous avons été dépêchés pour un contrat :  ravitailler des positions américaines, alors en pleine guerre du Vietnam. La mission fut vite avortée. Il était inconcevable que des civils interfèrent dans des missions militaires à but privé. D’autant plus que le gouvernement britannique avait posé son véto. Toutes ces paperasses me dépassaient vite. Mais nous avions l’occasion de connaître un véritable débrief militaire sur un porte-avion. J’ai encore du mal à piger comment je m’y suis retrouvé. Je crois que le capitaine voulait être accompagné et qu’il a tiré au sort. Quoi qu’il en soit, je ne pus résister à l’envie de me retrouver sur le tarmac, à observer avec insistance les avions en train de décoller. J’étais absorbé par la beauté et la grâce de ces engins. Je savais ce que je voulais faire.

« J’étais un citoyen du monde, en quelques sortes… »

Nous rentrions à Dublin, où nous étions très mal accueillis. Plus rien ne nous y retenait. Mama O’Sully était décédée sans que nous n’en soyons avertis. Jerry pris la décision de rejoindre l’IRA. Après une violente dispute entre lui et moi, je pris la décision de prendre un nouveau départ : les Etats-Unis. La terre promise. Le rêve américain. Nous étions en 1956. Munis des certificats nécessaires et sous ma nationalité italienne, je rejoignis le nouveau monde. Boston, pour être précis. J’y ai rencontré celle qui devint ma femme : Mary. Elle travaillait dans un dinner, le soir, tout en continuant ses études de vétérinaires. Je continuais d’exercer mon métier de marin, mais ce fût beaucoup moins prenant. Nous partions le matin et rentrions le soir. Je passais le reste du temps entre le dinner et un appartement miteux, mais suffisant. Mary et moi finissions par nous marier en 1959. A vrai dire, je lui avais caché que sans ce mariage, j’aurai été expatrié. Mais vers quelle patrie m’auraient-ils envoyé ? Ce fut une véritable preuve d’amour. Neuf mois plus tard naquit ton père, Danny. Mon petit Jack. Ayant finit par amasser une petite fortune grâce à mon mode de vie modeste, je me mis martel en tête de suivre une formation de pilotage. Oh ce fût une période difficile pour Mary et moi. Le peu de temps libre que j’avais, je le consacrais à mes leçons d’aviation. Mais au bout d’une année, je reçus la licence certifiant mon droit d’utiliser un avion. Je venais d’avoir vingt-huit ans. Trop tard pour devenir pilote de chasse ou de ligne, je voulais découvrir le monde depuis les cieux.

Mary perdit un oncle en 1963. Celui-ci n’ayant pas d’héritier, elle hérita de la ferme de ce dernier, à proximité de Detroit. Celle dans laquelle nous avons toujours vécu depuis. Ma chère et tendre n’eut pas de mal à trouver sa clientèle, avec notre voisinage direct. Entre les bovins, les ovins et autres catégories du monde animal que l’on peut trouver dans une ferme, elle se mit à prospérer. De mon côté, je fus accepté en tant que manœuvre dans une usine de General Motors. En 1965, je fus promu contre-maître et Mary attendait notre deuxième enfant. Théodore. Conservant toute la modestie et l’humilité que nous avions jusqu’ici, je pus de nouveau amasser un pactole, me permettant de racheter un vieux coucou. Une carcasse à peine en état de rouler. Alors comment l’imaginer dans les cieux, pas vrai ? Eh bien ça ne m’a en rien empêché de rêver à voler dedans. Oh je me suis sans doute précipité la première fois que j’ai voulu l’essayer. J’ai fini planté dans la grange, que j’avais juré de vider de son foin.

Après un plan de licenciement, je me retrouvais sur le carreau. Je ne perdis nullement foi, y voyant l’occasion de travailler encore plus sur mon avion. Nous attendions notre troisième enfant. Ta tante Rosie. Elle vit le jour le 26 Octobre 1971. J’étais alors âgé de 38 ans. Mon premier vol ce que tout le monde qualifiait de tas de ferraille, eut lieu en 1972. Je décidais alors de vendre mes services dans les offices de tourismes ou encore auprès des fermiers. Que cela soit pour épandre des engrais, ou promener des voyageurs, j’étais preneur. Tant que cela me donnait une raison valable de sillonner les cieux. Ton père, Jack, ne me comprenait pas. Il commençait à entrer dans les âges où tout ce que je faisais était nul. J’aurai dû cultiver la terre, devenir fermier, ç’aurait été, selon lui, le meilleur moyen de m’enrichir pour que Mary puisse rester à la maison. Mais elle ne voulait pas non plus ! Elle aimait trop son métier.

« Mais mes rêves prirent forme. »

J’avais 46 ans, lorsque par chance, un gros contrat me permit de voir encore plus gros. Je fus en charge d’apporter des provisions d’urgences dans les contrées du nord : l’Alaska. Ceci me permit de laisser mon vieil avion prendre sa retraite et de m’en acheter un nouveau. Ainsi que d’investir dans un plus gros hangar, à l’aérodrome de Detroit. A 49 ans, je pouvais enfin fonder ma petite entreprise, ajoutant à ma liste d’activité les livraisons. Je pus me payer une sacrée publicité ! J’aurai tant voulu que ton père prenne la relève. Puis tu vins au monde. 1988. Je m’en souviens comme si c’était hier. Oh tu as très vite montré ta passion pour l’aviation aussi. Tu me quémandais des balades, dès que tu venais en vacances chez nous. Ce n’était qu’une question de temps et de paperasse avant que tu sois apte à prendre la relève. Et je sentais déjà le poids de l’âge s’abattre sur moi.

Je crois qu’il était temps pour moi de prendre ma retraite. Après avoir arpenté pendant 65 ans cette terre, ces mers et ces cieux, je voulais profiter de mon épouse. Ta grand-mère commençait déjà à être bien atteinte par le cancer. Je dus laisser mon avion dormir pendant une dizaine d’année, m’occupant de Mary nuit et jour. En 2003 elle finit par nous quitter. Elle n’était pas bien vieille, comparée à moi. Aujourd’hui encore elle me manque. Enormément. Ta tante, Rosie, estimait que je ne devais pas rester seul. Elle me prit un chien. Un Carlin. Greco. Puis ton père a décidé de placer Greco à la SPA et de ton vieux grand-père en maison de retraite. Heureusement qu’il n’a pas fait l’inverse. Mais je pouvais y aller en paix. Après tout, je t’avais cédé les droits sur mon entreprise, un peu plus tôt cette année-là. C’était en 2008, si ma mémoire est bonne… J’aurai cru que je n’avais plus qu’à attendre la mort venir me chercher.

« Je l’ai attendue et elle est venue. »
Oh la mort est bien venue… Mais pas comme je l’aurai imaginé. Abrutis par les médicaments, si tu ne m’avais pas rejoint, je ne sais pas ce qu’il serait advenu de moi. Mais ça n’était qu’une question de temps avant que mes pairs ne reviennent d’outre-tombe. Nous avons fui, alors que cette horde de vieillards morts et de soignants infectés ne se jettent à nos trousses. Sans mes conseils en chasse et mon expérience, nous ne serions pas allés bien loin, pas vrai ? Mais on a survécu. Nous savions où nous mettre à l’abri : notre vieil hangar. Tu en as passé des heures, à retaper l’avion qui m’avait appartenu et que je t’avais légué. Dès que tu n’étais pas dehors en train de chercher de quoi manger, boire ou encore améliorer notre quotidien, je te voyais gesticuler tant et plus sous les moteurs de notre avion.

Et tu as fini par réussir. Mais tu as négligé une chose, mon enfant : la durite de refroidissement. Nous étions si près du but. Nous étions déjà dans les airs, survolant cette apocalypse, mais le gel ayant fait son œuvre, en cet hiver 2015, la durite a lâché, le moteur s’est enflammé. Oh on peut dire que dans notre malheur, tu as su prouvé que tu étais un bon pilote ! Tu as su t’écraser dans la rivière de Detroit avec une certaine grâce… Heureusement qu'une de tes ailes t'as stabilisé sur la rive et nous a empêché de couler. Mais en plein hiver, saisit par le froid nous aussi, ce fût assez difficile. Surtout que tu dus tout faire toi-même. Me sortir de la carcasse, me traîner jusqu’à je ne sais où... Tu crois que nous serions là, si des membres de cette communauté ne nous avait pas trouvés ? Sans la générosité de ce petit Logan et de ses copains, je ne suis pas sûr que nous serions encore de ce monde…

Enfin, depuis, je peux enfin me la couler douce… Encore faille-t-il que tu finisses par retrouver mon Greco ! Tu es sûr que tu as bien fouillé la SPA de Detroit ?


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Comment as-tu connu le forum ? : Je suis déjà dessus, jeunes sacripants !
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MessageSujet: Re: Alberico Salvatore   Alberico Salvatore EmptyVen 25 Aoû 2017 - 23:06
VOUS NE PASSEREZ PAAAAAAS
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MessageSujet: Re: Alberico Salvatore   Alberico Salvatore EmptyVen 25 Aoû 2017 - 23:09
Bienvenue Alberico ! I love you
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MessageSujet: Re: Alberico Salvatore   Alberico Salvatore EmptyVen 25 Aoû 2017 - 23:14
Merci Very Happy
Logan, je te promets d'essayer de le caser dans un rp
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MessageSujet: Re: Alberico Salvatore   Alberico Salvatore EmptySam 26 Aoû 2017 - 0:16
You. shall. Not. PAaaaAaaass *voix tremblante de Père Fouras*

Rerebienvenue, l'vioc Very Happy
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MessageSujet: Re: Alberico Salvatore   Alberico Salvatore EmptySam 26 Aoû 2017 - 0:41
Tu te moque de moi, sacripant? :p
Merci petite!
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MessageSujet: Re: Alberico Salvatore   Alberico Salvatore EmptySam 26 Aoû 2017 - 0:47
Gandalfounet ! I love you
Bienvenue Aberico !
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MessageSujet: Re: Alberico Salvatore   Alberico Salvatore EmptySam 26 Aoû 2017 - 9:52
Merci bien jeune homme
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MessageSujet: Re: Alberico Salvatore   Alberico Salvatore EmptySam 26 Aoû 2017 - 10:16
FUYEZ ! PAUVRES FOUS Lala

Ian Love Excellent choix, de vava comme de groupe ♥️ Mille fois rebienvenue, j'espère avoir un p'ti lien avec papi Béber Hihi
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MessageSujet: Re: Alberico Salvatore   Alberico Salvatore EmptySam 26 Aoû 2017 - 13:29
Le charme de l'ancien, ca me rend presque toute chose. Bienvenue a toi Papy!
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MessageSujet: Re: Alberico Salvatore   Alberico Salvatore EmptySam 26 Aoû 2017 - 14:02
Merci, mesdemoiselles!
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Joey DesrosiersL'Arène
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MessageSujet: Re: Alberico Salvatore   Alberico Salvatore EmptySam 26 Aoû 2017 - 16:45
Re-bienvenue ! Cute
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MessageSujet: Re: Alberico Salvatore   Alberico Salvatore EmptySam 26 Aoû 2017 - 17:16
Merchui Joey Very Happy
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MessageSujet: Re: Alberico Salvatore   Alberico Salvatore EmptySam 26 Aoû 2017 - 17:40
Malgré ma dernière intervention sur ta fiche, mon cher Abricot, j'ai décidé de te laisser passer Cute

Félicitations, tu es validé(e)



Bienvenue du côté obscure de la Force, mon jeune ami !
Maintenant que tu as passé la dure épreuve de la fiche, tu vas pouvoir enfin t'amuser parmi nous. Enfin... Après avoir fait encore quelques petites choses indispensables que voici :


  • Tout d'abord, il faut que tu ailles recenser ton avatar dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et ton métier dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], afin de rester quelqu'un d'unique !

  • Afin qu'il soit plus facile pour les autres joueurs de te proposer des liens ou des rps et de rester à jour sur ceux que tu as déjà, pense à créer ton [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qu'il faudra poster dans la partie prévue à cet effet selon le groupe auquel tu appartiens ! Il y a un code mis à ta disposition si tu en as besoin, mais la présentation de ce sujet est entièrement libre alors amuse-toi !

  • Tu peux aussi créer un scénario si tu en as besoin, dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], mais sache bien que tu n'as pas le droit d'en proposer plus de deux en même temps, alors choisis bien

  • Enfin, comme tu peux le voir, nous avons un système de points sur le forum et tout ce que tu dois savoir à ce sujet se trouve [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], prends donc le temps de lire tout ça au moins une fois pour être sûr de ne rien oublier !

  • Et surtout n'oublie pas que peu importe que tu sois là depuis un jour ou un an, tu peux contacter le staff à n'importe quel moment si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit concernant le forum. Alors n'hésite surtout pas !

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 Alberico Salvatore
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