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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 The present weighs us and the future scares us | PV : Arthur Gerrish
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MessageSujet: The present weighs us and the future scares us | PV : Arthur Gerrish   The present weighs us and the future scares us | PV : Arthur Gerrish EmptyVen 20 Oct 2017 - 18:46
The present weighs us and the future scares usHeaven & ArthurLa dépression est le stade le plus lourd du deuil. On pouvait faire bien des pas en avant, mais aussi retourner à la case départ d'un claquement de doigt. Un jour, vous riez et souriez à la vie comme vous pouvez vous morfondre et pleurer jusqu'à ce que la fatigue vous emprisonne et que les cauchemars vous réveillent d'une manière que l'on qualifie de violente. N'avez-vous jamais eu l'impression dans ces moments-là de ressentir à nouveau la douleur physique, de la penser si réelle que lorsque vous vous éveillez, votre cerveau a transmis l'information à votre corps qui se retrouve pourvu de la blessure rêvé. C'est étrange, mais l'esprit peut se convaincre de bien des choses et autant peut-on affirmer que l'on est au-dessus de tout cela que les choses arrivent quand même. Perdue dans son humeur, Heaven a tourné en rond dans sa chambre, partager entre le fauteuil proche de sa fenêtre que de son lit. L'épuisement la gagnant souvent, la jeune femme ne cessait de bailler et de suivre à peine une conversation, même en compagnie de son oncle, elle était sur le point de s'endormir au beau milieu du repas ou encore durant le thé tant privilégié par son oncle. Elle n'y pouvait rien, la jeune femme ne pouvait plus se contrôler, au point que par moment, elle faisait des crises d'angoisses ou de spasmophilie. Même si l'on tente de se battre, le corps a déjà tellement donné qu'il ne suit pas forcément l'esprit qui veut se montrer guerrier.

Heaven a promis à sa sœur de poursuivre les recherches sur le virus afin de trouver un vaccin. Mais, elle avait à peine la force de lever une fourchette ou de marcher jusqu'à la porte de sa petite chambre qui malgré la lumière qui y entrait, la jeune femme la trouvait tout aussi sombre que son humeur. Cependant, un jour, Heaven a décidé que cela allait fonctionner autrement. Réquisitionnant Bobby pour la journée afin de trouver du matériel de recherche dans un laboratoire. Il y en a toujours un en ville, autrefois, les gens étaient bien obligés de se rendre quelque part pour des prises de sang et là-bas,il était possible de trouver ce qui lui serait utile. Si elle devait perdre son temps autant mieux le perdre, mais de façon utile pour ce monde. Travailler lui a toujours permis d'oublier ses tracas et le souvenir de son fiancé ainsi que de sa sœur l'encourageaient à trouver une solution à ce qui se tramait depuis pratiquement deux ans. Deux années de trop dans le chaos où les hommes ont perdu toute leur humanité. Le bon devant mauvais et le mauvais, bien pire encore.

Véritable force de la nature, Bobby pourra l'aider à avancer dans les rues infestés de zombies, mais aussi dissuader les mauvaises âmes à trop les approcher. Il faut dire que de nos jours, la confiance ne pouvait être donné comme cela, mais Heaven restait convaincu malgré sa peur des autres, qu'il restait encore des âmes à sauver ici bas et ses recherches étaient aussi présentes pour ça. Pour permettre à ces gens de pouvoir reprendre le fil de leur vie sans craindre une infection liée au virus. Imaginez un peu pouvoir être sauvé d'une morsure grâce à une piqûre voir même avec une solution buvable ou un avec un simple cachet. Le virus pouvant trouver un ennemi dans un traitement sûr comme on le ferait avec un rhume ou la grippe. Certes, c'était une façon utopique de voir les choses, mais l'espoir était un sentiment assez fort pour permettre d'avancer.

Durant le trajet, Bobby ne parlait pas beaucoup, Heaven commençait à avoir l'habitude de la timidité de son ami, mais ceci, elle tentait tout de discuter de tout et de rien. Mais, les réponses restaient parfois très évasives. On voyait aisément que cet homme n'était pas habitué à la sociabilité. Qui pourrait lui en vouloir quand Heaven sait ce que l'humain lui a fait au point d'en laisser des traces sur le corps de cet homme. Un corps qui le dégoûte et effraie les autres. Heaven était plus impressionné par la carrure, la peur, elle l'avait connu et Bobby ne lui faisait pas naître cette émotion. Et pourtant, même s'il le savait, ce dernier continuait à se dissimuler dans l'ombre pour être invisible aux regards des autres. Cependant, à trop vouloir être invisible, cela en résulte l'effet inverse et Heaven le savait aisément.

Le laboratoire ne devrait plus être très loin, mais à force de faire des détours pour éviter des trop grands groupes de zombies, la jeune femme se sentait perdue. Certes, on dit que tous les chemins mènent à Rome, mais tout de même. Là, Rome semblait s'éloigner encore et un peu plus. Quand Bobby fit un geste, la jeune femme se stoppa, ce dernier disant de ne pas bouger, Heaven ne posa même pas de questions ayant pleinement confiance en lui. Apparemment, une silhouette au loin avait attiré son attention. Restant à sa place, la jeune femme regarda son compagnon de route se diriger vers la personne en question.

Il faut dire que Robert était tellement grand et imposant que ce dernier effrayait, mais quand on apprend à le connaître on se rend compte que ce dernier est un véritable nounours remplit de bonnes attentions. Malheureusement, la plupart des gens ne s'arrêtent qu'au physique. Au bout d'un moment, Heaven jugea qu'il était bon de le rejoindre et s'arrêta devant un homme.

« Bobby tout va bien ? » Le géant ne savait pas vraiment où se mettre. Il bafouillait donnant un semblant d'explication à la jeune femme qui se posta à côté du géant, qui doucement porta son regard sur l'inconnu. « Vous allez bien monsieur ? Avez-vous besoin d'aide ? »
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MessageSujet: Re: The present weighs us and the future scares us | PV : Arthur Gerrish   The present weighs us and the future scares us | PV : Arthur Gerrish EmptySam 18 Nov 2017 - 20:02
Même les bonnes âmes avaient leur lot de misère et c'était actuellement le cas d'Arthur. Ses yeux se fermaient et sa mâchoire se crispait sous la douleur. tarnation... Une mauvaise rencontre avait suffit pour qu'il se prenne sa dose de malchance. A ce moment, il se contentait de fouiller un bâtiment quand un corps lui sauta dessus. D'abord effrayé que ce soit un mordeur, il avait roulé sur le côté pour éviter de se faire mordre et chercha à se relever rapidement pour mettre fin, une fois pour toute, à la "vie" du damné sans pour autant y parvenir parce que l'autre l'agrippait fermement. Un bandit de petit chemin lui criait dessus et le menaçait d'un couteau sanglant qu'il disait appartenir à un mort. En somme, s'il bougeait, il se ferait infecter et ça... C'était le pire instant du monde. Durant quelques minutes, le roux ne fit pas un pas de plus, se contentant de se faire dépouiller sans rien dire. tarnation... L'agresseur prit le sac et s'éloigna à petit pas sans demander plus. Alors qu'il se trouvait à dix pas de là, Arthur tira son arme pour loger une balle dans le mollet du voleur. Le bruit de la détonation retentissait dans les rues alentour, faisant froncer les yeux à l'écossais. Bientôt, une horde rappliquerait, il était temps de se tirer. Rattrapant l'autre, Arthur se permit un coup de crosse au crâne pour assommer l'idiot et le mettre ensuite à l'abris dans un bureau. Le trainer avait été compliqué parce qu'il fallait éviter de le blesser. Le pire dans tout ça, c'était sans doute que c'est en faisant aux autres qu'il oubliait de faire attention à lui.

Résultat de ce semblant de sauvetage ? Il se prit une poutrelle pliée sans le bras. La chose pliée de sorte à avoir un bout tranchant vint lui ouvrir le bras, laissant apparaître une rivière d'hémoglobine. Merde, ça pouvait être sérieux... Aussi efficacement qu'il pu, il bloqua son assaillant endormi dans un bureau et décida de retrouver son vélo pour rentrer au camp. Il priait d'avoir le temps d'y parvenir et en vint même à s'arracher la manche pour en fait un garrot de fortune. S'il s'y connaissait en premier soin, l'endroit où se trouvait le déchirement de chair était inatteignable seul. Il fallait qu'il se dépêche et c'est dans cet optique qu'il commença à parcourir la ville. Pourtant, au bout d'une quinzaine de minutes, il se sentit perdre ses forces. Les nausées et les maux de crâne vinrent lui jouer des pièges, ses paupières lourdes appuyaient sur le fait que ça n'allait pas trop pour lui. Au bout d'un moment, il fallait qu'il s'arrête, qu'il reprenne son souffle. Il ne savait plus où il avait caché son vélo, son sac à dos était devenu étrangement lourd et ses jambes menaçaient de le laisser tomber à chaque pas. Plus rien n'allait sous son crâne. Chaque sens en alerte, ça ne l'empêchait pas de se laisser glisser le long d'un mur, étalant le sang de sa plaie contre les briques. Respirant lentement, Arthur fermait les yeux et laissait son esprit divaguer tandis qu'il essayait de prier pour ne pas se faire bouffer par un marcheur.

Il n'aurait su dire quand, comment, où il était lorsque deux vois le sortir de sa torpeur. Il ouvrit difficilement les yeux et releva presque aussi difficilement la tête, des mèches rousses tombant devant son regard, cherchant à se redresser lorsque son regard azuré tomba sur le géant lui faisant face. Ses doigts cherchèrent automatiquement la crosse de son arme à feu sans pour autant la trouver. Merde ! Merde ! Merde ! C'était quoi ce truc là, qui le surplombait de plusieurs têtes ?! Arthur tenta même de se redresser, prêt à se battre si c'était ce que le nouvel arrivant cherchait mais la vue d'une tête blonde attira son attention, le faisant reculer de plus belle et surtout se coller au mur plus fermement que précédemment. C'était quoi cette histoire ?

"M'a... M'approchez pas !" fit-il d'une voix mal assurée et épuisée. "Je suis armé ! Je plaisante pas ! " rajoutait le roux en cherchant des yeux une issue de secours rapide. L'affolement de son cœur le fit chavirer, tombant finalement à genoux par l'éveil de sa blessure qui continuait de perler. Est-ce que c'était ça, la sensation qu'on avait quand on était sur le point de clamser ? Bon sang... C'était tellement pas agréable qu'il fallait bien avouer que... Eh bien, il s'en serait passer. Avec beaucoup de fierté, il fixa les survivants d'un regard noir et balança juste un "J'ai besoin de rien." pas du tout convaincu, surtout au regard de la situation.


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MessageSujet: Re: The present weighs us and the future scares us | PV : Arthur Gerrish   The present weighs us and the future scares us | PV : Arthur Gerrish EmptyDim 26 Nov 2017 - 0:32
The present weighs us and the future scares usHeaven & ArthurLe ciel qui dominait le monde en cette journée n'était pas des meilleures, mais il n'était pas désagréable non plus. Vu d'en haut, le monde devait être pire, d'un chaos sans nom et pourtant, à présent, la plupart des gens s'efforçaient à l'accepter parce qu'il n'y avait pas d'autre solution et encore moins de place pour l'utopie. Pourtant, bien des âmes égarées regrettaient la vie d'avant, cette facilité à sortir sans avoir la peur au ventre de se faire dévorer. C'était quelque chose que personne ne pouvait imaginer, et même le plus sordide des esprits n'allaient pas imaginer que le monde ne tournerait plus aussi rond. Les mouvements de la terre semblaient tout aussi chaotique que l'ère qui s'était confortablement installer parmi le commun des mortels. Pauvres âmes dont la vie ne tenait plus qu'à un fil se voyait replongeait dans ces époques où la technologie, la médecine et toutes ces institutions qui facilitaient si bien notre existence n'avaient plus leur place. Tout devait être pensé d'une certaine manière à ce que les survivants puissent plus ou moins bien vivre en groupe, bien qu'ils restaient des êtres récalcitrants et que le problème qui primait sur le reste se trouvait être des gens qui ne voulaient rien partager préférant garder jalousement ce qu'il restait tout en ayant conscience que ce ne sera pas éternel. Tous en avaient conscience, mais personne n'osait vraiment le dire à voix haute.

Alors, quand on constate que le monde allait si mal, ce n'était pas la peine d'en rajouter davantage. C'est pour ça que le grand cœur de Heaven prenait toujours le dessus comme pour Bobby. Néanmoins, la bête au grand cœur effrayait tellement par sa stature impressionnante que la plupart des personnes pensaient que cet homme appartenait à la catégorie des prédateurs sans pitié. C'était ridicule, mais on ne pouvait pas changer le déroulement parfois bien idiot. On ne se fit qu'à l'apparence et pourtant, ce dernier pouvait tellement mensonger. Heaven était à côté de Bobby qui faisait barrière contre tout acte de violence de la part de l'homme qui était tellement blessé qu'il lui serait difficile d'esquisser un mouvement sans en ressentir une atroce douleur. Néanmoins, il faut bien avouer même qu'au plus bas, l'adrénaline suffit bien des fois à offrir un élan de force pour s'en sortir. Après tout, un loup blessé restait un animal deux fois plus dangereux.

La jeune femme, dans son grand cœur, avait offert son aide à l'étranger qui préférait reculer refusant l'offre et se méfiant comme de la peste de Bobby et de Heaven qui pourtant, n'avaient aucune mauvaise intention à l'égard de ce dernier. Au moment même où celui-ci affirma qu'il avait une arme, Bobby se plaça devant Heaven méfiant préférant recevoir la balle que plutôt que cela soit celle qui pour lui était bien plus utile au monde que lui. Cet être se sentait d'une insignifiance telle qu'il était difficile à Heaven de concevoir que l'on puisse penser ainsi de soi-même, même au plus bas, on se donnait l'espoir qu'on valait mieux. Mais pas Bobby qui était convaincu du venin colporté depuis son enfance. C'était ce qui faisait mal à la jeune femme qui, à présent, se faisait un devoir tout comme son oncle pour le convaincre du contraire. Mais, c'était une bataille de longue haleine.

En voyant, le pauvre homme s'écrouler à genoux un peu plus loin, elle ne put s'empêcher de le rejoindre se fichant bien de sa menace. Elle ne pouvait pas laisser quelqu'un à un si sombre sort. « Mais vous êtes gravement blessé. » Affirma-t-elle inquiète alors, qu'elle le regarda. « Nous ne voulons pas de mal, simplement vous aider. » Il était hors de question que Heaven vienne à perdre une personne, qu'elle la connaisse ou pas. Sa sœur et son fiancé furent plus que suffisant pour la pauvre jeune femme encore marquée par le deuil. Le collier offert par sa jumelle représentant la lune et le soleil accompagné de l'alliance de son sa bague de fiançailles. Ayant maigri, elle ne pouvait plus porter la sienne comme elle le voudrait.

Ce dernier se balançait sous les mouvements de la jeune femme, elle regarda le pauvre homme déjà bien épuisé par le quotidien autant que par sa blessure. Perdre du sang n'aidait pas réellement à rester conscient et de plus le fluide vital était semblable à un parc d'attractions pour requin. Le fluide carmin qui s'échappait de sa blessure semblait attirer quelques zombies aux alentours étant donné ce qu'ils étaient, Heaven n'arrivait pas encore à saisir comment ni pouvoir le sens de l'ouïe et de l'odorat se trouvaient être aussi développé que celui d'un animal. La fonction qui est la seule en fonction chez ces derniers, c'est celui de manger et pour cela, tuer devenait la seule option pour parvenir à leur fin.

« Je sais que vous ne nous faites pas confiance, mais on doit partir votre sang est un véritable appât pour ces choses. On doit se mettre en sécurité pour vous soigner et éviter toutes infections. »

Cependant, la blessure l'avait tant et si bien affaiblit qu'il ne pouvait pas trop user de ce qui lui restait de force. Heaven se mit alors, à réfléchir à diverses solutions puis observa Bobby, c'était comme s'il l'avait compris avant même que la jeune femme ne puisse exprimer son idée. Bobby était capable de tout pour sauver les autres au dépens de sa propre vie. C'était un bel acte certes, mais parfois, il agissait de manière un peu trop inconsidéré.

« Laisseriez-vous Bobby vous porter ? Il est clair que vous avez épuisé toute votre énergie et vous avez perdu trop de sang. » Les bruits des morts se faisaient plus proches et Heaven se redressa. « Nous n'avons pas le temps de parler davantage, on doit partir d'ici. Bobby, allons vers la petite clinique vite. » Ce dernier s'avance s'excusant de sa maladresse habituel de devoir le toucher pour le porter pour le mener au lieu qui leur sera sécuritaire pour un temps.

Néanmoins, Heaven restait persuadé qu'une fois en lieu sûr, Bobby irait jouer les Cerbères pour protéger l'antre de la clinique afin que rien ni personne ne soit blesser. À croire que sa vie se résume à rien. Combien de fois devra-t-elle lui avouer le contraire ? Combien de fois devra-t-elle encore entendre ce pauvre homme se dénigrer ? Autant dire que le chemin qu'elle souhaitait qu'il emprunte se long et très escarpé.

Une fois en lieu sécurisé, Bobby déposa l'homme sur une table d'auscultation tandis qu'il alla faire le guet à la porte. Heaven était essoufflé par cette course folle loin des monstres et à suivre les pas de géant de son ami. Sans attendre, elle se mit à fouiller les armoires pour tenter de trouver ce qui lui serait utile. Elle n'avait pas d'aussi grande connaissance que son oncle, mais la jeune femme s'estimait assez capable pour faire l'essentiel et empêcher toute infection de se propager. Après une recherche de longue haleine, elle trouva de l'alcool, des bandages et de quoi faire des sutures. Comme si la providence se trouvait de leur côté. Bon, il ne restait pas grand chose, mais c'était assez pour s'occuper de l'homme en question.

« Puis-je faire les premiers soins ? » Elle l'observe longuement sachant très bien que l'audace de plutôt n'avait certainement pas plus à cet homme, mais sans doute savait-il que c'était nécessaire pour fuir ces choses. « Nous serons coincés ici un moment alors, autant vous guérir et ensuite vous pourrez me gueuler dessus à loisir. Mais, je préfère en finir avec vos soins avant que cela n'empire. Je ne suis pas une experte, mais si vous le souhaitez, nous vous mènerons à mon oncle qui est chirurgien et il saura s'occuper de vous comme il faudra. »

Parler autant ne lui était pas arrivé depuis longtemps surtout avec un étranger et un homme qui plus est. La jeune femme faisait des efforts considérables prenant le dessus sur les épreuves subis pour venir en aide à ce dernier qui en avait atrocement besoin. Cette blessure est loin d'être jolie et il fallait agir au plus vite.

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MessageSujet: Re: The present weighs us and the future scares us | PV : Arthur Gerrish   The present weighs us and the future scares us | PV : Arthur Gerrish EmptyLun 8 Jan 2018 - 15:28
Que devait-il faire ? Que devait-il penser de cette situation ? En réalité, Arthur ne savait plus où se mettre. Pourtant la bouille d'ange de la jeune femme le mettait en confiance et sa seule envie était de la croire, malgré son imposant garde du corps. Et de toute façon, même s'il avait voulu, qu'aurait-il pu faire ? Partir c'était mourir. Soit par les morts, soit pas la perte de sang et il ne voulait absolument pas y rester. Alors il répondit positivement à tout ce qu'on lui demandait. Absolument tout. Oui, on pouvait le porter, oui on pouvait s'occuper de son bras. Ses yeux clairs se fermèrent alors qu'il chuchotait un simple "Aidez moi, s'il vous plait..." tandis qu'il lui devenait difficile d'avoir l'esprit clair. En fait, il comprenait que tout autour de lui devenait vague. S'il ne parvenait plus à garder les yeux ouverts, il sentait tout de même le monde tanguer, son bras devenait de plus en plus engourdit et sa respiration ralentissait. Était-ce ça, l'approche de la Faucheuse ? Est-ce qu'on était pas censé voir notre vie défilé devant nos yeux ? En fait, il se posait la question évitant au mieux d'y penser. Non, il ne pouvait pas mourir comme ça, ce serait bien dommage. Il voulait vivre, survivre et peut-être espérait-il retrouver le reste de sa famille. Ou alors il trouverait un nouveau groupe, se poserait et aiderait au mieux les membres qu'il croiserait. En fait, plus les secondes s'écoulaient, plus il se mettait à divaguer, laissant sa voix porter ses suppliques sans même s'en rendre compte.

Combien de temps s'écoula entre le moment où le trio s'était retrouvé dans le bâtiment et le moment où le roux ouvrit les yeux pour apercevoir le plafond ? Il l'ignorait mais en tout cas, c'était réel. Sa poitrine s'élevait et s'abaissait lentement, marquant ainsi sa tranquillité, ses pupilles peinait à discerner l'ensemble de la voûte qui s'offrait à lui et à se faire à la faible luminosité des lieux. Où était-il ? Son corps endoloris lui rappelait alors les derniers événements. Le pillage, sa tentative de sauvetage, sa propre blessure et les inconnus... Les inconnus. Immédiatement, sa main se posa sur son holster vide et dans un réflexe se servit de son bras blessé pour se redresser, ce qui, comme le voulait la logique, lui arracha un gémissement de désapprobation. Il souffrait affreusement. Ramenant son membre contre sa poitrine, il serra fortement les dents pour contenir au maximum la douleur poignant qui parcourait ses chairs, laissant transparaître au passage quelques tremblements. Au bout d'une longue poignée de secondes, Arty soupira, comme si l’exercice calmerait la brûlure dévorante de sa peau. Sa main valide vain soutenir le coude de l'invalide et son regard glissa aux alentours, à la recherche des samaritains.

Une petite blonde et un géant. Il n'avait dont pas rêvé... Déglutissant avec inquiétude, l'écossais se pinça les lèvres un instant, cherchant les mots. Il n'était pas mort... Lentement, il entrouvrit les lèvres et se contenta de vérifier sa blessure. Il n'était pas mort... Un rire nerveux s'échappa alors qu'il se passait les doigts dans les cheveux afin d'arranger ses mèches folles, comme s'il hallucinait. Sans doute que c'était le cas, il hallucinait. Et pourtant, il ne parvenait pas à faire autre chose que ricaner bêtement face à cette réalité. Combien de temps aurait-il pu tenir avec sa blessure ? Pas longtemps probablement mais les faits étaient là : les inconnus l'avaient sauvé et il respirait. Les yeux bleus d'Arthur revinrent se poser sur ses sauveurs avec énormément de reconnaissance et sans doute quelques larmes. "Je..." qu'il commençait avant de s'essuyer les joues. Émotif ? C'était rien de le dire, surtout quand on échappait à l'Encagoulée.

"Merci ! Mille fois merci ! " fit-il finalement en revenant toucher terre. "Si je pouvais vous pouvais vous prouver ma gratitude, je... Je n'hésiterai pas ! Qu'importe la manière ! " poursuivait le rouquin en commençant par offrir une chaleureuse étreinte au colosse avant de se diriger vers la jeune femme pour la gratifier du même sort. "Merci..." qu'il répétait en boucle avant de s'écarter de quelques pas. D'aucun n'aurait pas hésiter à le piller et à le laisser mourir mais pas eux... Ces âmes charitables prouvaient bien qu'elles représentaient le reste de l'Humanité, prouvaient qu'ils étaient de ceux qui possédaient encore un cœur et d'une once de... Quel était le mot déjà ? Il ne s'en souvenait pas mais il ne s'en souciait guère à présent, ce n'était pas le plus important ! "Je suis Arthur et je peux vous assurer que... Je saurais me montrer reconnaissant ! Je n'ai pas grand chose, si ce n'est rien mais je... Je vous aiderai ! A ce que vous voulez ! Ou presque..." finissait par dire le prêteur sur gage. "Je vous dois la vie..." concluait-il enfin en soupirant de soulagement malgré le tiraillement de sa plaie.
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MessageSujet: Re: The present weighs us and the future scares us | PV : Arthur Gerrish   The present weighs us and the future scares us | PV : Arthur Gerrish EmptyLun 15 Jan 2018 - 10:55

Dernière édition par Heaven Lockwood le Dim 8 Avr 2018 - 9:24, édité 1 fois
The present weighs us and the future scares usHeaven & ArthurAu vu de la blessure qui gratifiait odieusement son bras et la perte conséquent de sang, Heaven pouvait comprendre que l'inconscience réussit à capturer la pauvre âme en détresse. Épuisée par le sort réservé à tous les survivants autant que cette course contre le monde, ce dernier n'avait pu se contenir davantage, et ce, même si quelque temps auparavant, il avait pu menacer Bobby et Heaven. Simple geste de défense et de survie que beaucoup ont gagné facilement ou durement durant ces deux années. Même après tout ce qui a pu arriver à la jeune scientifique, cette dernière ne pouvait tout simplement pas laisser un être à son propre sort et Bobby était construit du même acabit. Malgré sa carrure intimidante et fort impressionnante, il ne restait pas moins le plus humain des hommes, bien plus que l'oncle de la demoiselle et que cette dernière. Malgré sa fâcheuse tendance à se dénigrer constamment et à penser qu'il serait mieux mort que vivant. Au moins, Heaven avait pu avoir une trêve de ces mauvaises pensées en lui disant que son immunité pourrait servir à trouver un moyen pour étudier et sans doute trouver un vaccin contre ce virus infernal. Heaven devait se contentait de toutes les informations à sa disposition, mais aussi dû à ses nombreuses observations personnelles et sans le patient zéro, le tout premier infecté, cela s'avérait plus compliqué tout autant qu'à la cellule souche. Ancienne ou crée par la main de l'homme, le mystère restait encore complet.

Mais balayons ceci de l'esprit pour se concentrer sur les soins de bases que la jeune femme connaissait par le biais de ses études, mais aussi après avoir son oncle les répéter encore et encore quand sa sœur et elle pouvaient l'accompagner jusqu'à l'hôpital alors, qu'il les gardait durant les vacances. Ces moments faisaient partis des meilleurs souvenirs que Heaven pouvait posséder. Elle les chérissait tous, mais certain plus que d'autres. Un sourire étira doucement ses lèvres sans qu'elle ne vienne à le remarquer et sans doute que Bobby a fait attention à cela, mais n'en pipa mot préférant opter pour la sécurité que les questions et la contemplation.

Ce qui était fort dommage, c'est que cette petite clinique contenait certes l’essentiel, mais pas autant que la jeune femme l'aurait espéré. Pas de cachet contre les douleurs voir même quelque chose à injecter à ce pauvre homme qui devra supporter la douleur et la fièvre qui ne tarderont pas à se faire connaître. Posant la main sur le front de ce dernier, Heaven put constater que le front était quelque peu chaud, mais bien heureusement, c'était très léger. Elle se servit d'un linge propre trouvé dans l'une des armoires épongeant le visage et le front de ce dernier tandis que l'autre avait servi à nettoyer la blessure ensanglantée. La demoiselle avait pu trouver un peu de désinfectant et un fil ainsi qu'une aiguille, mais elle préférait tout de même le conduire à son oncle pour qu'il puisse effectuer d'autres soins si nécessaire et également une auscultation supplémentaire. L’œil d'un expert valait mieux que le sien.

Finissant par se lever, Heaven donna des nouvelles de leur patient à Bobby, même s'il ne comprenait pas grand chose aux termes médicaux qui pouvaient traverser la frontière des lèvres de la jolie blonde, il pouvait plus ou moins comprendre que l'homme était hors de danger, mais qu'il faudrait le conduire chez l'oncle Alair et sans doute une transfusion, mais sur ce second point, elle n'en était pas sûre. Cependant, c'était, selon elle, une option préférable.

"Je..."

Voilà qui était fâcheux. C'était ce qui traversa l'esprit de Heaven alors, que ce premier mot fut prononcé par le patient. Elle aurait préféré qu'il dorme un peu plus plutôt que de ressentir la douleur et d'agir inconsciemment, mais de façon logique pour un blessé prit de panique.

"Merci ! Mille fois merci !" … "Si je pouvais vous prouver ma gratitude, je... Je n'hésiterai pas ! Qu'importe la manière !"

Heaven allait lui dire de rester allongé et de ne pas faire d'effort inconsidéré, mais ce dernier étreint déjà Bobby qui, comme à son habitude ne savait ni où se mettre et encore moins comment agir. Le pauvre, il doit tellement avoir l'habitude du rejet et des insultes à répétition qu'il doit avoir l'impression de rêver. Quand ce fut à son tour, Heaven fut prise au dépourvu se crispant malgré elle à cause des traitements qu'elle avait pu avoir des hommes qui ont maintenu sa jumelle et elle en otage. Même si l'esprit était en paix, le corps réagissait à sa manière.

La jeune femme esquissa un sourire préférant le raccompagner sur la table d'auscultation qui faisait un meilleur lit que la position debout qui devait lui donner des vertiges. « Vous l'avez déjà fait monsieur... Mais, retournez vous allonger, vous avez perdu trop de sang pour rester debout. »

"Je suis Arthur et je peux vous assurer que... Je saurais me montrer reconnaissant ! Je n'ai pas grand chose, si ce n'est rien mais je... Je vous aiderai ! A ce que vous voulez ! Ou presque..." … "Je vous dois la vie..."  

Arrangeant une grande serviette trouvée dans la salle, Heaven la mit sur le corps blessé de l'homme qui se présenta encore sous le coup de l'émotion.

« Enchanté de vous connaître. Je m'appelle Heaven et voici Robert, mais tout le monde l'appelle Bobby. » Automatiquement, elle porta la main au front de l’alité. « Vous avez un peu de fièvre à cause de la douleur. » Elle posa son regard sur Arthur et lui sourit. « Vous ne nous devez rien, je vous assure. Peut-être que si... Accepteriez-vous de venir à la clinique de mon oncle ? Il est médecin et il saura vous apporter des soins plus approfondit que les miens et vous pourrez vous reposer tranquillement à la clinique. » La jeune femme ne voulait pas cacher l'état à cet homme, il s'agissait de sa santé après tout. « Vous avez perdu beaucoup de sang et il vous faudra probablement une transfusion, mon oncle est donneur universel contrairement à moi. Mais, je ne suis pas médecin seulement une ancienne étudiante en biotechnologie. » Elle rit doucement pour apaiser l'atmosphère malgré le bruit des zombies à l'extérieur. « Oui, c'est dur à croire avec ma tête de bébé, je sais... »

« Beaucoup de ces choses dehors... Euh... On sera bloqué ici pour un moment... Euh... Vous allez devoir me supporter... »

Heaven ferma les yeux en poussant un soupire et se tourna vers Bobby. « Tu vas arrêter avec ça s'il te plaît. Si tu te sens tellement mal ici. Essaie de trouver quelque chose d'utile pour la clinique Bobby. » La voie de Heaven était parfaitement posée et calme, elle savait que trop bien que ce dernier n'était pas à son aise sans rien faire et au milieu de gens qu'ils trouvaient trop lumineux pour lui. Il voulait les préserver d'une laideur que seul lui pensait réel.

« Excuse-le Arthur. Bobby est vraiment gentil, mais... C'est juste que... Il est un peu compliqué quand on ne le connaît pas. »

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MessageSujet: Re: The present weighs us and the future scares us | PV : Arthur Gerrish   The present weighs us and the future scares us | PV : Arthur Gerrish EmptyMar 6 Mar 2018 - 0:15
Forcé de se rallonger, Arthur ne se fit pas prier, obéissant sagement à son médecin de fortune. Bien sûr, elle avait raison de le pousser à le faire puisqu'il ressentait largement les nausées et les douleurs dues à sa blessure et à la perte de sang.  Néanmoins, il ne pouvait s'empêcher de bavarder et d'essayer de prouver son entière gratitude. Sans doute qu'il divaguait encore et que la fatigue l'empêchait de se taire mais comment ne pas être optimiste à l'idée de vivre encore quand quelques temps auparavant, on se pensait totalement cuit ? Ceci dit, la proposition de Heaven eut pour effet de calmer l'écossais qui entrouvrit les lèvres, essayant de comprendre au mieux. "Votre... Oncle ? Dans sa clinique ?" fit-il pour essayer d'assimiler toutes les informations. "Eh bien... S'il faut ça pour vous montrer ma reconnaissance... D'accord." déclarait le rouquin avec un doux sourire qui prouvait sa bonne foi. Puis il riait légèrement à la remarque sur sa tête de bébé avant de se calmer en rapport aux propos tenues à l'égard de Robert. Il était dommage qu'un homme aussi généreux cherche à se dénigrer de la sorte. "Bobby, c'est ça ? Vous savez... Supporter quelqu'un c'est uniquement quand on apprécie pas une personne. Hors... Vous êtes une bonne personne, donc c'est un plaisir d'être ici avec vous." tentait Arty pour empêcher le géant de minimiser son importance. Après tout, il avait largement aidé à le sortir du pétrin et là encore, il faisait un travail de longue haleine, soit de veiller sur le blessé et l'infirmière.

L'espace d'un instant, le monde se mit à tourner autour du roux, le forçant à fermer les yeux pour que son cerveau parvienne à se concentrer et à retrouver l'équilibre dont il avait besoin pour ne pas finir au sol. Une fois la sensation passée, l'homme laissa échapper un long soupir de soulagement. Ce n'était vraiment pas agréable d'avoir l'impression que le corps et l'esprit ne parvenaient plus à coopérer. L'enfer étant passé, le prêteur sur gage se permit d'observer à nouveau ses sauveurs. Ils formaient une étrange équipe, de celle qu'on ne croisait pas souvent et quand c'était le cas, on s'inquiétait de savoir ce qu'il en était. Beaucoup auraient sans doute imaginés que le grand homme devait être une bête sanglante et la petite femme une pauvre victime du géant. Même aux heures sombres, l'humain ne pouvait s'empêcher d'avoir des a priori sur leurs congénères. Bien sûr, certains ressentaient les mauvaises personnes mais d'autres se contentaient juste de se fier à la tête du client, présumant les choses qui n'avaient lieux d'être bien souvent. Au moins, l'homme constatait qu'il avait encore toute sa tête puisqu'il philosophait sur la nature humaine aussi bien qu'avant. Lentement, il s'humecta les lèvres et se redressa à nouveau pour se sentir moins convalescent même si ça ne changerait rien aux faits.

"Que faites-vous ici, au fait ? C'est dangereux." demandait l'écossais en fixant Heaven qui semblait tout de même la plus bavarde des deux. "Je veux dire... S'il vous était arrivé malheur, le monde aurait perdu de bonnes âmes." poursuivait-il en fronçant légèrement les sourcils. La vérité était que si les gens biens venaient à disparaître alors sans doute que l'après purgatoire, n'aurait rien de sain pendant probablement des millénaires, le temps que les nouvelles générations comprennent qu'il était important pour l'avenir d'avoir un grand cœur et ainsi éviter de nouvelles effusions de sang comme le monde l'avait déjà connu. Peut-être bien qu'il était trop optimiste, peut-être bien qu'il croyait un peu trop à la possibilité que l'être humain puisse enfin voir autre chose que le bout de son nez mais ne fallait-il pas un peu de ça pour que les gens essaient de faire un peu de bien autour d'eux ?

Dans tous les cas, le coté survivant prit le dessus sur la douleur, le forçant a quitter la couchette pour venir examiner les endroits où une légère vision permettait de faire l'état des lieu à l'extérieur de l'abris. La horde s'amassait contre leurs murs et dans la rue, impossible donc de sortir et connaissant les saloperies, la vague ne se disperserait pas avant quelques heures si ce n'était jours... "Eh bien, on va devoir prendre notre mal en patience..." fit il avec un profond soupir, déconfit. Il n'aimait pas trop, d'être bloqué là et de laisser les gens être dans la panade avec lui.
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MessageSujet: Re: The present weighs us and the future scares us | PV : Arthur Gerrish   The present weighs us and the future scares us | PV : Arthur Gerrish EmptyJeu 26 Avr 2018 - 11:47
The present weighs us and the future scares usHeaven & Arthur"Votre... Oncle ? Dans sa clinique ?"

« Oui, il en tient une à quelques pas d'ici. » Répondis-je simplement. C'est vrai que ce mot peut paraître utopique, que la plupart des médecins sont si rares de nos jours, mais heureusement que mon oncle est là pour aider le plus possible. Je sais même qu'il forme quelques personnes à Fort Hope, au moins, la médecine ne sera pas totalement oublié. Moi-même, je connais quelques petites choses grâce à lui, mais pas autant que je le souhaiterais. J'ai déjà tant à faire avec mes propres recherches. Elles me prennent tout mon temps et je n'ai même pas ce qu'il me faut comme outils pour y parvenir. Mon oncle a bien sauvé des livres intéressants pour me diriger, mais le matériel me manquait fortement d'où la raison de notre sortie aujourd'hui. Bobby ne pouvait connaître tout ce qu'il me fallait, j'étais bien obligée de sortir et puis, s'il était là, je sais que je n'aurais aucun problème. Il prend soin de moi depuis le premier jour de notre rencontre, il a donc ma totale confiance.

"Eh bien... S'il faut ça pour vous montrer ma reconnaissance... D'accord."

Je souris à sa phrase, mais je voyais bien dans ces yeux qu'il était épuisé. Sa perte de sang n'aidant clairement pas. Il lui fallait vraiment une transfusion et un endroit plus confortable pour se reposer. Mon oncle saura mieux y faire pour s'occuper comme il le fallait de sa blessure. J'avais au moins fait le nécessaire pour qu'une infection n'apparaisse pas.

"Bobby, c'est ça ? Vous savez... Supporter quelqu'un, c'est uniquement quand on apprécie pas une personne. Hors... Vous êtes une bonne personne, donc c'est un plaisir d'être ici avec vous."

Mon sourire s'élargit plus encore face aux paroles de cet homme. Doucement, je me tourne vers Bobby. « Tu vois Bobby, je te l'avais dit. » Comme à son habitude, mon ami préfère s'effacer pour s'occuper de la sécurité, il tient toujours à ce que personne ne soit blessé s'il est présent quitte à se jeter dans la gueule du loup et je sais que ce fut plusieurs fois le cas. Intérieurement, je soupire, mais je sais que mon oncle s'occupe de lui donner un peu plus confiance en lui, espérons simplement que son enseignement ne passe pas à travers les filets de son entêtement.

En voyant le visage blême de ce dernier, je soupire, je n'ai pas grand chose sur moi malheureusement. Je farfouille dans mon sac, mais rien. Le vide total. Du chocolat aurait du bel effet, mais j'ai laissé mes barres chocolat à la clinique. J'aurais sans doute du les laisser dans mon sac. Quelle idiote je fais ! Je me contente donc d'éponger le front d'Arthur avec un linge frais et humide, cela l'aidera à se détendre doucement. Malheureusement, je ne peux guère atténuer sa douleur, mais il doit prendre son mal en patience. Le temps que ces choses s'éloignent, en espérant que cela ne prenne pas toute la nuit non plus.

"Que faites-vous ici, au fait ? C'est dangereux."

« Nous recherchons du matériel pour mes recherches. » Fis-je en le regardant puis me tournant vers Bobby qui avait l'impression d'être un lion en cage. Je sais qu'il n'aime pas rester trop enfermé même si c'est un grand solitaire. Mais, nous n'avions pas vraiment le choix.

"Je veux dire... S'il vous était arrivé malheur, le monde aurait perdu de bonnes âmes."

« Avec Bobby, cela ne risque pas. » Fis-je immédiatement avec un sourire sur les lèvres. Oui, je ne montre pas mes craintes et mes peurs, même si j'en ai énormément. Je préfère offrir un sourire qu'un regard inquiet. Je ne veux pas être un poids pour qui que ce soit. Ce n'est plus le moment de ralentir les autres.

"Eh bien, on va devoir prendre notre mal en patience..."

« Cela nous donnera l'occasion de nous connaître. » Je prenais place sur une chaise tout en croisant mes jambes. Bobby, lui, s'était assis contre la porte faisant un immense barrage avec ce qui pourrait entrer à tout moment. Il fallait beaucoup de force pour l'ouvrir et avec le gabarit impressionnant de mon ami, nul doute que personne ne pouvait entrer. « Alors... Que faisiez-vous avant... Tout ça ? »

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