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In Your Flesh
Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Welcome in Hell, pretty woman
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L'Arène
Malorie EriksonL'Arène
Malorie Erikson
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MessageSujet: Welcome in Hell, pretty woman   Welcome in Hell, pretty woman EmptyMar 6 Nov 2018 - 22:08
A part subir une paire de mésaventures aussi surprenantes qu'ennuyeuses, Malou n'était pas beaucoup sortie cet hiver.
Il fallait avouer que la mort impromptue d'Adam l'avait terrassée au point qu'il lui avait fallu plus d'un mois pour se résigner à débarrasser l'ancienne pizzeria située dans le hall « commercial » de l'arène de la forge et des outils de son ami.
Elle avait fait appel à des esclaves baraqués pour remiser l'enclume dans un garage et avait fermé la porte des souvenirs avec regret.

Mais il y avait aussi autre chose qui contrariait la jeune fille déjà peu aimable et qui la forçait, soit à rester cloîtrée dans sa suite, soit à exécuter son travail de coach avec mauvaise grâce et sévérité redoutée, soit à tourner en rond comme un lion en cage en fulminant, c'était l'arrivée des militaires à Fort Hope.
Elle ne voyait pas cette invasion d'un bon œil et frôlait la paranoïa dès qu'un bidasse gonflait les rangs de spectateurs, au point qu'elle les filait en douce pour deviner ce qu'ils avaient derrière la tête.
Il n'était pas né celui qui viendrait asseoir une quelconque autorité à l'arène ! Envoyé du pseudo gouvernement ou non !!!

Mais enfin, et surtout, ce qui la foutait en rogne, c'était le nettoyage de certaines zones par ces mêmes individus.
Ok, pouvoir se balader dans une rue sans rencontrer de mangeurs d'hommes était un confort des plus appréciables mais le problème était qu'ils lui avait piqué son boulot et ça, elle ne le digérait pas.
A la mort de « Nounours » l'Homme de sa vie, elle avait juré devant sa tombe de tuer le plus possible de morts vivants pour le venger; c'était à elle que revenait l'honneur de débarrasser les trottoirs des puanteurs mais voilà qu'ils l'avaient fait à sa place ! Elle avait échoué et ne s'en remettait pas.

Aujourd'hui il faisait beau et chaud.
Après s'être habillée, elle ouvrit la fenêtre et huma l'air printanier. Elle n'avait aucun gladiateur à entraîner ce matin, peut-être pourrait-elle en profiter pour mettre enfin le nez dehors ?
Elle réfléchit quelques instants et se décida. Après tout, les soldats n'avaient pas nettoyé tout Detroit, il restait toute une zone où elle pourrait oeuvrer !
Il était temps qu'elle fasse chauffer le moteur de sa camionnette ambulance et qu'elle dérouille le pare buffle que Logan lui avait installé.
Elle allait les faire valser les immondices, c'était certain !
Prise d'une soudaine énergie dévastatrice, elle attrapa son sac à dos, claqua à grand bruit la porte de son appartement et se dirigea au pas de course vers la sortie.

Arrivée dehors, elle allait porter ses pas vers le parking quand elle aperçut une femme qui semblait la fixer comme si elle avait quelque chose à demander sans vraiment l'oser.
Elle s'apprêtait à continuer son chemin en faisant semblant de l'ignorer quand quelque chose sous son crâne lui susurra de ne pas réagir ainsi.
Qu'avait-elle donc de particulier cette gonzesse ?
Malou tourna vers la jeune femme un visage peu avenant et attendit que l'inconnue veuille bien faire un geste.
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MessageSujet: Re: Welcome in Hell, pretty woman   Welcome in Hell, pretty woman EmptyDim 11 Nov 2018 - 22:09
No chance in hell...
Malorie Erikson & Maeva Anderson

   
« and now they're outside ready to bust, it looks like you might be one of us »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Depuis le toit de l'immeuble où elle avait fait son nid, elle ne pouvait pas le louper. Le stade Ford Field, aujourd'hui nommé d'une toute autre manière. L'Arène. Elle avait entendu des rumeurs. Autrefois, elle venait avec son père, celui-ci l'amenant voir des matchs. Elle n'avait pas revu son père depuis le début de l'Apocalypse. Elle espérait qu'il soit encore en vie, qu'il se soit trouvé un endroit pour se réfugier. En plein cœur de Détroit, sa ville natale, elle avait une parfaite vision du décor. La ville avait beaucoup changée, une partie ayant été rasée par les bombardements qui avaient pour but d'étouffer la contamination. Le résultat laissait à déplorer. Reprenant ses affaires étalées au sol, elle redescendit sur la terre ferme, empruntant les escaliers d'urgences, l'arme en main, ne voulant pas subir une attaque surprise et être happée, alors qu'elle était si près du but.

Si quelqu'un savait, si quelqu'un était susceptible d'avoir renseignement. C'était là-bas. Comme un dernier espoir. Un espoir qui continuait de briller dans ses prunelles, même si son esprit craignait que personne ne sache, que personne n'ai de réponse. La ville était grande, alors les chances étaient infiniment mince que quelqu'un sache où se trouvait son petit-ami. Quand tout avait commencé, il était de l'autre côté de la frontière. Elle avait voulue essayer d'emprunter cette direction. Mais elle avait fait face à deux obstacles. Les morts qui étaient nombreux et le fait qu'elle puisse chercher en vain de l'autre côté de la frontière alors que Nathan serait ici. Alors elle avait préféré l'attendre, ou le chercher là où elle le pouvait. Maison après maison, cherchant systématiquement proche des lieux qui avaient eu de l'importance dans leur relation. Mais rien, aucune trace. Et chaque jour était pire que le précédant, ne pouvant imaginer qu'elle l'avait perdu.

Plus elle approchait, plus les rues semblaient sûrs. Cela ne l'étonnait pas. Il devait y avoir des équipes pour quadriller et éliminer toute menace. C'était un travail de longue haleine qui demandait beaucoup d'organisation. Ses pas la menèrent jusqu'à ce qui était un parking. Il y avait quelques véhicules. Elle devait être proche. Elle préféra continuer sur cette voie, plutôt que d'en chercher une autre. Elle n'était pas aller au stade depuis des années, et peut-être que certaines choses avaient changés depuis la fin du monde, maintenant que le danger guettait à chaque coin de rue. La jeune Anderson se montrait méfiante, ayant parfois rejoint des groupes errants, sans jamais vraiment se fixer, préférant poursuivre ses recherches, jusqu'au bout. Elle finit par s'arrêter en percevant une silhouette. Une femme, s'en approchant doucement, l'arme à la main, mais abaissé. L'inconnu tourna son visage vers elle, sans rien dire. Alors, elle devait faire le premier pas.

- Bonjour. Je cherche des informations. Et je ne sais pas si je suis bel et bien au bon endroit.

   
(c) DΛNDELION
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MessageSujet: Re: Welcome in Hell, pretty woman   Welcome in Hell, pretty woman EmptySam 17 Nov 2018 - 22:25
Instinctivement, Malou avait sorti son casse-tête Iroquois de son sac à dos mais l'avait laissé rapidement pendre au bout de son bras; la fille, malgré un aspect méfiant avait l'air timide et pas dangereuse.
Elle était plutôt jolie d'ailleurs mais ce genre de détail ne l'émouvait pas pour la simple raison qu'elle s'en fichait complètement.

Elle s'attendait à ce qu'elle lui demande son chemin ou une protection quelconque. A manger peut-être ? À moins que ce ne fut pour postuler à un emploi à l'arène; bref, elle s'attendait à tout sauf à ce qui venait d'être articulé.

Tu cherches des informations...?
Demanda la jeune fille sur un ton interloqué tout en détachant bien chaque syllabes.
Mais... On n'est pas l'office du tourisme ici, continua t-elle, tu t'es trompé d'adresse ! Ici c'est l'arène.

Malou détailla davantage l'inconnue. Elle était grande, fine et son regard brillait d'intelligence, ce fut du moins les conclusions de son examen.
Que ferait une telle femme dans ces lieux ?
Naturellement elle pouvait être esclave; il suffirait pour cela qu'elle appelle les gardes qui se chargeraient de l'enfermer dans une cellule le temps qu'elle se calme et le tour était joué mais Malou, sans pouvoir changer les règles, était contre ces procédés, surtout pour les filles. Les conditions de vie pour elles étaient ignobles et elles servaient plus de pâtures aux hommes qu'à autre chose.
Elle ne la voyait pas non plus vestale. Trop classe, trop cultivée peut-être pour jouer les putes de luxe. Sentinelle ? Impossible... Tribun ? Non plus. Gladiateur ? Peu probable...
Que restait-il ?

Elle s'apprêtait à lui dire d'aller chercher des renseignements ailleurs quand tout à coup elle pensa à la question toute bête:
Mais...Que veux-tu savoir exactement ? Que cherches-tu ?
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MessageSujet: Re: Welcome in Hell, pretty woman   Welcome in Hell, pretty woman Empty

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