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In Your Flesh
Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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Après trois ans et demi de bons et loyaux services, In Your Flesh passe en forum semi-privé autogéré. Les tâches administratives sont réduites au minimum, les inscriptions filtrés et les validations supprimées. Nous vous proposons plusieurs zones de RP différentes, dans lesquelles les intrigues sont gérées par les membres sur la base du volontariat et où chacun peut RP librement en suivant seulement une trame commune.

 Dylan 'Ofidio' Cornwell
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MessageSujet: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyDim 5 Aoû 2018 - 17:00

Dernière édition par Dylan Cornwell le Sam 11 Aoû 2018 - 9:50, édité 14 fois
DYLAN CORNWELL1991/07/03 (26 ans) ANCIEN TAULARD CÉLIBATAIRE HÉTÉROSEXUEL LONESOME COW-BOYS ft. LUKE PASQUALINO
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Informations générales

Caractère
J'ai squatté pas mal de groupes de survivants depuis que les morts sont revenus et ils avaient chacun leur avis à mon sujet. La première impression est sûrement la bonne : je suis un solitaire. Je suis pas asocial pour autant. Je sais inspirer confiance, je souris souvent, je plaisante aussi, même si je carbure à l'humour noir et pince-sans-rire. Tu me trouveras distant parfois, tu pourras me détester peut-être, ça me fera ni chaud ni froid. Tu m'excuseras d'avoir d'autres priorités que ta petite opinion en temps d'apocalypse, hein. Y'a un sujet sur lequel tout le monde s'est toujours accordé sans jamais oser le formuler : le Dylan est utile en situation de crise. Je parle des infectés. Non, ça me dérange pas d'abattre de sang-froid un ancien camarade. Autant que ce soit fait vite et bien, pour lui comme pour ceux qui lui survivent. J'aime pas les geignards, j'ai toujours un peu de peine avec les gueulards, en vrai tout ceux qui balancent leur ressenti à la face du monde, qui en font des caisses, ça me passe au-dessus. Je parle même pas des prétendus héros qui se jettent corps et âme dans une horde de morts qui marchent pour sauver Timmy, 7 ans. Non mais vas-y, si tu y tiens. Je vais juste rester sur le toit et juger tes choix de vie. J'évite les confrontations, qu'elles soient physiques ou verbales. Tu me verras jamais en plein milieu d'une bagarre, parce que j'ai l'art de m'échapper au dernier moment. C'est pas que je sache pas me battre. J'ai distribué mon lot de mandales, t'inquiète, mais maintenant je fais des efforts pour être civilisé. J'aime pas gérer les conséquences de mes actes et les paroles c'est plus facile à contrôler. J'analyse à peu près tout, tout le temps. Je suis pas vraiment dans l'émotion, j'arrive pas à cerner mes propres sentiments, alors parlons même pas des tiens. Mais je regarde, et j'apprends. J'aime observer, réfléchir, prendre mon temps. Je suis pas le type le plus fiable du coin, mais objectivement parlant, on peut me faire confiance pour ça au moins : je prendrais toujours la meilleure décision pour assurer la survie du groupe. Et pour moi, parce que je fais aussi partie du groupe, duh. J'ai vécu pas mal de sales trucs dans ma courte vie, heureusement que je suis du genre tenace (comme le cancer). Je laisse pas les emmerdes me tirer vers le bas. Malgré ça on m'a souvent dit que j'étais quelqu'un de pessimiste, je préfère "réaliste". Je crois pas en la rédemption, en un renouveau de l'humanité, pour moi elle était déjà perdue bien avant que les morts se mettent à marcher. Je vis au jour le jour, j'essaye de gérer au mieux chaque situation. Je me débrouille seul depuis des années et j'en suis fier. Je connais mes capacités, mes défauts et mes qualités. Je sais ce dont j'ai besoin pour avancer, et ce dont j'ai pas besoin. J'aime pas m'encombrer, que ce soit d'objets ou de gens. J'accepte assez maladroitement l'aide des autres et je me montre méfiant avec les inconnus, comme beaucoup de monde. Je mens aussi, souvent. Je peux être loyal et me montrer reconnaissant avec les personnes qui m'ont aidé par le passé, faut pas croire. J'aime pas avoir des dettes. J'ai un léger souci avec les règles. Quand j'étais gosse, je disais oui amen à tout ce qu'ordonnait mon géniteur. J'avais trop peur de lui. J'ai appris à mentir pour éviter ses punitions. Mais les temps ont changés. Je suis plus un gamin maintenant, et j'ai une sainte aversion pour les petits chefs et autres personnalités toxiques qui s'enjaillent sur du sadisme primaire. Honnêtement, je vis bien l'autorité tant qu'elle me semble juste. Mais je supporte pas de recevoir des ordres sans explications et, ouais, faut reconnaître que j'ai de grosses tendances à la dissidence, en témoigne mon passage par la case prison. J'en suis sorti depuis, j'aime ma liberté et après tout ce que j'ai traversé, faudra un peu plus qu'une apocalypse pour me la voler.
Anecdotes
Intolérant au lactose (qui a dit "on s'en fout ?") Je parle sans détour et je mets tout le monde au même niveau (le mien), pour moi on est tous égaux, surtout depuis que les macchabées essayent de nous bouffer. Compte pas sur moi pour te donner du "Mademoiselle" ou du "Monsieur" J'aime les animaux. Les animaux sont des êtres purs et honnêtes. Les animaux vous décevront jamais. Sauf les araignées, j'me gêne pas pour les écraser d'un bon coup de Rangers. Les hôpitaux et les médecins me font flipper J'ai changé de nom pour échapper à l'attention de mon père, et encore aujourd'hui j'me présente je m'appelle Henri toujours sous un faux prénom jusqu'à ce que je connaisse mieux la personne en face de moi Le vert est ma couleur préférée (oui on s'en fout aussi) Bob Dylan est un dieu À cause de l'épidémie on a jamais pu voir Les Gardiens de la galaxie au cinéma, je m'en suis toujours pas remis.
Particularités physiques
Ma joyeuse enfance m'a valu mon lot de cicatrices déjà avant l'apocalypse, j'y fais plus vraiment attention. Ça va de l'entaille à la cuisse aux brûlures de cigarette sur les bras. J'ai quatre tatouages : la marque des Outlaws sur mon épaule gauche, un serpent autour de l'avant-bras droit (d'où mon surnom), un crâne sur le bras gauche (il dissimule en partie le Outlaw), dans un style chicano. Finalement y'a le requin, au creux du coude gauche. Juste une silhouette. On va dire que celui-là, je suis juste content qu'il se soit pas infecté.
Les tatouages:

Compétences




  • Charmer ++++
  • Crochetage +++
  • Bagarre ++
  • Survie +++
  • Artiste (dessin, guitare) +++


Inventaire


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Arme : Une batte de baseball ornée de clous et délicatement nommée "Bettie"
Objets utiles : Un ouvre-boîte et un Zippo
Objets rares : Une couverture isothermique Un chien qui me suit depuis quelques années maintenant. Il ressemble à un mélange entre un pitbull et un boxer. Contrairement à moi, il aboie beaucoup mais il mord pas. Je le force pas à me suivre ou quoi que ce soit, mais je suis content qu'il reste avec moi, il repère facilement les morts qui marchent. Une boîte de capotes (10/10) pour se protéger des MST. Je parle des enfants.
Véhicule : //
Possessions personnelles : Une chevalière Harley Davidson (volée) sur laquelle est gravé mon nom. Tous mes frères en ont une. Je porte la mienne en pendentif autour du cou depuis que j'ai failli me péter le doigt avec en mettant mon poing dans la gueule de quelqu'un. Un vieux [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] trouvé dans un musée de la WWII Un carnet de dessin, parce que j'avais rien de mieux à faire en prison. Rempli de silhouettes monstrueuses croquées au fusain/charbon. Je suis le genre de mec à exprimer ses démons intérieurs par l'art, tu vois (hyper profond) (la vérité c'est que je sais pas dessiner grand-chose d'autre) Une petite photo format 2x2 pouces, tirée d'un photomaton, où je pose en grimaçant avec mes cinq frangins (y'en avait quatre pareilles, je me rappelle qu'on a dû se battre pour les avoir. C'est Anoki, Brandon et moi qui avons gagné, on a donné la dernière à Deena). Je la garde toujours dans la poche intérieure de mon blouson C'est tout (mais je vends mon âme pour une guitare)

Histoire

Spoiler:
"Achèves-moi." Le mort s'est arrêté à mi-chemin mais y'a déjà plus rien à en tirer. Son cadavre immobile recouvre les jambes à moitié dévorées de Markus. C'est pas comme s'il allait encore avoir besoin de ses pieds pour marcher. J'hausse un sourcil : "Tu veux pas que je te tienne la main, aussi ?"
"S'teplaît, mec... Pour un vieux copain ?"

Okay, alors avant de me juger, je précise que Markus a essayé de voler ma bouffe dix minutes plus tôt. Une baston et un macchabée affamé plus tard, on en est là. Moi debout et lui en train de crever en plein cagnard au bord de la route. Voilà, maintenant que le contexte est posé, on peut continuer. Je lâche un rire sans joie et m'accroupis à son niveau, après avoir vérifié que le mort est bien mort. Je l'ai planté dans la tempe avec le tournevis, ça devrait aller. "Non. Par contre, je peux te couper un doigt, ou même la main. P'têt que les morts viendront finir leur job comme ça." Markus se met à chialer et à vomir. Ou alors c'est du sang qu'il crache, je sais plus trop. C'est difficile de distinguer quoi que ce soit sur sa gueule défoncée. "Urgh. Joshua, t'es dégueulasse."
Là, je parle à mon chien. Je l'ai appelé comme ça parce que j'ai toujours trouvé que mon géniteur avait une tronche de molosse. Et Joshua-chien est présentement en train de renifler la plaie de Markus. Je l'ai pourtant pas élevé à bouffer des humains... Je l'ai pas élevé du tout, en fait. Il m'est tombé dessus un jour où je relevais des pièges avec le chasseur de mon ancien groupe et je lui ai filé mon raton-laveur pour pas qu'il me bouffe. Il a eu l'air de croire que j'étais son nouveau garde-manger et depuis il me suit partout. Brave bête. Il est trop gentil pour attaquer quoi que ce soit, mais il aboie fort quand on s'en prend à moi ou quand il sent un mort. Ce qui peut être handicapant quand j'essaye d'être discret. Enfin. Je siffle Joshua (me dire que je siffle Joshua ça a une valeur thérapeutique folle, vous imaginez même pas. Limite jouissif) : "Mange pas ça, tu vas être malade." Je me penche davantage sur Markus qui, incapable de bouger le petit doigt, doit me regarder lui faire les poches en bonne et due forme. "Tu ranges où ta lame ?"
"Vas te faire foutre, Dylan."

Je trouve enfin la lame de rasoir, et d'autres trucs un peu utiles. Je file un biscuit rassis à Joshua, puis je me lève et je tourne les talons. Joshua renifle une dernière fois Markus, mais il a plus l'odeur d'un futur mort-vivant que celle d'un biscuit maintenant, c'est plus vraiment intéressant. Le chien trottine dans mon ombre en remuant la queue, content.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Décembre 2001 • Les néons colorés jouent par intermittence sur nos visages dans une danse monochrome. Bleu, vert, rouge. Bleu, vert, rouge. Je me retourne brièvement de l'autre côté de la rue pour vérifier qu'il est toujours là, puis je fais signe à mon frère et on se glisse sous la guirlande lumineuse sans faire de bruit.
Je m'appelle Dylan, mais pour toi ce sera John, ou Tulio, ou Charles-Hubert, pourquoi pas (je fais très bien l'accent français). Et tel que tu me vois là, je suis sur le point de cambrioler une maison sur Foxwood Drive.
Je suis né et j'ai grandi à Jéricho jusqu'à l'âge de treize ans. Je vais pas tenter de t'arracher des larmes avec mon histoire tragique en jouant du violon (je préfère la guitare, c'est plus facile pour emballer les filles), d'abord parce que t'en as rien à foutre, ensuite parce que j'ai très peu de respect pour les gens qui chialent. C'est peut-être parce que je montre très peu mes émotions. Je sais pas, ça fait pas naturel. Enfin bref, j'ai grandi dans une famille dysfonctionnelle, je suis même pas sûr de pouvoir employer le terme famille mais on était tous plus ou moins liés par le sang, donc... Ma famille à moi elle dormait jamais sur ses deux oreilles parce que c'était dangereux, elle se réveillait aux sons des sirènes et elle espérait très fort que cette fois encore ce soit pour papa. Joshua, Cornwell père, le monstre de mes cauchemars de 4 à 18 ans. Tes frères à toi ils te faisaient des croche-pattes, les miens ils me forçaient à fumer pour prouver que j'étais un homme, sous le regard appréciateur de papa. On a tous une maman, j'ai pas vraiment connue la mienne. Je crois qu'elle s'appela Isabela. Elle est morte d'une overdose quand j'avais trois ans. À partir de là, Brandon et moi on est partis vivre avec le reste de la famille de son régulier. Brandon était mon grand-frère, mais il s'est rarement comporté comme tel. Il a compris très vite qu'il devait jouer les durs pour se faire respecter, et protéger son frangin rentrait pas dans le cahier des charges. Je peux pas lui en vouloir. On avait bien une grande sœur aimante, mais papa l'a perdue aux cartes quand elle avait seize ans, alors mes frères et moi on est entrés dans un gang pour la récupérer. Elle est morte sur le trottoir. Toi, t'as appris à faire tes lacets à six ans, moi j'ai appris à tracer la ligne de coke de belle-maman. Et à Noël, pendant que tu passes tes vacances chez mamie en Floride, je squatte ton gazon avant de dévaliser ta maison. J'ai dix ans.
"Reste là, Isha." Mon frère se retourne, le matériel de crochetage à la main. Ça fait déjà une minute qu'il galère à ouvrir la porte de derrière. C'est beaucoup trop long. "Mais le vieux a dit que c'était à moi de le faire !"
"Il a aussi dit qu'on devait être revenus avant onze heures."
Je regarde ma montre. Même en sprintant, ça nous laisse plus beaucoup de temps pour cambrioler la maison. Et puis, même si on a beau dire que les alarmes sont remplacées par des lumières et des tv allumées, je suis pas serein à l'idée de laisser Isha tout seul là-dedans. "Laisse-moi faire, tu feras le guet."
"Mais le vieux a dit que..."
"Il est pas là, et on lui dira pas que je suis entré à ta place."
"Mais..."
J'arrache le crochet de ses mains : "Tu veux pas manger ce soir, c'est ça ?" C'est pas une menace, enfin, pas la mienne. Isha baisse les yeux. Il a l'air frustré, mais on a pas le temps d'en discuter. Les flics pourraient patrouiller à tout moment dans la rue, un voisin sortir ses poubelles ou son chien... Je passe une main dans les cheveux de mon petit frère et je le pousse gentiment vers la guirlande de Noël : "Allez, tu fais ça mieux que moi en plus !" Je m'occupe de la porte. Le verrou cliquète et cède. Je retiens mon souffle en tournant la poignée. Pas d'alarme. J'échange un sourire victorieux avec Isha. Ce soir c'est pizza !
Évidemment pas, mais j'aurais dû me douter que papa tiendrait pas parole. "Beaucoup trop lents", qu'il avait dit. Est-ce qu'il avait vraiment prévu de nous offrir des pizzas ? Sûrement pas. Mais c'était Noël et vu ses méthodes habituelles,  on avait de la chance d'être juste privés de repas.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Juillet 2005"C'est ta dernière chance, Dylan." L'assistante sociale referme mon dossier en soupirant. Je lui jette un regard insolent. Elle se démonte pas : "Trois familles en deux ans. Je sais que ta situation n'est pas facile, mais les miracles ne tombent pas du ciel. Tu dois faire des efforts toi aussi."
"Fallait p'têt faire l'effort de pas me séparer de mon frère."
Je demande pas un miracle. Juste de pouvoir rattraper mon énorme connerie. Quand j'imagine Isha tout seul, dans une de ces familles d'accueil comme je les ai connues, livré à lui-même dans un quartier qu'il connaît pas, avec des gens qu'il connaît pas, des nouvelles règles à apprivoiser... C'était pas mieux chez nous, mais au moins c'était un terrain connu. On savait quoi faire quand on merdait. C'était toujours Isha qui prenait pour moi et moi qui prenait pour lui. Heureusement, j'ai appris à fermer ma gueule très tôt. C'était pas vraiment son cas. Parfois, je regardais papa le punir et ça me faisait rien. Et d'autres fois il venait s'excuser en chialant, alors je lui pardonnais tout. Je sais pas trop qui je détestais le plus à l'époque : lui ou moi. Pas papa, en tout cas. J'avais trop peur de papa pour éprouver autre chose qu'une profonde terreur pour lui. J'avais pas la place pour beaucoup d'autres émotions non plus. Ma vie c'était ça : obéir papa, éviter les crasses des frangins, rouler le pétard de belle-maman (ou le mien), consoler Isha et survivre à tout ça. On pourra pas me reprocher d'avoir voulu en finir. Je sais pas ce que papa me fera quand il sortira de prison et nous trouvera pas à la maison. Peut-être que je finirais comme Anoki. Ou peut-être que cette fois encore, c'est Isha qui sera puni pour mes conneries. J'ai aucun moyen de le savoir puisque l'assistante sociale nous a séparés après que je l'aie appelée. Et j'ai aucun moyen de le protéger. Je l'ai abandonné.
"C'est ta dernière chance, répète l'assistante sociale. Cette fois, plus de crises. Plus de bagarres. Plus de fugues." Je l'écoute à peine. À croire que c'est moi qui traumatise à chaque fois ces pauvres familles. Ouais, je suis pas du tout une victime dans l'histoire. Après tout, je l'ai cherché, non ? Putain de système à la con. Je fixe les tiroirs derrière elle, qui contiennent des dizaines de dossiers d'autres enfants comme Isha et moi. Elle intercepte mon regard et le referme à clef. Ça me fait sourire. La dernière fois, j'avais profité de son absence pour forcer la serrure et chercher des infos sur mon frère. Tu dois te douter que ça a pas marché vu que je suis encore là.
Une heure plus tard, on est en route pour la cambrousse profonde. Je regarde défiler le paysage. Le ciel est gris, orageux. J'ai jamais vécu si loin de la ville.
"Bienvenue à Northfield !" Une famille de quatre nous attend à l'entrée d'un portail. Au bout de l'allée, il y a une ferme. Et une grange un peu plus loin. La famille est toute propre sur elle, toute souriante. Ils ont une gueule à aller à l'église tous les dimanches et à faire du poney dans leur jardin. Je les identifie immédiatement comme les Ingalls du 21e siècle. Autant dire qu'a priori, c'est mal parti. Comme j'ouvre pas la bouche, l'assistante sociale me présente. Le père s'avance vers moi et me tend la main : "Enchanté, Dylan. Je suis Oliver Peterson, mais tu peux m'appeler..."
"Charles Ingalls ?"
Je le fais rire. Je les fais toujours rire, au début. Après ils se fatiguent. Ça m'empêche pas de continuer. Mais faudrait être aussi tordu que mon père pour me faire taire.
"Non, j'allais dire que tu pouvais m'appeler Oli. Voici Clara, ma femme, et nos deux enfants, Kyle et Amanda. On est contents que tu sois là." Le pire, c'est qu'ils mentent pas. Ils ont pas l'air de se rendre compte du décalage. Je jette un regard circonspect à l'assistante sociale. Elle, par contre, elle se rend bien compte. Elle y croit pas plus que moi. Je le sais, je connais ce regard-là.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Novembre 2007"Okay, qui est le bouffon qui a cru me rouler, moi ?" Je pose les deux mais à plat sur la table et je fixe chacun des participants d'un air méfiant. Personne ne bronche. À croire qu'on fait une partie de poker. Puis, un sourire en coin sur les lèvres d'Amanda ; j'abats ma carte : "T'es sur mon territoire maintenant et tu me dois 8'000 ! Allez, raboule le fric !" Oli soupire mais il a de la peine à cacher son sourire :
"Ce n'est pas beau de mentir, Dylan, Endor ne vaut pas plus de 6'000 crédits."
"Ouais, sauf que j'ai toutes les cases vertes ! Puis elle me doit des intérêts."
Amanda pose à contrecœur ses petits billets en papier sur la table et je rafle tout avec un grand sourire. Ouais, je sais ce que tu vas dire. Comment tu peux jouer au Monopoly Star Wars sans viser Tatooine ? Amanda grommelle : "Pourquoi tu triches toujours ?"
"Pourquoi ça t'étonnes ?"
Tout le monde se retourne vers mamie Hilda. Y'a comme un malaise tout d'un coup. Je l'ignore, comme d'hab, et prend un ton faussement sérieux pour répondre à Amanda : "Parce que c'est le seul moyen d'être sûr de gagner à tous les coups. Je t'apprendrai, jeune Padawan." C'est trop facile de gagner contre elle. Ça me change d'Isha, qui me roulait toujours au poker. "L'important, c'est de participer !" fait Kyle.
"C'est bien une phrase de loser, ça." On dirait pas comme ça, mais je l'aime bien. Je les aime bien, tous. Sauf la vieille. Et tonton Henry. Et l'oncle et la tante racistes de Clara. Et le cousin qui me sert toujours une portion de moins aux repas de familles, là. (Je te juge, Timmy. Je te juge.) Mais si on m'avait dit deux ans plus tôt que je serais assis là avec ces gens pour Thanksgiving, à jouer à un jeu de société, je l'aurais pas cru. Faut pas le dire trop fort, hein. Mais la vie à la campagne, et bah j'aime bien.
Les Peterson sont exactement ce qu'ils paraissent : des gens biens. Y'a pas de mensonges. Pas de faux-semblants. Je crois qu'ils me redonnent foi en l'humanité. Ils me redonnent foi en pas mal de trucs. Souvent je travaille avec Oli et Kyle à la ferme. Clara m'apprend à faire de la guitare. Elle me lève aussi à 5h du matin pour traire les vaches. Je râle mais elle me promet des cookies. Et quand j'ai fini, les cookies sont là. Ça fait bizarre. Je peux même pas la détester. Des fois je me traîne jusqu'au lycée avec Amanda. Elle me force à parler avec ses amis et certains sont sympas. L'autre jour j'ai pété le nez d'un gars qui la regardait de travers. Ouais, bon. Je vais pas changer en quelques mois non plus. Mais j'aime ça. J'ai l'impression d'être un cancéreux en rémission. Ma vie en sursis.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Février 2010 • La première fois qu'il est venu, c'était en pleine jour. J'étais en ville avec Kyle. En rentrant, Clara nous a accueillis avec un grand sourire: "Dépêchez-vous de monter vous laver les mains, les garçons, et descendez manger, nous avons un invité !" J'obéis puis j'entre dans la salle à manger sans me douter de rien. Et mon père est assis à table. Avec tous les Peterson. À ma place. Il sourit quand il me voit. Les autres aussi. "Ah, et voici Dylan. Dylan, voici monsieur..."
"Parker."
Il dit ça sans ciller, ce con, en regardant Amanda. Parker était ma première petite amie. Je suis trop choqué pour m'énerver et je sais pas à quoi il joue mais je sens que ça va pas me plaire. "Monsieur Parker est de passage dans la région. Qu'est-ce que tu attends, Dylan ? Viens t'asseoir, allez." Pendant dix secondes, je suis tenté de piquer un sprint. J'étais très bon coureur avant. La porte est pas loin, franchement, je peux le faire. Je sais pas ce qui me retient, mais je m'assieds sur la dernière chaise libre. Juste en face de lui. Clara met de la salade dans mon assiette et mon père nous en sert une autre sur le ton de l'homme aimable et raisonnable. Je sais pas comment je fais pour avaler quoi que ce soit. Papa baratine les Peterson pendant une heure en parlant de la campagne, qui est bien calme, et de leur jolie ferme, il s'inquiète qu'une si gentille famille, avec de si gentils enfants, vive si loin de la ville, que les premiers voisins ne soient qu'à trente minutes en voiture, ce genre de conneries. Les Peterson répondent sans se douter de rien, mais moi je comprends petit à petit ce qu'il est en train de faire. Ça me semble tellement évident que j'ai envie de hurler. À la place, je finis mon poulet sans le regarder. L'heure la plus longue de toute ma vie. Il a réussi à me dégoûter des repas en famille ET du poulet, ce con.
Il repart comme si de rien n'était mais je sens qu'il observe la maison comme s'il préparait un cambriolage. J'essaye de prévenir Oli et Clara. Au début ils me croient pas. Un type si gentil, vous pensez bien... "Tu es sûr que c'était ton père ?"
"Nan, t'as raison. Je suis sûrement incapable de reconnaître l'homme qui m'a élevé."
Ma voix est aussi sèche que ma gorge.
"Mais pourquoi ton père nous aurait-il menti ?"
"Parce que c'est ce qu'il fait !"
Je commence à perdre patience. Mon père... Qu'elle prononce ce mot le rend soudain plus réel. Je me rends compte que je tremble quand Oli pose une main sur mon épaule. Je sais pas si c'est de colère ou de peur.
"Ne t'inquiète pas, Dylan. Tu es en sécurité ici, avec nous. Que veux-tu qu'il fasse ?" Clara hoche la tête. Ils veulent pas comprendre. Ça fait sens. Cette réalité est effrayante. J'arriverais pas à la leur faire accepter. Et je veux pas. Je veux pas qu'ils se retrouvent dans ce monde-là, parce que contrairement à moi, ils ont pas grandi dedans. Ils s'en sortiraient pas. Je hoche la tête d'un air résigné : "Vous connaissez pas mon père..." Je monte dans ma chambre et je fais mon sac. Ça me prend dix minutes, j'ai pas grand-chose à emporter de toute façon. J'attends que les Peterson soient couchés et je sors par la porte de derrière. Seulement, en arrivant devant le portail, je m'arrête net. C'est pas normal. Il est ouvert. Comme si on m'invitait à sortir. Y'a du bruit dans le champ devant la maison. J'aime pas ça du tout. Je me sens observé. Je deviens peut-être parano. Ouais. Les sous-entendus malsains du vieux, c'était aussi de la paranoïa, hein ? Je rebrousse chemin, je cours presque, et je m'enferme dans ma chambre. Cette nuit-là, je dors pas. La suivante non plus. Au matin du troisième jour il s'est toujours rien passé mais je suis tellement sur les nerfs que je fais exploser mon bol de céréales dans l'évier. Je sais pas ce que j'attends exactement mais quand je vais voir les vaches à 5h je suis presque soulagé :
"Clara, je crois que Venus est malade." Clara vient de nettoyer mes conneries avec le bol et commence à peine à préparer le petit-déjeuner de Kyle et Oli. Elle me suit jusqu'aux boxes des vaches et dans celui de Venus elle découvre un animal immobile, qui respire avec peine. On appelle le vétérinaire. Elle est déjà morte quand il arrive. Empoisonnée. Ça recommence le lendemain avec Mercure. Je sais très bien que c'est pas une coïncidence. Bientôt toutes les vaches de la constellation auront clamsé. Le problème, c'est qu'il y en a un nombre limité et que ces menaces peuvent continuer sans fin. Après les vaches, ce sera le tour du cheval. Des lapins. Puis quand on aura fait toute la basse-cour, c'est peut-être Kyle ou Amanda qu'on retrouvera morts au petit matin. J'essaye même plus de faire le mur, j'ai pas envie de me faire enlever au bord d'une route de campagne. Quand j'en parle aux Peterson, ils continuent de nier. Et puis ils retrouvent un truc mort dans le puits. C'est sûrement un renard ou un petit chien mais ça aurait pu être un des animaux de la ferme. Je sais pas quoi faire. Est-ce que les Peterson vont finir par me croire ? Un après-midi, la vieille Hilda me demande, en buvant son thé, pourquoi je fais tout ça. Elle me regarde même pas dans les yeux. J'ai envie de renverser la théière sur sa tronche toute fripée. Je le fais pas parce qu'Amanda est là. "Mamie, tu peux pas dire des choses aussi horribles ! Dylan n'a rien fait !"
"Qu'est-ce que tu en sais ? Tu ne le connais pas."
"Bien sûr que si..."
Ce serait pas plus mal qu'ils croient la vieille. Ils pourraient me mettre à la porte. Parce que j'ai pas les couilles d'attendre qu'ils me demandent gentiment de fuir, avec toute leur gentillesse et leur empathie. Je sais qu'ils y ont pensé. C'est obligé. Ils m'en parlent pas mais ils ont cet air que je connais bien. Ils ont la trouille. Je les entends en parler quand je descends discrètement jusqu'au frigo la nuit. Un soir, j'entends Clara dire ça : "On doit appeler la police."
"Que veux-tu leur dire ? On n'a pas de preuves."
"Et si on devenait ses tuteurs légaux ? On pourrait demander une action en justice."
"Tu penses à quoi exactement ?"
"Une ordonnance restrictive !"
Le fait qu'Oli et Clara s'interrogent davantage sur la façon de me protéger que sur la procédure d'adoption en dit long sur leurs intentions. J'ai jamais envisagé cette option et ça me fait mal parce que c'est objectivement une bonne solution. Je crois même qu'elle me plairait, si elle me donnait pas l'impression de trahir définitivement Isha. Mais elle fonctionnera pas avec un homme comme Joshua Cornwell.
"Ça va faire qu'empirer, vous savez." J'ai allumé la cuisine en fermant le frigo et je les ai rejoins dans le salon. Ils ont sursauté.
"Dylan ! On ne t'avais pas vu..."
"Il veut juste me récupérer."
Je le formule à voix haute pour qu'on arrête tous de faire semblant de pas savoir. "Mais un jour, il va débarquer et tranquillement vous menacer, et vous pourrez rien faire. Comme tous les gens avant vous."
"Dylan, on ne va pas se laisser intimider par cet homme. Nous te protégerons, tu fais partie de notre famille maintenant !"
s'insurge Clara. Évidemment. Des gens comme les Peterson peuvent pas accepter le genre de deal que propose mon père. Ils peuvent pas s'en protéger non plus.
"Qu'est-ce que tu proposes ?" Oliver a toujours été le plus pragmatique des deux. J'aime bien ça chez lui, ce côté calme et réfléchi.
"Laissez-moi partir."
"Tu ne peux pas retourner avec cet homme ! Si ce que tu nous as raconté est vrai, alors... alors..."
Clara est au bord des larmes. Je lui ai pas dit un dixième de la façon dont mon père nous a "élevés"... Je hoche la tête :
"T'inquiète, y'a pas moyen que je retourne avec ce taré. Plutôt crever." J'aurais peut-être pas dû dire ça, à voir la gueule qu'ils tirent tous les deux maintenant. La discussion s'éternise et je promets de "pas faire de bêtise" pendant la nuit. Quand ils vont enfin se coucher, je frappe à la porte d'Amanda. Elle m'ouvre en pyjama, mais elle a pas l'air très endormie.
"Je vous écoutais." Parfait, j'ai pas besoin de me répéter.
"Tu dois m'aider." Amanda me fait entrer et je lui explique en détail mon idée. Elle est pas franchement ravie mais c'est la seule personne que je peux convaincre en si peu de temps. J'ai rien contre Kyle, mais il sait pas mentir.
Le lendemain, j'accompagne Amanda jusqu'à l'école de danse à Columbia Falls, parce que je suis un mec serviable et sympa, tu vois. En fait on a planqué mes affaires dans son sac de danse. Je la dépose sur le parking de l'école et au lieu de rentrer à Northfield je fonce en direction du sud. Je roule tout l'après-midi, mais j'ai pas le temps d'atteindre Portsmouth qu'il m'a déjà retrouvé. J'ai laissé la camionnette des Peterson sur le parking d'un bar routier. Y'a pleins de motos et de tacots puants dans le coin, je me suis dit qu'elle passerait inaperçue. Je suis entré et, non, j'ai pas l'âge de boire, alors j'ai quelques problèmes pour commander autre chose qu'un coca. Il est juste dans mon dos quand je me retourne. Je me suis pas souvent pissé dessus mais je te jure que j'ai failli. Putain. Tout ça pour rien.
"Deux bières." Il sourit. "Viens t'asseoir, fiston, faut qu'on cause."
Cette fois, je devrais vraiment partir en courant. Je sais pas, je crois que mon cerveau répond pas, et mes jambes obéissent toutes seules. Elles se rappellent encore très bien des leçons de papa. On s'assied face-à-face à la table où j'ai posé mes affaires. Il me demande si je pense aller loin avec mon tas de ferraille et si j'aurais pas mieux fait de prendre le tracteur des Peterson. J'arrive plus à réfléchir, encore moins à parler, alors je bois ma bière pour me donner une contenance et elle m'a l'air particulièrement amère. Après je me demande s'il y aurait pas foutu un somnifère. Je la repose, juste au cas où. J'ai l'impression de sentir des fourmis dans mes doigts et dans mes pieds, mais c'est peut-être que dans ma tête. Peut-être que je suis en train de devenir taré. Peut-être que je l'ai toujours été. C'est un nom qui me ramène à la réalité :
"Y'en a pas un pour remonter l'autre, entre toi et tes Ingalls, Isha et son Carter !"
"C'est qui, Carter ?"

J'aurais dû demander où était Isha. Mais c'est le premier truc qui est sorti. C'est qui ce type et pourquoi mon frère est avec lui ? La réponse aurait dû sembler évidente. J'aurais jamais dû poser la question. Papa se fait un plaisir de répondre à sa façon, comme si je l'avais jamais interrompu :
"Mais entre les deux je crois bien que c'est les tiens qui remportent la palme de la connerie. Je pensais pas que c'était possible d’être plus con que Carter, à croire que ton frangin a eu moins de bol que toi avec l'autre pd qui s'est pris un gosse pour se palucher tranquille et qui ne le lâche plus." J'ai un goût bizarre dans la bouche. Genre je vais vomir ma bière. Pourtant c'est pas ma première. Mais celle-là, la bière à papa, elle a vraiment un goût dégueulasse. Je suis sûr qu'il l'a remarqué, mais il continue, sur le même ton : "Au moins t'es content, t'as ta vengeance sur Isha de savoir que grâce à toi il a une haleine de merde et le trou de balle en choux fleur. Tu sais quoi ? Je pense que je vais le laisser encore quelques mois chez le mécano histoire qu'il soit content de nous revoir."
Pendant une seconde je me vois me lever, contourner la table et écraser mon demi sur le crâne de mon père. Au lieu de ça je reste parfaitement assis, le dos droit. Je sens de la sueur couler le long de ma colonne vertébrale. Il fait d'un seul coup dix degrés de plus dans ce bar.
"Ok."
C'est tout ce que je dis. J'ai la voix éraillée, comme quand je muais. Qu'est-ce qu'Isha s'était foutu de ma gueule à cette époque-là...
"T'as gagné." J'espère que t'es content. J'espère que t'es content, putain. J'aurais pu voir ma vie défiler devant mes yeux si elle avait eu un quelconque intérêt. J'essaye de me lever pour le suivre, autant en finir tout de suite, mais je suis pris d'une plus forte envie de vomir. "Je crois que je vais gerber." J'ai même pas besoin de simuler pour courir me planquer dans les chiottes. Après dix minutes j'entends mon père, dehors, appeler : "Dylaaaan ! Dylaaan !" Alors je re-vomis. La porte des toilettes s'ouvre. Mais c'est pas mon père.
"Ça va ?"
C'est une voix familière, je mets un moment avant de la reconnaître.
"Ouais, ouais..."
Il va repartir alors sur un coup de tête je sors : "M'sieur, attendez !" Le barman se retourne. Je vérifie que la porte des toilettes est toujours fermée et je dis : "Le type avec qui je suis assis..." Je veux rajouter : c'est pas mon père, je le connais pas, mais j'ai la gorge sèche et je suis pas sûr d'avoir fini de vider mon estomac. Je m'essuie la bouche avec la manche de ma veste et le barman complète :
"Il te cause des ennuis ?"
"Ouais. Vous pouvez m'aider ?"

Il hésite tellement pas que je crois un instant que c'est un envoyé des Peterson ou de dieu en personne :
"Tu peux passer par les cuisines. Reste derrière moi en sortant, je ferai diversion s'il faut."
La suite, je m'en rappelle plus très bien. Juste que j'avais les jambes tremblantes, je sais pas comment j'ai fait pour me traîner dehors, et puis j'ai vu la bagnole de mon père. Je l'aurais reconnue entre mille. Je me suis rappelé que le premier truc qu'il m'avait forcé à voler, c'était ça, une voiture. Je sais pas où j'ai trouvé les couilles de la prendre sous son nez mais vous croyez à ces conneries comme quoi un jour on devient un homme ? Bah c'était mon moment. Je suis monté dedans, j'ai démarré avec les câbles et ça m'a prit deux fois plus de temps que d'habitude, soit que j'étais rouillé, ou trop flippé. Je sais pas si je carburais plus à la trouille ou à l'adrénaline en fait. Je me rappelle avoir pensé "t'as conduit un tracteur, c'est pas plus compliqué !" Puis la porte du bar s'est ouverte très bruyamment et j'ai écrasé sans pitié l'accélérateur. J'aurais pu baisser la vitre et faire un doigt à papa, mais ça n'arrive que dans les films. J'étais juste content d'être capable de sortir du parking sans me manger un camion ou me faire dessus. La logique aurait voulu que je fonce au sud, mais j'ai préféré changer de plan à mi-chemin pour partir à la recherche d'une grande ville à l'ouest. C'est plus facile de s'y perdre.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Mars 2010 - Avril 2011 • J'ai enchaîné les villes et les petits boulots avant d'arriver à Chicago. C'était pas facile parce que j'avais pas vingt ans et encore une bonne tronche de bébé et les employeurs réglo acceptent pas les mineurs. Je me présentais toujours sous un nom différent pour brouiller les pistes. Il m'a pas fallu longtemps pour retomber dans l'illégalité et c'en est presque effrayant à quel point j'ai retrouvé facilement les vieilles habitudes, des automatismes presque, que mon géniteur m'a inculquées au lieu de m'envoyer à l'école comme tous les autres gosses de mon âge. Je me suis mis au service de cambrioleurs. Je suis aussi retombé dans la drogue. Paradoxalement, c'était aussi la meilleure période de ma vie. Je me suis jamais senti aussi libre et aussi invincible.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Août 2012 • Sors le champagne, je suis enfin majeur. Je peux officiellement et légalement consulter le dossier d'Isha pour le retrouver, lui et son Carter. Malheureusement, je squatte aussi le Centre correctionnel de Dixon, Illinois. C'est con, un peu. De temps en temps j'ai droit à des visites. Et pour mon anniversaire, qu'est-ce que je reçois ? Ça.
"Il me faut des noms, Cornwell." Je soupire en levant exagérément les yeux au ciel. Il est en boucle depuis une demi-heure. Ça commence à me gonfler. Devant son regard insistant, je précise obligeamment : "Je suis pas une balance."
"Et laisse-moi deviner : t'es pas intéressé par une réduction de peine non plus."
"Pour me faire défoncer plus vite par les potes que j'aurais vendus ? Très intelligent, inspecteur."
Le policier soupire à son tour et me fixe très sérieusement. Je lui rends son regard, moins sérieusement. Je vais pas baisser les yeux. Moi aussi, je suis très doué pour te regarder comme si tu étais complètement con.
"On peut te donner des infos sur ton frère." Là, ma mâchoire se crispe. Mais c'est tout. J'enchaîne les insultes en espagnol dans ma tête (ça m'évite de les dire à voix haute), puis je remonte les manches oranges de mon uniforme (très seyant).
"Me sous-estime pas. Si je voulais retrouver mon frère, y'a longtemps que je serais plus là." C'est un énorme mensonge. L'inspecteur ricane :
"Tu te crois vraiment plus malin que le système, Cornwell ?"
Gringo, je gruge le système depuis que j'ai six ans. (Merci papa.) L'inspecteur se fout ouvertement de ma gueule maintenant. Ça vole pas haut au DEA de Chicago, c'est moi qui vous le dit. J'en profite pour regarder son acolyte. Elle a pas dit un mot depuis leur arrivée. Je sais pas si c'est normal, d'habitude c'est elle qui prend les devants. Je vais pas me plaindre, hein, elle est pas désagréable à regarder. Et puis, une femme qui prend les rênes... breeef. Y'a pas beaucoup de distractions, dans cette prison. Le policier me fait redescendre sur Terre : "L'enfermement te fait pas du bien, Cornwell. T'en ressortiras aussi taré que ton père." J'ai plus seize ans, mentionner mon père me fait plus pleurer, mais il est mignon d'y avoir pensé. Je réponds d'une voix douce : "Tu me brises le cœur, inspecteur." Je fais un clin d’œil à sa collègue. Elle lève les yeux au ciel et quitte la pièce en souriant. Cette victoire me suffit amplement.
En sortant du parloir, je suis directement transféré dans la cour avec les autres. Je m'approche du terrain de basket, les mains dans les poches. Sanchez me fait signe : "Ofidio, hermano ! Qu'est-ce qu'il te voulait, Ohara ?"
"Que je fasse ma petite pute."

Je dis ça sur un ton parfaitement sérieux. Sanchez ricane :
"Tu lui as répondu quoi ?"
"Jamais le premier soir."

Sanchez est mort de rire. Ça me fait doucement sourire. On s'est rencontrés à l'atelier d'art. On s'est tout de suite bien entendus, ça a rendu ces cours obligatoires moins chiants. Sanchez est pas compliqué à cerner et moi je sais comment me comporter. J'ai fini par apprécier l'atelier, et c'est pas uniquement grâce à Sanchez. Là au moins, ils nous laissent faire ce qu'on veut. Même si c'est qu'une heure par semaine, ça me suffit. Je gribouille dans mon carnet le reste du temps. Si je devais trouver un autre truc positif à la vie en taule, ce serait le sevrage. C'est un peu plus facile d'arrêter la drogue avec un suivi médical adapté. C'est pas une partie de plaisir pour autant et je veux plus jamais revivre ça. Maintenant j'arrête ces conneries. J'arrête de boire aussi. Et de fumer. Et p'têt même que j'arrête le café. Bon ça veut pas dire que je vais me mettre à faire du sport et bouffer de la salade de quinoa au petit dej. Faut pas déconner. Mais je veux pas sortir d'ici avec deux-trois boulets au pied. Je pars déjà pas gagnant dans la vie alors si en plus je fais aucun effort... J'vais finir par lui ressembler. Un jour ce sera mon gosse qui fera la fête quand on m'enverra derrière les barreaux. J'veux pas vivre ça. Et c'est pas seulement parce que j'aime pas les morpions.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]2012 - 2014 • La DEA est coriace, elle est revenue me voir une seconde fois. J'étais peut-être de meilleure humeur, ou peut-être que c'était l'absence de l'inspecteur Ohara qui m'a rendu plus docile. Ou alors c'était sa collègue. L'inspectrice Deluca m'a présenté une nouvelle fois le deal. Elle voulait pas que je balance des noms dans le vide, comme ça. Juste que je lui donne des infos quand je serais libre. "J'ai promis de pas retourner dans ce buisness-là, inspectrice." Elle m'a expliqué que si j'avais une réduction de peine, c'était pas pour retourner magouiller avec les dealers de mon quartier. Juste pour ouvrir l'œil… au cas où… "Et personne saura que je suis votre indic ?" J'étais quand même vachement suspicieux.
"Ça restera entre nous", a sourit l'inspectrice Deluca.
Traite-moi de faible mais j'ai dit ok. On verra si t'as plus de volonté que moi après un an de prison.
Je suis donc sorti plus vite que prévu et je me suis donné comme objectif de 1) retrouver Isha, 2) retrouver un travail légal. Bah oui faut des thunes pour partir en vadrouille, et je me doute que mon frangin est pas dans l'Illinois. La première étape était la plus facile : j'avais accès à son dossier alors j'ai retrouvé le nom de son tuteur et sa trace à Burlington : Logan Carter. La seconde s'est faite en deux temps. D'abord, j'ai trouvé un taff à Chicago grâce à mes connexions en prison (bless you Sanchez, my man). Le pote d'un cousin du frère d'un copain qui tient une pizzeria là-bas, et qui est pas trop regardant sur le passé judiciaire de ses employés. Je fais donc la plonge et des pizzas pendant plusieurs mois, le temps de ramasser assez d'argent pour aller jusqu'à Burlington. Le boss pète plus haut que son cul, mais rien à voir avec mon taré de père. Je fais comme dans les douches en prison : je serre les dents et les fesses. Oui bon ça va, si on peut plus rigoler…

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Août - Septembre 2014 • Je pars pour Burlington en bus de nuit et j'enchaîne avec de l'auto-stop.  Ça me prend pas mal de temps, je me perds un peu en chemin (rien de bien méchant), et j'arrive enfin au motel que j'ai réservé pour quelques nuits. Manque de bol, c'est le début de l'épidémie. Le motel se fait assaillir de gars paumés qui cherchent à se barricader. Et tu vois, les emmerdes et moi, on est tellement intimes maintenant que je les sens venir à 10 kilomètres. Clairement, ça pue la merde, alors je préfère me barrer en solo.
Les morts se relèvent, mon gars. Pire, ils se mettent à marcher, pour te bouffer ! Bon, honnêtement, je sais pas si c'est pire d'avoir un mort-vivant ou mon père au cul. J'imagine encore précisément le genre de coups tordus qu'il pourrait me faire pour se venger. Et bah on a beau dire, l'apocalypse, c'est pas si terrible que ça, ouais. Avec un peu de bol, le vieux a clamsé dans la panique. Mais vu que j'ai un karma de merde, je compte pas trop sur ça et j'avance en me méfiant de tout, des morts comme des vivants. Surtout les faibles, genre les vieux ou les gosses. Le genre de personnes qui s'accrochent à toi pour se sauver, tu vois ? J'ai vu le même schéma en prison. Je te l'ai dit, je trimballe pas plus de boulets, c'est hors de question.
Tu veux un exemple ? Septembre 2014, ça venait de commencer et je suis tombé sur un jeune couple et un vieux qui m'ont dit que tout le monde allait dans le Nord. Ils avaient l'air de savoir ce qu'ils faisaient, donc bon, je décide de faire un bout de chemin avec eux. Je préférerais retourner à Northfield. Les Peterson avaient une ferme, c'est pas le genre d'endroit qui va soudain devenir vachement utile si l'humanité se barre en couilles ? Pas sûr qu'ils seraient ravis de me voir revenir comme une fleur, mais bon, la situation joue en ma faveur. Pour l'instant je suis le vieux, qui connaît la région. On a d'abord sa jeep puis on tombe en rade d'essence alors on continue à pied. Après une semaine on tombe sur un groupe plus gros que le nôtre. Clairement on fait pas le poids alors perso je les laisse me dépouiller, ils sont juste intéressés par la bouffe et les armes, je vais pas crever pour trois canettes de thon et un couteau-papillon. Ils sont intéressés par la fille aussi et son mec fait l'erreur de s'interposer, donc de 1) ça fonctionne pas, de 2) ils lui mettent une balle entre les deux yeux. Ce qui est très con si tu veux mon avis. Ils auraient mieux fait de la garder pour les morts, surtout que ça les attire, ces conneries... Alors ils se cassent en courant et le vieux et moi on doit se mettre à deux pour arracher la fille au cadavre de son copain qui va se relever aussi et courir comme des dératés dans la forêt. Heureusement que papy a encore toute sa tête, je me dis qu'on a encore une chance d'aller au nord. On s'arrête dans un bled paumé pour chercher à manger, puis on reprend la route. Papy nous choppe une pneumonie et clamse six jours plus tard, me laissant seul avec... c'est quoi son nom, déjà ?
"Faut y aller, Mélanie."
"C'est Maddie !"
Elle se relève et me pousse comme si j'avais insulté sa mère. Wow, tu vas te calmer tout de suite. Ça fait deux jours qu'on a pas mangé parce qu'il fallait tout donner au vieux, alors qu'on savait très bien qu'il allait clamser, résultat on a perdu du temps ET nos rations. Je sais pas ce qu'elle a mais si elle a ses règles elle va souffrir en silence. "Ça fait trois semaines qu'on voyage ensemble et tu te rappelles toujours pas de mon nom ?" Ok sérieux c'est la seule chose qui l'énerve dans toute cette situation de merde ? Depuis le début elle m'a pas adressé trois mots, elle était trop occupée à coller son mec. J'ai été plus intime que ça avec des filles dont j'avais jamais entendu le prénom, faut qu'elle se calme, Martine. Je souris, cyniquement :
"Donc maintenant qu'il reste plus que nous on devrait être potes, c'est ça ? Mmh, nan, je suis pas une bouée de sauvetage, désolé. Maintenant Machine soit tu bouges ton cul soit tu restes là, je m'en tape, ok ? Bonne journée." J'avais à moitié espéré qu'elle restera là à chialer sur le cadavre du vieux (ai-je besoin de préciser que lui non plus, elle ne le connaissait pas trois semaines plus tôt ? La nature humaine me fascine) mais elle me suit, heureusement pas longtemps. Le soir-même on trouve une grange abandonnée où se planquer pendant qu'une horde de morts-vivants traverse la zone. Le lendemain matin je trouve Martine pendue à une poutre. J'arrive pas à décrocher son corps pour lui faire les poches et elle commence à se "réveiller". "Putain de merde, Martine, jusqu'au bout tu m'auras fait chier." Je décide deux choses ce jour-là : 1) ne pas continuer vers le Nord puisque clairement les morts vont dans la même direction que nous, donc le froid, ils s'en tapent, 2) éviter au maximum les petits groupes, plus c'est gros, mieux c'est. Je préférerais clairement me la jouer solo, mais je suis pas Indiana Jones non plus.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Janvier 2015 • J'ai jamais atteint Northfield, les routes étaient bloquées par des voitures abandonnées et une horde de macchabées. Du coup je suis reparti sur Portland, sans grand espoir. Mais en chemin je tombe sur un groupe de survivants assez sympas, qui me préviennent de l'incendie de Détroit. Donc apparemment c'est la merde dans les grandes villes. Je veux bien retourner à Burlington aussi, mais pour faire quoi ? Si Isha a suivi le mouvement et s'est exilé dans le nord, il m'aura pas attendu. Ou pire, s'il a pas survécu... Ouais, nan. Traite-moi de débile mais je préfère croire qu'il est toujours là quelque part. Il est coriace, il va bien.  Aussi bien que possible, disons. Peu importe si je le retrouve jamais du moment qu'il est en vie. C'est tout ce qui compte. Du coup avec ce groupe on se retrouve à squatter une usine abandonnée depuis le début de l'hiver. On attend le printemps pour essayer de faire pousser des trucs sur le toit, ça se passe plutôt bien. Je tombe sur Joshua-chien dans le coin, il a l'air d'avoir appartenu à des maîtres avant car il approche tous les humains comme s'ils étaient ses copains. Peut-être que ses anciens maîtres l'ont abandonnés à cause de ça. Ou alors ils ont clamsé. Je ramène donc Joshua et les filles du groupe l'accueillent avec des câlins, je serais presque jaloux d'un chien, tiens. Joshua s'intègre bien et devient notre mascotte.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Mars 2015 • L'activité autour de l'usine attire l'attention de pillards, qui viennent nous proposer un marché : soit on abandonne l'endroit en prenant tout ce qu'on pourra emporter, soit on se fait mitrailler sans sommation sous 24H. Ouais, un "marché" dont on ressort perdants à tous les coups. On connaît les bails, toi-même tu sais. Ça fait chier tout le monde d'abandonner l'endroit qu'on a mis du temps à aménager, mais la majorité du groupe est pas en état de combattre, et au vote il est décidé de quitter l'usine. Y'a trois mecs qui l'acceptent pas et l'un d'eux a repéré le campement provisoire des pillards. J'en discute avec eux et on monte un plan pour saboter leurs armes durant la nuit. Ça réussit qu'à moitié : notre groupe quitte l'usine comme prévu et nous quatre, on attend cachés que les pillards l'envahissent pour leur sauter dessus par derrière et leur mitrailler la gueule à leur tour. Seulement un petit malin ouvre accidentellement la porte derrière laquelle on avait enfermés des cadavres pas tout à fait morts à notre arrivée des mois plus tôt... C'est le bordel. Si je suis encore en vie, c'est uniquement grâce à Joshua : en aboyant, il attire des morts vers lui, auxquels il échappe plus facilement que moi. Quand je rejoins le reste du groupe, je suis pas bien. Les trois autres s'en sont pas sortis. L'usine est infestée. Pas le choix, j'en assume l'entière responsabilité. Le groupe vote et me bannit. Joshua est pas banni mais il me suit quand même. Brave bête.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Mai - Juillet 2015 • Je survis seul pendant deux mois, ce qui est mon record, mais je vais pas te mentir, je suis pas en super forme. Joshua non plus. On se trouve une petite planque tranquille au bord de la mer. Pendant un moment j'envisage de trouver un bateau pour me réfugier sur une île. Ou le Groenland, je suis plus à ça près. Mais impossible de trouver de l'essence. C'est là que je tombe sur une nouvelle bande de survivants. Ils sont pas comme les anciens, ceux-là. Ils ressemblent plus à ceux qui ont essayé de nous piller. Ils ont des mœurs discutables, des lois strictes, ils se font appeler "Les Requins de la Côte" et ils crèvent tout ce qui leur sert à rien. Donc évidemment je me sers de mon charisme et de mes talents de baratineur pour mettre en avant mon statut de grand cuisinier. Non, ils sont pas obligés de savoir que je travaillais dans une pizzeria. J'ai du bol qu'il y ait pas un péquenaud capable de reconnaître la viande fraîche de la viande avariée dans ce groupe et du coup je suis engagé comme chef cuistot. Vu les circonstances c'est plus de l'adaptation que de la vraie cuisine, ouais. Je me sens un peu comme le Gordon Ramsey MacGyver de la bande. En échange, ils m'apprennent à chasser, à poser des pièges, et d'autres petits trucs utiles à la survie. Et surtout ils me tuent pas, ce qui est quand même le plus important ici, je le rappelle. Je les aime pas spécialement mais si je me mêle pas de leurs affaires ils me foutent la paix.
Des dissensions de plus en plus fortes parmi les Requins me convainquent de pas m'attarder et je me casse durant la nuit en juillet. Je fais bien de suivre mon instict : deux jours plus tard, je croise un ancien du groupe, Markus, qui me raconte que tout s'est fini dans un bain de sang, un vrai buffet pour morts-vivants. Si t'as bien tout suivi tu sais déjà qui est Markus donc j'ai pas besoin de te raconter comment ça a fini.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Août 2015 - Janvier 2017 • Joshua-chien et moi on croise un duo de survivants plutôt avenants. On décide de faire un bout de chemin ensemble et on est rejoints par une famille de trois personnes (un petit gars et ses deux papas). Je déteste les mômes, j'ai déjà dit ça ? Ça s'est pas arrangé depuis qu'ils servent à rien question survie, mais le gosse a trouvé des biscuits pour chien en fouillant un campement abandonné. Comme Joshua est un ventre sur pattes, c'est moi qui les prend les biscuits, mais je promets de le laisser lui en donner s'il est pas trop chiant. Ça se passe plutôt bien jusqu'à ce qu'il se fasse mordre par un mort. C'est un beau bordel, les deux papas chialent, je vois où ça va finir pour avoir vécu le truc pleins de fois alors c'est moi qui l'achève, comme ça s'est fini. Je dois être le seul à avoir un minimum d'instinct de survie parce que tout le monde me déteste après ça. "T'es un putain de psychopathe en fait, Orwell." (Oui je me fais appeler comme ça en ce moment.) Ha ha ha. J'ai peut-être pas reçu un très joli héritage génétique de mon père, mais à côté de lui, je te jure que je suis le paladin de la bienveillance et de la générosité.

On atteint Albany, dans l'Etat de New York, et on est un peu surpris de voir que la ville et tenue par des militaires. Ils viennent de Boston et apparemment ils traversent tout le continent d'est en ouest pour amener un semblant d'ordre et de sécurité aux pauvres gens réfugiés dans les grandes cités. Tant qu'ils nous refont pas le coup du Napalm j'apprécie la démarche. Je suis même à fond dessus. Ça se sent que je veux qu'ils m'emmènent, hein ? Non mais ça va, à ce stade je me transforme en sauveur de la veuve et de l'orphelin si ça peut les convaincre, je suis plus à ça près. Et puis l'honneur c'est pour les faibles. Plus sérieusement, j'ai pas envie de moisir à Albany, ces mecs ont des armes, travailler pour eux c'est comme se balader constamment avec tes propres gardes-du-corps surentraînés. Moi je dis oui. Tout ce que j'ai à faire, c'est faire dire oui aussi aux autres civils qu'on rencontre sur le chemin. C'est pas compliqué. Les militaires m'envoient discuter avec les locaux. Je transmets les messages des premiers aux seconds et les impressions des seconds aux premiers. Y'a une part de jeu et d'exploration qui me plaît bien. Surtout la dernière : je me balade où je veux, je découvre des trucs. Tiens, aujourd'hui j'ai suivi Joshua parce qu'il avait senti un nid de rongeurs dans cette cave... et c'est comme ça que je t'ai rencontrée, Bettie ! Je fais tourner la batte entre mes mains et je souris. Joshua est assis en face de moi à m'écouter. Je crois que s'il pouvait parler, il aurait la voix de mon père, et qu'une seule chose à me dire.
Et bah putain Dylan, ça s'est pas arrangé.

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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyDim 5 Aoû 2018 - 17:28
Oh ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!! trop ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!  

*se reprend*

Bienvenue a toi!!!

Je t'adore déjà!!!! Mais ca te le savais lol. Wink
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyDim 5 Aoû 2018 - 17:33
YOU'RE FINALLY HERE
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*lui donne un seau à vomi avant de continuer*

Bienvenue officiellement Tonton !  keurkeur
& Bonne chance pour la fin de ta fiche.
J'ai hâte d'en savoir plus~
love, love
Sushi
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyDim 5 Aoû 2018 - 20:06
Bienvenue par ici, Beau-frère, et bon courage pour ta fiche ! Cute
Administrateur
Will Kaneki-BurbankAdministrateur
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyDim 5 Aoû 2018 - 23:04
AAAAH j'avais pas vu que tu avais posté ta fiche Bob
Officiellement bienvenue mon petit chat, bon courage pour la suite de ta fiche 8D
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyLun 6 Aoû 2018 - 16:20
Je viens rarement faire peur à la nouvelle chaire fraiche, mais pour la famille, je vais une exception. Déjà, fiston, sache que je suis très déçu. OU EST MON CHAR? Twisted Evil
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Bienvenue a toi, sur le forum et dans la famille.
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyMar 7 Aoû 2018 - 15:54
Merci à vous ! Coeur

Frangin Calin

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(merci Harvey)

Papounet a écrit:
OU EST MON CHAR?
siffle
je défoncerai l'entrée de ton arène pour venir te l'offrir
(je crois que ça résume bien les sentiments partagés de Dylan pour son père  Hihi )
Civil
Azia SanchezCivil
Azia Sanchez
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyMar 7 Aoû 2018 - 18:56
Owiiiiiiiiii !!

Bienvenu à twa ! Superbe perso au passage Brille

A très vite sur la cb ou pour un lien, tu te plairas ici c'est certain ! Face moche

santa Coeur
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyMar 7 Aoû 2018 - 21:08
Bienvenue avec ce super personnage Cute
Bon courage pour ta fiche ! Coeur
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyMer 8 Aoû 2018 - 6:22
Merci vous deux ! lalove

Azia, si on se croise en jeu, Dylan lui demandera un tattoo 8D
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyMer 8 Aoû 2018 - 9:36
Avec un immeeeeeeeeeeeeeense plaisir 8D

Tatoo is life :devil:
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyMer 8 Aoû 2018 - 9:46
Et ho, toi, arrêtes d’allumer mon frangin non mais ho!!!  Laughing

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*essaye de protéger son frère de tous les périls*
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyMer 8 Aoû 2018 - 10:40
Dites, j'aurais voulu savoir : il est trop tard pour dire que c'est ce Cornwell là que j'ai adopté ? Timide
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyMer 8 Aoû 2018 - 10:53
C'est parce qu'il aime les chiens a outrance? Qu'il a une batte a clous? Ou qu'il ne risque pas de te piquer tes yaourt que tu dis ca? Laughing

Parce qu'a part les yaourts Isha il te le fait aussi (quoique le chien moins, il préfère les filles :p)
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyMer 8 Aoû 2018 - 12:24
Isha Cornwell a écrit:
Parce qu'a part les yaourts Isha il te le fait aussi (quoique le chien moins, il préfère les filles :p)
et on sait tous où ça l'a mené

Quand Isha défend Dylan:
*patpate Isha* Calin
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyMer 8 Aoû 2018 - 12:38
Je m'incruste totalement dans le débat oui oui...

Mais avec un gif de Kaamelot si parfait, Dylan est gagnant de votre bagarre de stouquette ! bounce
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyMer 8 Aoû 2018 - 13:38
C'est pas de ma faute si on me dit "tu charges" sans me préciser jusqu’où... Je veux dire la prochaine fois que vous voulez que je meule a un endroit précis, bah faites des marques au sol ou venez pas vous plaindre >>

Isha et Dylan en plein corps a corps épique:
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyVen 10 Aoû 2018 - 9:22
Bienvenue sur le forum ! Coeur
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyVen 10 Aoû 2018 - 10:42
Merciii ! (Aah, Tom Hiddleston Coeur )

Isha Cornwell a écrit:
Isha et Dylan en plein corps a corps épique:
Je cherche un gif plus pertinent que ça pour résumer leur relation mais je trouve pas think
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyVen 10 Aoû 2018 - 10:56
Bon, maintenant que ta fiche est finie, je tiens a te dire que l'on voit bien que Dylan et Isha sont frères, que ça soit dans cette compréhension des femmes, dans la poésie de notre vision du monde ou dans cette façon unique de ne pas retenir le prénom des pas jolies.

Dylan a écrit:
"Faut y aller, Mélanie."
"C'est Maddie !"  [...] Faut qu'elle se calme, Martine.

C'est tout bon pour moi. Confettis Yeah Cheerleader Yeah Cheerleader
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptyVen 10 Aoû 2018 - 11:20
Même sans le char et sans le paragraphe pour dire a quel point je suis me père de l'année:

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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptySam 11 Aoû 2018 - 9:10
Eh bien, eh bien ! J'ai beaucoup aimé lire ta fiche, petit Cornwell Brill
Si j'étais pinailleur, je dirais qu'Isha est venu vivre avec Logan quand il avait 16 ans, donc ça ne peut définitivement pas être en Février 2009, mais au-delà de ça, tout est bon ! Je te laisse voir pour modifier juste cette partie-là et je termine ta validation quand c'est bon ♥️
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptySam 11 Aoû 2018 - 9:21
Mea culpa c'est moi qui lui ai donné la date (1993+16 =2009) c'est vrai que j'ai pas pensé au mois siffle. Du coup ça serait décembre?
*ne sait plus compter*

Et parddoooooon frangin, ton frère est aussi fiable qu'une balance chez les flics. Hihi
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptySam 11 Aoû 2018 - 9:53
Merci Will d'avoir pris le temps de tout lire aussi rapidement bigeye2

J'ai changé pour février 2010, j'espère que ça ira !

T'en fais pas frangin je suis tellement nulle en maths que ça me surprend de m'être plantée que sur une date xD

Isha Cornwell a écrit:
Et parddoooooon frangin, ton frère est aussi fiable qu'une balance chez les flics. Hihi
… attends tu parles de moi là ? what
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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell EmptySam 11 Aoû 2018 - 18:46
Excuse-moi pour le temps ! C'est tout bon, merci 8D

Félicitations, tu es validé(e)



Bienvenue du côté obscure de la Force, mon jeune ami !
Maintenant que tu as passé la dure épreuve de la fiche, tu vas pouvoir enfin t'amuser parmi nous. Enfin... Après avoir fait encore quelques petites choses indispensables que voici :


  • Tout d'abord, il faut que tu ailles recenser ton avatar dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et ton métier dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], afin de rester quelqu'un d'unique !

  • Afin qu'il soit plus facile pour les autres joueurs de te proposer des liens ou des rps et de rester à jour sur ceux que tu as déjà, pense à créer ton [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qu'il faudra poster dans la partie "Journal de bord" du groupe auquel tu appartiens ! Il y a un code mis à ta disposition [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] si tu en as besoin, mais la présentation de ce sujet est entièrement libre alors amuse-toi !

  • Tu peux aussi créer un scénario si tu en as besoin, dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], mais sache bien que tu n'as pas le droit d'en proposer plus de deux en même temps, alors choisis bien !

  • Enfin, comme tu peux le voir, nous avons un système de points sur le forum et tout ce que tu dois savoir à ce sujet se trouve [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], prends donc le temps de lire tout ça au moins une fois pour être sûr de ne rien oublier !

  • Sache également que tu peux voter pour le forum, et ce toutes les deux heures, en cliquant sur la petite licorne en bas à gauche de l’écran. Grâce à ton clic, tu permettras au forum de garder une bonne place sur Topsite, de le faire connaître, et donc, de ramener des membres potentiels sur le forum. Par ailleurs, si tu crées un sujet dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et que tu postes dedans à chaque fois que tu votes, cela te permettra de gagner deux points par vote !

  • Et surtout n'oublie pas que peu importe que tu sois là depuis un jour ou un an, tu peux contacter le staff à n'importe quel moment si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit concernant le forum. Tu peux aussi demander un parrain dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour qu'un joueur expérimenté t'aide à t'intégrer, alors n'hésite surtout pas !

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MessageSujet: Re: Dylan 'Ofidio' Cornwell   Dylan 'Ofidio' Cornwell Empty

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