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In Your Flesh
Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Bad Karma [ft . Sinead Hunter ]
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MessageSujet: Bad Karma [ft . Sinead Hunter ]   Bad Karma [ft . Sinead Hunter ] EmptyLun 29 Oct 2018 - 15:11


Une journée de plus a chercher des survivants en dehors des palissades de Fort Hope. Une journée de plus à supporter ce camp, ses habitants et son frère. Encore que depuis leur altercation, Ezra venait très peu embêter Ariel et ce dernier pouvait enfin se sentir un peu plus à l’aise entre ses murs. À bien y réfléchir, il n’avait plus vu son frère depuis. Serait-il mort ? Ariel fronça un peu les sourcils, se disant qu’on l’aurait sûrement prévenue. Ils avaient été obligés d’inscrire leur lien de parenté pour le recensement, donc il aurait forcement dû être au courant si son frère été décédé.

Ariel soupira et essaya de chasser ses pensées parasites de son esprit. Encore une fois il ne pensait qu’à Ezra. Quand il était là il voulait qu’il le lâche et quand il ne le voyait pas il se demandait s’il était mort. Il était temps qu’il fasse quelque chose pour retrouver sa pleine capacité mentale. Même le bavardage de son coéquipier ne lui arrachait que quelques « Hmmm. » ou « Si tu le dis. », sans grande conviction.

Après quelques échanges pour décider par quelle maison ils allaient commencer, les deux hommes entrèrent dans une bicoque peu engageante. C’est fou comme quelques années d’abandon pouvaient transformer une villa quasi-luxueuse en un taudis inhabitable. Cette dernière avait été pillée à plusieurs reprises et il n’y avait plus rien de récupérable dedans. Mais par acquis de conscience, les deux hommes devaient la fouiller entièrement. Ariel monta à l’étage tandis que son collègue s’occupait du rez-de-chaussée. Dans un peu plus de cinq minutes ils seraient dehors et attaqueraient la maison suivant, signalant celle-ci comme clean d’une marque de peinture sur la porte d’entrée.
Leur journée allait passer ainsi, sans encombre, à la limite de l’ennuie sauf si un peu d’action ne les réveillait pas un peu : un survivant à ramener, des rôdeurs à buter… Quelque chose qui les sortes de leur routine actuelle.

Ariel n’avait plus qu’une pièce à examiner à l’étage quand un bruit sourd en bas le fit sursauter. Il appela son coéquipier immédiatement, lui demandant ce qu'il se passait. Mais il n’entendit aucune réponse. Son adrénaline grimpa au plus haut, et il redescendit, son arme en joue pour parer à toute éventualité. Rien dans le salon, il avança vers la cuisine ouverte avant de se rendre compte que le bruit qu’il venait t’entendre était le plancher de cette dernière qui venait de céder, surement sous le poids de son ami.
Et vu l’odeur, la raison de cet effondrement devait être un sérieux dégât des eaux qui avait pourrit le bois qui soutenait le sol. Il appela une nouvelle fois son compagnon et il ne répondit toujours pas. Ariel commençait à s’inquiéter. Et si ce dernier s’était blessé grièvement ? Ne réfléchissant pas plus que cela, le militaire retira son sac et posa son arme sur le plan de travail et s’allongea au sol pour répartir son poids sur plus de surface et regarder en bas du trou avec une lampe de poche la situation.

La sorte de cave paraissait condamnée, il ne voyait pas d’escalier pour y accéder et au milieu des décombres, il y avait son coéquipier, une belle entaille sur le front. Ariel l’appela une nouvelle fois, bien plus fort et se pencha un peu plus pour essayer de voir comment il pourrait descendre. Mais, un craquement sinistre le fit grimacer et n’ayant même pas le temps de réagir, le reste du plancher s’écroula.

Ariel rencontra le sol du sous-sol avec douleur, hurlant en sentant son épaule se déboîter sous l’impact. Putain ce qu’il avait mal, la douleur lui irradiait la moitié du dos … Après quelques minutes à reprendre ses esprits, il rampa sur les débits et prit le pouls de son binôme.

Toujours vivants … ouf. Mais toujours inconscient.

Maintenant, alors qu’il se rendait entièrement compte de la situation, il se rendait surtout compte que si son collègue ne reprenait pas ses esprits, ils allaient être très mal. Il n’arriverait jamais à remonter avec une épaule démise.

Il soupira et enleva, en étouffant du mieux qu’il pouvait, ses gémissements, sa veste pour en couvrir son compagnon de galère. Et installa ce dernier un peu mieux. Il se redressa et essaya d’analyser un peu mieux leur chance de sortir du trou. Mais plus il réfléchissait, moins il voyait de solution.

« Putain de bordel de merde … Journée de merde, semaine de merde … Mois de merde ! »

Et le soldat shoota dans un des débris au sol avant de glisser sur le bois détrempé, emporté par son mouvement et de rechuter au sol. Hurlant une nouvelle fois de douleur et se mettant à pleurer autant de douleur que d’énervement.

« J’en ai marre … »



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MessageSujet: Re: Bad Karma [ft . Sinead Hunter ]   Bad Karma [ft . Sinead Hunter ] EmptyMer 14 Nov 2018 - 14:13
Vivre. Survivre. Jour après jour. Sans répit. Sans pause. Et se retrouver seul. Toujours. Avec soi-même. Lorsque les autres ne forment plus qu’une toile de fond imprécise et fade, un éveil aux sens dont seul le danger latent se précise, parfois. Une vision, toujours la même, ces morts aux yeux creux, vides, qui sans cesse la poursuivent.

Elle s’éveilla en sursaut, trempée de sueur, un cri muet bloqué au fond de la gorge. Hagarde, elle écouta, retenant son souffle, cherchant ce qui, à travers la frontière du sommeil, était venu la chercher. Un cri ? Mais de qui. Ou de quoi. Elle ne savait jamais à quoi s’attendre. Chaque abri pouvait receler l’ombre létale d’un rôdeur, ou, pire, d’un autre survivant prêt à en découdre pour s’approprier ses maigres possessions.

Elle renifla légèrement, assourdie par le silence pesant. Maintenant qu’elle ne dormait plus, l’absence de son l’oppressait, aiguillant sa crainte et forçant les battements de son cœur. Le bruit revint, la figeant dans l’obscurité, aussitôt suivit de… jurons ?

Les yeux écarquillés dans la pénombre, Sin ramassa ses affaires éparses, attrapa son arc et passa la bandoulière de sa sacoche autour de son épaule. Un intrus, tout proches, et si elle se fiait à ce qu’elle venait d’entendre, il avait des ennuis.

Elle quitta la cave qu’elle avait occupé le temps de se reposer un peu, grimpa les escaliers quatre à quatre, et déboula dans la rue l’arc à la main, éblouie par la lumière du jour, cherchant à trouver d’où venait le boucan. Un nouveau cri retentit, dirigeant la jeune femme vers la maison voisine de celle qu’elle venait de quitter. Elle entra, déposa l’arc dans l’entrée, et commença ses recherches.

Elle n’osait pas appeler, craignant que le vacarme n’ait déjà attiré une foule de rôdeurs. Si la rue était encore déserte lorsqu’elle s’était engouffrée dans la maison, elle les savait capables d’apparaître au moindre signe de vie.

Elle se prit les pieds dans un tas de gravats, esquiva tant bien que mal deux poutres qui bloquaient le passage, examina rapidement les escaliers, cherchant à discerner des traces de pas dans la poussière figée.

Oui, quelqu’un était passé. Les empreintes de semelles s’entrecroisaient un peu partout. Récentes. Peut-être que la personne se trouvait encore en haut ? Bloquée par un meuble, ou un autre piège formé par la maison plus que branlante ?

Elle n’entendait rien provenant de l’étage.

Elle se détourna pour jeter un nouveau coup d’œil dans le salon, passa la tête par la porte de la cuisine, et avisa le trou béant qui en décorait le centre. Bouche bée, elle fit quelques pas en direction du gouffre, demandant à voix basse tout en approchant précautionneusement pour ne pas risquer de passer à son tour à travers le plancher

« Hey ? Vous êtes là ? C’est vous que j’ai entendu hurler ? » Elle recula légèrement, espérant une réponse tout en la redoutant. Elle n’avait pas la moindre idée de ce que le trou pouvait cacher, ni de comment aider quelqu’un à sortir de là si vraiment une chute malencontreuse était à l’origine de l’histoire.

Les sourcils froncés, elle s’accroupit, puis se mit à plat ventre dans l’espoir d’approcher la fosse sans prendre trop de risque. Peut-être verrait-elle quelque chose si elle parvenait à fouiller l’obscurité qui semblait jaillir du trou et avaler la lumière alentour. Toujours sur le ventre, elle rampa, lentement, afin de pouvoir fixer le bord.
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MessageSujet: Re: Bad Karma [ft . Sinead Hunter ]   Bad Karma [ft . Sinead Hunter ] EmptyVen 16 Nov 2018 - 18:02


Le cœur d'Ariel fit un bon dans sa poitrine quand il entendit du bruit au-dessus d'eux. Était-ce un rôdeur ? Il ne manquait plus que ça … Comment allait-il se débrouiller avec un seul bras valide pour se protéger et protéger son collègue ? Ça allait être compliqué … Si cette chose tombait ici … la situation allait encore plus s'envenimer.
Puis, le soldat fut soulagé en entendant une voix hésitante parler à l'étage du dessus. Et Ariel lui répondit, se mettant à chercher la lampe de poche qu'il avait lâché un effectuant sa deuxième acrobatie du jour.

« J'ai pas hurlé … J'ai juste était surpris ... »

Ça, c'était du Ariel tout craché … Pourquoi perdre son temps à saluer poliment cette nouvelle personne qui entrait dans son monde ou à la remercier poliment de s'intéresser à lui et à ses malheurs ? Autant l'agresser en n'admettant pas ses faiblesses et en la corrigeant par sa vérité universelle.

Une fois qu'il eut mis la main sur cette fichue lampe, il alluma ladite lampe et éclaira une nouvelle fois les alentours pour vérifier leur situation. Cette dernière était toujours aussi pourri. Ariel se racla la gorge et s'adressa, toujours d'un ton sec, à leur secouriste.

« Déclinez votre identité ... »

Ariel n'était jamais sympathique au premier contact. Que cela soit parce qu'il était trop méfiant ou parce qu'il n'était pas de bonne humeur, il fallait insister un peu avant d’apprécier le jeune homme. Alors que cette femme était son seul espoir de sortir rapidement de son trou, sans trop galérer, il la traitait de manière hautaine. Comme le petit con de militaire qu'il était et malheureusement sans vraiment s'en rendre compte.

Mais, alors qu'il l'entendait s'installer et sûrement ramper jusqu'au bord, il l'avertit du danger. Il ne manquait plus qu'il se prenne une fille qui tombe du ciel pour l'achever et les enterrer tout les trois dans cette tombe des moins prestigieuses.

« Attention les bords ne sont pas stable ... J'me sus fait avoir comme ça. »

Il pointa la lampe dans la direction de la jeune femme pour voir un peu mieux son visage, puis éclaira le sien juste après, histoire que la femme dont il avait entendu la voix puisse le voir. Il en avait oublié les larmes de douleur qui marquait ses joues de leur traîné humide disgracieuse.

« On est deux en bas … Mon coéquipier est inconscient et moi … Je crois que j'ai une épaule démise. »

Il accompagna sa parole d'un mouvement de lumière vers son collègue encore inconscient. Puis, soupirant, il ajouta.

« On demande juste un coup de main pour sortir de ce merdier. Vous pouvez nous aider ? »

Cette phrase venait d'arraché la bouche du soldat. Demander de l'aide à une inconnue, alors qu'il avait fait une erreur, était compliqué pour lui. Il n'avait pas appelé les secours avant de venir voir si son compagnon était bien dans le trou et il était dans son tord. S'il avait signalé l'accident avant d’essayer de jouer les héros, peut-être qu'il ne serait pas dans cette situation en train de devoir demander de l'aide à cette femme alors qu'il était désarmé, blessé et en position de faiblesse par rapport à elle.

Il n'aimait pas cette situation. Vraiment pas. Et puis, s'il s'en sortait vivant, mais que cette femme lui volait ses affaires, il devrait expliquer ça à son supérieur et il passerait sûrement un sale quart d'heure. Il grommela pour lui-même, ce n'était vraiment pas sa journée.



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MessageSujet: Re: Bad Karma [ft . Sinead Hunter ]   Bad Karma [ft . Sinead Hunter ] EmptyMer 21 Nov 2018 - 23:14
Il y’avait bien quelqu’un. Rassurée sur sa non-folie, elle s’approcha encore un peu du bord. Elle en étant encore à tenter de percer les ténèbres en évitant de respirer par le nez pour éviter la poussière qui montait du parquet lorsque la sommation lui arracha un éclat de rire involontaire. Qu’elle décline son identité, vraiment ?. Qui parlait encore comme ça ?  La lampe l’aveugla alors qu’elle  répliquait mi-figue mi-raisin, les doigts agrippés aux lattes de parquet pourries qui s’émiettaient entre ses phalanges

« Je ne sais pas qui vous êtes, mais vous êtes au courant que c’est l’apocalypse, là, dehors ? Non parce que j’ai des doutes. Vous sortez d’où ? Vous êtes fou ? Malade peut-être ? » Elle se tut, dévisageant l’inconnu lorsqu’il braqua la lampe sur son propre visage, puis vers son collègue.

« Ah, je vois, » répondit-elle, sans être vraiment certaine de l’état mental de son interlocuteur. Après tout, il s’était peut-être cogné la tête, elle ne voyait pas d’autres raisons pouvant expliquer un tel manque de tact de la part d’une personne en si mauvaise position. Ou alors, cet aplomb venait-il seulement de l’uniforme qu’elle avait aperçu ? Fort possible. On ne savait jamais avec les militaires, mais celui-ci semblait si… Jeune.

Elle secoua la tête, scandalisée de se fier à ce point à une bête apparence. Après tout, elle n’avait pas non plus le look pro survie si on se basait sur sa petite taille et sa frimousse angélique. En tout cas, elle s’était bien gardée de décliner son identité, comme il disait. Pour quoi faire. Annoncer qu’elle n’était qu’une survivante parmi tant d’autres n’allait pas avancer ce type plus que ça, ni sauver son collègue d’un pourrissement certain si elle ne parvenait pas à les sortir d’ici.

Elle se redressa légèrement, s'éloignant de la zone dangereuse en prenant garde à chaque pas, puis fit le tour de la cuisine, fouillant chaque recoin du regard. Il lui fallait une corde. Solide. Épaisse. Ou, mieux, une échelle, mais elle doutait de trouver pareil objet, la corde serait déjà un sacré cadeau.

Rien dans la cuisine, mis à part le paquetage qu’elle n’avait pas remarqué, couvert de la poussière qui avait du s’envoler lorsque le sol s’était effondré. Ennuyée, elle revint vers le trou, sans trop s’approcher cette fois, juste le temps de jeter à son seul occupant valide :

« Je ne sais pas si je peux vous aider, mais je vais essayer. Bougez le moins possible pour ne pas abîmer davantage votre épaule, couvrez votre ami, il risque un choc si son corps refroidit trop, et, surtout, cessez de brailler, vous allez attirer toute une horde si vous continuez. Et ça, personne n'en a envie, surtout pas moi. » sa phrase s'acheva dans un murmure, les derniers mots ne retentissants que pour son propre bénéfice. Elle doutait qu'il l'ait entendue.

Son regard caressa l’arme visible quelques secondes. Elle pouvait aussi s’emparer du butin et filer, personne n’en saurait jamais rien, ces deux gus mouraient dans leur trou, et, avec un peu de chance, ne manqueraient à personne.

Elle pinça les lèvres, se les mordit, jusqu’à ce que le gout ferreux de son propre sang ne la ramène à la raison. Non. Elle était prête à tout pour survivre, certes, mais ce n’était pas sa vie à elle qui était en danger. Et puis, qui sait. Cette rencontre était peut-être une façon de racheter ses fautes passées ? Non pas qu’elle croit réellement en une quelconque rédemption, mais parfois, ses vieux choix revenaient la hanter.

Pressée, maintenant que sa décision était prise, elle revint dans l’entrée, emprunta les escaliers pour visiter l’étage. Ni corde, ni échelle, ni rien qui y ressemble de près ou de loin. Soupirant, en proie à une vague inquiétude, elle redescendit, puis sortit pour faire le tour de la maison. Là, adossé au mur branlant de l’habitation, un vieil escabeau achevait de rouiller. Elle s’en approcha avec circonspection, considérant les traces d’usure qui parsemaient l’objet.

Trop risqué, déplora-t-elle, en ayant de toute façon conscience que le sol mis à mal ne supporterait pas le poids d’une personne en portant une autre. Elle s’avança un peu plus, guettant les alentours, soulagée de ne voir aucun rôdeur, fit rapidement le tour d’une autre habitation, avant de trouver enfin ce qu’elle cherchait. Un tuyau d’arrosage reposait non loin d’un petit cabanon. Ravie, elle s’en saisit, le traînant et le portant tour à tour, jusqu’à revenir dans la petite cuisine. Ça ferait l’affaire. Il fallait que ça fasse l’affaire.  

« J’ai trouvé quelque chose. Tu penses que vous pourrez sortir avec ça ? » demanda-t-elle tout en balançant l’une des extrémités du tuyau dans le trou.  Elle avait abandonné le vouvoiement, estimant que, militaire ou pas, le mec qui attendait son aide était avant tout une personne en sale posture « Il a l’air plutôt solide, mais par les temps qui courent, on peut jamais être sûr de rien » renchérit-elle avant de reprendre sa place initiale, agenouillée non loin de la cavité.
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MessageSujet: Re: Bad Karma [ft . Sinead Hunter ]   Bad Karma [ft . Sinead Hunter ] EmptyLun 26 Nov 2018 - 15:21


Comment cette femme osait-elle lui parler ainsi ? D’où on refusait de se présenter à un militaire ? Elle le prenait pour qui, pour le dernier bouseux du coin ? Il n’était peut-être pas en position de négocier, mais elle lui devait tout de même le respect. Du moins au minimum, non ? Mais bon, il n’allait pas râler pour si peu. Alors il décida d’ignorer sa remarque. Après tout, c’était plus intelligent de ne rien dire à cet affront que de réagir. Elle pouvait le traiter de ce qu’elle voulait, il resterait de marbre.

Puis quand elle lui donna des conseils, pour prendre soin de lui et de son collègue, il ne put retenir un sourire narquois. Évidemment qu’il savait ce qu’il avait à faire, il était peut-être un bleu, mais il n’était pas idiot non plus. D’ailleurs, Clarence était déjà couvert de la veste d’Ariel, qu’il avait eu tant de mal à retirer.

« Oui maman ... »

Puis il l'écouta s'éloigner, Ariel n’aimait pas dépendre d’un ou d’une inconnue comme ça. Mais, dans cette situation, il ne pouvait pas faire autrement. Si cette femme ne revenait pas, il resterait coincé là avec son coéquipier encore un moment. Alors il n’avait plus qu’à lui faire confiance et espérer que l’humanité n’était pas encore totalement morte et qu'elle l'aiderait.

Alors que la jeune inconnue disparut au-dessus d’eux, Ariel retourna voir comment se portait son binôme. Toujours pas d’évolution. Il respirait normalement, ne semblait pas avoir froid et après un rapide et maladroit contrôle il ne semblait pas non plus au soldat qu’il avait un membre cassé. Il n’alla pas jusqu’à vérifier s’il avait des côtes abîmées, en lui soulevant le haut de son uniforme, il se dit que ça irait pour le moment. Puis, Ariel s’assit au milieu du tas de gravats en soupirant. Était-elle partie depuis longtemps ? Il n’en savait rien et si elle ne revenait pas bientôt, il allait falloir qu’il trouve une autre solution. Il ne pouvait pas crever là comme un chien … Il savait très bien qu’on allait le chercher. Que ça soit sa compagnie ou son horrible frère, personne ne le laisserait tomber. Mais il y avait toujours le risque qu’il ne trouve pas ou que la maison s'écroule sur eux avant qu'on ne les trouve. Et cela était une variable bien trop aléatoire pour qu’il n’en tienne pas compte.

Puis il entendit du bruit au-dessus de lui. Il se leva, aux aguets, avant d’entendre la voix rassurante de sa sauveuse. Elle avait trouvé un tuyau… Bon c’était mieux que rien, il n’allait pas commencer à chipoter pour ça. Mais il restait la partie la plus importante de son sauvetage à faire : arriver à sortir de ce putain de trou. Il soupira de lassitude en attrapant l’extrémité du tuyau.

« Pas mal. Moi, ça ne sera pas un souci, enfin si … mais je me démerderais, du moment que tu accroches ça à un truc solide. Enfin si tu en trouves un dans cette baraque pourrie. Lui … je sais pas comment je vais le sortir d'ici... »

Ariel essayait de rester calme. Il en avait vraiment marre de cette journée. À croire que chaque jour était pour lui une succession de catastrophes et de moments désagréable. Et puis la douleur qui lui irradiait l’épaule n’était pas là pour arranger les choses et lui permettre de réfléchir calmement. Il fallait qu’il sorte de là coûte que coûte, il n’avait plus qu’à serrer les dents et à encaisser, c’était un mauvais moment à passer comme on disait.

« De toute façon on a pas le choix. Alors ça ira. »

Ariel agrippa le tuyau de son côté et leva la tête vers sa partenaire du moment. Il ne savait toujours pas comment il allait faire pour arriver à grimper avec un seul bras, mais il fallait qu’il le fasse. Il fallait qu’il se donne du courage … Il fallait qu’il oublie qu’il avait mal le temps de grimper. Il toucha rapidement son épaule, l’articulation avait l’air dans l’axe alors il fallait qu’il se force. Il allait de toute façon déguster, alors autant rendre les choses plus agréables … en chantant ? Oui pourquoi pas … Tout pour ne pas penser à la douleur ... Il souffla un bon coup, puis enchaîna.

« Tu me dis quand c’est bon de ton côté ? Et puis y'aura plus qu'à ... Au fait, je m'appelle Ariel Young … merci de nous aider, moi et mon pote ... Mais tu pourrais faire un dernier truc pour moi ? Euh ... Trouve pas ça bizarre s'il te plait ... Tu connais des chansons de Queen ? »



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MessageSujet: Re: Bad Karma [ft . Sinead Hunter ]   Bad Karma [ft . Sinead Hunter ] Empty

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