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| Sujet: La vengeance est un plat qui se déguste froid Mer 18 Oct 2017 - 16:29 | |
La vengeance est un plat qui se mange froid 20/08/2023 + 21h ft. Logan Carter Synopsis 20 ans après l’apocalypse, les communautés de Detroit vivent en paix, mais un groupe inconnu jusque alors sème la peur depuis maintenant 6 mois dans les rues désolées de Détroit. À la tête de ce groupe Aube, qui ne rêve que de détruire Fort Hope et de tuer Logan, le meurtrier de sa mère. Elle veut faire payer ce crime, elle veut accomplir sa vengeance et pour ça elle est prête à tout.
Je trempe ma main de l’eau de glacer de la bassine, elle est parsemée de cicatrices, de marques tout comme mes avants bras. L’eau commence à devenir rougeâtre dans un tourbillon, je balade ma main, qui a tant servit à tuer, à massacrer et j’en passe. Je relève la tête et m’observe dans le miroir, j’ai l’impression de n’être plus que l’ombre de moi-même. Mes cheveux souvent coiffés en tresse à la mémoire de ma mère, sont détachés. Je me suis évertué, de les rendre plus soyeux, plus beaux tout simplement, même ils redeviennent sans cesse gras. Je rêve secrètement d’avoir les cheveux d’Haley maudite soit-elle. C’est elle qui m’a lâché en première, elle n’a jamais accepté mon amour, elle n’a jamais accepté la personne que je suis devenue, et pour ça elle payera, je me le jure. J’inspecte le reste de mon corps des hématomes la parsème, marque des nombreuses heures d’entraînement avec mes soldats, on va les appeler comme ça, c’est mieux que compagnons… Des griffures parsèment aussi mon ventre. Et une terrible morsure englobe une grande partie du flanc de mon ventre. Ce jour-là. Où j’ai relâché ma garde. Ce jour-là où je me suis permis un instant de repos. Un de ces maudit charcuteurs m’a attrapé, et à commencé à me lacérer le ventre pour m’a mordu au flanc, avant que je n’arrive à le décapiter, et planter mon couteau dans sa tempe. Je me sentais lentement mourir juste après, je n’ai pas eu le courage ou la débilité de m’achever. J’ai passé la nuit, contre ce mur plein de graffitis, d’un des anciens quartiers pauvres de la ville . J’étais dans un état comateux, je ne pensais même pas passer la nuit. Mais j’ai survécu, grâce à quoi ? J’en sais foutrement rien. Peut-être que j’ai une mission à accomplir et qu’IL m’ont laissé un sursis ? Je me déshabille lentement, et enfile un peignoir tout rapiécé et grisâtre. Je pousse la porte de a pièce, et pénètre dans notre salle de réunion, qui est juste à côté de ma chambre. Mes trois plus fidèles guerriers, les seuls qui me comprennent dans ce foutu monde, sont penchés sur la carte de Fort Hope et ses alentours, dès qu’ils me voient, leur bouche se fige et il se redresse aussitôt. Je leur fais signe nonchalamment qu’ils pouvaient arrêter leur petit manège. -Adam, Marco vous pouvez disposer. Aiden, tu restes. Dis-je d’une voix ferme qui ne laisse aucune place au dialogue Ils s’exécutèrent rapidement. -Bon ! Dis-je en posant avec force ma main sur la table.
Je le vois sursauter, je me délecte d’avoir tant de contrôle sur ces personnes. -Récapitule-moi la situation, et notre plan.Ce fameux plan que je prépare depuis si longtemps que je le connais par cœur, j’ai examiné toutes les possibilités. Et dans chacune d’elle, je meurs. Est-ce vraiment mon destin ? À moins que j’abandonne tout, que je parte loin d’ici, que je laisse derrière moi cette vengeance, ma vie. Mon bateau est prêt, il doit y avoir assez de carburant pour rejoindre tout les villes des États-Unis en passant par la Mississippi ou un fleuve aussi grand. Je ne peux revenir en arrière pas après tout ce que j’ai fait, tout ce que j’ai fait subir. Des anciens partisans d’un gars cruel et tyrannique, nous on rejoins en court de route. Ils sont tous vieux, mais je pense qu’ils ont encore un intérêt. Ils ne sont jamais montés dans ce navire car je ne leur fais pas confiance, absolument pas. Eux aussi, ils veulent se venger, mais...je ne sais pas trop, j’ai l’impression qu’ils ne veulent pas se plier à mon autorité, heureusement qu’ils peuvent me servir…Sinon leurs têtes seraient déjà sur un pieu. J’ai voulu instiller la peur dans la ville. J’ai mis le feu à de nombreux bâtiments, j’ai incendié une partie du labo, il y a quelques mois. Histoire qu’ils comprennent qui je suis. Depuis tout les camps me cherche, même mon ancienne famille… Les gardiens, depuis la mort de Nicolae, ils se sont bien éloigné du droit chemin, comme ils disent. De toute façon, ce qui on le malheur de se faire attraper, on les jette au charcuteurs, histoire de voir s'ils survivent. On leur promet la liberté et toutes ces conneries. Puis on brise leur espoir, on les paralyse, en détruisant leur colonne vertébrale, puis on les pend ? Vous pouvez croire que je suis une folle, une psychopathe qui tué. Comme mon Père me l’a dit, je m’en souviens comme si c’était hier. Le dernier à me suivre encore, par loyauté, à cause de ses remords, je n’en sais rien. Quand j’ai franchi la ligne rouge, quand j’ai détruit un camp de survivant et brûler tout ses habitants, il m’a gueulé dessus comme si je n’étais qu’une gosse
Début du flash-back -Ils doivent payer et tout le sait bien ! Il faut qu’ils se rendent compte de la douleur. Que j’ai éprouvé. Tu comprends ça au moins ?-Ma fille...LE MONDE NE TOURNE PAS AUTOUR DE TOI-Ils ont blesser et tuer énormément de personnes, sinon je ne serais pas à la tête d’un groupe. Je ne fais que leur rendre la monnaie de la pièce -TU ES FOLLE, C’EST TOUT, JE T’AI SUIVI, CAR TU ES MA FILLE, MAIS JE NE LA RECONNAIS PLUS ENTRE CET AMAS DE MECHANCETER !TU CROIS QUE TUE DES GENS INNOCENTS RÉGLERA TOUTE CETTE HISTOIRE ?! TU AIMES TUER HEIN ?! CELLE QUI TA ÉDUQUER ÉTAIT UN TUEUSE ELLE AUSSI ! -C'est...FAUX, tu mens ! Comme les autres ! -LAISSE TOMBER CETTE HISTOIRE ! Tu n’a jamais écouté les autres ! Mais je t’en prie écoute moi, le passé et le passé, ce n’est pas en le tuant que tu la feras revivre -Dégage DÉGAGE DÉGAGGEEEE d’ici ! Avant que je te tue ! Je VEUX PLUS TE VOIR, VA ANNONCER A LA VILLE QUE S'IL FAUT JE LA METTE A FEU ET A SANG, JE LE FERAIS TANT QUE JE N'AI PAS MON DU !Il m’a jeté un dernier regard et il est parti sans rien dire. Depuis, je n’ai plus aucune nouvelle. Fin du flashback
Aiden me ramène à la réalité brutalement -Chef ? Vous allez bien ? -Contente toi d'Aube, c’est mieux… Tu disais donc ? -Oui. Tous nos groupes, on été équiper en arme, ils disposent tous de minimum deux chargeurs. Ils ont aussi assez de nourriture pour une semaine, si l’attaque, ou le siège traîne en longueur. L’équipe B est partie en route pour établir un blocage sur la route entre le Labo et le Fort.Il désigne un point rouge, qui se trouve au milieu d’une route, réaménagé par les deux camps. -Fait moi un résumé plutôt. -L’équipe C, arrive aux portes de la ville, avec une horde derrière elle, ils essayent au maximum de la contenir, pour pas que nos chers rôdeurs s’éparpille. Ils arriveront quelques minutes avant nous, si nos calculs sont exacts. -Quant à l’équipe D ?
Cette équipe est sans doute la plus importante de tout ce plan. Dix longues années, que je m’acharne à trouver ces fameux explosifs, à recruter des personnes, à récupérer des armes. On est allé très loin pour avoir tout ce matériel, très très loin. Certaines expéditions ont duré des mois et des mois -Ils ont posé tous les explosifs dans les souterrains, ils n’attendent que votre feu vert pour mettre le feu aux poudres. -Ils ont de quoi se cacher, et surveiller les entrées des égouts ? -Oui, bien entendue, une de nos taupes les informe en temps réel. -Hum, parfait, s'il se fait repérer, il périra, comme Adam.
-Vos désirs sont des ordres. -Quant à l’équipe A ? Ils sont conscients des risques qu’ils vont prendre ? Ils connaissent leurs postes ? Ils savent que leur chez-eux va sûrement couler demain ?-Ils en ont conscience -Au niveau du carburant ? -Tout est OK. Ils viennent de finir de remplir les réservoirs.
-Deux longues années pour remplir ses réservoirs. Ce sont des incapables ou quoi ? Il ne réponds pas à ma question et baisse les yeux. J'enchaîne ne voulant pas perdre de temps -Ils connaissent tous le lieu de rendez-vous ? -Oui, ils le connaissent
J’observe la carte, la satisfaction doit se lire, sur mon visage, enfin l’œuvre de ma vie allait se réaliser. -Tu te rends compte...Bientôt tout ça sera finit, bientôt notre vengeance sera accomplie ! Bientôt, nous serons en paix ! -En effet ! Acquiesa-t-il -Va te reposer maintenant. Transmets le même ordres aux autres. J'ajoute ferme : -Je veux quand même que vous organisiez des tours de garde.
Je me retourne et me dirige vers ma chambre avec grâce. Du coin de l’œil, je vois Aiden les bras le long du corps, le dos droit me fixer sans s’exécuter. -Que regardes-tu comme ça Aiden ? Dis-je avec un sourire et un regard amusé -Rien, chef.
Je pénètre dans ma chambre, et m’allonge lentement sur mon lit, j’observe les remous du lac par mon hublot. Le soleil commençait déjà à se coucher. Demain sera le grand jour. Le jour où je tuerais Logan Carter et toute sa famille. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Aube Callum Âge : 31 Statut : Au bord de la folie mais toujours vivante Métier : « Leader » Localisation : USS Eisenhower Avatar : Mila De Wit | Logan CarterPapa Ours Carte d'identité Occupation actuelle : Leader de Fort Hope Messages : 6844 Points : 8596 Date d'inscription : 16/01/2016
| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se déguste froid Sam 21 Oct 2017 - 2:35 | |
Dans une parfaite expression d’indifférence, le barbu observa le corps décharné et pourrissant s'approcher de lui de ce pas éternellement lent qui le caractérisait. Il se fichait des obstacles sur sa route, des feuilles mortes roulant sur le bitume et son bourreau en faisait autant, attendant simplement qu'il soit assez proche pour lever le bras d'un geste rapide et enfoncer la lame large et recourbée de son khukuri dans le crâne de la créature. Le corps sans vie chuta au sol sans aucun autre bruit que le reniflement dédaigneux de son assassin qui tournait déjà les talons pour s'attaquer à un autre de ses semblables. Entre les monstres encore debout s'étalait déjà un petit tas de cadavres définitivement morts, qui ne reviendraient plus jamais hanter personne. Cette petite guerre routinière avait fini par devenir d'un ennui mortel, littéralement, c'était une routine que le survivant menait chaque jour, lorsque le soleil commençait à décliner dans le ciel et qu'il entreprenait de faire le tour des palissades encerclant la ville pour se débarrasser des assaillants qui venaient faire peser leur poids contre le bois usé par le temps.
Dès que le dernier cadavre rencontra l'asphalte, le géant tourna les talons, retournant vers la porte gardant l'entrée du large camp dont il tenait la tête depuis des années maintenant. Elle s'ouvrit à son approche, sans qu'il n'ait besoin de faire le moindre signe à qui que ce soit et elle se referma aussi vite lorsqu'il pénétra dans l'enceinte du Fort. Sans un mot, sans un regard, l'homme continua sa route, traversant les routes en ignorant les passants qu'il croisait, jusqu'à rejoindre sa maison au bord du lac, où il entra sans hésiter. Dans l'entrée, il retira son long manteau de cuir devenu tout aussi caractéristique de son personnage que l'était son arme et le pendit à un crochet derrière la porte. C'était toujours la même histoire, toujours les mêmes gestes. Ensuite, il retrouverait sa famille réunie dans la salle à manger et ils partageraient un repas en discutant de ce à quoi ils avaient occupé leur journée, dans l'indifférence du monde en ruines qui s'étendait au-delà de leur petit univers sécurisé.
Ce soir, peut-être, le patriarche trouva-t-il que le dîner avait traîné en longueur. Il ne s'était pas tellement penché sur les conversations animées de ses enfants, ses pensées tournées ailleurs, partout et nul part à la fois. Peut-être sa femme eut-elle à le sortir de sa rêverie pour qu'il finisse par quitter la table et qu'il monte rejoindre leur chambre à l'étage. Il n'y resta pas longtemps, juste assez pour maintenir la même routine qui l'attendait ici : retirer ses vêtements, les plier avec automatisme et les poser sur une chaise, avant de rejoindre la salle de bain pour se délasser un peu.
Ils disposaient d'un confort relevant presque du luxe, désormais, mais Logan continuait d'utiliser de l'eau glacée chaque soir lorsqu'il nettoyait son visage creusé par l'âge, par les années écoulées dans le sang, les combats, les larmes et les quelques moments de joie qu'il arrivait à tirer de cette vie. Ça le réveillait d'une torpeur quotidienne, ça lui permettait de se souvenir que la paix régnant derrière les palissades ne s'appliquait plus une fois de l'autre côté et qu'il ne devait ce climat de calme et de tranquillité qu'au symbole qu'il était devenu et qu'il entretenait avec soin depuis sept ans. Le Fantôme. La justice aveugle et sanglante de leur nouveau monde, abattant sa lame gigantesque sur les fous qui osaient perpétrer leurs crimes à l'extérieur. Dix minutes, voilà ce que Logan s'offrait chaque soir enfermé seul dans cette pièce, penché au-dessus de la vasque du lavabo. Dix minutes pour son petit rituel de mémoire et d'encouragement, avant de rejoindre sa femme dans leur lit et de s'efforcer de jouer le rôle du mari aimant et prévenant qu'elle attendait de lui.
Le lendemain, il faudrait recommencer de zéro, les rituels, les habitudes, les obligations. Tout ça dans la même monotonie froide et amère qui rythmait sa vie chaque jour. Le Fantôme maintenait la paix sur Détroit depuis sept ans, mais il prenait toute la place, il exigeait toute l'attention et les crimes dont il se rendait lui-même coupable avaient eu finalement raison de ce qu'avait été autrefois Logan. Sa vie s'écoulait dans une lenteur douloureuse et imperturbable, dont il avait à peine conscience, les jours succédaient aux nuits dans la plus totale indifférence et tous se ressemblaient comme deux gouttes de sang vermeille, entourés d'une chape de plomb qui parvenait à retenir tout, jusqu'à ternir les couleurs et étouffer les sons. Du moins était-ce ainsi que le barbu voyait le monde, jusqu'à ce matin d'été où des cris et des bruits sourds vinrent le tirer d'un énième cauchemar. | Carte d'identité
| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se déguste froid Dim 19 Nov 2017 - 8:16 | |
La vengeance est un plat qui se mange froid 21/08/2023 + 8h ft. Logan Carter Synopsis 20 ans après l’apocalypse, les communautés de Detroit vivent en paix, mais un groupe inconnu jusque alors sème la peur depuis maintenant 6 mois dans les rues désolées de Détroit. À la tête de ce groupe Aube, qui ne rêve que de détruire Fort Hope et de tuer Logan, le meurtrier de sa mère. Elle veut faire payer ce crime, elle veut accomplir sa vengeance et pour ça elle est prête à tout.
Ce matin, cet après-midi. Sera le début d’une nouvelle ère, et la fin d’une autre. Je n’ai pas peur de mourir, après tout ce que j’ai fait, tout ce que j’ai accomplis. Qui me retiendra ? Pas même mon père...Je me suis souvent que quand j’étais petite, j’avais peur des gens fou. Mais le suis-je maintenant ? Bien sûr que non ! Je ne fais qu’honorer la mémoire de ma mère. Jamais elle n’aurait dû mourir. Mais pourquoi ? Pourquoi elle est morte, c’est la question que je me pose depuis 17 ans. Pourquoi elle n'est pas moi, pourquoi elle et pas un autre. Elle avait mal parlé au grand Logan ? Elle n’a pas accepté sons autorité, et donc c’est pourquoi ça qu’il l’a tué ?! Je le pense, ce Logan est un monstre se cachant derrière une identité ressemblant à celle d’un mauvais super-héros. Il a fait plus de mal que de bien, sinon je serais seul. Sinon personne ne m’aurait aidé... Sinon je ne serais pas sur le point d’attaquer Fort Hope. J’enfile mes affaires de combat selon une routine bien huilé. Je range mes deux lames dans leur fourreau. J’accroche mon pistolet-mitrailleur à une des encoches prévu à cet effet sur ma ceinture, et pour finir je rengaine mon Glock 17. Je sors de ma chambre, rentrant aussitôt dans la salle de commandement. Mes Lieutenant y sont déjà, mes hommes aguerris, mes hommes les fidèles. -Rassemblez tout le monde sur le pont, j’ai un discours à faire
À vos ordres ! Dit l’un deux sortant rapidement de la pièce. Je hausse un sourcil en voyant les deux autres resté planter là. -Eh bien qu’est-ce que vous attendez ?
Je monte sur le tonneau à côté de moi, mon armée m’acclame, j’essaye de les calmer avec quelques mouvements de main -Confrère ! Demain sera le début de notre repos ! Nous en avons tant fait avant, mais ils nous en restent encore des choses. Bientôt le tyrannique et ses alliés ne seront. Bientôt, Détroit, reviendra au peuple ! Bientôt, nous régnerons, ou plutôt vous régnerez sur cette ville. Nous allons la reconstruire, vous m’entendez ?! Au lieu de rester planqué dans un trou comme ils l’ont fait. Nous resterons là , toujours prêt, toujours là ! Vous assistez à l’Histoire avec un grand H !Mes soldats, élèvent la voix, criant des cris de guerre, des encouragements…. Jamais ma détermination n’a jamais été aussi grande. Nous sommes en vue de Fort Hope, ils ont dû nous voir arriver depuis déjà quelques minutes, j’ai entendu des coups de feu. -COUPEZ LES MOTEURS !
Je prends mon talkie-walkie posé sur la table à côté de moi. J’appuie sur le bouton et dis d’une voix neutre -Vous savez ce que vous avez à faire.
Une première, une deuxième, une troisième. Des bâtiments qui prennent feu, des corps qui volent, une alarme stridente.Nous sommes en vue de Fort Hope, ils ont dû nous voir arriver depuis déjà quelques minutes, j’ai entendu des coups de feu. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Aube Callum Âge : 31 Statut : Au bord de la folie mais toujours vivante Métier : « Leader » Localisation : USS Eisenhower Avatar : Mila De Wit | Logan CarterPapa Ours Carte d'identité Occupation actuelle : Leader de Fort Hope Messages : 6844 Points : 8596 Date d'inscription : 16/01/2016
| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se déguste froid Mer 22 Nov 2017 - 10:03 | |
Le chaos trop inhabituel tira Logan de la longue torpeur dans laquelle il s'enfermait depuis trop longtemps. Sans qu'il ne sache ce qui se passait réellement ou à quoi était du le vacarme qui venait de le tirer de son sommeil, l'adrénaline commençait à fuser dans ses veines pour le réveiller tout à fait. En quelques secondes, il s'était redressé et avait chassé les dernières traces de fatigue, se tournant vers sa femme tout aussi réveillée que lui. « Va chercher les enfants et allez vous mettre à l'abri ! » lui lança-t-il en sautant hors du lit pour se jeter sur ses vêtements de la veille qu'il enfila rapidement. Être le Fantôme lui avait appris quelques leçons importantes au cours des dernières années et, quand bien même rien d'affreux n'était encore arrivé jusque là, il gardait toujours un plan de secours au cas où quelqu'un viendrait à sa porte lui faire payer une vengeance malvenue. Il ne resta que quelques secondes à s'assurer que Joy récupérait consciencieusement le sac caché sous le lit, préparé au cas où une fuite deviendrait nécessaire et fila après l'avoir embrassée rapidement.
À l'extérieur, la panique avait pris possession de Fort Hope dans son intégralité. Les coups de feu venaient de réveiller la petite ville en entier et les plus prompts à réagir sortaient déjà, arme au poing, pour venir prêter main forte aux gardes perchés sur les tours qui tiraient vers l'extérieur en se hurlant des directives. D'autres habitants moins réactifs restaient plantés sur les trottoirs à s'interroger bruyamment sur ce qui se passait. Son khukuri à la main, Logan remonta la rue en courant pour rejoindre la porte et la tour principale, hurlant à tous ceux qu'il croisait d'aller se mettre à l'abri s'ils ne souhaitaient pas prendre les armes. Il manqua quelques échelons dans la précipitation, mais parvint finalement à rejoindre le haut de la tour en un seul morceau. « Qu'est-ce qui se passe ?! » hurla-t-il au garde, trop occupé à tirer sur des corps au loin, sans que ça ne change réellement quelque chose. « Des types nous attaquent ! » Cette réponse, Logan aurait pu la trouver toute seule, mais ça n'était sans doute pas le moment idéal pour le faire savoir à son garde.
Il était occupé à observer les attaquants, sourcils froncés, pour jauger la situation lorsque la première détonation secoua Fort Hope. À peine eut-il le temps de se retourner pour regarder l'intérieur du camp que d'autres suivirent. De la poussière, de la fumée, des hurlements accompagnaient les explosions, secouaient la petite ville toute entière. L'apocalypse venait de les frapper une nouvelle fois, plus violemment que jamais et le géant plaqué contre le rempart de bois peinait à comprendre ce qui se passait réellement. Ce qui justifiait tant de violence au matin d'un jour comme les autres. Qui avait-il énervé pour mériter que des innocents soient tués sous ses yeux ? Un sifflement, probablement du aux explosions, vrillait ses tympans, l'empêchant au moins d'entendre les hurlements des victimes déchiquetés par les bombes ou témoins de la mort d'un proche. Sonné, dépassé, son regard caressait chaque recoin du camp qu'il pouvait voir, mais il restait impuissant, incapable d'aider ou de mettre fin au carnage. Ses hommes étaient entraînés et préparés à ce genre de représailles, il le fallait quand on décidait d'entrer dans la petite armée du Fantôme et ils s'en sortaient plutôt bien pour abattre les agresseurs encore à l'extérieur des murs. Mais le mal était fait quand même. « Cessez le feu et baissez vous ! » ordonna Logan à l'homme près de lui. Le message fut passé par un geste tout autour du camp et très vite, le barbu devint la seule cible encore visible dont la haute stature dépassait du haut de la tour près de la grande porte. Qui que soit les gens qui voulaient s'en prendre à eux, cela lui semblait évident qu'ils en avaient après lui en particulier. Que ce soit une vendetta contre sa personne ou non, ils s'attaquaient à son royaume et il comptait bien régler ça rapidement et à sa manière. La violence du choc l'abattait profondément, mais il gardait sa mine menaçante et son assurance de chef et se laissa glisser à l'extérieur des murs pour venir se planter seul, uniquement armé de son couteau, au milieu de la rue bétonnée. | Carte d'identité
| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se déguste froid Ven 16 Fév 2018 - 16:18 | |
La vengeance est un plat qui se mange froid 21/08/2023 + 8h15 ft. Logan Carter
Il était là enfin au milieu de cette rue seul à ma merci. Enfin, je le voyais en chair et en os ! Infiltré son camp et corrompre ses hommes avait été un combat de tout les jours. J’étais persuadé qu’au moins la moitié des hommes sur les remparts que mon Lieutenant à aperçu grâce à ses jumelles était corrompues et à notre solde. Je ne doutais pas que le reste de ses toutous n’hésiterait pas à me tirer dessus quand ils comprendront que je suis le cerveau du fléau qui s’est abattus sur eux. Mais à ce moment-là Carter sera mort, et ce n’est pas tout ce qui compte ? Je pourrais ordonner son exécution maintenant. Il était tellement exposé que n’importe qu’elle balle pourrait le blesser, mais cela serait trop facile et je ne peux m’empêcher de me délecter du spectacle.... Ce vielle homme qui veut toujours combattre alors que l’œuvre de sa vie brûle devant ses yeux. Fort Hope ne se relèvera jamais et il ne serra le faux refuge paradisiaque que lui et ses sbires on essayé de nous vendre....J’ordonne d’une voix rocailleuse « Augmentez la cadence.» Mon ordre se répercuta en écho partout dans le bateau. C’est si bon le pouvoir, j’ai l’impression que c’est une drogue dont personne ne peut en réchapper. Être écouté, pouvoir ordonner ses désirs les plus fous....c’est si exaltant. Je pense comprendre maintenant pourquoi les politiciens étaient prêts à se taper dessus juste pour une place symbolique. Commençant à aiguiser ma lame peinte en noir comme la nuit, mon Lieutenant comprit ce que j’avais en tête.
«Chef vous ne devriez pas y aller toute seule ça pourrait être dangereux» Sur un ton anxieux
«Laisse. De toute façon, s'ils comptaient tirer ils l’auraient déjà fait depuis longtemps même si ça n’aurait servit à rien.» Répondis-je froide
«Maintenant va !!»
Je prends mon vieux d’abord mon vieux casque anti-émeute...Puis je me ravise....pas besoin de se couvrir. Je me contente d’une cape de voyage noir attaché de part et d’autre au niveau du cou. Je range mon épée dans son étui. Vérifie les multiples engins de mort accroché à mes vêtements. À la fin de ma préparation, le Bateau est à quelques mètres du rebord.
Un de mes bras-droit crie lever l’ancre. Je me risque à regarder la hauteur qui me sépare du plancher des vaches. C’est un peu haut, mais prendre l’échelle serait trop dangereux avec les hommes de Carter dopé à la testostérone qui serait capable d’engager le feu à cause du stress. Alors autant sauter. Je ferme les yeux et saute. Le choc fait trembler chaque os de mon corps et j’ai la légère peur d’avoir entendu craquer quelque chose. Je craque mes doigts et quand je m’avance vers le centre de la rue. Je ne sens rien. Je laisse crisser le métal de mon épée sur le béton craquelé par le passage du temps. Un sourire de dément s’agrandissant au fur et à mesure. À quelques mètres, je m’arrête et part d’un fou rire aigu, méchant...et bizarre.
« Enfin je te rencontre Carter !!!» Dis-je entre quelques gloussements
«-Dit moi...le réveil à été à ton goût ? JE SUIS CERTAINE QU’IL TA REVEILLE RAPIDEMENT »
Je vois des têtes se relever lentement et avec appréhension par-dessus les barricades du mur.... Et je ne peux m’empêcher de sourire encore plus en pensant au clou du spectacle.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Aube Callum Âge : 31 Statut : Au bord de la folie mais toujours vivante Métier : « Leader » Localisation : USS Eisenhower Avatar : Mila De Wit - HRP:
Voilà, j'espère que ça te fait plaisir c'est pas ma meilleur réponse mais voilà !
| Logan CarterPapa Ours Carte d'identité Occupation actuelle : Leader de Fort Hope Messages : 6844 Points : 8596 Date d'inscription : 16/01/2016
| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se déguste froid Ven 23 Fév 2018 - 9:13 | |
Les hurlements et les coups de feu continuèrent malgré l'ordre de Logan, mais il ne les entendait plus. Quelqu'un s'attaquait à ce qu'il avait passé sa vie à défendre et protéger, l'homme droit et juste qu'il acceptait d'être entre ses murs devait donc laisser sa place au Fantôme. Ses pas résonnaient étrangement sur l'asphalte alors qu'il remontait la rue principale de leur petite ville, le dos droit et l'air calme et renfermé qu'on lui connaissait sur le champ de bataille. Comme le tempo donné par un métronome qui annonçait la venue prochaine du chant de la mort. Ses pupilles brûlantes de colère caressèrent la courbe impressionnante du bateau qui jeta l'ancre au quai de Fort Hope. Il trouvait cela disproportionné. Qui que soit ces gens, ils s'attaquaient à un village au milieu du chaos, remplis de survivants n'aspirant à rien de plus qu'une vie normale. Les bombardements et le bateau pour accoster, c'était trop pour s'en prendre à eux. Logan s'arrêta en avisant la fine silhouette qui finit par se détacher du bateau pour rejoindre la terre ferme. Plusieurs mètres les séparaient encore et d'elle, il ne voyait qu'une forme banale et ombragée qui ne lui rappelait rien. Elle traversa à son tour les lieux comme si tout cela lui appartenait déjà, pour venir se planter à quelques pas de lui.
Même en lui faisant face, Logan se devait d'admettre que cette femme lui était parfaitement inconnue. Bien que, de toute évidence, la réciproque ne soit pas vraie. Elle savait qui il était et il devinait qu'elle en savait même plus sur son identité que son simple nom. Elle connaissait assez Fort Hope et leurs habitudes pour avoir mené cette attaque avec succès. Un silence affolant régnait dans la ville, comme si chacun regardait le duo avec le souffle coupé. Et c'était peut-être le cas, finalement. Logan refusant de lâcher la jeune femme des yeux, il ne pourrait pas le vérifier. « Qu'est-ce que tu veux ? » demanda-t-il, le ton glacial et autoritaire du Fantôme perçant au travers de ses lèvres. Il ne jouait jamais au jeu des fous et des criminels, jamais. C'était cela qui faisait son succès : il ne négociait pas, ne se laissait pas manipuler ou détourner. Le Fossoyeur lui avait appris sa première et plus importante leçon de vie : dès l'instant où l'on laisse une chance au monstre d'entrer dans la maison, il se cachera sous le lit jusqu'à pouvoir hanter vos rêves toutes les nuits. Alors, le Fantôme était devenu intransigeant. Il exigeait d'entendre les motivations de ses ennemis et s'il les jugeait contraire à son code moral, ils mourraient en quelques minutes. Cette femme n'échapperait pas à la règle.
« Tu vas mourir pour ce que tu viens de faire, tu le sais, n'est-ce pas ? Tu sais que je suis, tu sais ce que je fais aux gens qui s'en prennent aux miens. Mais je sais me montrer généreux avec ceux qui arpentent pour la dernière fois le couloir de la mort. Alors vas-y, exprime-toi. » reprit-il, toujours si calme et si indifférent que le son de sa voix aurait pu en faire frissonner plus d'un. Sa décision était déjà prise, mais il connaissait trop bien les monstres de ce monde, leur ego surdimensionné et leur besoin de prouver quelque chose. Souvent que le Fantôme n'était rien de plus qu'eux. Ils ne gagnaient jamais, mais qu'importe, du moment qu'ils pouvaient s'exprimer leur nature narcissique parvenait à trouver une certaine satisfaction. | Carte d'identité
| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se déguste froid Dim 4 Mar 2018 - 0:44 | |
- HRP:
Réponse faite rapidement, j'avoue que je savais pas trop quoi dire ( pas envie de répéter ses pensées ) mais sinon si tu veux changer un truc demande le ! Le coup de la radio est improvisé ^^
La vengeance est un plat qui se mange froid 21/08/2023 + 8h20 ft. Logan Carter A ton avis ? Dis-je espiègle. Je viens juste pour le thé mon cher !
Je le dévisage lentement, son visage dépeint une haine et une froideur que je haïs. Je suis certaine que quand il a tuer ma Mère il avait la même tête. Pareil avec ses autres pauvres victimes en quête de Justice ! Il pensait vraiment mourir en paix après tout ses crimes ?! Dieu n’a pas l’air d’être là pour nous depuis quelque années alors je me charge du boulot. Aucune pitié, s’il faudra châtier ses amis, ses complices il le faudra. Tant qu’ils ne répondront pas de leur acte. Nous ne faisons que leur rendre la monnaie de la pièce après tout.
Je le laisse parler. Tout le monde à le droit à une dernière parole, et à une sépulture malgré son passé. Un vent froid se lève et soulève mes cheveux. Aucun son, aucun bruit juste sa respiration et la mienne qui s’accélère progressivement. J’ai la chair de poule, tout ce bouscule dans ma tête. Ma vie n’a été qu’une longue quête, et si cela c’était passé autrement ? Que serais-je maintenant ? Pas la chef impitoyable que j’ai été obligé d’être pour tenir mes hommes, pas la voleuse ni la menteuse que je suis devenu. Est-ce que je regrette ? Non, je fais ce que j’estime juste.
Je n’ai pas peur de la mort. A cet instant-même tu arpentes le couloir de la mort avec moi. Qu’est-ce que tu voudrais que je dise ? Que je t’explique mon plan diabolique pour détruire le monde tel un Scientifique Allemand dans un film de seconde zone. Je n’ai qu’une chose à dire Carter, je suis le fantôme de toute les personnes que tu as tué pour ton propre intérêt. Si tu penses que je suis venu ici pour maltraiter les survivants derrière ces murs par simple plaisir, ou pour te piller. Nous sommes venu rendre justice. Tu es le Fantôme, Carter c’est ta vrai nature et la déguiser en costume ne servira à rien. Il y a une similarité entre toi et moi. Nous tenons à notre famille, et à nos proches et toi me les tous éloigné. Tes actes doivent être puni. Que nous y passions tout les deux m’es égal.
Je range mon épée dans son fourreau. Du coin de l’œil je vois mes hommes s'activé sur le pont du Navire de Guerre. Il fallait gagné du temps, tout ça doit être un spectacle ! Minutieusement orchestré. Aucune faute, rien ne doit enrayer la machine. L'explosions n'est qu'un avant-goût. Le reste est à venir. Avec tant d'années de préparation le plan était infaillible et pensé dans ses moindres détails !
Les enragés, ces anciens hommes du Fossoyeur un peu nostalgique de cette époque à mon goût, sont déjà en route. Quand j'aurais triompher du montre, il faudra que je songe à écarter ces fous de la scène. Il pourrait faire de l'ombre à notre Projet à tous. Un projet qui ne pourra s’exécuter sans la rédemption de Carter et la pardon.
Tu es exactement comme mes protégé m'ont raconter quelqu'un sans aucun remord, tu n'as rien à dire ?
La radio accroché à ma ceinture s’allume subitement et déclame en grésillant «Nous sommes prêt pour la suite Chef». Je la détache lentement la montre allumé au Colosse affaiblis par l’âge devant moi. Je me rapproche de lui et lui lance en m’exclamant
Je pense que tu as des choses à dire à tes protégé et à tout les gens qui attendent ta mort avec impatience. Soufflais-je. Je te laisse une chance de t’exprimer librement comme tu l’a déjà proposé avec tant d’autre.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Aube Callum Âge : 31 Statut : Au bord de la folie mais toujours vivante Métier : « Leader » Localisation : Près de Fort Hope Avatar : Mila De Wit | Logan CarterPapa Ours Carte d'identité Occupation actuelle : Leader de Fort Hope Messages : 6844 Points : 8596 Date d'inscription : 16/01/2016
| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se déguste froid Jeu 8 Mar 2018 - 12:05 | |
L'indifférence se gagnait et s'imposait un peu plus à chaque nouveau crime. On apprenait à vivre avec nos fantômes, il le fallait pour survivre. Logan venait de passer de longues années à l'apprendre, en recouvrant ses mains du sang des criminels qui pensaient échapper à la loi sous prétexte que le monde d'autrefois n'était plus. Souvent, il s'était dit qu'il ne valait peut-être pas mieux que les hommes qu'il tuait. Ça n'était pas totalement illogique, n'est-ce pas ? Il menait une justice aveugle et intransigeante, pas de pitié, pas de seconde chance, le jugement était toujours le même : la mort, et il l'appliquait de ses propres mains. Mais d'une façon ou d'une autre, il avait fini par se convaincre qu'il était dans le bon camp, qu'il faisait ce qu'il fallait pour conserver l'ordre et sauver le plus grand nombre de vies. Et il avait fini par apprendre à ignorer le fait qu'un meurtre reste un meurtre, par se satisfaire des justifications, par se cacher derrière le plus grand bien. Par ignorer que ses victimes pouvaient avoir, elles aussi, une famille, des proches, des raisons d'agir comme elles le faisaient. Jusqu'à aujourd'hui.
Cette jeune femme était l'un de ces dégâts collatéraux auxquels il s'efforçait de ne jamais penser. Il ne l'avait pas vu venir. Au début, les premières années de vie du Fantôme, peut-être craignait-il un peu que quelqu'un cherche à le mettre à terre. Mais ça lui était passé à mesure que personne n'arrivait à le détrôner. Il était la Justice régnant en monarque absolu sur Détroit. Pourquoi aurait-il eu peur qu'on lui arrache sa couronne ? « J'ai tué un membre de ta famille, alors. » souffla-t-il plus légèrement. « Je suis navré de t'avoir arraché quelqu'un qui comptait pour toi, mais si je l'ai fait, c'était pour une bonne raison. » Il ne cherchait pas à se justifier, on l'entendait parfaitement dans son ton neutre et presque indifférent. Sa voix morte, aussi morte que ses ennemis. « Je n'ai jamais tué un innocent, jamais condamné quelqu'un dont les crimes n'étaient pas avérés. Si la personne que tu cherches à venger aujourd'hui a subi le jugement du Fantôme, c'est qu'elle l'avait mérité et que ses crimes dépassaient les miens. » La condescendance n'était même pas là non plus. Il ne récitait pas un discours appris par cœur, c'était la vérité. Sa vérité, la vérité de toute la ville et on l'acceptait ou l'on fuyait. « Quelqu'un doit faire respecter l'ordre et la loi ici. Le hasard a voulu que ce quelqu'un soit moi. Si je laissais une chance aux meurtriers et aux criminels de fuir, ils continueraient et d'autres feraient parler d'eux, le chaos s'installerait sur Détroit et c'est une chose qu'on ne peut pas accepter. On veut tous la même chose : survivre. Et pour ça, il faut vivre selon quelques lois. C'est moi qui les impose, mais elles sont justes et seuls ceux qui ne les respectent pas en souffre. »
Il marqua une pause, observant la jeune femme avec une minuscule lueur de pitié dans les yeux. « Qui était-ce ? Ton père ? Ton frère ? » demanda-t-il, sincère. Ça ne changeait rien, mais sa curiosité le poussait à poser la question. « Je suis réellement désolé pour ta perte et pour la souffrance que ça a causé chez toi, mais ne fais pas la même erreur que les autres. Tu n'as encore rien fait de grave et ce sont tes émotions qui te poussent à agir, même moi je peux comprendre ça. Rends-toi avant qu'il ne soit trop tard et je te laisserais vivre. Tu as ma parole. » C'était rare, vraiment trop rare que le Fantôme laisse une chance à un criminel d'échapper à son verdict. Cette jeune femme ne sortirait jamais de Fort Hope après ce qu'elle avait fait, mais elle n'était pas forcée d'y rester comme cadavre, il lui offrait une chance de n'être qu'une prisonnière et c'était sans précédent. | Carte d'identité
| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se déguste froid Lun 12 Mar 2018 - 7:19 | |
La vengeance est un plat qui se mange froid 21/08/2023 + 8h30 ft. Logan Carter Plus il parle avec tant d’indifférence et de cynisme, plus ça m’énerve j’ai du mal à me contenir devant cet homme convaincu de faire le bien, alors qu’il commet tout l’inverse. J’hésite sincèrement à déclenché la Phase 4 de notre attaque tout de suite. Mais il faut faire preuve de patience et de calme, ce n’est pas le jour de devenir hystérique et irréfléchis.
-Tu penses vraiment pouvoir faire office de Police et de Juge donc ? Je n’ai jamais dit que t’es lois sont injustifié, elles sont juste bien trop mal appliqué et surtout elle change en fonction des personnes. Je ne citerais pas certains cas mais je me demande bien comment certaines personnes son encore dans Fort Hope après leur passé. Je laisse diriger cette information et j’enchaîne. Tu penses vraiment que nous nous sommes attaquées à ton ridicule camp par plaisir et méchanceté ? Non, nous sommes juste les vengeurs. Un jour tes actes faits au non d’une fausse Justice te retomberaient dessus.
On ne pouvait pas avoir enlevé le mérite à Carter d’avoir construit un puissant camp, autonome et sécurisé dans ce monde. Mais son heure à sonné irrémédiablement. Les gens devront s’y faire ou se plier aux exigences, c’est comme ça. Je le regarde furieusement, une lueur de folie se détachant dans mon regard quand il commence à parler de ma famille.
-C’était ma Mère. Leia Callum ça te dit quelque chose où tu l’a oublié comme si elle n’était qu’un vulgaire cadavre. POURQUOI l’avoir tué, qu’à telle bien fait pour ? Dis-je en hurlant. Elle a toujours été bonne envers ceux qui comptait pour eux. Elle n’avait tué personne, n’avait commis aucun acte impardonnable ET POURTANT tu l’a condamné. Regarde derrière moi, observe chaque visage sur ce pont qui te dévisage avec plus de haine que moi. A eux tu leur a enlevé bien plus qu’un «frère». Toujours au nom de ta stupide justice.
Je marque un temps de pause, laissant à mes hommes le temps d’enclencher la Phase 2. Il n’attende que mon signal, le timing doit être parfait pour choquer le plus possible. Quand il se confond en excuses et me propose de me repentir, je pars encore d’un rire dément, un sourire de cruauté sur le visage.
- Mais dit moi, tu prends toujours les méchants comme ça ? Ah mince tiens, je n’en suis pas une ! Ha ha ! Je n’ai rien fais ? Ah bon, donc si quelqu’un détruit ta maison, tu vas boire une bière avec lui ? Laisse-moi rire !
J’arrive enfin à l’aboutissement de cet première phase. Son monde, sa confiance et son indifférence va être brisé en moins de quelques secondes.
-Carter, j’ai une simple question. Est-ce que tu te crois toujours en sécurité en ce moment ? Tu penses vraiment que personne ne peut de détrôner ? Permet-moi de te dire que le réveil n’était qu’une petite partie de ce que j’envisageais pour toi !
Je lève mon bras invalide en l’air. Ma radio grésille à nouveau et crache «Phase 2 enclenché, je répète Phase 2 enclenché. Terminé». Je sais déjà ce qui se passe derrière moi. Celui qui s’occupe des communications sur notre navire va faire flotter au vent un drap noir barré d’une croix rouge. Notre signal d’engagement, pour nos infiltrés et fidèles autours dans le camp. Mainte et mainte fois on m’avait proposé de le tuer dans son sommeil. Mais je savais pertinemment qu’il était bien protégé par ses fidèles et que ça ne ferait qu’un mort de plus sans importance. Oh bien sûr le Fantôme serait mort, mais sans aucune gloire, sans sens du spectacle et sans message. Quelqu’un aurait pris sa relève et le cycle infernal aurait recommencé. Non, il faut leur montrer que plus jamais un tel personnage ne sortira du tréfonds de nos esprits meurtris par ce monde. Jamais. Alors oui c’était malheureux, de détruire autant, de tuer autant, mais si on additionne tous ses propres crimes à lui, nous n’en sommes qu’à l’entrée de tout ce qu’il a pu faire. Aussitôt, après que le tissu fut agité, des coups de feu éclatèrent partout sur les remparts derrière le Fantôme, des cris aussi. Pour rien au monde, je ne serais allé dans la mêlée qui devait se produire là-bas. Mais il a bien fallu de la chair canon et cette chair à canon était motivée pour régner autrement. Dommage pour vous les Carter il aurait fallu faire plus attention afin d’intégrer des survivants à votre camps. Au cours des années, nous avons distillé des survivants pour notre cause là-bas, qui on eux-mêmes convertis certains indécis à la notre toujours dans le secret le plus totale. Un coup de maître, sans me vanter. La poudrière cessa aussi rapidement qu’elle commença. S’ensuivivit dix longues secondes de suspense insoutenable. Si un foulard rouge n’est pas visible par-dessus les remparts. Nous avons perdu et je risque fort de me faire plomber dans les secondes qui vont suivre.
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Je te laisse décider pour le foulard ou pas ! Je suis pas un dieu non plus :p les événements peuvent échapper à mon contrôle.
| Logan CarterPapa Ours Carte d'identité Occupation actuelle : Leader de Fort Hope Messages : 6844 Points : 8596 Date d'inscription : 16/01/2016
| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se déguste froid Jeu 15 Mar 2018 - 9:19 | |
- HRP:
J'ai lancé un dé pour le foulard...
Leïa. Le coeur de Logan s'accélèra brusquement à ce nom et il sentit le picotement désagréable de la chaleur qui montait sur sa peau, à la naissance des cheveux sur sa nuque. Ce nom, il ne l'oublierait probablement jamais. Comment pourrait-il ? Leïa avait été son alliée, son amie aussi peut-être. Et il l’avait tué. Il voyait encore son corps inanimé sur le sol à ses pieds, ses contours rendus flous par les larmes perlant à ses yeux. Elle ne lui avait jamais parlé de sa fille, remarqua-t-il dans un sourire sans joie. Mais elle s’était aussi gardée de lui parler de ses crimes, n’est-ce pas ? Ils n’étaient peut-être pas si proches, finalement. Ils ne l’étaient pas assez pour qu’elle se confie à lui sur ce qui l’avait poussé à sa perte et ils ne l’étaient pas assez pour qu’il arrive à lui prendre sa vie.
Logan resta comme sonné un moment, ses yeux écarquillés posés sur la jeune femme devant lui, à chercher comme un désespéré le moindre signe de Leïa sur son visage. Il sursauta lorsque les coups de feux reprirent et tourna le visage rapidement, mais resta incapable de voir ce qui se tramait dans son dos, ce qui se tramait dans le reste du camp. Qu’allait-elle faire ? Et pourquoi s’en prendre à toute la ville plutôt qu’à lui seulement ? Les habitants de Fort Hope n’étaient là que pour vivre une vie paisible malgré l’apocalypse derrière les murs fortifiés de la ville. Ils n’étaient coupables d’aucun crime. Mais elle se persuadait que les victimes du Fantôme étaient innocentes, elles aussi, après tout.
Dès que le silence revint, si profond qu’il donna un vertige à l’homme, celui-ci se redressa de toute sa hauteur. Il fallait qu’il continue d’essayer, aucune autre solution ne s’offrait à lui. “Je connaissais bien Leïa.” lâcha-t-il, sa voix calme et assurée résonnant comme un fouet claquant dans l’air. “Elle a fait partie de ma vie pendant des années et j’aurais voulu ne pas avoir à la tuer.” admit-il, sans émotion, comme mort. “Mais tu fais erreur, elle n’était pas innocente, je ne m’en prends jamais aux innocents. Elle avait du sang sur les mains et j’avais des preuves. Je lui ai pardonné quand elle a tué les hommes qui s’en étaient pris à son frère, je l’ai même aidé à tous les retrouver. Mais ensuite… Elle a perdu l’esprit. Elle a pris goût à ce pouvoir et elle a cessé de tuer pour la justice et a commencé à le faire pour le plaisir, en se trouvant des excuses pitoyables pour se justifier au départ et puis plus aucune sur la fin. Elle est devenue dangereuse et incontrôlable, j’ai essayé de la raisonner, mais il n’y avait plus rien à faire.” Tout cela était vrai et le souvenir de cette époque brûlait encore les entrailles de Logan comme si tout était arrivé la veille. Jusqu’à la dernière seconde, il avait voulu croire à une rédemption pour elle, mais elle refusait d’entendre raison. Il n’avait pas eu le choix, justement car sa justice se devait d’être implacable. Comment aurait-il pu pardonner à une amie quand il condamnait les autres pour les mêmes crimes ? “Ne fais pas la même erreur qu’elle. Je sais que c’est difficile d’admettre que nos parents sont imparfaits et je comprends ta souffrance, mais tu te trompes, tu n’es pas là pour les bonnes raisons et tous ces gens qui te suivent font erreur aussi. Je ne suis pas un danger, je suis la seule personne qui empêche le chaos de s’installer pour de bon. Tue-moi et tous les enfants qui grandissent ici seront orphelins à leur tour, comme tu l’as été.”
Il priait sincèrement pour qu’elle entende raison, qu’il n’ait pas à l’affronter elle aussi comme il avait eu à affronter sa mère. Mais lorsqu’il croisa son regard, il crut percevoir la lueur qu’il avait vu dans les yeux de Leïa lors de leur ultime rencontre. La toute dernière lueur avant que ses yeux ne soient couverts par le voile de la mort. La même fin attendait sa fille, se dit-il en la fixant intensément. Il était fatigué, vieux et usé, peut-être que ce serait plus difficile aujourd’hui, mais la conclusion serait la même. Dans son dos, des gens continuaient de s’activer sans qu’il ne leur prête attention, entièrement concentré sur la jeune femme. Il ne vit pas le foulard brandit dans le ciel au-dessus des remparts de la ville comme un drapeau portant la marque écarlate du sang qui recouvrirait bientôt l’asphalte de Fort Hope. “C’est ta dernière chance.” souffla-t-il finalement. “Dépose les armes ou affronte-moi jusqu’à ton dernier souffle.”
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| Sujet: Re: La vengeance est un plat qui se déguste froid | |
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