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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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MessageSujet: Re: So we'll come, we will find our way home   So we'll come, we will find our way home - Page 3 EmptyVen 1 Fév 2019 - 20:25
D’accord, il a pas sorti le "Faut qu’on parle", c’est déjà pas si mal. Mon cœur s’arrête quand même et j’ai la mâchoire qui se crispe pour ne pas trembler, mais ça aurait pu être pire. Ou pas. Parce que ça revient un peu au même. Je viens de m’excuser et de promettre de… de je sais pas trop quoi d’ailleurs, tout ce qu’il veut, tant qu’il m’en veut pas et qu’il me jette pas comme une vieille chaussette. Mais vu sa tête, pas sûre que ça change quelque chose. Je reste les yeux fixés sur nos mains, serrant la sienne doucement, me forçant à respirer calmement, essayant de rassembler des arguments pour le contrer… Même si je suis pas sûre que ce soit une bonne idée, vu que je veux pas qu’il reste avec moi par pitié ou par obligation… Mais d’un autre côté, je me vois pas recommencer sans lui. Fait chier. Je lui jette des coups d’œil, avant de le fixer pour de bon quand il relève la tête.

Je cille un peu alors qu’il commence à parler, fronçant les sourcils quand il sourit. Pas eu de mal. Et il est content que je sois toujours là. C’est ça ? Je suis pas sûre de piger. Enfin si, mais je m’attendais au pire, donc là, j’avoue que je mets quelques secondes à enregistrer. « Pourquoi je voudrais partir ? Si je pars un jour, ce sera avec toi. Sauf si… Je veux pas partir. » Et s’il me laisse un jour, je verrai à ce moment-là, je vais pas commencer à paniquer de suite pour rien. J’esquisse un sourire hésitant, avant de lui tirer la langue. « T’es jaloux parce que je suis super photogénique et que moi, je passe trop bien à la télé. Toi, t’as toujours une sale gueule. » Parce qu’il est en pleine course ou amoché ou… Et qu’il lui suffit de sourire pour que toutes les nanas se mettent à crier. Si, promis, j’en ai été témoin en direct… C’était à la fois cool, parce que c’est mon mec à moi, et terrifiant, parce qu’elles sont quand même canons en général… Bref !

Ma main serre la sienne comme pour compenser quand il la relâche un peu, et je le dévisage, clairement mécontente pour le coup. « Quoi ? Non. Non, non et non. Je sais pas ce que tu t’es mis en tête, mais c’est hors de question que… Et si t’es en prison, je ferais quoi moi ? Je deviendrais quoi si t’es plus là pour me pousser au cul quand j’ai pas envie d’aller en cours ? Si tu t’extasies plus sur mes plats ? Si j’ai plus de câlins le soir ? Si… je peux plus te voir et te parler tous les jours… Non. Tu feras rien d’idiot, espèce de crétin ! Toute façon, je suis bientôt majeure, ils auront plus aucun droit. Et j’ai pas besoin qu’on me protège, je fais ça très bien toute seule ! Je veux pas qu’il t’arrive quelque chose à cause de moi. C’était déjà trop là, même si… peut-être que c’était pas de ma faute, mais t’as pas à subir ça à cause de moi, ou pour moi. » C’est vrai quoi, il est chiant aussi… J’ai du mal à me dire que ça va, qu’il m’en veut pas pour de vrai, et il me sort ça comme si c’était naturel. Et que je puisse me dire que je ferai pareil pour lui ne change absolument rien. Je sais très bien ce que ça peut donner sans lui, et c’était même pas comparable, c’était avant de savoir ce que ça fait de l’embrasser ou de me réveiller dans ses bras ou de rire aux éclats, blottie contre lui. Je sais même pas comment j’ai fait avant tout ça, je sais juste que je pourrais pas faire sans maintenant. C’est peut-être pathétique, mais il m’est devenu aussi nécessaire que l’air pour respirer.

Et je ferme les yeux, lui rendant son baiser, avant d’inspirer lentement. Comment il peut ne pas se rendre compte d’à quel point j’ai besoin de lui ? Je relâche sa main et les miennes remontent pour aller effleurer son visage, avant de se perdre dans ses cheveux. Je souffle un rire contre ses lèvres. « Ah oui ? Je savais pas tiens, c’est une surprise… » Je vais me réfugier un instant contre son cou, le serrant contre moi, et j’inspire de nouveau, me gorgeant de son odeur. « Tu m’as tellement manqué Luke. J’avais tellement peur. S’il t’était arrivé quelque chose, je… » Je déglutis, resserrant encore davantage mon étreinte. « Et je me disais que tu serais en colère et que tu m’en voudrais, et c’était encore pire que le reste. J’avais l’impression d’avoir un trou, là, et je… » Je me recule pour le regarder, mes doigts allant effleurer ses lèvres avec douceur. « Je t’aime. Et je devrais pas dire ça, parce que c’est ridicule sans doute, mais j’aurais jamais pensé pouvoir autant aimé quelqu’un… »

Évidemment je fixe le parcours de mon index plutôt que de le regarder vraiment, c’est plus facile. On sait jamais, imagine que je vois dans ses yeux que c’est pas, ou plus son cas. Il m’en veut pas, mais ça lui a peut-être ouvert les yeux justement. Et ça, je veux pas. Du coup, je l’embrasse de nouveau, un peu moins sagement.
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MessageSujet: Re: So we'll come, we will find our way home   So we'll come, we will find our way home - Page 3 EmptyLun 4 Fév 2019 - 10:36
Faut croire que la petite vie simple et sans histoires, c’est pas une option viable pour nous. Enfin, on s’en sortait pas si mal sans l’intervention des deux connards. Je dis pas que c’était facile tous les jours mais on commençait à trouver nos marques, elle commençait à avoir l’air vraiment heureuse. Et c’était carrément chouette.

Mais ça va aller non ? On va trouver des solutions et ça va s’arranger. Elle est toujours là, ils l’ont pas retrouvée et embarquée. C’est ce qui compte. Que je recommence à faire des cauchemars à cause de ma garde-à-vue est un maigre prix à payer en comparaison. J’aimerais d’ailleurs éviter qu’elle s’en rende compte, elle serait capable de s’en vouloir, je la connais. Et je prends une grande inspiration à sa question, haussant une épaule avant de souffler, à mi-voix. « Ca pourrait t’avoir saoulée. Tu pourrais avoir envie d’un truc plus calme, que ça te prenne moins la tête. Même si j’ai pas envie que tu partes. » J’ai fini dans un murmure, avant d’esquisser une ombre de sourire. « Je suis pas là pour défiler. Et vu le nombre de fois où je finis dans le décor, je peux m’estimer heureux de pas trop avoir une sale gueule quand je passe à la télé. » Ouais bon, on va éviter de trop s’épancher là-dessus en fait, ce sera mieux.

Et je suis content qu’elle tienne ma main Ca rend sa présence bien plus tangible, même si tout ce que je devrais faire pour elle, si je pensais pas qu’à ma gueule, ne fait que revenir de plus belle. Je vois bien qu’elle tire la gueule et, à son speech, je peux pas m’empêche de répondre, d’un ton bien moins énervé qu’elle. « J’ai… besoin moi, de te protéger. Pour toute cette période où j’ai pas pu le faire. Même si dans quelques mois tu seras enfin débarrassée. J’ai pas spécialement envie de retourner en taule mais à choisir entre ça et ton retour chez eux, même quelques mois, la question se pose même pas. » Je lève un regard un peu fatigué vers elle mais elle peut aussi voir que j’ai jamais été aussi sûr de quelque chose. Elle vaut tous les sacrifices du monde, quoi qu’elle puisse en penser. Mais j’aime quand même bien qu’elle ait pas envie de faire sa vie sans moi, j’avoue. Alors que je devrais plutôt la pousser à le faire justement. Ce serait toujours le mieux pour elle.

Pourtant, j’ai lâché l’affaire là-dessus. Parce que j’ai trop envie d’être avec elle, que j’ai trop besoin d’elle pour lui permettre d’être vraiment heureuse sans moi, sans ces attaches de son passé qui finiront par être des boulets pour elle, je le sais bien. Alors autant profiter de cette période non ? Avant qu’elle finisse par changer d’avis pour de bon. Je sais, c’est pas hyper mature et responsable comme attitude, j’en suis conscient. Mais merde, je viens de passer une nuit en garde-à-vue, de me faire emmerder par des flics et de pas la voir pendant des jours. J’ai le droit à un break non ?

Alors je la serre contre moi, profitant de cette présence qui finira par m’échapper tôt ou tard. Et j’essaie de me convaincre que ce sera bien pour elle, qu’elle sera heureuse et que je devrais l’être aussi, que ça me plaise ou non. J’arrive même à tousser un rire à sa remarque sur ses cheveux. « Tu… tu l’as fait parce que j’aime le bleu ? » Fait chier. Comment je fais pour la lâcher moi, si elle fait des trucs pareils ? Bon, c’est encore pire quand elle se réfugie contre moi en vrai. « Je vais bien Kenny. Je dis pas que ça a été la meilleure semaine de ma vie, mais j’ai connu pire. Et le fait que toi, tu sois en sécurité, ça m’a aidé à tenir. » Je passe mes bras autour de sa taille, oubliant tout ce qui me trotte dans la tête l’espace d’un instant. « Pourquoi tu veux que je sois en colère ? Ou que je t’en veuille ? Je te l’ai dit, c’est pas ta faute. » Et j’ai un sourire un peu triste quand elle reprend, qu’elle me dit qu’elle pensait jamais autant aimer quelqu’un de sa vie. Déjà, c’est bien, j’évite de lui dire que c’est normal, qu’elle a que 17 ans et que ça changera peut-être. Sûrement même. « Je t’aime aussi tu sais. Et le fait que tu sois bien, c’est tout ce qui compte. » Ouais, ouais, même sans moi. Sauf que là, de suite, je suis là. Et elle est dans mes bras à moi. Alors, forcément, quand elle m’embrasse, je peux que lui rendre son baiser, me faisant encore moins sage qu’elle. Je m’assois joyeusement sur toutes ces bonnes résolutions que je devrais garder en tête alors que je la serre contre moi avec un élan de possessivité que j’ai jamais eu pour personne et que je me retiens difficilement de la faire basculer sur le lit. Je me contente de souffler, mes lèvres contre les siennes. « Tu veux manger un truc ? » Pour ça, faudrait que je la relâche, je sais. Sauf que j’en ai pas la moindre envie pour changer. Et je l’embrasse de nouveau, oubliant toute retenue alors que je profite juste d’elle.
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MessageSujet: Re: So we'll come, we will find our way home   So we'll come, we will find our way home - Page 3 EmptyMar 5 Fév 2019 - 21:33
Calme-toi et réfléchis. Ça a l’air simple dit comme ça, d’autant qu’il y a pas péril en la demeure, pas vrai ? Il est sorti, j’ai pas été retrouvé, tout va bien. Il est là. Ça, ça effacerait presque de suite les derniers jours. Parce qu’il y a toujours cette partie naïve de moi qui se dit qu’ensemble, on pourra tout affronter. Moi en tout cas, je pourrais tout affronter s’il est là. Ce qui ne m’empêche pas de néanmoins froncer les sourcils en l’entendant. « Moi ? C’est à cause de moi tout ce remue-ménage, où que je sois, j’aurais traîné ça avec moi… Je me fous d’avoir un truc plus calme, je veux juste pouvoir rester à tes côtés… à vos côtés. Il y a qu’avec vous que je suis heureuse. » Qu’avec lui vraiment en fait, mais pas la peine de trop en rajouter, on sait jamais qu’il prenne peur pour de bon. Et puis, les autres comptent quand même hein… Je lui souris, sa dernière phrase me réchauffant le cœur, avant de grimacer. « Me lance pas sur ce sujet, sinon je vais discuter avec ton entraîneur pour qu’il te refile une moto de débutant pour réapprendre les bases. Genre ne pas se foutre tout seul dans le décor. » J’exagère je sais bien, mais quand même…

Malgré mon hésitation à saisir sa main, je n’ai pas envie qu’il la lâche, sans doute pour ça que je compense en la serrant à mon tour. Ce qu’il dit n’a rien pour me rassurer, même si je me rends compte que c’est pour moi, et uniquement pour moi, qu’il serait prêt à faire ça. C’est stupide, et ça m’énerve. Et ça me fait peur. Je cille un peu sous son regard, sans pouvoir en détacher le mien, allant effleurer sa joue de la main. « T’as toujours veillé sur moi, sans même t’en rendre compte. J’ai besoin de toi, que tu sois prêt de moi, alors on va faire attention. Quelques mois… et tu n’auras plus besoin de te dire que tu dois me protéger. Tu… Quelques mois et on sera tranquilles. » Et alors ? Il me laissera quand ça ne sera plus le cas ? Non, bien sûr sur non. Il n’aura juste plus à s’inquiéter de me voir forcée à retourner là-bas. C’est tout.

Il n’aura plus à s’inquiéter de pas me protéger comme il faudrait ou à se dire qu’il doit me préserver de tout. Il n’aura plus à croire qu’il est responsable de moi ou qu’il doit jouer ce rôle de pseudo grand frère ou défenseur… On va arrêter de réfléchir là, sinon à cette vitesse, je vais juste finir par me dire qu’il est pas vraiment avec moi parce que je lui plais ou qu’il en a envie, mais parce qu’il se sent responsable justement ou qu’il… Chassant tout ça très loin, n’ayant pas du tout envie d’y réfléchir, surtout pas maintenant alors que je ne l’ai pas vu depuis des jours, alors que j’ai passé mes nuits à pleurer toute seule, je me blottis contre lui, contre sa chaleur et sa tendresse.

Je plisse le nez en souriant, haussant une épaule alors qu’il rit, mes mains perdues dans ses cheveux. « Disons qu’à choisir entre le bleu, le vert ou le violet, autant prendre une couleur que t’aime. À défaut d’être bien coupés et jolis, au moins, y a un truc qui… Enfin oui donc. » Que ça lui plaise au moins un peu à lui. Pour qu’il me trouve jolie ou quelque chose du genre. Je réprime le tremblement de mes bras, serrant plus fort mon emprise sur lui, et je hoche la tête en l’écoutant, essayant de me convaincre de ce qu’il affirme. C’est pas si cool que ça qu’il ait connu pire, mais il va bien. Haussant les épaules, j’ai une moue sans le regarder. Il y a mille raisons pour qu’il m’en veuille, par exemple que ça ait été une semaine pourrie. À cause de moi, quoi qu’il en dise. Et j’aime pas son sourire là, alors que je lui dis que je l’aime. Il est… pâle. Et pourquoi ça me fait une boule au ventre ce qu’il dit ? Il dit qu’il m’aime et qu’il veut que je sois bien, c’est chouette à entendre pourtant. Ou ça le serait s’il en avait plus l’air convaincu. Et là, je pourrais avoir l’impression que mon cœur fait une chute libre et s’écrase, mais je l’embrasse, c’est mieux que de paniquer ou de m’imaginer des trucs. Pas logique, mais on a jamais dit que je l’étais.

Pourtant… il me rend mon baiser. Je me retrouve contre lui et tout s’efface. Je me fous de ce qui peut se passer plus tard, je fais taire cette petite voix narquoise qui me dit qu’un truc cloche, et peu importe aussi les derniers jours sans lui. Il est là. Il me garde contre lui, et même si ça ne dure pas, pour le moment, il est à moi. Je secoue vaguement la tête à sa question, me tendant contre lui quand il m’embrasse de nouveau. Et je sais que ma place est là. Avec lui. Que je ferai tout ce que je peux pour pas que ça change et qu’il le comprenne. Et pour qu’il arrête de me traiter comme une gosse. Mes mains passent sous son pull, sous son t-shirt, et je gémis contre ses lèvres en sentant sa peau. Mon cœur bat à tout rompre, alors que chaque frôlement me brûle les doigts et que je continue de l’embrasser, ma langue allant chercher la sienne sans trop d’hésitation.
Le souffle court, je finis par le dévisager. Les battements de mon coeur sont bien trop désordonnés, mais ce n’est pas important. Mes mains remontent le long de sa peau et jettent ses vêtements dans un coin de la chambre. Je me passe la langue sur les lèvres, inspirant profondément, et le repousse sur le lit, m’installant à califourchon au-dessus de lui. Comme animés d’une vie propre, mes doigts tracent des arabesques sur sa peau alors que je le dévore du regard. Et ils se crispent sur lui alors que je me penche pour voler ses lèvres. Et ça ne suffit pas, je veux plus.
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MessageSujet: Re: So we'll come, we will find our way home   So we'll come, we will find our way home - Page 3 Empty

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