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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Could you keep your head up | ft. Elias Kaneki
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MessageSujet: Could you keep your head up | ft. Elias Kaneki   Could you keep your head up | ft.  Elias Kaneki EmptySam 13 Jan 2018 - 5:27

Dernière édition par Fern A. Lensherr le Mar 12 Juin 2018 - 17:32, édité 3 fois



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Sometimes the tears we cry
Are more than any heart can take
We hurt, just keep it inside
Small wonder that it starts to break

Many moons will lighten the way
And sure this night will follow a day
And everything you once loved remains
Unbroken

Malgré le temps qui avait semblé s’être arrêté pour toujours depuis les événements, on arrivait tout de même à calculer les mois et comme les années qui ce sont écoulés depuis. Pas besoin d’un calendrier, ni même d’une montre. On le savait tout simplement. Et étrangement, ce temps passait d’une façon si rapide qu’il en devenait une nouvelle routine. Ce ne fut pas une exception pour la jeune Lensherr qui tentait de vivre comme avant, avec la seule différence qu’elle devait partager son quotidien avec des mangeurs de chairs pourries.

Voilà plus d’un mois qu’elle s’était établit à Détroit et étrangement, elle n’avait toujours pas fait la moindre rencontre d’un simple humain. Peut-être qu’elle ne se trouvait tout simplement pas dans le bon quartier pour faire connaissance ni même de la fête la plus courue de l’endroit. Mais cela ne l’empêchait pas de vivre et de découvrir de nouveaux endroits de plus en plus magnifiques. Des lieux laissés intacts la plupart du temps, comme si les gens avaient tout simplement disparus comme par magie. Aussi dire qu’ils s’étaient évaporés.

Fern s’était tout simplement installé dans une grande maison cossue de la Rue St Paul de Grosse Pointe. Une maison à la façade blanche et à toiture noire. Dès le premier instant qu’elle la vit, elle en tomba immédiatement amoureuse et elle savait que lorsque tout cette merde allait un jour terminer qu’elle habiterait cette maison. Peut-être pas celle-là exactement, mais une identique. C’était un peu du confort de luxe en ces temps pourris.

Depuis son arrivé à Détroit, elle n’avait pas arrêté de changer d’endroit, se sauvant à chaque fois d’une horde de plus en plus grosse. Seule, elle n’était pas en sécurité avec plus de quatre rôdeurs près de sa planque. C’était la survie avant tout, donc ce n’était pas du tout le temps de mettre sa vie en danger, surtout où elle s’était rendu aujourd’hui. Tabagie, brasserie et petit appartement… tout lui avait été utile le temps d’une nuit ou d’une semaine et plus. Étant donné que les lieux étaient tous pour la plupart extrêmement pillé et laissé vide, ce fut l’une des autres raisons qui força la jeune rousse à se déplacer toujours un peu plus loin dans la ville et qui la fit entrer dans le quartier de Grosse Pointe.

▲ ▲ ▲

Cette journée-là, la pluie n’avait pas décidé à s’arrêter malgré l’énorme soleil qu’il y avait la veille. C’était carrément le jour et la nuit. Mais malheureusement, Fern avec toujours la chance d’un mauvais parieur, n’avait plus aucune conserve ni même un seul craquelin dans sa petite réserve de fortune, et son estomac criait extrêmement famine. Donc elle n’avait pas le choix de sortir malgré le temps de merde qu’il faisait à l’extérieur. En même temps, cela ne serait pas la première fois qu’elle doive se mouiller un peu. Elle enfila donc simplement son manteau militaire et ramassa à la hâte son sac pour s’extirper par la fenêtre de la salle de bain, seule entrée possible dans cette maison qu’elle avait prit le temps de barricader le mieux qu’elle pouvait.

C’est une fois à l’extérieur qu’elle s’aventura dans les rues du quartier en direction du petit Fresh Farms Market. Rendu sur place, elle attrapa son couteau… ou plutôt son athamé qu’elle avait à l’époque déjà dans son époque, elle qui avait eut un petit côté wiccan lors de son adolescence. Bref, elle entra sans trop faire de bruit, restant sur ses gardes. Fern arpenta chacune des rangées à la recherche d’un seul rôdeur, mais rien. Il n’y en avait aucun à la grande surprise de la jeune rouquine. C’était comme si quelqu’un avait déjà passé pour faire le ménage, mais n’avait pas laissé de corps derrière. Haussant les épaules, elle n’en fit pas plus de cas et rangea sa lame à la ceinture de son pantalon et se mit à fouiller les lieux à la recherche de quelques vivres ou du moins, quelque chose de toujours potable. Car au premier regard, tout ce qu’elle voyait était des aliments pourris et des étalages vandalisés.


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MessageSujet: Re: Could you keep your head up | ft. Elias Kaneki   Could you keep your head up | ft.  Elias Kaneki EmptyVen 23 Fév 2018 - 10:50
Logan m'avait autorisé à prendre quelques jours pour ne pas péter un plomb, et j'en avais eu besoin, entre cet homme et la pression que je me mettais au quotidien, j'allais péter un plomb. Réellement. J'aurais sans doute pu dormir, mais le soleil avait à peine percé dans le ciel que je fixais déjà mon plafond. J'avais donc décidé de quitte le camp, aux aurores. Armée plus que de raison sans doute. J'avais marché, de longues heures, jusqu'à me faire attirer par un bruit. Un couinement. Tournant la tête, je vis une faon se débattant dans l'eau, sa mère affolé sur la rive. L'animal semblait s'être prit dans un piège d'acier. Soupirant, j'avais posé mon sac sur la berge, mon arme, retirant ma veste au passage pour m'avancer dans l'eau. L'animal était bien prit et j'aurais du le tuer, ramener de la viande à Fort Hope ferait plaisir à plus d'une personne, mais c'était un Faon, dont la mère, même en me voyant là, n'avait pas fuit. Et puis je compris, il y avait en effet du fer entourant son sabot, il y avait surtout un putain de mort qui en profita pour me tirer vers le fond pour me bouffer. Me débattant dès lors, je réussis à saisir le couteau que Logan m'avait donné, le plantant de justesse dans son crane, il coula presque aussitôt. Je nageais déjà jusqu'à la rive, l'animal sur mes talons ayant lui aussi réussi à se libérer. Je vérifiais alors tout, je n'avais pas eu mal, mais j'avais trop de peau exposé, je pouvais avoir été touché. Mais rien, absolument rien. Reprenant mon calme et mon souffle, je me jurais presque de laisser les biches et leurs gosses mourir à l'avenir. Je devais me sécher, même si il faisait chaud, je devais me sécher. Être mouillé comme ça me rappelait un peu trop de souvenir. Je repris ma route, marchant jusqu'à trouver un magasin, grand. Il devait bien y avoir des serviettes, quoi que ce soit... Il y avait du macabé déjà... Passant à l'arrière j'ouvris la porte en faisant suffisamment de bruit pour les attirer et finir par les éliminer un par un. Une vengeance voyez ça comme vous voulez.

Trouvant les toilettes employé, je vidais le papier pour m'éponger le plus possible, jusqu'à ce qu'un nouveau bruit brise le silence. Me figeant, je posais le papier dans le lavabo avant de contourner la porte, tel un chat pour voir ce qui avait brisé ma tranquillité. Une femme, rousse. Tapant du plat de la main contre un mur, je l'avertis de ma présence, me montrant d'abords pacifiste, j'aviserais si c'était une lionne, mais pour le moment, elle avait tout d'un lionceau perdu dans la savane. « Bonjour. », soufflais-je dans un premier temps avant de lever mon arme pour lui montrer, sans pour autant agresser. Si c'était une simple civil, je n'avais aucune raison de ne pas l'aider non ? « Je ne vous ferais aucun mal, donc votre couteau reste dans votre main, pas dans moi. », repris-je avec un léger sourire. Rassurant, je l'étais, mais je savais qu'elle était armé maintenant que j'avais bougé pour lui faire face.  
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MessageSujet: Re: Could you keep your head up | ft. Elias Kaneki   Could you keep your head up | ft.  Elias Kaneki EmptyMar 12 Juin 2018 - 17:31



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Comble de la malchance, Fern ne trouva rien de très potable en fouillant de fond en comble les étalages du marché. Bouteilles de cidre vides, conserves maison qui semblaient créer de nouvelles vies à l’intérieur et de la poussière. Beaucoup de poussière. C’était normal, après plus de deux ans sans âmes qui vivent pour s’occuper du remplissage et du nettoyage, la propreté n’était plus vraiment importante.
Elle décida tout de même continuer sa petite rechercher dans tout les petits recoins. Si elle pouvait au moins trouver un simple petit pois, elle en serait plus que ravie. Mais la chance, elle ne connaissait pas et son ventre continua à crier famine. Portant une main à son ventre qui grognait, elle s’arrêta pour regarder autour d’elle, d’un air effondré, les lieux détruits par le temps. La pluie avait même déjà réussi à se frayer un chemin dans le toit au fond de la grande pièce et la végétation reprit son espace. La nature était si forte et dévastatrice, mais si belle à la fois.

C’est alors qu’elle entendit un bruit retentir à l’avant du marché, la faisant ainsi sursauter de frayeur. Elle qui se pensait seule depuis le début, l'angoisse se mit à monter en elle à une vitesse fulgurante. Rapidement, elle se mit à réfléchir et se jeta derrière un étalage de fruits pourris. L’odeur lui monta aussitôt aux narines et un haut de coeur vint l’envahir. Incapable de respirer, elle ne put rester plus longtemps derrière ce tas d’ordure et elle espéra au plus profond d’elle qu’il ne s’agisse qu’un simple rat. Elle se faufila alors d’une hâte empli de maladresse deux rangées plus loin. Reprenant pendant un instant son souffle, elle lança par la suite quelques mots qu’elle regretta amèrement :

“Il y a quelqu’un ?! Qui est-ce ?”

Elle se redressa doucement et porta un léger regard par-dessus son épaule pour finalement y voir une silhouette près d'un mur. Des paroles vinrent chatouiller ses oreilles, un bonjour, la faisant se lever un peu plus, pour remarquer qu'il s'agissait finalement d'un homme, arme levé dans les airs pour démontrer qu'il était sans aucun danger. Fern hésita grandement, voulant éviter de mourir aussi facilement, mais elle décida de se lever tranquillement, serrant fortement son couteau dans la main droite. Elle ne voulait pas montrer le moindre signe de faiblesse. Sait-on jamais.

Il avait bien beau lui dire qu'il ne lui voulait aucun mal, elle ne pouvait s'empêcher de se méfier de lui, comme pour les autres qui avaient bien malheureusement passer sur son passage.

“Qui es-tu ?” dit-elle en insistant la menace avec la pointe de son athamé. “Je n’suis pas seule.” mentit-elle.

Bien sûr, il n'y avait personne d'autre, mais est-ce qu'il douterait ? Peut-être que oui. Et s'il était ici depuis le début, avant même qu'elle y mette les pieds ? Il avait certainement vu qu'elle était seule, une simple vagabonde.


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MessageSujet: Re: Could you keep your head up | ft. Elias Kaneki   Could you keep your head up | ft.  Elias Kaneki EmptyJeu 14 Juin 2018 - 10:31
Elle mentait, je n’avais pas besoin d’en entendre plus pour le savoir. Quand on était accompagné, on évitait de le dire de suite. On attendait de valider la menace pour ne pas mettre en danger les autres. Et ensuite, on préférait user d’un effet de surprise en laissant le danger potentiel se faire surprendre par le nombre. Il y avait bien évidemment d’autre raison à garder le silence, mais ici, elle jugeait bon de se défendre, de me menacer autant que l’arme que j’avais en main devait la menacer. Gardant mon arme en l’air, je fis quelques pas chassé pour la découvrir. Elle semblait fatigué, épuisé, affamé. Elle n’était pas en bon état, inutile d’être très perspicace pour le deviner. Elle était épuisé par cette vie. Elle ne tiendrait pas encore très longtemps. Elle n’avait rien d’un félin, elle était une proie de plus qui avait survécu miraculeusement jusqu’ici. C’était sans doute une battante, mais l’apocalypse aurait raison d’elle si personne ne l’aidait. « Je m’appelle Elias. », commençais-je simplement pour créer une relation de confiance un minimum efficaces. Ô bien sur il ne suffirait pas d’un mot pour la convaincre. Pas plus que je me laisserais convaincre par son état, mais elle me semblait pas menaçante et d’instinct, je ne lui ferais pas peur. Elle ne semblait pas être une menace.

Glissant mon arme sur mon épaule, je sécurisais la lanière avant de lever à nouveau les mains, je ne devais pas lui faire peur, « Tu as faim ? », c’était même une évidence, sinon que ferait-elle ici ? Elle avait sans doute bien mieux à faire que se promener dans un magasin très certainement vide. Et si la faim ne parlait pas pour elle, elle n’aurait pas fini ici. « J’ai de quoi manger sur moi, mais tu dois me laisser approcher ok ? », je ne ferais aucun mouvement brusque pour le moment, simplement car je ne voulais pas l’effrayer, elle ne devait pas me penser hostile. Et plus je pouvais m’approcher, plus je saurais si je pouvais la ramener ou non à Fort Hope. Je n’aimais pas laisser des innocents seuls, et sans défense dehors. Elle ne devait pas être abandonné. Et pour se faire, je devais m’assurer qu’elle n’était pas un danger. Je pouvais lui offrir une nouvelle vie, mais pour ça elle devait me faire confiance.
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MessageSujet: Re: Could you keep your head up | ft. Elias Kaneki   Could you keep your head up | ft.  Elias Kaneki Empty

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