Vote au top-site, sauve une licorne !
In Your Flesh
Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
Vote au top-site !
Après trois ans et demi de bons et loyaux services, In Your Flesh passe en forum semi-privé autogéré. Les tâches administratives sont réduites au minimum, les inscriptions filtrés et les validations supprimées. Nous vous proposons plusieurs zones de RP différentes, dans lesquelles les intrigues sont gérées par les membres sur la base du volontariat et où chacun peut RP librement en suivant seulement une trame commune.
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% sur le Lot de 2 écrans PC GIGABYTE 27″ LED M27Q
429 € 539 €
Voir le deal

 Harriet Green — Plants always find a way towards the light
In Your Flesh :: Last pub before the end of the world :: Archives :: Fiches de Présentation

InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyDim 22 Avr 2018 - 21:48

Dernière édition par Harriet P. Green le Mar 12 Juin 2018 - 2:26, édité 9 fois
Harriet Patience Green20/08/1991 (26 ans) INGÉNIEURE AGRONOME/BOTANISTE VEUVE BI/PANSEXUELLE LONE WANDERER ft. MIA WASIKOWKA
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Informations générales

Caractère
On ne peut pas dire qu’Harry est un modèle de charisme ou de sociabilité. Même si elle reconnaît l’utilité d’être en groupe, surtout par les temps qui courent, elle peut avoir du mal à aller vers les autres. Pourtant, une fois que l’on apprend à la connaître, sa compagnie peut se révéler agréable. Elle sait être à l’écoute et peut parfois même faire preuve d’humour. Malheureusement, les blagues lui viennent souvent au plus mauvais moment et ses tentatives de détendre l’atmosphère se soldent souvent par des échecs. Il faut dire qu’elle a une certaine incapacité à comprendre les conventions sociales, et s’entend en général mieux avec les plantes qu’avec les êtres humains. Néanmoins, c’est quelqu’un de déterminer et, même si elle rechignerait en temps normal, lors d’une situation critique elle peut s’avérer capable de prendre des décisions rapidement et parfois même de prendre la tête d’un groupe. Même si la diplomatie est loin d’être son fort, elle essaie de son mieux d’écouter et comprendre le point de vue de chacun. Son côté tête brûlée est contrebalancé par sa volonté de prendre soin des personnes qui l’entourent, pour peu qu’elle ait noué des liens avec eux. C’est plutôt quelqu’un de bourru qui a du mal à parler de ses sentiments et a tendance à tout garder à l’intérieur jusqu’à ce que ça explose, souvent au pire moment. Néanmoins, si elle ne se retrouve pas par accident à la place de leader, elle se garde en général de donner son opinion et suit le mouvement de la majorité à moins qu’il s’agisse d’une décision qu’elle trouve particulièrement stupide ou dangereuse. Après l’effondrement de la civilisation, elle a appris à être beaucoup plus méfiante, mais aussi solidaire et fiable. Etant quelqu’un de naturellement discret, elle n’a pas particulièrement peur de partir en exploration ou à la recherche de denrée, même si elle n’a qu’une idée en tête, de trouver un endroit loin de la ville, d’y installer des cultures et de s’y barricader, avec un petit groupe de personnes fiables.

Quoi qu’il en soit, à l’heure actuelle, Harry est surtout d’une fragilité sans nom. Elle serait incapable de s'intégrer de manière utile à un groupe et se laisse plutôt balotter par qui voudra bien d'elle, telle une poupée de chiffon sans vie. Après que tout son groupe ait été décimé et qu’elle ait dû achever la femme qu’elle aimait, elle est très instable, morose, et complètement inconsciente du danger, tendant à se jeter dans les pattes de n’importe quel mort vivant, sans qu’elle même ne sache trop si c’est pour le détruire à coup de batte ou pour se laisser dévorer. Elle dort très mal, fait souvent des cauchemars et se réveille en sueur, et essaie de n’avoir besoin de rien ni personne, sans vraiment y arriver à l’heure actuelle. Peut être ne retrouvera-e-elle jamais son caractère posé et réfléchi d’avant
Anecdotes
Manque de tact : À peine quelques mois après l’apocalypse, Harry et Else avaient rejoint un petit groupe de survivants composé d’individus disparates. Lors d’une fuite particulièrement périlleuse, l’un des membres de ce groupe se blessa grièvement et, même s’ils parvinrent à lui sauver la mise et à l’embarquer avec eux dans le van qu’ils avaient réussi à réquisitionner, l’homme succomba à son hémorragie quelques heures plus tard. Harry, qui n’avait jamais réussi à apprécier la caricature de redneck raciste, sexiste et homophobe, se contenta de récupérer ses affaires pour les partager entre les membres du groupe. Alors que l’une des survivantes la rabrouait sur son manque de compassion, Harry haussa les épaules. « Qu’est-ce que tu veux que je dise ? Oh, non, pas le connard ! » Ironisa-t-elle d’une voix moqueuse avant de reprendre sa fouille du corps.

Pro de la batte : Harry était pitcher de son équipe amatrice de soft-ball, étant fan de ce sport malgré les taquineries d’Else qui ne cessait de lui répéter qu’ « une meuf queer qui fait du soft-ball, tu peux vraiment pas faire plus cliché ». Une grande partie de son temps libre étant consacré à ces entraînements, tout le temps qu’elle ne passait pas à jardiner et à récupérer des spécimens de plantes intéressants en randonnée avec son épouse en fait, elle est devenue particulièrement douée, l’équipe dont elle faisait partie gagnant même une coupe peu avant les évènements, et ce en grande partie grâce à elle, tant comme pitcher que batteuse.

Baroudeuse : Harry et Else étaient toutes les deux de grandes randonneuses. Elles partaient dès qu’elles le pouvaient, parfois plusieurs jours avec une tente, et allaient même dans divers Etats afin de faire les parcours les plus intéressants. La Monument Valley, Yosemite, Yellowstone, la Continental Divide, et bien d’autres treks furent l’occasion de fous rires, d’engueulades, d’efforts et de nuits à la belle étoile. Si la vitesse n’est pas nécessairement la spécialité de la jeune femme, en revanche elle a de l’endurance à revendre et s’y connaît aussi pas mal en escalade.

Particularités physiques
Au premier abord, Harry est juste une grande jeune femme aux cheveux blonds coupés en un carré fouillis. Elle est assez mince mais avec des jambes qui semblent plutôt robustes, tandis que le haut de son corps est plus gracile. Elle a un buste peu développé, des épaules assez étroites et un cou assez fin, de longues mains aux doigts habiles. Ses hanches sont en revanche assez larges et ses jambes musclées, donnant des appuis fiables. Son visage est plutôt rond, avec une mâchoire légèrement carrée ou en tout cas au traits plus anguleux, une bouche aux lèvres assez fines et un nez droit et un peu pointu, mais pas très long. Ses pommettes sont particulièrement larges et visibles et elle possède un grain de beauté à côté de la bouche, ainsi que de légères tâches de rousseur disséminées ça et là. Elle a souvent les cheveux attachés, sales et le visage maculé de poussière, et porte principalement des vêtements pratiques, comme des affaires de randonnée, des pantalons cargo, des jean droits assez épais, des chemises en flanelle, des tuniques, et puis, bon, principalement ce qu’elle trouve aussi. Elle porte désormais son alliance et celle d’Else autour de son cou accrochée à une petite chaîne qu’elle porte toujours sous tous ses vêtements, et qu’elle ne voudrait perdre pour rien au monde. À part ça, elle ne porte pas de bijoux et n’a pas vraiment de signes particuliers, si ce n’est un tatouage végétal qui allie feuillages, jasmin et freesia sur le flanc gauche, au niveau des côtes. Elle a également de nombreuses cicatrices sur le poignet gauche, une assez épaisse en haut du bras droit due à une balle tirée par un survivant peu amical, une longue sur le mollet gauche après une chute dans des débris, et une sur le front au dessus de l'oeil gauche, subvenue à cause d'un éclat de verre projeté d'une fenêtre explosée par une balle.

Compétences




  • Agriculture/Jardinage : En tant que botaniste et ingénieure agronome, Harry est parfaitement capable d’organiser et de s’occuper de cultures, quelque soit le type de plantes. Elle est même plutôt douée, donc l’agriculture n’a aucun secret pour elle. Avec assez de graines et de temps, elle peut nourrir tout un bataillon, et ce même avec un espace restreint. Elle a toujours été passionnée par la nature, et est donc capable de gérer tout ce qui est plantations, greffes, traitements, etc. De la à dire qu’elle préfère les plantes aux humains, il n’y a qu’un pas, que nous ne franchirons cependant pas, je vous rassure.
  • Discrétion : Etant donné qu’elle n’est pas quelqu’un de particulièrement sociable et qu’elle a grandi dans un environnement où il valait mieux qu’elle se fasse discrète entre son père et ses frères, elle a appris à ne pas se faire remarquer. Elle sait se fondre dans le décor, se cacher, etc. Sa voix ne porte pas non plus très loin et de toute façon, elle déteste crier ou parler fort, préférant parler calmement et s’exprimer sans hausser la voix. Ainsi, elle est clairement plus une adepte de la discrétion et de la fuite que de la confrontation et du combat.
  • Science : Harry a passé 5 ans de sa vie à étudier exclusivement la biologie. Même si, très tôt, son intérêt s’est dirigé vers les plantes, cela ne veut pas dire qu’elle n’y connaît rien dans les autres domaines, au contraire. Elle est capable de déterminer facilement si de l’eau est contaminée, si tel ou tel contact est susceptible de transmettre des infections ou des virus, et a même quelques connaissances en géologie, ce qui lui permet de déterminer le type de terrain sur lequel elle se trouve, etc.
  • Grimper : Même avant de rentrer aux Etats Unis faire un tour global des meilleurs sentiers de randonnée du pays, Else et Harry pratiquaient l’escalade, la marche, etc., que ce soit en salle ou dans la Nature. Aussi, Harry a acquis une adresse dans ce domaine beaucoup plus grande que dans d’autres. Elle est donc capable de grimper sur différentes surfaces, et même si elle se fait parfois des frayeurs en prenant appui au mauvais endroit, elle n’est encore jamais tombée jusqu’à se faire mal.
  • Médecine : Quand on parle de médecine, il s’agit principalement de la capacité à fabriquer des médicaments ou des onguents, et à soigner avec des plantes, plus que quoi que ce soit d’autre. Même si ses compétences en biologie peuvent l’aider un peu, elle aurait tout de même du mal à recoudre une plaie ou à remettre en place une articulation tordue par exemple. Elle sait mieux soigner les maladies ou les fièvres que faire dans la médecine d’urgence.




Inventaire


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Arme : Une batte de baseball en bois, cloutée.
Objets utiles : Un sac de couchage, une corde.
Objets rares : Un paquet de cigarettes à moitié vide, une lampe torche à la batterie presque finie, des vêtements de rechange.
Véhicule : /
Possessions personnelles : Une chaînette sur laquelle sont enfilées deux alliances en or toutes simples, plusieurs paquets de graines de différentes sortes, une carte des Etats-Unis froissée, une guirlande d'origamis aplatie, un carnet contenant des notes, des croquis et des fleurs séchées, plusieurs crayons et stylos, un sac à dos de randonnée râpé.

Pour remplir votre inventaire, merci de vous reporter à ce sujet : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Histoire



Parfois, on naît dans la mauvaise famille. Ce fut le cas d’Harriet Greene. Elle vint au monde le vingt août 1991 à Caldwell, un petit village du Montana à quelques dizaines de minutes en voiture de la frontière Canadienne. Son père, Peter, était le pasteur des environs, et sa mère institutrice dans une école religieuse à Loring, une petite bourgade non loin de là. Personne ne le savait encore, mais Harriet était vraiment, mais vraiment très mal tombée.

Au début, tout se passait bien. Dès sa plus tendre enfance, la petite fille avait une passion pour les choses de la nature. Les insectes, les plantes, les poissons, etc. Elle passait la majeure partie de son temps dehors, à explorer les environs, sans que personne ne la surveille ou lui dise quoi faire, ce qui l’arrangeait bien. De toute façon, elle préférait largement être dehors, puisque lorsqu’elle était chez elle, elle se retrouvait sous le joug d’un père tyrannique qui supervisait tout ce qui se passait dans sa maison et qui avait toujours des corvées à lui faire faire. De plus, Harriet était entourée de deux frères plus âgés et un plus jeune, qui, tous les trois, étaient principalement exempts de corvées ménagères, et qui, aux yeux de la fillette, ne faisaient que se tourner les pouces sauf lorsqu’il y avait du bois à couper ou une voiture à réparer. Puisqu’elle était la seule fille, il fut décidé qu’elle serait envoyée à l’école publique car après tout, pourquoi s’embêter à payer son éducation alors qu’elle n’irait pas à l’université ou quoi que ce soit du même style ?

Quelque chose clochait. Ses camarades parlaient de dessins animés, de films, de musique dont elle n’avait jamais entendu parler. Apparemment, le monde n’avait pas été créé en sept jours mais au terme d’une évolution lente de plusieurs millions d’années, et l’homme ne descendait pas directement d’Adam et Eve. Harriet et sa famille vivaient dans un autre monde, à une autre époque.

« Peter, rends le moi ! Rends le moi, Peter ! »
« C’est pas pour toi, ça, c’est pour les garçons ! Et puis tu devrais même pas avoir ça ! »
« C’est ma copine Lisa qui me l’a donné, alors rends le moi !! »

Les cris de la petite fille résonnent dans le jardin alors que son frère tient très haut, beaucoup trop haut pour qu’elle puisse l’attendre, une figurine de robot en plastique. Elle lui saute après, lui donne des coups de pieds, mais elle est beaucoup trop faible et petite pour que ça ait un quelconque effet sur son aîné, et bientôt Chris l’attrape par le bras pour l’éloigner alors qu’elle continue à se débattre.

« De toute façon, t’as pas le droit d’avoir ça ! Papa t’a déjà dit de ne pas ramener tes trucs sataniques à la maison ! »
« Mais c’est pas satanique, c’est un robot ! »
« Toute façon t’es qu’une sorcière ! Tiens ! »

Les protestations de la fillette meurent dans sa gorge alors que Peter lance la figurine contre le mur de la maison, où elle se brise avant de retomber sur le sol en une multitude de morceaux. Chris la lâche et elle se rue pour récupérer les débris de la figurine, des larmes et de la morve coulant sur son visage alors que ses deux frères aînés s’éloignent. Nathan, qui était resté en retrait, la rejoint, traînant des pieds, serrant contre lui un lapin en peluche.

« Pardon Harry » balbutie-t-il alors que la fillette ramasse les morceaux de plastiques disséminés autour d’eux. Il pose sa main sur la tête échevelée de sa sœur et Harriet s’apprête à lui hurler dessus, à lever la main sur lui… Mais non. Il n’a que cinq ans. Ce petit bonhomme en culotte courte n’a pas fait exprès. Alors elle le prend dans ses bras et il continue de lui tapoter la tête avant qu’elle ne rompe l’étreinte. Il lui tend son lapin.

« Non. C’est ton préféré » la fillette blonde secoue la tête. « Garde le. »


Malheureusement, une fois la réalisation que son père débitait connerie sur connerie faite, les choses devinrent compliquées. Harry ne pouvait s’empêcher de s’opposer à lui, à ses frères, à sa mère, bref à tout le monde. Cela lui valait souvent des corrections et son côté têtu ne l’aidait pas à se sortir de telles situations. Après un moment, elle fut retirée de l’école publique et on l’envoya dans un pensionnat religieux à plusieurs heures de route. Les coupures sur les poignets commencèrent à apparaître, puis se à faire plus nombreuses. Mais quelque part, c’était presque mieux comme ça. Au moins, elle n’était pas la seule à faire des corvées. Et puis, de toute façon, s’était instillé en elle une détermination discrète qui ne vacillait pas. Les coupures devinrent un moyen de se rappeler de ça. De cette détermination secrète qu’elle gardait en son sein. Elle allait se sortir d’ici, s’enfuir, et ne jamais plus revoir sa famille qu’elle s’était mis à profondément détester. Et le meilleur moyen de faire ça, c’était d’aller à l’université avec une bourse. Lors des sorties, elle se renseignait sur les universités, les bourses, et réalisa une chose : rester aux Etats-Unis n’avait aucun intérêt. Ainsi, avec des résultats plus qu’impressionnants, elle réussit à obtenir une bourse d’excellence de l’université d’Amsterdam pour étudier la biologie, matière qui restait celle qui l’intéressait le plus. À la fin de l’année scolaire, elle rentra chez ses parents et leur annonça son intention de rester vivre chez eux jusqu’à se trouver un mari, et qu’en attendant elle travaillerait pour aider à faire vivre le foyer. Son père, radoucit par sa bonne volonté, hocha la tête et la félicita d’avoir enfin compris quelle était sa place.

Elle travailla donc tout l’été, gardant précieusement son salaire sous le prétexte qu’elle voulait acheter une nouvelle voiture pour l’un de ses frères et, un matin très tôt, à la fin du mois d’août, elle prit la voiture de son père, conduisit jusqu’à l’aéroport de Turner, d’où elle prit l’avion pour New York, puis pour Amsterdam. Ses parents n’ayant aucun endroit où la joindre, et la voiture étant retrouvée à l’aéroport avec comme seule note un post-it disant « j’ai 18 ans, je me tire de cet endroit, et je vous emmerde », elle n’eut plus jamais de nouvelles d’eux.  Elle vécut dans les dortoirs de l’université, et sa bourse d’excellence payait la majorité de ses dépenses, mais elle décida néanmoins, en deuxième année, de trouver un travail à temps partiel à côté de ses études. Elle commençait réellement à s’intéresser à la botanique, et sa maîtrise du hollandais commençait à être respectable, aussi elle décida de trouver un travail dans une jardinerie. Bon, ce n’était pas exactement aussi pointu que ce qu’elle faisait, et puis ça lui changeait un peu les idées. Elle n’avait pas prévu que prendre ce boulot allait changer sa vie.

Elle s’avance, les doigts entortillés dans son tablier d’uniforme encore raide d’être resté plié dans la réserve longtemps, incertaine de l’endroit où elle est censée se rendre pour accomplir la tâche qu’on lui a désignée. Le lien est empli de fleurs coupées de tous genres et elle regarde autour d’elle, émerveillée, avant de remarquer une jeune fille derrière le comptoir. Elle est plus petite qu’Harry, arbore des cheveux d’un roux carotte et des tâches de rousseur en pagaille. Son nez est retroussé et ses yeux gris ont un air malicieux. La jeune fille lui sourit et Harry sursaute quand elle fait entendre sa voix tant ce tableau était féérique.

« Hallo, Hoe gaat her ermee ? Hoe heet je ? »
« Ehhhh ik heet Harry. En jij ? »
« Ik ben Else. Harry, blij je te ontmoeten. »
« ik ook, Else. »

Jusqu’alors, Harry ne s’était jamais questionnée sur son orientation sexuelle. Depuis qu’elle était à Amsterdam, la soudaine liberté l’avait poussée, lors de soirées arrosées, dans les bras de garçons aléatoires, sans qu’aucun ne se détache vraiment de la masse et ne lui donne envie d’apprendre à mieux le connaître où ne la fasse tomber amoureuse. Mais elle n’avait jamais envisagé que rencontrer Else changerait à ce point sa vie.


Else travaillait dans la partie fleuriste de la jardinerie, en alternance. Elle avait 19 ans, comme Harry, et c’était peut être son côté libre, sauvage et constamment joyeux qui avait lui avait plû. Au début, elles ne faisaient que se croiser, et comme les compétences en anglais d’Else étaient encore moins bonnes que celles d’Harry en Hollandais, elles baragouinaient souvent en jouant des mains. Au fur et à mesure, elles s’étaient rapprochées et leurs conversations, alors qu’elles s’amélioraient chacune dans la langue de l’autre, étaient plus poussées et moins peuplées de silences gênants. Environ un an après leur première rencontre, alors qu’elles se voyaient de plus en plus en dehors du travail, Harry avait trouvé le courage de faire le premier pas. À partir de là, tout avait pris un jour nouveau. C’était comme si le monde avait pris de nouvelles couleurs, plus vives, plus brillantes. Pendant ce temps, Harry continuait à faire de son mieux dans les études, et cela payait. Vint le temps de choisir un Master. Harry n’avait alors aucune envie de rentrer aux Etats-Unis. En tout cas, pas pour l’instant. Elle décida de se lancer dans la botanique, parce qu’après tout, c’était ce qui l’intéressait. Elle se passionnait pour les plantes et leurs pouvoirs, leur capacité à soigner, à faire halluciner, à nourrir… Et puis, Else et elle imaginaient souvent qu’elles pourraient avoir une ferme à elles deux, où elles cultiveraient des fleurs et puis aussi toutes sortes de plantes médicinales ainsi que des légumes. Elles avaient toute leur vie rêvée déjà étalée devant elles, et surtout, avaient écrit toutes les deux une liste des choses à faire ensemble.

Elles emménagèrent aussi ensemble, et c’était difficile pour Harry d’exprimer avec des mots, ou même d’appréhender correctement à quel point elle était amoureuse et heureuse d’avoir rencontré Else.

Harry pénètre dans l’appartement baigné de lumière, les guirlandes d’origami et de pompons lui caressant la tête alors qu’elle passe la porte. Else trottine vers elle et l’embrasse, l’odeur de ses cheveux envahissant le nez de l’américaine. Elle passe ses bras autour d’elle, et serre la rouquine fort dans ses bras, respirant son parfum, lui embrassant le cou.

« Bah, qu’est-ce qui t’arrive ? T’es pas câline comme ça normalement ! »
« Rien. Je suis juste contente de te voir. »
Elle enfouit un peu plus son visage dans les cheveux de son amoureuse. Qui aurait cru qu’elle réussirait à trouver quelqu’un d’aussi parfait. Else est intelligente, positive, sensible, créative, et sûrement la personne la plus drôle qu’Harry ait jamais connu. Else la repousse gentiment et lui sourit.

« Tu viens ? J’ai fait à dîner et du thé, et j’ai mis un DVD. »

Harry pose son manteau et ses chaussures, toujours en souriant, et avance un peu plus dans l’appartement rempli de plantes et d’objets en tout genre glanés ou fabriqués par Else, et s’affale sur le canapé à côté de sa chérie, remarquant le plateau garni de nourriture posé sur la table basse, et remerciant silencieusement sa petite amie du regard avant de se mettre à enfourner la salade, les tartines, etc.


Les deux années où Harry passait son Master, Else et elle décidèrent d’économiser pour faire quelque chose de « vraiment cool » comme elles disaient une fois qu’Harriet aurait finit ses études. Quant Harry obtint son Master brillamment, l’un de ses professeurs la recommanda auprès d’une entreprise pharmaceutique basée aux Etats-Unis, pour s’occuper de contrôler l’organisation et la qualité des cultures dont ils tiraient leurs plantes. Trouver un travail dès la sortie de l’université serait parfait, seulement il y avait un hic. Cela impliquait de retourner aux Etats-Unis, dans le Michigan plus exactement. Après une longue discussion avec Else, une décision fut prise. Elle irait, et Else l’accompagnerait. Après tout, des fleuristes, il y en a partout. Elles pourraient toujours revenir en Europe si ça ne leur plaisait pas. Mais avant de partir, il y avait une chose qu’Harry voulait faire, et qu’elle ne pourrait pas faire dans le Michigan… Elle demanda à Else de l’épouser.

Elles dépensèrent une partie de leurs économies dans le mariage, mais ça valait le coup. C’était exactement ce qu’elles s’étaient imaginé, et puis rien que pour voir des larmes de joie dans les yeux d’Else, Harry était prête à dépenser tout l’argent du monde et à faire tous les sacrifices.  Une fois que le mariage était coché sur la liste des choses à faire ensemble, elles pouvaient partir aux Etats-Unis. Else insista même pour qu’elles se rendent dans la ville où sa compagne était née, où elles rencontrèrent son petit frère, Nathan, ainsi que le plus jeune de ses deux frères aînés. Les rencontres se passèrent aussi bien qu’elles le pouvaient étant données les circonstances, mais Else semblait contente d’avoir au moins entrevu une partie de sa belle famille. Harry ne commençait le travail que plusieurs mois plus tard, aussi elles décidèrent de stocker leurs affaires dans un box et de faire le tour des meilleurs sentiers de randonnée des Etats-Unis. Cette décision, si elle les empêcha de suivre l’évolution de l’épidémie, leur sauva probablement la vie au début. Seulement voilà, alors que la plupart des gens prenaient leurs précautions, Else et Harry, elles, randonnaient joyeusement entre le lac Huron et le lac Michigan. Forcément, la première rencontre avec l’une des créatures, autour du 20 août 2014, alors qu’elles venaient finalement de rejoindre une ville, se fit dans l’incompréhension totale et faillit bien leur coûter la vie.

Le lieu est étrangement désert. Else et Harry avancent jusqu’à un diner dans l’espoir de manger enfin autre chose que de la nourriture lyophilisée, mais n’ayant plus accès à internet par manque de batterie, elles se sont dirigées un peu au hasard dans la petite bourgade de bord de route. La clochette de la porte résonne dans le silence de mort alors que les deux jeunes femmes pénètrent dans le bâtiment.

« Euh… Bonjour ? » tente Else, un peu hésitante. Sans réponse, elle se tourne vers Harry. « Je savais pas que les américains faisaient la sieste ! »

Harry hausse les épaules, confuse. Elle s’avance un peu plus vers le comptoir, se penche au dessus, et a immédiatement un mouvement de recul paniqué. Else lui jette un regard goguenard avant qu’Harry ne se mette à bredouiller.

« Euh- Y’a- euh- y’a quelqu’un allongé par terre… »
« Oh. » Le sourire d’Else se déconfit un peu mais elle ne se démonte pas. « Peut être qu’il avait envie de faire une sieste ? » Toujours le mot pour rire, mais les yeux écarquillés d’Harry lui font comprendre que quelque chose ne va pas.
« Il lui manque une partie du visage… Et la moitié d’un bras. »
« Quoi ? »

Alors que les deux femmes commencent à paniquer doucement, la porte battante qui mène à la cuisine s’ouvre. Une femme en uniforme de serveuse en sort, marchant lentement, poussant comme des gémissements, des borborygmes, ou peut être des grognements. Elle a affreusement mauvaise mine.

« Madame ? Bonjour ? Ça va ? »

La femme lève un regard vitreux et cette fois Harry en est sûre, émet un grognement bestial. Else s’avance vers la serveuse mais l’américaine la retient.

« Non. Y’a quelque chose qui cloche. »
« Qu’est-ce que tu racontes, tu vois bien qu’il faut qu- »

Avant qu’Else n’aie pu finir sa phrase, la femme se précipite pour se jeter par dessus le comptoir. Par réflexe, Harry attrape un tabouret, le lui balance dans la face et attrape le poignet d’Else avant de s’enfuir à toutes jambes hors du diner.


Par la suite, la survie avait été plutôt difficile. Au fur et à mesure, les deux jeunes femmes s’étaient armées de battes qu’elles avaient cloutées, ne sachant ni l’une ni l’autre se servir d’une arme à feu, et s’était mis en devoir de rejoindre une grande ville. Là bas, sûrement, quelqu’un pourrait leur expliquer de quoi il retournait. Néanmoins, la première rencontre humaine qu’elles avaient fait, peu de temps après, leur avait ôté tout espoir. Les frontières étaient fermées, les morts se comptaient, apparemment, par milliers, dizaines de milliers, peut être plus, et aucun réseau d’information fiable ne fonctionnait plus. Harry s’en voulut d’avoir ramené sa bien aimée jusqu’ici, si c’était seulement pour assister à l’effondrement de la civilisation. Néanmoins, sans nouvelles de l’étranger, elle ne pouvait que supposer que les choses étaient dans un état plus ou moins similaire. Au moins, elles étaient ensemble. La cordialité et l’altruisme d’Else leur permirent de constituer un petit groupe de survivants qui, malgré quelques pertes, se porta plutôt bien pendant un moment, explorant et s’établissant finalement dans une ferme qu’ils barricadèrent autant que possible, avant d’envisager d’y planter des cultures et d’y subsister au mieux, en espérant toujours que la civilisation finirait par reprendre le dessus, et que l’épidémie finirait par être endiguée.

Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Il fallait donc sérieusement songer à trouver des matériaux et des graines pour cultiver de quoi se nourrir, et quelques uns se mirent à partir en éclaireurs tandis que les autres retapaient autant que possible les bâtiments. Harry, discrète et plutôt bonne grimpeuse, partait souvent en expédition toute seule, d’autant qu’elle était celle qui s’y connaissait le mieux en agriculture. Seulement un jour, alors qu’elle s’était éloignée, le pire se produisit.

C’est avec horreur que la jeune femme réalise à quel point les lieux sont silencieux. Elle se dépêche de rejoindre la barricade de fortune, et constate que le portail de grillage est toujours fermé. Elle ne peut pas y entrer si personne ne lui ouvre, aussi elle appelle, sans réponse. C’est alors qu’elle remarque, non loin, un corps allongé sur le sol. L’adrénaline aidant, elle fait le tour du grillage en quelques minutes, avant de remarquer une brèche dans la barrière, comme si elle avait cédé sous les assauts répétés des créatures. Elle se précipite, et s’accroupit près du corps. Elle le reconnaît : C’est Anna, l’une des jeunes femmes de son groupe de survivants.

« Putain… C’est pas possible… »

Elle comporte plusieurs traces de morsure, et aussi une autre blessure à la tête, circulaire. On lui a tiré dessus. Harry se redresse, et constate que les corps sont éparpillés tout autour du campement, à la fois ceux des morts vivants et ceux de ses compagnons. Une horde a pénétré les lieux, comment, quand exactement, Harry n’en sait rien. Ce qu’elle sait en revanche, c’est que l’effroi s’empare d’elle. Elle fouille frénétiquement tous les bâtiments, où les scènes et la disposition des corps semble indiquer que tous se sont entretués, comme s’il ne restait personne en vie. Elle continue ses recherches, n’ayant qu’une idée en tête. Else. Else. Else. Finalement, elle la trouve, au fond d’une des chambres à l’étage de la maison, un mort vivant à ses pieds, le crâne explosé. Else est assise, dos au mur, les yeux clos. Harry se précipite vers elle.

« Oh mon amour, ma chérie, qu’est-ce qui s’est passé… »

Alors qu’elle saisit son visage entre ses mains, elle réalise qu’il lui manque toute une partie de la gorge et que la moitié de son corps est complètement couverte de sang. Else ouvre les yeux faiblement, et les larmes coulent sur le visage des deux jeunes femmes.

« Harry… Pardon… »
« Non non non, pas pardon, qu’est-ce que tu racontes, on va te soigner, tu vas t’en sortir, hein ? Ça va aller. Ça va aller, fais moi confiance. »
« Non… J’ai été mordue… Tu sais ce qui arrive quand on est mordu… »

Harry secoue la tête, les yeux plein de larmes.

« Non, ça va aller, d’accord ? On va te remettre sur pieds. On va repartir toutes les deux comme avant. »

Les yeux d’Else se révulsent à intervalles, elle est couverte de sueur et de sang. Malgré la faiblesse qu’on peut facilement deviner, elle hisse sa main jusqu’au visage d’Harriet.

« S’il te plaît, me laisse pas devenir comme ça. J’ai plus de balles, sinon je l’aurai déjà fait. »

Les sanglots d’Harry reprennent de plus belle alors qu’elle serre le corps tremblant de son épouse contre elle.

« Non, tu peux pas me demander ça… Je t’en supplie, dis moi que ça va aller. »
« Harry, c’est trop tard pour moi… »
« Non… Dis pas ça je t’en prie… Je t’aime, tu peux pas me laisser. »
« S’il te plaît, fais de ton mieux pour survivre sans moi… Harry, je t’aime… »

C’est avec son dernier souffle qu’Else a prononcé ces mots. La vie quitte son corps qui se ramollit entre les bras de la jeune femme blonde qui sanglote de plus belle. Elle reste comme ça un moment, à serrer le corps sans vie de celle aux côtés de laquelle elle espérait rester toute sa vie. Néanmoins, elle sait qu’elle doit faire ce qu’Else lui a demandé, ne serait-ce que parce qu’elle le lui a demandé. Elle lâche le corps, essuie ses larmes, récupère la chaînette qu’Else porte autour du coup et son alliance, et les passe autour de son cou à elle. Elle saisit sa batte dans son dos. Elle ferme les yeux, inspire, expire, inspire, expire, serre les dents, ferme les yeux… Et la batte s’abat, une fois, deux fois, trois fois, autant de fois que nécessaire jusqu’à ce qu’Harry entende un craquement familier. Elle quitte la pièce en courant.


Après ça, les semaines qui avaient suivi avaient été floues, brumeuses. Harry n’en avait que peu de souvenir. Elle savait juste qu’elle avait erré sans but, se jetant sur tous les morts vivants isolés qu’elle rencontrait, ne sachant pas trop si c’était par envie suicidaire ou par volonté d’exercer une sorte de vengeance. Elle n’avait pas souvenir d’avoir croisé de hordes, restant principalement dans les forêts, les champs, les bois, maculée de terre et de sang, errant à moitié nue dans ses vêtements qui s’étaient déchirés aux branches, à la limite de la folie. Une telle douleur, pensait elle, elle n’y survivrait jamais.

D’après ce qu’on lui avait dit, elle avait été trouvée par un groupe de survivant à la bordure de Detroit, hagarde, squelettique, désorientée et couverte de boue et de sang, tant et si bien qu’ils avaient failli l’abattre en pensant qu’elle n’était qu’une créature de plus, mais elle ne les avait pas attaqués occupée qu’elle était à marmonner des mots incohérents, prostrée au milieu des arbres, la seule chose indiquant qu’elle était humaine étant son sac à dos encore chargé d’affaires. C’était peut-être encore la chance qui avait fait que ces survivants là étaient dotés de bonnes intentions, sans quoi elle n’en serait sûrement pas sortie saine et sauve. Après un temps avec eux, elle avait peu à peu retrouvé l’esprit, sa capacité à communiquer, et s’était montrée assez utile dans sa connaissance des plantes et du terrain. Cependant, les cauchemars, l’anxiété, etc. lui faisaient souvent avoir des comportements agressifs ou tout du moins impolis auprès de ceux qu’elle avait sauvés et elle avait décidé de partir, leur laissant son livre de botanique qu’elle connaissait de toute façon par cœur avant de reprendre la route de son côté, peut être pour rejoindre l’un des grands camps de survivants de Detroit, ou bien peut être pour former son propre groupe et retrouver un endroit où vivre en autarcie, où accueillir des gens, leur venir en aide, les nourrir, comme Else l’aurait souhaité.


BirdPrénom : Sacha
Âge : 23
Comment as-tu connu le forum ? : par un top site
Autorises-tu le staff a tuer ton personnage en cas de départ ? : je pense, oui.
Code règlement :
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyDim 22 Avr 2018 - 22:03
Bienvenuuuue ! I love you
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyDim 22 Avr 2018 - 22:14
Merciiiii I love you cucu
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyDim 22 Avr 2018 - 22:42
HARRY!!!!!

*Le colosse balafré et couvert de cicatrices immondes serrent tendrement dans ses bras la blonde. Mais la gêne légendaire de l'homme difforme revient au galop et il la déposa en baissant le regard. Portant un de ses battoirs immenses qui lui servait de main en arrière de sa nuque, le gladiateur de l'apocalypse murmura avec gêne quelques mots.*

Je suis heureux heureux de te voir... Euh... Ça va bien? Si tu as besoin de moi je serais là... Euh...
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyDim 22 Avr 2018 - 22:53
BOBBY!!! oh mon dieu hahaha Crazy love

*Harry se rua vers lui et lui sauta au cou en riant*

comment ça va?
Administrateur
Will Kaneki-BurbankAdministrateur
Will Kaneki-Burbank
Carte d'identité
Occupation actuelle : Conseiller ressources énergétiques, Chef d'équipe Maintenance & Construction
Messages : 2881
Points : 4369
Date d'inscription : 01/12/2017

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyLun 23 Avr 2018 - 8:58
Bienvenue sur le forum, jeune fille ! Bon courage pour ta fiche et si tu as des questions, n'hésite pas à me faire signe Very Happy
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyLun 23 Avr 2018 - 10:38
Bienvenue !! bounce
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyLun 23 Avr 2018 - 18:30
Bienvenue Bob
Indépendant
Anja DelucaIndépendant
Anja Deluca
Carte d'identité
Occupation actuelle : Travaille au ravitaillement, à la surveillance, et dans la ferme
Messages : 673
Points : 4206
Date d'inscription : 16/01/2018

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyLun 23 Avr 2018 - 19:31
Bienvenue par ici ! Cute
L'Arène
Dean CaulfieldL'Arène
Dean Caulfield
Carte d'identité
Occupation actuelle : co gerant de l'arene
Messages : 993
Points : 4070
Date d'inscription : 28/11/2017

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyLun 23 Avr 2018 - 20:40
Bienvenue a toi!! Je te mets de la salade de coté madame j'ai la main verte? Smile
Indépendant
Elias Kaneki-BurbankIndépendant
Elias Kaneki-Burbank
Carte d'identité
Occupation actuelle : Chef de la sécurité
Messages : 4490
Points : 5945
Date d'inscription : 01/07/2017

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyLun 23 Avr 2018 - 21:11
Bienvenuuuuuue **
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyLun 23 Avr 2018 - 21:29
Olala mais quel accueil!! Crazy love cucu Yeah Merci à tous! I love you
Inutile Dean, j'ai ramené mon stock perso!! Hihi mais merci de la proposition!
L'Arène
Dean CaulfieldL'Arène
Dean Caulfield
Carte d'identité
Occupation actuelle : co gerant de l'arene
Messages : 993
Points : 4070
Date d'inscription : 28/11/2017

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyLun 23 Avr 2018 - 22:27
Bon sinon j'ai toujours des petites graines mais il parait que ça fait mauvais genre d'en proposer aux jeunes filles, comme les concombres, alors je reste sur de la laitue, ça reste une valeur sure et diplomatiquement correcte Wink
(Sauf que ca a pas beaucoup de succès think )
L'Arène
Malorie EriksonL'Arène
Malorie Erikson
Carte d'identité
Occupation actuelle : Bras droit de Dean Caulfield, tribun, patronne de la taverne
Messages : 3887
Points : 6086
Date d'inscription : 17/07/2017

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyLun 23 Avr 2018 - 22:30
Bienvenue Harriet ! I love you
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyLun 23 Avr 2018 - 23:07
Dean> ça dépend, si c'est une référénce à une vidéo d'il y a quelques années, la salade, ça peut être un peu plus attractif! think

Mallorie> Merci beaucoup! Coeur
L'Arène
Dean CaulfieldL'Arène
Dean Caulfield
Carte d'identité
Occupation actuelle : co gerant de l'arene
Messages : 993
Points : 4070
Date d'inscription : 28/11/2017

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyLun 23 Avr 2018 - 23:23
Hum si c'est une façon de réclamer un effeuillage, sache que Dean n'est pas du genre pudique et qu'il porte mieux la feuille de vigne que la feuille de laitue Smile
(par contre on va eviter la mâche, sinon il y a du débordement)
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyLun 23 Avr 2018 - 23:47
Hinhinhin non je pensais plutôt à la chanson de Kemar, morceau de salade (mais c'est une référence un peu old on ne juge pas)

Une petite feuille de cresson ou de roquette sinon??? non? Hihi
L'Arène
Dean CaulfieldL'Arène
Dean Caulfield
Carte d'identité
Occupation actuelle : co gerant de l'arene
Messages : 993
Points : 4070
Date d'inscription : 28/11/2017

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyMar 24 Avr 2018 - 7:26
Avec le transgénique je suis sur que l'on peut faire de petites feuilles de cresson de la taille d'une grosse feuille de vigne Wink
(bon et puis c'est pas de ma faute si a Detroit il fait un peu frais, ça se serait passé en Floride je suis sur qu'il aurait fallu une feuille de bananier au moins ^^)
Administrateur
Will Kaneki-BurbankAdministrateur
Will Kaneki-Burbank
Carte d'identité
Occupation actuelle : Conseiller ressources énergétiques, Chef d'équipe Maintenance & Construction
Messages : 2881
Points : 4369
Date d'inscription : 01/12/2017

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyMar 24 Avr 2018 - 9:54
...Dean, tu ne changes pas à ce que je vois mdrrr

Breeeef, mademoiselle Harry ! Je crois qu'il y a une petite confusion concernant l'âge/la date de naissance de ton personnage. Tu as mis Août 1990 dans les infos générales puis 1991 dans l'histoire /o/ Mais en dehors de cela, je n'ai rien à redire sur ta fiche, c'était clair et complet ! Du coup, je te laisse corriger l'année selon ton choix, mais je te valide tout de même dès maintenant ♥️

Félicitations, tu es validé(e)



Bienvenue du côté obscure de la Force, mon jeune ami !
Maintenant que tu as passé la dure épreuve de la fiche, tu vas pouvoir enfin t'amuser parmi nous. Enfin... Après avoir fait encore quelques petites choses indispensables que voici :


  • Tout d'abord, il faut que tu ailles recenser ton avatar dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et ton métier dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], afin de rester quelqu'un d'unique !

  • Afin qu'il soit plus facile pour les autres joueurs de te proposer des liens ou des rps et de rester à jour sur ceux que tu as déjà, pense à créer ton [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qu'il faudra poster dans la partie "Journal de bord" du groupe auquel tu appartiens ! Il y a un code mis à ta disposition [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] si tu en as besoin, mais la présentation de ce sujet est entièrement libre alors amuse-toi !

  • Tu peux aussi créer un scénario si tu en as besoin, dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], mais sache bien que tu n'as pas le droit d'en proposer plus de deux en même temps, alors choisis bien !

  • Enfin, comme tu peux le voir, nous avons un système de points sur le forum et tout ce que tu dois savoir à ce sujet se trouve [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], prends donc le temps de lire tout ça au moins une fois pour être sûr de ne rien oublier !

  • Et surtout n'oublie pas que peu importe que tu sois là depuis un jour ou un an, tu peux contacter le staff à n'importe quel moment si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit concernant le forum. Tu peux aussi demander un parrain dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour qu'un joueur expérimenté t'aide à t'intégrer, alors n'hésite surtout pas !

InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyMar 24 Avr 2018 - 11:23
Will > Oh oui désolée!! Le changement est fait Smile

Merci beaucoup pour la validation en tout cas, je m'en vais de ce pas faire les choses indiquées!  bounce


Dean > Non mais inutile de te justifier hein, je ne juge pas à la taille des feuilles silent
L'Arène
Dean CaulfieldL'Arène
Dean Caulfield
Carte d'identité
Occupation actuelle : co gerant de l'arene
Messages : 993
Points : 4070
Date d'inscription : 28/11/2017

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyMar 24 Avr 2018 - 20:05
Tu as raison, il ne faut ce fier qu'a la taille du tronc Hihi
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyMar 24 Avr 2018 - 20:06
Ou de la tige, dans certains cas Hihi
L'Arène
Dean CaulfieldL'Arène
Dean Caulfield
Carte d'identité
Occupation actuelle : co gerant de l'arene
Messages : 993
Points : 4070
Date d'inscription : 28/11/2017

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light EmptyMar 24 Avr 2018 - 20:18
une tige de Baobab n'a pas a rougir Wink
Contenu sponsorisé
Carte d'identité

Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty
MessageSujet: Re: Harriet Green — Plants always find a way towards the light   Harriet Green — Plants always find a way towards the light Empty

 Harriet Green — Plants always find a way towards the light
In Your Flesh :: Last pub before the end of the world :: Archives :: Fiches de Présentation

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

Vous allez poster avec

Outils de modération