[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] What the hell??? FT. Stars Wars brainwash

L’éclaireur se déplaçait avec célérité dans les ruines de ce monde apocalyptique. Quelques volontaires semblaient décider à sauvegarder la zone verte que son vieil ami Anglais avait créé face à ce prochain déferlement de violence que Dame Nature semblait avoir le secret. Le destin semblait avoir décidé d’éliminer les rares survivants de cette apocalypse. Le blondinet avait son opinion personnelle sur ce sujet. La terre elle-même avait ses règles et que faisait l’instinct de survie d’un homme moyen face au comportement d’une femme en colère? C’était de gagner le salut dans la fuite ou bien de se cacher pour permettre à la tempête de passer et ensuite de sortir pour constater les dommages. C’est ce que les gens de la clinique, dont le maraudeur, feront. Alair a donné une seconde chance à bien des âmes et c’était la moindre des choses pour le vétéran d’aller chercher des provisions pour le groupe. Comme à son habitude il avait déjà exploré les environs du refuge du vieil homme et un magasin de plein air avait attiré son attention. En revenant il pourra aussi visiter un entrepôt d’un supermarché local, mais si l’armurier pouvait mettre la main sur des boites de nourritures déshydraté et un purificateur d’eau, la survie du british et de ses patients sera facilitée pour un temps du moins. Malgré la rapidité de ses pas, l’homme que ses compagnons d’armes surnommaient ghost se déplaçait sans faire aucun bruit. Une ombre parmi les ombres et aussi furtif d’un esprit frappeur avant de commettre son méfait. Les goules n’avaient pas conscience de la présence du militaire et celui-ci arriva rapidement à son objectif. Bien dissimulé à l’abri des regards recouverts de cataracte blanchâtre, le regard d’azur glacial et professionnel du chien de guerre détailla la zone pour planifier un plan d’action et surtout un point d’entrée. Il grimpa au second étage d’un détaillant de livres usagés et fit que la porte arrière de l’entrepôt était grande ouverte. Un charognard gisait au sol et vu les dernières coulées  de fluides corporels noirâtres, un humain avait passé il y a peu de temps.  Serrant les dents à s’en faire sauter l’émail dessus de frustration, le soldat de fortune se dépêcha de rejoindre son objectif Chaque minute comptait. Pendant la progression qui fut fatale à un mort-vivant se trouva avec la dague de commando dans son orbite sans comprendre que son destin était scellé, une penser pour la combattante à la chevelure de cuivre traversa l’esprit analytique du vétéran. Barry s’ennuyait réellement de sa compagne de survie depuis qu’elle avait quitté le refuge sans rien lui dire. Le blondinet aurait voulu se mettre en chasse, retrouver celle qui partageait sa vie et son lit à l’occasion. Mais la petite futée avait retourné les enseignements reçus de l’ancien agent de terrain contre lui et elle s’était dissiper dans la brume. Même l’homme qu’elle considérait comme son père adoptif n’avait pas reçu de nouvelle par la radio et ses appels avaient resté sans réponse. Le vieux hibou borgne avait essayé de cacher son jeu, mais l’inquiétude et la peine se faisait entendre dans la voix du patriarche de la clinique. Prenant son fidèle Sidekick dans sa main directrice, la dague de combat sous la poignée de l’arme pour frapper à la seconde, le militaire fit son entrée. Un bruit écœurant le fit déplacer vers la fin d’une petite escarmouche ou une petite silhouette venait de trucider une goule. Il fit exprès pour faire lisser son pied et dès que l’intrus tourna la tête vers lui, le vétéran alluma sa lampe tactique de son pistolet pour l’aveuglé et la désorienter. Mais il reconnut les tresses, les peintures de guerre et le minois délicat qu’il avait souvent caressé lors de leurs parties de jambe en l’air. La voix direct, professionnel et un brin autoritaire du chien de guerre fut expulser dans un chuchotement que souvent la jeune femme avait entendu. Barry- Stars Wars! C’est Ghost!   Équipement:

Code by Joy du site DREAM.  Parole de Barry en #9966ff[/color]

Trois jours, trois foutus jours que j'ai laissé Aube pour recruter les âmes errantes et me voici arrêtée dans un entrepôt. Pourquoi faire? De la nourriture? Je n'ai même pas assez de place sur la moto pour en transporter autant mais si je peux trouver une ou deux boîtes de thon, ça fera ma journée. Je n'ai pas été calme depuis que j'ai croisé l'homme au corbeau et ma blessure au flanc m'élance à chaque mouvement brusque. Ces derniers ne manquant pas lors du combat que je mène, je suis bien obligée de tenir ma plaie de la main gauche de peur qu'elle ne s'ouvre à nouveau et frappe avec toute la force de mon bras droit et les enseignements d'Alair.

Les monstres tombent les uns après les autres, au moins, je n'ai pas perdu de mes capacités et si la douleur me ralentit, elle ne pourra pas m'arrêter. Les déterrés tombent à l'unité, mais ils tombent quand même jusqu'au moment où enfin, plus aucun ne sort de l'ombre des étales pour se jeter sur moi. La fin du combat laisse place à un brusque silence durant lequel je m'autorise à reprendre un souffle normal avant d'entendre un bruit de chaussure non loin. Mon bras armé se lève automatiquement en position de défense mais une lumière m'aveugle d'un coup.

Incapable de voir quoi que ce soit après avoir habitué ma vue à l'obscurité de l'entrepôt, je lève ma main devant mon visage en fronçant les sourcils mais une voix se fait entendre, une voix que je n'ai pas entendu depuis ce qui semble être des semaines et qui me percute avec la même puissance qu'une balle. Si l'adrénaline ne me maintenait pas éveillée et opérationnelle à 100%, je tomberais probablement à genoux tellement je suis heureuse de le voir mais sur le moment, j'ai juste envie de me jeter dans ses bras.

- Barry!?

Le paramilitaire m'a retrouvé, l'homme à qui je dois non seulement la vie mais aussi ma vengeance. Mes yeux sont probablement plus gros qu'à l'habitude, mes pupilles dilatées par l'obscurité ambiante ont du mal à faire le point sur son visage. N'osant pas m'approcher trop près de lui, je recoiffe un coup mes tresses en arrière et prie pour qu'il ne remarque pas l'état lamentable de mes vêtements et de mon apparence en général. Il faut reconnaître qu'après ces semaines d'errance, mon look est loin de ce qu'il était et gardé une hygiène impeccable s'avère compliqué.

Depuis que j'ai été mordue, je n'ai pas osé revenir vers lui, ni vers mon père bien entendu, l'un n'allant pas sans l'autre. J'ai peur de sa réaction, j'ai peur de beaucoup de choses et encore plus de le perdre à jamais, le considérer comme disparu m'allait mais le revoir ainsi complique toutes les certitudes que j'avais fondées sur ma survie. Forte, je ne baisse pas les épaules devant mon amant et tente de soutenir son regard comme je peux, n'osant pas m'approcher.

Retenir ses larmes peut être difficile lorsque j'entends Barry me dire qu'Alair essayait de communiquer avec moi. Je sais, je l'entendais chaque soir sur ma propre radio mais je ne pouvais pas répondre. Comme lui expliquer que je ne pouvais pas revenir comme ça et encore moins lui annoncer par talkie que j'avais été mordue. Je me rappelle un soir il y a quelques jours où j'ai craqué et décidé de répondre aux appels de mon père pour finalement ne faire parvenir que du bruit incompréhensible à cause de la mauvaise réception à l'endroit où j'étais. Ses questions sont encore plus difficiles à comprendre et sur le coup, je me sens dans une situation terrible.

- Je ne pouvais pas... j'ai quelque chose à te dire...

Pas le temps de terminer que le soldat endurci me prend dans ses bras pour échanger un baiser qui me fait l'effet d'une claque. Comment peut-il simplement penser à moi de cette manière alors que je les ai abandonné pendant presque un mois pour disparaître dans la nature? Est-ce qu'il a les mêmes sentiments que moi à son égard? Je suis totalement perdue mais son étreinte me rappelle à l'ordre et mes dents crissent sous la douleur lorsqu'il me sert contre lui, posant sa main sur ma hanche comme à son habitude, en plein sur ma morsure.

Des étoiles dans les yeux à la fois heureuse d'avoir retrouvé mon amant et endolorie par son appui, il me faut une petite minute pour me remettre de mes émotions avant de commencer à raconter mon aventure à l'éclaireur.

- Ça va, mais je dois de te parler de Yinshei! Il m'a sauvé la vie, tu dois le rencontrer. Tu es peut-être même immunisé au virus, comme moi! Fais-toi mordre et on verra!

Après tout, quoi de plus logique que de tester soi-même. J'ai confiance en ce que m'a dit l'homme au corbeau et Barry est bien plus fort et robuste que moi, il devrait survivre sans problème en fin de compte. Heureusement que j'ai ma morsure quand même sinon, je ne sais pas comment j'aurais convaincu les autres. Malheureusement, aucune des trois personnes que j'ai croisé depuis que je sais être immunisée ne l'était, les trois sont mortes en testant leur immunité sous mes conseils mais ce ne sont que trois vies qui ne pouvaient pas être sauvées. Je ferais tout pour Barry, c'est différent.
Maintenant que je me retrouve dans ses bras, je me rend compte à quel point il m'avait manqué et tous ces sentiments confondus me rendent encore plus incertaine mais je continue d'essayer de le convaincre, écarquillant les yeux à la simple mention de celui qui m'a tiré des bras de la mort. Malgré cela, maintenant que je me suis faite attrapée par Barry, je suis impatiente de revoir mon père.

- Bien sûr que je vous aiderai! Tout ce que tu voudras, je suis désolée d'être partie mais c'était important.

Je sais qu'il ne doit pas comprendre grand chose, mais j'espère juste qu'il va me croire.

La chair de poule me prend lorsqu'il écarte mon blouson et soulève mon t-shirt pour observer la morsure. Ce n'est pas la partie de mon corps que je préfère montrer même si je suis heureuse que le monstre ne m'ait pas arraché un bout du visage. Après tout ce temps loin de lui, je suis soulagée de le voir prendre soin de moi comme ça, j'aimerais en faire autant pour lui mais il n'a jamais eu besoin de quoi que ce soit à ma connaissance. Ce n'est pas le plus grave et lorsqu'il s'éloigne pour présenter son bras à un déterré coincé sous un étalage, mes mains vienne se joindre sous mes tresses pour enserrer mon crâne.

- Non! Non! Non! Tu dois le faire pour toi, pas pour moi! Et j'aimerais que tu le fasse avec Yinshei, je n'arrive pas à ramener les gens comme lui, il a les poudres pour.

Intérieurement, je suis sûre que cet homme qui fait presque une tête de plus que moi et entraîné pour tuer pourrait survivre à une morsure de mort, mais pas sans contrôle. S'il venait à mourir par ma faute, je ne le supporterais pas.

- On attendra de voir l'avis d'Alair mais je sais que j'ai raison! Jamais je ne te ferais de mal tu le sais!

Bon... d'accord je viens de lui suggérer de se faire mordre volontairement parce que je pense qu'il va y arriver mais je n'irais pas le sacrifier moi-même. Malgré mon apparence négligée et mes tresses dont certaines se sont défaites avec le temps pour former une sorte de méli-mélo sur ma tête, j'ai envie de le retrouver et j'attrape la main toujours posée sur mon épaule pour l'attirer vers moi et l'éloigner du rôdeur en même temps. Fermant les yeux pour savourer le moment, je pose délicatement mes lèvres contre les siennes. Le moment s'estompe petit à petit jusqu'à ce que je me retire de quelques centimètres pour le regarder dans les yeux.

- L'immunité c'est notre avenir, c'est le salut Barry!

Et même si je sais que je ne le convaincrai pas comme ça, le militaire étant bien trop cartésien et prudent pour se faire mordre sans l'avis d'un médecin, je ne peux m'empêcher de poursuivre avant de finalement en revenir à cette affaire de tempête.

- Je ne suis pas au courant pour la tempête. Qu'est-ce qu'il faut faire? Où est-ce qu'on va?

Histoire de m'éloigner l'esprit de ces affaires d'immunité, je préfère me concentrer sur sa mission de récupération. Priant intérieurement pour que Barry se fasse mordre et soit immunisé, je glisse ma main dans sa nuque et colle ma tête contre son torse pour profiter d'une étreinte réconfortante avant de devoir reprendre la route. J'appréhende cependant mes retrouvailles avec mon père, si Barry m'aime comme je suis, je crains qu'Alair ne soit pas du même avis concernant mon immunité et mon envie de tester le militaire.

Je le suis jusqu'à l'extérieur et pointe du doigt un petit monticule de branches vers lequel je nous dirige. Sous le monticule, Barry peut admirer mon bolide apparaître à mesure que les branchage qui le recouvrent volent à proximité.

- Tu sais, je n'ai pas fait exprès avec la morsure. J'ai vraiment cru que j'allais mourir dans un appartement délabré sans te revoir, ou Alair...

Déglutissant avec peine, je grimpe comme je peux sur le monstre de métal en prenant mon temps pour ne pas trop tirer sur mon flanc avant de faire signe à Ghost de grimper derrière moi.

Les paroles de Barry ont beau être réconfortantes, j'ai envie de lui dire d'arrêter tellement le retrouver me donne envie de me cacher sous un drap pour ne plus jamais en sortir. Entre la honte de ne pas avoir donné de nouvelles pendant des semaines et le fait qu'il serait là pour me prendre dans ses bras, j'ai juste envie de retourner me coucher pour dormir une éternité mais il faut reconnaître que je ne dors plus très bien depuis que je suis obligée de bouger sans arrêt d'endroit. Le vagabondage n'a jamais été mon truc, le camping à la limite ou les trip de quelques jours mais errer de la sorte durant des semaines, ce n'est pas ce que je fais de mieux. Penchant la tête pour sentir son baiser dans mon cou, cela me remémore beaucoup de souvenirs et il faut reconnaître qu'avec Alair que je considère comme un père, il compte plus que quiconque pour moi.

Sans oser commenter sa dernière remarque, j'enfile mon casque de moto et baisse la visière pour laisser la pluie à l'extérieur et ne pas bousiller mon champs de vision. Une tape sur sa cuisse pour lui faire signe que c'est le moment et je démarre au quart de tour dans la direction qu'il m'a indiqué. Esquiver les morts n'a jamais été compliqué pour moi et avec Barry à mes côtés, je me sens à nouveau invincible, comme s'il allait repousser tous les monstres qui m'en veulent. Un bruit strident et, il faut le reconnaître, vraiment désagréable retenti et en suivant ses instructions, je nous dirige dans la rue d'où vient le bruit pour découvrir une camionnette accidentée et un homme blessé au volant, blessé mais vivant.

Tandis que mon compagnon check l'arrière du camion, après avoir éliminé les infectés les plus proches, je fonce sur la portière et l'ouvre pour redresser l'homme tombé sur son volant. Au moins, l'airbag n'a pas pété, probablement par faute d'entretien, et la personne qui conduisait n'a pas le nez explosé. Forcément, l'idiot n'a pas bouclé sa ceinture et c'est une chance qu'il ait relâché son accélérateur en se sentant partir, je n'ose pas imaginer ce qui nous serait arrivé s'il nous avait percuté. Avec attention, je sors l'homme de son siège et l'assis contre son véhicule pour tenter de lui faire reprendre ses esprits.

Il ne répond à aucun stimuli, auditif ou visuel et est complètement dans les vappes, du moins jusqu'à ce que je lui retourne une claque qui lui remet les yeux en face des trous pour quelques minutes enfin j'espère.
Barry revient vers moi en questionnant l'état du survivant.

- Mal en point, mordu, fièvre. Est-ce que tu comprends ce que je dis?

Le type au bras ensanglanté hoche la tête en tentant de reprendre pleine conscience et je l'immobilise en posant ma main sur son épaule lorsqu'il tente maladroitement de se relever.

- Bouge pas, tu as été mordu il y a combien de temps?
- Cette nuit.

Haussant les sourcils devant la longévité du type à qui il manque quand même un beau morceau de l'avant-bras, je regarde Barry avec frayeur. Je n'ai pas encore réussi à ramener qui que ce soit et ceux que j'ai convaincu venaient d'être mordus. Mais il a l'air fort cependant.

- Est-ce que tu veux vivre?

Évidemment, l'homme me prend pour la dernière des folles, à défaut d'être la dernière des mohicans et hoche la tête à l'affirmative à nouveau en me regardant d'un air méfiant.

- Si je te dis qu'on peut survivre à une morsure grâce à la force de l'esprit tu me crois?

L'inconnu affiche un rictus que je m'attendais à recevoir et sans un mot, je me redresse douloureusement et dégage mon flanc droit pour lui montrer ma propre morsure en phase de guérison comme s'il s'agissait d'une blessure anodine bien qu'assez moche. Ses yeux deviennent aussi gros que des ballons et finalement, un air de résignation fini par arriver sur son visage.

- Je te crois maintenant.
- Très bien. Écoute-moi bien, tu dois faire le vide dans ta tête, chasser toutes les idées négatives, tes regrets. C'est le plus dur. Prends conscience de ce qui t'entoure et de toi-même. Moi c'est Skywalker et voici Ghost.

Lui donner des noms, même s'il s'agit de nos noms de codes, lui permettra au moins de nous identifier et je sais à quel point c'est important. Ma main va agripper la sienne comme si je visitais un ami à l'hôpital et j'essaie de me concentrer également comme me l'a montré Yinsheï.

- Si tu le veux assez, tu vivras. Concentre-toi sur de bons moments de ta vie, ce qui te rend fier et...

Avant que j'ai terminé ma phrase, sa tête bascule sur le côté et j'essaie de lui remettre une claque pour gagner son attention mais rien n'y fait. Après une minute, sa poitrine cesse de s'agiter et sa respiration se coupe. Dépitée, mon regard se pose sur Barry et on peut voir dans mes yeux la déception qui résulte de cette rencontre. Moi qui espérait avoir la chance de montrer à mon amant les capacités de l'immunité, je me retrouve en mauvaise position dans notre débat à propos de mes capacités à ramener les gens et sans faire de commentaire, je sors de son fourreau le couteau de combat pour le planter dans la tempe du mort avec regret.

- Il est au moins mort avec l'espoir... Tu as trouvé quelque chose d'intéressant dans le fourgon?