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In Your Flesh
Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Détroit, terre d’accueil ft Isis Mclane
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MessageSujet: Détroit, terre d’accueil ft Isis Mclane   Détroit, terre d’accueil ft Isis Mclane EmptyDim 19 Nov 2017 - 1:40
7 juillet 2016

Allysa marchait d'un pas lourd dans les rues désertes, harassée. Le soleil tapait fort en ce milieu d'après-midi. La sueur perlait sur le front de la sénatrice. En quête d'un point d'ombre, le choix de la trentenaire se porta sur un chêne à la large ramure. Elle s'installa contre le tronc et souffla quelques instants. Être en ville ne lui plaisait guère, ça lui rappelait New-York et ses souvenirs douloureux dont elle pouvait bien se passer. Mais ces souvenirs faisaient partis de sa personnalité, ils la définissaient. Sans cette expérience elle ne serait peut-être plus en vie, à profiter d'un instant de répit à l'ombre de ce gros chêne.

La mine sombre, Allysa se releva et s'étira. Elle enfila son sac à dos et se remit en route. Son 9mm à la taille lui apportait la confiance nécessaire pour marcher sereinement dans les rues de ce qu'était anciennement le quartier d'affaire. Elle entra dans l'un des buildings en poussant la porte d'entrée avec précaution. La brune tendit l'oreille pour s'assurer que rien ne se trouvait à l'intérieur. Seul le rez-de-chaussé était accessible, l'escalier étant obstrué et l'ascenseur hors service, comme tous les ascenseurs à l'heure qu'il était. La sénatrice inspecta minutieusement le hall et les petites pièces qui l'accompagnaient. Ne trouvant rien de vraiment concluant, Orlansky sortit du bâtiment, un peu dépitée. Allysa commençait à avoir soif, elle avait vidé sa dernière bouteille en arrivant à Détroit, et ici comme ailleurs l'eau ne coulait plus des robinets. Elle traînait désormais des pieds, quand elle heurta du bout de sa chaussure un panneau. "Zoo". Si là-bas il n'y a pas d'eau...

Le zoo ne ressemblait plus vraiment à ce qu'il avait pu être dans ses beaux jours. La végétation faisait ce qui lui plaisait, ignorant barrières et portails. Mère nature reprenait lentement ses droits. La trentenaire cherchait, à l'aide des panneaux, la zone la plus susceptible de retenir de l'eau. Elle se dirigea donc vers la zone des félins. Le zoo semblait vide de toute forme de vie, aucun bruit, pas même d'animaux. Quelque chose clochait. Elle continua sa route, plus prudente désormais. Les premiers enclos des félins furent en vue, et tout de suite le constat fut décevant. A quoi s'attendait-elle en même temps ? A trouver une eau cristalline attendant juste d'être bu ? Déçue, une nouvelle fois, Allysa décida de quitter le zoo. En retournant sur ses pas, elle tomba sur quelques cadavres trop occupés à dévorer quelque chose pour s'occuper d'elle. Elle recula doucement, pas après pas, sans précipitation. Un bruissement dans la végétation attira l'attention des mordeurs. Ils relevèrent en même temps leurs têtes à moitié décomposées et la repérèrent. Seule face à ce groupe elle ne pouvait rien faire.

Elle trottinait se souciant plus des cadavres qui la suivaient plutôt que du chemin qu'elle empruntait. Elle s'équipa de son 9mm, par sécurité. Orlansky continuait de courir quand elle se prit les pieds dans un fil. Saloperie de... Un mécanisme se déclencha et une sorte de bras muni d'un pieu vint se planter dans sa cuisse. Sous la douleur, la piégée se crispa et un coup de feu partit. Elle s'écroula de douleur. Je suis finie... Elle réfléchissait à toute vitesse, essayant désespérément de trouver une solution pour s'en sortir.Le piège... Si il y a un piège, c'est que quelqu'un l'a posé, donc il y a quelqu'un dans les parages! Elle se raccrochait à cette idée.

"A l'aide, si quelqu'un m'entend, bougez-vous!
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MessageSujet: Re: Détroit, terre d’accueil ft Isis Mclane   Détroit, terre d’accueil ft Isis Mclane EmptyMar 21 Nov 2017 - 17:49
Depuis quelques jours, Isis a rejoint le groupe des Guardians en compagnie de son homme et son animal de compagnie. Declan, le chef du groupe l’a sauvé de justesse à une mort certaine. En effet l’un des hommes qui avait bloqué le couple et le husky dans la salle de bain, n’avaient clairement pas de très bonne intention concernant le couple. Depuis, le couple à quitter en quelques sortes leur lieu de résidence qui était jusqu’à présent une péniche située dans le port de plaisance de Detroit. Isis tente de trouver une solution pour ramener la péniche à côté de l’île des Guardians mais, ce n’est pas encore évident car il lui manque des connaissances pour réparer celle-ci. Enfin, il n’y a pas grand-chose à faire mais bon. La petite française devait se rendre à la péniche en ce jour, en compagnie de son fidèle compagnon Obiwan. Elle avait dans l’idée de ramener quelques trucs lui appartenant dans son nouveau campement. Pour le moment, elle n’a pas spécialement d’avis sur ce groupe de survivant même si ne pas achever les morts lui semble un peu bizarre. Isis n’as pas encore très bien compris ce délire et quant aux personnes immunisés… Enfin… Peut-être que c’est vraiment possible après tout. Quant à Shaï, Isis a un peu de mal à comprendre ce qu’il pense de tout cela. Après, elle lui fait confiance.

La chaleur était tout simplement horrible, il faisait hyper lourd et pas une brise de vent. Shaï serait surement déjà en train de taquinée Isis sur le fait qu’elle trouve la température un peu trop chaude comparée à celle de l’Egypte. Honnêtement, par moment la brune préférée être dans le petit village de Shaï avec sa famille. Lorsqu’elle sortit sa petite bouteille d’eau celle-ci bu le reste mais, elle sait très bien qu’il serait sans doute préférable d’en trouver une autre avant de repartir en direction de péniche. C’est ainsi que la brune se retrouve dans le zoo de la ville en compagnie de son chien. Obiwan parvient même à trouver une peluche en forme de tigre dans une boutique de souvenir. « Tu n’es pas possible ! » Le chien sautille sur lui-même, surement très heureux de sa découverte. Isis ne trouve cependant pas ce qu’elle est en train de chercher. Mais, dans le doute celle-ci préféré tenter de forcer la porte de la réserve de la boutique. Au bout de quelques minutes, elle réussit à ouvrir puis elle rentre à l’intérieur pour regarder ce qu’il y a dedans. Miracle ! Elle trouve quelques packs de flotte mais, un truc la travaille… Il n’y a pas la moindre poussière dans cet endroit. Serait-ce habité ? Possible. Autant ne pas trop s’attarder. Elle prend deux bouteilles dans l’un des packs déjà ouvert et elle ne résiste pas très longtemps à prendre quelques trucs à manger.

Lorsqu’elle ressort en compagnie du chien qui a l’aire très menaçant avec sa peluche dans la bouche. Isis affiche à nouveau un sourire amusé en fermant son sac à dos. Le duo commence à reprendre la route lorsqu’elle entend soudain une voix appeler à l’aide. Qu’est-ce qu’elle fait ? Isis siffle son chien pour partir en courant vers l’endroit d’où vient la voix. Elle observe rapidement la situation puis, sans perdre de temps, elle s’approche de la femme en lui tentant la main : « Faut partir… Car entre l’armée de mort et la personne qui a posé le piège… Je ne suis pas sûre d’avoir envie de rester plus longtemps ici… » Isis aida la femme à marcher d’un pas rapide. Certes ce n’est pas vraiment le top mais, elles n’ont pas le choix. « Ca va aller ? Il y a un parking par là… On pourra se mettre dans une voiture et espéré qu’elle démarre par la même occasion… » Isis n’a pas spécialement envie de rester très longtemps dans cet endroit. Après avoir pris le chemin le plus court les filles et le chien arrive vers un petit parking.[color:7357=#6699ff ] Mais, Isis entendit un râle dans le moment. Elle regarde un peu plus loin… Elle fut choquée de voir la tête du rôdeur mais, elle le reconnait… C’est le cadavre d’une célébrité… Chris Evans… Il devait être mort, il y a très peu de temps vu l’état de conservation… « Quel dommage… » Bon, pour le coup Isis, faudrait que tu réagisses rapidement… Il s’approche un peu trop de vous. La brune sortit son Katana pour achever le type. « Paix à ton âme. » Murmure-t-elle.
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MessageSujet: Re: Détroit, terre d’accueil ft Isis Mclane   Détroit, terre d’accueil ft Isis Mclane EmptyJeu 23 Nov 2017 - 16:03
Je n'en croyais pas mes yeux! Quelqu'un m'avait entendue. Ici ? Dans un zoo ? J'avais du mal à le croire. La douleur rendait ma vue trouble. Il fallut deux mètres de distance pour que je comprennes qu'il s'agissait d'une femme. Elle m'aida à me relever. Le pieu se trouvait toujours bien logé dans ma cuisse et chaque pas me faisait souffrir un peu plus que le précédents. Je ne pouvais pas aller très loin dans cet état. Ma sauveuse adoptait un pas rapide, essayant de fuir la zone au plus vite. Sans vraiment comprendre comment, je me retrouvais sur un parking. La femme me laissa de côté le temps de découper un de nos poursuivant. d'un seul geste elle lui trancha la tête et mit fin à son errance éternelle. Je reportai mon attention sur ma jambe. Je ne pouvais me résoudre à enlever le morceau de bois, sans lui je me viderais de mon sang. Elle pourrait peut-être m'aider... Je levai les yeux vers mon héroïne du jour, hésitante. Je ne savais pas vraiment si je pouvais lui faire confiance, mais après tout, elle restait mon seul espoir.

"J'ai besoin de ton aide... dans cet état je ne peut pas survivre.

Je n'avais pas encore remarqué son chien. Un superbe husky dont le pelage m'évoqua un gros manteau de neige. Le chien ne devait pas être très âgé, mais même jeune, un compagnon de ce type était utile. Je n'avais jamais eu de chien, ni d'ailleurs aucun autre animal de compagnie. Pour moi il s'agissait plus d'une perte de temps plus qu'autre chose. Cependant, dans le contexte actuel...

Des râles provenant de l'intérieur du zoo nous parvenaient, me rappelant le coup de feu tiré quelques minutes plus tôt. Ma blessure m'empêchait de penser clairement, j'accordais de l'importance à des choses insignifiantes. Je tentais tant bien que mal de mettre de l'ordre dans mes pensées quand le chien se mit à aboyer. Je lançai un regard noir au chien. Au moins là, si ils ne savaient pas où on était... Je regardais avec insistance la propriétaire du canidé. Elle semblait être alertée par quelque chose de plus grave que des dizaines de cadavres nous arrivant dessus. Je cherchai des yeux ce qu'elle pouvait bien voir, sans comprendre pourquoi elle restait fixer cet endroit. Les aboiements de son chien la ramenèrent sur Terre.

Après tout ce parcours, j'allais mourir sur un parking, un pieu dans la jambe. Détroit ne semblait pas être une ville pour moi, pas plus que New-York. La ville ne me réussissait plus depuis le début de ces sinistres événements. Avant l'apocalypse je ne quittais jamais longtemps Washington. De temps en temps il fallait que je me rende en Floride, jamais bien longtemps. Mais avec cette merde qui nous était tombé dessus, tout changeait, pour le meilleur mais surtout pour le pire.

J'étais parfaitement résolue à mourir, après tout ce n'était pas si mal, je pourrais mourir avec de la compagnie. Cependant, cette compagnie semblait bien destinée à me sortir de là. S'armant de son katana, la brune se mit en position, prête à en découdre. cet élan de bravoure me rappela mon ancien garde du corps. En sa mémoire je me devais de me battre, faire en sorte que sa mort ne soit pas vaine, qu'elle est été utile à ma survie. Ces souvenirs me donnèrent le courage de me joindre à elle. Je saisis mon 9mm et me préparai, aussi bien mentalement que physiquement, à m'enfuir d'ici à ses côtés et à survivre.
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