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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk]
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MessageSujet: Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk]   Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk] EmptyLun 11 Juin 2018 - 23:22
Louis avait finalement pris sa décision, aujourd'hui il irait voir celui se faisait appeler le Fantôme. Il trouvait toujours ces histoires de surnom débiles, mais savait que bien souvent tout comme le prénom on ne le choisissait pas et que pour s'en défaire, c'était encore plus compliqué, ceux qu'on lui avait attribué durant son passage sous les drapeaux avaient eu le don de l'énerver, un certain Horowitz avait pris l'habitude de l'appeler "le juriste" parce qu'il lui avait ressorti les extraits du code militaire qui pointaient le comportement déplacé dudit crétin. Lui et ses gars s'en donnaient à coeur joie jusqu'au jour où le soldat leur avait rappelé qu'il n'était pas un juriste mais un ranger et avait collé sa crosse de M4 dans les dents des quatre clowns qui pensaient pouvoir se payer une barre de rire. Les menaces avaient fusé et il ne faisait aucun doute que si Hartmann se retrouvait avec eux en patrouille, il aurait des problèmes. Mais le Tout Puissant avait d'autres projets pour le futur sergent instructeur et une IED avait mis sur orbite le HMMW de Horowitz et sa clique. Lui avait survécu, mais perdu les deux jambes et l'usage de ses bras sans parler de tronche de steak tartare, autant pour la vengeance.
A cause de son tempérament "joyeux" et "extraverti" cherchant à s'intégrer dans son unité, son lieutenant avait fini par l'appeler Joker histoire de se foutre de sa gueule et cela lui avait collé à la peau tout le temps qu'il avait servi "Hey Joker t'aurait pas une blague à nous raconter?" "Allez Joker, t'as bien une petite histoire?" Et le ranger de finir par raconter comment certains des leurs avaient été traités par les talibans et autres insurgés. Ca faisait toujours son petit effet quand on expliquait à des gars qui allaient sur le terrain que certains qui n'en étaient pas revenu avaient été retrouvés les testicules dans la bouche, ou assis en tailleur et la tête entre les jambes. Ca avait forcément plombé l'ambiance et son lieutenant lui avait sévèrement remonté les bretelles, mais si on l'appelait toujours Joker, on lui foutait la paix et ça il était pas contre.

Se souvenir de ces années là n'était pas agréable. La seule chose de bien qui lui était arrivé alors c'était Violetta... Et il dut faire un effort intense pour penser à autre chose car s'il était bien une chose de pire que repenser à tous ces tocards en tenue camo c'était bien de repenser à sa femme.

Aussi, l'humeur était pas vraiment au beau fixe et en plus il avait faim. Reprendre un régime plus consistant afin d'être en meilleure forme avait un prix, la nourriture, qui depuis l'Apocalypse se faisait toujours plus rare. Raison de plus pour aller voir les gens de Fort Hope, se ravitailler et permettre à une famille de trouver un abri sûr.

"Allez sale bête on y va"

Avait il lancé à son compagnon en lui ébouriffant les poils sur le crâne.

La progression dans le quartier de GPP comme il l'appelait était relativement tranquille, il connaissait le coin à présent et savait quels endroits éviter, les bruits suspects qui ne l'étaient finalement pas et ceux anodins qui devaient vous mettre en alerte. Et là après quelques minutes, ce fut le cas. Une respiration haletante. Après avoir bien fait attention, Louis détermina que c'était soit la respiration d'un chien ou d'un loup, le premier étant quand même plus probable, il y en avait des tas dans la ville et fournissait leur quote-part de viande. Ca pourrait faire une bonne monnaie d'échange en arrivant à Fort Hope.

*Pourvu que ce soit pas un foutu camp de hippies vegans...*

L'ancien ranger avait commencé à se déplacer avec une lenteur mesurée, ils étaient sous le vent donc à l'abri de l'odorat de l'animal sinon ils auraient été repérés immédiatement. Après avoir contourné une villa il pu voir le clébard en contre-jour. Un petit gabarit sans doute un jeune berger allemand ou quelque chose du genre.
La tactique du duo de survivant était simple, Rosket allait attaquer le chien par surprise puis le tenir en respect et pendant que les deux se regarderaient prêts à se sauter à la gorge, c'est Louis qui le ferait. Vu le gabarit, lui briser les vertèbres ne serait pas compliqué.

Le spectacle commença et le petit prédateur se lança sur sa proie, lui tombant sur l'arrière train dans le but de l'alarmer et se posta devant elle tous crocs dehors et couinant d'une façon qui n'avait rien de sympathique, de toute façon il ne l'était pas au naturel donc il n'avait pas besoin de se forcer. Mais quelque chose clochait, le chien avait certes réagit, mais ne s'était pas laissé complètement berner, il tenait le raton laveur à l'oeil - et il valait mieux - mais au lieu de rester immobile, il se déplaçait en arc de cercle, prudent. Et Louis n'aimait pas cette prudence. Un chien des rues crevant de faim verrait dans Rosket autant un danger qu'un repas et verrait que c'était réciproque ce serait alors un véritable duel de samourai avec deux statues de marbre attendant une ouverture. Cette sale bête était disciplinée et en se déplaçant Louis vit quelque chose de bien moins agréable encore, elle était en pleine forme. Aucun chien errant n'aurait un tel poil et un tel comportement, ce qui revenait à dire que ce n'était PAS un chien errant...
D'un claquement de langue l'ancien instructeur sonna la fin du spectacle et épaula son fusil. s'il y avait ce chien dans le coin, il y avait sans doute son maître ou sa maîtresse dans les environs voire plusieurs humains et il valait donc mieux être prudent.
Le souci à ce moment là était que Rosket n'en avait un peu rien à foutre de tout ça, lui il voyait un chien ou plutôt un gros morceau de viande fraîche et cette tête de mule était bien décidée à en croquer un bout, ses couinant évoluaient rapidement en longs grognements aigus...
Son compagnon bipède lâcha un

"Foutue bestiole, je vais en faire des gants!"

Et il s'avança prudemment vers le chien prêt à décocher son 45 fillette soit dans le museau du clébard, soit dans le cul de son raton laveur... Et il tomba nez à nez avec un inconnu, hache à la main qui s'avançait vers Rosket.

"On reste calme et on baisse son jouet" avait il invité d'un geste de son fusil. "C'est à vous le chien?"

Le survivant n'affichait aucune hostilité tant par le ton que par son expression, mais ce qui était sûr c'était qu'il n'était pas du genre à hésiter à tuer ou alors était super doué au bluff...
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MessageSujet: Re: Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk]   Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk] EmptyLun 25 Juin 2018 - 11:43
Que dire, que dire. Une journée semblant presque trop belle pour être vraie. Un silence de mort, sans râles à l’horizon. Nous n’avons croisé personne, et de ce fait, tout se passe très bien. L’air tranquille et les airs d’aventurière de Shadow me forcent même à me détendre. Nous avançons avec calme, prenant soin de quand même bien regarder où je mets les pieds. Les débris sont nombreux sur le chemin et je ne serai pas spécialement étonné de trouver un bras qui rampe dans l’espoir de griffer un truc qui passe à sa portée. Finalement, Shadow prend un peu de distance, sautillant de son pas léger vers l’avant, truffe vers le sol. Elle semble suivre diverse odeurs, la pauvre étant habituée à toujours travailler, ne semble pas se détendre véritablement, ne profitant qu’à moitié de notre balade calme. Je la laisse aller, chercher, s’éloigner voir disparaître un peu trop de ma vue pour finalement revenir. Il semble qu’enfin, elle se détend. J’essayerai de nous trouver un coin dégagé pour jouer un peu. La pauvre, j’oublie parfois comment je l’ai éduqué. Par le jeu. C’est important et je ne dois pas perdre de vu son bien-être. Si on n’a pas le temps de jouer dehors, je la ferai jouer dans le camp. J’ai cru comprendre que l’étendue d’eau qui borde les lieux n’est pas dangereux, peut-être que lorsque les beaux jours reviendront, je pourrai la faire jouer un peu dans l’eau…

Soudain, je ne la vois plus, mais je l’entends. Des grondements résonnent et aussitôt, je m’empresse d’accourir. Que ne fût pas ma surprise, de trouver cette scène irréaliste. Un homme et un raton laveur, face à ma chienne. Il jure de sa voix grave, tandis que Shadow leur fait face avec cran et tactique. Le poil de son échine est retroussé, ses yeux ne lâchent plus la menace que représente la boule de poile grise et elle ne tourne jamais le dos, ni au bipède, ni au quadrupède. L’homme me pointe de son arme, ce que j’accueille avec un léger rictus de colère. Pourtant, rapidement même, je comprends qu’il n’est pas agressif. J’approche et attrape Shadow par le harnais, l’obligeant à reculer, même si la forcenée tire, ne voulant visiblement pas que je m’approche du raton laveur, ni qu’elle ne s’en éloigne. Pourtant, lorsque de ma voix j’impose l’ordre “ à ta place “ Shadow arrête de résister et se laisse ramener entre mes jambes, avant de s’asseoir, la gueule toujours ouverte, la respiration lente, elle est concentrée sur l’animal sauvage.

- Oui, elle est à moi.

Malgré sa demande, je ne range pas ma hache. Je la garde dans la main, même si elle pend mollement et que je ne suis pas prêt de m’en servir. Je me redresse, gardant par sécurité les doigts verrouillés sur le harnais de mon chien. J’ai confiance en elle, elle est obéissante. Mais je sais aussi qu’elle peut partir à vif et si l’un d’eux fait un geste brusque, la prise sur le harnais ne sera pas de trop pour éviter une catastrophe.

- Et le … raton-laveur, je suppose qu’il est à vous.

C’est assez étrange comme animal de compagnie. Mais en même temps, nous sommes aux états-unis et dans un temps d’apocalypse. J’ai déjà pu rencontrer un homme avec une chèvre alors j’ai envie de dire que tout est possible aujourd’hui. Mon regard se fige soudainement sur lui. C’est étrange, comme son visage me semble familier. Une brève analyse du bonhomme, me donne comme indice, qu’il serait peut-être éventuellement, raccroché aux forces armées.

- Militaire ?

Mon attirail avec ma combinaison anti-émeute et le chien doivent lui donner quelques indices sur ma fonction ou du moins, mon ancienne fonction...
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MessageSujet: Re: Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk]   Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk] EmptyMer 27 Juin 2018 - 20:08
L'inconnu ne semblait pas chercher les ennuis également, c'était toujours ça de pris. La façon dont il avait géré son chien ou plutôt sa chienne était révélateur d'une familiarité avec les bêtes sinon une expérience qui lui rappelait celle d'un de ses rares amis, celui qui avait fait de Rosket ce qu'il était aujourd'hui. Non, pas une teigne qui aimait rien tant que mordre des mollets tendres, mais un animal qui obéissait... Quand ça lui chantait.
contrairement à la façon professionnelle d'Aaron, Louis appliqua l'éprouvée méthode du coup de latte dans le fion pour ramener sa petite peste à de meilleurs sentiments ce qui ne fit que la faire couiner de mécontentement grognant dans sa direction. Les sourcils froncés, l'ancien instructeur attrapa le raton par la peau du cou et le souleva sans ménagement le secouant un peu au passage.

"Pousse pas ta chance, sac à puces sinon tu finis à la broche ce soir, pigé!"

Et si bien entendu Rosket ne comprenait pas un mot de ce qu'il venait d'entendre, le ton ferme et le regard d'acier de son maître sonnèrent comme le rappel à l'ordre qu'il n'avait pas voulu entendre jusque là. Le laissant retomber, il s'intéressa alors à celui qui lui avait retourné la question pendant que le petit prédateur s'éloignait en ronchonnant, drapé dans son amour propre blessé.

"Oui, la plupart du temps."

Il avait baissé le fusil. Pas trop bas non plus, mais c'était un geste d'ouverture dans un monde ou généralement les bipèdes qu'on croisait voulaient votre peau, qu'ils soient morts ou vivants ne changeant pas grand chose, juste la méthode souvent bien plus expéditive avec les macchabées.
La question sur son métier lui laissa échapper un rictus en même temps que la voix de Violetta "Mon amour, je t'aime, mais je t'en prie ne souris pas." Elle l'avait vexé pour le coup, mais c'était vrai, ses sourires mettaient autant en confiance que la vision d'un tigre se préparant à vous sauter dessus ou donnait envie de le taper à voir cet air méprisant. Il avait essayé avec son aide de changer ça, pour lui faire plaisir, mais peine perdue, son cas était désespéré.

Il ne vit pas de raison particulière de cacher ce qu'il avait été. Il était fier d'avoir servi son pays et d'avoir contribué à faire de la Terre un meilleur endroit en descendant des ordures ici et là.

"Ranger... Dans une autre vie." C'était le cas. Vrai, relativement vague et il n'avait pas spécialement envie de rentrer dans les détails pour le moment. "Et vous maître chien je suppose ou alors elle vous obéit parce que vous avez bonne mine."

Au moins le ton était détendu, signifiant que l'ancien ranger était de suffisamment bonne composition pour discuter et pas ponctuer une phrase avec une balle de 7.62. Son trait d'humour plutôt foireux montrait même un certain effort ou alors il se foutait totalement de la gueule de ce pauvre Aaron, difficile à dire. Mais s'il se foutait de sa tronche il se montrerait plus méfiant et n'aurait pas baissé son arme. Faisceau d'indices pointant vers l'inadapté social plutôt que vers le connard de service. Enfin, dans ce cas précis parce qu'en général...

"Je cherche Fort Hope. On m'a dit que c'était dans le secteur et qu'ils étaient plutôt ouverts d'esprit, ils ne bouffent pas leur prochain ou n'en font pas des esclaves. Tu saurais où je pourrai les trouver eux et leur fantôme de chef?"
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MessageSujet: Re: Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk]   Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk] EmptyMer 4 Juil 2018 - 14:45
Le type en face de moi et son ami gris des moins communs, se disputent un peu. J’admets que mon cerveau fait presque un looping en admirant ce tableau. Je ne comprends pas vraiment, comment un duo aussi étrange peut fonctionner mais bizarrement oui, le raton laveur finit par ployer, écoutant son maître non sans caprice et autres râleries. Je l’observe un moment, avant d’arrêter et de me reconnecter à la réalité, je n’avais pas remarqué que j’étais entrain de le dévisager. L’homme me semble réellement familier, sans que pourtant je ne puisse l'identifier. Une fois l’animal sauvage mais pas trop calmé, le bougre prend soin de répondre à mes interrogations. Il m’explique qu’il a été Ranger, ce qui me suffit à m’interroger davantage. En effet, s’il ne me semble pas inconnu, c’est peut-être parce que nous nous sommes croisés lors d’une mission ? La mémoire est lente et peu fiable. Si c’est vraiment le cas, je finirai par m’en rendre compte le moment venu, à me souvenir de ce type. Je hoche cependant la tête face à sa supposition.

- Maître-chien en effet. Elle s’est Shadow, malinoise vraiment vivace…


Je l’analyse un moment, me demandant bien ce qu’il peut faire par ici. Un survivant cherchant de quoi manger ou juste un abri peut-être ? Je me sens à Fort Hope, encore étranger. Je ne peux pas vraiment me permettre de l’y inviter, même si je pense qu’étant un campement de réfugié, ils y sont tous admis. Je me dis que si c’est ce qu’il cherche, il me posera de toute façon lui-même la réponse. Il a l’air assez débrouillard, je ne pense pas qu’il ait vraiment besoin ou à voir sa tête, vraiment envie de rejoindre un groupe de personnes inconnus. Pourtant, sa question me prend légèrement au dépourvu, comme s’il avait lu dans mes pensées. Il cherche Fort Hope.

- C’est ton jour de chance, je vis là-bas depuis peu.

Je lance un petit regard à Shadow, avant de lâcher son harnais. Je donne un petit coup de tête dans la direction opposée, avant de lancer l’ordre simple ‘’marche’’. Aussitôt, Shadow se désintéresse de l’inconnu et commence à avancer, rebroussant chemin. Je me tourne vers l’homme et l’engage à me suivre d’un mouvement de la main.

- Je t’y escorte. Tu verras, n’aies craintes, le lieu est des plus paisibles. C’est presque époustouflant pour tout dire, ils semblent figés dans le temps. Les habitants ont leur maison à eux, ils ont un confort assez incroyable et des personnes venant de tout corps de métier. Tu cherches à intégrer leur groupe ou c’est juste pour une simple visite dans le but de voir quelqu’un ?

Je ne sais pas vraiment quoi en dire, il n’a pas vraiment l’air dangereux comme type. Expérimenté, mais pas spécialement agressif. Je me dis que s’il cherche le fort, c’est surement pour s’y établir sinon quoi d’autre ? Peut-être qu’il est issu d’un autre groupe de survivant et qu’il cherche de l’aide ?

- Tu le cherches pour quoi, déjà ?

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MessageSujet: Re: Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk]   Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk] EmptyJeu 5 Juil 2018 - 12:08
La tension était retombée et tout le monde pouvait souffler, il n'y aurait pas de macchabée inutile dans le coin. Enfin, normalement... Le petit jeu de devinette avait été bon des deux côtés, Louis ne cherchant pas à cacher ce qu'il ne pouvait pas, sa nature profonde, et l'autre se comportant naturellement de même.
La conversation engagée, Louis fut content de ne pas avoir soufflé le cerveau du gars avec son fusil, cela aurait rallongé le temps pour trouver Fort Hope et il y aurait eu sans doute des répercussions tôt ou tard à avoir refroidi un de ses membres. La méthode USMC, tirer d'abord, vérifier après ou plutôt parfois se serait révélée désastreuse... comme toujours en fait.

"Cette tête de lard c'est Rosket, moi c'est Hartmann."

Se présenter brisait un peu plus la glace. Même s'il n'était pas le plus avenant des survivants, sinon des humains tout court, il avait quand même un minimum d'éducation.

"Ce n'est pas spécialement pour moi, bien que faire du troc ou se donner un coup de main mutuellement est toujours profitable. Il y a une famille qui s'est installée près d'une de mes planques. Je laisse traîner de la bouffe et de l'eau, mais le mari est un trouduc qui ne sait que se plaindre. Par contre la mère et la gamine sont débrouillardes. Le souci c'est que j'ai quasiment plus rien à partager et que si ça continue comme ça, les choses vont se gâter rapidement. Vu qu'on m'a dit que ta communauté accueillait les survivants, je me suis dit que ce serait le mieux pour eux, et pour moi. Je pense qu'elles sauront se rendre utiles et quand au mari, bah vous en ferez ce que vous voudrez j'imagine, même un sac à foutre a son utilité."

On sentait clairement le mépris qu'il avait pour ledit mari, Douglas de son petit nom. Au gré de ses surveillances il avait bien remarqué que ce n'était qu'un parasite qui se taillait la part du lion dans ce que sa femme et son enfant trouvaient "par hasard". Et si la femme, Maria, était suspicieuse maintenant quand aux découvertes, lui s'en foutait royalement. L'ancien ranger avait failli intervenir quand il avait menacé Maria parce qu'elle avait laissé deux bouteilles d'eau qu'elle pensait empoisonnées. Il aurait levé la main sur elle que cela aurait été sa dernière erreur.
Il sentit une pointe de suspicion dans la seconde partie de la question. Ce qu'il voulait à leur chef. Il faut dire que les rumeurs couraient sur le gars et qu'il avait sans doute dû avoir maille à partir avec certains frappés. Louis avait d'autres choses en tête, son petit projet notamment. Il devait avant tout voir qui était ce gars et voir s'il pouvait lui faire un tantinet confiance.

"Rien de particulier, voir qui c'est. j'aime m'assurer des choses de mes propres yeux et voir les gens plutôt que de me cantonner aux rumeurs. Les on-dit c'est de la merde... On c'est un con comme disait mon père quand un imbécile venait lui raconter des ragots."

L'ancien militaire réfléchissait à ce qu'Aaron lui avait dit à propos de Fort Hope. Cela semblait un bon coin, un peu trop idyllique comme description, sans doute à cause de son arrivée récente dans la communauté.

Faisant claquer sa langue, il sifflait la fin de la récréation et la petite peste à quatre pattes repointa le bout de sa truffe et se mit à rôder autour des deux humains, maintenant une distance de sécurité tant avec Aaron que sa chienne, ses petites prunelles les dardant de regards méfiants, découvrant ses petits crocs si on le détaillait un peu trop longtemps à son goût... Clairement pas un animal d'agrément.


"Je te suis."

Fusil en main, Louis emboîta le pas à son guide, l’œil aux aguets car même quand les lieux étaient calmes, cela ne voulait pas dire qu'ils étaient sûrs, de foutus pillards pouvaient survenir de nulle part... ou un ours comme il en avait fait récemment l'expérience.
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MessageSujet: Re: Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk]   Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk] EmptyMer 11 Juil 2018 - 12:21
Il prit soin de me présenter sa boule de poils, qui de toute évidence, semblait aussi aimable et joyeuse que ce cher homme. Je me surpris à être un poil sur la défensive, alors que je l’observais avec beaucoup d’attention. Que dire, si ce n’est qu’il a l’air assez… fermé, autoritaire. Finalement le beau portrait que l’on s’attend à rencontrer quand il s’agit d’un homme des forces de l’ordre, en l’occurrence ici, un Rangers. Sans faire de généralité ou sans me vanter, je trouve que les maîtres-chiens sont un peu plus détendus. Surement que le chien, doit aider à se montrer plus zen puisqu’il est un peu le reflet de son maître. Lui, comme moi et comme beaucoup d’autres anciens militaires et autres forces armées, me semblent être assez courant dans les rues. Lorsqu’on y réfléchit, c’est finalement assez logique. Nous comparés à pas mal de civils, étions formés à la survie, à la guerre et pour beaucoup armés. On peut dire que ça ne peut être, qu’un atout sincère. Jordan était ancienne pilote, Anja ancienne flic et je suis sûr que j’en oublie d’autres dans les personnes que j’ai pu rencontrer et d’autres encore qui ne me l’ont simplement pas spécifiés lors de notre rencontre. Je l’écoute ensuite, raconter ce qui l’amène à chercher Fort Hope. En effet, c’est selon moi une bien noble cause que de chercher à loger une famille. Je hoche doucement la tête, prenant la route du fort.

- C’est une très bonne idée. Et ne t’inquiète pas, un coup de main ce n’est pas ce qu’il manque dans ce genre d’endroits, je suis sûr que Logan trouverait de la place et du travail même pour un incapable. Les brins d’herbes de notre pelouse doivent bien être comptés je suppose.

Je réprime un rire, mais ne me prive pas de sourire. Ma blague m’a plus, même si je doute qu’elle puisse aider le Rangers à se dérider, ça a au moins je l’espère, l’utilité de détendre un peu cette rencontre.

- Les histoires sur Logan sont vraies, fausses ou simplement exagérées je n’en sais rien. Je ne lui ai jamais vraiment parlé. Mais ce dont je suis sûr c’est qu’il est de confiance et d’une générosité sans faille, surtout si on sait lui prouver qu’on en vaut la peine. Il est père, me semble-t-il, je pense que ta famille de protégés seront plus que bien accueillis là-bas.

Je l’entraîne sur le chemin, ce dernier n’étant ni court, ni long mais disons au moins qu’il faudrait rester attentifs.

- Je ne l’ai pas dit, moi c’est Aaron. Petite mise en garde, je sais à quel point c’est douloureux pour un combattant mais pour entrer tu devras laisser tes armes et subir une petite inspection. Vois rien de personnel, je subis ça chaque fois que je rentre de l’extérieure, à savoir 2 à 3 fois par semaines. C’est comme ça que le lieu est si paisible et sûr, grâce à leurs mesures de sécurité. Tu penses rester là-bas toi aussi ?
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MessageSujet: Re: Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk]   Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk] EmptyJeu 12 Juil 2018 - 3:58
Louis écoutait silencieusement son guide, il engrangeait les informations données qu'elles soient triviales ou factuelles, ça pourrait toujours servir un jour. Le maître chien, Aaron de son petit nom n'était pas avare en commentaires, avec option joyeux drilles apparemment ce qui n'éveilla chez l'ancien militaire le moindre début de sourcillement ou de sourire, de toute évidence Aaron pouvait constater que son auditoire était difficile ou carrément réfractaire à l'humour, ce qui était effectivement le cas, Louis n'était ni un rigoleur, ni un amateur de comique.
Il s'écoula quelques minutes avant qu'il réponde à sa question. Il ne savait pas lui même ce qu'il comptait faire. Il y avait Elliot dans la balance et elle était allergique aux groupes. Il y aurait sans doute d'autres survivants à trouver et guider...

"Je n'ai pas de problème avec les règles de sécurité, surtout si elles fonctionnent, il faudra juste éviter de laisser les bambins approcher de Rosket, ce n'est pas une peluche. A part ça, pas de souci tant qu'on évite le toucher rectal. Et pour te répondre, je ne sais pas encore. Pour l'instant ma vie est là, dehors, il y a des gens qui auront sans doute besoin d'un petit coup de main ou d'un coup de pied de biche et il faut encore que je me fasse un avis sur votre petite communauté, j'aime bien juger un livre par autre chose que sa couverture. Et il faut que je veille sur une tête de mule allergique à la fou..."

Toucher rectal? Tentative d'humour? Dur à dire, l'expression n'avait pas changé d'un iota et il s'était exprimé avec un sérieux mortel.
Un bruit attira son attention, transformant le survivant en statue de sel le temps de voir ce qui en était l'origine... Juste un foutu volatile... Il était bien plus prudent depuis leur embuscade et leur rencontre fortuite. Reprenant la conversation comme si de rien était Louis continua, parlant toujours à voix basse.

"Et donc tu es un récupérateur? Plutôt logique vu ta compagnie. Puisque tu te balades dans le coin, tu aurais entendu parlé de militaires ou de paramilitaires qui auraient tourné casaque et seraient maintenant des raclures de pilleurs, avec tireurs d'élite et tout le toutim? Je ne sais pas si tu connaissais, mais les choses ont mal tourné du côté de la clinique du docteur british... Et pas que là. J'ai l'impression que des pourris reprennent du poil de la bête et occupent la niche laissée libre depuis la branlée foutu à je sais plus quel bande de salopard qui créchaient dans l'usine de bagnoles."
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MessageSujet: Re: Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk]   Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk] EmptyLun 16 Juil 2018 - 12:51
On peut le dire, le militaire qui m’accompagne n’est pas des plus amusantes compagnie qui soit. Sans pour autant être désagréable, disons simplement qu’il est ou qu’il semble être profondemment apathique. Mes traits d’humour ne semblent pas l’avoir atteint, ni même seulement ébranlés. Je ne dirais pas qu’il est lent d’esprit, il n’en a pas l’air alors disons simplement que je ne suis pas tombé sur le plus fin déconneur qui soit. Ca m’attriste un peu dans le fond, sachant que même si la route n’est pas excessivement longue, la discussion risque d’être déprimante voir très sérieuse. Il parle bas et m’annonce en quelque sorte, ses conditions. Il veut que les bambins restent loin de son raton laveur, mais malheureusement ou bien heureusement pour lui, les bambins, même si le camp est très sûr, sont assez peu nombreux dans le camp. On doit en avoir une poignée d’après ce que j’ai vu et ces derniers, jouent davantage avec les animaux de la ferme et les bâtons et se garderont bien de se jeter sur un nuisible pour le cajoler, surtout avec un maître si dur physiquement à ses côtés.

- Pas de toucher rectal, promis. Juste la privation des armes et la vérification des blessures.

Si Fort Hope est un lieux aussi paisible, c’est sans conteste grâce à ça. Les règles d’hygiène assez stricte. Moi ça ne me dérange pas particulièrement, surtout que ma hache ne serait pas spécialement utile dans la maison d’Anja ni même dans le camp. Soudain, un oiseau s’envole, attirant l’oeil vif de Shadow, mais également celui de Louis. Presque dans un geste synchro, on a marqué un léger temps d’arrêt tous les trois pour dévisager et identifier la provenance du bruit. Après ça, le militaire se lance dans un petit discours, un résumé, une question d’analyse. En effet, avec Shadow, je n'aurais pas pu être autre chose. Même si mes missions ne sont pas vraiment officielles, c’est à ça que j’occupe certaines de mes journées. Mais malheureusement pour lui, ce qu’il cherche restera pour moi un mystère.

- Je n’ai rien vu de tout ça. Pour être fr anc, je cherche rarement les ennuis et je suis juste Shadow. Elle est habituée à me faire éviter les zones à risque, généralement quand elle flaire des zombies ou des survivants en grand nombre elle m’entraîne ailleurs. Déformation professionnelle surement, on évite d’arriver à deux vers un groupe trop grand… Malheureusement, j’ai rien vu qui puisse répondre à ta description. Je connais une ancienne militaire, une pilote précisément, une ancienne flic, mais aucun groupe dangereux. Je faisais parti du groupe de survivants du laboratoire avant, je sais pas si tu connais.

On continu d’avancer, mon regard surtout rivé sur le sol. Je n’ai pas envie de mettre le pied dans un pied, ça serait clairement embêtant…

- Si on avance aussi bien encore, d’ici cinq à dix de minutes je dirais, on apercevra les palissades du Fort.

En effet, Louis est plutôt bien tombé. Je l’escorte sans plus de cérémonie, il n’aura pas eu à chercher son chemin très longtemps.
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MessageSujet: Re: Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk]   Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk] EmptyLun 16 Juil 2018 - 20:58
L'explication du maître chien fit sourire l'ancien drill instructor, pas par moquerie ou parce que c'était comique en soi, mais simplement parce que Rosket et lui fonctionnaient sur le même principe. Il se fiait à l'ouïe et l'odorat de son petit compagnon avec plus de confiance que ce qu'il pourrait attribuer à n'importe quel humain, lui compris et cela lui avait plutôt bien réussi jusque là, la preuve, il était vivant.
Son sourire disparut quand il mentionna qui il connaissait dans le coin... "une ancienne flic" ... Cela lui fouetta le sang. Sa relation avec Elliot était assez perturbante pour le l'ancien militaire, surtout depuis qu'il avait fait ce malaise idiot. Il ne savait pas trop comment réagir avec elle, il ne savait généralement pas comment réagir dans ce genre de situations où la psychologie et la douceur étaient de rigueur, lui était un peu tout le contraire...

"Cette fliquette, elle s'appellerait pas Elliot ou un truc du genre par hasard?"

Il avait lancé d'un ton légèrement détaché, mais il n'aurait laissé personne dupe, un type mutique au possible qui relève quelque chose, forcément c'est que cela comptait plus qu'un simple détail. Il s'en rendit lui même compte et décida d'embrayer, heureux de la question ouvert.

"J'ai entendu parler d'un ancien groupe qui traînait du côté d'un laboratoire, j'ai aussi entendu dire que les choses avaient mal tourné sans trop vraiment avoir eu de renseignements ou en avoir cherché d'ailleurs.
Ca me fait penser qu'on a employé quelques chiens à l'époque en Irak et en Afghanistan. De sacrée bêtes. Avec souvent plus de couilles et de cervelle que les bipèdes qui les entouraient. Je me rappelle surtout d'un Bucky, une espèce de berger allemand ou quelque chose du genre, les chiens et moi ça fait deux, son maître avait reçu l'ordre de lâcher le clébard dans la grotte devant nous. On savait tous que ça se terminerait par la mort du chien, mais la diversion qu'il causerait sauverait des soldats. Le type pleurait presque quand il a lâche le cabot. Un vrai missile et et puis ça a été le début du concerto en AK majeur. Le pire c'est que ça en finissait pas, alors le lieutenant nous a dit  "Merde, allons chercher ce foutu clébard sinon il va tous nous les buter!" Et il était pas loin du compte en plus. Six talibans il avait bouffé et salement en plus, la gorges et les couilles au choix. On l'a retrouvé truffé de plombs dans une salle, il était encore accroché aux couilles du sixième. Il a tellement foutu le bordel, qu'on s'est littéralement baladé pendant quinze minutes, à tirer sur des types qui fuyaient en gueulant ou qui couraient dans tous les sens, là aussi en gueulant. Fallait juste tenir son maître en laisse parce qu'il se serait barré en courant pour le chercher.
Ce brave Bucky s'est tapé un quart des forces présentes et le plus tuant dans tout ça c'est qu'il a survécu paraît il! Le plus badass des soldats que j'ai vu c'était un foutu clébard. Charger tout seul dans une grotte pleine de barbus, en torcher six tout seul comme un grand et permettre au reste de l'unité de faire le ménage les mains dans les poches. Ce jour là ça avait été noël niveau informations récoltées et tout ça grâce à un chien que nos huiles avaient envoyé à la mort. Tu as fait le merdistan toi aussi?"


Le respect dans sa voix était sincère, ce chien là avait fait un sacré job ce jour là. Louis ignorait s'il savait qu'on l'envoyait à la mort délibérément, mais ce qu'il avait vu l'avait impressionné. C'était bête à dire mais il aurait bien aimé que les soldats qu'il ait formé ces années passées soient capable de faire la même chose. Rosket ne serait sans doute pas de ce bois là, il restait un prédateur sauvage et son instinct de conservation lui ferait prendre la fuite, comme quand ils avaient croisé l'ours. Il ne lui en voulait pas pour autant, il ne lui demandait de toute façon pas de se sacrifier pour lui ou quiconque, le temps où il forgeait des outils de guerre humains était passé. Depuis longtemps...
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MessageSujet: Re: Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk]   Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk] EmptyDim 22 Juil 2018 - 19:37
Un instant, je crois bien avoir réussis à le dérider. J’ai pu voir l’ombre d’un sourire sur son visage mais finalement, aussi étonnant que cela puisse être, ce dernier ne sera pas resté très longtemps. Porté disparu, aussi vite que ce pauvre sourire inconscient s'était enrôlé. Le fameux Louis, est un curieux personnage. Il semble dur comme le roc et imperturbable. Moi qui ai toujours été un peu, le clown de la galerie, je me surprends à être légèrement déçu de ne pas détendre le colosse. Après tout, j’ai quand même réussis à faire sourire la fameuse Jordan Wilson, et plus d’une fois. On devrait surement me remettre un titre pour ça mais si j’allais la chambrer avec ça, je suis sûr et certain de perdre plus que ma virilité… Mais rapidement, je crois cerner le pourquoi, de la soudaine disparition du sourire du militaire. Une certaine Elliot est nommée. A croire que je ne suis pas le seul homme de ce monde apocalyptique qui fait face à des femmes guerrières qui posent parfois quelques soucis ! Je ne peux m’empêcher de rire doucement, l’observant avec beaucoup d’amusement.

- Non non pas du tout… Elle se nomme Anja et c’est mon ex-fiancée. Fais attention à tes mains, elle est prête à te les couper pour bien moins qu’un regard un peu déplacé.

J’exagère évidemment la chose, mais si elle était là elle m’aurait sûrement lancé un petit regard en coin. Ma douce et tendre ex demoiselle a tout d’une lionne enragée, même leur grognement est similaire. C’est finalement ce qui fait son charme et qui à l’époque où elle exerçait, forgeait ses airs autoritaires. Finalement, j’écoute son récit, sur un chien des plus courageux. Un frisson me parcours le dos, alors que je repense à mon premier chien, le nom de son récit ressemblant trop au nom de ce dernier pour être indifférent… Lucky me manque énormément. Heureusement, j’ai trouvé une chienne plus qu’à la hauteur pour le succéder, ce chien d’enfer. Son récit plus qu’ignoble, me fait penser aux chiens-bombes, qu’utilisaient ces enculés pendant la seconde guerre mondiale. Bien heureusement, cette initiative avait été arrêtée rapidement, au vu des énormes ratés qui avaient enrobés la mission. Les chiens étaient affamés et dressés à se glisser sous les chars, là où leur nourriture les attendait lors de leurs entrainements. Le chien, actionnait sans le savoir une mine placé sur son dos et explosait avec le char. Mais une fois sur le champ de bataille, soit les chiens prenaient la fuite, soit ils ne faisaient pas la différence entre les chars ennemis et les chars alliés… Tout ça pour ramener ma réflexion sur son histoire. A la place du type, je ne sais pas si j’aurais envoyé mon chien au suicide. Mon cœur se serre en imaginant Lucky ou Shadow à la place du pauvre chien flingué dans son récit...

- Le merdistan, ouai… Ca résume bien les choses si tu veux mon avis.

Je laisse échapper un petit sourire. Malheureusement ou plutôt heureusement, j’avais dû voir mes ambitions à la baisse niveau zone de combats. Mon accident de voiture m’ayant coupé l’herbe sous le pied à l’époque.

- Je t’avoue que je suis assez fermé sur l’idée des animaux kamikaze. Lors de ma formation de maître-chien j’ai appris que l’animal n’était pas seulement une arme mais le prolongement de nous-même. Ça peut paraître con, surtout pour un soldat de dire ça. Mais chaque chien qu’un maître-chien perd, c’est un bout de lui-même qui part. On passe littéralement 24h/24h avec eux. Leur formation, l’apprentissage, ne s’achève jamais. On fait tout avec le chien.

Mon regard s’arrête sur Shadow, qui fidèle à elle-même, continue d’avancer, alerte.

- Ça devient comme notre propre enfant.

Je me tourne vers lui et me force un peu à sourire. Honnêtement, c’est un métier épanouissant, mais si injuste. Heureusement, c’est aujourd’hui différent et Shadow prend une certaine forme de vacances prolongées, où elle n’a plus besoin de travailler aussi dure qu’avant. Evidemment, elle est alerte, prête à courir après un lapin comme une dératée. Mais je ne lui apprends plus vraiment à attaquer de front quelqu’un, pour sa sécurité. Si un jour elle venait à attaquer un mort vivant, à le mordre, elle serait contaminée. Et ça, c’est inimaginable. Me sortant de ma rêverie, les palissades de Fort Hope semblent finalement se dessiner au loin, me tirant de mes réflexions et de mes inquiétudes étranges. Soit le militaire me comprend, soit cette fois c’est claire il me soupçonnera d’être demeuré.

- On y est, on dirait bien.

HRP:


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MessageSujet: Re: Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk]   Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk] EmptyJeu 26 Juil 2018 - 10:56
Louis haussa les épaules. Il avait passé trop de temps là bas pour trouver les choses anormales. Les voitures piégées, les gamins piégés, les gamins qui vous tiraient dans le dos après vous avoir souri et à qui vous aviez donné à manger, les femmes piégées, les femmes qui vous tiraient dans le dos, même ces foutus baudets étaient parfois piégés! Et les IED placés le long des itinéraires dissimulés sous des pierres, des panneaux, des faux murs. Voir des soldats retrouvés le ventre ouvert, les bijoux dans la bouche, la tête entre les mains assis en tailleur, ou simplement répandus dans l'habitacle de ces foutus cercueils roulant de humvies après avoir fait la rencontre avec une charge explosive à effet dirigé... Un chien envoyé à l'abattoir c'était tout sauf exceptionnel. Le gars était un peu trop sensible au goût de l'ancien instructeur et cela se sentit quand il lui répondit.

"J'ai formé la crème de l'infanterie, je savais qu'on les enverrait au casse pipe pour des raisons stupides, parce que de vieux trous du cul rentrant à peine dans leur costard à dix mille dollars avaient des copains qui voulaient se gaver un peu plus dans un pays du tiers monde au nom d'une prétendue démocratie ou pour soit disant renverser un tyran, histoire d'y foutre un autre tyran, mais plus accommodant se faisant appeler président et pas général, du moins les premières années. Je sais qu'un certain nombre est rentré dans un sac à viande, quand on pouvait les ramener ou qu'il restait quelque chose à ramener. Oui, du gâchis. Ces soldats auraient pu servir leur pays de bien meilleure façon, mais on ne choisit pas, on obéit, tout comme le chien dressé pour le combat, on pointe une direction, on ordonne et on y va, même si on sait que c'est un nid de guêpe, une idée à la con et un coupe-gorge, c'est notre devoir, même un chien sait ça. On fait son devoir ou on crève en essayant.
Ce n'étaient pas mes gamins que je formais et que je regardais partir vers le destin que partagent la plupart des militaires, et je ne verse pas une larme parce qu'ils se sont fait sauter sur une mine en Astan ou en Irak alors qu'ils étaient parmi les meilleurs combattants du monde. Quand on heure a sonné, peu importe la façon, l'endroit, la compagnie, il est temps de tirer ta révérence. Bats toi parmi les meilleurs et crève comme les autres, cette devise résume bien les choses.
Si on est pas prêt à accepter de voir ses pioupious ou ses cabots finir truffés de plombs ou les tripes éparpillées par une grenade, mieux vaut ne pas s'engager. Après tout, les chiens dressés, on leur trouve des tas d'utilités, plus que pour un soldat en tout cas."


Après avoir passé un quart de sa vie à tuer, voir tuer, voir mourir, voir des morts, horribles, stupides, surprenantes, inattendues, Louis était assez blasé. Il n'avait jamais été du genre sensible de toute façon, mais la guerre ne l'avait qu'endurci, l'apocalypse encore plus.

"Mais ouais, le Merdistan... On y a laissé pas mal de gars là bas, et pas que des cadavres."

Il resta silencieux un moment, des visages défilaient devant ses yeux. Il n'avait été proche d'aucun, on ne l'appréciait pas assez pour s'en faire un camarade, un frère d'arme, mais lui n'avait pas oublié. La guerre ne l'avait pas traumatisé, curieusement il n'avait pas eu tous les soucis de certains des vétérans alors qu'il avait multiplié les rotations durant son séjour dans les Rangers. Les psys qu'il avait été obligé de voir appelaient de la résilience, certains le classaient sociopathe alors qu'il avait une notion très précise de ce qu'étaient le bien et le mal et ce que son honneur lui interdisait de faire... Mais bon. Il préféra changer de sujet.

"Anja? Non, connais pas. Et elle ne craint rien de ma part, je n'ai ni envie de courir la gueuse, ni à occuper une place vacante. Survivre occupe assez mes journées et mes nuits et les rôdeurs, les pillards et autres cannibales me pourrissent suffisamment la vie pour pas que je m'encombre de plus que ce foutu raton laveur. Non, clairement j'ai pas envie d'être le Roméo d'une Juliette."

Ils arrivaient enfin. Aaron put voir le visage du survivant bourru s'éclairer une demie seconde puis reprendre son expression taciturne. Ouais, Louis était la joie de vivre incarnée... Comme un ongle. Il émit une série de petits sifflements à l'attention de son raton laveur, resté invisible jusque là, sans doute à vagabonder dans les environs à se gaver de petits rongeurs ou autres victimes de son appétit féroce.

"Juste pour information, si c'est un piège, je tuerai d'abord ton chien pendant que Rosket te bouffera les couilles, quitte à partir autant laisser un souvenir mémorable, hein? Comme ça c'est dit."

Le sourire qu'il lui dédia aurait caillé le lait. Non seulement il n'était pas trop causant, un peu sinistre quand il causait, pas rigoleur pour deux sous, mais en plus il pouvait être carrément flippant. Ce n'était même pas une menace, sur le ton de la conversation, l'ancien ranger avait mis les choses au point une dernière fois avant d'arriver à ce qui était un point de non retour, Fort Hope ou une embuscade. C'était dit presque légèrement, mais cette légèreté en elle même donnait à penser que c'est exactement ce qu'il ferait si les choses tournaient mal.
Il doutait de cette possibilité, Aaron n'avait pas donné cette impression de gars sournois, mais après tout il avait déjà eu droit à des appâts encore plus innocents et tout récemment en plus... D'un pas relativement tranquille, il marchait, arme à la main, donnant l'impression d'être plutôt détendu, plus qu'il ne l'avait été jusque là. Il était toujours assez détendu avant de combattre, les choses étaient simples et claires, aucune raison de paniquer ou se poser des questions.
Au moins, Aaron aurait quelque chose de relativement singulier à raconter.
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MessageSujet: Re: Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk]   Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk] EmptyVen 10 Aoû 2018 - 20:04
C’est évident, que le vieux combattant qui m’accompagne a vécu lui aussi les horreurs de la guerre. Mais bien fidèle à moi-même et surtout, ayant vu moins de combats de front que lui, je ne peux que frémir. Je sais que je ne suis pas un cas à part. Il y a plusieurs sortes de soldats. Ceux qui, comme mon interlocuteur, se ferment, abandonnent l’affichage de leurs émotions, se sont fait complètement forger et briser par leurs histoires, les gars qui tapent un burn out sans retour et les gars comme moi. Qui refoulent tout ce qu’ils peuvent, toutes ses horreurs en eux et font mine de ne jamais avoir vu ni vécu ces choses. Je pense être un poil plus heureux ainsi, pas moins traumatisé mais au moins, les horreurs de l’apocalypse m’effraient que peu. Voir un mort vivant se ramener vers moi ne me choque plus, je ne suis pas non plus écœuré de trouver des morceaux de cadavres en putréfaction dans les rues… Je ne saurais dire si c’est une bonne chose mais au moins, j’ai une carapace de plus que les pauvres habitants qui découvraient les tripes à l’air pour la première fois de leur vie, mais surement pas la dernière.

Soudain, la tournure des choses me déplait. Il me menace clairement et ouvertement. Je ne peux pas vraiment lui en vouloir, je me souviens avoir été sceptique quand Charlie m’avait conduit, avec mon frère, jusqu’au laboratoire. Mais depuis que certains ont tenté de me la mettre à l’envers et d’autres de m’aider, je pense que j’arrive doucement à déceler un piège de ce qui n’en est clairement pas un. En l’occurrence, même si je peux comprendre ses craintes, je trouve la façon de m’avertir plus que déplacée. Nous ne sommes plus qu’à quelques mètres des palissades à présent, et je me tourne vers lui, ralentissant un peu sans pour autant m’arrêter.

- Baisses d’un ton. Je suis le pire menteur qui existe, si j’avais dû te piéger, t’aurais senti l’arnaque.

Je soupir doucement, les sourcils froncés.

- Ecoute, je vais être super clair. Ici, c’est un camp de survivant. Et t’as qu’à croire le soldat que je suis qui a reçu des ordres clairs et francs ; tout le monde ici est le bienvenu tant qu’il respecte les règles et ne met personne en danger. Si tu réclames à entrer, je t’emmène au fort c’est comme ça que ça se passe. Et me menacer changera rien, tu restes bienvenu ici tant que tu ne passes pas, à une attaque physique.

Enfin, je fais signe à Alexandra, faisant le guet. Elle me reconnaît et aussitôt, on vient nous ouvrir. Je me tourne vers Louis et hoche la tête. Même si je suis en quelque sorte en pause, je suis de l’équipe de surveillance et aussi, je sais ce qui l’attend, tout comme ce qui m’attend.

- Ici, tu te débarrasses de tes armes et tu vas aller faire un tour à l’infirmerie, pour voir si t’es pas blessé. T’auras une petite quarantaine, pour voir si tu n’es pas infecté. Ça paraît raisonnable non comme deal ?

J’ai beau respecter les autres combattants, je n’aime pas franchement les menaces. Même si je sais que ça fait partit de son style, de ses airs qu’il se donne et que je ne risque rien temps que je ne m’amuse pas à le provoquer. Muet, il doit déjà avoir compris que j’ai un certain respect pour lui, même si je doute qu’il ne soit réciproque.

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MessageSujet: Re: Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk]   Comme chien et... raton laveur [PV Aaron Blynk] EmptyLun 27 Aoû 2018 - 16:40
L'ancien militaire eut un rictus sardonique face à la réaction - tout à fait normale - d'Aaron. Les gens réagissaient mal quand on leur parlait de dézinguer ce qu'ils aimaient et les mutiler. Mais ce n'était pas une menace, plutôt une promesse. Il ne réagit pas plus même si ce simple "sourire" n'était pas des plus engageants. Louis était droit dans ses bottes et ne jouait jamais double jeu. Aussi quand on lui fit passer la porte et que son guide lui expliqua la marche à suivre, il eut un simple petit geste du menton pour montrer qu'il avait compris. Il prit son fusil, désengagea son chargeur et récupéra la balle dans la chambre pour la reloger dans le chargeur le fourrant dans son sac avec son couteau de chasse avec son fourreau, il déposa sac à dos, fusil et maillet là le maître chien lui avait dit et avant d'être pris en charge par l'équipe de quarantaine, il le salua une dernière fois.

"Et bien le voyage fut plaisant mon gars. T'as été réglo et j'aime ça. Si jamais t'as besoin d'un coup de main ou si tu es en rade près de Detroit river, va jusqu'à Mariner Church c'est à deux pas à l'ouest de Renaissance Plaza ou le Miliken State Park Lighthouse à l'est cette fois du plaza et comme tu peux l'imaginer pour un phare, sur la berge.
Si j'y suis ça fera de la compagnie, si t'y croise une jeune femme, dis avant toute chose que tu es un ami de Louis ça évitera les soucis à base de couteau et de balles. Là bas y a un peu de bouffe planquée et de quoi passer une nuit sans trop se cailler. C'est pas le Ritz, mais c'est toujours mieux qu'un foxhole dans l'Hindou Kouch à se cailler les meules en attendant l'immanquable attaque de ces foutus barbus."

Il se tut et tendit la main au maître chien un geste anodin pour quiconque, mais une marque de respect pour Louiset puis dans tous les cas pris la direction de l'infirmerie, accompagné par sa nounou locale non sans avoir appelé le raton laveur d'un claquement de langue et tapé sur son épaule, sur laquelle Rosket vint se percher, montrant les dents quand la malheureuse tendit la main pour le caresser, après tout c'est kromeugnon un raton laveur.

Aaron l'entendit dire à la jeune femme de son ton calme et froid.

"Sauf si tu as des doigts en trop, petite, garde les mains loin de cette bestiole, pour lui c'est comme un amuse gueule."

Ce type était un monument d'amabilité et de douceur... Irrécupérable semblait être le terme lui convenant le mieux, ou inadapté si on était bien luné.

Louis était enfin à destination. Il ne se faisait pas vraiment de souci quand à la quarantaine, s'il avait dû être infecté par des rôdeurs, les premiers symptômes se seraient manifestés des jours auparavant, la seule chose dont il souffrait à part un déficit chronique d'empathie et d'humour était une certaine sous alimentation. Il regarda un peu partout, non seulement les lieux, mais également et surtout les gens, leur expression, leur équipement, leur gestuelle, ces petites choses qui pouvaient vous en apprendre bien plus que des paroles. Ce petit monde serait sans doute bien pour la petite famille. Restait plus qu'à avoir l'opportunité de parler à ce fameux dirigeant "au grand coeur".
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