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 A moonlit night
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MessageSujet: A moonlit night   A moonlit night EmptyVen 19 Jan 2018 - 17:39
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Tasha et Dwigth

A moonlit night


Je me réveille en sursault. J’ai encore fait ce foutu cauchemars! Celui où je vois sans cesse le visage de Cédrick, alors qu’il est devenu cette…créature cannibale. En sueur et un peu désorientée, je me redresse dans mon lit pour essayer de reprendre mes esprits. Est-ce que ça va finir par s’arrêter? Ces cauchemars me hantent depuis des mois! Si ma mère avait été là, elle m’aurait conseillé mille et un remèdes de grand-mère pour arranger ça. Mais elle n'est plus là. C’est fou comme ma famille peut me manquer. La solitude, je n’avais jamais vraiment connu ça, avant que ce monde ne change. Franchement, je ne suis pas déçue d’avoir trouvé quelques personnes avec qui survivre.

Je me lève, incapable d’essayer de me rendormir, et j’enfile mes vêtements. Je quitte alors ma chambre, tout en rêvant d’une bonne douche. À défaut d’eau chaude, je me contenterai de prendre un peu l’air. Je descends donc au premier étage et je me balade dans l’hôtel, un peu perdue dans mes pensées. Ces gens que je ne connaissais pas ont vraiment été sympathiques de m’accueillir. Je me doute bien que Lazare avait des idées derrière la tête, lorsqu’il m’a secourue, mais peu importe. Il a quand même pris le temps de m’aider, alors qu’il aurait pu tout simplement s’enfuir et me laisser là. Je ne les aurais certainement pas choisi comme amis dans le monde d’autrefois, mais maintenant tout à changer. Moi aussi j’ai changée.

Mes pas me conduisent devant une grande fenêtre par laquelle j’aperçois la lune, parfaitement ronde et bien en hauteur dans le ciel. Sa douce blancheur perce la nuit et on dirait presque que tout est calme dehors. La vue n’est pas mal, alors je m’assoie sur le rebord de la fenêtre et j’en profite, laissant encore mes pensées vagabonder dans ma tête. Bkejwanong, mon chez-moi, me manque. Sur la réserve, les mentalités étaient si différentes. Je n’aurais jamais cru devoir m’habituer à vivre entourée d’autant d’Américains.

Je ne peux m’empêcher de penser à mon frère. Je me demande bien où il a pu aller et s’il est en bonne santé. Il est intelligent, il a très bien pu survivre. Je culpabilise de ne pas être en train de le chercher, mais je suis un peu dépassée, je ne sais même plus où chercher. J’avoue que j’avais aussi besoin de rejoindre des gens et de socialiser. Mon regard se perd à nouveau sur le décor extérieur. La nature me manquait beaucoup et l’idée de rester en campagne me plait particulièrement. Si mon frère choisi d’aller quelque part, ce sera aussi en campagne. J’en suis certaine. Raison de plus pour y rester et possiblement trouver l’endroit parfait pour s’y installer. Si ça ne tenais qu’à moi je retournerai à Bkejwanong, mais la réserve a été rudement touché. C’est une grande île et l’endroit est entouré d’eau, mais j’ai appris à mes dépends que l’eau n’est pas du tout sécuritaire.

Toutes ces pensées me rendent soudain nostalgique et je ne peux m’empêcher de murmurer [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Cette prière c’est ma mère qui me l’a apprise. Elle la récitait régulièrement, quand elle animait les réunions des Alcooliques Anonymes. Elle avait eu un problème d’alcool quand elle était encore très jeune et avait cessé de boire quelques années après ma naissance. J’étais trop jeune pour me souvenir de quoi que ce soit. Après ça, elle n’avait plus voulu d’alcool dans la maison et ont avaient toujours respecté religieusement cette règle.

Je soupir. Réciter cette prière me fait toujours du bien, ça me rappelle ma mère quand elle venait me border. Je sais bien qu’il n’y a peut-être pas de Dieu pour écouter, mais tant pis. Il faut bien se raccrocher à un petit bout d’espoir.

Je replonge alors dans mes pensées, le regard perdu sur cette lune magnifique qui brille encore, malgré le déclin de notre monde.

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MessageSujet: Re: A moonlit night   A moonlit night EmptyLun 29 Jan 2018 - 16:44
Comme souvent depuis que nous avons posé nos valises dans ce motel, je suis de garde. De toute manière, cela ne me dérange pas car je n’arrive pas vraiment à trouver le sommeil. Surement trop soucieux en ce qui concerne la sécurité du groupe. Puis, je n’ai jamais vraiment été un gros dormeur donc cela joue beaucoup aussi. Puis, faut bien dire que j’ai ainsi l’avantage de ne pas avoir Lazare dans les pattes ! J’adore mon pote mais, parfois être seul est vraiment cool. Enfin, depuis quelques temps, nous ne sommes plus vraiment seul lui et moi. Tasha nous a rejoint il y a quelques temps, sans compter les deux autres filles, Summer et Dylan. Pour le moment, je n’ai fait que les accueillir dans le motel, discuter un peu avec les filles mais, sans plus. En ce moment, je suis plus préoccupé à garder tout le monde en sécurité dans le motel et à réfléchir à la suite des évènements. Nous ne pourrons pas rester dans cet endroit pour l’hiver. Ce sera bien trop compliqué à chauffer et même à surveiller, ce n’est pas vraiment le top du top. Enfin, il va falloir que je voie avec le groupe pour la suite des évènements. Pour exposer mes idées et voir si certains d’entre eux, n’ont pas d’idée pour passer l’hiver.

Je marche dans les couloirs du motel, en ne faisant pas de bruit pour ne réveiller personnes. Mais au bout d’un moment, le son d’une voix vient tirer le motel de son silence. Je m’approche vers l’endroit d’où vient celle-ci est j’aperçois Tasha assisse sur le rebord de la grande fenêtre du motel. Je ne sais absolument pas ce qu’elle était entrain de raconter mais, je la laisse. Pour être franc, je pense que j’aurais très bien pu repartir d’où je suis venu. Mais, finalement… C’est peut-être la bonne occasion de discuter un peu avec elle, non ? Donc une fois qu’elle a terminé à parler dans sa langue maternelle, je m’approche doucement d’elle et je viens me mettre assis à ses côtés.

« Toi aussi, tu as dû mal à trouver le sommeil ? » Demandai-je avec un léger sourire avant de sortir mon paquet de clope. « Enfin, j’étais entrain de faire une ronde et je t’ai entendu parler. »

Je m’allume une clope et je lui tends le paquet pour lui en proposer une.
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MessageSujet: Re: A moonlit night   A moonlit night EmptyJeu 1 Fév 2018 - 21:06
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Alors que je termine ma prière, je sens une présence qui s’approche. Je tourne la tête pour apercevoir Dwight, qui vient alors s’asseoir à mes côtés. Il me demande si j’arrive difficilement à trouver le sommeil et je me retourne vers lui, un sourire triste au visage.

«Ouais. Je fais le même foutu cauchemars à chaque nuit.»

Il s’allume une cigarette et m’en propose une, mais je la refuse poliment. Je n’ai jamais fumé, je ne vais pas commencer alors que la cigarette est une denrée rare! Il me dit qu’il était en train de faire sa ronde quand il m’a entendu parler. J’ai toujours préféré murmurer mes prières à voix haute. Peut-être parce que c’est ce que maman faisait.

«Je récitais une prière…je ne pense pas que quelqu’un écoute, mais comme ma mère nous la récitait souvent, ça me fais du bien.

Et toi? Tu ne dors pas?»


Je fixe l’homme qui se tient à mes côtés. Blond, les yeux bleus, la mâchoire carrée et une musculature plutôt impressionnante; il aurait tout ce qu’il faut pour pouvoir jouer le rôle du prince charmant dans un film de Disney. Je connais d’ailleurs tout un tas de filles Amérindiennes, qui auraient rêvé d’en faire leur John Smith, le prince de Pocahontas. Je souris à cette idée, bien que mon sourire s’efface rapidement, lorsque les souvenirs de leurs morts me reviennent en tête. C’est moi qui me retrouve à contempler la pleine lune aux côtés de cet Américain, qui ne doit pas en avoir plus dans le crâne qu’un adolescent pré pubère! Bon, dans le genre, il peut difficilement faire pire que Lazare, tout de même.

Je le fixe un instant, réalisant que je ne sais pratiquement rien sur lui, mis à part les conneries que m’a raconté son crétin de pote! C’est vrai que je ne dois certainement pas trop m’y fier. Lazare a une façon bien particulière de voir les choses.

«Et si tu me parlais un peu de toi, prince charmant?»

Osais-je demander, avec une pointe d’ironie. On va certainement passer pas mal de temps ensemble, alors autant savoir à qui j’ai à faire. Je n’ai jamais été très douée pour décoder les gens, de toute façon.

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MessageSujet: Re: A moonlit night   A moonlit night EmptyVen 2 Fév 2018 - 14:19
Le sommeil mouvementé de cauchemar est une chose que je connais que trop bien à présent. Depuis plusieurs années, depuis que je ferme les yeux, je n’arrête pas de voir les doux visages de mon ex-femme et de notre enfant. Cela me tue de ne pas savoir s’ils sont encore en vie ou pas. Et encore, ce n’est pas les seuls pensés que je peux avoir en ce moment. Et c’est plutôt assez compliqué pour le coup. Je me fais beaucoup trop de scénario mais, je ne pourrais jamais savoir réellement ce qu’ils sont devenus. Ils étaient partis ensemble pour la France avant toute cette merde. Et si ce n’est pas eux qui hante mes rêves, se sont mes anciens amis. Surtout John mon meilleur ami qui a finit par mettre un terme à son calvaire après le décès de Jessie. Lorsque l’indienne vient à me demander pourquoi, je suis encore debout, j’eus un léger sourire en tirant sur ma clope.

« Je n’ai aucune idée de ce que cela voulait dire mais, j’ai bien aimé d’écouter parler dans ta langue maternelle. Et en ce qui me concerne, j’ai le sommeil très léger. Puis faut bien qu’une personne veille sur tout le motel lorsque vous dormez. Puis faut dire, que j’ai aussi des cauchemars donc bon. Je préfère rester veiller et m’assurer que tout se passe bien pour vous. »

J’eus un sourire en repensant à mon fils. Lorsque nous étions encore tous réunis bien avant l’épidémie. Lorsque je n’avais pas encore pris la tête du chapter et qu’avec Sasha tout était parfait entre nous. David avait pour habitude de venir me rejoindre dans le garage de la maison pour venir m’aider. Il était encore petit mais, il aimait passer du temps avec moi. Je pense que si tout n’avait pas déraper, David aurait finit par prendre une autre direction que celle que j’avais prise. Du moins qu’il aurait repris le garage familial. Je fume encore un peu sur ma clope avant de poser mon regard à nouveau sur l’amérindienne. Tasha est une très belle femme puis, elle dégage un truc que j’ai très rarement vue par le passé. Après, je ne la connais pas vraiment, nous n’avons jamais vraiment discuter ensemble. Puis, je n’ose même pas imaginer ce que Lazare à été raconter à cette femme. Enfin, le connaissant… Il a surement dû parler d’une certaine passion pour les chèvres ! Je crois que je n’irais pas chercher où il a put aller chercher cette fichue idée.

Lorsqu’elle vient à me demander de lui parler un peu de moi en me surnommant « prince charmant ». Je ne peux pas m’empêcher de la regarder avec un petit sourire de coin. Pourquoi elle m’appelle ainsi ? Enfin, je n’ai vraiment rien du prince charmant donc bon. Après peut être avec ma carrure.

« Je crois que tu es la première à m’appeler ainsi ! » Dis-je avec un léger sourire. « Ma vie avant toute cette merde, n’était pas mieux à vrai dire. J’ai toujours vécu face au danger, dans le conflit et dans l’illégalité. Je suis rentré chez les Outlaws à 18 ans, ils ont été ma famille depuis bien plus longtemps. J’ai été marié mais, cela n’a pas fonctionner entre nous. Enfin tout allait bien jusqu’à ce que je reprenne les rennes du club de motard et tous les inconvénients qui vont avec. Nous sommes restés en bon terme mais, a l’heure actuelle… Enfin je ne sais pas si elle en vie et si notre fils va bien lui aussi. Avant la fin du monde, ils étaient partis en France pour des vacances. Je crois que David aurait adoré rencontrer une indienne. Il a toujours été très intrigués par vos coutumes et votre histoire. » Dis-je doucement avec un léger sourire. Je finis par marquer un moment de silence avant de finir par lui dire : « Ensuite, j’ai survécu avec ma bande pendant quelques temps mais, soit ils certains sont morts, soit j’ai perdu d’autres gars de vue. Ce n’est pas vraiment exceptionnel de nos jours. » Je tire une dernière fois sur ma clope avant de l’écraser dans un petit cendrier portatif puis je finis par lui dire : « Et toi ? Parle-moi un peu de toi ! »
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MessageSujet: Re: A moonlit night   A moonlit night EmptySam 3 Fév 2018 - 19:48
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Je lui rends son sourire, alors qu’il m’explique les raisons qui l’empêchent de dormir. Il risque de me croiser souvent pendant ses rondes, puisque le sommeil et moi ça fait deux aussi! Il mentionne qu’il a bien aimé m’entendre parler dans ma langue maternelle, même s’il n’a aucune idée de ce que ça pouvait bien dire. Je lui réponds, d’une voix douce :

«C’est la prière de la sérénité.

Donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer,
Le courage de changer les choses que je peux,
Et la sagesse d’en connaitre la différence.»


Je souris à nouveau.

«En tout cas, si tu as besoin que je fasse quelques rondes pendant la nuit, ça pourra m’occuper. Je ne rate jamais une cible, en plus!»

Je tapote mon arc tout en rigolant. Puis Monsieur le prince charmant me parle enfin de lui. Je l’écoute avec étonnement. Un motard? Lui? Je n’aurais jamais pu le deviner! L’icône du prince charmant en prend un sale coup. Il rajoute même que je suis la première à le surnommer comme ça.

«Ah oui, désolée. C’est à cause de ta belle gueule. Tu ressembles au prince charmant dans Pocahontas. Crois-moi, toutes les filles de la réserve se seraient battue pour t’épouser!»

Je m’esclaffe. Certaines n’avaient même pas besoin d’une belle gueule pour succomber. Je soupir en me souvenant de ces quelques idiotes qui partaient aux bras d’un riche Américain. Quel manque d’ambition!

Il me raconte même qu’il a un fils et une ex-femme qu’il n’a pas revue depuis l’apocalypse. Je n’ose même pas imaginer ce qu’il peut ressentir. Ne pas savoir, c’est presque pire que de perdre quelqu’un. Il mentionne alors que son fils, David, aurait bien aimé rencontrer une Indienne, puisqu’il a toujours été intrigué par notre culture. Je tique sur le mot «indienne», pourquoi est-ce que les Américains nous appellent toujours comme ça?

«Si tu veux éviter de nous froisser, vaut mieux dire Amérindien. Les Indiens, ils habitent en Inde.»

Je rigole. En réalité j’ai l’habitude qu’on nous appelle les Indiens et ça ne me choque plus. Il s’agit d’avantage d’un manque de savoir, que certains prennent trop souvent pour un manque de respect.

«J’aurais bien aimé rencontrer ton fils…je n’ose même pas imaginer comme il doit te manquer.»

Je lui échange un regard rempli de compassion. J’ai une idée de ce qu’il peut ressentir, même si ses sentiments sont très certainement encore plus intenses que les miens, puisqu’il s’agit de son fils. Mon frère aussi à disparu, mais perdre un enfant ça me semble mille fois pire. Il me demande alors de parler de moi. S’il pouvait savoir comme j’ai l’impression de n’avoir rien à dire. Il a perdu sa famille aussi, peut-être que je pourrais en profiter pour me confier à lui? Je joue nerveusement avec le bracelet de cuir que je porte avant de prendre à nouveau la parole :

«Hé bien…je suis née dans une réserve Amérindienne en Ontario. J’étais Pelletier, c’est-à-dire que je travaillais les fourrures animales pour les vendre. On faisait souvent affaire avec des Américains. Avec ma famille, on trappait et chassais nous-même les gibiers. Quand tout à commencer, j’ai quitté la réserve accompagnée de mes parents, mon frère et mon conjoint. On s’est installés dans une maison au bord du lac. On aurait pu rester là, mais…Cédrick, mon conjoint, s’est fait mordre par un rôdeur.

On a essayé de le soigner, mais on n'a pas pu et...il est mort. Quand il s’est réveillé…»


Je marque une pause. C’est la première fois que je raconte cette histoire à voix haute et il se trouve que c’est beaucoup plus difficile que je ne le pensais. J'essaie de la poursuivre en me montrant forte, mais le tremblement dans ma voix me trahis.

«…il a…attaqué mon père et il l’a…enfin tu vois. Je suis restée figée, comme une idiote. J’étais clairement son prochain repas si mon frère n’intervenait pas.

Ma mère n’a pas supporté, alors elle s’est...tiré une balle dans la tête. Puis sur la route, j’ai été séparée de mon frère. Je suis persuadée qu’il est encore vivant, mais je n’ai jamais pu le retrouver.

Enfin bref…c’est le visage de Cédrick, mort, que je vois dans mes cauchemars. De quoi m’enlever à jamais l’envie d’aller dormir…»


Je laisse échapper un petit rire nerveux. Mais qu’est-ce qui me prend de lui raconter tout ça, alors qu’on se connaît à peine? J’imagine que ça avait besoin de sortir. Il faut dire que nous avions volontairement évité le sujet, mon frère et moi. Tout garder en dedans, c’est clairement néfaste. Ma mère n’arrêtait pas de me le répéter.

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MessageSujet: Re: A moonlit night   A moonlit night EmptySam 17 Fév 2018 - 16:21
Je lui adresse un léger sourire lorsqu’elle me dit qu’il s’agit d’une prière et plus précisément celle de se la sérénité. Pour être honnête, je ne suis même pas sûre que dans ma religion, nous ayant ce style de prière. Enfin, nous avons une tonne de prière mais, je ne m’y suis vraiment intéressé. Avant toute cette merde, j’ai toujours été persuader que je finirais en enfer avec la vie que je menais et le sang que j’avais sur les mains. Finalement, l’enfer ne m’aura pas attendu ! Il s’est tout simplement installé sur terre. Puis lorsqu’elle vient à me proposer de faire quelques rondes la nuit, je lui adresse un léger sourire avant de lui répondre :

« Comme tu le sens ! Puis nous ne seront pas de trop à être deux pour les rondes. »
Dis-je avec un léger sourire de coin. Puis en ce qui concerne sont arc, je viens à lui dire : « Et tu seras plus discrète pour tirer en cas de danger ! »

Je finis par lui parler un peu de moi, vu que c’est ce qu’elle désirait. Je crois que la dernière personne avec qui j’en ai discuté, c’est Lazare. Pour être honnête, cela me fait toujours assez bizarre de parler de mon passer et lorsque je viens à parler de mon ex-femme et de notre fils… enfin j’ai toujours un pincement au cœur. Ne pas savoir est surement plus dure que de les savoir morts. Peut-être qu’en France, l’épidémie ne s’est pas déclenchée de la même manière qu’ici.

Je ris à ce que l’amérindienne vient me dire. Je n’ai jamais eu de difficulté avec la gente féminine. Mon ex-femme n’arrêter pas d’en être jalouse ! Même si je n’ai jamais accepté les avances d’une de ses femmes. Enfin… Si. J’avais été voir ailleurs, une seule fois et c’était lorsque tout commencer à partir en vrille entre nous. Mais, avec Emma… Enfin bref.

« Je crois qu’elles auraient finit par être déçues, même avec ma belle gueule ! Je suis loin d’être le prince charmant. » Dis-je avec un léger sourire. Puis lorsqu’elle me reprit, un nouveau petit sourire vient à s’afficher sur mes lèvres. « Tu sais que mon fils m’as toujours repris pour la même chose ! Je vois encore sa petite bouille me dire : Papa t’abuse ! Je n’arrête pas de te le dire. » Terminai-je en rigolant. Ça me fait du bien au final de lui parler de tout cela. « Il me manque mon petit gars et je crois que ne pas savoir est encore pire. Peut-être que si j’avais fait d’autre choix… Enfin ce ne serait pas comme cela à présent. »

Enfin, personne ne pourra changer le passé. Puis, Tasha finit par prendre la parole pour me parler de son passé et son début dans ce nouveau monde. Je l’écoute attentivement, sans la couper. Je comprends ce qu’elle peut ressentir. Ça me rappel, mon clan et aussi le suicide de John, mon meilleur ami qui avait perdu son épouse et leur enfant. Tasha continue son petit récit mais, je vois bien que malgré qu’elle désire rester forte… Enfin, ce n’est pas le cas. Je viens poser instinctivement ma main sur son épaule comme pour lui donner un semblant de réconfort.

« C’est compréhensible. » Dis-je doucement. « C’est tout de même un sacré traumatisme que tu a vécu… »

Dis-je tout simplement. Je ne peux pas lui dire autre chose, car je suis très bien placé pour savoir que c’est vision d’horreur ne s’efface pas aussi facilement. Si je ne rêve pas de mon fils et de mon ex-femme. Ce sont les proches que j’ai perdu dans ce petit chalet qui hante mes pensées.

« Peut-être qu’il faudrait qu’on arrive à te changer les idées. Je ne dis pas qu’on va y arriver mais, on peut toujours tenter. Je crois que cela nous ferait aussi bien que ce soit pour toi comme pour moi. » Puis je finis par rajouter : « Si tu veux, il va falloir qu’on trouve un nouvel endroit pour nous installer. A Detroit pour que je puisse avoir la paix avec les chèvres de Lazare. Si ça te tente, on pourrait partir dans la semaine. Changer de pâturage pourrait nous faire du bien ! » Je finis par me lever puis je lui tends la main : « Mais, pour le moment. Si tu veux me tenir compagnie pour le reste de la nuit ! » Proposai-je avec un léger sourire.
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MessageSujet: Re: A moonlit night   A moonlit night EmptyDim 18 Fév 2018 - 19:02
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Je ne peux qu’en rire, lorsqu’il m’avoue être loin du prince charmant. C'est vrai que cette fois, j'étais totalement à côté de la plaque. C'est plutôt un bad boy, celui-là! Mon sourire reste sur mon visage, alors qu’il me raconte que son fils le reprenait également lorsqu’il disait «Indien» plutôt qu'«Amérindien». Apparemment, ce petit était loin d’être bête! Je me surprends à espérer qu’il ait pu survivre à cet enfer. Je ne le connais pas, mais comme je suis présentement en face de son père…

Il me mentionne à quel point son garçon lui manque et que les choses auraient peut-être été différentes s’il avait agi autrement. Je comprends tellement ce qu'il ressent, mais il va se torturer à se poser ce genre de questions.

«Il n’a pas l’air bête ce gamin!»

Je souris un instant, puis mon sourire s’efface.

«Malheureusement on ne peut pas changer le passé, Dwight. On est forcé de se concentrer sur le présent. C’est exactement ce que dis la prière de la sérénité, tu sais? Il faut se concentrer sur les choses pour lesquelles on a encore du pouvoir. Je sais que ce n’est pas facile et j’espère de tout cœur que ton fils aille bien.»

Affichant un sourire sincère, je sursaute lorsqu’il pose une main sur mon épaule. Ce que je peux être nerveuse depuis la mort de ma famille! J’ai l’impression d’être constamment sur le qui-vive. Comme si j’appréhendais qu’un rôdeur m’attaque par surprise, à tout moment. Je soupir pour me calmer, alors que Monsieur-le-prince-pas-si-charmant me propose qu’on se change les idées. Il mentionne également qu’on doit trouver un nouvel endroit, dans Détroit. Je suis un peu déçue qu’on ne reste pas en campagne pour être honnête, mais bon. L’important c’est surtout de survivre pour l’instant.

«Oui, j’imagine que ça pourrait faire du bien, même si la campagne va me manquer! Mais c’est quoi au juste cette histoire de chèvre?»

Je rigole, le regardant se relever et me tendre la main, m’invitant à lui tenir compagnie pour le reste de la nuit. Venant d’un autre Américain, j’aurais pu penser qu’il s’agit d’une proposition indécente, mais je sens bien que ce n’est pas ce qu’il me propose. Ou alors, il joue trop bien son jeu! J’hésite un long moment, mon regard dans le sien, comme si j’essayais de le jauger. Est-ce que je peux vraiment lui faire confiance? Les Américains ont tendance à être tellement égoïste et matérialiste. Un motard ne peut certainement pas être un bon gars! N’est-ce pas? Pourtant, je me décide enfin à prendre sa main et à me relever.

«Okay, bad boy. Tu as un truc à proposer?

Ont peux aussi tout simplement aller prendre l’air.»


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MessageSujet: Re: A moonlit night   A moonlit night EmptyMer 21 Fév 2018 - 19:06
Tasha a raison sur ce qu’elle est entrain de me dire. Il faut que j’arrête de vouloir refaire le monde même si ce regret sera toujours présent. C’est tout simplement plus fort que moi. Je lui adresse un léger sourire et d’un signe positif de tête, je viens confirmer ce qu’elle vient à me dire.

« Tu as raison. J’ai aucun pouvoir sur ce le passé ou même sur mon fils et mon ex. »

Lorsque je viens poser ma main sur son épaule pour tenter de la réconforter un peu sans pour autant venir trop l’envahir, Tasha sursauta. Je viens à annoncer à Tasha que j’avais dans l’idée de partir faire du repérage sur Detroit et par la même occasion, si celle-ci désire m’accompagner ce serait un plus. Je comprends que la campagne risque de lui manquer, je me suis habitué à la tranquillité de cet endroit puis la nature est mieux que les immeubles et maisons abandonnés de Detroit. Puis, je me à rire lorsqu’elle vient me demander d’où est partit le délire de Lazare sur les chèvres. Bon sang ! J’ai mis pas mal de temps avant de comprendre son petit délire moi aussi.

« Je comprends, la campagne c’est vraiment tranquille puis, ce n’est pas en ville que nous aurons ce genre de vue. » Dis-je en désignant l’extérieur. « Et pour les chèvres… Dirons nous que Lazare me tanne depuis un bon moment à présent pour partir en ville. Car d’après lui, la campagne c’est nul et il n’y a que les gars qui ont une certaine passion pour les bêtes de ferme pour vouloir s’aventurer encore plus dans la campagne. Et vue que j’ai longtemps été contre l’idée de partir en ville, pour prendre une ferme et tenter de faire un élevage et faire des plantations… Enfin voilà, Lazare doit croire que je suis tellement en manque de la gente féminine que j’irais voir une chèvre. » Je ris légèrement : « J’ai franchement du courage de le supporter depuis plus d’une année. »

Bon, Lazare a de très bon côté. C’est mon pote. Je finis par me relever et tendre ma main à Tasha pour l’aider à se relever. Je lui propose de se changer les idées ensemble, sans arrière-pensée. Après m’avoir jauger dans les blancs des yeux, celle-ci accepta.

« Je t’aurais bien proposer d’aller boire un café ou une bière mais, je crois que nous en avons plus. Mais, ouais, allons dehors. Ça nous fera du bien de prendre l’aire. »

Sans faire de bruit, nous descendant les escaliers du motel pour éviter de réveiller les autres. Et nous allons directement à l’extérieur du bâtiment. La lune était bien rayonnante ce soir.

« On va faire une ronde déjà autour du motel. » Dis-je simplement. Car si nous devons nous éloignait un peu… Je préfère être rassuré sur le fait que personne n’est dans les alentours.
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MessageSujet: Re: A moonlit night   A moonlit night EmptyJeu 22 Fév 2018 - 1:17
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Dwight m’explique finalement cette fichu histoire de chèvres. Je ne peux m’empêcher de me marrer et de lui répondre :

«Vu le nombre de râteaux qu’il s’est pris, c’est plutôt lui qui doit songer à aller voir les chèvres.»

Je m’esclaffe. En effet, il a franchement du courage d’avoir supporté Lazare aussi longtemps! Je crois que si j’avais passé autant de temps toute seule avec lui, j’aurais fini par le frapper. Ça aurait été plus fort que moi!

Nous nous dirigeons finalement vers l’extérieur, Dwight me laisse savoir qu’il m’aurait bien invité à prendre une bière ou un café, mais qu’ils n’en ont plus. C’est vrai que je n’aurais pas refusé une bière, mais j’avoue que ça me fera plus de bien d’aller prendre l’air. Il propose alors d’aller faire une ronde autour du motel. Je suis bien d’accord avec lui, vaut mieux éviter que des rôdeurs ou des ennemis ne se balade dans le coin.

«D’accord. Je te suis.»

Alors qu’on marche autour du motel, j’en profite pour prendre de grande respiration et humer l’air pur de la campagne. C’est fou comme ça peut faire du bien. C’est d’un geste machinal que je tends le bras pour attraper mon arc, rangé dans son carquois. Il n’est pas question que je me balade à l’extérieur sans avoir une arme à la main. En fait, j’espère presque croiser un rôdeur ou deux, histoire de pouvoir me dégourdir et continuer à pratiquer mon tir à l’arc. Parce qu’au fond c’est comme ça qu’on reste doué, en pratiquant.

Je fixe alors Dwight, j’ai cru remarqué qu’il se baladait aussi avec une arme. C’est un ancien motard après tout! Je m’approche de lui, pour venir lui chuchoter, d’une voix amusé :

«Alors, tu me montre ton gros calibre, badboy?»

Je lui fais un clin d’œil taquin, me moquant de lui. En fait, je suis curieuse de voir qu'elle arme il trimbale et s’il sait s'en servir. Il a clairement eu à l’utiliser dans ce nouveau monde apocalyptique, mais je me demande s’il a eu à le faire avant tout ça. J’ai entendu tellement d’histoires horribles sur ces groupes de motards, que j’ai du mal à croire qu’il ai pu en faire partie.

Je me rends compte que je suis en train de le fixer, mais ça ne me rends pas vraiment mal à l’aise. J’en profite pour lui faire part de mes questionnements.

«Désolée, c’est juste que je me demande comment un gars comme toi c’est retrouvé dans les motards. J'ai toujours cru que pour en faire parti, bah...il fallait être un trou du cul.»

Je rigole à nouveau.

«Remarque, j’y pige rien à cet univers-là. J’ai toujours été sage. Trop sage, même!»

Je souris. Jamais je n’aurais souhaité que la fin du monde nous tombe dessus, mais je dois avouer que depuis cet évènement, je ne me suis jamais sentie aussi libre. Dire qu’avant tout ça, je n’étais pratiquement jamais sorti de la réserve. Si ça n’avait pas eu lieu, je serais mariée à Cédrick et nous vivrions encore chez mes parents.

Aujourd’hui ce genre de vie me semble tellement ennuyeuse.

«Bref, du coup j'imagine que tu sais très bien te servir d'une arme?»

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MessageSujet: Re: A moonlit night   A moonlit night EmptyDim 4 Mar 2018 - 14:24
Une fois à l’extérieur, nous commençons à faire le tour du motel avec Tasha. Si defois nous devons nous éloigner un peu… Enfin je n’ai pas envie de laisser les autres avec le moindre danger au alentours. Lorsque celle-ci me parle de gros calibre, je la regarde d’un air surpris. Bon j’avais compris qu’elle parler de mon arme mais, bon c’est tout de même à double sens et je ne peux pas passer sur cela sans sortir une connerie :

« Je ne te permet pas, madame l’amérindienne ! Nous ne sommes pas encore assez intimes pour que je puisse te présenter mon gros calibre comme tu l’appelle. » Je viens alors poser ma main sur la cross de mon colt python avant de rajouter : « Lui aussi à des sentiments ! Et oui ! Tu penses à son pauvre petit cœur, hein ? Il va encore falloir que je l’envoie faire une séance auprès de Lazare. » Puis je finis par rire doucement. « Désolé… Fallait bien que je sorte une connerie à un moment ou un autre. »

Nous continuons à avancer ensemble. C’était drôlement calme ce soir mais, ce n’est pas plus mal après tout. Mon regard finit par se poser sur Tasha qui était en train de me fixer. J’aurais quelques choses sur le visage ou quoi ? Finalement non. Elle se demandait juste comment j’ai fini par épouser la vie d’hors la loi à travers le club de motard. Je crois que je vais encore avoir pas mal de chose à lui raconter mais, je comprends qu’elle se pose la question. Ce n’est pas tout le monde qui ce lancer dans se style de vie après tout. Puis elle finit par rajouter quelques mots au sujet d’elle. Je ne peux pas m’empêcher de rire lorsque je viens à entendre ce qu’elle est entrain de me dire. Puis lorsqu’elle vient à me demander si je savais me servir de mon arme, je finis par lui répondre :

« Je sais très bien me servir de mon arme. En même temps, j’ai presque toujours vécu avec celle-ci entre mes mains. Je pourrais t’apprendre si tu veux. » Puis je finis par regarde un peu plus loin devant nous avant de poser à nouveau mon regard sur Tasha. « Ce qu’il faut savoir sur les clubs de motard, c’est que la famille passe et passera toujours en premier. Mon véritable paternel était un flic mais, c’était une pourriture. Il m’a abandonné ma mère et moi alors que j’étais qu’un enfant. Il n’a jamais voulu s’occuper de moi. Elle a dû se débrouiller toute seule et elle a fini par rencontrer l’un des membres des Outlaws MC. Ce type a été un véritable père pour moi et le reste du gang… Enfin, pour la première fois de ma vie, j’ai vraiment eu l’impression d’appartenir à une famille. Et finalement à ma majorité, je suis entrée à mon tour dans le club. J’avais déjà embrassé l’amour des motos, de la famille en acceptant tout ce qui allait avec. Les ennemis, le trafic d’arme etc… Mais, tu sais les bikers ne sont pas des gars sans cœur. Nous avons fait beaucoup pour les enfants et les femmes maltraités, il nous est même arrivés d’emmener des filles à l’école pour éviter d’être harceler. Tout le monde à tendance à dire que les bikers sont des mauvais types. C’est vrai mais, nous sommes comme tout le monde. Certaines choses nous touchent plus qu’autre choses. »
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MessageSujet: Re: A moonlit night   A moonlit night EmptySam 10 Mar 2018 - 20:23
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Tasha et Dwigth

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Mon commentaire à double sens était très clairement voulu. J’ai l’habitude de ce genre de blague douteuse. Du coup, j’en rajoute volontairement une couche.

«Oooh, mais on est timide? C’est qu’on croit que l’Amérindienne n’a jamais eu de gros calibre entre les mains, et que du coup elle ne sait pas quoi en faire?»

Je pouffe de rire.

«T’en fais pas, j’ai grandi entourée de mecs, des chasseurs en plus! Alors y’a plus rien à mon épreuve. D’ailleurs je sais déjà me servir d’une arme. Mon père les collectionnait. Très beau revolver que tu as là, d’ailleurs. Ah! Et, on ne chasse pas tous avec des arcs, hein. Haha! J’ai justement commencé avec une arme à feu. C’est plus tard que j’ai découvert que j’étais beaucoup plus talentueuse avec un arc qu’avec un flingue. J’appréciais aussi beaucoup son côté silencieux quand on allait à la chasse. Maintenant c’est devenu un aspect très pratique, vu que les rôdeurs sont attirés par le bruit.»

Je l’écoute alors me parler du club de motard. Le portrait qu’il m’en fait est bien loin de ce que j’aurais pu imaginer. Apparemment ils sont une famille et ils auraient aidé des femmes maltraitées et des enfants. Celui qu’il décrit comme étant un pourri, c’est son propre père, un policier qui les a abandonnés. J’ai l’impression de me retrouver dans un monde à l’envers. On m’a toujours dit que les gentils c’étaient les policiers et les méchants les criminels, mais j’avoue que dans la vrai vie, les choses sont bien plus compliqué que ça. Je ne m’étais jamais vraiment arrêté pour y réfléchir.

«Je n’avais jamais vu les choses comme ça. En tout cas, ça me rassure de savoir que t’es pas un salaud sans cœur!»

Je m’esclaffe.

Ce n’est pas que j’avais vraiment besoin d’être rassurée, mais ça me permet de le comprendre un peu mieux. C’est sûr que je ne peux pas vraiment savoir ce que ça fait d’être abandonné par son propre père. Je n’ose même pas imaginer à quel point l’enfant qu’il était à dû se sentir blessé. Comment ont peux faire ça à son propre fils? Ça me dépasse totalement. C’est normal qu’il se soit ensuite attaché à celui qui a été un parent pour lui. Peut-être que si l'un des miens avait vécu dans la criminalité, j’aurais adopté ce style de vie là, moi aussi.

«La moto ça devait être vraiment trop cool, par contre!»

M’exclamais-je, un grand sourire aux lèvres. Jamais je n’étais monté sur une de ces machines et si on me l’avait proposé j’aurais probablement refusé. Aujourd’hui, j’y monterais sans aucune hésitation! C’est fou comme l’apocalypse nous oblige à remettre en question nos peurs les plus absurdes. Jamais je n'aurais cru avoir la force de traverser toutes ces épreuves. Mais je suis toujours en vie, et prête à me battre s'il le faut.

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MessageSujet: Re: A moonlit night   A moonlit night EmptyVen 20 Avr 2018 - 9:43
Cette femme n’est pas possible ! Je me mets à rire avant de la regarder. Elle ne me choque pas spécialement mais, j’ai plus vraiment l’habitude d’être en compagnie d’une femme. Depuis la chute de mon premier groupe, la seule personne avec qui j’étais ce fut Lazare. Et en général entre mec, ce genre de connerie fuse.

« Je comprends mieux maintenant. C’est toujours bien d’avoir une arme de point tout de même. Mais, je dois bien avouée que l’arc est beaucoup plus direct. Je ne suis pas doué avec ce genre de truc. Pourtant j’ai essayé plus jeune mais, la flèche tomber à quelques mètres de moi. Je n’ai jamais compris comment faire pour doser la puissance du tir. Par contre, je suis plus doute avec mes poings et mon arme à feu. »

Je finis par lui parler du club et par la même occasion de mes parents. C’est vrai que c’était un peu le monde à l’envers dans mes propos mais, c’était la vérité. Je ne sais pas si j’aurais suivi la même direction si mon père ne nous avait pas abandonné comme il l’as fait par le passé. Puis je lui lance un léger sourire lorsqu’elle me dit que cela la rassure que je ne sois pas un de ses stéréotype de bikers sans cœur.

« Si cela aurait été le cas. Tu pense franchement que je vous aurez accueillit toi et Lazare ? Le plus simple serait de survivre seul. Je n’aurais besoin de pensé qu’à moi et non pas à vous en premier. »

Je suis très protecteur et depuis la fin du monde, je le suis encore plus avec les gens qui sont avec moi. Mais, dans un sens c’est vrai que vivre en solitaire aurait été beaucoup plus simple que de devoir penser aux autres. Je ne regrette à aucun moment d’avoir sauver Lazare et d’avoir accepter qu’il reste avec moi. Comme pour Tasha que je commence à découvrir.

« Si tu veux, je t’apprendrai à en conduire une. Après tout ce n’est plus le temps qui nous manque à présent. »

Nous continuons à faire notre tour à l’extérieur. Je crois que cette nuit là à commencer à nous rapprocher. Tasha est une femme exceptionnel.

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