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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 "and I know the scariest part is letting go" noah
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MessageSujet: "and I know the scariest part is letting go" noah   "and I know the scariest part is letting go" noah EmptyMar 3 Avr 2018 - 11:27
J’avais l’impression d’être dans une autres dimension, de vivre la vie sous un autre angles. Nous étions rentrée et là, j’étais dans ce qui semblait-être une infirmerie avec mes filles, Esther étant déjà moins dans un sale état que Ashe. J’étais resté debout, même si j’étais épuisé, j’étais resté debout, fixant le médecin s’occuper d’elles alors que j’ignorais mon propres état. J’ignorais le sang qui commencé à sécher sur mes vêtements à force de tirer le traineau, j’ignorais les migraines, les étoiles dans les yeux, j’ignorais tout pour rester là, appuyé contre un mur à fixer les gens tenter de sauver la vie de mes filles. J’avais fini par répondre à toute les questions, âge, dernier repas, ce que j’avais pu lui donner, et très clairement j’étais au bord du gouffre. Mes larmes ne pouvant couler faute d’eau saline dans mes yeux. J’étais épuisé, mais je refusais de l’admettre. Alors j’étais resté là jusqu’à ce qu’un homme en finisse et vienne me voir. Je ne paraissais pas être en meilleur forme, pour la première fois de ma vie mes os pouvaient être deviné sous chaque muscle atrophié par la faim. Pour la première fois, les cernes que j’avais sous les yeux semblait dessiner mes os avec facilité. J’étais proche d’abdiquer, je le savais, il le savait sans doute bien mieux que moi. Il était médecin de ce que je savais, il avait travailler en hôpital et moi quoi ? J’étais infirmier, et encore. Si quelqu’un pouvait les sauver c’était bien lui.  

« Vous savez ce qu’elle a ? », finis-je par demander, le regard vitreux. Je n’arrivais pas à savoir ce qui pouvait provoquer tout ça et le pire, c’était qu’une simple grippe, un simple rhume pourrait la tuer au vu de son état de fatigue, d’amaigrissement. Pourtant elles ont toujours eu à manger, certes de moins en moins ne terme de quantité, mais mon état signalé suffisamment les sacrifices que j’avais pu faire pour elles. Si j’en perdais une… J’avais déjà du abréger les souffrances de Kat, si je devais perdre une nouvelle fille… Comment je pourrais avancer ? Comment je pourrais continuer en sachant combien je ne méritais pas d’avoir eu des filles aussi forte, aussi parfaite ? Je ne pouvais pas faire face. Je ne pourrais pas regarder Esther en lui disant qu’une autre de ses soeurs venaient de mourir. Comment je pourrais la regarder en face ? Comment elle pourrait m’appeler encore papa après ça ? « J’ai fait tout ce que j’ai pu… », murmurais-je à nouveau. Je ne cherchais pas à le convaincre lui, mais bien moi, car j’étais le seul responsable, le seul coupable de tout ça.    
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MessageSujet: Re: "and I know the scariest part is letting go" noah   "and I know the scariest part is letting go" noah EmptySam 14 Avr 2018 - 18:35
On était allé chercher Noah alors qu’il était chez lui. Il avait déjà dormi et était entrain de se faire une tasse de thé quand on avait toqué à sa porte. Son thé devait encore être entrain d’infuser excessivement sur le comptoir de sa cuisine vide. On lui avait rapidement expliqué que c’était de nouveaux arrivants et que deux jeunes personnes étaient mal en point. En arrivant on le prévint immédiatement qu’il ne s’agissait pas du fameux virus mais que la malnutrition et la déshydratation rendait tout diagnostique difficile à établir. Dans ces conditions, n’importe quoi pouvait s’avérer mortel. Les maladies bénignes qui auraient simplement valu un petit rendez-vous chez le médecin et une prescription de médicaments ou d’antibiotiques prenait une toute autre ampleur dans leur monde actuel. Certaines personnes soupiraient quand Noah se montrait très minutieux et très avare quant aux médicaments disponibles mais il redoutait du moment où ils seraient complètement à court de tout produit et découvriraient les destinées néfastes que connaissaient les personnes qui naissaient dans un monde pré-vaccination et pré-pénicilline.

Noah n’avait pas vraiment eu le temps de de trop parler au reste de la famille. Il était entré et avait vu une gamine qui ne devait pas avoir plus de dix ans était allongée sur un des lits. Sur le côté le père, certainement et une jeune femme. Les deux n’avaient pas l’air aussi malades que la gamine mais ils n’avaient pas l’air bien non plus. Après un examen rapide, il semblait que c’était une complication dû à la fièvre et à l’environnement. « Bon, déjà on va faire une perfusion pour la déshydratation… » dit-il à la collègue qui était avec lui. « Ensuite je pense qu’elle a une otite. Respiration difficile, je crois qu’il y a du pus qui s’écoule de ses oreilles… Il nous reste de la cortisone ? » demanda-t-il. « Oui, je vais la chercher dans la réserve... » dit-elle avant de s’éclipser.

Puis, une voix s’éleva derrière lui, une voix fatiguée, qui semble tirer sur le peu de forces qui lui reste. Noah se retourne et indique quelques chaises près d’une table dans la salle. « Asseyez-vous, je vous en prie… » dit-il doucement tout en se tournant vers la jeune femme pour lui suggérer la même chose. « Elle a eu une infection, elle a attrapé une maladie et ça s’est empiré avec le temps, les conditions, il n’y a pas grand-chose que vous auriez pu faire ainsi dehors sans médicaments. » admit-il pour rassurer le père qui semblait se sentir coupable. « Je m’appelle Noah Richardson, d’ailleurs. » dit-il alors que l’infirmière revenait pour administrer la cortisone. « On va lui donner de la cortisone. Cela devrait la débarrasser des symptômes les plus préoccupants, mais par contre, ça va possiblement réduire encore un peu ses défenses immunitaires donc elle va devoir rester à l’infirmerie quelques temps, mais son état devrait s’améliorer. ». Il ne voulait pas trop s’avancer non plus, mais si elle avait survécu jusque-là, c’était que la gamine avait potentiellement encore des forces.
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MessageSujet: Re: "and I know the scariest part is letting go" noah   "and I know the scariest part is letting go" noah EmptyLun 16 Avr 2018 - 16:48
Je me sentais tellement… Inutile. Il se jouait des choses devant moi que je comprenais, pourtant, j’étais même pas capable de les assimiler. Là je voyais uniquement ma fille. Et après un silence beaucoup trop de ma part, je fini par poser la question. L’homme m’invita à m’asseoir, expliquant alors qu’elle avait une infection, que la maladie qu’elle avait attrapé avait empiré avec le temps, les conditions. Il n’y avait rien à faire dehors, sans médicament. Pourtant elle en avait reçu, mais de toute évidence pas assez, pas suffisamment. J’ai totalement échoué. Baissant la tête, j’étais à bout de force lorsqu’il se présenta, me faisant alors relever les yeux. Il était inutile de faire semblant, il savait très bien dans quel état physique ou psychologique je devais être. « James… », soufflais-je avant de poser une main sur Esther, « Voici Esther et vous vous occupez de Ashe. », même si cela n’avait pas vraiment d’importance au final. Mais il s’était présenté, ils m’offraient leurs hospitalité, c’était le minimum à faire.

Il reprit pour expliquer qu’il allait lui donner de la cortisone pour la débarrasser des symptômes, mais l’actions allait réduire encore un peu plus ses défenses immunitaire, elle devrait donc rester ici jusqu’à ce qu’elle aille mieux. Elle pouvait rester ici autant que possible, je m’en fichais pas mal, je voulais simplement qu’on la sauve, qu’on m’évite de perdre une deuxième fille. J’avais déjà l’impression d’avoir trahit Kat, ce n’était pas pour abandonner Ashe maintenant. « Vous avez une idée de ce qui à pu faire ça ? Je sais bien qu’un rhume peut tuer un enfant mais là, la fièvre… », elle avait du être déshydrater à force de transpirer autant, et je ne pouvais rien faire pour elle. Elle devait souffrir tout simplement. « Je ne vous remercierais jamais assez d’essayer de la sauver. », finis-je par dire en tournant le visage vers elle. Cette communauté semblait tellement inespéré que je n’aurais jamais cru pouvoir la trouver. J’étais… La seule trace de chance que j’aurais pu avoir, elle était ici. Je n’avais pas d’autre moyen de m’en sortir, pas d’autre moyen de les sauver toute les deux. « Ça existe depuis longtemps ? », cette communauté ? Ce semblant de paradis. J’aurais pu chercher pendant des années, j’avais cherché des années et j’avais failli perdre mes filles. Aujourd’hui il y avait une chance de pouvoir les voir à nouveau heureuse. Si Ashe souriait toujours, ce n’était pas le cas de Esther. Elle n’y croyait plus, elle avait cessé de faire semblant même pour sa soeur. Elle était éteinte. Mais peut-être qu’ici, il y aurait d’autres jeune de son âge, d’autre personne avec qui parler, partager. Elle ne serait plus forcement seule.
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MessageSujet: Re: "and I know the scariest part is letting go" noah   "and I know the scariest part is letting go" noah EmptyMer 25 Avr 2018 - 17:52
L’homme dit son nom, ou plutôt le murmura presque, comme si même parler et aligner des mots était douloureux et drainer son énergie. Noah pouvait comprendre, il avait déjà été dans de tels états. A l’époque où leur groupe et leur camp n’était pas aussi sécurisé que Fort Hope, il faisait quelquefois des nuits blanches d’affilé pour veiller sur un blessé ou un malade. On en arrive presque à halluciner des sons, des mots, des phrases, des images… Les lettres se transformaient en bouillons dans la bouche et le fait de dire de simples phrases se transformait en défis. On devait concentrer toute son attention sur le moindre geste et le moindre mouvement. Ces gens avaient besoin d’une très longue nuit de sommeil, de repas chauds et de tranquillité d’esprit. Quelques jours à Fort Hope devrait suffire à faire passer la moitié de leurs symptômes mais Noah suspectait que des visites de contrôle seraient nécessaires tout de même. Noah salua la jeune fille nommée Esther d’un hochement de tête et dit « Enchanté. » en tentant un fin sourire tout de même emprunt d’inquiétude et de sympathie.

James lui demanda finalement ce qui avait pu causer tout ça. Noah sembla réfléchir une seconde. « Vu les symptômes cela pourrait être une otite. Entrer la fièvre et la respiration difficile… On est assez peu habitué à laisser les maladies traîner qu’on connait rarement les développement graves de celles-ci. Plus ou moins n’importe quoi peut ensuite se généraliser à tout le corps ou aux organes principaux. » surtout que, si leurs ancêtres n’avaient pas tout l’armada de médicaments qu’ils pouvaient trouver maintenant, au moins ne devaient-ils pas fuir constamment, pourchassé par leurs propres morts, dans un environnement dont ils ne connaissaient pas grand-chose. Tout était différent et même les connaissances des temps anciens ne leur servirait que de manière limitée dans un tel contexte.

L’homme le remercia et Noah sourit une nouvelle fois avant de se diriger vers Ashe et de vérifier la perfusion. Ils avaient décidé de l’hydrater en permanence, le temps qu’elle puisse se mettre à manger et boire toute seule. La cortisone, bien qu’efficace pour combattre les infections, allait lui drainer encore un peu ses forces. A cet âge-là, les jeunes personnes avaient souvent des ressources et assez de forces pour supporter un tel traitement. Le père de famille lui demanda finalement si ce camp existait depuis longtemps. « Plus ou moins un an. Les maisons sont habitables, il y a de l’eau, de la nourriture, de la sécurité. Vous vous y sentirez bien. Il y a aussi quelques jeunes personnes et des enfants. » dit-il en se tournant vers James et sa fille. Il savait combien l’extérieur pouvait vous faire vous sentir seul. Il n’arrivait pas à imaginer ce que cela devait faire pour la gamine qu’il gardait lui-même, d’être dans un tel monde sans vrais repaires. « Qu’est-ce que vous faisiez avant tout ça ? Vous aviez un métier ou une occupation ? Je suis sûre qu’on peut vous trouver quelque chose qui vous plaira. » s’occuper l’esprit et les mains et ne pas trop penser au passé, c’était presque vital dans un tel endroit. Noah lui-même, s’il laissait son esprit s’appesantir de manière trop insistante sur ses pensées noires, finirait par se laisser dépérir.
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MessageSujet: Re: "and I know the scariest part is letting go" noah   "and I know the scariest part is letting go" noah EmptyLun 14 Mai 2018 - 11:26
L’homme semblait compétent et gentil, deux critères primordiaux au vu de la situation. Inquiet, je lui demandais toutefois ce qui aurait pu causer ça. J’en avais vu des saloperies du quotidien, mais rarement de mise à terre. Pour sa part il pensait à une otite aux vues des symptômes, bien qu’il était difficile de le définir au vu du peu de connaissance que l’on avait des maladies communes avec un tel développement. Aujourd’hui, tout pouvait nous tuer en sommes. Ce n’était pas pour me rassurer, j’avais besoin de savoir que Ashe s’en sortirait, je ne pouvais pas perdre une seconde filles. Il fallait se battre. Épuisé, je l’étais naturellement. J’étais un père seul qui se battait pour deux enfants et même si Esther pouvait s’en sortir aujourd’hui, je craignais trop de la perdre pour la laisser parfaitement autonome. Un syndrome de plus de cette apocalypse. Abattu, je m’intéressais à cette compagnie après l’avoir remercié et il semblait que cela faisait plus ou moins un an qu’ils étaient là, les maisons étaient toutes habitables, il y avait de l’eau, de la nourriture et la sécurité. Bien au delà de me sentir bien ici, je voulais que mes filles soient en sécurité, c’était pour ça que j’avais atterrie ici. « Tant qu’elles vont bien c’est tout ce qui m’importe… », déclarais-je avant de reprendre dans un rire épuisé, « Comme tout les parents je suppose. », tiens, avait-il des enfants d’ailleurs ? Il le dirait bien assez tôt.

Il me demanda toutefois ce que je faisais avant tout ça. Quel métier j’exerçais. Il était déjà prêt à me faire travailler de toute évidence. Ca ne serait pas un problème, je pouvais faire ce qu’ils voulaient tant qu’elles allaient bien. Je voulais juste qu’elle aillent bien. « J’étais infirmier scolaire. », déclarais-je avec de passer mes mains sur mon visage et de déclarer exaspéré par la situation, « Mais mes compétences se limitent aux points de sutures, aux pansements et à donner de l’aspirine. », j’étais bien loin de pouvoir sauver ma fille dans cet état. Je n’allais pas m’en plaindre après, j’avais choisi un métier me permettant d’être avec ma femme et mes filles, un métier payant correctement et offrant les vacances scolaires. Et puis j’avais toujours été bon avec les enfants, je n’allais pas le nier. Entre Harvey et les miennes, j’avais su gérer sans soucis et ce même dans des situations compliqués. Maintenant, la moitié de ces gosses devaient être mort et les choses n’iraient pas en s’arrangeant. « J’avais donné des anti-inflamatoire et des antibio quand j’en trouvais. Le seul diagnostic que j’ai pu donner était la déshydratation. », à savoir pas grand chose.
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MessageSujet: Re: "and I know the scariest part is letting go" noah   "and I know the scariest part is letting go" noah EmptyMer 20 Juin 2018 - 19:43
L’homme semblait évidemment fatigué mais aussi sous tension. Entre l’état de sa fille et l’état dans lequel le monde était, on le serait à moins. Devoir être sur ses gardes constamment et sursauter au moindre son avait des effets sur le corps. Que ce soit au niveau nerveux et de la pression sanguine ou au niveau de la fatigue des muscles, ce genre d’errance pouvait raccourcir l’espérance de vie de quelques années au minimum. Les adultes, en général, avaient tous l’air plus vieux que leurs âges. Noah n’y faisait pas exception et il le savait. Ils déclineraient certainement tous bien plus vite qu’avant, sans les traitements préventifs à portée de main et sans une alimentation aussi complète qu’avant. Mais l’important, c’était surtout de s’occuper d’un jour à la fois et de ne pas trop se laisser déborder avec les perspectives futures.

L’homme lui répond qu’il est infirmier scolaire et que son expertise est limitée. « C’est quand même pas mal. Il y a pas mal de personnes qui ne savent ni suturer, ni poser un pansement correctement. » dit-il avec un sourire rassurant. Il imaginait aussi que l’homme avait une bonne capacité d’écoute, ce qui servirait certainement dans cette ville où tant de personnes avaient vu des horreurs sans nom. Après tout, peut-être devraient-ils développer un peu plus les soins psychologiques à présent ? Il était tellement facile de concentrer les ressources sur le physique et les blessures bien visibles et bien palpables… Mais les blessures de l’esprit, bien que cachées, avaient des conséquences bien réelles.

L’homme lui dit ensuite qu’il avait donné des anti-inflammatoires et des antibiotiques à la jeune fille quand il en trouvait. Noah esquissa une légère grimace. « Un traitement aux antibiotiques pris de manière peu régulière peut parfois affaiblir les défenses immunitaires sans chasser l’infection. Mais je suis sûre que Ashe va s’en remettre. On a les bons médicaments. » rassura-t-il encore. Il savait, d’expérience, que peu de mots pouvaient réellement rassurés les parents. Il aurait beau dire tout ce qu’il savait sur la maladie et le traitement, donner des statistiques et vanter ses diplômes et ceux des autres médecins de l’infirmerie, tant que cette gamine ne serait pas sur ses deux pieds à pouvoir rassurer son père elle-même, rien de ce qu’il dira ne pourra vraiment calmer ce père. Et il comprenait légèrement. Même si la gamine qu’il gardait n’était pas la sienne, il mourrait de stress si elle se retrouvait dans un lit de l’infirmerie dans un état qui avait l’air aussi grave.

Les yeux de Noah se posèrent ensuite sur Esther, la jeune fille aux côtés de son père. Il s’adressa à elle, avec un sourire rassurant. « Tu sais, une jeune fille habite avec moi, elle s’appelle Emilie. Elle a à peu près ton âge, elle pourrait te faire visiter un peu les environs de Fort Hope une fois que vous vous serez un peu reposé et que vous aurez un peu mangé. » peut être que respirer un peu d’air frais et parler avec d’autres personnes lui ferait un peu de bien. Se changer les idées pourrait aussi légèrement diminuer leur stress et leur permettre de mieux manger… Noah ne fit pas de propositions similaires au père de famille, sachant qu’il refuserait certainement de laisser son enfant malade seule avec des inconnus.
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MessageSujet: Re: "and I know the scariest part is letting go" noah   "and I know the scariest part is letting go" noah EmptyMar 26 Juin 2018 - 16:17
J’étais même pas sur de pouvoir suturer correctement, du moins les nombreuses cicatrices que je pouvais porté actuellement démontraient bien que je n’avais pas été le plus délicat quoi que l’absence de matériel devait jouer aussi en soit. Quoi qu’il en soit, rien de tout ça aurait pu aider et il me le confirma en expliqua qu’une prise irrégulière de médicament pouvait provoquer plus de dégâts qu’autre chose. Mais il était optimise sur l’état de santé de ma fille et ici il ne ferait pas la même erreur. Le soucis c’est que rien de tout ça réussi à dissiper la culpabilité. Encore une fois, je n’avais pas su la protéger et j’avais très certainement contribué à ce que sont état empire. J’avais déjà du prendre la vie à une de mes filles, si Ashe finissait par y passer malgré tout… Je savais bien que l’homme se voulait rassurant, et je n’avais aucun problème la dessus, simplement, j’avais déjà trop perdu et si je ne me considérais pas comme le seul à pouvoir souffrir au monde, j’avais perdu un enfant et c’était l’une des pires choses au monde. « Je me disais que sur un malentendu ça pourrait passer… », soufflais-je légèrement désespéré.

Il s’adressa alors à ma fille, expliquant qu’une enfant vivait avec lui et de toute évidence ce n’était pas sa fille. Elles avaient le même âge et il proposait qu’elles visitent le camps à deux. Du moins ça serait le plan car concernant les environs… J’étais un peu moins chaud à cette idée, j’étais même clairement récalcitrant. « Je préférais qu’on se limite à l’intérieur des murs. », Esther soupira, levant les yeux vers l’homme, elle qui ne parlait presque jamais fini par briser le silence, « Je suppose qu’elle a un minimum d’instinct de survie, et je serais pas contre rencontrer d’autres être humain que toi ou Ashe. », Esther n’était pas la plus diplomate de mes filles, je suppose qu’avoir passé son adolescence durant l’apocalypse n’avait pas aidé. Et je n’étais pas contre l’idée qu’elle se fasse une amie, je voulais simplement pas qu’il lui arrive malheur. Je ne voulais pas l’emprisonner.

« J’aimerais bien si elle veut bien… », souffla-t-il finalement alors qu’elle ne m’adressait pas un regard. Elle m’en voulait sans doute pas vraiment, elle voulait simplement de ce qu’elle n’avait plus depuis longtemps. « Après qu’on se sera reposé et que tu arrêteras de tituber en marchant. », plaçais-je alors comme condition. Son état de maigreur ne permettait rien de plus et je pense que l’homme en face de moi comprendrait. Ce n’était pas contre l’adolescente qu’il gardait chez lui, simplement du bon sens.
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MessageSujet: Re: "and I know the scariest part is letting go" noah   "and I know the scariest part is letting go" noah EmptyDim 22 Juil 2018 - 13:01
Le père était frileux à l’idée de laisser sa fille se balader toute seule à Fort Hope, avec des gardes, mais c’était naturel et Noah pouvait le comprendre. Après avoir vécu seuls et sans vraies défenses, il y en aurait beaucoup qui n’aimeraient pas trop cette idée. Mais avec les gardes dans la ville et les rumeurs de militaires qui arpentaient les rues pour éliminer les morts qui marchaient, les rues de Détroit semblaient de plus en plus sûres. C’était tant mieux, finalement. Noah avait mis longtemps à se détendre après être arrivé à Fort Hope. Pendant quelques nuits après être arrivé, il entendait encore les râles rauques des marcheurs qui attaquaient son groupe quelques fois. Maintenant, cette terreur sourde semblait être un lointain souvenir, heureusement…

« Je suis sûre qu’elle voudra bien. Elle pourra te faire visiter les principaux bâtiments de Fort Hope et te montrer le lac. » dit-il en souriant avant de hocher la tête quand le père expliqua qu’il faudrait vraiment qu’ils se reposent avant d’entreprendre quoi que ce soit. Noah finalement demanda « Vous avez déjà une maison assignée ? Je peux éventuellement vous y conduire et ensuite aller vous chercher quelques rations et vous les apporter. » vu qu’ils étaient venu en urgence pour Ashe, il ne savait pas bien s’ils avaient eu le temps de se pencher sur leur arrivée et la logistique. Ces deux personnes en face de lui avaient un besoin urgent d’un bon lit confortable et d’un repas, chaud de préférence. Comme sa collègue allait rester près de la gamine à l’infirmerie, il pourrait éventuellement s’occuper de ça vite fait avant de revenir travailler. Après tout, il n’avait pas envie d’avoir deux autres personnes mal nourries et exténuées dans les lits de ce bâtiment.

« J’ai oublié de demander… Vous avez des allergies particulières ? Médicament et nourriture ? » avec toute cette agitation il avait presque oublié ces questions de base. Normalement les gens arrivaient en rendez-vous et il avait le temps de préparer le questionnaire préliminaire pour poser toutes les questions importantes, cette fois-ci tout avait été fait à l’envers et, dans l’agitation, il avait un peu perdu le Nord. Tout lui revenait à présent que la situation semblait s’être légèrement calmée.
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MessageSujet: Re: "and I know the scariest part is letting go" noah   "and I know the scariest part is letting go" noah EmptyLun 23 Juil 2018 - 11:38
Elle souriait, mais je savais qu'elle m'en voulait d'avance pour ce que je pourrais faire ou lui interdire de faire. Je ne pouvais pas lui en vouloir après tout, elle avait envie d'avoir une vie d'ado, ou du moins envie d'une vie un peu moins décousu, un peu moins loin de tout de qu'elle avait connu. Je ne pouvais pas lui en vouloir au final, elle était dans une phase ou chaque refus devait-être compliqué à accepter, devait-être particulièrement frustrant. Mais une fois que je serais sur d'ici, sur de ce qu'il y avait ici, sur de ce que je pouvais trouver, elle pourrait profiter. Ils nous avaient ouvert leurs portes, ils étaient entrain de sauver ma fille, mais je n'étais définitivement pas à l'abris de quelque chose d'autres, d'un problème plus difficile à percevoir et qui demanderait un peu d'attention. Oui, je ne pouvais pas la laisser aller partout pour le moment. L'homme entreprit alors de me demander si nous avions une maison assignée, se proposant de nous y conduire et même de nous apporter quelques rations sans doute bien mérité. « Dès que vos portes se sont ouverte je me suis purement et simplement écroulé en suppliant vos gardes de sauver ma fille... », soufflais-je en posant un regard sur Ashe qui était toujours endormie au loin. Elle n'était pas encore sortie d'affaire, mais ce n'était plus aussi inquiétant qu'avant, quand je n'avais plus aucune solution, plus aucun espoir pour la sauver. La, elle s'en sortirait peut-être.

« Je suppose que je dois aller retrouver le grand barbu pour régler ce type de problème non ? », demandais-je en prenant conscience que dans le fond, je n'avais plus vraiment de souvenir fixe de cette arrivée. Le stresse, la peur et l'épuisement ayant sans doute eu raison de ma mémoire et là seul l'homme imposant aux épaules larges me semblaient être celui à voir. Je n'avais pas vraiment eu le temps d'en voir d'autre de toute façon. Je n'avais pas eu le temps de grand chose. Et puis il demanda si nous avions des allergies particulière, il est vrai qu'un temps nous avions des préférence alimentaire, mais là, même des choses périmés nous les prenions, même ça on les mangeait et on tombait de moins en moins malade, comme si le corps comprenait que c'était ça ou rien. « Non aucun soucis non plus. », déclarais-je en sachant parfaitement qu'il demandait pour savoir il pouvait donner tout les médicaments. « C'est plus vraiment le moment d'être difficile. », soufflais-je avec un rire un peu étouffé. Je ne pouvais pas faire d'humour, je ne pouvais pas en faire plus.
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MessageSujet: Re: "and I know the scariest part is letting go" noah   "and I know the scariest part is letting go" noah EmptyDim 16 Sep 2018 - 12:51
Noah hocha la tête. Il pouvait imaginer que l’homme n’avait pas en tête autre chose que la survie de sa fille. Même si quelqu’un lui avait parlé de maison, de rations, de nourriture ou de travail, il devait certainement avoir oublié, voire ne pas avoir entendu même. Il était assez commun que dans une situation d’urgence on oublie ou devienne sourd aux « bruits » alentours pour ne se concentrer que sur la chose importante. Après tout, maintenant ils avaient le temps de se poser et de prendre soin d’eux maintenant que les médecins de l’infirmerie s’occupaient de la jeune fille.

L’homme lui demanda ensuite s’il devait aller voir le « grand barbu ». La formule fit sourire le médecin. « Le grand barbu… » répététa-t-il avec son sourire. Il devait parler de Logan. En effet, il était grand et barbu. Noah, lui, se souvenait surtout de son air bourru et de son manque assez flagrant de jovialité. Un genre de monstre, une brute un peu rustre qui avait à cœur la survie de sa communauté mais qui gagnerait à être un peu moins borné. « Je crois oui… A votre arrivée, quelqu’un a certainement dû vous assigner une maison. Je peux vous accompagner si vous voulez. » il savait qu’arriver dans un endroit inconnu pouvait être déstabilisant. Surtout quand on n’avait pas connu d’endroit fixe pendant des mois, des années… Noah avait été un peu intimidé en arrivant ici. Il avait dû être fort et faire semblant d’être assuré pour l’enfant qu’il gardait avec lui et les autres de son groupe… Mais à l’intérieur il était presque mort d’angoisse.

Il hocha la tête et marqua un « non » dans son formulaire quand le père lui répondit. « En effet… » conclue-t-il au sujet du fait d’être difficile. De toute façon, le corps avait la capacité étrange d’atténuer les goûts en matière de nourriture quand la faim frappait. Qu’importe si vous ne supportiez pas les champignons, si c’était tout ce qu’il y avait à manger, l’estomac faisait une gymnastique bizarre pour que vous ne finissiez pas à tout vomir. C’était le genre de chose qui n’arrivait que dans les situations urgentes, mais c’était quand même quelque chose d’efficace.

Noah se leva et sourit « Si vous voulez, on peut y aller maintenant. Comme ça quand Ashe se réveillera, vous serez installé et vous pourrez préparer sa chambre. » il se tourna vers l’infirmière aux côtés de la jeune fille. « S’il y a le moindre problème, on sera facilement trouvable de toute façon. Fort Hope n’est pas si grand que ça. » et c’était préférable. Noah était constamment soucieux de l’agrandissement du camp. Plus de personnes arrivaient et plus les risques d’épidémies et de maladies grandissaient. Il y avait aussi le risque de ne plus avoir assez de médecins et d’infirmières pour tout le monde… Les petites communautés étaient vraiment un avantage dans ce genre de contexte.
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