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J'ai été un ganqster durant 6 mois, j'avais un grand manteau noir et un chapeau cachant mon visage, je courais, arme à la main dans les rues pour tué le voleur qui m'avait prit mon butin. J'ai aussi été diagnosticien pendant deux semaines pour un très grand hôpital lors d'une épidémie méninguique, ils avaient eu besoin de moi pour les soigner et avec mes grandes connaissance en médecine, j'avais écarter le lupus en quelques déduction hasardeuse, certes, mais tout de même. L'année suivant, j'avais été recruté par la nasa pour un teste dans une station spatiale, mais après les entretiens physique, j'avais abandonné pour ouvrir un ranch au Pérou, l'élevage de Lama, il n'y avait que ça de mieux. Bien évidemment, j'avais été pompier, sauvant les petits chats dans les arbres et partant dans mon camions rouge. J'avais aussi été acteur dans une série à succès, Heartland, je domptais du poney sauvage, mais j'ai du me réorienté en chasseur de vampire dans l'état de Washington assez rapidement, les paillettes, c'était so 2010. Finalement, je pouvais être tout ce que je voulais au monde lorsque la nuit tombé et qu'il était temps de raconter des histoires à mes filles pour les endormir. Du super héros au rockeur badass. J'étais ce que leurs imaginations voulait, mais la réalité c'était que j'étais juste un père de famille fou de ses filles, un infirmier scolaire qui passait ses journées à prendre la température, à donner un sucre, poser un pansement et taper dans les mains des enfants en pleure pour les faire repartir un sourire au visage. J'étais pas un mec important, j'avais pas besoin de faire un millier de chose, pas besoin d'avoir un CV long comme un bras. J'avais simplement besoin d'être heureux. L'ambition, la réussite, ça n'avait aucun intérêt face à ça. Être heureux malgré les orages. Voir mes filles sourire, et transformer les gros bobos en petite écorchure insignifiante. Ma vie n'a pas été toute rose, et sans doute qu'elle aurait été différente si il n'y avait pas eu autant d'imprévu, pourtant, si je devais changer une chose, je ne reviendrais sur rien, pas même la mort de ma femme. Beaucoup avaient jugé son choix comme stupide. Refuser d'avorter pour porter une grossesse à terme leurs semblant ridicule. Ils l'avaient abandonné, et ils jugeaient Ashe responsable. La seule responsable était ma femme. Elle avait décidé seule que la vie de notre fille ne valait pas moins que la sienne. Garder ma femme en vie, ça aurait fait disparaitre ma fille. Rien n'aurait été changé. Rien.

J'avais rencontré ma femme au lycée, après une enfance et une adolescence normal avec une famille des plus simple. J'avais toujours mon père, toujours ma mère et un grand frère de cinq ans mon ainé qui nous avait fait déménager en banlieue de Grand Rapids pour rejoindre son université. J'avais été le genre petit con rétrograde avant qu'elle ne rentre dans ma vie. Je pense qu'aucun homme n'avait été aussi heureux de rentrer dans les rang. Celle femme avait été tellement… J'étais tombé amoureux, clairement, et lorsqu'elle était tombé enceinte à la sortie du lycée, je n'avais pas fuit. J'avais trouvé un travail dans un magasin d'outillage et le père de ma femme m'avait prit dans son garage, quoi que je sois particulièrement mauvais et que j'étais davantage capable de réparer une voiture que de parler grec. Mais ca nous avait permit d'acheter, à crédit, certes, une maison non loin de mon frère. J'avais mit plusieurs années à tout rénové d'ailleurs, nous faisant vivre dans une pièce, puis deux, puis trois. J'étais fier de moi, bien plus lorsque j'eus enfin mon diplôme d'infirmier après de longues années à prendre des cours du soir. Mon frère m'avait aussi bien aidé, même si le fait d'avoir fait un don pour l'aider à avoir un enfant avec sa femme revenait à être le père de son fils. Il m'avait aidé. Il avait payé beaucoup de chose et il m'avait permit de rester proche de lui. C'était spéciale, j'en conviens, j'avais eu un fils avec ma belle soeur, mais il n'y avait pas eu de rapport. C'était purement médicale. Mais c'était bizarre.

Quoi qu'il en soit, notre vie s'était construite, Kat était arrivée en plus de Esther et puis une nouvelle grossesse fut annoncée. La mauvaise nouvelle suivant de près. Un cancer, juste un cancer non ? Non pas juste un cancer. Tout le monde l'avait vivement critiqué, mais encore une fois, je ne reviendrais sur ça pour rien au monde et Ashe n'y était pour rien. Comment un enfant pouvait-être responsable de quoi que ce soit. Ma femme mourra le jour ou notre dernière fille vint le jour. Les filles étaient triste, et si je ne leurs interdisait pas de pleurer, je leurs avais interdit de porter le moindre jugement sur leur soeur. Le monde était assez difficile comme ça pour qu'au sein d'une famille, on se déchire ainsi. Il en était de même avec Harvey, le pauvre gosse avait vécu le divorce de ses parents, sans doute étais-je responsable, mais le gamin avait atterri chez moi en fin de compte. Le temps que ca se calme. Il fallait profiter d'avoir une famille. Malheureusement, si tout rentra dans l'ordre pour le garçon, pour nous… Nous avions vécu, difficilement car mon seul salaire ne permettait plus à ma famille de vivre, mais on tenait le coup, du moins jusqu'à ce que Kat se fasse renversé. Un pauvre étudiant bourré qui avait subit ma colère, mais juste un gosse. Kat tomba dans le coma, et mon salaire passait chaque mois dans les frais d'hôpitaux. J'étais sans rien, et si je n'en montrais rien au fille, les huissiers ne tardèrent pas à vider la maison avant de nous la prendre. Vivre dans une voiture et un hôpital. C'était impossible… J'avais beau être le père le plus positif au monde, là, j'étais prit à la gorge.

Et puis la merde arriva. Des morts se relevant… Sérieusement… Je nous avais fait quitté Détroit pour éviter les trop gros problème. J'avais prit Kat, mais rapidement, avant de réaliser que l'on ne pourrait pas rester comme ça. Elle respirait seul, mais comment la nourrir ? Perdu dans le Montana, je nous avais isolé dans un des nombreux village abandonné de la région, le coffre de nourriture ayant été contrôlé, rationné très rapidement. Un mois passa sans qu'il n'y ait la moindre amélioration, au contraire, tout dégénéré, plus de nouvelle, plus de gouvernement. Plus rien. Kat avait une respiration de plus en plus difficile avec le temps, elle avait perdu du poids, je ne pouvais pas… Profitant de la nuit, je pris la décision de la tuer, simplement. Je ne pourrais pas la nourrir éternellement et bientôt, ca serait notre vie qui serait en jeu. Il fallait faire un choix pour elle, pour qu'elle ne souffre plus. Officiellement, elle est morte dans son sommeil, officiellement nous l'avons enterré après avoir prit une sécurité. Tuer ma fille avait été une chose, lui planter un couteau dans le crâne en avait été une autre. Nous avions quitté les lieux, finissant par manquer d'essence et devant prendre nos vivres. Une année était passé, nous n'étions plus que des ombres, mais tout les soirs, il y avait une histoire, quelque chose pour nous changer les idées. Pour oublier que j'avais ignoré des appels à l'aide dans l'espoir que l'on puisse semer la mort. J'avais tué à nouveau, des gens s'en prenant à mes filles, à nos vivres, puis une femme et son fils qui avaient été infecté. Ils me l'avaient demandé, mais c'était difficile de s'en prendre à  des gens aussi gentils. Les morts, j'avais prit l'habitude au final, mais les humains… Je n'étais pas un assassin, même pour protéger mes filles. Et si crocheter des serrures était une chose simple à apprendre, prendre là vie… Même si j'avais apprit à viser juste, je tremblais toujours un peu, malgré la colère, malgré la rage que je pouvais avoir pour ceux ayant failli prendre la vie de mes filles. Je n'avais plus qu'elle, et soyons honnête, je ne me voyais pas vraiment avancer sans elles.

Nous avions survécut, sans doute étais-je brisé, blessé à force de marché, fourbé par la fatigue après avoir tirer ce traineau de fortune pendant des heures. Mais nous étions en vie. C'était le principale. Du moins ça le fut jusqu'à la fin du mois d'octobre. Nous étions maigre, souvent épuisé, mais pas de fièvre, pas de maladie jusque là. Jusqu'à ce que Ashe ne se réveille pas. Elle était brulante, léthargique, et rien ne faisait effet, ça la soulagé tout au plus. Il y avait eu des mieux, mais c'était vite passé. Alors, j'étais revenu vers les grandes villes, cherchant médicament, quoi que ce soit pouvant l'aider. J'étais infirmier, mais je n'étais pas médecin, comment je pouvais soigner ça ? Comment ? Retrouvant un Détroit calciné, j'étais tombé de haut en réalisant que tout les endroits que je connaissais avaient été pilé, vidé. L'on avait alors croisé des survivants qui nous avaient parlé d'un labo, un endroit ou on pourrait nous aider. Mais lorsque l'on arriva, il n'y avait plus qu'un tas de cendre. J'avais baissé les bras à cet instant. Vidant une nouvelle boite de cachet en vain, je voyais bien qu'elle ne pouvait plus se battre. Elle était épuisé, en bout de course, j'allais la perdre. Nous avions alors repris la course, mes bras comme mon corps n'en pouvant plus de tirer le traineau… J'avais commencé à saigné, les infections pouvant menacer… Pourtant il restait Esther, affamée et épuisée et pour elle je devais me battre. Alors malgré la douleur, j'avais continué. Nous étions partie, laissant passer les jours jusqu'à celui qui verrait peut-être ma fille allait mieux. La nuit commençait à tomber lorsque je vis de la lumière s'élever au loin marchant vers les grandes portes, mes deux filles inconsciente dans le traineau. « Pitié… », soufflais-je au bord de la rupture. Je m'avançais encore, m'arrêtant à un mètre de la porte, je m'écroulais, mes genoux battant le sol avec force. « Pitié… Sauvez les… », mots que je répétais en boucle, bras levé en signe d'abandon. Je tremblais, mes sanglots proche d'arriver alors que je réalisais peu-à-peu que j'avais cru bien trop facilement que la survie d'une famille serait possible dans ses conditions. J'allais les perdre toute les deux, je n'allais pas me relever… Ils devaient m'aider. Nous étions le 16 novembre, je n'avais plus d'autre choix que demander de l'aide.
 

Bienvenue du côté obscure de la Force, mon jeune ami !
Maintenant que tu as passé la dure épreuve de la fiche, tu vas pouvoir enfin t'amuser parmi nous. Enfin... Après avoir fait encore quelques petites choses indispensables que voici :

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• Afin qu'il soit plus facile pour les autres joueurs de te proposer des liens ou des rps et de rester à jour sur ceux que tu as déjà, pense à créer ton [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qu'il faudra poster dans la partie "Journal de bord" du groupe auquel tu appartiens ! Il y a un code mis à ta disposition [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] si tu en as besoin, mais la présentation de ce sujet est entièrement libre alors amuse-toi !
  
  
• Si tu viens d'être validé chez les rouges, il faut que tu passes par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour donner un travail à ton personnage et dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour mettre à jour la chronologie du groupe et dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour choisir ta maison. De manière plus générale, n'hésite pas à visiter [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] régulièrement pour tout savoir de ton groupe !
  
  
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