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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Hum... ça en vaut vraiment la peine?
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MessageSujet: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyMer 9 Mar 2016 - 23:40
Quand est-ce que les gens allaient comprendre que je n'étais pas douée en ce qui concernait les sorties? Sérieusement, je n'avais pas d'arme, je ne savais pas les utiliser non plus et je préférais rester à l'hôtel. C'était beaucoup plus sécuritaire, malgré les Infectés au deuxième étage. C'est Mathilde qui était venue me voir afin de me convaincre de l'accompagner afin qu'on se mettre à la recherche d'un labo. Ouais, on pourrait y trouver du matériel intéressant qui nous permettrait de mener des recherches sur un éventuel remède à ce virus qui s'était étendu sur le monde. Le seul détail qui me dérangeait, c'est qu'on devait sortir de l'hôtel. Tout ce que je saurais faire, c'était être silencieuse. Et en cas d'attaque, moi je courrais. Pas question de jouer aux héros, je ne serais d'aucun utilité, malheureusement. Malgré toutes mes réticences, je me laissai tout de même convaincre. Après tout, ne possédant pas les mêmes connaissances que Mathilde, elle pourrait omettre de prendre du matériel qui me serait utile. Tôt le matin, je me nouai les cheveux, enfilai mes bottes et mon manteau avant d'enrouler une écharpe autours de mon cou. Prête, je sortis de ma chambre en prenant un sac à dos au passage. Cela serait pratique pour ramener le matériel! Je n'avais pas assez de bras pour tout ramener et Mathilde non plus! Je descendis dans le hall afin d'y attendre Mathilde. Je commençais à être nerveuse, mon cœur battait vite dans ma poitrine. Je me connaissais que trop bien. Je savais quelles étaient mes compétences et le combat contre les Infectés n'en faisait pas partie! Je pris place au pied de l'escalier, sur une marche, les mains jointes devant moi. La nervosité me faisait taper du pied au sol, non pas l'impatience. Si ça se trouvait, Mathilde n'arriverait pas et je pourrais retourner dans ma chambre et je trouverais un autre moyen d'obtenir du matériel médical. Combien de temps je lui laissais? Parce que si je m'écoutais, je serais déjà en train de remonter les marches, mais je lui avais dit que je serais de la partie. Patience Elsa, elle arriverait bientôt et tout se passerait bien, il ne fallait pas s'inquiéter. Ce n'est pas comme si le monde était apocalyptique...
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptySam 26 Mar 2016 - 18:23
Hum... ça en vaut vraiment la peine?
Elsa, Math, Rebecca et Ruth

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Je faisais une petite liste dans ma tête de ce que j'avais. Je pensais ammener un sac, mon couteau et c'était déjà pas mal. Trop me charger pouvait être fatal. De plus, je ne savais pas me servir de fusil. Seul mon couteau était l'arme que je savais le mieux manier.

Je m'étais réunie avec Rebecca ainsi qu'Elsa il y avait peu. Nous étions en quelque sorte les « scientifiques » de l'hôtel. Nous manquions de matériel. Et j'avais pensé qu'un peu d'aide pouvait bien nous aider. Nous étions les plus qualifiées pour choisir le matériel dont nous avions besoin. Trouver ne serait-ce que quelques objets, ou matériel de laboratoire pouvaient nous aider. Même une petite boîte de secours en plus allait pouvoir nous aider peut-être un jour. Mais je n'avais aucune idée où nous pouvions aller pour aller chercher ce genre de ressources.

J'avais aperçut dans la ville une sorte de plan, qui je le pensais,pouvait nous aider. J'avais jeté un léger coup d’œil et avait trouvé le symbole d'un hôpital ou d'un laboratoire, il y avait de cela quelques jours. Plus tard, j'y étais revenu pour mémoriser le lieu. J'avais maintenant une plus grande idée d'où l'endroit pouvait se trouver. Cependant, y aller seule pouvait se révéler extrêmement dangereux. De plus, elles avaient des connaissances scientifiques que je ne pouvais renier. Elles pouvaient, en obtenant du matériel, trouver quelque chose sur nos morts, ou bien pour aider notre groupe ! C'est pourquoi j'étais venu voir mes deux comparses.La première fu Elsa, difficile à convaincre. Étant têtue, je ne voulais pas changer mon plan ! Je savais que j'avais raison de vouloir prendre ce risque. On pouvait trouver diverses choses ! Et peut-être même trouver pourquoi tout ce bazar avait commencé . Elle avait finalement acceptée, à ma plus grande joie. Après j'étais allée chercher Rebecca pour la convier à cette expédition. Elle avait par la suite acceptée. Nous étions donc trois pour partir à l'aventure en territoire plus ou moins inconnu. On avait juste à prier, pour celles qui y croyaient, à ne pas se faire mordre ou faire de mauvaises rencontres !

Néanmoins, c'est alors que je m'étais rappelé de Ruth. Oui la femme qui portait un enfant de mon mari et que j'évitais soigneusement depuis un bon moment. Enfin, je lui disais bonjour avec un peu plus de facilité maintenant. Je nourrissais un sentiment de gêne face à elle. Certes, ce n'était pas sa faute. Et j'avais décidé de passer outre mes sentiments envers elle. Certes elle était enceinte, mais l'avoir à nos côtés ne pouvait pas faire de mal. Elle avait des compétences que je n'avais pas. Je devais bien avouer que ses pièges avaient très bien servis dans la forêt. Je lui avais donc proposé l'idée de nous rejoindre ainsi que le jour et l'heure pour nous retrouver et lui avais laissé le choix de venir ou non pour nous accompagner.

Et me voilà donc devant un miroir. Je me vêtissais chaudement. Mon célèbre manteau rouge avec une écharpe marron, un pull blanc, un jeans bleu marine et des bottines. Il allait falloir que j'arrive un jour à choper de gants un de ces quatre parce que vu le froid, je n'allais pas les garder longtemps.


« Hey, Elsa un sourire ça peut pas faire de mal !  On dirait que t'as vu un mort !»


Et oui je me trouvais drôle. C'était pas parce que le monde s'était dégradé au cours de ces derniers mois qu'on ne pouvait pas rire un peu. Forcément mon humour laissait à désirer. Je tentais de la rassurer et de la remotiver de sorte à ce qu'elle ne change pas d'avis.


« On va être une équipe de choc, j'en suis sûre. Dis- toi qu'à quatre on risque de prendre moins de risques et on pourra ramener plus de choses. En plus avec du pot, on pourra trouver tout ce que l'on cherche, et voir même plus ! D'ailleurs, question idiote, t'aurais un plan?  »


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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyMer 30 Mar 2016 - 16:39
Quand Mathilde m'avait proposé de venir, mon sang n'avait fait qu'un tour. J'allait pouvoir récupérer des produits, et tout faire péter. Je faisais habituellement preuve d'une certaine maturité, mais je perdais toute contenance dès que j'avais la possibilité de produire des explosions. Les capacités destructrices de la chimie m'avaient toujours passionnée. J'avais appris à combiner la capacité destructrices des cocktails explosifs avec l'ingéniosité des pièges de chasseur. J'avais attendue d'être seule avant de manifester ma joie. Silencieusement, du moins je l'espérais. Aucun moyen de vérifier.

J'imaginais les nouvelles possibilités, maintenant que j'allais pouvoir récupérer mes précieux explosifs. J'espérait aussi trouver des manuels théoriques quelque part. Mes années d'études en chimie m'avait permis d'apprendre nombre de réactions dangereuses, mais toutes nécessitaient des produits difficiles à trouver, encore plus à manipuler sans appareil adéquat. Il est plus difficile d'improviser des explosifs efficaces. Dans mon métier d'artificier de spectacle j'avais plus souvent été confrontée à des mélanges plus improvisé. Mais pas fait pour être dangereux. Je passait les jours suivant à attendre cette sortie avec impatience.

Le matin du jour J, je me levais, comme toujours, avec le soleil. C'était le seul élément extérieur qui puisse déranger mon sommeil, j'avais donc appris à l'utiliser pour me lever. J'attachais mes cheveux en arrière, et enfilait des vêtements chaud. Je ne rentrais plus dans mes pantalons droits, je passais donc une sorte de grand survêtement pour homme qui avait le mérite d'avoir une taille élastique. En me préparant, je me regardais dans mon petit miroir. Mon arrivée dans l'hôtel m'avait permit de reprendre du poids et de dormir plus, ce qui fait que mes joues étaient moins creuses et mes cernes avaient presque disparue. Pour un peu, je serai devenue jolie.

J'enfilait un gros manteau et mon sac de randonnée puis je sorti de ma chambre en attrapant mon couteau au passage afin de rejoindre Mathilde au point de rendez vous. J'étais impatiente de récupérer du matériel, peu importe les obstacles qui se dresserait sur ma route. En arrivant vers Mathilde et Elsa, j'étais de très bonne humeur, je les saluaient de la main en souriant.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyMer 13 Avr 2016 - 14:38
Les rangers bien lacées, le pantalon rapiécés pour ne laisser aucun centimètre de peau à nue avec les poches bien lestées par des chargeurs de 9mm, la ceinture serrée supportant le holster contenant le précieux Sig sauer, le blouson noir en kevlar de moto bien refermé et seulement agrémenté par les quelques lignes rouges décoratives et la présence de la lance rétractable ficelé au sac à dos quasi vide, des gants de moto coqués agités par les mains bouillantes d'impatience du scientifique, une mine réjouie et un regard de détermination. Voila tout ce que que Raphaël pouvait voir dans son miroir avant de sortir de sa planque, bille en tête, pour rejoindre cette petite blonde qui n'a pas encore été au gout des Z.

Les affaires reprennent enfin ! La fine équipe des tronches se met sur son 31 pour mettre un bon coup dans les baloches de cette apocalypse.

L'humeur presque guillerette, l'homme progressa dans les couloirs tout en laissant ses pensées en pleine pérégrinations. Lui qui n'avait jamais rien laissé au hasard n'allait surement pas commencer maintenant.

D'après ce que j'ai compris, on sera une demi dizaine et bon nombre de filles. Au lieu de faire tâche dans cette bouillie d’œstrogène, bien que je doute que l'une d'entre elle se plaigne d'un ongle cassé, il vaut mieux que je commence à déterminer mon rôle masculin :  J'ai un bon potentiel combattif et serais surement le plus apte a transporter les objets. Vers quel rôle je vais me destiner?
l'autre question à se poser est la spécialité de chacune. Je sais que l'autre nécrophage aura surement besoin de matériel de torture mais pour les autres, il serait bon de mutualiser et partager nos besoins.


Le mâle arriva enfin au point de rendez-vous. 3 des filles étaient déjà là et en pleine discussion. Afin de se montrer respectueux d'une part ... et totalement imbu de lui même de l'autre, il se posta en position de garde à vous et scanda un salut digne des plus grandes instances militaires.

"CAPITAINE LUCIAN AU RAPPORT !"

Ses talons claquèrent l'un contre l'autre avant que sa main droite ne vienne se poser sur le front d'un visage exagérément sévère. Son regard se posa sur la seule personne qu'il connaissait afin d'en apprécier la réaction qu'il pensait bien évidemment comique au vue de sa relation avec elle.
Après de longues secondes durant lesquelles les 2 autres protagonistes devaient naviguer dans la flou artistique le plus total, il repris une position normale et un timbre de voix bien plus chaud et quelque part rassurant.

"Trève de plaisanteries ... du moins pour le moment. Pour celles qui ne me connaissent pas je suis Raphaël Lucian, docteur en biologie cellulaire. Mathilde m'a invité à vous accompagner et c'est avec plaisir que je me joindrais à vous pour cette expédition. J'ai également besoin de ce matériel et ne lésinerai pas à l'exploration.
Je ne sais si vous avez déjà défini les modalités de fonctionnement mais je vous écoute."


Avec ses galons d'officier Raphaël savait pouvoir orchestrer l'opération, cependant cette même formation lui avait aussi appris à obéir. Vu qu'il n'avait eu connaissance de cette mission que tardivement, il attendait de savoir quelle organisation était prévu avant d'affiner son propre rôle. Il ne connaissait qu'une seule de ses coéquipières et avait admiré à la fois son sérieux au travail qui égalait sa désopilance en dehors. Toutes étaient des scientifiques et devait donc certainement avoir une certaine rigueur qui le rassurait. Malgré ses réticences habituelles à lâcher la bride, la quête de ce matériel était si importante qu'il se laissait aller à une confiance inhabituelle.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyMer 13 Avr 2016 - 23:00
Pourquoi me demander de sourire? Mathilde savait bien que je n’étais pas ce genre non? Surtout pas quand j’étais sur le point de sortir de l’hôtel. Disons simplement que cette idée était loin de m’enchanter! Mais on n’avait pas le choix non plus. Nous étions plusieurs scientifiques à vouloir effectuer des recherches sur ce virus, moi la première! L’étudier, le comprendre et ensuite trouver un remède. C’était ça mon boulot en fait! Je n’étais pas la plus douée pour combattre, voir pas du tout, mais si je voulais avoir tous les outils nécessaires à mes recherches, je ne pouvais pas que me fier sur les autres. Voilà pourquoi j’avais accepté de me joindre à cette expédition. J’étais descendue la première, attendant les autres dans le restaurant. Elles n’allaient sans doute pas trop tarder! Mathilde fut la première à arriver donc, me faisant ce commentaire sur mon sourire

- Je les ai entendus une bonne partie de la nuit, ça revient au même non? Et mon sourire est parfait comme ça.

Oui j’étais toujours autant de bonne humeur avant de partir en expédition! Pourquoi serait-on souriant à cette idée de toute façon? À l’extérieur, il faisait froid, il y avait de la neige et les Infectés étaient un peu partout. Vraiment rien de très réjouissant! Mathilde me montra une fois de plus son optimisme! À quatre nous aurions plus de chance de réussite et bla bla bla! Attendez, quatre? Qui étaient les autres?

- Qui sont les autres?

Mais j’eus ma réponse, en partie du moins, lorsque Ruth arriva. Je la connaissais un peu, sans qu’on se soit trop parlé. Je savais qu’elle avait aussi travaillé dans une science quelconque. Je ne savais plus trop quoi exactement. Peut-être même la médecine? J’allais lui redemander un peu plus tard. Je la saluai poliment d’un mouvement de tête lorsqu’un homme arriva, complétant mes interrogations. Lui, je ne le connaissais pas vraiment. Mais son arrivée m’étonna. Surtout son cri. S’il continuait de la sorte, il allait nous attirer des ennuis dès que nous poserions le pied à l'extérieur! Je lançai un regard interrogateur aux deux autres femmes présentent puis l'homme se présenta.

- Elsa Blackwell, bactériologiste.

Est-ce que je devais dire autre chose par rapport à moi? Non. Par contre, le dénommé Raphaël s'interrogeait sur notre plan. Plan pas mal inexistant en fait en ce moment!

- J'aurais opté pour la furtivité. On entre, on prend ce qu'on veut et on ressort.

Je n'aimais pas devoir me casser la tête, mais les autres avaient peut-être une autre manière de penser.
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyLun 25 Avr 2016 - 20:17
Hum... ça en vaut vraiment la peine?
Elsa, Math, (Rebecca), Raphaël et Ruth

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Pauvre Elsa, ça n'allait pas être une partie de plaisir pour elle au vu de sa figure. Bon certes je l'avais forcée. Mais elle serait d'une très grande utilité. Tout le monde l'était, à sa manière. Chacun pouvait apporter sa petite pierre à l'édifice et améliorer nos conditions, voir comprendre. Comprendre, savoir et tenter de se défendre au mieux. Qui n'en rêvait pas ?
Voilà qu'arrivait Ruth. Elle nous saluait d'un air ravi. J'étais contente de la voir, elle allait apporter sa petite bouille de bonne humeur. Je répondais à sa salutation d'un geste de la main. C'était toujours étrange entre nous, il fallait l'avouer. Bon, sûr que c'était étrange de mon côté et je savais pourquoi . Mais c'était encore difficile pour moi de la voir. Cependant il fallait faire la part des choses quelques fois. Ce qu'elle avait et savait pouvait nous être utile à tous. Ses pièges en étaient un exemple. Moi qui ne savait même pas faire du feu, je ne pouvais que l'admirer, d'un œil quelque peu mauvais, mais je l'admirais. Situation compliquée pour une relation compliquée... Peut-être qu'un jour j'en sortirais...
C'est alors qu'arrivait mon fameux roux. Raphaël, mon dieu, il allait avoir de l'humour. On pourrait peut-être même chantonner ou fredonner l'air des 7 nains de Blanche-Neige partant au boulot. C'était toujours étrange de savoir qu'on avait retrouvé une personne qu'on avait connu ou du moins croisé à quelques reprises. Et il fallait le dire, j'avais été heureuse de le savoir en vie. Aujourd'hui notre relation était amicale et j'adorais rire. On en avait bien besoin par ces temps froids. Le rire, ça permettait de réchauffer nos cœurs et d'une certaine façon de nous faire avancer. Peut-être que sans humour je serais morte, de désespoir sans doute. J'avais très certainement perdu ma sœur, mon frère et ma mère, ainsi que des amis, des collègues, mon boucher, la gentille caissière au nom de Lillith. Oui, toutes ces personnes étaient mortes, du jour au lendemain, ou en quelques jours, quelques mois. La chance à pas de bol diraient certains. Pas de prévention, peu d'expérience, arrêt de la technologie, retour aux temps anciens. On avait été pris au dépourvus et certains en avaient payés de leur vie.
Elsa face à l'arrivée de mon compère me jetta un air interrogateur. Non, il n'était pas fou, juste animé d'un sens de l'humour et d'une forme. Je lui addressais donc un geste, montrant qu'elle n'avait rien à craindre. Bon, peut-être qu'elle allait se mettre à paniquer en voyant que j'allais répondre à mon dit capitaine !

« Math au rapport ! C'est un bon jour pour sortir dehors, capitaine ! »

Voilà, lui, il avait tout à fait compris ! Il fallait être heureux ! On aurait presque dit une petite sortie en famille. Sauf qu'on était pas une famille mais un groupe d'adulte et on avait tous au moins, perdu des personnes de notre famille. Ou du moins ceux-ci étaient portés disparus et étaient on ne savait où. Difficile de passer une annonce à la télévision ou encore à la radio. Même le téléphone ne marchait plus. Peut-être que la méthode par pigeon voyageur serait reprise. D'ailleurs, comment on élevait un oiseau de la sorte ? Et comment lui apprenait-on à aller d'un point A à un point B pour transmettre un message ? Il allait peut-être falloir qu'on pense à créer ou remettre en scène des méthodes de communications.

« On observe les lieux, on repère si y'a des cadavres ambulants, des éventuelles sorties. Peut-être que ça nous avancera à rien mais j'aime mieux savoir qu'on a peut-être une porte de sortie. Voir plusieurs portes de sortie, on sait jamais sur quoi on peut tomber. »

Oui, ça revenait à la même idée qu'Elsa en fait. Mais j'avais aussi d'autres choses en tête. On n'avait plus les cadavres ambulants à prendre en compte, mais les humains aussi. Je ne savais plus qui était plus dangereux que l'autre. Le malade mort ou l'humain avec toutes ses complexités ?

« Ah, et vérifier que des êtres humains ne nous ont pas suivis ou ne veulent pas nous tuer. Du moins, avant d'entrer dans le bâtiment.  J'aurais bien aimé l'option de la furtivité mais ne devrions-nous pas y passer plus de temps si possible ? Si il n'y a pas tous ces morts bien entendu. Du moins pour mieux s'approprier le terrain ? Qu'en pensez-vous ?  Comme ça on pourra mieux définir notre plan d'attaque ou du moins nos déplacements. Si on pouvait en plus choper le plan de l'intérieur du bâtiment pour nous repérer ça serait niquel.»

En fait je pensais maintenant à autre chose. L'hôtel est certes confortable, mais un labo pourrait éventuellement être un lieu qui regorge d'espace. Et peut-être même de ressources dont on ne soupçonnait pas l'existence. Alors je sais que ça n'allait pas plaire à tout le monde. Surtout pas à Elsa, je m'en doutais. Elle me fusillait sûrement du regard . Oh et puis, autant se lancer. On me demandait mon avis et j'allais le faire. Libre à eux d'être d'accord ou non. Forcément je considérait notre mission du jour plus importante que d'autres options. Mais peut-être qu'il fallait les prendre en compte et les considérer quelque peu. On savait tous que l'hôtel était un bon refuge. Mais il ne tiendrait pas si l'on était attaqué par des gens armés de mauvaises intentions.

« Je sais qu'on part plus pour une expédition laboratoire. Et c'est d'ailleurs la principale tâche d'aujourd'hui, la plus importante de toutes. Mais il faut avouer que l'hôtel manque cruellement de ressources. Il marche certes, encore. Nous avons des lits, des tables, des chaises... Mais si on subit une attaque, on ne pourra pas forcément se défendre. De plus, il commence à faire frisquet, c'est peut-être moi mais je trouve ça un peu mal isolé. L'hôtel est certes très bien pour le moment. Il nous a tous accueillis... Mais...On ne pourra pas tout transporter du labo, j'en suis consciente. Et peut-être que des objets qu'on aurait laissé là-bas pourront se faire prendre par d'autres personnes. Enfin, ce que je veux dire, c'est que je crains que l'hôtel ne soit éternel. Je ne dit pas qu'il tombe en ruine. Cependant penser à trouver un autre lieu, peut-être plus sûr, plus abrité, plus chaud ne serait pas de refus.... Un labo pour bosser c'est plutôt pas mal, surtout si on y habite aussi. Enfin c'est une idée comme ça. »

C'était une possibilité que j'évoquais. On pouvait ne pas être d'accord. Un laboratoire n'était peut-être pas un des lieux rêvé, mais pourquoi pas ? On habitait pas un hôtel 4 étoiles. Un labo n'aurait peut-être pas le mérite d'y abriter une salle de repos. Cependant il permettrait d'accéder à un espace de travail, d'étude. Faire des allers-retours ne serait pas prudent à la longue... C'est alors que je remarquais qu'il manquait une personne à l'appel.

« Je vais chercher notre dernière recrue. Elle tarde un peu, tentez de vous mettre d'accord et vérifiez bien que vous n'avez rien oublié !  »

Je leur adressais à tous un petit sourire d'encouragement. Je ne me faisais pas de soucis pour Raphaël ou Ruth, qui avaient l'air plutôt ouverts. En revanche pour ma petite Elsa ça risquait d'être compliqué. Belle équipe en effet. C'est alors que j'apercevais Edith, qui semblait sortir de la chambre de Rebecca. J'avais haussé mes sourcils, que faisait-elle dans sa chambre ? Est-ce que Rebecca et Edith.. ??? C'est alors qu'elle m'expliqua la situation. Edith m'informa qu'il semblait préférable de partir sans la blonde car elle avait un peu de fièvre et un sommeil quelque peu agité. Elle préférait garder un œil sur elle, pensant qu'elle couvait peut-être quelque chose, un rhume ou une grande fatigue. En tant que médecin légiste, et sorte de docteur attitrée, j'allais au chevet de la blonde. En mettant ma main sur son front, elle semblait un peu chaude et avait en effet un sommeil quelque peu agité. Je mettais ma main vers la gorge de la jeune fille. Les ganglions semblaient un peu enflés. Je préconais alors quelque chose de bien chaud au réveil de celle-ci et du sirop ou du miel. Je la remerciais de m'avertir et lui demandais de prendre soin de la jeune femme. Je l'encourageais fortement à prendre des précautions avec la blonde. Je n'avais pas envie qu'on se refile une éventuelle maladie, on avait déjà le froid et les cadavres ambulants à gérer alors une épidémie, fallait pas y penser.

Je descendais quelques minutes après ma petite auscultation.

« La miss couvre peut-être quelque chose. On va partir sans elle. Du coup vous avez décidez d'un plan en particulier ?  »

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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyMar 26 Avr 2016 - 20:07
Un homme arriva et se présenta, en criant. Je réprimais un soupir, et essaya de me concentrer pour comprendre ce qu'il avait dit. Quand les gens crient leurs mouvement de lèvres sont déformés, et je ne comprend absolument pas ce qu'ils disent. J'essayais de me concentrer sur Mathilde et Elsa pour contextualiser. Les deux se présentèrent, de façon assez militaire. Ma formation pris le dessus et j'articulais avec précaution :

« Ruth Horovitz, artificière »


Aucun regard bizarre, je supposa que c'était la bonne chose à dire. L'homme dont je n'avait pas compris le nom s'interrogeait sur notre plan. Je n'y avait pas encore pensé, préférant envisager de rester en arrière et de suivre. De toute façon, mon ventre ne me permettait plus beaucoup de mobilité. Je savais d'ailleurs au fond de moi que je ne devrais pas sortir. Que je devrait rester ici, au chaud à protéger mon bébé. Mais l'idée de pouvoir de nouveau travailler me remplissait de joie. Je me sentais unique et utile, pour la première fois depuis un moment.

Les autres débattaient sur la marche à suivre, et je n'osait rien dire. De toute façon j'étais bien trop occupé à suivre la conversation. Avoir plus de deux interlocuteurs était un problème, il était difficile de tout suivre. Un d'entre eux pouvait parler alors que je lisait les lèvres d'un autre. Tant pis, tu demanderas un compte rendu à Mathilde ensuite, me glissa une petite voix intérieure. Math émit cependant l'idée d'aller s'installer dans le laboratoire, et je pris un instant à rêver d'une vie meilleure. Un peu. L'internat militaire m'avait toujours manquer, j'aimais l'idée de vivre sur son lieu de travail. Ce ne serait pas si mal, après tout. J’espérai juste que le laboratoire serait grand, et qu'il contiendrait pleins de composants utile.

« Ce serait une bonne idée de vivre là bas. »


Les mots m'avait échappé. Je me mordais les lèvres. Je n'avais pas fait attention à ma voix. Et si j’avais parlé trop fort ? Trop bizarrement ? Je me maudissait un peu, mais décida d'oublier. Pas le moment d'être préoccupé par quelque chose d'aussi stupide que ma voix. Mathilde décida de partir chercher Rebecca et de revenir ensuite, et je restais seule avec les deux autres, en territoire inconnu.

Son absence ne dura pas longtemps, et elle nous annonça que Rebecca avait de la fièvre et qu'on allait devoir faire sans elle. J’espérais que ce n'était pas trop grave, et qu'on aurait pas trop de problème sans elle.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyLun 2 Mai 2016 - 17:59
Avec plus ou moins l'effet escompté, les membres se présentèrent à leur manière, reflétant de fait leur caractère et attitude eût égard à la mission. En bon officier observateur, le capitaine collecta les micro expressions et les dires pour les compiler et leur donner un sens.

Elsa. Plutôt réservée, mine inquiète, peu prolixe. Elle est au moins directe et ne se perds pas en circonvolutions inutiles. Aller droit à l'essentiel sans attirer l'attention. C'est une excellente attitude car elle suivra sans détour si on joue la carte de la sécurité. Elle saura donc se mettre hors de danger sans qu'on n'ai à lui filer le train. C'est un véritable atout. Je doute me tromper sur elle...
Ruth est visiblement sourde. Elle regarde les mouvements de lèvres de ceux qui parlent mais accuse un léger temps de retard. Elle grimace légèrement donc je doute qu'elle comprenne l'intégralité de la conversation. C'est ma faute j'ai tendance à omettre les handicaps des gens. Il faudra donc compter sur une paire d'oreilles en moins et définir un code visuel pour qu'on progresse ensemble. Néanmoins son élocution est très bonne et sa présentation semble m'indiquer qu'elle à une ébauche de formation militaire. c'est un argument de plus envers la progression furtive. Elle aussi se montrera plutôt effacée ...
Contrairement à Miss nécrophage ! Celle là est plutôt du genre directive et vu qu'elle est un peu a l'origine de la mission, je me doutais qu'elle allait nous faire un pamphlet ! Minute papillon, tu as trop d'idées en tête ! ah ah
Blague à part, c'est très bien de prévoir aussi profondément l'expédition. Penser aux autres humains, au nombre de rôdeurs, aux échappatoires, à s'installer ?!?!...


A ses mots les yeux de Raph brillèrent de milles feux. Comme un enfant à qui on offre un nouveau doudou tout lavé, il entrouvrît la bouche et ne pu réprimer un petit rictus absurde de béatitude. Lui qui avait justement perdu son petit cabinet de vétérinaire avant le bombardement de Détroit se voyait offrir une place dans un laboratoire avec des assistants!
Le pire était qu'il ne nota même pas le fait qu'il allait être le seul homme entouré par de belles femmes. Son intégrité lui aurait de toute façon immédiatement ôter toute tentative d'imagination débordante que tout lecteur a en ce moment (bande de coquins) mais l'esquisse même d'y penser aurait du lui sauter aux yeux en temps qu'homme normalement constitué ! Merde quoi!

La on parle le même langage! Déjà que la mission me bottait vraiment bien, là tu m'offres une dimension qui dépasse mes espérances. On va vraiment en étudier la faisabilité mais il y a bien plus de paramètres qui en découlent. J'ouvre grand mes esgourdes.

Le scientifique garda son sérieux et écouta attentivement l'ébauche de plan, acquiesçant de temps en temps en hochant la tête mais en gardant les bras croisé pour bien signifier passivement à Ruth qu'il ne prenait pas la parole. Il n'eût d'ailleurs pas le loisir de s'exprimer immédiatement car Mathilde dûe se rendre au chevet de la dernière invitée qui se désista logiquement à cause d'un état de santé faible. Cela lui laissa le temps de réfléchir à une tactique plus précise tout en intégrant la réduction de personnel.
Lorsque Mathilde réapparu, il décroisa les bras et se racla la gorge, espérant attirer l'attention visuelle de l'artificière.

"Bien, les types d'ennemis éventuels sont connus. Vu notre faible nombre il est évident qu'il vaudrait mieux faire dans le discret ... mais pas que.
Premièrement, Ruth est là et vu que le son ne sera pas notre vecteur principal de communication, j'opte également pour une approche furtive en effet. Nous disposons d'assez de codes dans l'armée pour avancer en formation serrée avec le moins de bruit."


Il joignit alors son index et pouce droit pour former un cercle signifiant qu'un message était bien compris. Il espérait alors que la jeune femme dépourvue de parole puisse lui signifier sa connaissance de la langue gestuelle à défaut de l'orale. Il poursuivit alors.

"Cependant on peut aussi faire d'une pierre 2 coups grâce à Ruth. Si madame l'artificière pouvait faire diversion par des fusées éclairantes ou sonores qu'on déclencherait à distance, loin de notre lieu a visiter, en faisant un petit crochet pour éviter d'être dans l'axe de l’hôtel, on pourrait ainsi regrouper une partie des gêneurs potentiels pour qu'ils s'embrochent entre eux. Est-ce possible?

Je suis d'accord pour conserver un point de repli, mais il faut aussi pouvoir interdire l'accès aux goules si on veux nettoyer le bâtiment. Si plusieurs points sont accessibles par les hauteurs, je propose de verrouiller tous les accès en rez ... J'en doute un peu car le bâtiment semble isolé. Sinon il faudra disposer des obstacles à mi hauteur d'homme que nous pourrions enjamber mais qui gênerait vraiment les morts vivants.
Notre priorité sera alors de trouver un point en hauteur, fermé, mais facilement évacuable qui nous servira de base pour lancer l'exploration et nettoyer correctement les lieux. Ce genre de bâtiment possède forcément des plans d'évacuations qui sont vissés au mur avec des pièces nomenclaturées. Nous pourrons alors progresser par étape en verrouillant nos arrières et les points d'entrées l'un après l'autre. Le transport de matériel sera l'objectif secondaire afin d'éviter tout accident... De même que l'étude pour s'y installer après coup..."


Sa diction était parfaite, non pas par effort particulier pour la malentendante mais plutôt par vieille habitude d'édicter des briefing de missions. Comme si il siégeait à l'état major, il donna son point de vue de manière assez dirigiste comme le voulait son ancienne fonction, à la différence qu'il n'hésitait pas à ponctuer plus longuement pour laisser ses collaboratrices donner leur avis où doléances. Lui était peut-être surentrainé dans un carcan militaire mais après l'apocalypse les capacités de survies étaient largement revisitées et le renvoyait au même rang de néophyte ne l'autorisant pas à imposer sa manière de faire.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptySam 14 Mai 2016 - 19:20
Après le numéro du monsieur qui criait, Raphaël, on se présenta et j'appris ainsi le nom de l'autre jeune femme qui se tenait silencieuse. Ruth, une artificière. Si on résumait, on pouvait peut-être dire boum? Elle possédait donc des connaissances en matière d'explosif, c'était bon à savoir quand on ne sait jamais quand est-ce que cela pourrait servir. Quand à Mathilde, je savais plus ou moins de quoi elle était capable. Et le crieur serait soit une bonne diversion pour suivre, soit un bon protecteur. Il aurait son utilité. Je ne réfléchissais pas comme les autres, je devais bien l,avouer. Je ne pensais pas aux capacités des autres en me demandant comment on pourrait les mettre en pratique pour le groupe, mais plutôt comment je pourrais les utiliser pour que ce me soit utile.

Alors que je croyais que nous étions déjà tous présents et pratiquement prêt à partir vers le laboratoire, Mathilde nous avertit qu'elle devait aller voir où se trouvait la dernière qui se faisait attendre. Bon d'accord, sauf que pendant ce temps nous devions discuter, trouver la meilleure manière de mener cette expédition. On y allait, tout en étant sur nos gardes, ceux avec des armes devant de préférence, afin de nous protéger (nous étant surtout moi en fait). Avoir des gens armés derrière ne serait pas de trop non plus. On attendit quand même le retour de Mathilde pour discuter et c'est ainsi qu'on apprit que nous ne serions que les gens présents en ce moment pour l'expédition. Il faudrait vraiment être prudent. Je laissai le soldat nous faire part de ses idées. Il n'était peut-être pas complètement idiot en fin de compte!


- Le problème, c'est qu'on ne sait pas le nombre d'Infectés que nous trouverons là-bas. S'ils sont une poignée, il y a sûrement moyen de les éliminer. Mais s'ils sont plusieurs, les fusées éclairantes seraient une bonne idée... Quelqu'un en a par contre?

Il y avait une pointe d'ironie dans ma voix, mais il fallait être réaliste aussi. On pouvait faire tous les plans qu'on voulait, il fallait avoir le matériel nécessaire avant. Je me levai et m'étirai un peu le dos avant de reprendre la parole.

- Je propose qu'on envoie quelqu'un comme éclaireur. Mon regard glissa vers le soldat. On avance quand même pendant ce temps, mais l'éclaireur pourra revenir nous éclairer sur le nombre d'Infectés, au moins avoir une estimation.

On n'avait pas trop le temps de traîner ici. Nous ne pouvions rester dehors la nuit, je ne donnais pas cher de notre peau si on tentait le coup. Alors on sortit, après être convenu d'un éclaireur. L'important, c'était que ce n'était pas moi. J'aurais refuser de quitter l'hôtel si on me désignait comme éclaireur en fait! Je serais la pire dans ce rôle, sursautant à chaque bruit et oubliant de revenir prévenir les autres si je tombais sur des Infectés. Ouais, le travail d'équipe n'était pas mon fort. On entendait nos pas sur la neige restante, suffisait que les abominations ne nous entendent pas eux!

HJ: Ok, je sais j'ai pris une initiative de dire qu'on approuvait un éclaireur. Si tout le monde le refuse, dites-le moi et je modifierai, mais je crois qu'il est temps de faire avancer le RP si nous ne voulons être encore sur ce sujet dans deux mois Razz Mais comme j'ai dit, j'ai pris une initiative alors si cela ne vous convient pas, n'hésitez pas, je ne mords pas (juste Janis le fait ça Razz)
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyMar 17 Mai 2016 - 11:13
Hum... ça en vaut vraiment la peine?
Elsa, Math, (Rebecca), Raphaël et Ruth

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En redescendant j'entendais les divers avis émis par notre petite équipe. Certains semblaient quelque peu enjoués vis-à-vis de l'idée d'un possible avenir à propos du laboratoire. Certes, ce n'était qu'une idée en l'air, mais pour l'instant elle semblait en réjouir plus d'un. Ruth avait montré son envie et Raphaël... Mon dieu que son visage trahissait ses pensées. On aurait dit que j'avais annoncé une sortie au parc d'attraction.C'était plaisant de voir ces mines si réjouies. Seule Elsa ne semblait pas emballée, ou du moins elle cachait très bien ses émotions. Ou peut-être qu'elle n'avait aucun avis sur la question. Ou elle trouvait cette idée saugrenue. Raphaël proposait l'idée d'avoir un code entre nous. Plutôt une bonne idée surtout que les cadavres ambulants se repéraient au son. Mais avait-on un code qui signifiait que c'était la merde ou qu'on avait des morts à 4 heures? À moins qu'on ne les désigne en tant qu'ennemi...


«-Okay pour un code, mais moi je n'y connais rien, peut-être que les autres si, alors autant nous en apprendre quelques-uns. Bonne idée pour une diversion,ça nous permettra de passer rapidement. Pour qu'ils s'embrochent va falloir obtenir plus de matériaux. »


Raphaël était d'accord avec mon idée de repli, de secours. Génial Forcément il y aurait plusieurs portes. Ou au moins des sorties de secours. Par contre est-ce qu'on allait pouvoir les voir dès la première fois? Il aborda ensuite la question des obstacles. Très bonne idée. Seulement, Ruth était enceinte, pourrait-elle enjamber les obstacles laissés pour les cadavres ambulants? C'était une folie de le lui avoir proposé cela. Mais elle était là avec nous. Avoir du monde pour cette mission ne pouvait qu'être bénéfique, de plus pour ramener nos trouvailles on aurait besoin de bras. Et son savoir pouvait être indispensable! Même si d'un autre côté ça ne me plaisait pas trop de l'avoir à mes côtés, toujours avec ce sentiment envers elle.

«-C'est clair. Mais porter du matériel, ou du moins faire des obstacles ça va demander du temps. On va pas pouvoir en amener d'ici, le chemin est long, ça risque plus nous fatiguer qu'autre chose. En revanche, on pourrait peut-être trouver des voitures, des cartons, des sortes de bidons ou des meubles pour pouvoir leur bloquer le passage. Du moins pendant un temps à l'extérieur.»

On trouverait sûrement des extincteurs dans les environs, un à plusieurs coups dans la tête et ça passerait net. On pourrait peut-être trouver de l'acide et en mettre sur le crâne des morts. Mais il faudrait requérir un équipement spécial et faire en sorte qu'ils ne s'agitent pas. Par contre dans un laboratoire on pourrait peut-être trouver des éléments pouvant substituer les artifices. Ou quelque chose d'autre dans le chose. Peut-être qu'il n'y avait pas grand-chose là-bas, les scientifiques avaient probablement emmenés leurs effets personnels et leurs travaux, s'ils avaient eu le temps de prendre la fuite. Elsa usa d'ironie à propos de fusées éclairantes. Je soufflais un petit coup. Je n'aimais pas beaucoup le ton qu'employait Elsa. Les temps étaient rudes mais elle pouvait être un brin optimiste! Ça ne faisait de mal à personne! En ces temps durs, un peu d'espoir faisait du bien aux esprits. Quelqu'un qui broyait du noir sans cesse ne vivait jamais longtemps. D'ailleurs, ils étaient peut-être morts, ou s'étaient donné la mort. Ce laboratoire pouvait être prometteur!

«-Je n'en ais pas personnellement sur moi, mais un réveil matin pourrait nous aider par exemple. On pourrait nous donner par exemple 5 minutes, le placer à un endroit qu'on désignerait, ni trop près, ni trop loin de notre planque et on attendrait qu'il sonne. De cette façon, cela nous permettrait une diversion de quelques secondes voir minutes. On peut toujours trouver quelque chose, il suffit d'un peu de temps et d'improvisation Elsa. Ruth sait aussi poser des pièges, je l'ai vu à l'oeuvre, ils seront peut-être temporaires mais ça vaut mieux que rien. On peut trouver d'autres moyens si on ne possède pas un ingrédient pour une recette et le remplacer par autre chose.»

Cependant, l'idée d'envoyer un éclaireur semblait être une bonne idée. Avec Ruth, être prévenu à l'avance d'éventuels cadavres ambulants nous serait bénéfique. Mais pour le groupe entier aussi cela pouvait être notable. On aurait du temps pour pouvoir la cacher ou envisager un plan B. Ou même pour pouvoir attaquer pour pouvoir avancer de nouveau. Encore fallait-il, comme le soulignait Elsa, qu'on ait qu'une poignée de ces cadavres ambulants à affronter. Je pouvais facilement m'occuper de deux d'entre eux. Trois d'entre eux pouvait se révéler plus compliqué à gérer. Surtout si j'avais à faire à des cadavres ambulants bien conservés ou d'un gabarit supérieur au mien. S'occuper de deux corps de 100 kilos qui gesticulaient vers soi, c'était pas une tâche aisée, surtout lorsqu'ils souhaitaient vous manger.

«-Un éclaireur serait effectivement une aussi bonne idée. Voir éventuellement deux éclaireurs si besoin est!»

Je vérifiais quand même sur moi. Une partie de moi avait envie de rester au chaud, de rester avec les autres dans notre cocon qu'était l'hôtel. Mais d'une autre part, je me devais de le faire, d'y aller, c'était mon boulot et j'avais proposé l'idée. Je n'allais pas me défiler au dernier moment. On n'était jamais réellement préparé contre tout ça. Mais il fallait tenter le tout pour le tout! Pour le groupe, pour notre santé, et peut-être même pour l'avenir. Que ce soit pour les jeunes de demain ou pour notre groupe! Je fermais mon manteau, prenant soin encore une fois de ne rien avoir oublié et j'avançais vers la porte. Un long chemin nous attendait, et au bout, peut-être un cadeau.
La longue marche à pieds s'était plutôt bien passée, à part quelques cadavres ambulants. Nous étions tous en vie et n'avions pas de bobos à déclarer. Nous étions arrivés, près de ce qui se trouvait être le fameux laboratoire. Étrangement, il ne se trouvait pas un chat. Il y avait un silence de mort. J'avais froid,et je n'avais qu'une seule envie c'était de rentrer pour me réchauffer un peu. Mais qui sait ce qui nous attendait l'intérieur! L'extérieur pouvait être strictement son opposé. Il pouvait abriter de nombreux morts, et être plus dangereux que je ne le pensais!

Je serrais mon couteau, prête à l'utiliser au cas où. Le bâtiment semblait assez impressionnant, vue de l'extérieur. Il était plus grand que je ne l'aurais imaginé. En revanche les bâches et les banderoles ne m'inspiraient guère confiance. Qu'est-ce qui s'était passé ici? Ce lieu... Avait-il été le premier foyer d'infection? Ces banderoles, installées, comme si elles signifiaient que quelque chose de grave s'était passé ici. Avoir la présence de celles-ci signifiaient qu'un événement s'était déroulé ici. Meurtre? Virus? Maladie? Accident? Cadavres? Beaucoup trop de théories. Il ne semblait n'avoir vu personne depuis un bon moment. À moins qu'il n'abritait à l'intérieur des survivants. S'il en abritait, les portes serraient fermées. Et si elles étaient fermées,il allait falloir qu'on trouve une autre entrée. Ou qu'on tente d'ouvrir par un autre moyen. D'ailleurs, un laboratoire est-ce que ça possédait des sécurités à l'intérieur? Comme un système de caméras ou de portes blindées à l'intérieur? Peut-être que l'électricité marchait toujours là-bas.

Ne voyant aucun signe de vie, l'endroit me paraissait plutôt sécurisé. On allait pouvoir parler tranquillement avant d'entrer directement. Je m'adressais à eux et attirait l'attention de Ruth pour lui signifier que j'allais parler. Je tentais de bien articuler mes paroles. Après tout, on jouait notre vie, on ne pouvait pas y aller comme ça sur un coup de tête. Et j'avais besoin de me remémorer le plan, pour être sûre, pour ne pas commettre d'erreurs.

«-On répète le plan pour que tout le monde soit d'accord et prenne sa position? Raphaël est l'éclaireur, enfin si t'es toujours d'accord. On tente de se faire discret, de trouver un plan du bâtiment et de trouver d'éventuelles diversions? Ou l'on tente de faire le tour du bâtiment avant d'entrer à l'intérieur? Et si on entre directement, qui ouvre la porte et qui sont les gagnants qui réceptionnent les cadavres?»

Peut-être que Ruth devrait ouvrir la porte, ce qui pourrait la cacher pendant qu'ils nous verraient. Mais pourrait-elle la bloquer s'ils déboulaient par groupe de 10 ou 20 cadavres? Là c'était une autre histoire. On pouvait éventuellement toquer à la porte, afin d'estimer le nombre d'individus. Mais d'un autre côté, cela pourrait en alerter d'autres. Devait-on user d'un effet de surprise? Et si on se retrouvait face à des humains qu'est-ce qu'on faisait? Je n'avais jamais encore tué d'êtres humains. Vivants je veux dire. J'aimais les êtres humains mais je connaissais leurs différentes facettes. Pouvait-on faire confiance à un individu qu'on venait de rencontrer? Et serait-il comme nous? Nous étions un groupe, peut-être pas si soudé que ça. Mais nous avions un intérêt commun qui était la survie. S'il était armé, qu'est-ce qu'on faisait? Oui, ça c'était la question qu'il fallait se poser. Qu'est-ce qu'il fallait faire face à un autre tel que nous?

«-Et... Dernière question que nous n'avons pas forcément abordés... Mais si on trouve un individu comme nous, non infecté, qu'est-ce qu'on fait?»


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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyJeu 19 Mai 2016 - 21:28
Dès que Raphaël avait évoqué l'idée d'utiliser un code pour parler un silence, j'avais naturellement pensé à la langue des signes. Je l'avais timidement proposé, et mon idée avait été approuvée. Ce code ou un autre, de toute façon on avait juste besoin de pouvoir ce faire quelques signes en silence. Je remerciais silencieusement Nathaniel en faisant l'inventaire dans ma tête des différents signes qui pourrait servir.

Je passais donc la plus grande partie du trajet à leur apprendre les quelques signes qui me paraissaient utiles. Un léger détail me fit sourire. Il n'existait pas, à ma connaissance, de signe pour les goules. Je me dit que le terme « mort vivant » conviendrait très bien. Je m'assuraient qu'ils ait tous compris, et retenu une bonne partie des informations. Je n'avait pas signé depuis longtemps, mais c'était devenu presque comme ma langue maternelle quand je vivais avec Nathaniel.

Au bout d'une marche longue et pénible le laboratoire se profilait à l'horizon. Son aspect n'était pas très engageant. Mathilde fit un compte rendu. Je me concentrait de mon mieux afin d'être sûre d'avoir bien compris. Une idée me traversa l'esprit. Ce laboratoire devait être au norme de sécurité publique, ce qui voulait dire qu'il y avait sûrement des issues de secours pour les incendies. Généralement, il y avait toujours un plan d'évacuation, comprenant un plan de l'étage.

« Il y a souvent des plans du bâtiment au niveau des issues de secours, pour les alertes incendie. On devrait aller voir discrètement. Et sinon je veux bien tenir la porte, je sais pas me battre. »


Une réserve me traversa cependant l'esprit. Dans certains bâtiment les portes de secours déclenchent automatiquement une alarme puissante quand on les utilise, et on avait vraiment pas besoin de ça. De plus, je n'étais pas sûre que ce genre de porte soit ouvrable de l'extérieur. Je fis donc part de mes réserves :

« Mais c'est pas impossible que la porte soit reliée à une alarme, ou qu'elle soit fermée. »


Je les laissait donc débattre et décider, sans m'impliquer outre mesure. Je ne voulais pas prendre de responsabilité, je ne m'en sentais pas capable.

HRP : j'ai pris l'initiative pour la langue des signes, dite moi si ça ne vous conviens pas ^^
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyVen 27 Mai 2016 - 11:30
J'ai été logiquement choisi pour avancer en éclaireur. Mon arme blanche à une longue portée, j'ai mon équipement qui me permet de résister à un éventuel début de morsure et je suis aussi capable de fuir pour attirer l'attention et les protéger... Maintenant il faut que je me mette bien en condition pour transformer l'adrénaline en énergie ...

Durant le trajet le capitaine été resté relativement silencieux. Tête baissée il répétait les quelques signes qui lui seraient utiles et élaborait des ébauches de scénarios probables pour pouvoir se préparer au maximum de cas possible. Les impondérables restaient le facteur le plus anxiogène et lui imposait plus de sérieux et d'application.

Je maîtrise tout ce qui peut l'être. Je l'ai révisé des centaines de fois par le passé et des dizaines de fois pour ce moment spécifique. La situation ne peut pas m'échapper sans que je ne puisse la recadrer dans un domaine ou je puisse avoir l'avantage.

Extérieurement très serein et assuré pour ses troupes, il contrôlait sa respiration qui voulait s'emballer au moindre écart de pensée. Il se conditionnait pour ne pas anticiper une éventuelle rencontre avec des survivants aux actions erratiques ni un surnombre de zombies au comportement bien plus codifié mais à la létalité immédiate pour la moindre erreur.


Enfin il leva son poing droit, signifiant que le cortège devait s’arrêter.
Il regarda sa montre et intima à tous les membres de la compagnie de bien rester le long de la berge qu'ils longeaient depuis un petit moment sans rencontrer beaucoup de goules. Son souffle chaud se vaporisait en volutes de fumées et trahissait son corps échauffé et prêt à l'action. Pour autant sa vue n'était nullement troublée et son positionnement lui permettait de bien lire les déplacements à venir.

10 ... 9 ...8

Toute l'équipe était immobile, recroquevillée, prête à prendre la fuite au moindre pépin tandis que lui tenait fermement sa garde de katana avec le regard sur son poignet.

2 ... 1 ... TOP

La sonnerie du réveil se fît entendre au loin. Bien perché dans les arbres et placé dans une vieille parabole orientée vers le labo, le son se dispersait, strident vers eux, atténué à l'opposé. Ces quelques décibels venait troubler le silence ambiant des morts-vivants presque amorphes qui bientôt rejoignirent ce spectre sonore de leur râle interrogateur et prirent part au ballet de leur pas lourd et titubant.

Le stratagème est efficace et le vent nous aide d'autant plus. Les quelques mordeurs à l'extérieur s'éloignent du bâtiment et on va pouvoir s'en approcher. A mon tour d'entrer en action.

Prestement et avec toute l'agilité dont il disposait, le militaire s'éloigna du groupe pour approcher cette bâtisse visiblement trop "propre" : Aucune vitre cassée, aucune porte ouverte, pas de déchets ni de trace de pillage autour ni même de trace de lutte. Pas même un relan de putrécine ne filtrait des interstices. Un rapide coup d'oeil dans les grande baies vitrées du hall confirma l'absence totale de créature à l'intérieur. Assurer qu'aucun mouvement ne lui attirait la rétine, il se retourna vers les filles et leur dessina un beau rond avec le pouce et l'index droit. Il utilisa ensuite cette même main avec son majeur et index tendu qui retombèrent sur la face postérieure de leurs homologues  avant que ces 4 doigts ne viennent ensuite décrire un cercle autour de leur clavicule respectives. "0 Morts vivants"

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Quelques secondes de plus confirmèrent ensuite a Raph que la "population locale" ne l'avaient pas repérés grâce à ses mouvements discrets et lents et il pu donc à loisir faire jouer la grande porte qui, à son grand étonnement, n'était que verrouillée en son centre et pouvait s'ouvrir facilement en jouant sur le loquet intérieur.

Parfait ! Nul besoin des portes de secours qui pourraient être reliées à des alarmes comme Ruth l'a indiqué.

Avec délicatesse, il apposa son foulard contre la vitre du montant fixe et le matraqua de la pointe de sa garde pour étoiler le verre sur une petite surface. Le tissu absorba l'impact et réduisit le bruit de manière à ne pas excéder le volume généré par cet outil infernal pour les dormeurs vivants mais annonciateur de repas pour les Z morts. Quelques secondes lui confirmèrent sa discrétion suffisante pour poursuivre. Il ne lui restait plus qu'à tapoter en arc de cercle pour détacher les morceaux de verre et créer une ouverture suffisante pour passer le bras et actionner le loquet manuel.

Si un jour on m'avait dit que j'utiliserai les techniques de cambriolages que j'analysais en police judiciaire ... Ce serait un comble que je dusse remercier les cambrioleurs pour leur enseignement ...

Pourtant son incrédulité laissa la place à la satisfaction d'avoir créer un point d'effraction sans bruit et sans grand dégât autour de la porte qu'il tira vers lui pour s’engouffrer dans le complexe.

Les murs blancs reflétaient bien la lumière du jour et peu d'obstacles matériel ou biologique occultait cette clarté. Seul le sol était jalonné de sang au point qu'il était difficile de l'imaginer carrelé de blanc. Au fond un escalier jouxtait un ascenseur et ne desservait que les étages supérieurs. Sur la gauche une porte inquiétante, bâchée et balisée, matérialisait l'entrée de l'aile du laboratoire à explorer. A l'opposé un comptoir de standardiste vide pouvait servir de point de repli. Puisque aucun bruit ne trahissait de présence, Raphaël décida de faire signe à l'équipe que le voie était libre pour une première inspection en détail de ce grand hall tandis que lui surveillait attentivement le fond de la pièce et les escaliers.

HRP : Pour qu'on soient tous d'accord, j'ai vu avec Logan qui m'a assuré que la porte bachée était dans le hall. De même pour la description de ce dernier. Un MJ va intervenir puis ce sera à nous d'échafauder la suite du plan depuis ce checkpoint.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptySam 28 Mai 2016 - 23:17
Vous voilà donc à l'intérieur du bâtiment. Conformément à la description faite par Raphaël, l'endroit est vaste mais parfaitement vide, ce qui n'est probablement pas normal. Vous avez donc accès à l'escalier pour visiter les étages supérieurs, l'ascenseur aussi, si la chance est avec vous et que l'électricité est encore en fonction ici. Deux portes sur votre droite vous permettront d’accéder à des bureaux derrière le comptoir de la réceptionniste. Vous pouvez voir que quelque chose s'est passé ici, pourtant, que l'endroit n'a pas été épargné par l'épidémie. Le sang qui parsème l'endroit vous l'assure sans problème. Mais pourquoi est-ce totalement vide, alors ?

Vide ? Tendez mieux l'oreille.Vous n'entendez pas ? Ces grognements, ces coups donnés contre une porte. Non, l'endroit n'est pas vide. Sur votre gauche, cette porte scellée abrite clairement quelque chose. Des rôdeurs, bien sûr.

Plusieurs choix s'offrent à vous désormais. Vous pouvez inspecter l'endroit comme il vous plaira : monter dans les étages supérieurs, qui sont au nombre de deux ainsi que les pièces vides dans le hall. Ou bien vous diriger directement vers cette porte inquiétante, recouverte de bâches et de ce ruban jaune et noir si caractéristique qui annonce une mauvaise nouvelle et qui vous sépare des mort-vivants... La décision vous appartient, vous n'êtes pas pressés par le temps ou la menace des mort-vivants, alors réfléchissez bien et continuez votre route.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyJeu 2 Juin 2016 - 21:40
Je n'avais pas vraiment parlé alors que nous étions en train de marché. De un, je n'avais rien à dire et de deux, j'observais ce que nous montrais Ruth. Cela pourrait s'avérer utile. Autant être attentive donc! Et finalement, de trois, parler, c'était faire du bruit et donc, les Infectés viendraient nous passer le bonjour, ce que je souhaitais éviter. Après une bonne petite marche, nous arrivâmes à proximité du laboratoire. J'observais silencieusement, voyant s'il n'y avait pas de trop d'Infectés, cherchant des informations utiles. Raphaël nous fit finalement signe de nous arrêtons et j'obéis sagement. Les secondes passèrent et finalement, le réveil retentit plus loin et les monstres se dirigèrent en cette direction. C'était vraiment une bonne diversion! Le soldat endossa ensuite son rôle d'éclaireur et se rendit jusqu'à la bâtisse et après une rapide observation, il nous fit signe. Je compris plus ou moins ce qu'il voulait dire, mais le voyant brisé une vitre, je me dis qu'il ne devait pas y avoir trop d'Infectés dans les environs, sinon il les aurait rameuté et aurait été à leur portée de main! Nous le rejoignîmes après qu'il eut inspecté l'intérieur. Nous entrâmes à notre tour et je jetai des regards un peu partout.  Nous étions dans le hall d'entrée et étrangement, il n'y avait toujours aucune créature. C'était louche. Trop facile de mon point de vue. Par contre, une chose était certaine, j'étais heureuse de retrouver ce genre d'environnement! Les labos me manquaient! Je sortis de mes courtes rêveries en sursautant lorsque j'entendis un grognement derrière la porte à gauche du hall. Je me déplaçai même, me rapprochant de Raphaël. Il faisait peut-être beaucoup de bruit, mais il était mieux préparer pour affronter ce qui se trouvait derrière cette porte.  

- Il y a au moins un Infecté derrière cette porte. Il faudrait l'ouvrir non? Question de s'en débarrasser avant qu'il ne fasse trop de bruit et que ses copains se ramène!

S'il se mettait à heurter la porte, ça ferait plus de bruit encore. Il était sans doute préférable d'éviter. Maintenant, la question c'était de savoir comment nous allions procéder. Simplement ouvrir la porte? Et s'il y en avait plus d'un? C'était un risque à prendre, de mon point de vue. Serais-je à l'avant garde? Oh non! Mais je supportais mentalement le groupe hein!
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyMar 7 Juin 2016 - 18:10
Hum... ça en vaut vraiment la peine?
Elsa, Math, (Rebecca), Raphaël et Ruth

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Heureusement, les signes que nous avaient appris Ruth se révélaient être très utiles. Le signe mort vivant désignant les cadavres ambulants m'interloquait. C'est vrai que personne n'avait dû penser qu'un jour les morts auraient une seconde jeunesse. Raphaël,notre éclaireur du jour nous guida et nous donna ses indications. On les suivait tous à la lettre, tel des élèves écoutant leur professeur d'une oreille attentive. Ce qui n'arrive quasiment jamais, il fallait l'avouer. Mais là nos vies étaient en jeu. Et même notre capitaine du jour avait décidé d'être discret. Nous étions sur le qui-vive. Raphaël savait très bien gérer notre petite troupe, je lui faisais assez confiance sur ce point-là. J'étais en revanche étonné de ses talents. Moi-même je ne savais pas ouvrir une porte de cette manière. Raphaël était doué. Où avait-il pu apprendre tout ça ? J'étais quelque peu stupéfaite. Mais l'heure n'était pas à demander des comptes ou poser des questions sur les compétences cachées de chacun. En plus sa technique nous permettait d'entrer dans le dit lieu. Ce n'était visiblement pas ce à quoi je m'attendais. Ce n'était pas la pire vision que je pouvais avoir d'un lieu, j'en avais connu d'autres.

«Qu'est-ce qui s'est passé ici ?»

Du sang. Oui des traces de partout semblaient inonder la pièce. À croire que des meurtres avaient été commis. Je m'agenouillais regardant le sol. Du sang séché. Depuis quand ? Plus d'une journée sûrement. Mais pour que ce soit aussi calme, plusieurs mois. Je me relevais. Enfin, pas si silencieux que cela. Était-ce vraiment le premier lieu où s'était passé l'épidémie? Ou du moins l'un des premiers? Dans tous les cas ça avait rapidement dégénéré. Un si grand silence était inquiétant. Les militaires étaient sûrement venus ici. Mais où étaient les corps? Derrière cette porte? Pourtant si ça avait été les militaires, n'auraient-ils pas tirés dans les corps? N'auraient-ils pas laissés là les corps gisant ici? Tandis que je réfléchissais à ce fait troublant, Elsa proposa de s'occuper de la porte où l'on entendait des bruits.

«Et s'ils étaient plus nombreux derrière cette porte? Ou si c'était pire que ce qu'on avait connu ? Tout le monde sait que ces bandes signifient qu'il y a un danger. Si effectivement nous décidons de nous occuper de la porte et qu'il n'y en a qu'un seul, nous pourrons gérer ce problème-là. Mais s'ils sont le double de notre effectif, est-ce qu'on pourra tous s'en occuper sans aucun problème ? »

Nous n'étions que 4. Et si l'armée était passée par ici; comme je le supposais; tout du moins pour évacuer les lieux, ils ne devaient pas s'en être si bien sortis. À moins qu'ils n'aient tous mis les corps dans une pièce... Ou tout simplement derrière cette fameuse porte. Mais je ne savais rien. Je ne pouvais même pas dire si c'était bien l'armée qui avait fait ça. Peut-être des scientifiques travaillant par ici ? Ils les auraient mis là-dedans pour limiter les dégâts? Voir même dans le but d'évacuer plus facilement les infectés et les non-infectés..  Pour ne pas laisser en reste la maîtresse de mon mari, je m'avançais vers elle. À Ruth, je désignais la porte  où l'on entendait des grognements, je signais le mot "mort" vivant. Je n'indiquais pas de nombre puisque je n'en savais rien.

Je m'adressais ensuite à la brune. Rien de bien méchant, il fallait penser à toutes les possibilités, à tête reposée. Nous étions des têtes pensantes. On allait pouvoir tous donner notre avis en évaluant les risques les plus probables. On choisirait l'option qui nous serait la plus avantageuse.

«Et si tout ce sang appartient à ceux qui sont derrière là-bas ? On risquerait gros. Elsa c'est pas toi qui travaillait dans un laboratoire? D'après le bâtiment tu peux faire une estimation du nombre de personnes qui auraient pu travailler ici par hasard?»

Je jetais un œil sur Ruth, pourrait-elle s'occuper pendant un long moment de ces cadavres ambulants s'ils se pointaient? Avec un ou deux, je pensais qu'elle pourrait se débrouiller. Mais à la longue, ça risquait d'être épuisant. Le chemin avait été long, il fallait l'avouer. J'étais assez mitigée quand à m'attaquer à cette porte qui ne m'inspirait aucune confiance. De la lâcheté? Non. Une certaine forme de prudence. Et profondément une peur de l'inconnu, ou de ce que je pouvais pas voir. Je n'avais pas toutes les données en main pour pouvoir entièrement me décider sur cette porte. D'un autre côté, ce qui était fait n'était plus à faire. Probablement que cela serait la partie la plus dure d'aujourd'hui. À moins que d'autres pièces ne nous révèlent de plus grandes et merveilleuses horreurs qu'elles abritaient dans ce lieu. De plus, qui ne me disait pas que là-dedans se trouvait des cadavres ambulants dans un stade beaucoup plus avancé. Qui ne me disait pas qu'il y avait eut des expériences? Ou des atrocités.

«Ce ne serait pas plutôt mieux de passer là où on ne les entend pas  et par où on pourrait les voir? On pourrait par exemple en premier fouiller le standard, il nous indiquera peut-être ce qui a dégénéré par ici. Ou au moins qui est entré, sorti, depuis quand date le dernier visiteur ou bien  d'autres choses, non? On pourrait même trouver à manger avec des machines restantes. »


J'étais un peu trop optimiste en exprimant ma dernière parole. Les dates de péremptions devaient être dépassées. Quoique avec les barres peut-être qu'elles toujours aussi bonnes. Mais pour les attraper il faudrait avoir de l'argent, ce que je n'avais pas. Ou casser la vitre. Mais dans l'un et l'autre cas les cadavres ambulants seraient attirés par le bruit. Ou alors on nettoyait entièrement ce laboratoire. Pour l"instant, mon idée à l'hôtel pour en faire notre nouveau chez nous se révélait compromis. Pas sûre que la décoration rouge sang du carrelage pouvait en séduire certains. Ni même le fait qu'il reste encore des morts debout.

Je me rapprochais de la porte, gardant mes distances avec celle-ci. Je voulais savoir s'il n'y avait des grognements de la part que d'un seul cadavre ambulant ou s'ils étaient plus nombreux.  Si ces cadavres étaient en décomposition depuis un très long moment ça pourrait changer la donne.  On pourrait s'en occuper plus facilement. Du moins les pousser, les mettre en sol. Certains membres pourraient se barrer pendant qu'ils marcheraient après nous.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyVen 10 Juin 2016 - 0:38
Le trajet m'avait épuisé plus que je ne le pensais. Mon ventre me tirait un peu, il était trop lourd pour moi. J'aurais vraiment dû rester à l'hôtel, mais l'idée de revoir un laboratoire, voir même de trouver du matériel pour faire exploser des trucs m'avait beaucoup trop plu. Raphaël ouvrit la porte d'une façon assez originale, je suppose que s'était pour réduire le bruit même si j'étais incapable d'en juger. La pièce sur laquelle débouchait la porte était littéralement maculée de sang. Si on y ajoutait mes nausées fréquentes, je fut obligée de ressortir pour vomir le peu que j'avais dans mon estomac. Je me redressa rapidement et retourna dans le bâtiment. Je n'avais pas été absente très longtemps, et de toute façon je n'avais rien raté. Les gens ne prenait pas la peine de se retourner pour m'expliquer, aussi je restait en retrait la plus part du temps. Mathilde eut la gentillesse de me signer qu'il y avait des morts vivants dans la pièce d’à coté, ce qui devait être l'objet de leur débat.

Je regardais la salle, on devait bien pouvoir aller ailleurs que derrière la porte, non ? Ou bien détourner l'attention des zombies d'une façon quelconque pendant qu'on s'y engouffrait. Des escaliers permettant de monter dans les étages supérieurs se trouvaient dans un autre coin de la pièce. Je tapotait l'épaule de Mathilde afin d'attirer son attention, puis lui dit en faisant plus que jamais attention au volume de ma voix :

« Je pense qu'on devrait visiter ailleurs d'abord. On verra après pour cette porte. »


Je ne savait pas trop par où commencer, surtout que je n'entendais pas du tout où se trouvait les zombies. Je continua à parler doucement :

« Vous en entendez d'autres ? »


J'avais beau baladé mes yeux partout autour de moi je ne voyais aucun indice sur la présence ou l'absence d'autres goules. Je maudissais, une fois de plus, l'explosion qui m'avait fait perdre mes tympans et m'avait rendue dépendante des autres dans ce genre de situation. Je n'avais plus qu'à attendre qu'ils se décident et à les suivre.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyMar 21 Juin 2016 - 15:44
Sur le qui-vive, le capitaine ne relâchait jamais la pression. Le manche de son arme fermement maintenu, ses yeux ne cessait de chercher le moindre mouvement afin de ne pas être surpris. Quelques ombres à l'extérieur accaparait parfois son point de focale mais rien dans l'enceinte blanche ne lui indiquait de menace. Pourtant, en teerain hostile, il ne pouvait se résoudre à la moindre once de relâchement. Cet état d'alerte constant était malheureusement très énergivore et ce n'était pas la chaleur de son équipement de moto qui l'étouffait et le faisait transpirer mais bien ce stress continu qu'il ne savait gérer que dans l'action.

Mieux vaut ne pas trop se perdre en débat. Elsa propose une première sécurisation avant que le bruit n'en attire d'autres et c'est exactement ce que je pense qu'il faut faire. Math, tu sais très bien comme j'aime ton esprit retors pour sortir des blagues vaseuses mais tant que rien n'est sécurisé je ne suis pas partisan de l'estimation.

La santé mentale était un bien précieux dans ce monde et pour la conserver, l’athlète misait énormément sur ses capacités au combat qu'il savait énormes mais limités dans le temps. Plus les secondes s’égrainaient dans le sablier plus il risquait de céder à la panique et se retrouver submerger par la fatigue et l'approximation de ses gestes. Aussi, se sachant être l'élément le plus combattif de l'équipe, il voulait en priorité écarter les menaces prioritaires pour ensuite estomper son rôle prépondérant et laisser les filles devenir gestionnaire. Il se signala alors en attirant l'attention et articula bien pour se faire comprendre.

"Le trajet semble avoir impacté Ruth plus que ce que je ne le pensais. De plus, nous devrions d'abord estimer si les locaux sont où non exploitables avant de penser rationnement et repos. Je suis donc partisan de l'idée d'Elsa pour s’engouffrer dans le vif du sujet en entrouvrant la porte quite à la retenir pour filtrer les mordeurs. Une des bâches qui est dessus devrait nous y aider facilement d'ailleurs et mes armes de moyenne portée, katana et lance, prouvent toute leur valeur dans ce genre de situation où on peut en abattre beaucoup en économisant nos forces. Si la situation dégénère nous pouvons toujours nous replier vers les escaliers qui sont également un très bon filtre pour les ralentir."

La encore sa diction était impeccable et son ton terriblement assuré. Il tenait à jouer son rôle d'éclaireur du mieux possible pour épargner à ses collaboratrices un trop gros effort physique au détriment du travail cognitif qui allait devoir être fait. Démontrant une fois de plus sa forme physique par un habile moulinet de poignet, il espérait convaincre les 2 autres comparses de lui laisser une nouvelle fois le bénéfice de l'action.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyMer 22 Juin 2016 - 2:53
Plusieurs tactiques ont été avancé, il est désormais temps de faire un choix. Afin de vous faciliter la tâche, voici ce que vous trouverez si vous choisissez l'une des trois options proposées :

  • Si vous choisissez de vous intéressez à la réception, vous découvrirez dans le registre que les dernières visites enregistrées remontent au 9 Novembre 2014, soit 4 mois après le début de l'épidémie et peu de temps avant que le gouvernement ne s'effondre pour de bon. Les noms sont ceux des employés d laboratoire, mais en remontant un peu plus loin dans le registre, vous remarquerez peut-être que le personnel présent sur place en Novembre était beaucoup plus réduit que celui présent en Juin ou Juillet. L'entrée semble donc avoir été limitée à partir du moment où l'épidémie s'est déclarée officiellement.

  • Si vous choisissez de monter dans les étages, vous trouverez deux étages de laboratoires et autres bureaux qui contiennent la base du matériel scientifique auquel on peut s'attendre ici. Cependant, il semblerait que les scientifiques aient quitté les lieux de manière assez précipité, comme en témoignent les travaux de recherches abandonnés sans avoir été rangés, les bureaux encore en désordre et une dizaine de cadavres bien morts un peu partout là-haut. Très clairement, le laboratoire a été évacué dans la précipitation. Cependant, si vous souhaitez prendre le temps d'observer un peu ce sur quoi travaillaient les chercheurs avant de partir, vous ne trouverez rien de plus que des études sur de nouveaux traitements, exactement ce que l'on s'attend à trouver dans les locaux du N.I.H. Cancers, dépression, maladies rares, mais rien d'exceptionnel en soit.

  • Si vous choisissez d'ouvrir la porte scellée, vous vous retrouverez face à 10 rôdeurs qui se marchent dessus dans un couloir carrelé. Cinq autres corps gisent au sol, portant les marques de morsures et un état de décomposition avancé. Probablement que les rôdeurs encore sur pieds s'en sont fait un festin. De chaque côté du couloir, vous trouverez 2 labo qui détonnent parfaitement avec ceux à l'étage. Ici, contrairement au reste du bâtiment, il ne persiste aucune trace des recherches qui ont été menées : rien que des équipements inutilisés, aucun document qui pourraient donner une information sur ce qui a été cherché, pourtant il ne fait aucun doute que quelqu'un travaillait dans cette aile. Et tout au fond du couloir, face à la porte par laquelle vous pourrez passer pour affronter la horde, une autre porte, plus discrète, fermé par un énorme cadenas.


Vous pouvez choisir n'importe laquelle de ces trois solutions, mais sachez bien qu'il s'agira d'un choix : vous ne pourrez pas savoir ce qui a été révélé dans les deux autres solutions tant que vous n'aurez pas été voir en jeu. Cependant, il est tout à fait possible de choisir l'une des deux premières solutions et de vous tournez vers la troisième plus tard ou au contraire de commencer par la troisième et revenir aux autres plus tard.

Bon courage !
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptySam 25 Juin 2016 - 1:53
Sérieusement, j'avais juste envie d'en finir avec cette mission. Déjà que je n'étais pas trop enjouée dès le départ, mais d'arriver sur les lieux, y trouver du sang un peu partout et ensuite entendre des Infectés derrière une porte... c'était amplement suffisant pour me faire regretter mon choix d'être venu avec toute la troupe. En plus, nous n'étions pas tous d'accord sur l'attitude à adopter en ce moment : ouvrir la porte derrière laquelle se trouvait sans doute plus d'un Infecté ou bien visiter le reste de l'établissement. Pour ma part, je préférais qu'on fasse le ménage tout de suite et ne pas avoir la crainte que plus de ces créatures sortent de cet endroit si nous y revenions plus tard. Le bruit les attirait, je l'avais déjà constaté, je préférais éviter avoir plus de ces créatures contre nous. Je n'étais pas ce qu'on pouvait appeler une combattante. Désormais, je ne possédais qu'un couteau, que le colosse m'avait donné lorsque j'étais sortie afin d'explorer un hôpital vétérinaire. Et ce couteau, je peinais à l'utiliser correctement. J'avais au moins saisi qu'il fallait viser la tête lorsque c'était possible, puisqu'un coup porté ailleurs n'avait aucun effet. Au moins, je n'étais plus un poids mort, c'était déjà ça. Finalement, Mathilde souleva des interrogations et me demanda d'estimer le nombre de personne qui travaillaient dans ce labo avant l'épidémie.

- Difficile à dire, mais si on prend en compte la sécurité, les standardistes et tout... peut-être une centaine? Mais ils n'étaient clairement pas une centaine ici quand tout a commencé. Beaucoup ont du fuir, se barricader chez eux...

Ruth partagea son avis, le même que Mathilde. Il ne restait plus que d'entendre ce que Raphaël avait a dire et je fus ravie de l'entendre prendre mon parti. Nous étions deux contre deux. Que faire donc? Se séparer serait vraiment stupide, il fallait trouver un accord.

- On fait quoi alors? On peut réutiliser la technique de la porte pour laisser sortir un faible nombre d'infectés par cette porte et une fois qu'il n'y en a plus, au moins on aura l'esprit tranquille... non?

J'avais indiqué la porte derrière laquelle on entendait encore quelques grognements. J'espérais que Raphaël les avait convaincu et j'attendis donc de voir ce que les deux autres filles pensaient.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyMar 28 Juin 2016 - 18:34

La sourde posait des questions. Comme personne n'y avait répondu, je lui donnais une partie de la réponse. Pas sûre qu'elle aime ce qu'elle allait entendre. Enfin, façon de parler. Elle ne pourrait que lire sur mes lèvres.

«Oui Ruth. Mais certains d'entre eux doivent faire le mort.»

Blague à part, on devait me maudire. Il fallait faire un choix puisque nous n'étions pas d'accord. Et pas question de nous séparer en deux groupes. Nous étions déjà peu, on allait pas se séparer dans ce bâtiment qu'on ne connaissait pas! Elsa me donna une partie de réponse. Il fallait prendre en compte que l'endroit semblait clairement abandonné depuis des lustres. Plus que ma propre maison d'ailleurs. Les cadavres ambulants devaient être affamés comme jamais et avoir perdu des forces. À moins qu'ils ne gardent leurs forces après leur première mort. Après tout, les morts se relevaient alors peut-être qu'ils n'étaient jamais épuisés. La seule chose dont j'étais à peu près sûre c'est que leur état de décomposition devait être extrême. Donc plus facile à neutraliser, à blesser voir enlever un membre de leur corps. Mais d'un autre côté un accident était si rapidement arrivé. J'avais finalement chané d'avis XD

«On prend la porte. Si comme tu le dis, une centaine d'employés travaillaient ici, on peut réduire ça de moitié voir prendre un quart des gens qui sont restés ici. Avec beaucoup d'optimisme. Je pense que vous avez tous les deux raisons. On est 4, on va pouvoir le faire, on peut facilement en venir à bout. Surtout avec la technique de la porte comme tu le dis si bien.»

Je me tournais vers Ruth et lui fit signe pour lui montrer que j'allais lui expliquer la situation. Je lui avais promis, c'était maintenant à moi d'en prendre la responsabilité. Et bordel, elle devait savoir tout ce qui était en train d'être dit! Si quelqu'un n'était pas au courant ça serait vraiment un grand problème pour nous. Chacun des rôles temporaires que nous allions occuper serait important. Si l'un de nous flanchait se serait la catastrophe.

«Ruth, je pense que finalement le choix de cette porte est la meilleure. Comme l'a souligné Elsa, une partie de ces gens sont partis. Leur nombre sera certainement réduit et on aurait moins de travail. Et Raphaël propose une solution de repli si ça se passe mal. Comme tu es enceinte, le mieux serait que tu tiennes la porte avec moi. On laisserait passer une petite masse, puis on retiendrait la porte. Raphaël et Elsa s'en chargerait. Après qu'on ait refermé les bâches je viendrais les aider, toi tu pourras te reposer. Tu serais d'accord ?»

Je me plaçais près de la porte. J'attendais que notre femme enceinte se place.

«Tout le monde prend sa place, ça va bientôt commencer. On va tenter de faire rentrer ça deux par deux, si possible.»

J'avais envie qu'on les tue le plus rapidement. Néanmoins, trop se hâter pouvait nous être fatal et nous faire oublier des choses. Je regardais tout le monde. Le moment était venu. Je prenais ma place, prête à tenir la porte. J'ouvrais alors la porte. Que le sort soit en notre faveur!
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyMar 12 Juil 2016 - 16:36

Par chance les concertations ne durent pas des plombes avec elles. Un problème égale une solution. Finalement j'ai bien fais de partir avec car elles sont loin de me ralentir. Bon je passerai presque pour le bourrin de service mais en même temps, c'est bien la seule "qualité" dont je dispose en plus donc je ne vais pas leur en vouloir.

Le temps de la traduction en signes permettait à l'esprit du capitaine un petit courant de légèreté qui devait lui permettre de pouvoir se refocaliser pleinement pour son prochain coup à jouer. En effet le choix commun à Elsa et lui-même se retrouva adopté sans motion de censure ni débat. Une petite pointe d'humour venait d'ailleurs agrémenter cette pause bienvenue.

Les morts font les morts ... Mathilde t'as vraiment un humour de légiste. Je suis mort ... de rire.
Tu me fera penser à construire une statue à ta gloire avec les emballages encore intacts de Carambar pour récompenser ces efforts permanents pour me décocher des sourires.
Mais l'heure est plutôt à l'autopsie lourde a base de gros scalpel des familles.


Une fois l'acquiescement unanimement reçu, Raphaël proposa son katana à Elsa et déplia la hampe de sa lance en vue de viser les orbites et les palais osseux fragilisés par la décomposition des mécréants enfermés dans ce couloir depuis un temps probablement très important sans possibilité de restauration. Il prît un pas de recul et se positionna légèrement de biais, en opposition au montant, afin de pouvoir esquiver rapidement mais surtout pour être de l'autre coté par rapports aux filles désarmées et n'être que le seul centre d'attention des goules.

"Ok on va pas se perdre en fioritures. A peine vous entrouvrez, je piquerai le premier visage à ma portée. De là j'annoncerai le nombre visible et reculerai un peu pour éviter l'amoncèlement de cadavres qui forcerait les zombies à pousser plus fort sur la porte. un seul corps devrait suffire pour les faire trébucher si l'ouverture est faible.
Le maniement de la lance est très technique mais m'autorise à rester assez loin d'eux et de les détourner au besoin. par conséquent si plusieurs approches je le tiendrais à distance tandis que Elsa trancheras, le katana étant moins technique pour les tranches basiques. Si je tombe ou me fait submerger ne paniquez pas. En position fœtale et les bras sur le visage mon équipement peut me permettre d'éviter l'ancrage de quelques morsures. Je roulerai sur le sol pour garder leur attention tandis que vous les éliminerez sans prendre de danger.
Si par contre je crie, fuyez, c'est que je suis déjà mort."


Une long filet de transpiration ruissela de sa tempe lors de cette dernière phrase. Un phénomène biologique normal mais qui amplifia l'effet dramatique de la scène tout en indiquant le fort niveau de stress auquel il était confronté.

Jamais l'expression "avoir des couilles" n'aura eu une signification plus réelle. Il va falloir assumer mon chromosome Y et la masse musculaire qui y est allouée.
Cependant je vais tenter de ne pas me limiter à ces seules compétences. Mesdames, préparez-vous à être séduites ...


Sous couvert de prendre sa distance de combat pour ne pas blesser Elsa, il pratiqua quelques moulinets avec son arme d'hast pour étaler autant que faire se peut sa maitrise de l'arme et sa dextérité. Son opération séduction se ponctua par une jolie phrase qui avait toute sa place dans les gros film actionneurs américains des années 90.

"... Qu'on se le dise, j'ai pas du tout l'intention de mourir aujourd'hui."



Les bâches tenaient par des attaches assez lâches et quelques banderoles solides une fois distendus à grand renfort de poids du corps d'un bourrin testostéroné permirent d'autoriser une légère ouverture tout en sécurisant les filles en cas de surnombre. De plus l'une d'elle culminait à 1m80 et pouvait freiner les occiput nécrosés de grande taille.
Le regard vif, les muscles bandés, le policier mobilisait toute son énergie pour l'action à venir. Il contrôlait sa respiration et, suite à une expiration particulièrement longue, donna le top départ.

"Libérez le Kraken"

Le jour filtra alors à travers l’ouverture. Cette ligne verticale s'étira peu à peu jusqu’à dévoiler un long couloir tout aussi blanc mais à la densité de population bien plus élevée au mètre carré. Quelques visages se tournèrent vers l'ouverture et guidèrent les corps affamé vers cette nouvelle source de nourriture providentielle.

"10 ... préparez vous ça va pousser fort."

2 zombies voulurent se frayer un passage en même temps à travers l'ouverture et Raphaël décida d'occire le plus imposant d'entre eux afin qu'il ne fasse pas trop poids sur la porte métallique. Son regard était glacial, son corps tendu, son geste précis; La lame s'enfonça profondément à travers le crâne et s'en extirpa aussi prestement laissant choir les 80 kilos de viande dans l'étroit passage. L'homologue encore debout se fraya un passage en faisant preuve d'une rapidité presque étonnante et le scientifique n'eût d'autre choix que de le faire dévier vers Elsa en lui ouvrant l'abdomen par une tranche dans l'espoir que la perte de ses viscères le freine brutalement.
Le bruit attirait déjà le reste de la troupe qui avançait à un rythme moins soutenu.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyLun 18 Juil 2016 - 17:27
Avec un peu de persuasion, les deux autres femmes changèrent d’avis, ralliant le point de vue de Raphaël et le mien. Il fallait être rationnel un peu et réfléchir. Nous avions fait une belle petite marche qui, mine de rien, était épuisante. Ensuite, comme je l’avais souligné suite à l’interrogation de Mathilde, il devait y avoir facilement une centaine d’employés. Sur ce nombre, très peu devaient encore être présents lors de l’épidémie. Et finalement, comme je l’avais proposé, en utilisant la porte afin de limiter le nombre de morts qui sortiraient de ce qui se cachaient derrière cette porte, nous pouvions l’emporter. Mathilde expliqua le plan à Ruth alors que Raphaël me tendait son katana, Hum… ouais… On s’en servait comment déjà? Car outre le fait que je devais mettre le pointu dans le mou, je n’en connaissais pas beaucoup sur cette arme. En fait, je ne savais pas utiliser d’arme point! Certains se demandaient comment j’avais fait pour survivre de cette manière, mais il fallait croire que je courrais assez vite pour éviter la majorité des Infectés. Au moins j’avais autre chose qu’un petit couteau pour éliminer les dangers qui franchiraient la porte une fois que cette dernière serait ouverte. C’était déjà ça de pris! Je tenais mes mains fortement sur le manche, mon cœur battant déjà à toute allure. D’une oreille attentive, j’écoutais le seul homme du groupe nous étaler son plan d’action. Mon rôle dans tout cela serait de trancher tous Infectés à ma portée, si je comprenais bien. Pas trop compliqué, facile en théorie, j’aimais cela. Qu’en serait-il en pratique? On verrait assez rapidement. Raphaël tenta de détendre l’atmosphère, avec des phrases clichés ou bien sorties de film, mais cela ne réussit pas à détendre la tension dans mes bras et mes épaules. Les portes furent ouvertes et déjà, des Infectés pointaient le bout de leurs nez décomposés. Raphaël élimina le plus imposant et envoya le second en ma direction après lui avoir ouvert le ventre. Il marchait sur ses entrailles, glissant un peu, mais ne s’en souciant pas outre mesure. Je n’hésitai pas et le frappa à la tête avec la lame. Je n’étais pas très forte et la lame s’enfonça dans la chair décomposée, mais se heurta au crâne. Je voulais reprendre la lame, mais elle coinçait! Oh non! Pas maintenant! Au moins l’Infecté était hors d’état de nuire, mais je n’avais plus d’arme pour affronter les huit autres! J’utilisai donc mon pied, L’appuyant sur la tête du mort et poussai, tout en tirant avec mes mains. C’est ainsi que je récupérai le katana, les Infectés se pressaient dans la porte et dès qu’un était à portée, je visai la tête. Raphaël et moi allions bien réussir finalement! Mais bon, je ne devais pas relâcher ma concentration pour autant.

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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyMar 2 Aoû 2016 - 19:55

C'est sérieux. Raphaël avait donné les dernières directives. Ce qui me faisait froid dans le dos était qu'il nous couvrait si jamais il se faisait prendre. J'espérais que cela n'arriverait ni pour aujourd'hui, ni pour demain. Jamais. Il annonça le nombre de cadavres ambulants. 10? C'était mieux que 20. Je m'attendais à pire. Néanmoins j'aurais préféré en avoir moins. C'était jouable pour tout le monde. Lorsque certains de ces cadavres entrèrent, je pouvais voir les prouesses de mes collègues. Même Elsa y mettait du sien. Et je devais l'avouer, elle s'en sortais divinement bien avec un katana. Je ne sais pas si j'aurais eu autant de skill qu'elle.

En revanche, y'en avait qui étaient affamés! Bordel de merde, force, force force. Ne lâche pas. Ne lâche surtout pas! C'est une question de vie ou de mort! Tout le monde le savait bien entendu. Je tentais, avec Ruth de faire de mon possible pour en laisser le moins possible passer. Réguler le nombre était très compliqué, entre ceux qui poussaient pour passer, l'un qui avait perdu son bras mais s'en contrecarrait comme de l'an 2000. Rien ne semblait les arrêter. Seuls les humains étaient leur source de lumière. J'avais pensé à en tuer un. Malheureusement, tenir une porte était assez compliqué comme ça. Je courrais le risque de ne plus tenir. J'avais l'impression d'avoir à tenir tête à une équipe de rudby. Et le ballon en question c'était notre chère tête.

Malgré le fait que nous tenions toutes les deux, soudainement, le poids était trop écrasant et me poussa. Je tombais presque, lâchant la porte quelques secondes. Ces quelques secondes précieuses, que j'avais perdu, je tentais de les regagner. Je tentais de reprendre ma place de suite en venant de nouveau en aide à Ruth. Malheureusement 4 cadavres avaient réussis à passer en force. L'un d'entre eux, je tentais de lui faire un croche-pieds, afin de le destabiliser. Manque de pot, c'était trop court, et il avançait trop vite, trop heureux de voir un repas devant ses yeux. Est-ce que je pouvais lancer mon couteau en direction de son crâne? Il valait mieux de garder le couteau pour soi. Qui sait si certains d'entre eux allaient finalement se retourner vers nous.

D'ailleurs, l'un d'entre eux semblait s'être aperçu de ma présence. Il commençait à vouloir me toucher les cheveux, tout comme un coiffeur. Je bougeais ma tête, afin de l'empêcher de me prendre ou de m'arracher les cheveux. J'évitais surtout les ongles de celui-ci. Rien ne me disait qu'il ne pouvait pas me rendre malade.
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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyJeu 4 Aoû 2016 - 20:54
Lors que Mathilde m'avait proposé le plan de Raphaël je l'avait tout de suite approuvé. C'était intelligent et ça limitait beaucoup les risques liés au combat. Je faisait de mon mieux pour le suivre mais le trajet m'avait vraiment épuisée, et je n'avais plus de force. Aussi j'avais beaucoup de mal à maintenir la porte, et les coups répétés des infectés sur cette même porte rendaient cette tâche encore plus délicate. Il en restait encore beaucoup à l'intérieur quand une secousse particulièrement violente me repoussa en arrière avec Mathilde. Je me précipitais de nouveau sur la porte pour la maintenir mais quatre zombies en avaient profité pour passer. Je senti une décharge d'adrénaline me gagner, et attrapai mon couteau, prête à m'en servir.

Leurs bras jaillissaient de la porte tel un funeste bouquet, tentant vainement de s'agripper à mon corps ou à celui de Mathilde. Il n'y en avait plus que quatre à l'intérieur, si j'avais bien compté, et la pression se faisait de moins en moins grande. L'un d'entre eux n'avait plus de bras mais il continuait de tendre son moignon vers nous. Ce spectacle me fascina. Ils ne sentent vraiment rien, ils n'ont conscience de rien ou alors très différemment de nous. Il serait très intéressant de pouvoir les étudier scientifiquement. On découvrirait peut être même un point faible, outre le fait qu'ils ont le quotient intellectuel d'un insecte. Une secousse me pris au dépourvu. J'avais un peu trop tendance à me perdre dans mes pensées dans ce genre de situation. Je me recalait bien contre la porte en me concentrant sur mon boulot.

Un détail m'inquiétais cependant. Je n'avais aucun moyen de voir où en était Raphaël et Elsa. J'avais uniquement vu sur Mathilde et les quelques bras qui s'engouffraient dans la porte. Je n'osait pas me risquer à jeter un œil derrière moi de peur d'être surprise par un zombie. Je supposa qu'une fois de plus ils utilisaient un signal vocal et que Mathilde me ferait signe si quelque chose se passait mal. En attendant je scrutais son visage avec application.

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MessageSujet: Re: Hum... ça en vaut vraiment la peine?   Hum... ça en vaut vraiment la peine? EmptyJeu 18 Aoû 2016 - 10:40
Dans cette atmosphère feu stérile viciée par les odeurs de putréfaction se mêlait à présent celle de la transpiration, s'accompagnant d'une significative production de chaleur qui jouait sur les nerfs de ces goules. Toutes étaient à présent en chasse et leur activité s'en trouvait renforcée par les émanations olfactives de leurs repas. Mais ces derniers se battaient comme de beaux diables. Les armés tailladaient les chairs et les bloqueurs maintenaient fermement l'ouverture sans plier. Chaque seconde amenuisait le nombre dans le camp des zombies. Cependant, cette faction n'étant nullement sensible à la fatigue, le peu de troupes restantes n'en devenait que plus dangereuse.

Comme redouté, la tendance s'inversa en une fraction de seconde. Tenir la porte n'était plus possible pour les filles tant les morts s'engouffraient rapidement dans le goulet d'étranglement. Un coup un peu plus puissant fît reculer Mathilde qui laissa passer quelques uns des monstres avant de reprendre sa position, courageusement. Elle tenta non seulement d'aider à créer un déséquilibre sur un Z mais aussi à protéger Ruth en se livrant en patûre tout en revenant à son poste sans sourciller. Admiratif et redevable, Raphaël estimait à juste titre que la balle était dans son propre camp.

Combien se seraient dégonflés une fois la situation hors de contrôle? Combien auraient paniqué et aurait enclenché une course comme reflexe de survie primaire?
Une belle majorité mais pas elles ! Pas les laborantines! Putain c'est dans des moments comme ça qu'on reconnait le véritable sens du devoir !
Ca va chier les crevés ! Pas un ne fera un croc sur mes copines !!!


L’auto-persuasion était une technique basique et qui avait le double intérêt de galvaniser son utilisateur tout en lui donnant un regain d'énergie. Employé par tous les sportifs pour durer, la difficulté était de trouver un "motif" de dépassement de soi. Ce fût donc la force de conviction des filles qui remplît immédiatement ce critère et éveillèrent le meilleur en Raph.

Ecartant sa prise sur la hampe de son arme, le capitaine la présenta à l'horizontale et à hauteur du torse pour pousser violemment 2 des agresseurs. Les pieds fermement ancrés au sol et le dos droit, c'est avec un grand cri déchirant qu'il contraint les 2 victimes, l'une d'elle reculant simplement contre un mur et l'autre projetée au point que ses pieds ne touchent plus le sol et finisse sur le dos dans un fracas de vertèbres vermoulues.
Cette poussée avait offert au protagoniste une forte énergie cinétique qu'il réutilisa pour avancer rapidement vers le "coiffeur" qui voulait refaire sa permanente à la légiste. Il en profita pour lui faire une nouvelle aération cranière avec la lame de sa lance au niveau de l'occiput afin de le mettre hors d'état de nuire et quitte à devoir se passer par la suite de l'arme imposante dont la longue portée avait perdu tout intérêt. Ressortir la partie en acier du crâne était donc obsolète et resta donc comme décoration dans le cadavre. Le combattant préféra alors finir le travail à la main tel un bon artisan boucher. Il se jeta sur l'un des rodeurs restants dont il explosa la mâchoire inférieure d'un magistral direct du poing droit avant de terminer son enchaînement par un uppercut de sa main forte, la gauche, qui empala purement et simplement le zombie par le palais grâce aux épais renforts métalliques de ses gants de motard.
Plus de place à la rêverie. L'artiste martial focalisait à présent ses gestes sur sa boxe qu'il n'imaginait pas sans réflexion. Pour lui elle était un art qui devait l'aider à occire ses ennemis avec une efficience maximale. Pour un néophyte par contre, la débauche d’énergie, la puissance des coups et la violence des chocs le faisait paraitre comme enragé et pris dans une frénésie, occultant toute la technicité impliquée. C'était pourtant bien cette dernière qui lui permit de lancer son pied droit à hauteur de visage d'un troisième assaillant afin de lui désolidariser la tête du reste du corps et le faire tomber tout en opposant son avant bras gauche directement dans la bouche de la dernière goule qui, n'aillant pas la force nécessaire pour traverser le kevlar, se retrouva museler et donc inoffensive.

En voila 2 mis hors combat temporairement. Ceux-là ne risque plus de nous contaminer. Mais il me faut un peu plus de temps pour les désactiver définitivement.

Le beau diable donnait toute la mesure de son art et surveillait l'ensemble de la meute restante qui s'avança dans le même temps dans l’entrebâillement de la porte redevenu solide grâce à Mathilde et Ruth. Ils étaient encore 4 et le premier à avancer était un beau colosse, surement un ancien agent de sécurité dont l'ossature lourde tenait encore assez bien une épaisse masse de chair en décomposition. En somme il était le candidat idéal à repousser pour donner un peu d'air à l'équipe afin de venir à bout des 2 Z encore dans la pièce.
Tout en maintenant son avant bras bien enfoncé au fond de la gueule béante de feu la frêle laborantine incapable de mordre, Raph frappa de la jambe droite dans le genou du bibbendum et, sans reposer son appui, le percuta violemment au niveau du torse pour le projeter vers l'arrière et le déséquilibrer, entrainant avec lui le reste des convives dans son dos. Mais malgré son niveau de compétiteur, boxer plusieurs adversaires restait difficile et alors qu'il réussit à repousser les 4 affamés qui reculèrent de quelques pas dans le couloir, il se retrouva lui-même déséquilibré par la moule collée à son bras et tomba sur le dos en l'entrainant avec elle dans sa chute pour ne pas perdre sa prise. D'une habile rotation il parvînt a renverser la vapeur très vite et se retrouva en position assise sur le zombie pour la marteler de coups sur les tempes en vue de lui exploser l'encéphale mais déjà la goule aux cervicales en désordre se releva et tenta de planter ses petites quenottes dans le poulet (poulet, flic, vous voyez la blague ?). Sans ancrage des muscles du cou, il n'avait pas assez de force pour faire mal, mais il s'appuyait de tout son corps et gênait le matraquage de sa congénère.

"Elsa. Un petit coup de canif serait le bienvenu!"

Il ne faisait aucun doute que le biologiste pouvait se débarrasser de ces 2 pots-de-colle sans égratignure, aussi le ton de sa voix était posé et assuré malgré une respiration soutenue traduisant son état de fatigue, mais il n'avait pas le temps de se replacer pour les 4 autres si personne ne l'aidait. Une fois de plus il devait demander l'assistance des filles pour finir le travail convenablement.
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