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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Need a doctor... [Joy]
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MessageSujet: Need a doctor... [Joy]   Need a doctor... [Joy] EmptyJeu 31 Aoû 2017 - 19:41
Quatre jours. Quatre jours que la pluie ne cesse de tomber et que je marche malgré le froid qui me transperce jusqu'aux os. Je l'avoue, je ne fais pas vraiment le fier ces derniers temps. La fatigue commence à s'accumuler. Je n'ai pas vu d'être humains vivants depuis un temps qui me semble extrêmement long et être humide tout le temps n'est pas une vie. Bien sûr, vous me direz, pourquoi donc ne suis je pas allez me réfugier dans un coin tranquille afin d'attendre que le temps passe ? Que le soleil revienne ? Parce que je ne peux pas. Ou je ne veux pas qui sais. Je ne veux pas cesser d'avancer, je ne veux pas me retrouver coincé en un lieu ou je ne suis pas sûr d'être à l'aise, ou je risque d'être pris au piège et surtout, je n'ai que peu de vivres avec moi. Il faudrait que je prenne le temps de me ravitailler, mais depuis le temps, la majorité des magasins sont pillé, on ne trouve plus rien et entrer dans les appartements et maison et toujours risqué. Pourtant, il faudra bien que je me force à cela, sans quoi je vais finir par mourir de faim !
Mais pas maintenant. Je préfère avancer dans les rues à demi désertés de la grande ville qu'était Détroit. J'avance lentement, avec prudence et pour être franc je suis dans la périphérie. Je n'ose pas trop avancer de peur de tomber sur une horde que je ne saurai, bien entendu, ne pas gérer seul.
La pluie s'intensifie, je grelotte, je claque des dents. Le froid m'enserre de plus en plus et je ne peux plus continuer ainsi. Il faut que je bouge, que je m'active.
Il me faut un peu de temps pour trouver le lieu idéal, mais je finis par le trouver. Une maison de banlieue à ce que je n'en vois, pas très grande mais coquette. J'en fais le tour pour vérifier la présence de rôdeurs et en tue un par l'arrière d'un bon coup de machette dans le crâne. Je n'aime pas vraiment faire cela, mais c'est pour ma sécurité. J'espère que la personne qu'il était me pardonnera. Et puis avec précaution, je m'apprête à entrer.
Quelques coups sur une vitre. De la patience pour voir si un ou une rôdeuse viennent à ma rencontre, mais rien. Alors je brise une vitre et nettoie comme je le peux en me protégeant d'un vêtement avant de me hisser à l'intérieur. La maison est dans un désordre relatif. À croire que les occupants de cette maison sont partis un matin pour ne jamais rentrer. J'explore doucement les lieux. Des choses avariés, une odeur de renfermé, des photos d'un couple assez jeune. J'espère qu'ils s'en sont sorti et ne déambulent pas dans les rues à la recherche de chair fraîche. Et puis... Le moment vient de faire l'étage. J'y vais avec prudence, lenteur. J'aurai tout le temps de me détendre après. Deux chambres vides. Une fenêtre ouverte qui a laissé passer les intempéries et les caprices du temps par celle-ci lui donnant un air passé, vieillis avant l'heure. La seconde semble être une chambre d'amie. Je finis mon tour. Rien. Tant mieux me direz vous et c'est ce que je me dis aussi. Je retourne au rez-de-chaussée, fermant les volets de la fenêtre que j'ai cassé. Ca peut sembler idiot, mais c'est une chose que j'ai regardée avant d'entrer. La possibilité de garder une certaine sécurité. Et puis, cela fait. Je me détends. Je fais le tour des lieux, j'explore. Je trouve une ou deux conserves dans les placards. Des choses qui pourraient m'être utiles. Je fais le tour de la chambre du couple. L'homme avait bon goût au niveau vestimentaire. Ses vêtements sont un peu grands sur moi, mais ils sont secs et j'en profite. Je mets les miens à sécher dans la chambre d'ami qui sera mon fief. Elle donne vue sur la rue et sur un appentis du toit qui pourrait me permettre de fuir en cas de besoin. Je referme bien sur la porte de la chambre, les morts ne savent pas tourner une poignée et je me détends. Enfin !
Je sors Boubou avec qui je parle du temps, de la maison, des occupants. Puis on se dispute pour savoir quelle conserve manger ! Je le mets au coin, car il est méchant et puis après mon repas frugal, je vais le rechercher, car il est gentil dans le fond et c'est mon seul ami. Mais voilà, j'ai toujours froid. La tête me tourne quelque peu. J'ai dû prendre un rhume avec ce temps. Solution ? Le sommeil. Je fouille la commode pour trouver des draps. Je change le lit qui doit être crasseux et poussiéreux depuis le temps et met les draps propres avant de m'y glisser tout habiller, mes chaussures prêtes pour que je me jette dedans, mon sac prêt également. Je n'ai que boubou dans les bras. Et je m'endors. Je rêve, je cauchemarde. Je tremble de plus en plus. Comme si cela ne suffisait pas dans ce monde de merde de vivre entourés de morts et de risquer de se faire bouffer son petit cul chaque jour, il fallait que je tombe malade... Bordel... Comment je vais me sortir de là... ?
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MessageSujet: Re: Need a doctor... [Joy]   Need a doctor... [Joy] EmptySam 7 Oct 2017 - 16:55
Il pleuvait à boire debout, encore. Elle en avait totalement marre. Elle venait de se rétamer avec sa moto, le bitume était glissant, elle n’arrivait pas à contrôler sa machine avec brio, elle venait de commencer, elle n’allait pas devenir une pro de la moto en quelques semaines. Elle savait comment avancer, c’était déjà ça de gagné. Sauf que dès qu’elle se devait d’accélérer, elle se rétamait en beauté la plupart du temps et là, accélérer avait été nécessaire. Tout le monde avait donné le mérite à Logan d’avoir tué le grand méchant punisher, mais pendant ce temps, il y avait encore de la racaille en ville. Le genre de mec qu’elle préférait ne pas croiser. C’était sa principale raison d’accélérer, les éviter, heureusement que sa moto était plus silencieuse que la moyenne… elle devrait remercier Logan pour ça. Pas Isha, parce que lui devait lui faire la gueule de l’avoir voler en fait… oui bon, peut-être pas de remerciement en fait.

Elle avait donc rangé sa moto dans le premier garage qu’elle croisa. Elle avait refermé la grosse porte, s’assurant qu’elle n’avait rien de cassé. Elle avait un nouveau trou sur un jeans, à hauteur de cuisse, son manteau de cuir rouge était un peu plus élimé et sa joue était à vif, mais elle survivait. Elle était en vie et c’était ce qui comptait. Elle était trempée, elle avait froid, mais elle put explorer la maison pour en tuer les deux morts qui s’y étaient enfermés. Elle prit un temps considérable pour extirper sa lame du premier cadavre, qu’elle avait échappé, ne la tenant pas assez fermement. Elle finirait par y arriver un jour, mais ce n’était pas encore tout à fait ça. Elle finirait par prendre le tour de main, mais heureusement qu’elle avait son Tantō pour survivre. Elle essuya donc les deux lames avec soin, observant sagement par les fenêtres pour voir la pluie tomber de plus belle. Le seul côté positif de la chose, c’était que tout était propre avec autant de pluie. Le sang sur le bitume était nettoyé, les traces des vivants aussi. Tout le monde recommençait à neuf. . Elle c’était tressées les cheveux le matin, réalisant que maintenant, qu’une fois défaite, sa crinière doublerait de volume. Son fer plat et son fer à friser lui manquait terriblement. Le naturel, ça ne rendait pas si bien que cela. Elle avait quand même prit le temps de les défaire, s’observant dans la glace de la grande chambre. Elle se sentait plus libre tout d’un coup, se laissant aller à l’observation des lieux, pourtant, son cœur manqua un battement en voyant du mouvement de l’autre côté de la vitre. En fait, c’était un mouvement dans la maison d’à côté, un garçon à en voir au travers du flou de la vitre. Elle se cacha sur le côté, craignant qu’il ne la voie, mais il était tellement concentré ailleurs. Il mangeait, parlait à elle ne savait pas qui. Il n’avait pas l’air bien méchant et il avait l’air occupé. Tellement occupé, qu’il en vint à se coucher. Sérieusement ? Il dormirait là, comme ça ? C’était inconsidéré, mais elle aurait surement fait pareil à une époque. Il avait peut-être prit ses dispositions, il avait peut-être piégé ou quelques choses.

Elle se décida à s’éloigner de la fenêtre, le regarder dormir ne servait à rien. Elle alla plutôt visiter le reste de l’étage, voir ce qu’elle pourrait trouver. Mais rien ne l’intéressait vraiment. Elle était très peu concentrée, encore plus quand elle mit les pieds dans une chambre pour enfant. Une chambre de petite fille, avec des jouets intouchés. Pendant un instant, elle repensa à Octavia, elle aurait sûrement apprécié l’un de ses jouets. Elle soupira, cherchant à retrouver son calme et la vie la gifla en plein visage quand son regard s’attarda à la fenêtre. Elle crut un instant que c’était le mec de la fenêtre, mais non. C’était les deux connards qui commençaient à fouiller les maisons environnantes. Oh merde… ils l’avaient donc suivit assez ? Elle voulut se rendre à sa moto, se barrer, mais elle se rappela monsieur belle au bois dormant de l’autre côté. Eh merde… merde, merde, merde. Elle allait faire quoi ?

Elle se précipita donc à l’extérieur, passant la clôture d’un geste habile, elle planta son Tantō dans la tête d’une voisin avant de l’essuyer vaguement, le rangeant pour déjà se précipiter vers la rambarde, sauter et s’agripper à la gouttière, elle la sentie céder légèrement, mais elle eut le temps de se remonter à l’aide du toit. Son cœur battait, la chamade, mais elle entra dans la maison en silence. Elle avait encore un peu de temps. Elle se repéra rapidement, cherchant des yeux la chambre de monsieur. Elle le trouva rapidement endormi, contournant le lit, s’assurant qu’il était désarmé, sans savoir si elle faisait la bonne chose. Elle tenta de le réveiller doucement, déposant un doigt sur ses propres lèvres pour qu’il se taise. Minimiser les contacts, c’était le plan, mais déjà elle entendait la porte du bas être forcé. Pitié, il fallait qu’il entende le bruit et qu’il ne crie pas, pitié, ne crie pas…


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MessageSujet: Re: Need a doctor... [Joy]   Need a doctor... [Joy] EmptyLun 23 Oct 2017 - 19:04

Le sommeil. Doux, réparateur. Agité surtout ! Ma température est haute, je le sens même dans ce sommeil comateux dans lequel je plonge. Mon corps à rapidement fait de chauffer le lit tout entier, laissant s'échapper la transpiration par tous les pores possibles de ma peau. Je gémis quelque peu, les courbatures dans mes membres ne sont pas vraiment là pour aider. La maladie est une chose on ne peut plus affreuse au cas où vous ne le sauriez pas et pourtant je serre encore et toujours mon petit boubou contre moi, persuadé que oui, il peut m'aider. Que oui, il peut veiller sur moi et me soigner malgré le fait qu'il ne soit rien de plus qu'un ourson en peluche. C'est forcément en ces moments-là que les souvenirs nous sont les plus précieux. En ces moments-là que l'on veut revenir en arrière, en enfance, là ou nous n'étions que douceur et innocence. J'ai le souvenir de ma mère me bordant dans mon lit d'enfant, caressant mon front moite pour en chasser les mèches humides, chantonnant de sa voix mélodieuse. Je me rappelle des tasses de lait au miel dont l'odeur m’envoûtait et des histoires douces qu'on me contait. Oui, l'enfance était le meilleur des moments. Et aujourd'hui ?

Je suis dans le lit d'un inconnu à tenté de faire passer ma fièvre. Seul. La rue est pleine de morts qui se sont relevé, quittant leurs repos éternels pour chasser les vivants, en faire leurs compatriotes, leurs soldats dans cette armée des ténèbres qui ne cesse de grandir et qui ne périclitera que le jour où tous les vivants ne seront plus qu'un lointain souvenir. Est cela la vie désormais ? La fuite, la survie, le souvenir d'un jour meilleur ? Est ce une épreuve divine ? Les faibles mourants pour laisser la place aux forts ? Suis-je assez fort pour survivre ? Des questions qui flottent dans mon esprit embrumé par la maladie et l'envie de dormir. Des idées idiotes, des souvenirs de danse, d'enfance, d'amour, c'est fou comme la mélancolie peut nous prendre lorsque l'on est malade. Et puis il y a cette chose étrange.

La sensation d'une main posée sur mon épaule qui me secoue énergiquement. Mes paupières qui s’entrouvrent doucement pour sentir un doigt frais se poser sur mes lèvres. Mon regard embrumé se pose alors sur une jeune femme au visage magnifique, encadré par un halo de cheveux roux la faisant ressembler à un ange. Bêtement je souris en la voyant, persuadé de rêver, qu'elle n'est qu'une illusion dans mon délire fiévreux et pourtant, des bruits me parvienne, me faisant prendre conscience de la réalité. Il se trame quelque chose. Je me relève aussi vite que je le peux, c'est-à-dire relativement lentement, observant autour de moi, mon air hagard. Je sors du lit comme je le peux, maintenant fermement boubou enfilant mon pantalon et mes chaussures d'un coup vacillant quelque peu, prenant appui comme je le peux sur le mur, tentant de ne faire aucun bruit et pourtant... Quelques petits gémissements m'échappe alors que j'attrape mon sac à dos, tentant un sourire et un pouce levé vers la dame comme pour signifier que je suis prêt, que je suis vivant, que je la suis ou que sais je encore...
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MessageSujet: Re: Need a doctor... [Joy]   Need a doctor... [Joy] EmptySam 4 Nov 2017 - 17:22
Tout ce qu’elle se répétait mentalement, là, maintenant, c’était de le supplier de ne pas crier. Il n’avait pas le droit de crier, de faire du bruit. Elle n’avait pas envie d’avoir des ennuis. Sa gentillesse la tuerait ou la ferait tué, elle s’en rendait bien compte. Elle devait le réveiller sans toutefois être trop intrusive. Un mauvais réveil, c’était tellement difficile à gérer. Alors, suppliante, elle tenta sa chance et quand elle le vit battre des cils, son cœur cessa de battre. Elle se remit finalement à respirer quand il sembla se réveiller et qu’aucun cri, arme ni rien de survint. Oh Dieu, merci ! Merci, merci ! Il souriait, ce qui était surement une bonne chose, même si elle n’en savait trop rien. Ça pouvait aussi être mauvais signe en fait, bref, elle allait être positive avec tout ça. Il c’était finalement décidé à bouger, gardant le silence. Il avait surement entendu les bruits, tout allait se régler pacifiquement. C’était encore comme ça qu’elle appréciait cela.

Elle l’observa se relever, s’habiller, serrant les dents à chaque fois qu’elle l’entendait faire du bruit, que le plancher de la chambre craquait. C’était beaucoup pour son petit cœur là, maintenant. Pourtant, il sembla être près au bout d’une éternité et demie et quand ce fut le cas, je lui offris un sourire, un sourire franc, heureuse qu’il soit prêt, mais aussi un sourire pour le mettre en confiance. Parce qu’il n’allait peut-être pas aimer la suite. Parce que son sourire s’effaça en entendant la première porte du couloir s’ouvrir. Oh merde ! Rapidement, elle glissa sa main dans la sienne pour l’attirer en silence vers la fenêtre, elle allait descendre comme elle était montée, changeant ses appuis, lui montrant bien où mettre les pieds pour ne pas tomber. Ça serait vraiment le comble qu’elle le tue comme ça, juste après lui avoir épargné une mort certaine là-haut…

Elle fut ravie de rencontrer finalement le sol froid de la cour. Elle l’aida encore un peu, parce qu’il ne semblait pas en forme et elle le rattrapa par la main pour commencer à courir vers l’autre maison. Elle entendit un premier éclat de voix quand ils disparaissaient de l’autre côté. Un simple « tarnation ! » qui lui démontrait bien qu’ils avaient été repérer. Donc…

-tu as un endroit où te cacher dans les environs ? Je nous amène en moto sans problème.

Parce que bon, lui balancer un « monte sur ma moto et suit moi » c’était presque lui proposer des bonbons juste avant quoi. Au moins si elle le laissait servir de gps… peut-être qu’il s’inquiéterait moins… ou pas. Tout le monde n’était pas comme elle à suivre un inconnu à moto simplement parce qu’il avait l’air plus sympa qu’une horde… Oui bon, peut-être que c’était le choix logique en fait. Mourir maintenant ou mourir plus tard ? Toujours mourir plus tard… toujours.
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