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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 [FLASHBACK] Bien le bonsoir ! | Feat Lana
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MessageSujet: [FLASHBACK] Bien le bonsoir ! | Feat Lana   [FLASHBACK] Bien le bonsoir ! | Feat Lana EmptyMar 31 Oct 2017 - 11:58
La vie à l'hôtel était une véritable bénédiction après des mois passé à vivre dehors, à la merci des éléments. Mais même je m'y plaisais bien, j'avais toujours un besoin quotidien de sortir, observer le monde. Ce que les autres comprenaient, ou pas. De toute façon, je me fichais pas mal de ce que pouvait penser les autres de moi. Certains avaient complétement perdus les pédales et ne voyaient plus le monde que par le prisme déformé de la folie. J'avais au moins surmonté cette difficulté, malgré l'inévitable échéance.

Un matin, je m'étais donc levé de bonne heure pour pouvoir partir dès l'aube, maximisant mon temps à l'extérieur. Au grand dam du "chef", qui me mettait toujours en garde sur les rodeurs et les dangers qui me guettaient à l'extérieur. Ses remarques perdaient leur vitalité avec le temps, comprenant que je n'étais parfois qu'une tête de mule. Ça m'amusait de le voir me gronder, comme le ferais un professeur avec une forte tête. Je ne pouvais pas lui en vouloir, c'était normal de ne pas vouloir perdre un membre de plus. Mais bon, la beauté des paysages morts était largement assez grande pour que j'y risque ma vie.

Mon paquetage fait et mon équipement vérifié, je pris la direction de la sortie. Une vigie avait été installée pour les quarts de garde, et je fis signe dans cette direction. Ils me demandèrent ce que je comptais faire. Je leur dis que je sortais me balader. Encore une fois. Ils sourirent, et me laissèrent sortir. Une fois la porte du camp refermé, je pris une profonde inspiration et m'étiras. Les alentours directs du camp avaient été désencombrés de tout ce qui pouvait être gênant, mais il restait bon nombre de détritus. Les voitures avaient été poussées hors de la route, libérant le passage. Des éclats de verres, parfois par monceaux, parsemait le bitume de points bleus clairs, dont la lumière rasante se servait comme de milliers de petits miroirs. Une carcasse encrassée de suie avait fini ses jours au milieu de la chaussé. Des vestiges de cadavres occupaient les sièges. Il ne restait plus rien des personnes prisonnières, si ce n'est poussière et cendres. Un doigt, une main même avaient réussi à survivre au brasier, mais leur chair était partie depuis bien longtemps, ne laissant que des os. La voiture avait dû bruler des heures durant, tel un bucher funéraire, guidant ses défunts occupants vers le Walhalla. Cette voiture montre bien à quel point le monde a changé. Car les gens préfèreront mourir brulé vif que de servir de pâture aux morts.

Bien qu'ayant appris au fil des mois à respecter des règles strictes pour rester en vie, il m'arrivait parfois de me laisser étourdir par la beauté des paysages désertiques. C'était le cas maintenant. Alors que j'aurais dû faire extrêmement attention à la position du soleil dans le ciel, pour m'éviter d'avoir à passer une nuit avec les corps froids, j'avais préféré vadrouiller au gré du vent dans les rues décharnées de cet organisme urbain. Quelle ne fut pas surprise de voir Hélios beaucoup plus proche du sommeil que je ne l'aurais voulu ! La panique me gagna rapidement. Les morts ne m'effrayaient guère plus, mais coucher en dehors d'un abri sûr et établi était très dangereux. Il ne faisait pas encore nuit noir, mais la luminosité déclinait lentement. Calmant mes esprits, je me rappelai d'une conversation que j'avais eue auparavant avec un autre survivant ; il existait en effet un autre campement établi dans la banlieue de Détroit, baptisé Fort Hope. Je posai mon sac au sol et en sortis une carte des environs griffonné de diverses annotations. Avant de la déplier, j'examinai les alentours pour trouver un moyen de me situer sur la carte. Pas de magasin ou de bâtiment officiel pouvant se trouver sur mon papier. Sans autres solutions, je me dirigeai vers le carrefour, pour voir dans quelle rue j'étais. C'était une intersection libre de tout accident qu'il y avait là, mis à part des traces de sang sur le sol et les murs. Les panneaux à lettres blanches sur fond bleu m'indiquèrent que je me trouvais à la jonction de Balfour Street et de Essex Avenue. Un rapide coup d'œil sur l'atlas routier me confirma que j'étais à présent hors de danger. Le virage de l'avenue passé, et je verrais le campement au lieu, niché à côté du Parc Matthew C. Patterson. Choix intéressant pour établir une base. Le parc désormais retourné à Mère Nature, peut servir à merveille pour les cultures, l'ancienne délimitation de l'espace vert facilite la mise en place de barrière, si l'on veut coupler le parc au camp. Je me mis en marche vers ma destination, pressant un peu le pas car le soleil glissait de plus en plus vers l'horizon. Lorsque je passai la coudé, j'aperçu, me semble-t-il, des constructions de fortunes similaires à des barricades. Les alentours immédiats avaient l'air à peu près désencombré, mais je ne pouvais être sûr de rien avec tous les débris qui se trouvaient dans ma ligne de vue. Il me restait grosso modo trois cents à quatre cents mètres avant d'atteindre les portes de Fort Hope. Les obstacles ne me ralentir que peu, mais je devais à présent faire attention aux morts, car l'approche de la nuit les enhardissaient. Même si ils se mouvaient également la journée, la lumière semblait les affectés et les ralentir, sans doute parce que le virus les avaient rendus photosensibles. Des échos de grognements portés par le vent parvenaient à mes oreilles, ce qui m'encouragea à accélérer. Cette petite partie du trajet se passa sans encombre, excepté mon anxiété qui grandissait à mesure que la nuit s'installait.

Parvenu au coin du parc, je fis une pause pour reprendre mon souffle. Fort Hope était tout proche, et je voyais les fortifications. À première vue, personne ne se trouvait dehors et ne me voyait. Je ne pouvais supputer par logique qu'il avait des gardes, mais que je ne les voyais pas. Je finis les cinquante derniers mètres qu'il restait avant le camp en marchant, pour éviter d'avoir l'air menaçant. Lorsque j'arrivai au pied des barricades, une tête apparut et se détacha dans la lumière aveuglante du crépuscule. Je levai mes mains pour montrer que je n'étais pas hostile, et engagea la conversation avec la personne.

- Bien le bonsoir ! Excusez-moi de débarqué à l'improviste, mais je suis un survivant d'un autre camp, du laboratoire précisément. Je me suis fait surprendre par le soleil, et je n'avais plus le temps de rentrer à mon campement. Seriez-vous assez aimable pour m'accueillir l'espace d'une nuit ? Je n'aimerais pas avoir à passer la nuit dehors.

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