Vote au top-site, sauve une licorne !
In Your Flesh
Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
Vote au top-site !
Après trois ans et demi de bons et loyaux services, In Your Flesh passe en forum semi-privé autogéré. Les tâches administratives sont réduites au minimum, les inscriptions filtrés et les validations supprimées. Nous vous proposons plusieurs zones de RP différentes, dans lesquelles les intrigues sont gérées par les membres sur la base du volontariat et où chacun peut RP librement en suivant seulement une trame commune.

 First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay
In Your Flesh :: Last pub before the end of the world :: Archives :: RPs

InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay Empty
MessageSujet: First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay   First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay EmptyLun 20 Nov 2017 - 17:54

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zayna & Adam


Il y a des jours avec, des jours sans.
Il y a des moments avec de la violence et d'autre pas.
Il y a des instants avec la peur au ventre et d'autre où l'on se retrouve comme vidé.
Il y a des cris. Par moment des silences.
Il y a de l'affection illusoire. Puis une haine sans limite.
Il y a des coups qui pleuvent puis uniquement des caresses.
Il y a des jours affreusement long puis d'autres qui sont beaucoup trop court.

Elle frotte. Encore et encore plus fort les vêtements tachés de sang. Ce sont ceux de ces bourreaux et dans un tas vite nettoyé se trouvent ceux de Zayna. Soumise et acceptant son statut de victime. Il valait mieux être le jouet des vivants que des morts n'est-ce pas ? Une nouvelle fois, le reflet de Zayna lui apparaît entre deux vagues douces produit par les mouvements frénétiques de la jeune femme à vouloir retirer le sang de ces vêtements. Mais, sans produit adapté, cela ne servira clairement à rien. Même si elle fournit les efforts nécessaires, elle savait déjà que les coups couleront. Il n'y avait pas besoin de raison précise pour qu'elle faute. Alors, à quoi bon faire des efforts par moment. Elle était insultée et réduite à si peu de chose que Zayna l'acceptait. Riposter ne la confronterait qu'au danger de danser avec les monstres. Alors, autant mieux être dans une sécurité précaire avec ce groupe. Oh, bien sûr, il y avait des moments où son protecteur lui donnait peu à manger ou bien des moments où ce dernier se montrait plus généreux. Mais, la manipulation est un art très fin avec lequel il sait abuser avec parcimonie. Expert dans cet art, il avait Zayna sous sa coupe. La jeune femme savait bien qu'elle ne survivrait jamais toute seule. Alors, elle acceptait à nouveau tout, des bons aux mauvais traitements, d'être le paiement des achats conclus par les hommes qui l'avaient kidnappé. Elle l'acceptait non par envie, mais bien par nécessité.

D'un geste de la main, elle essuya une larme traîtresse pour ensuite effleurer sa pauvre lèvre fendue. Son esprit vagabonda vers un temps où elle ne se laissait faire par personne fonçant dans le tas sans craindre ne serait-ce qu'une petite blessure. Zayna se sentait tellement forte à l'époque, mais en même temps, durant son adolescente, elle se foutait de tout jusqu'à sa propre vie. Elle fumait et buvait pour oublier sa vie aussi pourri que le monde qui les couvait aujourd'hui en mauvaise mère destructrice. En fin de compte, l'un et l'autre n'étaient pas aussi différents que l'on pourrait le croire.

Depuis ce coup de feu fatidique, l'existence de Zayna avait radicalement changé, déjà se sentait-elle honteuse et coupable de la paraplégie de son pauvre père. Peut-être pouvait-il bouger le haut de son corps, mais le simple fait de ne plus courir ou marcher l'avait fait horriblement souffrir. La jeune femme a dû supporter les crises de colère de ce dernier autant que les pleurs. La pauvre a dû se fermer pour ne pas ajouter au chagrin et à la colère, mais cela ne faisait qu'agrandir le gouffre de sa culpabilité. Alors, oui, elle acceptait pour cette raison et tant d'autre sa situation actuelle. Plus elle souffrait et plus la jeune femme se disait qu'elle se rapprocherait d'un quelconque pardon. Esprit trop épuisé et détruit pour ne voir ne serait-ce qu'une logique dans sa manière de voir son présent.

Un bruit suspect la sort de ses pensées. De manière fulgurante même. Pourtant, l'endroit a été nettoyé, il ne devrait n'y avoir personne pas même un monstre. Tremblante, elle tendit l'oreille pour tenter d'entendre ne serait-ce qu'un chant morbide, mais ce n'était que des craquements de brindilles. Comme une course. Quelqu'un qui fuit ? Ou bien l'un des hommes venus vers elle pour la frapper ? La violer ? Autre chose ? Zayna ne savait pas si elle devait paniquer ou bien laisser la vie faire son méfait.

Perdue entre deux options. Zayna essore le t-shirt qu'elle avait en main pour le poser dans le bac à côté d'elle. Observant le tas de linge de son protecteur encore tâché de sang pour certain, la jeune femme se dit qu'elle y aura le droit à son retour. Une bonne correction dont elle se souviendra. Mais, pour cet homme, il suffisait d'un rien pour qu'il s'emporte. Cependant, ce dernier tentait d'avoir la main légère auprès de la seule infirmière de leur petit groupe de salopard. Serrant les dents sous la douleur de son omoplate droite, la jeune femme finit par se redresser doucement pour faire face aux broussailles situées derrière elle. Qu'est-ce qui allait surgir ? Ou qui ? Elle avait l'impression d'être observé. C'était une sensation désagréable. Que la personne vienne lui saute dessus et à ce qu'elle a à faire et on n'en parlera plus.

« Qui... Qui est là ? » Sa voix était peu assurée, épuisée et on sentait qu'elle rendait déjà les armes. En voyant une pierre au sol, Zayna s'agenouilla pour la prendre et se relever en brandissant son arme précaire. « Je... Je... Je ne me répéterais pas. Qui est là ! » Tenta-t-elle un peu plus stricte cette fois-ci.


© TITANIA
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay Empty
MessageSujet: Re: First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay   First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay EmptyMar 21 Nov 2017 - 15:37
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

First encounter and big trouble
FT. Zayna N. Alvarez



Adam- Ostie de colisse de tabarnack ! (tarnation de bordel!)

J’évite un flaque de boue en sacrant comme à mon habitude. Me voilà de nouveau dans une quête pour venger quelques personnes que j’ai rencontré depuis mon arrivé dans ce pays qui sait juste parler anglais. Je me vois encore chialer (critiquer) mon cousin de son choix de merde de longer les states (les États-Unis) à bord de son bateau. Il n’y a que des criss de fou (des malades mentales) qui croient que leur graine (leur sexe) n’est que la gâchette de leur arme à feu.  Lui me disait qu’on devait trouver de nouveaux endroits pour farfouiller pour notre bouffe. Enfin du compte il s’est fait bouffer par des nécrophages qui se planquaient sous la flotte des Grands Lacs.  Un peu comme les Marais Morts qui se trouvent au nord-ouest de la Porte Noire, l'entrée du pays de Mordor, et sont jonchés des cadavres des Hommes et Elfes tombés au combat lors de la bataille de Dagorlad et d'autres affrontements, qu'ils ont absorbé durant leur croissance continue. J’ai jamais nagé si vite pour me sortir le cul de l’eau, mais mon cousin à succomber au regard hypnotique comme Frodo et j’ai rien pu faire pour le sortir de là. Je peux juste passer ma ciboire de colère (tarnation de colère) sur les nécrophages que je rencontre.

Une petite famille des environs, retrancher dans une sorte de ferme hippie qui devait servir à faire pousser du pot (marijuana), a bien accepter d’accueillir le guerrier éreinter et geler juste aux os qui avait fait mumuse avec les mots du Lac Michigan. Je devais les aider à repousser les undeads (morts-vivants) et ramener des trucs à bouffer. Je ne peux pas dire que notre relation était chummy-chummy, j’ai de la misère à jaser (parler) en anglais et eux ne pie rien au français.  Mais on était comme elfe et nain. On se tolérait et on ne se foutait pas sur la gueule pour rien. On savait tout simplement qu’on était dans la marde juste au cou et qu’on devait s’aider pour voir le printemps arriver. Mais heureusement que le frette (le froid) semble jouer en notre faveur contre les nécrophages et ils sont facile à buter car ils se dandinent encore moins le cul que ma grand-mère de 90 ans. Je me sens littéralement dans un jeu de tape la taupe format réel et je me maintien en forme. Mais le trouble avec ce bout de viarge (bordel) époque c’est qu’il n’y a pas juste les nécrophages qui essaient de me bouffer le bout du gras. Il y a les nécrophiles qui profitent de la situation pour assouvir leurs envies de marde et de jouer au roi de la montagne. Et c’est après deux types comme ça que je cours comme un con sous l’acide. Car la petite famille qui m’hébergeait s’est fait avoir par ces types et la mère m’a expliqué grosso modo ce qui était arrivé et la direction ou ces ostie de colons (putains de connards). Elle est morte car je ne connais crissement rien à la médecine à base la base. Et avoir les tripes à l’air c’est au-delà du band-aid (pansement) que je connais. J’ai dû essayer d’écrire à peu près ses dernières paroles et ensuite trouver le sens dans mon vieux dictionnaire de poche anglais-français. Colisse (tarnation) je dois essayer de me débrouiller pour comprendre les ricains sinon je ne fais pas aller chier loin!

J’ai pu comprendre que les nécrophiles, les baiseurs de cadavres car il faut être comme ça pour exploiter les survivants, ont pris la direction du nord et je me lance dans cette quête de vengeance. Je me sens comme un nain qui va rayer une injustice dans le grand livre des Rancœurs de son clan. Si je les trouve je vais leur trancher la tête et leur chier dans le cou. Pour eux ça ne fera pas grand-chose vu qu’ils ont des idées de marde. Je n’ai pas grand-chose sur moi, mais j’ai l’essentiel pour leur foutre une criss de volée (une dérouillée, une raclée).  Ma machette qui rock et ma rondache qui peut faire sonner les cloches. Je cours comme si je suis un chat sauvage qui à le feu à sa queue et bientôt je dois me planquer comme un lapin dans une vieille maison car je voie une horde de nécrophages qui semble remonter au Canada pour l’hiver. Ostie (tarnation) je sens qu’ils ont bouffé de l’outarde et qu’ils se croient des oiseaux migrateurs. À moins que ce soit un Sauron version 2 qui vient de se réveiller et qui call (appel) ses troupes du Mal. Des fois j’ai un peu trop d’imagination. Je décide d’être productif et de farfouiller un peu à place de laisser ma fly ouverte et le suisse à l’air libre (La braguette ouverte et le personnel sorti, une expression qui dit ne rien glander).  Bientôt je peux sortir de nouveau et je m’enfonce comme dans du beurre dans le clos (la forêt). Je me sens comme Grand Pas qui poursuit les Uruk-hai. Je peux presque me revoir dans la forêt près de Bicolline en train de faire du Grandeur Nature avec mes buddys de l’époque. Chummies qui sont morts maintenant. Mais je suis sûr et certain qu’ils tripperaient (s’amuseraient) à fond dans cette épopée que je vis à l’instant.

Mais je trouve ça weird (bizarre) de ne pas croiser un nécrophage. J’arrive enfin près d’un cours d’eau et j’entends des éclats de voix en anglais. Je m’avance alors en faisant le moins de bruit possible, mais en vérité je ressemble à un ostie de bulldozer qui ram dans un magasin de vaiselle (tarnation de tracteur mécanique qui percute un magasin de vaisselle). Heureusement que la dispute est très sonore. Je vois un des gus (homme) et je souris de manière ironique et satirique. Manteau de chasse orange et casquette de FORD. Un véritable redneck de mon cul dans toute sa splendeur comme la décrite la mourante. Mais je comprends crissement (absolument) rien de leur jasette (discussion). Mais j’ai le sang qui bouille quand j’entends alors une claque sonore au milieu d’une phrase qu’une femme disait. À cet instant je deviens incontrôlable. Colisse (tarnation) on ne frappe pas les femmes à part avec des armes de mousses injecter dans un GN!

Je saute dans la petite clairière avec la subtilité d’un Gmili qui fonce sur un orque et je me sers de mon élan pour percuter de plein fouet le redneck à la calotte de FORD (casquette). Un coup de gong se fit entendre et c’est l’extinction des feux pour ce gus. Chevaleresque dans mon armure de cuir, mes bracelets et mes jambières d’acier, je dégaine ma lame acéré. Criss que je sens que je vais m’amuser en voyant le cave (stupide) armer sa batte de baseball. Au moins j’ai assommer celui qui avait le fusil de chasse.

Adam- Mon ostie de crotté d’enculée de ta mère! Je vais t’éventrer comme le Roi Gobelin et faire une corde à danser avec tes tripes!


Le gus (homme) me regard comme si j’avais une deuxième tête qui venait de me sortir du cul. Ben oui je viens de jaser en français donc il comprend rien.

Adam- Eat shit! (Mange de la merde!)

C’est moins percutant que mon autre phrase mais ça semble le faire chier et j’en suis heureux alors que je me prépare à recevoir son attaque maladroite. Je vois du coin de l’œil une femme qui se relève, étourdit par un coup. Je ne peux la zieuté (regarder), mais je me place entre elle et le babouin à la batte pour la protéger. Ben quoi je suis un peu chevalier sur les bords…
Code by Joy du site DREAM.  Parole d'Adam en color=#0066ff
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay Empty
MessageSujet: Re: First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay   First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay EmptyJeu 23 Nov 2017 - 16:30

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zayna & Adam


Alors, que le silence se faisait pesant et que le chant de l'eau devenait plus inquiétant qu'autre chose, Zayna vit au bout d'un moment, un lapin passer par-là et elle soupira de soulagement. Ce n'était qu'un animal malicieux qui avait su se faire effrayant l'espace de quelques secondes. Le ventre de la jeune femme était tout retourner au point d'en avoir eu des sueurs froides. On peut facilement se faire des idées avec tout ce qu'ils se passent et surtout avec les hommes se trouvant au campement et qui étaient à tout quand l'adrénaline montait à moins que c'était l'effet de leurs drogues et de l'alcool. Généralement, un mélange malsain, mais assez suffisant pour se montrer effrayant. Zayna savait mieux que quiconque que consommer ce genre de substance rendait très agressif celui ou celle qui en prenait. Bien sûr, les effets se différenciaient d'une drogue à une autre et surtout de la personne qui la prenait, mais cela ne changeait pas grand chose pour l'infirmière qui, heureusement valait mieux clean que complètement drogué. Et pourtant, ce n'était pas l'envie qui lui manquait d'en prendre rien que pour ne plus avoir cette peur qui la hantait jour et nuit et avec laquelle, elle devait vivre. Ce serait tellement facilement de respirer de la poudre blanche ou bien de s'injecter quelque chose dans le corps, mais elle se disait non. Elle connaissait leurs effets et elle savait qu'il était difficile de décrocher. Si Zayna devait choisir quelques choses, ce serait de l'herbe, c'était moins nocif, elle savait comment déjà s'y prendre avec ça.

Lentement, la jeune femme baissa son bras qui devenait lourd et déposa son arme de fortune au sol pour retourner à sa lessive sans se douter de ce qui se profilait à l'horizon. Le groupe auquel Zayna malgré elle, s'adonnait à toute sorte de trafic et parfois, cela tournait mal et dans cette branche on se faisait pas mal d'ennemi. Elle le savait et se doutait bien qu'un jour cela pouvait déraper en un claquement de doigts. Et pourtant, alors qu'elle avait des opportunités de fuite, celle-ci ne pouvait se résoudre un environnement qu'elle pensait affronter jusqu'à ce qu'on se lasse d'elle. Attendait-elle finalement à ce qu'on lui donne la mort, qu'on la libère du mal qui la rongeait jour et nuit. C'est sans conscience qu'elle se livrait à ces hommes. Son esprit se déconnectait dès que ces derniers souhaitaient un peu plus que de parler ou être soigné. Zayna n'était qu'une catin parmi tant d'autre. Il ne l'insultait pas de tarnation pensant que le mot catin était au-delà de ça.

Retournant à ce qu'elle faisait avant que la peur ne la paralyse et ne lui donne un courage qui donne sujet à discussion, la jeune femme frotte son linge parfois avec une vigueur et une force, une façon à elle de pouvoir extérioriser ce qu'elle ressentait à l'intérieur. Mais, la jeune femme savait pertinemment que cela ne suffirait en rien. Les émotions resteront là, enfouis dans son être comme un mauvais venin duquel, elle devait s'habituer, car on ne pouvait le retirer de ses veines.

Zayna n'a pas eu le temps de se retourner ou même de tenter de fuir qu'elle sentit un coup violent sur sa tête qui la fit tomber au sol. Allongée, à moitié dans les vapes, elle ne pouvait que voir l'eau poursuivre sa route devant elle alors, que des bottes et des chaussures commençaient à l'entourer. Elle percevait à peine ce qui se trouvait devant elle. Le coup l'avait assommé et la pauvre ne parvenait plus à esquisser un mouvement. La peur empêchait son cerveau d'ordonner à son corps de bouger et l'adrénaline lui pompait toute forme d'énergie aussi infime pouvait-elle être.

« Alors sale garce, il est où ton chef. »

Plissant les yeux, la jeune femme tenta de se redresser, mais un pied l'en empêcha en appuyant sur son dos. Il y mettait tout son poids ce qui donnait l'impression à Zayna d'étouffer.

« Alors, il est où ! »

« J'en sais rien... » Elle tousse tentant de reprendre son souffle. Ce dernier la libéra, il préférait l'avoir consciente que le contraire. Elle tentait de se redresser et pour l'aider, il tira à nouveau sur ses cheveux pour la soulever du sol et cela eut pour effet de laisser un cri passer la frontière de ses lèvres.

« Oh la ferme ! Alors, tu vas me faire croire que tu ne sais pas où il est. »

« Je le jure, je l'ignore. »

« Et c'est quoi tout ça. »

« Je dois nettoyer le linge des hommes, c'est ma corvée. »

Zayna se sentit poussé au sol et elle tomba en se foulant légèrement la cheville sur la pierre qu'elle avait prit plutôt dans sa main. L'outil d'aide devenant celui de sa chute.

Ensuite, difficile à dire. L'esprit brouillé entre la peur, la douleur et l'envie de fuir, Zayna ne parvenait pas à se reconnecter avec la réalité. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était de se redresser à nouveau, une main sur la tête en poussant une légère plainte. « Ma tête... » Son regard se posa finalement sur une silhouette qui faisait barrage entre son bourreau et elle. Qu'est-ce qu'il se passait encore.

« Encore un petit con qui veut jouer les chevaliers. Tu dois sacrément bien écarter les cuisses pour être sauvé comme ça. »

- Eat shit!  

Sans même s'en rendre compte, c'était comme si son corps agissait indépendamment de sa volonté, Zayna prit la pierre et la jeta aussi fort qu'elle le pouvait vers celui qui l'avait agressé, qui lui, se la prit en pleine tête.

« Sale chienne ! Tuez-le, mais elle, je la veux vivante. Cette chienne pourra toujours nous servir. »

© TITANIA
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay Empty
MessageSujet: Re: First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay   First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay EmptySam 25 Nov 2017 - 15:16
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

First encounter and big trouble
FT. Zayna N. Alvarez


Pour avoir l’attention des gus (hommes) sur moi j’ai réussi haut la main. Celui avec la bat (batte) de baseball ne semble pas welling (enthousiasme) de se frotter à un twit (idiot) qui semble tout bonnement sorti d’une parte de Dongeon and Dragon! Celui qui semble au chef, que j’ai complètement loupé en fonçant tête, à une machette et me la pointe dessus comme un orque arrogant. J’aurai dû parier ma paire de bobette (caleçon) que le big boss (chef) allait me parler en anglais.

Boss- Another little fucker who wants to play the knights. You must damn well spread your thighs to be saved like that. (Encore un petit con qui veut jouer les chevaliers. Tu dois sacrément bien écarter les cuisses pour être sauvé comme ça.)


Je comprends knight qui est chevalier et c’est pas mal tout. Bon je peux le faire chier itou et je lui jase (parler) en québécois. Il fige comme un troll qui vient de voir le soleil. Je me marre un peu, un sourire blasé et surtout ironique qui doit le faire chier à mille à l’heure (le provoquer intensément). Je sais être un baveux (agitateur) de première plus souvent qu’à mon tour. Je viens de finir de sortir mes best shot (meilleurs essaies) connaissances en anglais, surtout les insultes ça je suis fort, quand une gargnotte (roche) passe près de moé pour pogner direct dans le front le gus. Je pars à rire comme un cave (idiot) en voyant la face de l’autre. Tout pour les provoquer et ça marche comme sur des roulettes.

Boss- Dirty bitch! Kill him, but she, I want her alive. This bitch will always serve us. (Sale chienne ! Tuez-le, mais elle, je la veux vivante. Cette chienne pourra toujours nous servir.)

Là je comprends kill him et bitch. J’ai les oreilles qui virent rouges et qui sortent de la steam (une grande colère).

Adam- Mon ostie de ciboire si tu la touche je te dévisse la tête et je te chie dans le cou! (Mon connard si tu oses la toucher je te décapite et je rempli l’espace manquant de mon fumier personnel.)


En voyant la roche tirer je me souviens de Boromir et des hobbits pris aux pièges par les Uruk-hai. Merry et Pippin ont gangotter (lancer) des roches pour distraire les assaillants de l’homme. Donc je dois être Sean Bean dans son meilleur rôle et je dois essayer de ne pas crever la gueule (bouche) ouverte comme il le fait si bien dans tous ses films. Heureusement que je ne porte pas le Cor du Condor sinon j’aurai soufflé dedans. Après tous les combats que j’ai menés, je laisse ces assholes (trou-du-cul) porter la première attaque. Comme de raison le boss (chef) laisse son mangeur de marde swinger (frapper) en premier. Criss (tarnation) il manie sa batte comme un envie de chier (un novice). Je n’y crois pas il lève même le pied comme au baseball! J’esquive sans peine et je lui envoie un bec (baiser) blasé et moqueur. Le gus est totalement débalancé et je mets fin à son move (mouvement) en donnant deux coups rapides de ma short sword (épée courte). Un coup au niveau de son bras pour lui faire tomber sa batte et l’autre au niveau de la gorge. Tabarnack c’est un geyser de sang qui part. Au moins je m’écarte pour pas ne prendre une douche. Mais le boss fait une manœuvre sournoise et j’arrive à dévier la machette de justesse avec ma lame. Mais pas assez.

Adam- Colisse de bout de viarge! (Putain de merde)

Je me fais raser de près et je sens ma peau s’entailler près de ma pomme d’Adam. Au moins ça pisse pas comme durant le temps des sucres (le sang ne coule pas trop). Là je suis en ciboire et j’ai juste envie de lui crisser la volée de sa vie (en colère et le battre comme du plâtre). Confiant il me lance un coup descendant. Mon bouclier est juste sur sa tranjectoire pour le faire chier d’aplomb. Mais ma machette fait un bel arc et lui coupe net le poignet. Comme ça si ce gus est droitier il ne pourra plus se faire de weel (se branler). Je rigole et il essaie de parler en essayant de couper son hémorragie.

Boss- I surrender! Let me go and I will disappear far from here! (Je me rends! Laissez-moi partir et je vais disparaître loin d'ici!)

Je soulève mes épaules dans un air de dédain royal et un air ironique s’affiche dans ma face.

Adam- Sorry don’t speak anglais mon ostie de connard! Ça va t’apprendre à battre une femme mon tabarnack!

D’un mouvement perpendiculaire au sol je fais siffler ma lame. Bordel ça me fait presque jacker (bander) d’entendre ce son. La tête du boss se décolle de ses épaules et le corps tombe au sol. Un peu plus et je ferais un salut de théâtre, mais je me retourne pour checker (regarder) la femme. Et je gèle sur place pendant quelques secondes comme un cave (je fige sur place). La femme est tout simplement à tomber. Voluptueuse à souhait, une chevelure comme du bronze en fusion et des yeux de biches vert d’émeraudes digne d’une elfe. J’ai toujours aimé les rondeurs et non les ciboires de squelettes avec la peau sur os. Je souris de mon attitude cinq, charmante et serviable. Je lui tends alors la main pour l’aider à se relever après avoir rengainer ma lame.

Adam- Tu es ok lady? Colisse je jase encore en français. Are you ok?

Mon regard d’azur n’est que sollicitude et douceur. Je vois parfaitement qu’elle a été battu à répétition et ça me mets en criss (en colère). Frapper une femme c’est un signe de lâcheté et toucher à ce genre de demoiselle c’est comme casser une œuvre d’art. Si je mets la main sur ces gus qui lui ont fait subir ça, c’est décider je fais un massacre digne de Legolas contre les Uruk-hai durant la bataille de la Gorge de Helm…

Code by Joy du site DREAM. Parole d'Adam en color=#0066ff
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay Empty
MessageSujet: Re: First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay   First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay EmptyMar 28 Nov 2017 - 13:57

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zayna & Adam


Pourquoi fallait-il que cet homme apparaisse. Pourquoi fallait-il qu'il joue les chevalier servant. Zayna avait-elle demandé quoi que ce soit ? Avait-elle seulement appelé à l'aide ? Non rien de tout cela, elle s'était contenté de subir, de se rebeller suffisamment pour qu'on vienne à porter les coups sur elle et ainsi approcher d'un pas supplémentaire son vœu de pénitence. Zayna n'a jamais demandé plus que ce qu'elle n'avait quand tout cela avait commencé, même bien avant. Adolescente, sans doute, demandait-elle toujours ce qui lui revenait de droit au point d'en être méchante et égoïste, mais par la suite tout ceci à bel et bien changé. Elle n'avait besoin de rien d'autre que de continuer sur ce chemin qui se traçait lentement sous ses pieds. Peut-être n'est-il pas parfait, qu'il était fait de violence et de douleur, mais la jeune femme a largement appris à vivre ainsi et c'est devenu une habitude pour elle. Ce qui la réconfortait, c'était de savoir qu'elle aidait les autres âmes qui n'avaient pas choisi une telle existence. Bien que de la part de ces dernières, elle n'avait que de la rancune et de la haine qu'on lui crachait au visage. Quand bien même, elle continuait sur sa lancée. C'était bien mieux ainsi pour l'esprit de Zayna. Trop étrange et étriqué pour saisir que tout cela n'avait aucun sens et qu'elle ne pourrait pas continuer de la sorte et pourtant, elle s’évertuera à faire comprendre le contraire même si pour cela, elle doit s'énerver et éloigner tout ceux qui ne sont pas d'accord avec elle. La pauvre n'a pas besoin qu'on la comprenne, mais que l'on accepte simplement ses choix aussi incompréhensibles soient-ils. C'est ainsi, on ne peut pas toujours saisir les gens qui nous entourent, on doit accepter à ce que ces derniers restent muré derrière leur bouclier qu'on ne pouvait pas briser aussi facilement. Parfois, il suffisait d'un coup bien placé et parfois de plusieurs. Dans les deux cas, il fallait déployer non seulement de la force, mais également beaucoup de persévérance.

Se redressant difficilement sans parvenir à se lever, la jeune femme tentait de reprendre ses esprits suite à l'agression dont elle a été victime. Autant dire que ces hommes ne sont pas allés de main morte avec la jeune femme. Cependant, comme à son habitude, Zayna serrait des dents et se taisait. A quoi bon se plaindre ? Personne ne pourra empêcher le destin que l'infirmière avait choisi pour elle. Pas même cet homme aussi stupide soit-il ne changera quoi que ce soit. Pourquoi stupide ? Tout simplement parce qu'il était venu en aide à une âme qui n'avait rien demandé et qui était bien trop buté pour accepter autre chose que la violence. Le bonheur est illusoire et aussi éphémère que la vie. C'est bien trop court pour accepter quoi que ce soit d'autre ?

- Tu es ok lady? Colisse je jase encore en français. Are you ok?

Relevant la tête sur le chevalier servant, Zayna dû prendre un instant avant de comprendre les paroles de cet homme. Il n'était clairement pas américain et pas un français non plus. Peut-être québécois, mais elle connaissait peu le dialecte pour en être totalement sûre. Mais, au moins pouvait-elle le comprendre plus ou moins aisément. Ce serait un véritable parcours du combattant puisque la jeune femme avait certes des notions de français, mais elle savait par avance que certains mots bien clair pouvait signifier autre chose pour un québécois. C'était à la fois étrange et idiot, mais c'était comme ça.

Durant un instant, Zayna observa la main tendue, mais la déclina en se levant sans son aide. Trop fière et aussi en colère qu'il soit venu lui prêtait main forte. Comment allait-elle expliquer ce carnage à ses geôliers. Elle avait déjà à faire au quotidien et voilà qu'elle devait chercher une histoire qui tienne la route pour ne pas qu'on puisse savoir le fin fond de cette histoire et cet homme en face d'elle l'avait plus enfoncé qu'aider. Zayna aurait eu plus de chance à expliquer qu'elle a été agressé par des hommes tout autant qu'elle aurait pu raconter pourquoi ses vêtements sont déchirés, mais pas ça... Non pas ça...

« Qu'est-ce que vous avez fait... » Finit-elle par dire en français avec un accent américain prononcé et assez adorable selon certaines personnes. « Comment je vais leur expliquer maintenant. » D'un coup d’œil circulaire, elle observa les corps à terre et constata que l'étranger n'y était pas allé de main morte. Sans pitié et tout en brutalité. C'était horrible ! « Je vais devoir trouver une histoire... Et vous... Vous devez fuir ! » Elle accrochait parfois sur certains mots, en cherchait d'autre, mais elle parvenait à les trouver afin de se faire comprendre d'un homme aux expressions étranges qu'elle n'avait pas eu le loisir d'apprendre durant les cours de français au lycée.

« Le linge... Oh non... Il est de nouveau sale. » Elle s'approcha de ses paniers renversés imaginant déjà la correction qu'elle allait avoir. Elle se mit à frotter et nettoyer. Cela l'aidait à penser tranquillement, à songer à tout autre chose. « Qu'est-ce que je vais faire. » Mon dieu ! On voyait bien qu'elle était traumatisée par sa condition, mais elle l'avait choisi et s'y était parfaitement accoutumée depuis des mois à présent. Zayna ne pourrait pas choisir une autre vie où tout ne serait qu'un nouvel apprentissage. « Je vais devoir dire qu'ils sont venus... Que quelqu'un est venu pour les tuer et est repartis... Par le Sud... Et vous... Vous partirez vers l'Est... Personne ne saura la vérité. Les morts ne parlent pas et moi non plus. » Elle frotte plus encore comme pour laver une tâche que seuls elle était en mesure de voire. « C'est stupide. Vous êtes stupide ! »

© TITANIA
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay Empty
MessageSujet: Re: First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay   First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay EmptyJeu 30 Nov 2017 - 21:48
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

First encounter and big trouble
FT. Zayna N. Alvarez



La suite des évènements me décalisse à terre littéralement (me laisse béat de stupéfaction). La belle femme plantureuse se relève sans mon aide, le genre de madame forte et qui me plaît en masse (beaucoup). J’apprécie la vue comme on dit et je me gâte en masse (beaucoup). Dès qu’elle s’ouvre la trappe (la bouche) je suis ben content qu’elle jase en français. Elle hésite un peu, normale elle parle anglais en premier car on est au States (États-Unis), mais quand elle me demande ce que j’ai fait je patine pas mal (j’hésite). Elle me demande ce que j’ai crissé (fait), je pense que j’ai tué deux gus (hommes) de sa gang (groupe). J’allais bégayer, clamer l’innocence de l’épais de service, mais la bombe toute en courbe en rajoute. Expliquer une histoire, fuir, linge sale. Je lève les mains en signe de stop (arrêt) et je commence à jaser.

Adam- Ben content que tu jase français! Ça fait du bien de comprendre sans sortir mon ostie (putain) de dictionnaire au quatre mots! Moé c’est Adam et toi?

Comme elle semble penser à autre chose, c’est rare que les gens pensent à se présenter quand il y a de la marde (des problèmes) proche, j’enchaîne directement à mes questions à la con.

Adam- Mais de quoi tu jase (parle) au juste? Ces colisses de pas de colonne (enfoirés pas de volonté) allaient te tuer et surement te passer dessus avant! Et tu d’inquiète pour ton linge sale! Pourquoi je dois fuir comme un peureux (lâche) alors que je viens de sortir de la marde (sortir du pétrin)?

Alors elle prend un vieux t-shirt et commence à frotter comme une folle. Elle parle encore et j’adore son accent mélangé à ma langue natale! La bonne femme semble monter une histoire et me shoot (dit) que je suis stupide. Là ça passe pas ça, mais pas du tout! Tabarnark (putain) ils sont crissement fous (totalement fous) ces ricains de mon cul. J’ai les oreilles qui sifflent tellement que je suis sûr que j’ai de la steam qui en sort (une grande colère). Je laisse pendre mon bouclier à sa sangle de transport et je me plante devant elle. Je m’en criss (fous) de ce qui pourrait débouler, du nécrophage juste à un Nazghoul, car là je suis en train de péter un plomb solide. Je ne viens pas de me coltiner (marcher) une ride (une promenade) pour venger une famille et dans le même souffle empêcher des osties (connards) d’abuser d’une belle femme pour me faire traiter de deux de pique par celle que j’ai surement sauvé. J’ai les bras qui vont dans tous les sens. Je dois ressembler à la bébitte (créature) plein de tentacules qui se cache dans l’eau près de la porte de Durin.

Adam- Là tu vas m’écouter car je te catch pas (comprend pas) ce que tu chantes! Tu me traite de stupide d’avoir couru après des assassins qui ont zigouillé une famille entière pour quelques cannes de bouffe (conserves)! Ils ont violé la mère et la fillette de treize ans. Pis là quand je les rattrape et tu te fais ramasser comme un sac à patates et je t’aide et je n’aurai pas dû! Colisse (putain) personne ne doit être battu par personne! Pourquoi tu as l’ait d’avoir peur de ta gang? Ils te battent ces osties de colons (connards de première)?

Là je suis pompé (en furie). Pas contre la femme car je sens qu’elle a le syndrome de la femme battue. Même si sa gang passait presque de la tuer, elle allait rester avec eux. Mais si un de ses coulisses de lâches (connards de lâches) vient me rouler des mécaniques je lui plante mon pied assez profondément dans la raie que si il tire la langue on va voir la semelle de ma botte.


Code by Joy du site DREAM. Parole d'Adam en color=#0066ff
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay Empty
MessageSujet: Re: First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay   First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay EmptyVen 1 Déc 2017 - 20:13

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zayna & Adam


C'est sans faire davantage attention à ce chevalier venu de nul part que la jeune femme se remit à laver son linge. Rien n'était plus important que ça pour Zayna qui était trois fois plus effrayé par le groupe qui la maintenait sous sa coupe que d'éventuel zombie venant se perdre par ici. La mort en elle-même serait plutôt un cadeau pour l'infirmière plutôt qu'une vie sans importance et particulièrement moqueuse envers elle. Si appartenir à des hommes violents pouvait être un cadeau alors, l'humour de la vie se trouvait être bien glauque. Cependant, il faut admettre que cette vie aussi foireuse peut-elle être, la jeune femme s'en est largement accommodée. Il le faut bien de toute manière, si la fin tarde à venir. Qu'importe ce qu'elle peut faire, le groupe d'hommes tient à la maintenir en vie parce que ses capacités sont plus utiles vivante que morte. Que c'est stupide d'avoir choisi un métier tel qu'infirmière. Autant autrefois, cela pouvait la mener sur le chemin du pardon, qu'aujourd'hui, la pauvre n'en était pas convaincu et moins avancé sur les multiples interrogations qui passaient dans sa tête.

La question du jour lui semblait si compliquée. Comment allait-elle faire pour s'en sortir et surtout aider cet homme à prendre la fuite. Certes, il a agi comme un chevalier, mais parfois, certains actes engendrent plus de problèmes que de véritables solutions.

Qu'allait-elle faire ! Déjà qu'en ce moment, son protecteur l'avait à l’œil se doutant de quelque chose, à moins que c'était une nouvelle manière d'étouffer et de l'effrayer pour lui faire comprendre qu'elle devait lui être fidèle et la manipuler à sa guise. Ce qui semble parfaitement fonctionner d'une certain manière, même si Zayna refuse que d'autres femmes et hommes soient victimes d'un sort qu'elle a apprit à accepter au fil du temps.

Stupide et sans logique. Cet homme n'imaginait pas le nombre de problèmes que sa lame a pu commettre en si peu de temps. En un laps de seconde, la jeune femme n'a pas pensé à sa vie et à ce qui allait se passer pour elle, mais plutôt à la vie de cet homme et au fait que la scène virait clairement à une bagarre et non à deux hommes qui s'étaient battu entre eux pour finir par s'entre-tuer, leur position n'était pas cohérente pour cette idée. Même un imbécile le verrait. Alors, même si le groupe n'avait pas un intellect aussi grand qu'Einstein, il n'en restait pas moins que ces derniers avaient des yeux et qu'ils savaient parfaitement s'en servir.

- Ben content que tu jase français! Ça fait du bien de comprendre sans sortir mon ostie (putain) de dictionnaire au quatre mots! Moé c’est Adam et toi?

Zayna releva la tête. L'accent de cet homme était étrange et définitivement pas le français qu'elle connaissait. Mais, cela a eu le don de la faire sortir de ses pensées trop excentriques et étranges pour le moment. Plus, elle perdrait son temps et plus le destin serait contre eux et non avec eux. Néanmoins, il faut l'avouer, faire la causette alors, qu'une telle situation pouvait être comparé à un millier d'épées de Damoclès au-dessus de leur tête, pouvait rendre particulièrement nerveux. Comme elle pouvait haïr son côté trop humain, si seulement elle était une folle dans un monde sans cohérence. Pas celui-ci, mais un autre où il était possible de vivre sans craindre de se faire manger un morceau de chair.

Ça y est, le mal de tête est là et la situation n'était toujours pas arrangée. Il fallait se calmer et prendre une profonde inspiration. Mais, comment reprendre contact avec la réalité alors, que cet homme semblait comme...

- Mais de quoi tu jase (parle) au juste? Ces colisses de pas de colonne (enfoirés pas de volonté) allaient te tuer et surement te passer dessus avant! Et tu d’inquiète pour ton linge sale! Pourquoi je dois fuir comme un peureux (lâche) alors que je viens de sortir de la marde (sortir du pétrin)?

« Mon sort n'était pas important. Je méritais sans doute ce qui allait m'arriver. » Fit-elle simplement en continuant à frotter son linge pour ôter la boue et le sang. Voilà qui allait lui prendre du temps et la lessive n'était pas le genre de produit qu'on pouvait trouver à tous les coins de rue comme l'on pouvait cueillir une fleur quand le printemps s'annonçait. Alors, lui, elle n'avait pas eu peur de lui dire qu'il était stupide. Parfois, l fallait réfléchir avant de foncer tête baissée et de laisser une multitude de traces comme il venait de le faire. S'il avait agi en toute discrétion peut-être que la solution aurait été plus simple. Mais non, il devait démontrer sa force, montre qui avait le dessus et qui était le plus méchant. Quelques coups de lames et cela en était fini.

- Là tu vas m’écouter car je te catch pas (comprend pas) ce que tu chantes! Tu me traite de stupide d’avoir couru après des assassins qui ont zigouillé une famille entière pour quelques cannes de bouffe (conserves)! Ils ont violé la mère et la fillette de treize ans. Pis là quand je les rattrape et tu te fais ramasser comme un sac à patates et je t’aide et je n’aurai pas dû! Colisse (putain) personne ne doit être battu par personne! Pourquoi tu as l’ait d’avoir peur de ta gang? Ils te battent ces osties de colons (connards de première)?

Zayna finit par se redresser et généralement le silence dont elle faisait preuve n'annonçait rien de bon. La jeune femme pouvait être particulièrement désagréable, mais cela ne lui était plus arrivé depuis que le malheur avait frappé son père. En fait, elle n'était plus sortie de ses gonds depuis un bon bout de temps et plusieurs choses semblaient remonter à la surface. Une tonne de colère et de rage qui étaient prêtes à éclater et il fallait que ce soit maintenant. Au milieu de cadavre avec le groupe qui n'était pas très loin et dont son protecteur allait sûrement venir la voir pour savoir ce qui lui prenait autant de temps.

« Bon maintenant le pirate, tu vas te taire et tu vas m'écouter. » Elle prend une profonde respiration. « Je suis désolée pour la mère et cette enfant, mais malheureusement, ce genre de chose a toujours existé et on y peut rien. C'est très noble de ta part de vouloir les venger. Tu l'as fait, tu veux peut-être un trophée. » Fit-elle en montrant les cadavres qui gisaient non loin d'eux. « Tu m'as sauvé ? A la bonheur, mais qui t'as dit que je voulais l'être. La mort aurait plus été une délivrance qu'autre chose, mais merci, maintenant, je dois continuer à subir ces connards sans cervelle. » Elle se masse les tempes pour tenter de se calmer, mais honnêtement, c'est peine perdu. « Est-ce qu'ils me battent ? Oui ? Me violent ? Bien sûr et je ne suis pas la seule, mais j'ai choisi de subir et non de m'en sortir parce que... Parce que ça m'aide à en faire sortir d'autre de l'enfer que je connais avec ce groupe. Mais, non, tu es apparu en voulant la jouer chevalier des temps moderne pour foutre ta merde et maintenant, ils vont m'avoir à l’œil. Ils sont peut-être très cons, mais ils ont des yeux et un minimum de matière grise pour réfléchir. » Poings sur les hanches, elle se penche vers lui. « Tout ça pour dire, que je dois trouver une idée pour t'éviter de vivre un véritable enfer. Pour te permettre de fuir. Parfois, fui n'est pas une preuve de lâcheté, mais d'intelligence. Battre en retraite pour mieux revenir. T'as jamais entendu parler de ça ! » Elle soupire profondément énervée par le ton qu'il avait pris pour lui parler. « Et je te le redis, tu es un idiot ! Et les idiots ne survivent pas longtemps dans ce monde. Donc, tu vas te taire et me laisser réfléchir deux secondes à la situation. »

Mine de rien, cela faisait du bien d'exploser un peu. Cela soulageait grandement même. Cependant, Zayna n'en avait plus trop l'habitude, alors, dans un geste de réconfort, la jeune femme se masse les tempes du bout des doigts. Ce qui l'aidait autant à calmer sa migraine naissante qu'à réfléchir plus posément. Enfin, pas, vraiment, parce que cet homme l'avait vraiment mise en colère pour le coup.

« Autant dire la vérité. J'ai été attaqué, t'es apparu et repartie comme si de rien n'était. Je ne sais pas s'ils vont vraiment me croire, mais tant pis de toute manière, ils ne me feront pas grand chose. Quelques coups et ensuite, cela recommencera comme si de rien n'était. » Elle finit par le regarder. « Quoi ! Encore une connerie à ajouter. Vas-y je t'en pris, mais je te préviens que mes claques peuvent vraiment faire mal. »

© TITANIA
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay Empty
MessageSujet: Re: First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay   First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay EmptyDim 3 Déc 2017 - 18:53
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

First encounter and big trouble
FT. Zayna N. Alvarez



Je croise mes bras sur mon torse, faisant grincer un peu le cuir de ma création qui m’a sauvé la peau du cul plus qu’une fois. J’en reviens pas qu’il y a des osties de mongoles à batteries (des connards de la pire espèce) qui ont osé toucher à un des cheveux de beau morceau de femme. Mais ça me lève le cœur de la voir si soumise, une tabarnack de puppet (une marionette sans volonté). Je la vois ben plus dans un groupe en train de gérer les autres car je sens chez elle une détermination ben caché au fond d’elle. Mais là mâchoire décide de décrisse (décrocher) à cause de cette phrase qu’elle sort comme si c’était naturelle en continuant de frotter son colisse (purtain) de linge. Je suis sérieusement en ostie et là elle se relève. Pendant un instant je la check ben comme il faut (je la détaille). Voluptueuse à souhaite, des courbes qui me font devenir gaga. Des yeux vert d’émeraudes envoutants comme un sortilège de Gandalf le Blanc. Crime (Bordel) son visage est délicat comme une poupée de porcelaine et ses cheveux me fait penser à la forge. Quand je mets du cuivre en fusion, ben sa couleur ressemble à ça.

Mais l’enchantement prend fin comme quand le soleil plombe le cul des trolls et les transforment en statues. Mes yeux s’agrandissent de stupeur et mon regard d’azur devient un tourbillon d’incompréhension et surtout je suis un peu jammer (pris) dans le beurre. Je mange littéralement de la marde à pleine pelleter mais j’en m’en calisse (fous). J’aime la voir rendre du poil de la bête. Il y a un arbre tut près et je décide de la jouer ironique à souhait. Blasé et avoir une écoeurantite aigue (fatiguer) pour être ben exact. Je laisse mon épaule droite s’appuyer sur un tronc d’arbre tout près. J’ai l’air d’un fendant (un homme au-dessus de tout) et je souris avec une attitude de mange-marde de la pire espèce (un air ironique). Quand elle eut fini de se contredire comme une dinde (comme une idiote), je lui fais un clin d’œil qui se veut à moitié complice et surtout condescendant. J’essaie de reprendre son ton de voix, je devrais me crisser (donner) un coup de poing dans la fourche pour y arriver mais ça me tente pas.

Adam- Mon sort n'était pas important. Je méritais sans doute ce qui allait m'arriver. La mort aurait plus été une délivrance qu'autre chose, mais merci, maintenant, je dois continuer à subir ces connards sans cervelle.

Tiens je me redresse et je fais même des mimiques de bonne femme pour la faire virer du dessous (rendre en colère). Genre je me déhanche et je me balade comme dans une parade de monde ou les caves (connards) bavent sur les squelettes ambulants de femmes au lieu des bombes voluptueuses comme j’ai devant moé. J’arrête mes singeries et je la regarde franchement.

Adam- Tu ne mérites pas qu’on te touche ou ben qu’on te viole! Personne ne le mérite! En plus tu dis que tu dois tout subir en fermant ta gueule et tu souhaites de mourir. Colisse de tabarnak (putain de merde) ça te tente pas de checker autour pour te trouver une gang mieux. Une gang qui va respecter la femme forte que je vois à l’instant et non être la guidoune (femme facile) d’une gang qui n’a rien dans la tête et dans les shorts (caleçons)?

Enfin je me rends compte que je saigne un peu je suis en criss que le deux de pique (le connard de sans génie) m’a couper. J’écrase ma plaie en soupirant de frustration et je lui fais un sourire adorable et charmant. Je sais que même mes fossettes font des ravages quand j’essaie d’être cute.

Adam- Tu sais damoiselle que je ne connais pas encore de prénom, je ne suis pas un criss (connard) d’idiot comme tu te fais du fun à croire. J’ai parti du Québec et je suis ramasser icitte en aider les gens. J’ai survécu alors que des wises (génies) sont mort la gueule ouverte. Je me bats à chaque jour pour essayer de vivre pas juste survivre et me lamenter. Colisse (putain) je veux t’aider et si tu me dis de décrisser (partir) pour continuer à rester avec ces pas de classe ben je vais le faire. Mais tu vaux ben plus que ça je le sens.

Direct là je ne peux m’empêcher de faire mon regard espiègle qui est un brin charmeur.

Adam- Tu sais que tu es cute à mort quand tu es en colère!

Je fais un sourire en écartant les mains pour essayer de la faire smiler (rire) un peu. Mes traits sont innocents comme un prêtre qui vient de se faire prendre en balloune (en boisson) dans un barrage de la police.

Adam- Sérieusement c’est à toi de choisir… Tu veux me donner ta claque de quel bord?



Code by Joy du site DREAM. Parole d'Adam en color=#0066ff
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay Empty
MessageSujet: Re: First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay   First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay EmptyMer 13 Déc 2017 - 2:54

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zayna & Adam


Voilà bien longtemps que Zayna n'a pas été possédé par tant de colère. C'est un véritable tourbillon qui l'emprisonne ne sachant ce qu'elle devait faire. Éclater ou se taire. Depuis des années, la jeune femme s'est éteinte pour mieux accepter les choses et ne pas plonger dans une dépression qui l'aurait sans doute tué. Aujourd'hui, elle acceptait simplement son sort parce que la jeune femme le pensait juste après tant d'erreur commise et surtout le meurtre de son père même si elle n'a jamais souhaité que cela en arrive là. Perdue au cœur de cette tornade d'émotion, la survivante soumise posait son regard sur cet homme qui semblait se moquer complètement des paroles qu'elle pouvait prononcer ou bien cherchait-il simplement une cassure pour mieux la briser encore. Si c'est ça, alors, elle s'en contentera. Tout du moins, c'est ce qu'elle espère de tout cœur, se soumettre est une chose bien mieux à gérer que devoir se battre dans un monde qui la dépasse et contre lequel, elle ne pourrait pas s'en sortir seule. Accepter et subir, c'est le plan stupide, mais judicieux auquel elle s'était pliée. Au début de son kidnapping, elle avait été comme toutes ces autres victimes. Contre et à tenter de comprendre comment s'en sortir de là, mais au fur et à mesure que ces bourreaux devant le fait accomplit, devant ces choses putrides contre lesquels ils ne se retenaient pas de jeter des humains apeurée, Zayna a comprit que son plan de fuite était tout bonnement impossible. Il fallait accepter son sort pour mieux le supporter et c'est ce qu'elle a fait en quelques semaines. Qu'importe ce que Zayna pouvait subir, elle était en vie, malgré les ecchymoses, les viols, le nombre de fois où elle était battue ou considérée comme un paiement. Elle voyait encore le jour se lever. Son sort avait si peu d'importance comparé aux âmes qui étaient dans le camp et qui avait clairement moins de chance qu'elle. Malgré certaines choses, la jeune femme était plus ou moins bien traité, mais pas les autres. Non, ils subissaient dans la honte et l'impuissance le sort qu'on leur réservait au quotidien, même les hommes se voyaient soumettre. Esclaves pour construire des habitats plus solides ou bien des guerriers contre ces choses putrides ou encore des esclaves sexuelles juste pour le plaisir de sentir une forte domination contre quelqu'un du même sexe. Certaines femmes de ce groupe se montraient tout aussi horribles abusant elle aussi de la folie dans leur tête.

- Mon sort n'était pas important. Je méritais sans doute ce qui allait m'arriver. La mort aurait plus été une délivrance qu'autre chose, mais merci, maintenant, je dois continuer à subir ces connards sans cervelle.

Poings sur les hanches, Zayna regarde le dénommé Adam se conduire comme une pauvre cruche, en tout cas, c'est ainsi que la jeune femme a toujours vu les femmes qu'il semblait imité. Arquant un sourcil, elle était perdue entre éclater plus en colère encore, rire ou bien simplement d’ennuis. Franchement, elle avait l'air de parler et de se dandiner de la sorte. Décidément, cet homme est un mystère, ironique et tête à claque. Oui, c'est ça, elle voulait le gifler pour le réveiller. Ne voyait-il pas l'erreur qu'il venait de commettre ? Le simple qu'il sache se battre le pousserait dans l'arène si ces bourreaux venaient à arriver. Elle tardait trop et ces derniers verraient qu'il y avait un problème. Non seulement, on la giflerait, mais on la traînerait de force dans le camp pour ensuite demander des explications.

- Tu ne mérites pas qu’on te touche ou ben qu’on te viole! Personne ne le mérite! En plus tu dis que tu dois tout subir en fermant ta gueule et tu souhaites de mourir. Colisse de tabarnak (putain de merde) ça te tente pas de checker autour pour te trouver une gang mieux. Une gang qui va respecter la femme forte que je vois à l’instant et non être la guidoune (femme facile) d’une gang qui n’a rien dans la tête et dans les shorts (caleçons)?  

D'abord, c'est l'étonnement puis elle ne put s'empêcher de plisser des yeux ne comprenant pas certaine expression de cet homme. Elle pouvait être soulagée de comprendre une bonne partie de son français, mais le reste était un véritable mystère. Elle lui fit comprendre d'un geste d'aller plus doucement quand il parlait. Certes, elle était polyglotte, mais il lui fallait s'adapter à son langage et sa façon de s'exprimer différente de ce qu'elle a pu apprendre à l'école.

« De un... Tu crois que je m'exprimer et que je me dandine comme une dinde. » Fit-elle exaspéré par le côté mauvais acteur de cet homme. Prenant une profonde respiration, ce qui fit doubler le volume de sa poitrine déjà plus ou moins volumineuse sans être exagéré, Zayna tentait de reprendre une voix plus calme pour ne pas trop alerter si jamais les hommes venaient à s'approcher ou si des zombies traînaient quelque part autour d'eux.

« De deux, c'est hors de question. Qui te dit que j'ai envie de changer de groupe pour m'adapter à quoi ? A peut-être pire que ce que je connais déjà avec eux. » Par instinct, elle regarde autour d'elle, mais se soulage que le groupe se doute encore de rien.

- Tu sais damoiselle que je ne connais pas encore de prénom, je ne suis pas un criss (connard) d’idiot comme tu te fais du fun à croire. J’ai parti du Québec et je suis ramasser icitte en aider les gens. J’ai survécu alors que des wises (génies) sont mort la gueule ouverte. Je me bats à chaque jour pour essayer de vivre pas juste survivre et me lamenter. Colisse (putain) je veux t’aider et si tu me dis de décrisser (partir) pour continuer à rester avec ces pas de classe ben je vais le faire. Mais tu vaux ben plus que ça je le sens.

Finalement, l'infirmière du chaos croise les bras sur sa poitrine en tentant de déchiffrer certains des mots dans des phrases pourtant compréhensibles, mais au final, elle abandonnait ne voulant pas faire d'effort. Elle était faible, perdue et en colère. « Pas damoiselle, mais Zayna. Et s'il te plaît, tu pourrais employer des mots que je peux comprendre. Je suis peut-être intelligente, mais je suis épuisée et affamée pour réfléchir à ce que tu tente de me faire comprendre. »

- Tu sais que tu es cute à mort quand tu es en colère!

« Buena sangre ! (Bon sang) » Finit-elle par dire en levant les yeux au ciel. En général, quand elle venait à s'exprimer dans sa langue paternelle et quand on sentait le r rouler sur sa langue, il y avait à s'inquiéter. De quelle manière ? C'était un véritable mystère. « Je ne sais pas si je dois te trouver adorable ou bien pathétique. Tu as dû faire ce genre d'effet plus d'une fois aux femmes. » En tout cas, Zayna affichait clairement la mine de la femme qui ne se laisserait pas avoir. Aussi beau pouvait-il être, il fallait bien plus pour séduire la métisse.

- Sérieusement c’est à toi de choisir… Tu veux me donner ta claque de quel bord?

Zayna finit par se rapprocher silencieuse. Mon dieu, son regard vert semblait lancer des poignards. Au bout d'un moment, elle se stoppa devant Adam et se pencha légèrement vers lui « La gauche et la droite... Ensuite, je me ferai un plaisir de mettre ton cul dans la boue. » Durant un instant qui semble durer longtemps, elle ancre son regard dans le sien, sans bouger et respirant à peine puis elle finit par rire véritablement amusé par lui, bien qu'elle reste partager niveau émotion. « Plus sérieusement, je ne peux pas partir et je ne peux pas te laisser te faire prendre par eux. Ils seraient trop ignobles par toi. Je... Je dois rester celle que tu as vu jusqu'à maintenant sinon je ne pourrai plus aider les autres. Alors le pirate, nettoie ton bordel et laisse-moi reprendre le nettoyage de mon linge. » Finalement, elle remarque sa blessure. « Après avoir nettoyé ta blessure. Elle risque de s'infecter si je ne fais rien. »

© TITANIA
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay Empty
MessageSujet: Re: First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay   First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay EmptyMar 26 Déc 2017 - 18:26
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

First encounter and big trouble
FT. Zayna N. Alvarez



Je me tiens bien drette (droit) devant elle. Ciboire (Bon dieu) qu’elle est à croquer et sexy à mort. Moé et les squelettes avec des aspirines comme tétons (poitrines) ce n’est pas mon fort. J’aime les femmes voluptueuses avec des lèvres sensuelles qui pourraient faire bander même Sauron même si l’anneau Unique est près de lui. Je fais un sourire ben blasé mais aussi victorieux quand elle me dit comme elle s’appelle. Au moins je n’aurai pas à la caller (l’appeler) manche de pelle. Comme tout bon joueur de donjon et dragon j’ai toujours eu une préférence pour les prénoms avec des voyelles, des Z, des Y et des W en profusion. Donc Zayna je suis un ostie (super) fan! En plus elle me jase en portugais ou espagnol. Ça me fait soulever un sourcil autant surpris que ravi. Elle maitrise plus qu’une langue et je suis ben sûr qu’elle doit savoir quoi faire avec sa langue en plus. Mais la suite me plait en ciboire (beaucoup)! Ill s’approche alors en criss (en colère) et moi je tiens tête avec panache et crâneur comme Gimli qui se tient sur la table pour affronter le troll. Je fais un sourire désarmant en levant les mains en stimulant une peur terrible. Juste pour la faire virer du dessous (la rendre en colère). Mais elle part à rire et c’est là qu’elle m’achève pour je fais un bon rire gras et joyeux pour l’accompagner. Je hoche la tête et je garoche (traine et lance) les corps des gus dans la rivière. Quand elle revient vers moi pour soigner ma petite coupure, je lui fais signe d’attendre une minute. Je farfouille dans mon sac à dos en cuire homemade (fait maison) et je prends un air désinvolte, un peu frais chier (hautain). Je fronce des sourcils et je laisse mon accent trop cute (trop beau) s’élever. Tiens juste pour elle je vais essayer de couper dans mon joual que j’adore.

Adam- Comme ça tu me prends pour un pirate? Je n’ai pas de patch, de bandeau sur l’œil, pas de poulet parlant qu’on dit perroquet ni une jambe de bois ou un ciboire (putain) de crochet. Oui je me bats à l’épée et au bouclier donc trouve-moi un autre mot à part d’un ivrogne qui boit du rhum en déjeunant.

Je lui coupe la chique (la parole) en lui tendant de la viande sécher et de la boisson énergisante aux fraises. Tiens je lui fais même un gros sourire mi blasé et mi sympathique.

Adam- J’adore ton prénom Zayna! C’est un plaisirs de faire rouler sur la langue! Tu m’as dit que t’avais faim et soif. Tiens ça me fait ben gros plaisirs.

Je la laisse me soigner en essayant de ne pas avoir un bandage dans mes shorts (sous-vêtements). Je serre un peu les dents car je suis un colisse (putain) de douillet. Pendant l’action l’adrénaline ne fait oublier mes bobs, mais après je m’en mords les doigts. Quand la sexy infirmière finie je lui fais un salut extravagant de la main comme un ciboire (putain) de gentleman britannique en collant. J’ôte une de mes bagues à crânes ricaneurs et je lui tends.

Adam- Tiens je te la donne. Ça doit faire presque vingt ans que je l’ai… Un des derniers trucs à quoi je tiens.

Un clin d’œil complice et surtout confiant que je lui fais en exagérant le mouvement pour l’entendre rire. J’adore voir son sourire et ciboire (putain) ça me fait du bien de l’avoir rencontré. Mais ça me fait quelque chose de lui donner une de mes bagues porte-bonheur. Je ne peux même pas être blasé et je laisse toute la puissance de la sincérité de ce geste lui rentrer dans la gueule.

Adam- En remerciement de la jasette, des soins et aussi du fou rire car ça me fait crissement (beaucoup) de bien. Aussi si tu as les blues tu as juste à voir cette bague. Dis-toé qu’un pirate, ou bien un ostie de gars, trouve que tu es une femme forte et cute. Aussi si je suis dans le coin et t’as besoin de moé je serais là. Car pour moé tu mérites que je me bats et te faire enrager ou rire à ton choix.

Le premier rôle d’un chevalier est de faire rêver et donner espoir. Ostie (putain) que j’aimerais lui donner un peu d’espoir et l’aider. Elle ne mérite pas de souffrir avec cette gang de pas de classe et mangeurs de graines…


Code by Joy du site DREAM. Parole d'Adam en color=#0066ff
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay Empty
MessageSujet: Re: First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay   First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay EmptyMar 2 Jan 2018 - 18:01

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zayna & Adam


Cet homme a de quoi casser les pieds à la terre entière et Zayna ne s’embarrassait de rien ni personne de coutume, mais là, c'était comme une bouffée d'air frai dans un été trop aride et étouffant. Une chose est sûre, c'est que celui s'était présenté sous le prénom d'Adam était assez crâneur pour qu'elle lui fasse remarquer une évidence naissante. De plus, cela faisait étrange à la jeune femme de reprendre un caractère aussi affirmé alors, qu'elle l'avait éteint depuis tellement longtemps. Trop pour vraiment savoir quand ce fut le cas, mais on peut dire qu'avec son interlocuteur tout revenait à la charge comme si cela n'avait jamais été perdu. Il suffisait que Zayna pose un regard sur les cadavres pour que l'idée de le dire ne soit freinée et puis quoi encore ! Il se penserait à noël et la jeune femme n'était pas le genre à faire des cadeaux au premier venu. En tout cas, avec lui c'était ainsi et c'était le premier depuis fort longtemps qui la rendait aussi... Vivante. Oui, c'était le mot juste et cela effrayait Zayna au plus haut point et c'est sans doute pour cela qu'une rancune et une colère certaines venaient à prendre vie dans ses entrailles. À défaut de penser qu'elle est en vie malgré son caractère mort et morne, ce qui se tramait en elle faussait toutes les impressions qu'on pouvait avoir à son encontre. Et autant dire que personne ne la connaissait même si ces bourreaux la côtoyaient depuis maintenant bientôt un peu plus d'un an. Zayna cachait parfaitement bien son jeu et elle en abusait pour aider certains à s'échapper, même si elle sélectionnait minutieusement. Elle n'était pas du genre à tendre la main à ceux qui lui crachaient au visage, l'insultait ou encore la bousculait dès que l'occasion s'en présentait. Ce n'était l'âme la plus charitable qui soit et ce ne sera jamais le cas.

- Comme ça tu me prends pour un pirate? Je n’ai pas de patch, de bandeau sur l’œil, pas de poulet parlant qu’on dit perroquet ni une jambe de bois ou un ciboire (putain) de crochet. Oui je me bats à l’épée et au bouclier donc trouve-moi un autre mot à part d’un ivrogne qui boit du rhum en déjeunant.

Zayna s'apprêtait à effectuer des soins de base sur la blessure d'Adam jusqu'à ce que celui-ci ouvre la bouche, ce qui vaut un soupire de l'infirmière puis celle-ci lève les yeux au ciel. Il ressemblait effectivement bien plus à un pirate qu'à un guerrier sortit tout droit d'un film. Calmement, elle l'observe, bien que son regard se fait froid et que d'un air innocent, elle appuie sur sa blessure pour lui faire fermer la bouche. Cela lui fera grandement des vacances, mais sa réaction fut légèrement différente de ce qu'elle attendait en premier lieu. Il lui tendit une boisson à la fraise et de la viande séchée. Pourquoi partageait-il sa nourriture, cela lui manquerait au cour de son voyage. Bien que chiant, hautain et ironique, cet homme était capable de geste très inattendu. Il était aussi compliqué à comprendre que Zayna. Peut-être que leur caractère était tout simplement fait pour se confronter et à la fois s'entendre, dans une certaine mesure.

« Je reste sur l'idée du pirate, parce que tu es aussi chiant, ironique et mutin que ne l'est Jack Sparrow. » Fit-elle en penchant la tête sur le côté tout en l'observant en biais d'un air tout aussi blasé qu'il ne peut l'afficher.

- J’adore ton prénom Zayna! C’est un plaisirs de faire rouler sur la langue! Tu m’as dit que t’avais faim et soif. Tiens ça me fait ben gros plaisirs.

C'était bien le seul à l'apprécier. Même pas sa porteuse ne l'aimait parce que cela lui rappelait la femme qu'elle a fait l'erreur d'appeler maman, alors, que celle-ci s'est envolé du jour au lendemain en l'abandonnant à la maison et stupidement, Zayna avait attendu comme un pauvre chien son retour. À son réveil, ce ne fut que les bras de son père qui lui remit les pieds sur terre. Par la suite, elle a autant admiré cet homme qu'elle a pu lui tenir rigueur de bien des choses. Admirative en sachant qu'il a élevé une enfant qui n'était pas de lui et en colère contre lui parce qu'il s'est voilé la face une grande partie de sa vie. Tout ceci a formé la complexité du caractère de Zayna.

« Tu devrais garder ça pour toi... Cela risquerait de te manquer par la suite. » Refusa-t-elle dans un premier temps pour finir de nettoyer la blessure qui n'avait pas besoin de points de suture bien heureusement. Elle fit ensuite un bandage de fortune avec l'un de ces hauts propres. « Nettoie ta blessure assez souvent pour éviter l'infection et évite le contact avec de la saleté. Couvre-là avec un bandage propre et ça devrait aller. » Fit-elle alors, que ce dernier avait laissé à côté d'elle, la nourriture et la boisson.

Bien sûr qu'elle avait faim et elle hésita un long moment avant de prendre la viande et de la déguster lentement. Voilà, longtemps, que la jeune femme n'avait pas eu l'occasion de goûter à un tel aliment. Enfin si, mais il n'était pas aussi bien préparé que celui qu'elle mâchait. Alors, qu'elle ne s'attendait à rien de plus, ce dernier retira une bague en forme de crâne pour la lui tendre. Les pupilles de la jeune femme passèrent de la bague à Adam se demandant pourquoi il la lui offrait. Elle n'a rien fait à part être chiante et buté comme elle ne l'a plus été depuis très longtemps.

- Tiens je te la donne. Ça doit faire presque vingt ans que je l’ai… Un des derniers trucs à quoi je tiens.

A nouveau, la jeune femme hésite et refuse même dans un premier temps, cette bague doit avoir de la valeur à son regard pour l'avoir gardé durant 20 ans et Zayna ne voulait pas la lui enlever même si c'est un cadeau de sa part. Cependant, il insiste n'esquissant aucun mouvement, son bras toujours tendu vers elle et la bague à bout de main. Zayna finit par la prendre sans savoir où la mettre dans un premier temps, elle savait par avance qu'elle ne pouvait rien cacher à son bourreau. Par moment, il la fouillait ainsi que dans ses affaires comme si celle-ci allait voler quoi que ce soit lui appartenant. Peut-être qu'elle était désespérée, mais pas au point de commettre une folie. La poche ? Non, on verrait qu'elle a quelque chose, alors celle-ci la mit dans son décolleté, la laissant glisser sous son sein gauche après s'être retourné pour avoir un minimum d'intimité. Cela ne se faisait pas de le faire comme ça devant un homme que l'on connaît à peine. Et même si ce dernier, vous a sauvé la vie partageant de la nourriture et offrant un bijou, Zayna ne pouvait pas lui montrer cela. Même si au fond, elle se doutait que le spectacle ne lui serait pas déplaisant.

- En remerciement de la jasette, des soins et aussi du fou rire car ça me fait crissement (beaucoup) de bien. Aussi si tu as les blues tu as juste à voir cette bague. Dis-toé qu’un pirate, ou bien un ostie de gars, trouve que tu es une femme forte et cute. Aussi si je suis dans le coin et t’as besoin de moé je serais là. Car pour moé tu mérites que je me bats et te faire enrager ou rire à ton choix.

En se retournant vers lui, la jeune femme tenta de décortiquer ce qu'il venait de lui dire mot par mot. Elle comprenait certaines choses et d'autre moins, mais elle tentait de faire preuve de logique alors, qu'elle poursuivit son petit repas sans savoir quoi dire durant un instant. Zayna n'avait rien fait de spécial selon elle, mais apparemment Adam voyait les choses autrement.

« Je n'ai rien fait de spécial pourtant... C'était mon devoir de te soigner, c'est de ma faute si tu as été blessé. » Encore une fois, elle voyait de la culpabilité où il n'y en avait pas. « Arrête de dire que je suis forte et cute... Je ne suis ni l'une ni l'autre. Et puis, tu n'as plus besoin de te soucier de moi, je vais bien, je t'assure. Tout ce qui m'arrive est normal... Ce n'est qu'un juste retour des choses. » Avoua-t-elle en avalant le dernier morceau de viande séchée.

© TITANIA
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay Empty
MessageSujet: Re: First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay   First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay EmptyVen 2 Fév 2018 - 15:26
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

First encounter and big trouble
FT. Zayna N. Alvarez


Je me place dans la position du Capitaine Jack Sparrow pour la faire rire. Complètement à côté de la track (bizarre et lunatique). Des fois je suis un criss d’épais (vrai con), mais je l’adore la voir sourire et ça la rend crissement (terriblement) sexy. Right now (à cet instant) j’envie le morceau de viande sécher qu’elle mange. Colisse (putain) je dois me contrôler sinon je vais être bandé comme un cheval qui vient de prendre du viagra moé-là. C’est le genre de femme qui me ferait sauter dans son cerceau et je ne vais pas me plaindre. Belle, voluptueuse, têtu, forte, de l’esprit et elle n’a pas peur de chialer une bonne shoot (de critiquer fortement). Si on serait pas dans cette marde apocalyptique qui me fait songer que le Mondor serait un lieu de vacances rêver, ben je crois que lui proposerait une date (un rencard)! Même si elle ferait sa difficile, je lui prouverais que j’ai une tête de cochon (être décider) et qu’elle ne sera pas qu’une baise pour le fun. Non ce genre de femme on n’en rencontre pas à chaque coin de rue et je le sais d’aplomb. Et c’est alors qu’elle casse un enchantement digne de Galadriel en s’ouvrant la trappe (la bouche). Alors je fais le move des mains de Jack Sparrow en affichant un sourire éclatant et crâneur.

Adam- Tu aurais pu me laisser là comme un criss de cave (putain de naze) ou ben appeler ta gang pour me foutre une volée (raclée). C’est moé qui s’est blessé comme un grand.

Alors mon regard d’azur se fit sincère, franc et dépourvu de méchanceté ou d’espièglerie.

Adam- Pour moé tu l’es forte et cute point barre. Je n’ai jamais été aussi sérieux de ma vie. Et être l’esclave d’un gus n’est pas normal. Mais si tu te sens bien là-dedans, je ne suis qu’un criss d’idiot de pirate.

Je fais une révérence mi moqueuse et très hautaine pour parfaire mon rôle de tabarnack (putain) d’ivrogne de loup de mer.

Adam- Donc je vais partir Zayna. Mais si je vois que tu as besoin de moé, je vais venir même si ça te fais chier. Car je suis un idiot comme ça.

Je lui fais un clin d’œil espiègle et un sourire blasé comme j’ai le colisse (putain) de secret. De nouveau je prends l’air de twit (idiot) de Jack Sparrow en pointant plusieurs directions en tournant sur moi-même avant de partir en grande enjambées comme il le faisait. Je check mon agenda dans ma tête et j’ai crissement (absolument) rien de prévu pour les prochaines semaines. Je peux niaiser (glander) dans le coin en fouillant dans le boutte (le coin). Comme ça je pourrais surveiller un peu la voluptueuse boudeuse et si elle a besoin de moé je serais là.


Code by Joy du site DREAM. Parole d'Adam en color=#0066ff
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay Empty
MessageSujet: Re: First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay   First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay EmptyJeu 8 Mar 2018 - 12:37

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zayna & Adam


C'est un personnage atypique qui se trouve devant moi, le genre que je n'ai jamais rencontré de ma vie. En fait, j'ai eu plusieurs catégories d'amis, du camé au renfermé et du rebelle à l'extravertie. Je ne pensais qu'attirer un certain groupe de gens, ceux qui, pour la plupart, abusent de moins sans pitié et sans ressentir un quelconque regret. Mais, je me trompe, Adam est du genre à se lier facilement aux gens, à sourire et à jouer dans la dérision en se foutant ce qui peut bien se passer autour. En fait, je crois qu'il arrive à faire abstraction, ne se concentrant que sur l'instant présent. Il use des mots, bien qu'il soit compliqué pour lui d'échanger avec ceux qu'il peut croiser. Il n'est pas du pays et pourtant, il parvient à se faire comprendre plus ou moins aisément, et heureusement, que je peux en faire autant. Comme quoi, mes cours de français n'était pas aussi bête que ne l'avait pensé mon père. Pour lui l'anglais et l'espagnole suffisait, mais plus on avait de bagage et plus le CV était intéressant pour les employeurs. Et autant dire, que cela m'a beaucoup aidé, avant d'être infirmière, j'ai dû passer par un tas de petits boulots pour me payer mes études. J'ai même fait dans la télécommunication pour des achats sur catalogue et on me mettait sur le réseau international grâce à mes connaissances en langue. Bon, je ne peux pas dire que c'était bien payé, je faisais des postes et c'était épuisant de devoir concilier avec mes études au bout d'un moment, mais les petits ruisseaux font les grandes rivières. Bien heureusement, j'ai toujours su retomber sur mes pieds et prendre sur moi comme ça l'est en ce moment. Peut-être que les autres ne voient pas immédiatement pourquoi cette vie d'abus me convient, mais moi, je le sais. Par choix, j'ai décidé de devenir une victime pour être loin des autres monstres. Je sais par avance que je ne pourrais pas survivre par moi-même. Je me laisse frapper, violer et abuser de toutes les manières possibles parce que la moindre de mes connaissances leur sont utiles. Je suis peut-être une victime, mais je suis loin d'être bête, même si on peut penser le contraire.

Le monde n'est plus un long fleuve tranquille. Certes, il ne l'a jamais vraiment été quand on connaît la noirceur qui y résidait avant, mais aujourd'hui, les cas sont plus grave qu'autrefois. Les morts sont en marche comme une mauvaise réalisation d'apocalypse biblique. Beaucoup croient au courroux de Dieu, personnellement, je crois en la bêtise de l'homme et à son penchant pour travailler sur des virus en tout genre. Certes, il y a eu pas mal de découverte sur des bactéries venues de la préhistoire conservé dans la glace, mais ma croyance envers cette possibilité est trop maigre comparée à la première.

Ce que j'ai vu quand tout a débuté et loin de tout entendement. En première ligne, j'ai vu comment a évoluer la maladie. Des symptômes d'une grippe, c'est devenu autre chose. Les morgues ont été pleines si rapidement et pourquoi ? Pour que finalement, nos anciens patients deviennent des monstres affamés de sang et de chair humaine. Le personnel médical a rapidement déserté les hôpitaux pour être avec leur famille, peu sont restée sur place. L'espoir n'était plus de mise, c'était une sorte de folie qui les unissait au besoin d'aider. Moi, je n'étais ni folle ni pleine d'espoir. Je voulais être avec mon père qui se trouvait dans l'incapacité de se protéger par lui-même. Certes, il avait toujours son arme, mais les balles auraient manqué rapidement.

- Tu aurais pu me laisser là comme un criss de cave (putain de naze) ou ben appeler ta gang pour me foutre une volée (raclée). C’est moé qui s’est blessé comme un grand.

« J'aurais pu... Mais, je ne l'ai pas fait, parce que je sais très bien de quoi ils sont capables. » Oh que oui ! Je le vois constamment, il n'y a pas un moment où ces derniers laissent aller leur pouvoir de domination sur les autres jusqu'à faire comprendre qui est le maître et qui est le chien.

J'aimerais qu'il arrête de me complimenter, je ne mérite rien de cela. S'il savait, ce que je suis capable de faire en dehors d'aider, peut-être me verrait-il autrement. Je suis capable de laisser des gens mourir lorsque ces derniers m'ont fait du mal. Je peux les regarder et y prendre un certain plaisir à cette vengeance détournée. Vous savez, l'apocalypse ne laisse personne inchangée. Nous nous modulons au fur et à mesure des jours qui passent et des choix que l'ont fait en cours de route. Bonne ou mauvaise, ça nous change, on ne peut pas passer à travers les filets. Et je n'en fait pas exception malgré mes bonnes attentions, je tente de ne pas trop virer vers le mauvais côté de la balance. Mais, à force de traîner avec les pires, on finit par prendre le même chemin.

- Pour moé tu l’es forte et cute point barre. Je n’ai jamais été aussi sérieux de ma vie. Et être l’esclave d’un gus n’est pas normal. Mais si tu te sens bien là-dedans, je ne suis qu’un criss d’idiot de pirate.

« Nécessité fait loi. » Lui répondis-je simplement en finissant mon morceau de viande et buvant un peu de cette boisson à la fraise délicieuse, cela fait tellement longtemps que je n'ai apprécié un tel festin. Oui, pour moi, c'était beaucoup, digne d'un bon repas de Noël. Il fallait que je finisse tout ça avant de retourner au camp sinon, les questions et les cris allaient fuser.

- Donc je vais partir Zayna. Mais si je vois que tu as besoin de moé, je vais venir même si ça te fais chier. Car je suis un idiot comme ça.

D'une traite, je finis de boire et je le regarde. Le temps était certes venu de nous séparer, à rester trop ici, je risque de m'attirer des ennuis. Je réunis le linge que j'avais eu la chance de terminer à nettoyer. Au moins, j'aurais fait une bonne chose pour ce compagnon obligatoire. Cependant, je ne peux m'empêcher de rire un peu en voyant sa démarche exagérée à la Jack Sparrow. Sans doute, voulait-il alléger un peu le drame de mes jours, ne serait-ce que pour penser à autre chose, même si cela est éphémère.

« Donc, je te reverrais. » Soupirais-je en me redressant et levant les yeux en l'air. Moi qui pensais ne plus le voir, ce qui serait mieux pour lui. Je m'approche de ce pirate et me penche vers lui pour déposer un baiser sur sa joue. « Pars loin d'ici, ce sera mieux pour toi de ne pas les rencontrer. » Ma main se pose là où mes lèvres ont touché sa peau et sourit. « Merci de m'avoir aidé... Le pirate. »

Je ne pouvais m'empêcher de le titiller un peu avant de lui tourner le dos et de faire un signe de la main sans me retourner. C'était mieux ainsi. Moi avec les geôliers et lui, libre de tout cela.

© TITANIA
Contenu sponsorisé
Carte d'identité

First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay Empty
MessageSujet: Re: First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay   First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay Empty

 First encounter and big trouble | PV : Adam Tremblay
In Your Flesh :: Last pub before the end of the world :: Archives :: RPs

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

Vous allez poster avec

Outils de modération