Septembre est déjà là. Cela ne me dit rien de bon pour la suite des événements. L’hiver va vite pointer le bout de son nez et il va surement falloir que l’on trouve un endroit où vivre. Du moins, facile à chauffer. Pour le moment, le motel est le bon plan mais, je sais très bien que par la suite. Ce ne sera surement pas la meilleure des solutions. Trop grand pour chauffer et je n’ai pas spécialement envie de me retrouver à dormir dans la même pièce que Lazare. Attention, je ne dis pas que je ne l’apprécie pas mais, parfois il peut être lourd ! Après, Lazare restera fidèle à lui-même. Plus sérieusement, le groupe commence à s’agrandir avec l’arrivé de nouvelles têtes dans nos rangs et il faut que je pense au bien être de tout le monde. Enfin voilà, il va falloir sérieusement songés à déménager avec que l’hiver s’impose à nous. Surtout que je pense qu’il va surement être très rude cette année.

Pour le moment, je suis à l’extérieur du motel avec ma moto pour la réparé et la nettoyer un peu. Autant profiter des derniers rayons du soleil de l’année sans crevé de chaud pour autant ! Je suis assez pensif pour le moment. Mon fils hante mes pensés ainsi que ma femme, je ne pourrais jamais savoir s’ils sont en vie ou pas. Après, l’un comme l’autre n’était pas fait pour supporter cette vie. Pour moi, ce n’est pas pareil, je n’ai jamais eu de mal à m’adapter et ce nouveau monde... Enfin, je me sens un peu plus à ma place. Ici, si quelque chose ne va pas avec un type rien ne m’empêche de lui tirer une balle dans la tête. Cela marche aussi pour protéger les miens. J’ai toujours vécu avec du sang sur mes mains donc cela ne me dérange absolument pas un seul instant. Une fois la bécane propre et réparer, enfin il n’y avait pas beaucoup de chose à faire. Je viens la mettre dans l’entrée du motel. Je n’ai pas spécialement envie que l’on me pique ma moto ! Puis ce serait con, je viens de la bichonner ! J’aperçois Lazare un peu plus dans le hall d’entrée. « Bon, tu es prêt pour une petite sortie ? Je me suis dit qu’on pourrait aller dans la ville voisine pour chercher des vivres. »

Il va falloir qu’on trouve quelques trucs pour manger ce soir et si possible des choses un peu plus utiles pour la protection du motel.

A première vue, Lazare m’a l’aire d’être bien décider à me suivre pour cette sortie. En même temps, je dois bien avouer que c’est un peu trop calme dans ce motel. Pourtant nous ne sommes plus que nous deux, le groupe s’est agrandit. En tout cas, je me retiens de lui faire un petit commentaire sur ce qu’il vient de me dire. Je le laisse prendre ses affaires et lorsqu’il me parle des filles, j’eus à peine le temps d’ouvrir la bouche que celui-ci vient répondre à sa question. « Elles sont suffisamment grande pour se débrouiller toutes seules. » En même temps, ce sont de vraie guerrière que nous avons dans le groupe donc, franchement je ne me fais pas spécialement de soucis pour elle. Une fois devant sa voiture, je m’installer à ses côtés et le laisse démarré la voiture.

Par contre, je ne me suis pas attendu à ce qu’il me poserait cela comme question. « Tu as le temps de le voir venir l’ami ! Je suis née au printemps, lorsqu’il fait soleil et pas trop chaud. Le 2 mai. Et toi ? » J’eus un léger sourire avant de lui dire : « Tu sais, si tu veux une raison de faire une petite soirée au motel pour casser l’ennuie. Tu peux organiser une petite soirée pour célébrer notre futur départ du motel, surtout que je viens de décider que nous repartons peut-être sur Detroit. Il faut juste que je trouve un endroit qui pourrait être bien pour la faction. » Dis-je tout simplement. Au moins, je serais tranquille face aux chèvres de Lazare. Maintenant, je pense que j’en entendrais plus parler. Je regarde le paysage défiler, puis je le regarde avec un petit sourire : « Bon, alors ta caisse n’a pas de musique ? » J’avoue qu’un peu de musique cela pourrait faire du bien. J’aimerais bien remettre la main sur une guitare pour jouer un peu mais, faut croire que c’est une espèce rare. « Il faut qu’on retrouve des clopes aussi et de l’alcool. Il n’y a plus rien dans notre réserve pour cela. »

Comme prévue l’annonce de la nouvelle auprès de Lazare à l’air de le réjouir au plus haut point ! Même si Tasha aurait préféré rester dans la campagne, tout comme moi… Mais, il faut être logique. Niveau ressource, la campagne ce n’est pas vraiment le top. Donc décidément la ville est le meilleur choix à faire. Lazare refuse le « peut-être » dans ma phrase, chose que j’aurais dû m’attendre après tout. Puis il finit par m’exposé ses diverses idées. Je crois qu’il va surement falloir que je le calme rapidement. Une boutique de musique ou même un spa risque d’être un peu trop petit pour qu’on puisse tous tenir à l’intérieur. « Tu es tout de même au courant que nous sommes quatre ? Et peut-être que nos rangs vont un jour s’élargir donc, il nous faudra surement un endroit plus grand qu’une boutique de musique. Le mieux serait une tour. Mais, promis on ira te chercher un piano. » Puis pour ce qui est de la musique dans sa bagnole, c’est vrai que j’y pensais plus vraiment. Je ne pris pas la peine de répondre, de toute façon je pense que cela ne sert tout simplement à rien du tout. Puis Lazare finit par reparler de son ancienne vie. C’est vrai que les femmes sont devenues de véritable guerrier, nous en avons la preuve au motel puis c’est sûr que les mexicains ne viendrons plus avec de la drogue. Mise à part peut-être pour faire du troc avec les américains. Je pense que nous sommes bien trop loin de la frontière mexicaine pour qu’ils viennent jusqu’ici.

Lazare finit par tournée dans une petite rue commerçante. Je ris doucement avant de lui répondre : « Dommage, j’aurais bien aimé le savoir. » Une fois qu’il se stationne devant le bar-tabac. Nous descendant sans attendre. De toute façon, ça m’as tout l’air d’être plutôt calme dans cet rue. Enfin, j’ai bien dis l’air. Nous ne pouvons pas vraiment savoir ce qu’il nous attend après tout. « Normalement non mise à part, s’il y a une deuxième entrée par l’arrière. » Je regarde la porte, elle ne m’a pas vraiment l’aire solide. Donc après quelques coups d’épaules, je finis par ouvrir la porte. Je rentre aussitôt pour voir, s’il y a le moindre danger à l’intérieur. Ce serait bête que Lazare tâche son costume. « Tu peux rentrée et visiblement, personnes n’est venue ici. Peut-être que les autres boutiques sont elles aussi intacte. » Dis-je en m’avançant vers le bar. J’attrape l’une de leur meilleure bouteille de Whisky « T’en veux un verre ? »

Le fameux penthouse de Lazare. Peut-être qu’un jour je finirais par m’y rendre par curiosité mais, pour le moment, je ne suis pas sûre que se rendre dans cet endroit soit la meilleure idée. Après, peut-être que cela vaudrait le coup d’y jeter un coup d’œil. « Il faudra qu’un de ses quarts tu m’y emmène. J’ai bien envie de voir l’endroit où tu vivais. » Quant à moi, ce n’est même pas envisageable que je l’emmène dans mon ancienne baraque ou même dans le QG de mon club. Trop de souvenir, trop de fantômes du passé. Puis, je ne suis même pas sûre que la maison comme le club soit encore debout à l’heure actuelle. Je finis par user de la force pour ouvrir cette porte pour entrée à l’intérieur sans vraiment savoir ce qu’il peut bien se trouver à l’intérieur. J’ai tout de même bon espoir vu que la porte d’entrée est restée totalement fermé depuis le début de l’apocalypse. Une fois celle-ci ouverte, je rendre à l’intérieur pour vérifier que personnes soit à l’intérieur. Lazare ne peut s’empêcher de comptabiliser les points entre moi et la porte, il me fait aussi remarquer que j’ai marcher dans une merde un peu plus loin. « Fait chier ! » Dis-je avant d’essuyer mes pieds.

Tandis que je commence à faire le tour du propriétaire, Lazare ce charge du bar. Cet endroit à tendance à me rappeler certains QG de bikers des environs. Mais, ce qui m’étonne le plus c’est que ce dernier connaisse ce genre d’endroit. J’écoute les dires de mon ami en finissant par le rejoindre. Il nous serre un verre de Schnaps, j’en prend en main et je viens trinquer avec lui avant de me mettre assis sur l’une des chaises hautes devant le bar. « Ce qui m’étonne le plus c’est que tu connais ce genre d’endroit. » Dis-je avant de boire un coup. « Qu’est-ce qu’un gars comme toi pouvais avoir à faire ici. Une femme ? Le piano ? » Demandai-je par curiosité. Je regarde un moment Lazare avant de lui rajouter : « Je ne connaissais pas cet endroit. Bien que je doive avouer que ce n’est pas rare que j’aille avec les gars de mon club dans ce genre d’endroit. Mon ex-femme n’arrêtait pas de maudire lorsqu’elle était avec moi. Elle détester ce genre de bar. » Dis-je avec un rire en repensant à la tête qu’elle pouvait bien faire.