Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
Après trois ans et demi de bons et loyaux services, In Your Flesh passe en forum semi-privé autogéré. Les tâches administratives sont réduites au minimum, les inscriptions filtrés et les validations supprimées. Nous vous proposons plusieurs zones de RP différentes, dans lesquelles les intrigues sont gérées par les membres sur la base du volontariat et où chacun peut RP librement en suivant seulement une trame commune.
J’erre comme une âme en peine, profondément retourné par ma conversation avec le chef de Fort Hope. Je me doutais bien que cela risquait de me remuer, mais je ne pensais pas autant que cela. En fait je suis perdu paumé, mal et je sens que rentrer maintenant ne fera que me faire faire une belle connerie. Du genre aller directement voir mon « père » et le défoncer jusqu’à ce qu’il me crache la vérité.
Qui ment qui dit vrai ? Je crois qu’au fond de moi j’ai la réponse sauf que je ne suis pas prêt a le regarder en face. Et que quelque chose au fond de moi me hurle que si je prends Joshua de front, ca va mal se finir. Très mal. Et pas que pour moi.
Sous mon manteau long, je n’ai pas pris ma cuirasse, je n’ai que mon glaive et je commence a réaliser que se balader sans protection n’est pas forcement l’idée du siècle dans cette ville en ruine et infesté de moisis. En trucider un ou deux solitaires à coups d’épée, c’est une chose, le faire sans armure dans un groupe d’une dizaine, s’en ai une autre. Ils ont beau être lents, je ne sais que trop bien qu’il ne faut pas surestimer l’effet de groupe de ses morts pourrissants.
Je regarde le bâtiment adjacent a la rue aussi décharnée que le groupe venant vers moi. C’est un ancien building de bureau j’imagine. Il porte les stigmates des tentatives de l’armée de cramer toute la ville pour endiguer le fléau. La météo a aussi laissé des marques, il manque des pans de murs entiers, le dernier étage semble juste ouvert aux quatre vents et, de la même façon que les morts sont dans un triste état, de ci de la, le béton nu sou le crépi arraché pendouille pathétiquement à l’air libre.
Je reste immobile dans la contemplation alors que les moisis se rapprochent de plus en plus. Je ne sais pas pourquoi je ne bouge pas. Je le sais pourtant que c’est jouer au con d’attendre le dernier moment, pourtant, c’est plus fort que moi. C’est presque quand les doigts puant de ces choses peuvent m’effleurer que je prends mon élan et bondit sur une benne pour mieux m’arracher à ce qui reste de l’escalier métallique de secours. Je découvre un étrange sentiment de liberté à grimper, tel un spider man amateur, le long de la bâtisse pour arriver au dernier étage. Encore une chose que je sais faire sans me souvenir d’où je l’ai apprise.
Je reste dans les de murs éventrés et de poutre apparentes a regarder de haut les morts frustrés d’avoir perdu leur gibier. Ils s’amassent en bas du bâtiment, gémissant les bras tendus, comme des pucelles attendant que la mariée lance son bouquet. Après tout… et si nous avions tort ? Et si c’était ca notre évolution ? Notre destin ? Pourquoi s’enliser dans tant de souffrances pour grappiller que des louches de merde sur des louches de merdes. A quoi ca rimait ? Pour eux, c’était infiniment plus simples…. Plus de souffrances, plus de douleurs, plus de questions… plus de cauchemar.
Je sais que je devrais penser a Joséphine, a ma vie a l’arène, a ma sœur et a beaucoup d’autres choses, mais pour le moment, mon cerveau reste obnubilé a l’idée qu’il n’y a pas d’issu a la douleur qui me vrille la tête. Mes pieds semblent mécaniquement avancer vers le bord de l’endroit ou il y avait dû y avoir une fenêtre dans une autre vie. Et si tout devenait plus simple ?... Il me suffirait d’un pas…. Un tout petit pas… et tout serait fini…
Je n’arrive pas a penser comme il faut, je n’arrive pas a imaginer la peine que je ferais en mourant à mes proches, au contraire, je les imagines tous libérés de moi… plus de Robin ou Isha, je ne sais même plus. Je reste donc là, dangereusement au bord du vide comme je suis au bord de ma vie, les larmes aux yeux, a attendre je ne sais quel signe du destin pour en finir.
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Sujet: Re: 13 reasons why Sam 30 Juin 2018 - 23:48
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Thème du rp Lloyd Project - Reborn Sur Youtube
Je... Je la revoyais... encore... Je la revoyais encore, devant moi. Je revoyais Sofia, avec son sourire et sa main tendue vers moi... Je voulais lui prendre la main, mais quand j'essayais, je revoyais tous les morts que j'avais causé... Olivia, Warren, Roger... Puis j'entendais des rires autour de moi, avant que tout ne se dissipe et que je ne me retrouve dans une grotte.
Ces rires, c'étaient ceux de la famille Wyatt. John, l'aîné, m'insultait et m'humiliait... Will, le cadet, faisait la même chose mais en pire... J'hurlais à pleins poumons, je voulais les chasser de ma tête... Et je me réveillais, Alice au-dessus de moi, me regardant d'un air si inquiet qu'on croirait qu'elle voit un mort.
"Tu vas bien Josh' ?" "J'ai encore fait un cauchemar... Je les revois tous, Alice... J'en peux plus... C'est ma faute !" "Ce n'est pas ta faute Josh' ! C'est arrivé, c'est tout. Tu ne peux rien y faire. Ressaisis-toi s'il te plait, je tiens à toi et je veux pas que tu nous quittes !" Je sentais Alice me serrait dans ses bras, cela me réconfortait un peu... Alice est si chaleureuse... Je ne peux pas l'abandonner, ni Jason d'ailleurs. Jason qui d'ailleurs dormait, tandis qu'Alice effectuait sa garde. Il devait être 6 heures du matin, le soleil peinait à se lever... Je me ressaisis alors et m'habillait avant de venir discuter avec Alice devant la porte de la maison. On parlait de tout, on rigolait un peu des bons moments qu'on avait passés avec le groupe...
Je mangeais ma ration de la matinée, et quelques heures plus tard, je préparais mon matériel afin de partir en exploration de la ville, histoire de trouver de quoi ou un endroit qui aurait de quoi. Je ne m'encombrais pas de mon gros sac, j'envisageais pas de revenir les bras chargés. Je saisis alors mon fameux katana et l'accrochait à mon bas du dos grâce à la lanière cousue à cette effet. J'enfilais mon bonnet, mes lunettes et mon tour de cou et partit alors que le soleil était réveillé, même si on ne le voyait pas avec les nuages...
Je m'avançais dans la ville, j'allais à tâtons afin de ne pas attirer les soupçons... Des morts comme des vivants. J'avais la main fermement posée sur le manche de mon arme, prêt à dégainer à tout moment. Heureusement pour moi, il n'y avait pas beaucoup d'activité, ce qui me permettait d'avancer en restant doté de ma méfiance absolue. J'observais autour de moi, je m'assurais d'être bien assez loin des macchabées et empruntait des petites voies. J'arrivais alors dans un bâtiment, par la porte arrière qui était entre-ouverte. Je l'ouvre alors délicatement, regarde à gauche à droite dans la ruelle pour m'assurer qu'aucun cadavre déambulant ne surgirait pour me surprendre.
J'arrivais alors dans des espèces de locaux de concierge, j'ai failli me prendre un balai dessus. J'esquivais le bardas qui s'étalait devant moi. En arrivant devant les escaliers, je croisais un mort, il ne m'avait pas encore repéré. J'approchais alors discrètement, l'arme sortie et lui trancha nette la tête, précisément entre le nez et les yeux. Celui-là ne me barrerait pas la route une fois que je devrais redescendre... Alors que je montais, j'entendais un peu de boucan dehors, et surtout une masse de morts s’amasser sur la bâtiment. Je montais alors en suivant les échos des bruits que j'entendais, qui me menèrent alors au dernier étage. Je sentais le vent rafraîchir mes vêtements, et je vis également un type qui s'avançait près du bord.
Mon premier réflexe, par prudence, je me plaquais contre une surface. J'espérais ne pas avoir affaire à un trouduc... Mais il s'avançait de plus en plus vers le bord... Bon sang ! J'ai laissé ma bonté prendre le dessus ! Je me suis approché du gusse et le rattrape d'un bras alors qu'il s'apprêtait à se jeter dans le vide. Je le tire alors un peu plus loin du bord, et entame la conversation : "L'ami, y'a pleins de façons de mourir, mais celle-là, je t'assure que c'est l'une des pires. Dis-moi, qu'est-ce que tu fabriques là ?" Mais c'est étrange... Plus j'observais son faciès, plus il me rappelait quelqu'un... Soudain, le flash ! C'est Isha ! Je ne peux m'empêcher de lâcher un étonné : "Isha ?? C'est toi ?!" Il me regarde alors, tout aussi surpris que moi. J'enlève alors mes lunettes et mon tour de cou, et relance la conversation : "C'est moi ! Joshua Coppola ! On s'est retrouvés dans la même cellule y'a 6 ans ! On s'était marrés et on avait pissés sur le gardien ! Tu t'en souviens ?"
J'étais... euphorique, enfin surtout agréablement surpris de retrouver Isha vivant, ici ! Je rengaine alors mon arme et m'approche doucement de mon interlocuteur, voulant lui faire comprendre qu'il vaut mieux continuer cette discussion dans les escaliers.
Je crois que je suis prêt, le grand saut, la dernière révérence, avant de quitter ce monde qui n’a rien d’autre a m’offrir que des mensonges, des horreurs, des faux semblants et des déceptions. Je vais faire le dernier petit pas qui me sépare du grand plongeon vers un inconnu que j’espère être plus clément avec moi quand je me sens attrapé par le bras et brutalement tiré en arrière.
Je ne supporte pas que l’on me touche. Même avec Joséphine ca reste compliqué et si on me surprend, ca fait souvent des drames. Je ne sais pas par quel alignement planétaire miraculeux celui qui vient de m’attraper le bras échappe a une réaction violente de ma part, mais le couteau qui était dans ma manche s’arrête a ma main. Certainement que je suis encore trop sonné par cette journée de merde pour réagir comme a mon habitude.
Je me contente de dégager violemment mon bras en dardant un regard noir de vierge outragées au fou qui a fait ça. J’ai pas le temps de comprendre ce qui se passe que je suis déstabiliser par son sourire. Pourquoi il est content… ??? Et de quoi il me parle… oh non… mais ils se sont tous donner le mots dans Detroit a m’appeler Isha. Je ne sais pas ce qui m’horrifie le plus dans ce que dit le type devant moi : que j’ai fais de la prison ou qu’il y a vraiment des gens assez cons pour appeler leur gamin avec un prénom de gonzesse. Bordel… je suis sur que si on avait internet et qu’on cherchait à ce nom ou tomberait sur des sites de chaudasses payantes. Je crois que je suis maudit.
Bon autre souci. Lui a l’air heureux de me voir, sauf que … ben… qui c’est ? Il a beau avoir enlevé ces lunettes, ca ne change rien au problème. J’essaye de mettre bout a bout les brides d’histoire de mon père, de l’autre père, de ma femme et le carnet… sauf que… ben je ne vois toujours pas.
Je pense que je dois rester a le dévisager comme une vache regarde un train qui passe. Bah ouai, je suis pas connu pour être un rapide dans ma caboche, avant de conclure qu’a part le néant, je ne saurais rien trouver dans mes souvenirs. Je finis par lâcher un rire un peu ironique :
« De la prison, il ne manquait que ca a mon palmarès… »
Enfant battu, toxico, voleur, dealeur, violé et tueur ajoutons repris de justice qui pisse sur les gardiens à la liste. Formidable. Ok ca fait pas 13 raisons et je ne vais pas faire de cassettes, de toute façon, on a rien pour écouter ce genre de conneries et ca n’intéresserait personne. Bon, bah, ce n’est pas le tout, mais j’ai une mort a me donner moi. Je me recule quand il vient vers moi. Mauvaise idée pour tous les deux que les contacts physiques. Parce que, malgré les idées reçues, je ne maitrise rien quand je fais une crise de panique.
« Déjà, tu me touches plus ok ? Ensuite… t’es qui ? un ex Punishers aussi ? Un pote a Carter qui l'aide à me rendre dingue ? »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]ft. Isha Cornwell
Oublie pas ton passé il fait de toi ce que tu es même dans l'au-delà
C'est bizarre... Il semblait pas du tout me reconnaître. Qu'est-ce qui a pu se passer durant tout ce temps ? Bon... J'allais devoir faire avec : Il semble amnésique. Enfin bon, je vois pas ce que ça peut être d'autre quand il me regarde avec son air ahuri. "De la prison, il ne manquait que ca a mon palmarès…" "Si seulement tu te souvenais de ce qu'on allait prendre sans nos familles..."
J'avoue que ça remarque me faisait rire : A l'époque, il avait 18 ans, j'en avais 20. Je m'en souviens, on s'est finalement retrouvés dans la même cellule durant notre garde à vue car les policiers n'ont pas su déterminés si on s'était battus ou si nos coups étaient dû à d'autres. J'avoue que les 5 premières minutes furent glaciale... On se regardait pas, on restait les yeux rivés au sol, le regard aussi noir que la nuit... On devait regretter notre connerie je pense... Ce qui m'a le plus étonné, c'est lorsque les flics ont dit appeler le type qui semblait être son tuteur. Il a soudainement relevé la tête et pris un air pitoyable, dans le sens où il passait de "grosse brute" à petit enfant qui ne veut pas mêler ses proches à ses histoires. Je m’assois alors sur le même banc, à l’extrémité faut pas déconner. Puis alors on commençait à parler... Je me souviens...
"Pourquoi tu veux pas qu'on appelle ton tuteur ?" Il me répondait qu'il voulait absolument plus le mêler à ce genre d'histoires, qu'il tenait vraiment à lui... Je me souviens qu'il avait parlé d'un certain Logan Carter... Ce nom m'est toujours relativement inconnu. La seule chose que je sais, c'est qu'il est le tuteur d'Isha. Je me suis alors légèrement approché, j'ai posé sa main sur son épaule et je lui ait répondu : "On aimerais tous ne pas mettre la boule au ventre à notre famille. On aimerais franchement pouvoir leur dire qu'il se passera rien, qu'ils nous retrouveront pas en garde à vue ou pire... Mais on peut pas prédire ce qui va arriver. Le mieux que l'on puisse faire, c'est se donner à fond pour eux. Quand on commet ce genre d'erreurs, il faut être prêt à se racheter... Et si tu dis que ce Logan t'a déjà pardonné plusieurs fois, tu n'as pas de soucis à te faire aujourd'hui : Il tient à toi, c'est sûr et certain..." Il me regardait alors, il avait un air assez étonné, malgré la petite larme qui coulait sur sa joue. Je lui lâchais alors un sourire de vétéran, avant de continuer de me vider : "Tu sais, je n'ai que ma mère et ma petite amie. J'ai perdu mon père y'a 8 ans, et c'est quelque chose que je souhaiterais à personne... Mais depuis, cela a décuplé ma relation avec ma mère, à un point que tu ne peux pas imaginer... Malgré mes erreurs, elle me regarde toujours avec le sourire ! Et même si elle veut pas l'admettre, au fond, elle est fière de moi. Alors mon gars, respire un bon coup, essuie ta face et n'oublie pas ce que je viens de dire : Les proches sont la chose la plus précieuse qu'un être humain puisse avoir."
Je me souvenais de ce moment en quelques millisecondes... Comme un flash soudain, qui me faisait revivre ma rencontre avec ce gamin. Ce n'est plus un gamin aujourd'hui, c'est sûr... Mais au fond, je crois qu'il est toujours le gars que j'ai connu : Je crois qu'il est toujours protecteur... Et ça, c'est une des raisons, si ce n'est la plus grosse raison, qui l'empêche de quitter ce monde. Mais là, sur le moment, il semblait totalement désemparé, et surtout dans une mauvaise passe. "Déjà, tu me touches plus ok ? Ensuite… t’es qui ? un ex-Punishers aussi ? Un pote a Carter qui l'aide à me rendre dingue ?" "On se calme ! Fallait bien t'empêcher de faire une connerie ! Tu as des proches qui tiennent à toi, tu peux pas te permettre de les abandonner ! Tu dois survivre avec eux, et pour eux. Hein, de quoi Punisher ? Qu'est-ce que tu me parles d'un personnage de comics toi ?! C'est pas le moment ! Et comment ça Carter ? Tu veux dire Logan Carter ? Ton père ? Je le connais même pas, c'est toi qui m'en a parlé en cellule ! Ecoute, je vois que tu as du subir un choc cérébral ou un truc du genre, qui te fait oublier ton passé... Mais là, sur ce toit, on n'a pas le temps de rester papoter !
Tout ce que tu as à savoir pour le moment c'est que je m'appelle Joshua Coppola. On doit se barrer d'ici avant d'être envahis par ces putains de cadavres ! J'ai une planque, en sortie de ville, à pieds on mets environ une demi-heure à y aller. Suis-moi, je te filerais un truc à manger et on pourra discuter de ce qui va pas... Tu veux bien ?"
J'appuyais sur l'urgence de partir, j'entendais des attroupements de zombies s'agglutiner près de l'entrée principale.
"On doit vraiment partir d'ici, et je veux pas te laisser crever. Alors suis-moi au moins jusqu'à être loin de ce bâtiment et ensuite tu pourras suivre ton propre chemin si tu veux. Je rangeais alors mon arme et emboîtais le pas, le temps presse et je ne peux malheureusement pas me retourner pour m'assurer qu'il me suive, même si je l'espère sincèrement, il fera le pas sur mon anonymat à ses yeux et qu'il me suivra par pur logique. Je descendais alors plusieurs étages des escaliers...
J'arrive alors au 2ème étage, et je vois au loin derrière une fenêtre du fond un escalier de secours. Je fonce alors à travers l'étage, bousculant les quelques meubles sur mon passage et arrivait devant cette fenêtre. Je saisis quelque chose un lampadaire de bureau et le balança par la fenêtre. La vitre était brisée, ce qui pouvait laisser passer mon bras afin de dégager la poignée et de pouvoir ouvrir la fenêtre. J'ouvris alors, et je passais à travers et me retrouvais sur le sol en métal de l'escalier de secours. Je n'avais pas le temps de traîner, je descendais alors les quelques étages restants et arrivait devant l'échelle, qui n'était étrangement pas abaissée depuis le temps...
Je m'empressais de m'en charger, et descendit alors en jetant un œil autour... Pas de morts dans la ruelle, des cachettes possibles... On avait un accès vers une autre rue principale, qui était vide à cause des morts-vivants qui s'agglutinaient tous à l'intérieur du bâtiment. Et ma bonté reprit le dessus, me faisant m'arrêter pour voir si Isha me suivait...
Je reste a le regarder un peu médusé de ses réponse. Ca donne un douloureux écho au fait que Logan Carter ne m’a pas menti, et que… du coup, Joséphine et moi on est potentiellement en danger avec un type qui a déjà essayé de me tuer au moins une fois. Enfin, j’allais me casser en la laissant gère seule cette merde. Même si tout cela n’a absolument aucun sens, je suis assez porté sur la survie de ma femme pour assumer le fait que je sois complétement con et lent au point de ne pas perdre de temps a essayer de comprendre.
Reste que je ne sais pas qui est le type en face de moi et que je ne peux m’empêcher de grincer des dents quand il me donne son prénom. Le même que mon vieux. Décidément, la ville grouille de Joshua. J’essaye de remettre les choses dans l’ordre pour que Joshua n°2 retrouve sa place dans ce que je pense biter de mon histoire.
A priori, donc, on a été en prison ensemble, on connaissait nos familles mutuelles du coup on était ami ? Bon il ne semble pas savoir ce qu’est les Punishers, sauf que moi je ne sais pas si cette ignorance est bonne ou mauvaise. Je pense que je dois rester à le dévisager en cherchant un truc, un détail, qui ferait que je pourrais dire « mais vouiiii je me souviens. » Notez bien que j’ai complétement oblitéré que je voulais faire le grand saut maintenant que mon cerveau a une nouvelle source de diversion qui le fait buguer ailleurs.
Sauf que non. J’imagine qu’on a à peu près le même âge. Il est aussi Wasp qui moi je devais certainement me taper tous les contrôles d’identités aux frontières, du moins, si j’ai voyagé. J’ai quand même l’impression que je suis « en meilleur état » que lui, du moins physiquement. C’est vrai qu’ivre dans un camp avec nourriture en abondance, eau chaude et entrainement physique, ca aide. Maintenant il a pas, non plus, la gueule du pouilleux de service qui passe ses nuits a flipper de se faire bouffer le cul par un mort ou un vivant.
C’est étrange cette manie que j’ai d’essayé de peser les gens comme ça. Comme si ca me rassurait de me dire « si on en vient aux mains, j’ai mes chances. » Ce type n’a visiblement pas l’intention de se foutre sur la gueule avec moi. Il aurait voulu me tuer il n’avait qu’à me laisser faire.
Je me referme quand il me parle de proches qui tiennent a moi. Je lui grogne un « Qu’est ce que tu en sais? », renfrogné. J’en ai marre que les gens connaissent mieux ma vie, enfin, celle d’avant, que moi. Après, mis a part Joséphine, on ne peut pas dire que les proches qui tiennent à moi sont légions.
Je me tends quand il me dit que Logan est mon père et qu’il me dit que j’ai eu un choc cérébral qui m’a rendu amnésique. Comment peut il savoir pour l’accident si ce n’est que Logan lui a dit ? Je suis sur la défensive flairant un piège. Il en sait trop pour avoir deviner juste en me regardant.
Il parle vite et beaucoup, deux choses avec lesquels j’ai du mal. Je reste l’écouter me dire de fuir et commencer a paniquer. Personnellement, je ne comprends pas sa réaction, en même temps, il y a tellement de choses que je ne comprends pas. Peut être suis-je déphasé par les combats en arène au point de ne pas regarder les moisis comme je le devrais. Dans tous les cas, pour moi, nous sommes en hauteurs, ils ne savent pas grimper, même si ça s’agglutine en bas, on peut passer par les toits ou juste attendre qu’un autre crétin les ameute pour nous laisser le champ libre. En fait toutes les solutions me paraissent mieux qu’aller au sol et risquer de se faire acculer si c’est bien ça le mot pour dire bloquer.
Aussi, je le regarde commencer a quitter le navire sans vraiment m’avoir laissé le temps de poser des questions. Je ne bouge pas d’un pouce et lance un :
« C’est moi ou t’as les foies ? »
Mon ton moqueur et plein de provocations me fait penser que ca doit pas dater d’hier mon coté sale con.
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