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| Sujet: [Declan] « Le premier jour du reste de ta vie » Dim 19 Nov 2017 - 11:39 | |
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]De ruines en ruines, Donovan ne sait plus quoi faire de ces journées. Éviter les rôdeurs, c'est une évidence, mais pour ce qui est du reste, c'est un grand mystère. La vie est une aventure dont Donnie n'a pas compris le sens, encore moins depuis le début de cette malédiction. Quand il y avait encore Charlie, il y avait de quoi se battre, aujourd'hui il n'y a presque plus d'espoir. Donovan soupire. « Fais chier. », soupire-t-il en envoyant valser un caillou un peu plus loin. Il est épuisé, ses épaules sont lourdes, sa tête aussi, il grimpe un peu en hauteur pour avoir une meilleure vue puis s’assoit, laisse tomber son sac à dos à côté de lui. Comme à son habitude, il sort la dernière clope qui lui reste. C'est l'ultime artefact, l'objet qui détermine sa destinée. Une fois qu'il l'aura fumée, il pourra laisser la mort l'envelopper. La Grande Faucheuse n'attend que ça, il voit déjà son sourire machiavélique s'avancer vers lui. Mais est-ce qu'il l’accueillerait avec le sourire lui aussi, ce n'est pas tout à fait certain. « Pourquoi a-t-il fallu qu'on soit séparés ? C'était déjà pas assez la merde comme ça... ». Son regard se perd dans la seule photographie qu'il lui reste, celle de Charlie et lui au temps du bonheur, quand le seul souci qu'ils avaient, c'était de savoir ce qu'ils allaient bien pouvoir bouffer le soir. Un vrai dilemme. Aujourd'hui, c'est tellement dérisoire. Donovan renifle doucement, il se refuse à laisser une larme couler le long de sa joue, une goutte de pluie qui ne le réconfortera pas. Il caresse du bout des doigts ses cheveux flamboyants. « Si seulement il y avait un signe, un espoir que tu sois encore en vie... », murmure le jeune homme aux cheveux de jais en fermant les yeux pour se rappeler les traits de sa meilleure amie. C'est alors qu'un léger bruit le fait sursauter, il range sa photo rapidement, devient méfiant et s'empare de la seule arme qu'il a en sa possession. Tournevis à la main, il épie le décor s'offrant à lui, à la recherche de l'intrus qui ose interrompre sa peine. |