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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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MessageSujet: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyMar 4 Sep 2018 - 19:40



Deena avait fait la route aussi rapidement qu’elle le pouvait pour rallier Detroit. C’était sans compter sur les bouchons zombies, les opérations voitures mortes, les interventions de militant pillards, protestant sur la diminution des donations spontanées de matériels et de vivres, ainsi que la voirie dont l’entretien laissait à désirer. Que son père ait survécu ne l’étonnait pas, la vie lui avait appris que seuls les plus vicieux et les plus malins survivaient, d’ailleurs, elle-même en faisait partie. Pourtant la grande question du Robin Cornwell la hantait. Peut-être n’était ce qu’un piège sournois et qu’elle était en train de tomber dedans. Un inconnu jouant se rôle pour attirer au Renard ce qui pouvait rester de la fratrie. Car elle ne se faisait pas de toute sur une chose, que ses frères étaient taillés pour survivre aussi bien qu’elle, du moins, s’ils arrivaient à rester loin du terrible paternel. La question demeurait donc, qui était ce fameux Robin. Elle craignait que l’un des ses plus petits frère soit au centre d’une machination délirante comme seul le vieux Cornwell pouvait en faire. Elle avait bien, froidement, mesurer les risques du trajet, celui de se faire remarquer par son père voire même les dépenses inconsidérées d’essence et de ressources pour venir à Detroit, mais elle ne pouvait se résoudre à rester dans le doute qu’un de ses frères soient dans le pétrin.

A peine arriva t’elle en ville qu’elle comprit qu’il se passait quelque chose d’anormale si on considère, bien évidemment, le chaos des morts errant en quête de chair fraiche et des hordes de pillard profitant de la situation comme normal. C’était calme. Peu de morts pour un centre-ville, comme si une femme de ménage avait commencé son œuvre. Elle n’eut pas à chercher bien loin un début de réponse, sur les murs, il y avait des affiches semblables avec une de ces petits textes qui aurait bien fait rire son père. A qui ils s’imaginaient faire avaler ça ? Faite confiance aux types en armes avec un beau message religieux ou enfoncer le clou ? Pour elle, les forces de l’ordre étaient toujours synonyme de problème, sans compter qu’elle avait été une élève suffisamment assidue, dans sa vie de Deborah, pour avoir une idée du mot « tyrannie militaire ». Elle se jura de rester loin d’eux et de vite se rassurer sur ce Robin avant de repartir vers des endroits moins menaçants selon sa conception du monde. Il fallait croire que Deena avait mal évalué la présence des militaires en ville, à croire qu’ils avaient recrutés en masse « un burger offert pour toute adhésion. » Elle cacha sa moto et fit de son mieux pour trouver la patinoire servant d’arène quand elle sentie qu’on l’interpelait. « Hey !! Toi là-bas !! Viens par ici que l’on te voit ! » Elle hésita, ils étaient trois, elle pouvait peut-être en tuer un ou deux, mais s’ils avaient des armes a feu avec des munitions, elle n’irait pas bien loin. Docilement elle se retourna et leur sourit comme si elle était presque contente de les voir. Elle avait eu un bon professeur d’art dramatique dans la famille. Elle serait une pointe de flèche, cachée dans sa main, prête à se défendre au cas où. Il y avait plus de 27 ans qu’elle ne croyait plus aux gentlemans. Pour le moment son escorte était plutôt polie, mais Deena n’était pas femme à suivre le premier venu sans rien dire, du moins, plus depuis qu’elle n’avait pas un macro pour la forcer ou de mauvaises intentions. Une fois dans la rue principale elle nota qu’il n’y avait pas que des gens en treillis qui s’activaient. Deena entendit vaguement son escorte discuter pour savoir s’ils devaient l’envoyer au recensement de Fort Hope (Fort Hope, qui avait pu trouver un nom aussi pitoyable pour un endroit?) ou si elle était de l’arène pour travailler avec les autres. Ses oreilles tiquèrent immédiatement à l’évocation du lieu où elle devait aller et aussi à la notion de recensement. Elle n’aimait pas l’ordre, certes, mais surtout elle ne put s’empêcher de penser aux vieux documentaires avec des nazis triant les juifs utiles des autres. Avec une assurance digne d’une actrice elle alla vers eux. « Messieurs, il y a un problème ? Je suis ici parce que C’est Sam Caulfield m’a demandée de vous rejoindre. » Elle leur laissa une petite pause pour bien imprimer qu’elle avait cité, sans bégayer, le nom du gros narcissique qui se prenait pour Jules César. Elle les vit la considérer sommairement avant qu’un ne sorte un papier. « Qu’est-ce que tu racontes, tu n’es pas sur la liste. On a qu’une fournée masculine aujourd’hui. Pas de chance ma jolie. Qui l’accompagne pour Fort Hope ? ». Voilà pourquoi elle n’aimait pas l’ordre. Une liste. De tous les fléaux de la vie civilisées, celui qu’ils avaient ramené, en priorité, était le carcan administratif. Elle ne se laissa, pour autant, pas fléchir et répondit immédiatement avec une impertinence presque agressive que seuls les gens surs d’eux, ou les bons menteurs, savent avoir : « Attendez, vous êtes en train de m’accuser de mentir, pire vous remettez en question les décisions du responsable de l’arène ? Sam ne sera pas content du temps que vous me faites perdre. ». Elle vit le doute dans leur regard. Dommage pour elle, l’un d’entre eux avait oublié d’être con, il faudrait qu’elle le tue. « Et tu serais venue pourquoi faire au juste ? Tu fais partie des prostituées de l’arène vu comment tu es taillée? Ne vas pas nous faire croire que tu fais partie de la main d’œuvre pour nettoyer. Si tu enlevais le haut pour nous montrer ta marque et tes melons histoire qu'on en profites tous.» La scène commençait a attirer l’attention. Une colère froide était en train d’envahir la jeune femme qui avait plus envie que jamais de le tuer. La traiter de péripatéticienne avait tendance à la mettre hors d’elle. Elle était donc réellement énervée en lui répondant : « Je suis la comique de service de l’arène, ça ne se voit pas ? A moins que tu ne veuilles que je t’en raconte une ? C’est quoi deux eunuques qui se foutent dessus ? Un combat sanglant ! Je continue avec celle des deux putes dans l’ascenseur ou tu vas regarder mon sac, trouver ma trousse médicale, comprendre tout de suite que je suis médecin, que je suis là pour m’assurer que tout va bien et que ma marque, vu où elle est, tu peux te toucher pour que je te la montre. C’est pas personnel, c’est juste que mon mec est du genre jaloux. ». Son interlocuteur semblait plutôt agacé de cette repartie et pressé d’en finir. Il s’adressa donc aux gens sans uniforme a proximité : « Ton mec hein ? Quelqu’un peut me confirmer que cette charmante personne est bien le médecin de votre groupe ou qu’il y a bien une pauvre âme pour la supporter ? ». Cette fois, elle avait le nez dans son caca. Deena était déjà en train de calculer comment partir en courant rapidement pour atteindre un toit sans se faire tirer dessus quand elle repéra un des « civils » qui avait l’air plus paumé que les autres. Elle était bien décidée à tenter sa chance jusqu’à bout. Elle alla vers lui d’un pas sur avec un « tu étais là mon amour, je t’ai cherché partout ! » Avant de l’embrasser a pleine bouche de façon a ce que les gens se sentent gênés de regarder. Elle s’arrêta une minute pour susurrer à l’oreille de « son mec » du moment : « Joues le jeu ou je ne serais pas la seule a être embarquée. »  Deena n'aimait pas le poker et c'etait bien dommage, car elle était excellente au bluff.  « Toi là! Tu la connais? » Deena retira sa langue de la bouche du type en gardant ses yeux dans les siens. La suite ne dépendait que de lui.


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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyMar 4 Sep 2018 - 22:02
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Hein ?! quoi ?! Non je n’ai pas volé tes friandises ! J’suis où ? Oh merde… Je me suis encore évanoui. Y’a pas à dire, cette vilaine blessure m’a bien affaibli. Pire encore, je commence à m’évanouir ça et là tel un vieux croulant manquant de force. Je me lève et me demande où je suis avant de réaliser que mon perchoir ne m’est pas inconnu. J’avise le parking en bas et un peu plus loin, la patinoire. Mon dos craque. Je grimace. Bon… Bah y’a plus qu’à redescendre. J’enfile ma capuche verte sur la tête et m’apprête à faire du parkour en sens inverse. Voyant la hauteur et mes courbatures, je penche plutôt pour les escaliers. Je ne le sens pas ce coup-là. Je débouche dans une rue, avançant à pas lent.

Au bout de celle-ci, un genre de barrage. Ce n’est pas la première fois, ces derniers temps. Les militaires aiment à jouer avec les nerfs de Sam et Dean en rôdant dans leur secteur. Bah… Ils vont me laisser peinard. Je m’avance, voyant Reap planer dans le ciel au-dessus du groupe. Je souris à la vue du corbeau et continue de m’avancer. Quelques civils sont là. Des militaires semblent affairés avec une jeune femme, tandis que d’autres questionnent les âmes perdues. J’suis pas perdu. J’en ai l’air, mais je ne le suis pas. Jusqu’à ce que la jeune femme s’approche de moi et m’embrasse comme jamais. Ou en tout cas, je ne me souviens pas. Je fais les gros yeux sur le coup.

Ouaip, pour sûr que je suis réveillé d’un coup. Et elle me murmure à l’oreille de jouer le jeu. Attendez une seconde. Quel jeu ? Y’a un truc à gagner ? Un militaire s’approche et me demande si je la connais. Je regarde la jeune femme. Elle est loin d’être laide. Tout au contraire d’ailleurs. J’aime beaucoup sa capuche verte ! « Eh… Bah ouai ! C’est mon petit canard en sucre, pourquoi ? » « Son identité, ducon. J’veux son identité ! Et la tienne par la même occasion ! » « Eh ! Gare à c’que tu dis-toi, j’suis un des champions de Joshua, mon gars ! Et si tu veux que j’te botte le cul, bah tu vas voir que j’ai rien à faire de tes trou d’balles en uniforme de danseuses avec ses… » J’avais levé le poing en le menaçant et arque un sourcils. « Ouai… Désolé, les gars. J’suis à cran en ce moment. C’est que j’ai pas mal de soucis de santé et sans mon p’tit canard en sucre pour me retaper, j’vaux pas grand-chose… »

En disant cela, j’avais passé mon bras sur les épaules de la jeune femme. Elle veut que je joue le jeu ? Ok. « Excusez-nous. C’est qu’on est pressé, ‘comprenez? Si j’manque l’entraînement j’vais avoir des problèmes… Tu viens ma biche ? » Je n’avais pas laissé le temps aux militaires de discuter mes propos. De toute façon, j’en avais vu un ou deux qui m’avait repéré. Une capuche verte, ça ne s’oublie pas facilement, alors deux…

Je commence a avancer pour franchir ces bras cassé en soufflant « Tu me dois un service. Et tu n’es pas encore tirée d’affaire. Donc t’as intérêt d’accepter un deal, ma grande. » Je laisse le suspens s’installer, sachant que les militaires murmurent dans notre dos. Ils m’ont sans doute déjà vu, mais elle… Son passeport, c’est moi.
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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyJeu 6 Sep 2018 - 12:28



La victime de Deena semblait bien accommodante, pour ne pas dire consentante. Du moins, elle l’était juste assez pour être crédible et pas suffisamment pour que la jeune femme soit obligée de lui couper des mains jugées trop baladeuses. Quand elle lui commanda de jouer le jeu, il y eut, dans le regard de l’homme, un éclat étrange. Il ne pouvait dire ce qu’il en était, sa seule certitude était que ce n’était pas une lueur d’intelligence. Les militaires étaient vraiment des sangsues avec leurs questions. Cet acharnement en était même inquiétant. Elle venait de compter les dents et vérifier les amygdales avec la langue d’un homme devant eux et ils doutaient encore. A croire qu’ils se pensaient devant une chaine câblée, après les émissions « chasse et pêche » et qu’ils en voulaient encore plus. Maintenant elle était condamnée à dépendre de la repartie de cet inconnu qu’elle serrait « amoureusement » contre elle. Deena prit sur elle pour ne pas lever yeux au ciel en écoutant l’homme parler. « Mon petit canard en sucre » ? C’était vraiment tout ce qu’il avait trouvé ? Elle était tombée sur du soupirant de compétition et se força à garder un sourire crispé en se retenant de ne pas écraser son pied sur le tibia de son « chéri ». Elle changea du tout au tout en le regardant autrement quand il se présenta comme étant l’un des champions de Joshua. Forcement il n’y avait qu’un seul Joshua qui pouvait disposer d’un champion : le tribun Cornwell. Elle se senti frissonner et regarda avec un air diffèrent celui qu’elle avait dans les bras en essayant de ce souvenir des informations glanée à Pittsburg sur l’actualité de l’arène de Detroit. Elle n’avait jamais entendu parler que les tribuns avaient plusieurs champions. Cela lui mettait le doute. Ses réflexions furent rapidement interrompues par un « ma biche » qui l’obligea a fermer les yeux une seconde et a se mordre les lèvres pour ne pas se trahir. Encore un qui prenait les femmes pour un catalogue de zoologie. Au moins, il n’était pas encore parti dans le registre des insectes, il fallait y voir un petit espoir. C’est donc bras dessous dessus que la « biche canard en sucre » et son conjoint essayèrent de quitter la rue. Il n’avait pas fait trois pas que l’amoureux des animaux lui rappela la vraie nature humaine en lui présentant ses tarifs. A croire qu’il y avait encore des tapineuses a barbe de nos jours. Deena se contenta d’un sourire amer avant que le militaire, décidément très suspicieux, ne les interpellent. « Attendez tous les deux !! Une dernière question, toi là, c’est quoi le nom de ton mec ? » Deena fit le vœux pieu que ce trou des fesses ne s’espérait intelligeant et plus finaux que les autres. Elle priait pour que sa mémoire était aussi fiable que ses informations quand elle lui répondit, avec cette même splendeur agressive d’ainée et chef de meute agacée. « Et toi ? C’est quoi ton petit nom a part perte de temps ?! Je pense qu’il intéressera tes chefs quand Sam leur demandera des comptes. Tu nous fais un excès de zèle ? Ou tu es juste tellement aveugle que tu n’as pas reconnu le grand Declan Traeger ? » Il se passa alors une chose assez inattendue, les « civils » qui, pour le moment, étaient restés en retrait, commencèrent à parler : « Je confirme c’est Dariole la copine de Declan m’sieur ! Avec la capuche je ne l’avais pas reconnu tout de suite !» «- Ouai c’est l’aide infirmière de l’Arène m’sieur !» «- Même qu’elle m’a déjà recousu !! » « Que oui elle est de l’arène ! ». Deena resta interrogative devant ce qui se passait. Après les prénoms d’animaux c’était au tours du catalogue pâtisserie d’être utilisé pour elle ? Dariole ? Elle n’avait pas les moyens émotionnels pour comprendre ce qui ne se déroulait ni pourquoi ces gens mentaient. Cela dépassait ce qu’une femme, ayant toujours dû se sauver par elle-même cet élan de solidarité envers leur champion. Le militaire resigné lâchait, enfin, l’affaire. Avec un regard mauvais qui n’augurait rien de bon, il se contenta d’un bref « Arrêtez de distraire les autres, circulez ! » avant de retourner voir ses camarades. Deena se laissa guider, presque, par Declan, serrant son bras comme un véritable couple.

Ce qui venait de se passer la laissait sans voix, du moins le temps qu’ils soient hors de vue des militaires. Elle se reprit vite dès que les murs les cachaient assez des autres. Ses réflexions étaient plus simples que la scène surnaturelle, pour elle, qui venait de se jouer. Elle était avec le champion de son père, aux dernières nouvelles, Joshua la pensait morte et elle souhaitait, pour sa propre survie, que cela perdure. Elle avait conscience qu’aller à l’Arene serait de la folie, pas seulement a cause de ses idiots qui jouaient aux petits soldats, mais surtout à cause du Renard. Après, elle avait peut-être le moyen, sous la main, d’en savoir plus sur le fameux Robin sans avoir à aller plus loin dans Detroit et dans les prises de risques. Lui devait forcement connaitre l’autre champion. Malheureusement, cet homme avait plus l’air d’un banquier que d’un sauveur et il restait à discuter de cette fameuse créance. Deena prit son air le plus candide et le plus doux avant de tranquillement se reculer du champion pour mieux le voir. Elle le regardera comme elle aurait pu regarder son petit ami, avant qu’il ne la trompe, qu’il ne devienne son ex et qu’elle ne l’attache puis le torture à mort pendant des jours. Elle prit sa voix enjôleuse : « Je crois, Declan, que nous avons à discuter sérieusement toi et moi. » Son père disait toujours que l’on n’attrapait pas des mouches avec du vinaigre. Etrange proverbe pour un homme dont les méthodes d’éducation étaient aussi corrosives que de l’acide pure. Était il, aussi, comme cela avec son champion ? L’homme qui lui faisait face n’avait pas l’air brisé comme l’était ses frères. Il y avait un petit quelque chose de presque arrogant chez lui, sans qu’elle ne puisse dire quoi. Il était, aussi, plutôt joli garçon, en même temps, pour être champion, il fallait soit être agréable à voir, soit particulièrement effrayant. Néanmoins, Deena ne devait pas oublier qu’il n’était pas du genre chevaleresque à sauver une pauvre femme en détresse gratuitement mais plus dans le rôle d'un mercenaire prêt à rançonner la veuve et l’orpheline. Cela tombait bien, elle n’était aucune de ces trois images de femme, bien qu’orpheline lui aurait plus. « Qui te dit que ce n’est pas toi qui est endetté vis-à-vis de moi ? » Il avait été une époque ou même ce genre de baiser était facturé. Elle laissa planer une petite seconde avant de poursuivre, non sans un léger dédain dans la voix. « En admettant que je reconnaisse avoir une petite dette, je t’écoute, qu’est-ce que le grand champion de Joshua Cornwell n’a pas déjà et qu’il pourrait demander a son petit canard en sucre? » Deena s’attendait a tout, même si, d’ordinaire, les hommes étaient assez prévisibles, celui là devait avoir presque tout ce qu’il demandait s’il était bien champion, sans compter que si les autres n’avaient pas complètement menti, il avait une femme au prénom atypique.


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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyVen 14 Sep 2018 - 0:15


Ç’aurai dû être expéditif. J’avais réussi à gérer notre passage forcé. Mais on nous interpelle une nouvelle fois. Je lâche alors un « Quoi encore ?! » Mais ils demandent mon nom à la jeune femme. Je lève les yeux au ciel, mimant la frustration causée par ce retard. En fait, je suis surtout inquiet. Si elle se plante, ça va faire tâche et ça va être plus compliqué de rentrer bien au chaud. Mais elle me surprend en donnant mon vrai nom. Je tente de ne pas trop le montrer. Et lorsque même des types que j’ai dû croiser une ou deux fois à tout casser se mettent à dire que c’est Dariole, je ne parviens même pas à les contredire.

On nous somme de continuer notre route. Je fais un signe de tête en lâchant un « Bien, m’sieur l’agent. » Et lorsqu’enfin je me retrouve seul avec elle, hors de portée des crétins en verts -eux, pas nous-, je l’informe qu’elle m’est redevable pour un service. Elle est d’accord : nous avons à discuter mais elle tente de retourner la situation à son avantage. Je fronce les sourcils. C’est moi qui viens de la tirer d’un mauvais pas, non ? Peu importe… Elle veut bien m’accorder une dette dans une éventualité incertaine qu’elle ait bien une dette. « Oh je vois. Tu n’as pas de dette? Ça ne te derange pas que je retire mon bras et retourne voir ces types pour dire que tu n’es pas Dariole ? Si ces gars de l’arène ont confirmé c’est sans doute plus pour moi que pour toi. Tu l’as dis toi-même. Le grande Declan, c’est bibi…. » Je la regarde du coin de l’œil avant de reprendre plus doucement « Bah… voilà l’idée. J’ai mon meilleur ami qui est emmerdé car il est accusé de viol. Tu peux pas savoir la merde dans laquelle il est… Je voudrais simplement que tu prennes sa défense en disant que tu es son ex et qu’il ne t’a jamais violé, qu’il est doux comme un agneau, et tout le bordel. Ça te semble faisable ? »

Ouai, pour sûr que je pense à mon bro. Mais je peux faire pire « Soit ça, soit tu acceptes de devenir ma vestale personnelle. Je te jure, la vraie Dariole me fait flipper à me regarder de travers. Elle me reluquera moins si t’étais dans les parages… Pis franchement, on a la même capuche, toi et moi. Ça nous fait déjà un point commun. On va sans doute en trouver d’autres comme… Le tir à l’arc ? » Je m’arrête et la relâche lui tendant la main comme afin de conclure un pacte « Soit t’es l’ex de Robin, soit t’es ma vestale. Alors ? Tu préfères quoi, fausse-Dariole ? »

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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyLun 17 Sep 2018 - 9:41


Il la menaçait de retourner voir les petits hommes verts pour la confondre auprès des extraterrestres de la planète apocalypse ? Un sourire ironique se dessina sur son visage. Se rendait il seulement compte qu’il était son complice et que la marche arrière de cette mascarade pourrait lui couter aussi cher qu’a elle ? Deena commençait à penser que non. Elle n’était pas en face du stratège de l’année. « Tu sais, je cours vite et puis, je pas sûre que tes camarades de l’arène et toi vivez bien, ou longtemps, le fait que les militaires apprennent que vous êtes de mauvais patriotes et des menteurs de surcroit. » Deena expliquait très calment les faits, avec une douceur trompeuse et un air amusé qui ne reflétait pas le fond de ses pensées. Declan était il homme assez bête pour sacrifier tous les siens et risquer sa vie pour une mesquine petite vengeance qui ne pouvait pas aboutir ? Ou pire, la prenait il pour un vase creux assez stupide pour avaler ce genre de menaces stérile ? Quoiqu’il en fût, s’il faisait seulement mine de retourner sur ses pas, la jeune femme escomptait déjà de disparaitre sur les toits hors de sa vue. Avec son gabarit, il y avait de fortes chances que l’homme soit du genre vissé au sol. Elle appuya, néanmoins, son argumentation avec une œillade de biche et le timbre de la voix innocente : « Je n’imagine pas le puissant champion Declan, risquer sa réputation en devenant le grand menteur ou la frêle victime d’une pauvre jeune fille sans défense. Comme annonce avant un combat pour te présenter au public cela pourrait être délicat non ? »

Deena réussi à rester impassible lorsque Declan, ignorant, visiblement, l’existence du cynisme, se lança, sans complexe, dans ses étranges demandes. Dans l’esprit binaire de la jeune femme, elle avait du mal a le classer dans blanc ou noir tellement il lui semblait démesurément hors compétition. Elle l’avait bien envisagé du genre d’homme qui s’imaginait qu’une femme était contente de sucer si on lui payait une pinte de bière et que le top du romantisme était de trouver des toilettes propres dans le bar du coin pour ce faire, mais Declan dépassait tous ses préjugés. Sans même s’enquérir de son nom, de sa situation, il était en train de lui demander quoi au juste ? C’était à s’esclaffer de rire, ou a égorger le type, voir les deux en même temps. Elle prit une mine de pompon girls a qui on annonce qu’elle n’était, finalement, pas enceinte, avant de se lancer avec un enthousiasme fictif : « Oh Mon Dieu ! Tu rigoles là ? C’est tellement formidable ! J’ai toujours rêvé de me faire un psychopathe accusé de viol, au lit, ça doit être festif !! Il est plutôt branché drogue ou violence ? Non ne me dis rien, j’aime les surprises ! Mais entre ça ou devenir ton esclave attitrée, s’il te plaît, dis-moi que je ne suis pas obligée de choisir et que je vais pouvoir faire les deux en même temps ? Oh, et surtout, surtout, dis-moi que tu vas continuer à m’appeler avec des petits noms de bestioles ridicules pendant que je ferais le jambon. Je crois que j’ai déjà une inondation dans mon pantalon rien que d’y penser. Bibiche ou chatounette, ca m’irait si bien non ? Mais bon, tu as raison, le fait qu’on ait une capuche verte est un signe, si je te dis que je tir a l’arc, tu m’épouses tout de suite ou tu préfères attendre de voir si je sais aussi sortir des conneries à la chaine comme toi?» Le souci, outre le fait qu’elle espérait qu’il comprenne qu’elle n’était pas sérieuse, était que, pour le moment, il était sa meilleure chance pour s’approcher de l’arène et d’en savoir plus sur Robin. Est-ce que l’un de ses frères aurait pu être un violeur ? Elle avait du mal a l’imaginer mais cela ne semblait pas l’émouvoir plus que cela pour le moment. Il y avait fort a gager que cet homme ne soit pas plus Cornwell que celui qui lui avouait avoir peur d’une femme au nom de pâtisserie. Maintenant hors de question qu’elle y aille avec un panneau « papa je suis là. » Elle soupira avant de reprendre, plus sérieusement : « Bon, sans rire, déjà, pourquoi tu veux sauver un violeur et aussi a quoi il ressemble ? Après, comment ça ta copine te fait peur ? Tu ne peux pas gérer ça tout seul ? »



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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyMar 25 Sep 2018 - 22:56


Mince. Elle marque un point, la beauté farouche. Ouai… Je la surnomme comme ça dans ma tête maintenant. Pour sûr que si je la dénonce, je vais prendre cher. Bah… L’autodestruction ça me connait, je crois bien. Si elle y perd plus de plumes que moi, je ne suis pas le plus grand perdant dans cette affaire. Un sourire sur mes lèvres me donne un air assuré. Elle ne doit pas savoir que je suis le genre de gars à m’immoler pour déclencher un incendie de forêt. Elle tente même d’user de ma réputation comme arme contre moi. Je fronce les sourcils. « Bah… Tu sais, la seule annonce que j’ai dans l’arène c’est que je ne suis pas une flèche puisque je les porte sur le dos… Donc n’essaye pas d’utiliser ce jeu contre moi… »

Je tente de trouver un deal avec elle et sa réaction n’est que pure ironie. Je n’aime pas l’ironie. Je n’y pige rien. Je soupire tellement je ne comprends pas ce qu’elle a compris de ce que je lui ai dit. « Hey ! Les vestales ne sont pas des esclaves ! Désolé… J’ai arrêté d’écouter à ce moment-là. Oh ça y est ça me revient… Les noms de bestioles c’était pour faire genre devant les types qui jouent à la gueguerre. Et j’essaye d’engager la conversation, c’est tout… Tu me dois un service oui ou non ? Je ne te demande pas de te taper mon meilleur ami. Je te demande de le tirer d’une sale affaire. »

Ça y est j’ai la migraine. Je n’ai rien pigé. Je ferme les yeux et me masse les tempes. Sans compter ces douleurs, vestiges d’une altercation passée avec un psychopathe. Elle reprend une nouvelle fois la parole pour me parler du violeur, m’en demande plus sur Dariole, et me demande si je ne peux pas gérer ça tout seul. « Tu ne sais pas poser une seule question à la fois, je me trompes ? Bah… Le violeur il est du genre… J’sais pas, ma taille ? Ouai dans ce genre-là. Il met environs deux mois pour avoir trois poils au menton. Il a le même teint de peau que toi et a les cheveux bruns-noirs, en mode Jackson five, si la famille Jackson avait oublié de racheter du shampoing bien sûr. Euh… Ensuite… Dirons-nous que si je m’adresse directement à Dariole pour lui dire que ce n’est qu’un malentendu et qu’elle ne me plaît pas, y’a un type du genre armoire à glace qui m’étripe pour que je finisse en steak haché façon bouchère. Et puis j’ai plus trop les idées en place en ce moment donc… Non je ne peux carrément rien géré plus d’une minute. Et ça fait déjà cinq minutes que j’essaye simplement de gérer cette conversation. »

Je vois l’entrée de l’arène qui se précise. Je soupire tellement un tas de truc me pèse en ce moment. Et pour continuer à avancer, je préfère ne pas prendre le temps de me poser et de me demander quoi faire. Je suis le mouvement, tout simplement. Mais elle veut peut-être plus de raisons concernant mon incapacité à tenir une conversation intelligible et à gérer quoique ce soit ? « J’me suis fait séquestré et tiré dessus par un psychopathe. Je me suis même retrouvé embroché comme une knacki ball au bout d’un cure dent. Mon meilleur ami est accusé de viol, et les violeurs sont du genre hyper mal traité dans cette arène. Je ne me souviens de rien qui date de plus d’un an, donc autant dire que les principes de la drague, j’ai clairement oublié tout ça. Et putain… Le fin du fin… J’ai… J’ai perdu ma môme y’a pas un mois. » En disant ça ma gorge se resserre et je détourne le regard vers le sol un instant.

Je parviens à me ressaisir et tenter de faire mine de rien. Je ne veux pas avoir l’air de perdre le contrôle. Je laisse ça aux faibles… Ou aux moments où je suis seul dans ma piaule. « Si je te demande un coup de main, c’est parce que toi aussi t’as l’air d’en avoir besoin. Sans dec… C’est quand le dernier vrai repas que tu as pris ? Je ne te parle pas de ce que tu peux manger dehors… J’veux dire l’entrée-plat-dessert ? Et puis je pense que quelques nuits de sommeils à l’abris ne font jamais de mal à personne, pas vrai ? Et j’veux simplement m’alléger de quelques merdes également. Retrouver mon meilleur ami dans toute sa dignité est la priorité. Sans déconner… Il a rien d’un violeur. Quand on le voit, on est même presque sûr que c’est un puceau… »

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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptySam 29 Sep 2018 - 11:19


Deena ne savait toujours pas quoi penser de cet homme. Excentrique ? Fou ? Comédien malin ? Débile profond ? Un mélange de tout ça ? Elle resta silencieuse à l’écouter et à essayer de se faire une opinion en démêlant touts les incohérences chaotiques qu’il arrivait a mettre bout a bout. Son ami était il un violeur ou pas ? Difficile à dire d’un côté il le défendait, de l’autre il laissait plus que de la place au doute. L’archère avait travaillé avec tant de criminelle qu’elle n’allait pas se choquer pour des pratiques pour le moins douteuses d’hommes confondant des femmes avec des poupées gonflables, du moment qu’ils ne faisaient pas l’erreur de faire de même avec elle. Si ce n’était pas un de ses frères, cela ferait une parfaite victime selon son code de l’honneur. La description du dit Robin par Declan, qui ne devait pas être profiler dans son ancienne vie (ni comique), ne l’aidait pas beaucoup pour savoir si c’était un Cornwell ou non. L’homme était trop confus pour elle. Elle avait, cependant, compris qu’il fallait éviter de le noyer de questions ou de détails si elle voulait obtenir quelque chose de lui, en admettant que c’était ce qu’elle voulait. Au point de cette conversation elle n’en était plus vraiment sure. Au moins, elle estimait que Declan était un homme loyal vue l’énergie qu’il mettait pour la convaincre d’aider son ami. C’était donc une personne de bien selon son code. Elle essaya de ne pas l’interrompre plus tout en faisant au mieux pour le suivre dans sa logique qui n’appartenait qu’a lui. Elle avait noté qu’il était facile à perdre, alors, autant ne pas risquer de l’embrouiller plus qu’il ne l’était lui-même. Méticuleuse, elle notait mentalement tout ce qui lui semblait pertinent dans cette diarrhée orale. Il était amnésique, lui aussi, à croire que c’était une pandémie dans l’arène de Detroit. Il avait été torturé et avait perdu sa fille il y avait peu, cela jouait sur sa cohérence. Il avait des difficultés pour communiquer avec une vestale, qui n’était pas une esclave a son sens, répondant au nom de Dariole et il voyait Deena comme une petite créature dans le besoin.

Deena leva un sourcil a cette idée et s’inspecta rapidement pour comprendre le raisonnement de l’homme. Elle n’avait jamais été épaisse, ses problèmes de gout faisaient que manger n’était ni un plaisir ni un moment agréable, juste une nécessité à subir régulièrement. Son adresse a l’arc lui permettait de ne pas mourir de faim mais elle devait reconnaitre qu’elle ne s’était pas ménagée pour faire le chemin de Pittsburgh a Détroit. Il était donc grandement possible qu’elle ait bien une apparence de nécessiteuse. Elle jeta un coup d’œil au bâtiment faisant office d’arène dans cette ville. Les frères Caulfield avaient bien la folie des grandeurs. Du bout des lèvres elle dit : « Oui je te dois un coup de main mais j’aime appliquer le principe de la proportionnalité. » Il lui en demandait beaucoup, sans forcement mesurer la dangerosité de l’introduire dans l’arène. Elle n’avait pourtant pas le choix pour savoir qui était Robin que d’y aller.  Il ne restait plus qu’à espérer que son père ne la reconnaitrait pas et qu’elle serait suffisamment discrète. Elle se tourna enfin vers le champion du Renard pour lui apporter une réponse. « Si tu veux aider ton ami, coupable ou non, le témoignage d’une ex ne servirait à rien d’après ce que tu m’expliques. Je vais voir ce que je peux faire pour vous aider tous les deux mais a certaines conditions. La première est aucune question sur mes conditions. La deuxième, je ne veux pas être officiellement présentée aux tribuns ou aux responsables. Considère que je suis timide ou discrète, mais moins je rencontrerais de gens mieux je me porterais. Troisième condition :  je ne veux pas être marquée et ne t'avise pas a me prendre pour une esclave de prés ou de loin. Dernière condition, je veux ma liberté d’actions et de mouvements. Si cela te va, nous avons un accord. »




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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyMar 2 Oct 2018 - 11:30


Elle accepte de me donner un coup de main ? Je suis sûr que c’est l’effet de la capuche verte… On a trop de point commun. Et on n’aime pas trop les… Comment on dit déjà ? Les trucs là… Qui font « pan-pan »… Mais non, pas les putes ! Les pistolets ! Voilà ! C’est ça le mot ! On n’aime pas trop ça. On est plus tir à l’arc. Il ne m’en faut pas plus pour sourire. On verra ce qu’elle a à me proposer en termes de coup de main. En plus d’être jolie -on ne va pas se le mentir, elle a tout pour plaire-, elle est futée et vive d’esprit. Bah ouai, elle a déjà réfléchi au cas de mon bro alors que j’ai déjà dû mal à ne me concentrer que sur ça. J’en reste bouche bée en l’entendant dire que mon plan est pourri. « En gros… Tu veux dire que tu vas devoir te planquer dans ma chambre et agir dans l’ombre comme un ninja ? Bah ouai… Si tu veux ton propre lit, faut que tu te fasses connaître, je crois… Bah… ok. Par contre, je te préviens, je n’ai pas fait mon lit. Mais ça me va, tes conditions. Mais j’en ai une. Si tu te fais attraper, tu peux dire que tu es ma femme ? Bah ouai faut pas être con… Ils vont te voir traverser la sécurité à mes côtés, et ils vont sans doute de griller non loin de mon chez moi… Dire que je ne te connais pas serait débile. Et j’aurai plus facile à les convaincre si je leur dis que j’ai simplement planqué ma femme. Ou en tout cas j’aurai moins d’emmerde !... Je suppose. J’espère… Bah… Je chialerai un coup, ils n’y verront que du feu ! Quoiqu’il en soit, j’accepte tout ça ! »

Je fais un signe de tête à la sécurité et on avance dans les couloirs. « De toute façon, je ne suis pas souvent là non plus. Autant que cette piaule soit occupée, pas vraie ? Ils n’iront pas fouiller dedans. J’espère. Je crois… » Mais la sécurité nous rattrape vite et revient vers moi « Eh, Declan ! On sait que tu veux nous convaincre que t’es pas gay avec Robin… Mais de là à déguiser la première venue de la même façon que toi… » « Quoi ?! Répète un peu qu’est-ce-que t’as dis ?! » Je m’étais approché de lui en serrant les poings, prêt à en démordre. « C’est bon, je déconne… Tu sais bien, on a que ça a faire ici… On s’fait chier toute la journée alors on se divertit comme on peut. » « Ouai, ouai… Gare ta gueule, où j’te refais le portrait façon gribouillage de môme. Sale con ! »

Je me retourne énervé et sursaute en voyant la femme et sa capuche me regarder. Je l’avais déjà oublié celle-là. « Va falloir que j’m’y fasse à voir mon reflet féminisé en face de moi. Mais… C’est cool en fait. Je sais que t’as dis aucune question mais… Est-ce-que t’as un petit ami ? Ou un truc du genre ? Parce que bon… Si jamais tu veux… On peut peut-être juste essayé de manger un morceau ensemble… Genre… A part, tu sais… Avec une bougie et tout ça… J’ai lu que ça se faisait dans un livre et… Bref… Tu veux bien sortir avec moi ? Euh… Trop tôt, c’est ça ? Bah c’est un peut la merde aussi cette apocalypse. Genre c’est pas comme si y’avait encore des ciné avec des films d’horreur et que je pouvais te faire le coup de l’étirement/rapprochement… Je l’ai lu dans un magazine… Donc j’en sais rien, j’ai pas trop de point de repère et je sais pas comment m’y prendre… j’te jure que j’essaye ! » Plus je tente de lui demander un rencard d'une des façon des plus maladroite, plus je me rends compte que je ne suis clairement pas fait pour ça. Sans déconner... y'a pas deux minutes on se menaçait de se cafter et là je balance ça comme un steak sur un grill. Pour sûr que je rougis comme une écrevisse.


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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyMer 3 Oct 2018 - 23:04


Deena fut surprise de l’immense, et incompréhensible, sourire se dessinant sur le visage de l’homme en capuche. Avait-elle, par inadvertance, vendu ce qui pouvait rester de son âme a un esprit affuté, jouant l’idiot pour mieux tromper ses victimes ? Ou était ce juste un imbécile heureux qui avait entendu un « oui » sans même regarder les petites lignes de conditions ? Le genre de personne dont raffolait les organismes de crédit à la consommation à une autre époque. Le doute ne persista pas longtemps, car Declan aimait parler à défaut de savoir le faire, pour le plus grand malheur de Deena. Elle se contenta d’arquer les sourcils et d’ouvrir la bouche quand il lui expliqua sa condition à lui. Pour elle s’était le monde à l’envers. C’était elle qu’il devait décider à accepter le deal pas l’inverse ! Le pire était qu’a force de parler elle commençait à ne plus savoir ou elle en était dans ses réflexions. Entre les ninjas, le lit, fait ou pas fait, là n’était pas la question, cet homme la noyait de détails parfois pertinents, le plus souvent inutiles et elle n’arrivait plus a faire la part des choses dans cette mélasse verbale. Elle essaya de lui faire signe de ralentir le débit alors qu’il s’engageait sur le fait qu’elle devait se faire passer pour sa femme. Sauf qu’a part l’information qu’il avait perdu une fille, en espérant que cela soit l’explication de son état psychologique, et donc qu’il avait engrossé une personne de sexe féminin, elle ne savait rien de plus sur une hypothétique Madame Declan. Quitte à partir sur ce plan, un minimum d’informations aurait été aussi appréciée qu’appréciable. C’était bien de réfléchir à son plan a haute voix si cela pouvait laisser place a la participation, mais visiblement, l’homme en vert avait une conception bien a lui de comment concevoir une stratégie. Le stade des prémices bancales et non abouties n’était pas finalisé qu’ils étaient déjà rattrapés par un des gardiens du repaire de Joshua Cornwell. Deena leva les yeux au ciel en se demandant si elle avait bien fait de se servir de Declan pour pénétrer dans l’Arène et ce qu’était un ninja pour lui. Pour la discrétion c’était raté. Rien qu’à ses répliques et sa façon de se comporter, il était évident que tout suintait la subtilité chez lui.  La jeune femme réussit la prouesse de ne pas soupirer quand il se retourna pour sursauter en la traitant de double de lui au féminin. Il n’y avait pas a dire, il savait faire des compliments insipide.

Si Deena avait eu un doute quant à l’histoire des « difficultés relationnelles avec Dariole », la suite répondit à l’ensemble de ses questions. Ce n’était qu’avec Dariole qu’il devait avoir des difficultés mais avec l’ensemble de la gente féminine réunie. Sous le regard curieux du garde, qui avait trouvé son soap opéra de la journée grâce à Declan, le champion prouva qu’il savait parler aux femmes. Elle avait le virtuose de la drague devant elle en pleine action et aucun verre à lui balancer en pleine tête. Il ne connaissait même pas son nom, mais il était en train de lui proposer une sorte de mélange de tous les clichés des choses à ne pas faire quand on veut un rencard. D’ailleurs c’était la première fois qu’un type qui ne lui avait pas demander son nom lui proposait un diner aux chandelles, au plutôt aux bougies.  Devant des gens pour qui elle devait se faire passer pour son épouse. Elle sentait que son séjour ici allait être plus fatiguant que la route de Pittsburgh à Detroit. Si seulement il n’y avait pas de témoin, les choses auraient été très différentes. Après une seconde de silence tendu, elle baissa les yeux et se mit a pouffer comme une collégienne invitée à son premier bal de fin d’année par le beau sportif du coin. « Mon cœur, j’aime que tu rejoues notre première rencontre mais je crois que ton ami s’en fiche et que je préfère que l’on joue les retrouvailles en plus toride. » Elle s’avança vers le garde et lui tendit la main. Cet idiot lui fit un baise main au lieu de lui serrer, a croire que c’était un asile ici et non une arène. « Bonjour, je suis Madame Traeger, son épouse, nous venons de nous retrouver, enfin, il vient de se souvenir de moi et où me retrouver. Sacrés nounours, il était déjà un poisson rouge à l’époque a toujours tout perdre et tout oublier, ça ne s’est pas arrangé. » « -Vous êtes sa femme !!! C’est donc pour ca la capuche pareille !! Je me disais bien aussi que c’était un signe. Enchanté et bienvenue a vous. C’est vrai que vous êtes bien assortis coté vêtements » « -On a toujours été du genre fusionnels. Et j’ai hâte de montrer a mon nounours en sucre a quel point je suis folle de lui. N’est-ce pas mon chéri ? Tu m’as tellement manqué. Je meurs d’envie que tu me fasse visiter ton lit pendant que tu pourras visiter mon "tu sais quoi".» Tout en parlant elle prit l’archer dans ses bras et de la façon la plus romantico vomito, puis elle l’embrassa sur la joue tout en lui claquant les fesses. Les gestes d’affection en public étaient censés mettre mal à l’aise les gens, mais, visiblement, le gardien ne mentait pas quand il disait qu’il s’ennuyait. Il restait à les regarder avec le même sourire béat aux lèvres comme s’il était devant une vidéo de chatons tout mignon sur youtube. Il allait falloir faire mieux pour le décoller. Avec une œillade qu’elle espérait suffisamment parlante elle ajouta : « Si vous voulez nous excuser, mon ÉPOUX et moi avons des retrouvailles à approfondir. » Elle avait envie de hurler de voir le type rester avec cette même expression faciale de neuneu fan de chats. De plus en plus elle doutait que son père puisse vivre ici sans commettre un massacre. Avec une agilité trahissant ses aptitudes en parkour, elle sauta le dos de Declan façon petit Koala enamouré.  Puisque c’était aux plus gênés de partir : « Nounours en sucre, direction ta chambre et le 7e ciel !!! » Elle espérait que sa monture du moment comprendrait le message.




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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyMar 9 Oct 2018 - 0:02


La scène qui suit ma proposition à Deena de… De quoi d’ailleurs ? Peu importe. La scène qui suit m’échappe tout autant. Sérieusement. Ça se dit réellement Nounours en sucre ? Je croyais que c’était le canard qui était en sucre… Je fronce les sourcils. Je ne pige pas tout ce qu’elle dit. Son tu-sais-quoi ? On se connaît depuis genre trente minute. Comment je peux savoir ce qu’elle a ? Merde… Et elle veut que je visite quoi à la fin ? Elle planque un musée dans son sac ? Je soupire tant j’ai l’impression que mon moi du passé sait de quoi elle parle. Je la laisse dialoguer avec le garde jusqu’à ce qu’elle me prenne dans ses bras et me mette une claque sur les fesses ? Je fais les gros yeux, faussement gêné, mais surtout plein de surprise. Est-ce-que Robin et Joséphine font ça eux aussi ? Beurk… C’est dégueulasse ! Et la voici qui reprend à dire que nous avons des retrouvailles à approfondir. « Ouai ! Laissez-nous ! Le premier qui frappe à ma porte, j’le déglingue, pigé ? » Mais je suis vite coupé lorsqu’elle me saute sur le dos.

Ma blessure ! Je la supporte le temps qu’elle finisse sa phrase avant de m’écrouler au sol en me tenant le bide. Je me relève tout en grimaçant et souffle : « Chié… L’est rouverte j’crois bien… » Je tends ma main à la jeune femme pour qu’elle se relève elle aussi et ajoute, tout en ne comprenant toujours pas ce que je dis : « Dés que je serais retapé, j’irai visité ton tu-sais-quoi au septième ciel, ma belle. » Je m’adresse aux types « Les gars. Bonne journée. Vous ne tripotez pas trop. »

On s’avance dans le couloir, laissant derrière nous ces brutes qui gardent la porte. J’ouvre ma veste et regarde l’état de mon t-shirt qui s’assombrit légèrement à l’emplacement de ma plaie. « Merde… L’était neuf ce t-shirt… » Je grimace tant ça me tire dans le ventre. Je relève les yeux et jette un coup d’œil en arrière. On est assez loin des gardes. Ils ne nous entendront pas. Je regarde à nouveau la jeune femme « Tu t’y connais en pansements,… ? C’est quoi ton prénom ? Ce sera plus simple… Ne me demande pas celui de ma femme, je l’ai oublié. Oh… j’ai failli oublier. Ma femme n’était pas la mère de ma fille. Il se peut que j’aie d’autres enfants avec elle, mais eux, je ne les connais pas… A moins que tu ne me sortes un gosse de ta poche, ça m’étonnerai qu’on ait un gamin ensemble, si ? Bah… peu importe… » Je regarde de nouveau mon t-shirt.

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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyJeu 11 Oct 2018 - 11:21



 
Finalement ce n’était pas très solide un champion. Deena se demanda si cela servirait ses plans de se retrouver veuve aussi prématurément. Elle en conclu, assez froidement, que non : cela ne ferait qu’attirer son père a s’intéresser à « l’épouse épeurée ». Elle le soutint comme elle pouvait en l’écoutant se plaindre de son t shirt. Elle ne pouvait pas voir ce que cachait le sang mais elle avait envie de lever les yeux au ciel. « Tu es sorti de ton camp en étant blessé ? » Ce n’était pas vraiment une question, c’était plus une façon de montrer ce qu’elle pensait de la stupidité des gens qui ne prenaient pas assez soin d’eux. Avec sa pathologie elle n’avait pas ce luxe et était assez condescendante quant à ceux ou celles qui faisaient n’importe quoi. Il était en plein délire sur sa femme, ses enfants, pendant qu’elle essayait d’obtenir de lui la direction de sa chambre. Elle se figea en voyant la plaie, ou plutôt la parodie de soin sur cette dite plaie, lorsqu’il souleva ses vêtements. « Tu as été te faire recoudre à l’atelier broderie du coin ou tu as essayé de communiquer à la personne de sexe féminin qui a fait du point de croix au lieu de te suturer ? » Elle n’était pas sure, mais elle avait presque l’impression que cela faisait un motif en forme de licorne. Elle ne savait pas qui était le médecin du lieu et si l’agaçant archer avait eu un traitement de faveur en essayant de communiquer avec, mais ca restait inquiétant. « On parlera ne nos bébés tout à l’heure si tu veux bien. Et c’est ton jour de chance, ta femme sait faire mieux que des pansements, il faut juste que tu me montres ta chambre. Pour le moment appelle moi comme tu veux tant que c’est pas animalier.»



C’est tel un couple titubant après une soirée trop arrosée qu’ils avancèrent vers la suite du champion. Deena prit garde de garder la capuche baissée sur son visage et de peu parler lorsqu’ils croisèrent des gens. Treager le faisait bien assez pour deux. Elle se contenta de demander qu’on leur apporte un nécessaire de suture et du désinfectant à leur chambre en espérant qu’avoir un champion littéralement sous le bras lui donne assez d’autorité pour obtenir ce genre d’objet. Avec sa formation d’urgentiste, elle savait être efficace pour "supporter" un blessé, mais pour un blessé avec un humour pareil, il aurait fallu ajouter un module supplémentaire : patience et surdité. Après ce qui lui parut une éternité, ils arrivèrent enfin à la chambre. Elle poussa sans ménagement son "mari " sur le lit avisant du lieu. C’était assez incongrus un tel luxe en pleine apocalypse zombie. C’était une salle de bain qu’elle voyait là-bas ? C’était vraiment irréel. Elle se concentra sur son patient. « Déshabille-toi et attend moi le temps que je m’assure que je ne vais pas plus t’infecter qu’autre chose ». Sans pudeur elle laissa ses vêtements sales au sol pour aller se laver. Elle ne traina pas sous la douche, pas seulement de crainte de se bruler en découvrant qu’il y avait de l’eau chaude alors qu’elle était incapable, seule, de savoir si cela était bouillant ou pas, mais aussi qu’il fallait qu’elle soigne Declan dont les coutures avaient été bâclées. Elle fit comme chez elle et enfila une chemise propre, trouvée dans les affaires de son patient avant d’aviser qu’ils avaient été "livrés" du matériel médical. « Bien, a nous deux, nounours en sucre. » Elle se mis à genoux sur le lit, à coté de lui, pour se mettre a la tache sans trainer. Elle ne savait pas ce qui lui était arrivé mais il avait visiblement fait un tour dans un sèche-linge avec des cailloux ou trouver un autre moyen de s’esquinter au regard de ce qu’elle voyait. Elle n’hésita pas à vérifier toutes les plaies avec des gestes surs pour en arriver au même constat : il allait falloir découdre la plupart des travaux de canevas faits sur lui et refaire çà proprement. 9a et le fait qu'il était plutôt très bien foutu. dommage qu'il sache parler. Elle fronça les sourcils sur certaines plaies. Elle savait faire la différence entre un coup d’épée et une blessure par balle. « Je croyais que vous vous bâtiez avec des armes antiques ici, mais c’est tu as des blessures par balle. Est-ce ton super pouvoir ? Te faire des amis facilement partout ? » Elle allait œuvrer sans anesthésie mais un champion, c’était dur au mal non ? Dans le doute, et habitué a des patients violents et nerveux, elle lança un sujet censé l’aider à penser à autre chose : « bon, tu me raconte exactement ou tu en es avec ta copine Dariole. Promis, je ne te ferais pas de scène de jalousie. C’est juste que je veux comprendre pourquoi une vestale n’a pas envie d’être avec un champion canon. Je suis sûre que ce n’est pas une oie blanche qui ne sait pas comment faire taire un lourd et juste apprécier l’emballage si elle est vestale. »


 

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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyMer 17 Oct 2018 - 1:26


Je prends appuie sur la jeune femme qui me soutient comme elle peut, me demandant si je suis sorti du camp blessé. Je soupire « Primo, j’étais plus blessé jusqu’à ce que tu me sautes dessus. Deuxio, on s’est retrouvé dehors, donc, j’étais effectivement sorti du camp. Qu’est-ce-que tu ne comprends pas au juste ? » Elle est quand même pas plus stupide que Robin, si ? On se dirige vers ma chambre, tandis qu’elle peut admirer ma plaie au passage et se moquer des soins que j’ai reçu. « Eh ! On était enfermé dans une cage et on avait un taré sur le dos. Sans compter la meute de loup. Et le croco. Et à la fin, y’avait un gros chat. Bref… C’était la merde. Mais si tu veux tout savoir, ce sont des blessures dû à la mauvaise qualité du BTP. Tout ces trucs dangereux n’y sont pour rien. C’est un complot des maçons de ce foutu zoo… » Je finis par lui demander son prénom et m’enfonce dans un discours incohérrent. Pour que je m’en rende compte moi-même… Elle met fin à tout ça, et me dit que j’ai de la chance : ma femme s’y connait en pansement. Je m’étonne un instant « C’est vrai ? Tu connais ma fe… Ah ouai… » Je r »alise qu’elle parlais d’elle.


On croise Dariole et Jésus en chemin. Pas futé ces deux-là. Deena leur demande un kit de suture. Une chance, j’allais leur dire d’aller voir ailleurs si j’y était. « Z’avez entendu ? Mon p’tit Roudoudou vous a demandé un truc donc on se bouge ! Si le champion de Joshua crève à cause de votre manque de réactivité, bonjour les emmerdes ! » Dis-je, pour appuyer la demande la princesse à la capuche verte. Je tourne la tête vers elle « Quoi ? Les roudoudous c’est pas des animaux, je te ferai dire… » On arrive enfin à ma chambre et je me retrouve rapidement sur le lit. Elle ne perd pas de temps, celle-ci… Elle me demande de me déshabiller. J’arque un sourcil puis la douleur me rappelle qu’elle a une raison de le faire avant qu’elle ne parle d’infection. Je me redresse difficilement et ôte ma veste. Je me rends compte qu’elle se déshabille aussi et je la regarde semer ses vêtements bouche bée. Ben tiens… Elle est étrange sa médecine. Faudra que je demande à Robin si c’est normal, ça… J’espère qu’on va pas m’accuser de viol aussi.

Je me ressaisis et ôte enfin mon t-shirt. Alors qu’elle se douche, je parle assez fortement pour qu’elle entende « Je retire le pantalon, aussi ? » Mais sa réponse ne tombe pas encore qu’on frappe à la porte. « Ouai ? » Je vois Dariole entrer timidement. « Eh bien… Le service de livraison laisse à désirer ! Pose ça là et décampe ! Pas la peine de t’rincer l’œil, ma femme est du genre jalouse ! » Oh le pied d’avoir une épouse ! Elle revient avec seulement une chemise sur elle. N’ayant pas entendu sa réponse, j’avais pris la liberté de me mettre en caleçon.

Elle se place sur le lit, lorsqu’elle commence à me parler de l’arène et de ce qu’il circule sur ses histoires. « Je t’ai dit, accident de BTP. Ce n’est pas arrivé ici. On s’est fait kidnapper avec mon ami et on a bien failli y passer. Par chance, le type qui nous a enlevé n’a tué que le plus désagréable d’entre nous. » Je ne regarde même pas ce qu’elle fait, fixant simplement le plafond. Elle me demande de lui parler de Dariole. Je fronce les sourcils quand elle dit que je suis canon. « Pourquoi tu dis que c’est pas une oie ? C’est quoi le rapport ? Peu importe. Dariole c’est l’autre qu’on a croisé dans le couloir. La brune, là. Elle ne m’aime pas. Le premier jour où je suis arrivé ici, Robin a tenté de m’expliquer ce qu’étaient les vestales, et j’ai confondus son rôle avec celui d’une prostituée… On s’est fait chasser de la cantine. Elle a été pleurée auprès des grands patrons. Pas de chance pour elle, j’ai accepté la marque. » Je lui indique du bout du doigt la trace laissée par l’arène. « Ils ont mis ça sur le compte que je ne comprenais pas leur fonctionnement car j’ai perdu la mémoire y’a quelques temps… Mais elle me fout la trouille, sans déc. Je sais qu’elle peut m’attirer des emmerdes. C’est ce qu’elle veut, hein ! Et… » Je me redresse sur mes coudes et voit que mon bide n’est pas joli à voir. Je me rallonge bien assez vite et dit doucement « Tu préfères quoi comme prénom ? Germaine ? Rosie ? Ou Bérengère ? Histoire qu’on soit raccord, si on nous demande qui tu es… Et… Merci pour me raccomoder… » Dire merci, ça me fait bien plus de mal que de bien, mais elle le mérite. Je tente juste d’éviter son regard avec précaution.

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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyLun 12 Nov 2018 - 14:35

Deena essaya de se concentrer sur le corps de son patient calé en dessous d’elle. La plastique du champion ou l’importance de ses blessures avaient du mal à compenser sa langue trop bien pendue. Deena avait toujours été une solitaire et se retrouver au centre de ce babillage pas toujours cohérent, digne d’un salon de coiffure a heure de pointe pour les maisons de retraites, était un peu violent pour la jeune femme qui aurait préféré opérer en silence. Comme ça, elle raccommodait un accident du BTP ? Elle en avait tellement vu dans le milieu du crime des accidents, entre les chutes dans les escaliers, les nettoyages d’armes ou les petites blagues qui tournaient mal, qu’elle ne posa pas plus de questions. Ce que les gens faisaient avec leur corps était leur problème. Si elle pouvait les réparer, tant mieux pour eux, et sinon, tant pis pour eux. Elle ne tiqua pas plus quand il accepta de compléter cette information avec son histoire d’enlèvement. Au moins, cela avait plus de sens. Elle essaya de ne pas lever les yeux au ciel en considérant que cet homme était, décidément, particulièrement fâché avec les métaphores et le second degré. Cela risquait d’être compliqué pour eux de se comprendre car Deena avait ce petit côté peste cynique et ironique qu’elle ne comptait pas abandonner pour ses beaux yeux. cette conversation expliquait, aussi, beaucoup de choses quant aux difficultés qu’il vivait avec Dariole. S’il y avait bien quelque chose quoi donnait, littéralement, des envies de meurtre a Deena, c’était de se faire traiter de péripatéticienne. Visiblement, elle et sa nouvelle rivale partageait plus que Declan comme point commun. Elle la plaignait, même si, de base, elle avait déjà pris en grippe la vestale avec comme seule logique le fait qu’elles étaient, maintenant, une de trop autour de l’archer, entre son épouse de paille et celle qui n’avait rien demandé. « Si tu veux qu’elle se tienne a distance de toi, je peux le faire, si tu veux qu’elle disparaisse pour de bon, je peux, aussi, le faire et si tu veux qu’elle prenne conscience qu’elle a juste envie de toi, je peux t’aider, il faut juste que tu sois plus clair sur ce que tu attends de ton épouse quant à cette Dariole. » Car c’était bien le souci avec Declan, actuellement, Deena n’était sûre de rien. Il avait peur de la vestale, certes, mais que voulait-il au juste ? Ces réponses alambiquées n’éclairaient en rien sur la solution qu’il souhaitait. Tout en continuant son atelier couture sur son patient animé, elle laissa échapper un petit sourire a sa liste de noms. Devait elle s’offusquer de ses choix ou juste admettre que son coté doux dingue était amusant ? Dans tous les cas ses remerciements avaient le mérite de faire redescendre, en partie, la tension de la jeune femme. Declan avait des défauts, certains qui sautaient aux yeux, ou plutôt aux oreilles, mais elle le pensait de moins en moins méchant, bien au contraire. « Si ta femme ne te soigne pas, qui le fera ? Et ne t’inquiète pas, j’ajoute cette prestation à ta dette. » Elle jouta avec le même ton « pince sans rire » et sans quitter des yeux les points fins qu’elle accomplissait : « Alors c’est comme ça que tu fantasmes le prénom de ton épouse avec des noms de vieilles ? C’est intéressant. Dis moi, mon roudoudou en sucre, avant que tu ne me parles un peu plus de ton Robin, faut il que je me teigne les cheveux en blanc et adopte le style blouse a fleurs pour te plaire ou le fait que j’ai moins que 70 ans nous condamne t’il a un divorce prématuré ? »



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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyJeu 15 Nov 2018 - 14:56


J’arque un sourcil à la multi-proposition de Deena. Elle peut la tuer ? Sérieux ?... Je dois me pencher sur cette option. Mais lui faire prendre conscience qu’elle a envie de moi ? Je grimace bien sûr. Dariole qui aurait envie de moi c’est juste dégueulasse ! Sans déconner ! Mais elle ne peut décemment pas la tuer, je serais soupçonné directement, vu mes antécédents avec la Germaine. « La maintenir à distance c’est très bien. Mais faut pas qu’on lui fasse de mal, sinon, c’est que j’suis dans la merde après. Et… Crois bien que je n’attends rien de Dariole… C’est une vermine ambulante, cette betterave. » L’idée est passée non ? Je me laisse complétement faire par cette étrangère qui pourrait m’abattre sur le champ si elle le souhaite. Mais au final, c’est plutôt plaisant de sentir ses mains si douces sur mon corps…

Je crois que j’ai saisis un peu d’ironie dans sa voix lorsqu’elle me parle de ma femme pour se désigner elle. A moins que… ? Non ce n’est pas ma vraie femme. Je ne pense pas… Mais pour sûr que si je n’étais pas marié avec une demoiselle de son acabit, ma vie ne devait pas avoir beaucoup de sens. Attendez… Il se passe quoi là ? Pourquoi penser ainsi ? Ouai… Réfléchir c’est vraiment de la merde… Elle reprend la parole pour critiquer mes choix de prénom, et me dire que ce sont des prénoms de vieilles. J’arque un sourcil. « Tu es en train de me dire que les seuls prénoms que je suis capable d’imaginer, ce sont ceux des vieilles ? Sans déconner… Je n’en sais rien comment est foutu mon esprit et quel est son vécu… Je ne sais rien de moi, donc c’est un peu compliqué. Et je ne sais même pas c’est quoi les prénoms à la mode… Tu n’as qu’à choisir ? Il me faut un truc simple pour que je m’en souvienne. »

Je devine également qu’elle m’a faite une description des vieilles telles qu’elles l’étaient avant tout ça. Maintenant… Bah on sait tous qu’elles ne pouvaient plus courir assez vite pour échapper aux morts… Je redresse ma tête pour regarder la jeune femme. « Du coup… ça veut dire que tu vas habiter là quelques temps ? ‘fin j’veux dire… ça ne me dérange pas hein ! C’est juste pour savoir, parce qu’en fait… » Je détourne le regard avant de reprendre « Comme mon bro a des emmerdes, je me sens un peu seul et… En fait c’est plutôt sympa de discuter avec toi parce que… T’as l’air gentille, et marrante et que… Tu m’apprends plein de trucs donc… » Je me racle une nouvelle fois la gorge pour planter de nouveau mon regard dans le sien « Je ne veux pas te forcer, hein ! Mais… Ouai ça pourrait être cool quand même. Pis je dirais rien… Si ça se trouve à part moi, personne ne saura que tu es là… »

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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyDim 18 Nov 2018 - 9:34
Maintenir la distance ? Il ne voulait que ça ? Cela paraissait assez disproportionné avec une situation qui justifiait qu’il soit dans l’obligation de faire chanter une inconnue pour l’aider. Mais Deena ne jugeait pas, après tout, c’étaient ses problèmes à lui. S’il préférait dans la demi-mesure, elle ferait comme il le souhaitait. Avec un ton légèrement cynique pour souligner le fait qu’elle était une professionnelle elle dit : « C’est comme tu veux mon nounours, mais quoique tu me demandes de faire, saches que je le ferais bien. » Deena parlait, bien évidemment, de tuer ou de torturer la fameuse « Betterave ». Il était devenu très simple de faire disparaitre des corps par ces temps troubles et elle avait son doigté pour couper plus que des envies de jouer aux rapporteuses aux vilaines filles. Elle s’étonna d’avoir le sentiment que le champion se détendait sous ses doigts. Elle hésita à lui expliquer la différence entre une séance de sutures et une d’acuponcture pour être sure qu’il n’y avait aucun malentendu, mais il reprit la parole avant qu’elle ne le fasse. Declan était un feu d’artifice gros budget a lui tout seul. Ca ne s’arrêtait jamais et à chaque fois que l’on pensait que venait le bouquet final, il arrivait a en faire exploser une plus grosse encore. Elle n’était pas sûre d’avoir envie de se lancer dans un débat psychologique avec ce qui, visiblement, était un complexe d’Œdipe poussé et une recherche sexuelle du ventre de la mère. Elle le sentait déjà suffisamment en ébullition comme ça. Elle avait, aussi, un peu de peine pour cet homme qui, visiblement, avait un trouble durable de la mémoire a long terme. Est-ce qu’Isha avait le même problème que lui s’il était bien ce Robin ? Elle posa ses mains sur le crane du champion à la recherche de cicatrice, se fichant de la vue qu’elle lui offrait sur son décoté par la même occasion. Elle ne fut pas déçue de ce qu’elle sentit sous ses doigts. « Tu as eu de la chance de survivre et de n’avoir que des lésions a la mémoire, tu aurais facilement pu te retrouver a avoir la tremblote ou a baver partout avec le choc qui tu as pris. » Ca avait aussi put altéré ça personnalité. Si elle avait douté de son amnésie, maintenant elle était sure qu’il ne se jouait pas d’elle. Deena y vit, assez froidement, une opportunité pour en faire un complice, mais elle n’était pas certaine que son code moral tolère qu’elle puisse abuser d’handicapés pour arriver à ses fins. Se sachant passablement divergente moralement parlant, elle s’était fait un code de conduite précis pour ne pas devenir comme son père. Elle avait soigneusement consigné de nombreuses situations et définis les réactions appropriées en fonction des cas. Le plus souvent, cela se résumait par : les vilains ont les faits souffrir puis on les tue, les « entre deux » on les tue seulement et les gentils on évite sauf cas de force majeure. Mais user de la faiblesse d’un très probable gentil pour, potentiellement, sauver son frère, elle ne savait pas trop ou le classer. C’était bien ou mal ? Elle resta a le dévisager pensivement quand il enchaina avec un air de chiot battu qu’elle avait déjà trop vu dans les regards de ses frères dès qu’elle parlait de partir. Se rendait il compte qu’il était en train de demander à une parfaite inconnue de rester à lui servir de chien de compagnie parce qu’il se sentait seul ? C’était peut-être un résumé simpliste, mais il décida Deena dans ses choix. Elle aurait bien aimé lui faire remarquer qu’il était trop tard pour la discrétion. Il était un champion et l’avait introduite comme étant son épouse. Elle ne doutait pas que la nouvelle ait déjà fait le tour de l’arène, surtout avec la betterave. Il n’y avait qu’à souhaiter que Joshua ne la découvre pas avant qu’elle ait eu le temps de vérifier qui était Robin et de prendre le large, avec ou sans lui.  En attendant, elle allait tâter le terrain avec le champion. Les soins étant finis, elle se redressa avec un air triste : « Alors, en fait tu ne te souviens vraiment pas de moi ? Même pas un petit peu ? Je sais que ça n’a pas toujours été simple entre nous, mais j’espérais quand même un déclic quand tu me verrais. J’imagine que c’est de bonne guerre et si tu veux que je reste, il y a moyen que je le fasse pour toi. » Elle quitta le lit, comme à regret. Elle voulu baisser les yeux aussi timidement qu’une pucelle devant un bellâtre en sous-vêtements mais elle avisa qu’elle saignait au niveau de la jambe. « Et merde ! » Elle se baissa en maudissant sa pathologie. Ne pas ressentir la douleur finirait par la tuer. Rapidement elle comprit qu’elle s’était juste écorchée, elle ne savait pas où, mais c’était superficiel. « Nounours ? Tu peux me donner un pansement de la trousse de soin si tu ne veux pas être veuf avant l’heure ? Au fait, avant tu m’appelais Deborah, je pense que l’on peut continuer sur cette lancée si cela te convient toujours. »


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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyJeu 22 Nov 2018 - 22:33


Deena est enfin sur la même longueur d’onde que moi pour Dariole. Pas la peine de tuer la bougresse, simplement la maintenir à distance. Je ne suis pas un monstre : elle ne mérite pas la mort pour être simplement agaçante. Lorsque l’on vient à parler de mes trous de mémoires, elle se redresse, m’offrant une vue imprenable sur de l’obscurité. Sans déconner, comme si j’allais percevoir quoique ce soit dans ce tas d’ombre. Je me contente alors de fermer les yeux, parce que si je les maintiens ouvert, pas besoin de se rappeler que ça peut paraître super pervers. Elle se met à trifouiller mon crâne pour me dire que j’ai de la chance. « Tu trouves que j’ai de la chance ? C’est à peine si j’ai des souvenirs viables avec ma fille. Et je ne sais même pas qui j’étais réellement avant. A tel point que je suis interdit de Fort Hope sans savoir pourquoi… »

Je la laisse continuer de me soigner jusqu’à ce qu’elle finisse par se reculer avec douceur. Son visage est… étrange. Je ne dirais pas déprimé, mais… On dirait franchement qu’elle a avalé un truc dégueulasse. Je sais que j’ai besoin d’une douche mais pas la peine de m’en rajouter pour me le dire ! Jusqu’à ce qu’elle se mette à me dire que je devrais me souvenir d’elle, que ça n’a pas toujours été simple entre nous et qu’elle espérait un déclic lorsque je la reverrai. J’arque un sourcil. De quoi elle parle au juste ? Oh… Elle parle de ma vie d’avant ? Alors on se connaissait vraiment ? Et merde ? Pourquoi et merde ?

Mes yeux, qui s’étaient perdus dans le vide, noyé par des questions et des pensées en tout genre, rejoignent ce qu’elle observe également : sa jambe. Elle saigne. Elle me demande un pansement, mais elle n’est pas assez explicite. Je me redresse, entendant le prénom qu’elle me refile : Deborah. J’approuve d’un signe de tête tout en fouillant la trousse de soin. « Tu veux quoi comme pansement ? J’en ai des Hello Kitty là, mais ça risque de faire petit… Sinon pour les ampoules au pieds… Mais pareil, c’est petit… Une compresse et du sparadrap ça te va ? » Je lui tends les deux items dont je viens de lui parler. « Mais… Deborah ? Nous étions quoi l’un pour l’autre ? Je veux dire… On se connaissait à quel point ? Nous étions amis, ou… ? »

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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyJeu 22 Nov 2018 - 23:22
Deena réussi l’exploit surhumain de ne pas lever les yeux au ciel et se demanda bien comment son père faisait pour ne pas tuer son champion. Peut-être s’était-il assagit avec le temps ou Declan avait une once d’instinct de survie lorsqu’il était avec le Renard. Se rendait il compte qu’au regard de sa blessure, sa situation aurait pu être bien pire qu’un petit trou de mémoire et peut être un comportement quelque peu plus agaçant qu’avant, car elle n’imaginait pas qu’il pouvait être naturellement aussi a coté de la plaque, nébuleux, frustrant, impossibles, épuisant, et tout ce qui allait avec. Elle ne manquait pas de vocabulaire pour qualifier l'archer. Elle tendit la main et attrapa, pragmatique, le premier pansement qui avait la bonne taille, se moquant complétement des motifs sailor moon. Elle se redressa pour faire de nouveau face a cet étrange mélange de chien blessée et de poisson rouge hors de l’eau. C’était tellement dommage d’être aussi beau et aussi gamin. Gamin ? Deena commença a réaliser que sa perte de mémoire avait peut-être altérée son comportement rien que parce qu'il n'avait plus ses souvenirs. Elle avait un gosse paumé du fait qu’il n’avait plus l’expérience nécessaire au cheminement vers la maturité. En d’autres termes, il fallait le considérait comme un môme turbulent en manque d’affection. Ça allait lui rappeler la maison. Elle le toisa avec un air blessé et résigné tout à fait crédible. « Je t’ai cherché tu sais ? Je t’ai même pensé mort, ou parti dans de nouvelles lubies. Quand on m’a dit que tu étais à l’Arène, j’ai pensé que tu avais juste tourné la page et que c’était ta façon a toi de divorcer maintenant que les avocats n’existent plus. » Elle n’était peut-être pas née menteuse, comme ses frères, mais on ne pouvait que saluer sa prestation. Elle parlait sans hésiter, modulait sa voix pour sembler contenir toute une détresse émotionnelle qui n’était pas la sienne, et n’avait aucun remord a toutes les suggestions semées dans ses phrases. Elle n’était même pas sur que le petit enfant devant elle arriverait a voir le chemin de petit cailloux qu’elle venait de lui mettre sous le nez. « Je suis désolée pour la petite » quelque soit son nom « et pour ton amnésie » qui la servait bien « mais je suis contente que tu aies survécu et je confirme que tu aurais pu être pire que sans mémoire. Handicapé physiquement ou plus gravement mentalement. » Sur ce point précis elle était sincère. Elle resta a le toiser avec ce qui pouvait paraitre être de l’affection. Mais elle était en train de mesurer mentalement la taille et le confort du lit. « Tant que tu ne te souviendras pas de moi, je préfère que nous fassions lit à part, ca serait trop douloureux pour moi sinon. Me réveiller près de toi alors que je ne suis plus rien à tes yeux, je ne suis pas sûre de survivre à ça. Comme je sais que tu n’auras pas le cœur a me laisser sur le canapé alors que je suis blessée, j’accepte d’aller dans le lit. Gardes ton oreiller, sinon tu auras mal à la nuque sur le sofa. Tu veux que je t’aide a t’installer ? » Elle était une vraie petite épouse prévenante. « Et n’oublie pas que tu dois me parler de ton ami Robin avant de dormir mon chéri. »


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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyVen 23 Nov 2018 - 0:23


Cherché ? On m’a… Cherché ? Mes yeux la scrutent, plein de naïveté tant je crois chacun de ses mots sans les remettre en question. « Je… Je savais que j’étais marié mais… Je ne me souvenais plus de rien en dehors de ma fille… Notre fille ? Je n’en sais rien… Elle est… Elle est morte et… Elle m’avait fait promettre de ne jamais redevenir celui que j’étais alors j’ai compris que j’étais quelqu’un de mauvais avant tout ça. Donc, j’ai baissé les bras. » Toute cette émotion de revoir enfin celle qui était mon épouse. Je crois que pour une fois depuis le début, je peux enfin me laisser aller à ces sentiments que je refoulais. J’allais la prendre dans mes bras, et me mettre à pleurer, jusqu’à ce qu’elle me confirme que ma fille n’était pas la sienne, et qu’elle est content que je sois en vie, sans trop de séquelles.

J’agite la tête positivement, acceptant ses condoléances. Là ? C’est le moment où je peux pleurer dans ses bras ? Bien au contraire. Elle parle de lit à part car ça serait trop douloureux pour elle. Elle établit un plan dans lequel il vaudrait mieux que je dorme sur le canapé, lui laissant le lit et que je garde mon oreiller. C’est gentil ça. Elle pense à tout. Je la regarde avec émerveillement. Je souffle alors « C’est génial cette amnésie, Deborah. Tu ne te rends pas compte ? Je crois que je suis en train de tomber amoureux. Tu peux revivre notre coup de foudre une seconde fois. Enfin… Faut encore que je pige comment ça fonctionne exactement de tomber amoureux. J’ai juste entendu Robin en parler. Ne t’en fais pas, je saurais m’installer tout seul. » Dis-je en me levant difficilement, et attrapant mon oreiller.

Elle me demande des informations sur Robin avant de dormir. Je m’étais entre temps assis sur le canapé, posant ma main sur mes pansements frais. « Eh bien en fait, Robin c’est le fils de Joshua. Il a un autre prénom mais je l’oublies tout le temps… Keisha ? Sansa ? Bref, un prénom de fille… C’est plutôt raccord avec des cheveux longs et bouclés. Il est pas mal dans la mouise car on a retrouvé une fausse lettre de Joséphine qui dit qu’il l’a violé. Mais j’ai été voir Joséphine et c’est faux. Ouai parce que du coup, Joséphine elle est parti à Fort Hope, mais comme je n’ai plus le droit d’y accéder à cause de… De je ne sais quoi d’ailleurs… Si tu veux je vais le voir demain. On ira ensemble ma… Ma chérie ? »

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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyVen 23 Nov 2018 - 15:57

La moralité n’avait jamais étouffé Deena et c’est sans un milligramme de culpabilité qu’elle vit le champion se vautrer allègrement dans la belle histoire qu’elle venait de lui raconter. Après tout, elle l’avait compris, c’était un petit garçon qui avait envie de croire a de beaux rêves et ne venait elle pas de lui servir sur un plateau une jolie fin de contes comme les enfants les adore ? De son point de vue le « ils marièrent, eurent beaucoup d’enfants et vécurent longtemps » sonnait comme l’histoire de ses parents : une longue déchéance pleine de violences qui ne lui donnait des idées de meurtre. Soit par bêtise, soit par manque de souvenirs, Declan ne semblait pas partager sa vision d’une vie a deux : le mariage c’était la garantie de souffrir à plusieurs et d’avoir encore plus d’emmerdes que toute seule. Elle lui sourit avec une fausse simplicité quand il lui déclara tomber amoureux. Il valait mieux entendre cela que d’être sourde. Imitant une ado timide et pleine d’espoirs quand le capitaine starlette de l’équipe de football locale lui affirmait qu’il arrêterait de coucher avec toutes les pompons girls pour elle, elle répondit : « Cela sera un nouveau départ pour tous les deux.» Question nouveauté, il serait difficile de faire mieux. « Declan, arrêtes de faire ton fier veux-tu. Tu es prêt à recevoir de l’aide d’une inconnue mais pas de ta femme ? » Attentive à son rôle d’épouse, Deena se fit un devoir de ne pas écouter les demandes de son pseudo mari et l’aida avec toute la dévotion qui lui était dû. Des spectateurs auraient pu voir de la tendresse et du souci pour lui dans ses gestes. La vérité était plus qu’elle s’assurait qu’il ne meurt pas dans la nuit parce que ses blessures se seraient ré-ouvertes, elle était trop jeune pour être veuve, ou qu’il ne revienne pas envahir son espace vitale parce qu’il n’arrivait pas à dormir sur le canapé. Elle stoppa son installation de litière pour mari éconduit quand il expliqua ce qu’elle craignait d’entendre. Joshua était bel et bien là et son frère aussi. Elle coupa Declan pendant qu’il massacrait le prénom du plus jeune Cornwell. « Isha ». Ce n’était pas un nom de fille, loin de là. C’était elle, du haut de ses 6 ans, dans un bus sordide en route vers la maternité où elle trainait le zombie qui lui servait de mère, alors que le bébé était arrivé sans attendre le terminus qu’elle lui avait donné ce prénom. Leur mère était à peine capable d’articuler et si elle avait réussi, il aurait écopé d’un « morphine » ou « amphétamine » comme nom. Elle s’immobilisait tout en dévisageant avec angoisse le champion. Elle ne tiquait pas sur ce « ma chérie » un peu étrange, mais plus sur ce qu’il venait de lui dire : « Tu veux dire que tu as essayé ouvertement de contrecarrer les plans de Joshua ? » Il était évident pour la jeune femme que, quel qu’en soit la finalité, la situation lamentable où se trouvait son cadet ne pouvait qu’être liée a la présence maléfique du Renard ici. « Declan, Joshua Cornwell était et reste un criminel dangereux, si tu vas voir Robin ou que tu essayes ouvertement de l’aider, tu vas juste te faire tuer. » C'était une certitude. Elle ne doutait absolument pas qu’aussi musclé que puisse être le champion, quand le Renard l’attaquerait, il ne verrait rien venir avant de mourir, en esperant qu'il meure vite. Essayer d'aider Isha relevait du suicide, un risque qu’elle était prête a prendre pour lui, mais qu’en était-il de l’archer ? Elle lui prit la main, cherchant, sous ce geste d’apparence tendre, à mesurer son pouls, avant d’enchainer avec douceur : « Tu comprends ce que je te dis, mon chéri ? Il faut que tu laisses tomber au moins pour le moment. C’est trop dangereux et ne vas pas faire le fanfaron, si je dis que c’est dangereux c’est que ça l’est. Tu ne t’en souviens peut-être pas, mais j’ai toujours raison. Je suis sûre que c’est pour cela que tu m’as épousée d’ailleurs. Donc, à  moins que tu ne veuilles risquer ta vie pour ce Robin, garde tes distances.» Elle restait a le fixer avec une parodie de passion affectueuse en attendant, surtout, de voir qui il était vraiment pour son frère.



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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyJeu 29 Nov 2018 - 15:16


Y’a pas à dire ! Être marié c’est quand même cool quand elle m’aide à m’installer sur le canapé et qu’elle insiste pour que je la laisse m’aider. Elle a raison : pourquoi accepter son assistance alors que je ne la croyais qu’une étrangère envers moi ? Je tente de lui déposer un baiser sur la joue mais elle se retire avant même que je puisse l’atteindre. Je reprends alors notre discussion sur mon bro, lui expliquant que je suis allé voir Joséphine pour aider Robin. Elle trouve même son prénom du premier coup. Certes il me faut passer par un moment de bug : comment fait-elle pour savoir tout ça ? Elle est vraiment géniale cette épouse ! J’aurai dû la retrouver beaucoup plus tôt ! Puis elle s’inquiète aussitôt sur le fait que je contrecarre ouvertement le plan de Joshua. Mais avant que je ne puisse me justifier elle se met à me dire que c’était et c’est quelqu’un de pas très bien.

D’une elle commence à me faire flipper à savoir tout ça sur tout le monde. Comment elle peut avoir toutes ces connaissances ? Est-ce qu’elle était… Voyante ? Elle est où sa boule de cristal ? Mais plus le temps aux questions ! Je dois faire savoir que je comprenne ce qu’elle dit. J’agite la tête. « Je comprends, Deb’, mais… Tu dois comprendre que je dois aider mon bro et puis… J’entends ce que dis Joséphine et c’est mon devoir de faire savoir la vérité : prouver que Joshua n’y est pour rien ! Il n’y a pas plus gentil que cet homme ! Peu importe ses activités de criminel… On a tous fait des erreurs avant. » Je m’arrête, me redressant dans mon lit de fortune pour mieux la regarder, sans lâcher sa main. « En tout cas, ce qui est sûr c’est que ça n’en était pas une, d’erreur, que de t’épouser ! »

Là ! Le bisou ! Le bisou ! On ne sait jamais ! Sur un malentendu je peux conclure ! Je ferme les yeux et m’approche de son visage en tendant mes lèvres. Quoi ? C’est t’y pas romantique ? Parce que mon bro m’a dit que ça devait l’être pour le premier baiser.

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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyDim 2 Déc 2018 - 10:13
Deena n’était pas au bout de ces peines et elle se demandait si on pouvait l’être avec Declan. C’était une perle de stupidité assez inquiétante. Le genre de victime que n’importe quel manipulateur du dimanche devait aduler. Dommage que le Renard était au-dessus de cela et que sa fille enrageait sous cape du conditionnement qu’il avait eu le temps de faire subir à l’archer. Quant à Declan, si elle n’était pas déjà autant enlisée dans le rôle de son épouse et qu’il n’était pas aussi blessé, elle serait déjà en train de le secouer de toutes ses forces pour lui demander s’il l’écoutait oui ou merde !? Vu comment il parlait de Joshua, soit il avait un délire fiévreux, soit il était sourd, soit il était débile. Elle ouvrit plusieurs fois la bouche pour la refermer pendant qu’il continuait son raisonnement. Quoique, dans raisonnement, il y a raison, ce mot ne pouvait donc pas s’appliquer à l’homme alité qui lui tenait la main tout en se redressant pour tenter une manœuvre qu’elle vit venir de loin. Les hommes étaient tous d’un prévisible, enfin, pour ce sujet-là du moins, pour le reste Declan était hors normes dans sa catégorie. Avec une belle maitrise de ses apparences, elle plongea vers lui avant qu’il n’atteigne sa cible, esquivant ainsi le baiser d’ado, pour le prendre dans ses bras avec un désespoir d’épouse en détresse bouleversée s’accrochant à l’être aimé. Il n’eut pas à penser a des choses trop tristes pour que des larmes viennent, la magie de la simulation pour les femmes commençait par là. Combien de raclés de clients avinés n’avaient elle pas éviter avec de fausses larmes. « Oh mon amour ! Je refuse !! J’ai déjà failli te perdre a cause de ce monstre !! Je refuse de revivre ça alors que nous venons juste de nous retrouver ! » Avec un mouvement de tête parfaitement étudié et propre a rendre jaloux un chiot beagle en quête d’adoption, elle redressa son menton pour plonger ses yeux dans les siens. Fragilité, affection et elle ne se souvenait plus du troisième, mais elle savait que c’était la meilleure recette pour faire plier les chevaliers blancs à sa volonté sans utiliser de cordes ou de couteau. C’est avec cette même passion qu’elle enchaina : « Il a failli te tuer une fois déjà, il t’a privé de ta famille, de tes souvenirs. Declan, cet homme est mauvais, pour toi et pour moi. Tu penses qu’il me fera quoi quand il en aura fini avec toi ? Tu ne peux pas réellement vouloir qu’il arrive du mal a l’amour de ta vie ? » Avec un sourire qu’elle voulait tendre, elle passa sa main le long du visage de Declan. Un geste affectueux selon les dires des uns, un geste possessif et manipulateur pour la Cornwell qui ne faisait qu’essayer de renforcer son emprise sur son pion. Sans lâcher son regard mais avec une voix plus sure et en pesant chaque mot elle essaya de lui faire passer le message : « Laisse-moi faire mon Nounours, je vais sauver ton copain pour toi et m’assurer qu’on puisse vivre comme avant tous les deux. »  Soit chacun de son côté. Elle laissa ses doigts descendre sensuellement du visage de l’homme vers son bras. Qu’est ce qui ne fallait pas faire pour lui déconnecter les neurones et le rendre réceptif a de la suggestion à la massue. « J’irais voir Dean et Sam discrètement, prouve-moi que tu m’aimes encore et fais-moi confiance, comme avant. Toi tu vas te concentrer sur ta guérison et sur le retour de tes souvenirs. Dès que tu te souviendras de moi, j’ai hâte de te refaire tout ce que tu aimais tant. » Elle fit un sourire complice en se disant que, de toute façon, les hommes aimaient tous la même chose et qu’il ne risquait pas de se souvenir d’elle. Elle déposa un chaste baiser sur son front avant d se reculer : « En attendant, je pense qu’il est tant que tu te reposes mon amour. » Tout en parlant elle essayait de récupérer sa main pour aller dans le lit de luxe qui l'attendait.


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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyDim 6 Jan 2019 - 22:59


Heureusement qu’elle est attentionnée ma Debby ! Elle me prend dans ses bras en voyant que je me redresse vers elle. Bon, ce n’est pas tout à fait ce que j’imaginais, mais c’est déjà bien. J’y ferme les yeux, sentant que je peux lui faire confiance. Au moins autant qu’à Joshua quand je lui faisais confiance. Je ne peux pas dire que je ne lui fasse plus confiance d’ailleurs. C’est juste que j’ai besoin d’en savoir plus concernant son mobile et… Elle a dit quoi ? Elle a déjà failli me perdre à cause de ce monstre ?! Je tente de me reculer mais l’accroche féminine est plus forte que mon état de faiblesse généralisée. Mais j’ai besoin de lancer ce regard suspicieux…

Tant pis le mur derrière ma femme, t’auras droit à ma suspicion. Et elle en rajoute une couche : Joshua a failli me tuer une fois, et tout le bordel. Mince… Pris dans un flot de pensées emplies de rage, j’observe le mutisme, n’écoutant plus ce qu’elle dit au sujet d’un copain nounours et d’une certaine fratrie dont les prénoms ne sont pas sans rappeler un duo de comique… Je crois ? De toute façon, j’ai bien dit que je ne l’écoutais plus !

Elle finit par un « En attendant »… La suite de la phrase est bien différente entre ce que je perçois et ce qu’elle dit. Bah oui, l’auto-conditionnement n’est pas à la portée de tous. Se convaincre qu’on entend une chose au lieu d’une autre ce n’est pas une fable. Ainsi, à la place du « Il est temps que tu te reposes » j’ai simplement entendu « Tires lui une flèche entre les deux, mon cupidon, qu’il sache que son seul amour n’est autre que la mort ! » « Que t’as raison, bobonne, je vais faire ça. Mais avant je ferai bien de me reposer… Je suis complétement épuisé… » D’ailleurs, il est important de souligner que le mot épuisé est fini par un bâillement. Je me laisse tomber en arrière et ferme les yeux.

Oh Dieu de la haine et de la colère, accorde-moi ta puissance vengeresse pour ces années en compagnie de ma femme et ma fille qu’il m’a volé. Je n’ai pas ressenti une pareille rage depuis… Avant d’avoir atteint le sommeil, d’ailleurs, avant même qu’elle n’ait eu le temps de s’en aller, je me redresse et ouvre grand les yeux « Je vais tuer Logan ! Je sais que c’est son complice ! C’est… Comment ai-je fait pour me rappeler de ce Logan ? Mince… ça te parle un mi-homme mi-ours et re-mi-homme derrière ? Parce que le temps que je ferme les yeux, je l’ai vu dans un semblant de flashback… »

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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptySam 16 Fév 2019 - 19:00
Deena essaya de ne pas lever les yeux au ciel quand il l’appela « bobone ». Finalement la « betterave » avait peut-être raison de lui en vouloir et ne lui faisait peut-être pas assez peur. Au moins, il lui fit le plaisir de s’endormir comme une masse. Deena resta une minute a le regarder ronfler. Il était vraiment bel homme. Endormi ainsi, on aurait dû mal a imaginer le trésor de bêtises sans fond qu’il pouvait être dès qu’il essayer de communiquer verbalement. Après s’être assurée qu’il dormait bel et bien pour de bon et qu’elle ne risquait pas une intrusion nocturne non désirée, elle gagna son lit. Elle fut à la fois étonnée et ravie de découvrir le confort du matelas. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas joui d’un tel luxe, du moins, aussi facilement. Elle mit du temps a s’endormir, non pas qu’elle craigne vraiment que Declan veuille lui imposer ses devoir conjugaux avant le matin, mais plus qu’elle savait son père proche. Ce que lui avait confié Declan présageait qu’il allait, plus tôt que tard, être sur la liste de ses victimes. Il y avait de grandes chances, par ailleurs, que l’arène soit déjà au courant que l’un des champion poisson rouge avait retrouvé son épouse. Joshua ne manquerait donc d’être informé que sa fille était en vie. Pour une entrée discrète, elle avait quelque peu raté les choses.

Elle finit par s’assoupir avant d’être réveillée en sursaut. Avant de comprendre elle était déjà le couteau a la main, a bondir sur l’homme dont le sommeil lui avait fait oublié la présence, pour se retrouver a califourchon sur lui, la lame sous sa gorge et une lueur trahissant sa nature de prédatrice dans les yeux. Heureusement, le blondinet savait imposer son bon souvenir rapidement. Mais quel esprit malin avait cru bon de lui donner la possibilité de parler. Petit a petit elle enleva l’arme en essayant de comprendre ce qu’il était en train de dire. « Chouchou » était décidément très compliqué a comprendre. La cohabitation s’annonçait compliquée. Avec une tendresse toute feinte elle lui passa la main sur le visage. « Que racontes tu mon cœur, ce n’est qu’un vilain cauchemar. Rien de plus. Rendors-toi mon amour et arrête de te préoccuper de ça, je suis revenue, je vais m’occuper de tout. Toi tu as juste a te concentrer sur tes combats et éviter de te faire tuer par Joshua. Demain j’irais voir Logan si tu veux mon chéri » Sentant qu’elle n’allait pas s’en tirer a si bon compte si elle voulait le prix de l’épouse de l’année, c’est en réprimant une grimace de depuis qu’elle se força a un : « tu veux peut être parler de ton cauchemars avant que nous nous rendormions ? » craignant de regretter cette question.


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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptySam 4 Mai 2019 - 10:54


Couche-mare, c’est quand la couche est mal fixée ? Bah… Vu son attitude ça ne doit pas être bien grave quand même. Je fais oui de la tête. Puis à califourchon comme ça, sur moi, on dirait presque que… Je suis un balai et elle une sorcière ? Elle a dû faire un rêve avec Poudlard dedans de son côté, parce que sans déconner, j’ai vu que ça dans Henry Puanteur et le prisonnier de l’Alaska. D’ailleurs, est-ce-que c’est une référence à Captain America des livres en dessins ? Parce que lui il était dans un gros glaçon et même pas dans un verre d’alcool. Le gâchis.

Heureusement qu’elle veille sur moi. Mais… Elle connaît Logan du coup ? Hm. Etrange. Je fronce les sourcils et hausse les épaules. « Je peux dormir avec toi cette n… Non laisse tomber. » Je ne finis pas ma question et me rappelle de ce qu’elle m’a dit un peu plus tôt. Parler de mon couche-mare ? J’en sais ce que c’est quoi ce truc-là. Pis de toute façon, j’ai déjà oublié mon mauvais rêve. Ce n’était pas si important que ça. « Non pas vraiment. Je ne comprends juste pas certain truc que j’ai dans la tête, mais sans doute que c’est dû à ma vie d’avant. J’ai parfois l’impression d’avoir des souvenirs mais ça ne dure pas et j’essaye de pas y penser. Peut-être qu’un jour je comprendrai ce que mon esprit veut me dire et que je me souviendrais enfin de toi dans ma vie d’avant ? Qui sait. En attendant j’veux pas t’empêcher de dormir. » Je remonte mon plaid sur mon buste, regardant videment le plafond.

Le silence n’a pas encore tout a fait regagné la pièce, encore hanté par les échos de nos voix, que je tourne mon visage vers elle et lâche un « Psssst, tu dors ? Bah non tu ne dors pas j’suis bête… Non parce qu’en fait je me demandais un truc… » Je me redresse et m’assois sur le canapé pour l’observer. « Genre… méga vital et important… » Je racle ma gorge, parce que je sais que la question est pas facile à dire tant elle implique beaucoup de variable et de possibilité. « Dans une course à pied, c’est Superman, ou Flash qui gagne ? »

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MessageSujet: Re: The Star-Spangled Banner   The Star-Spangled Banner EmptyVen 10 Mai 2019 - 21:41



Ca ne s’arrêtait décidément jamais. Deena resta à sourire tendrement malgré ses envies de meurtre. Elle essayait de comprendre la logique, voire juste la cohérence du fatras de mots décousus qu’il était en train de lui servir. Elle avait rencontré beaucoup de personnes étranges dans sa vie mais elle reconnaissait volontiers que son « époux » était de loin le champion de son palmarès. Sous couvert d’une caresse tendre elle alla tâter un peu plus son crâne. Il y avait peut-être des lésions à la suite du choc qu’il avait eu. Un hématome mal résorbé au niveau de son cerveau, un traumatisme quelconque ? Elle se trouva rapidement stupide. Sans appareil d’imagerie médicale il était impossible de faire un scanner du cerveau du champion en divagation. Elle prit un visage très concerné pour lui affirmer : « Tu ne me dérangeras jamais mon petit nounours en sucre. Ne pas dormir avec toi vaut plus que toutes les nuits passées loin de toi. » Ce fut un challenge de réussir à ravaler son vomit tout en gardant son sourire en prononçant ces mots sirupeux à souhait. Mais, comme toute personne habituée au calme et épuisée, elle était prête a tout pour qu’il la laisse dormir. « Je suis inoubliable, tu finiras vite par te souvenir de pourquoi tu m’as demandée en mariage, j’en suis certaine. Laisse-toi juste du temps. » Celui d’en finir avec cette mission et de disparaitre. Du moins le pensait elle à ce moment précis sans savoir qu’elle était bien partie pour une vie de couple « qui dure ». « Repose-toi mon amour, je suis sûre que demain on y verra plus clair. » Elle regagna son lit et cru, un instant, à une accalmie. Mais tel un impitoyable bourreau, Declan attendit qu’elle somnole pour repartir à la charge avec ses questions. Par reflexe Deena essaya de répondre à la curieuse interrogation de Declan comme si, celle-ci, avait de l’importance : « Pourquoi Superman irait marcher dans une course alors qu’il peut voler ? » Cela n’avait pas de sens, comme tout le reste si elle y réfléchissait bien. Ils n’allaient pas y arriver, c’était évident qu'à ce rythme ils allaient y passer la nuit. « Mon nounours? Est-ce que si tu allais dans le lit, tu penses que ca t’aiderait a ne plus réfléchir et juste dormir ? » Deena savait reconnaitre une défaite quand elle en subissait une. Elle avait bien eu Isha qui lui avait fait le même coup quand il avait trois ans. Prendre le sommeil en otage était vil mais cela fonctionnait bien.

 

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