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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 [flashback ♠ Joey] Detroit, Michigan Central Station. « Sirène(s) »
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MessageSujet: [flashback ♠ Joey] Detroit, Michigan Central Station. « Sirène(s) »   [flashback ♠ Joey] Detroit, Michigan Central Station. « Sirène(s) » EmptyDim 19 Nov 2017 - 10:56
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C'est une belle journée qui s'annonce, Donovan en est persuadé. Il contemple l'astre brûlant qui pointe son nez timidement croisant de peu la lune endormie. Le spectacle est joli. Deux antonymes qui se succèdent jour après nuit, nuit après jour. De l'air s'expire de sa bouche lorsqu'il respire. Il fait un peu froid, ce matin. Une jolie brume a envahi la ville, flottant au niveau des rues, cachant peu à peu la vue de cette ville qui se réveille doucement. Les voitures s'avancent, prudemment, feux allumés tentant avec peine de dissiper ce brouillard, pendant que leur conducteur sont bien au chaud dans l'habitacle. Donovan, lui, est sur son BMX à combattre le froid en première ligne. Tel un soldat sur le front, il se frotte les mains l'une sur l'autre pour tenter de les réchauffer tout en pédalant sur son vélo de compétition. Il s'est levé à l'aube ce matin, bien décidé à arpenter un lieu nouveau qu'il a découvert en se baladant la veille. Michigan Central Station, la merveilleuse, la splendide, la divine gare... à l'abandon de Detroit ! Le vrai symbole de cette shrinking city, cette ville décroissante, spectatrice du fléau d'un monde mondialisé. Ici et là, on peut croiser des bâtisses en ruines, des maisons gigantesques qui devaient être sublimes autrefois, des malls abandonnés remplacés par de nouveaux jardins de verdure. La crise économique est passée par là, et elle n'a épargné personne, encore moins cette ville américaine de la rust belt. C'est triste en y pensant, soupire Donovan, s'imaginant les périodes fastes du Detroit d'antan. Mais sans ce déclin, il n'aurait pas pu s'adonner à son activité préférée avec autant de plaisir, l'urbex. L'exploration urbaine, son petit péché mignon.

Arrivé sur les lieux du délit, il ne peut se défaire de son sourire, retirant son casque, posant son BMX le long de l'antique façade défraîchie. Tel un gamin, il sautille de joie, découvrant sous ses yeux ébahie un spectacle des plus magiques, son flash crépite, son cœur palpite, il a la tête au dessus des nuages et le cœur dans l'océan. Il en oublie sa phobie, grimpe sur de vieilles pierres, se montre imprudent, tant pis. L'attraction est si belle, Donnie n'a plus peur de rien, encore moins du vide. Tout ce qu'il voit, c'est le décor, tout ce qu'il ressent, c'est l'admiration, tout ce qu'il sent, c'est l'odeur d'un monde glorieux du passé. Il grimpe, escalade, ascensionne, s'élève, se hisse de plus en plus haut toujours plus haut... jusqu'à la chute inévitable. C'était une belle journée qui s'annonçait, Donovan en était persuadé... Il n'en est plus si sûr désormais. La tête ensanglantée, le corps désarticulé sur un morceau de béton, il est uni à ce dernier, incapable de bouger. Il ne peut plus tomber, de toute façon, car une large tige de métal est enfoncé dans la chair de sa cuisse. Il ressemble à un pantin ou plutôt à une brochette. La situation aurait peut-être pu le faire rire si il ne hurlait pas à la mort.
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Joey Desrosiers
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MessageSujet: Re: [flashback ♠ Joey] Detroit, Michigan Central Station. « Sirène(s) »   [flashback ♠ Joey] Detroit, Michigan Central Station. « Sirène(s) » EmptyDim 19 Nov 2017 - 18:16
Sa garde avait commencé quelques heures plus tôt, sur les coups de cinq heures du matin, tandis que ses collègues qui avaient passé la nuit là, semblaient plus que ravis de voir la relève arriver. Cela faisait quelques jours que Joey partageait ses journées avec le secouriste de la caserne, Eddy, qui s’était vu privé de son partenaire, victime d’une mauvaise chute au travail quelques jours plus tôt. Qualifiée pour le job, la jeune femme avait donc rejoint l’ambulance pour quelques temps, avec grand plaisir même, sachant que sa réaffectation n’était que permanente. La brune et son collègue avaient profité d’une longue accalmie pour faire l’inventaire de l’ambulance, et remplir celle-ci de tout ce qui pouvait manquer. Le binôme du jour était en train de tout vérifier une nouvelle fois, lorsque la sirène annonciatrice d’une intervention à venir retentit dans la caserne, convoquant l’ambulance et l’unité de pompier qui y résidait. Comme un seul homme, ou presque, tout le monde se mit en branle, rejoignant son véhicule, toutes sirènes hurlantes. L’appel les conduisit jusqu’à un lieu autrefois emblématique de Détroit, mais aujourd’hui désuet, devant lequel une foule de curieux semblait s’être rassemblée. Joey et Eddy se frayèrent un chemin à travers les badauds en quête de potins, tandis qu’ils pénétraient dans la gare désaffectée en ruines. Les cris de la victime les guidèrent assez facilement, tandis que les pompiers arrivaient juste derrière eux. D’un coup d’œil, Joséphine embrasa la scène, le garçon empalé sur un bloc de béton, un filet de sang goûtant de sa jambe pour former une flaque au sol.

Eddy fut le premier à arriver aux côtés de l’inconnu, tandis que de son regard expert, il faisait déjà un état des lieux des blessures. « -Joey, la jambe. » La brunette lui répondit d’un bref mot, tandis qu’elle grimpait sur un nouveau bloc de béton pour se rapprocher au maximum. « -Salut ! C’est quoi ton nom ? Est-ce que tu mal ailleurs qu’à ta jambe ou à la tête ? Tu as du mal à respirer ? » Professionnel comme toujours, Eddy avait déjà la situation en main, et la demoiselle laissa son collègue se présenter, puis s’occuper de la tête blessée, tandis qu’elle-même s’intéressait d’un peu plus près à la plaie de la cuisse. Elle enfila une paire de gants, puis ouvrit leur grande trousse de soins, tandis qu’elle commençait sa besogne. L’équipe de pompiers, la sienne en temps normal, s’activait à côté d’elle, leur lieutenant dispensant ses ordres avec efficacité. Il ne lui fallut qu’un bref instant pour se rapprocher de sa subalterne : « -Il va falloir scier la tige en métal pour le dégager. Desrosiers, t’as fini ? » Penché vers elle, l’homme d’une quarantaine d’années la scrutait d’un air attentif, jaugeant la situation de son œil expert. « -Plus qu’une petite minute, et ce sera bon ! » Elle s’activait, essayait d’appliquer au mieux tout ce qu’elle avait pu apprendre, et tâchait d’être réactive, efficace. Des gestes appris, et répétés des tas de fois. Avec des compresses, et des rouleaux de bandage, elle parvient à isoler et à maintenir la tige en métal, pour qu’elle ne bouge pas dans la cuisse du casse-cou du jour. Heureusement, la perte de sang, certes bien réel, n’était pas si impressionnante que ça, et la rassurait sur le fait que l’artère n’avait probablement pas été touchée. C’était une bonne chose, et ce petit cascadeur avait eu pas mal de chance dans son malheur. Elle acheva ce qu’elle était en train de faire, aussi rapidement que possible, avant de lever les mains en l’air pour annoncer qu’elle avait terminé. « -C’est bon pour moi ! » Sans attendre son reste, la brune s’écarta pour laisser la place aux pompiers, qui étaient sur le qui-vive.

Ses collègues étaient là, la scie en main depuis quelques minutes déjà, et ils n’attendaient plus que le feu vert de la jeune pompier pour passer à l’action et libérer l’inconnu. Ils se positionnèrent autour du blessé, tandis que la brune se rapprochait d’Eddy, qui vérifiait les constantes du patient. « -Je vais appeler l’hôpital pour avoir l’autorisation de lui administrer un anti-douleur. T’as des allergies, petit ? » Le bruit caractéristique de la scie fraichement allumée se fit entendre, tandis que Joey quittait sa veste pour protéger le visage de son patient des étincelles produites pas le métal découpé, et l’aider à résister à la tentation de voir ce qu’il se passait près de sa jambe. « -Ça fait beaucoup de bruit, mais c’est pas si impressionnant que ça. Il n’y en aura que pour quelques instants. » Elle lui adressa un sourire rassurant, tandis que les pompiers annonçaient qu’ils allaient commencer. Ryan, quant à lui, venait tout juste de revenir auprès d’eux après avoir raccroché son appel avec l’hôpital. Il adressa un simple signe de tête à la jeune femme pour lui signifier qu’il avait eu l’autorisation requise, et il joignit rapidement l’acte à la parole, pour soulager la douleur qui crispait les traits de son patient. « -Ça va vite aller mieux avec ça ! » Joey tâcha de se montrer rassurante, tandis que le bruit de la scie emplissait l’espace de la gare, et se répercutait sur ses murs en ruines.

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