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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 I found one of my socks under the telephone
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MessageSujet: I found one of my socks under the telephone   I found one of my socks under the telephone EmptyVen 19 Oct 2018 - 0:15
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La sécurité avant tout ! Pourquoi ? Parce que ça permet de faire ce genre de choses, pardi ! Et par genre de choses, j’entends…

Un peu plus tôt ce jour-là cette nuit-là.
Il est grand temps pour moi de me débarrasser des affaires des anciens propriétaires de cette bicoque ! J’entretiens leurs foutoirs, après-tout ! Pas plus tard qu’hier, en cherchant mes boutons de manchette dans un tiroir, j’ai mis la main sur un affreux soutien-gorge bon marché, c’est pour dire ! Je décide de regrouper tous vêtements qui n’est pas à moi et de les placer sur le lit. Je soupire en voyant tout ce mauvais goût condensé sous mon toit. Quelle horreur. Est-ce un slip kangourou ? Zou ! A la benne !

Je fourretout ça dans une espèce de vieux sac à patate qui devait être une robe, si on en croit la coupe qu’elle avait. Bien sûr, j’ai pris soin de faire un nœud à l’une des extrémités pour que tout le contenu ne se vide pas dans ma chambre. Je file dehors avec et cherche la poubelle des yeux. Fichtre ! C’est vrai ! Plus d’éboueurs depuis quelques temps… On ne peut décemment pas laisser quiconque tomber sur des objets aussi dangereux ! Rien qu’à voir les rayures de la chemise, j’ai failli vomir ! Je dispose le tout sur le sol me servant de petit jardin devant ma maison.

Je retourne à l’intérieur et m’avise dans le miroir. Dieu ! Je fais peur ! J’ai oublié mon anti-cerne, hier… Cette histoire de soutien-gorge m’a réellement remué ! Je prends la bouteille de téquila ainsi que mon briquet et rejoint ma pelouse. Je met un peu de téquila sur un des morceau de tissu -on s’entend que cet alcool est tellement ignoble qu’il ne sert qu’à ça, pas vrai ?- et l’enflamme avant de le laisser rejoindre les vêtements. Très vite, un joli brasier se fait voir. Chouette ! C’est comme les souvenirs de colonie de vacances que je n’ai jamais eu car tante Zelda n’avait plus d’argent pour ça. Après tout, il en fallait des paquets de cigarettes bon marché et des verres de mauvaise bière pour entretenir cette mauvaise haleine et dégueulasser sa moustache.

Je reviens donc dans la maisonnette et attrape ma guitare pour une nouvelle fois rejoindre le feu et jouer une musique d’Oasis : Wonderwall. Certes, à un moment donné, je me suis peut-être laissé aller, à jouer un peu trop fort en pleine nuit et inquiéter le voisinage avec mon feu de camp improvisé. Mon visage, quoique déjà pas mal éclairé par les lueurs de la flamme, s’illumine d’avantage lorsqu’un son me fait arrêter de jouer : Le géant de Fort Hope, l’homme-ours, le dernier des mohicans, se tient debout, à m’observer. Sans doute a-t-il dit un truc, mais je n’ai pas entendu car je jouais trop fort. Je lui accorde un de ces sourires dont je détiens le secret tout en lâchant un « Que me vaut l’honneur d’une visite si tardive… » Je lève mon poignet gauche et observe l’heure sur ma montre -je remercies encore le seigneur de m’avoir permis de changer la pile il y a quelques temps- et me corrige « Au temps pour moi, très cher ! Une visite on ne peut plus matinale ! » Passé minuit, c’est plus le même jour, non ?
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MessageSujet: Re: I found one of my socks under the telephone   I found one of my socks under the telephone EmptyMar 23 Oct 2018 - 14:16
De toutes les choses que Logan aurait pu faire ces temps-ci, gérer les délires des survivants de Fort Hope restait ce qui l’excitait le moins. Il n’aimait déjà pas s’en encombrer quand c’était son seul problème, mais en ce moment… Entre les militaires, Joshua, sa femme fraîchement enterrée et son bébé inconsolable, le leader de Fort Hope touchait doucement le fond. Alors, peut-être avait-il eu tort, mais il avait scrupuleusement ignoré chacune des visites de Will lorsque le jeune homme était venu déposer des plaintes “anonymes” concernant son nouveau voisin. D’autant que ça allait du “il est trop bruyant” jusqu’au “Elias refuse de faire l’amour avec moi quand il le voit se balader en peignoire par la fenêtre”, en passant par le légendaire “il m’a parlé deux fois aujourd’hui !”. Au lieu de prendre au sérieux les mises en garde de l’ingénieur, Logan s’était contenté de lui rappeler plusieurs fois qu’il avait ramené Lazare à Fort Hope de son propre chef et qu’il n’avait qu’à y penser avant. Will n’était que très rarement satisfait de cette réponse - d’accord, il ne l’était jamais -, mais ça, Logan n’en avait rien à faire. Que cela plaise ou non au concerné, parler à Will n’était pas encore un crime à Fort Hope. Malgré tout, le barbu regretta quelque peu de ne pas avoir été plus préoccupé par cette question lorsque, après une petite balade loin de la maison pour fuir ses responsabilités de père, il eut le malheur de passer devant le domicile attribué à Lazare pour rentrer chez lui. Il sentit l’odeur oppressante de la fumée bien avant de poser les yeux sur le brasier qui s’élevait fièrement devant la maison et entendit la musique au milieu du crépitement. Et d’accord, il était tard, très tard, mais… Personne n’avait encore remarqué ? Il jeta d’abord un coup d’oeil meurtrier à la tour de garde, si proche de sa position actuelle, où deux personnes auraient dû être en poste pour surveiller le camp et les alentours. N pas avoir vu l’incendie depuis la tour semblait absolument improbable et Logan comptait bien leur dire sa façon de penser dès qu’il en aurait l’occasion. Mais avant ça…

Il lança un dernier regard au petit feu improvisé sur la pelouse et s’empressa de le contourner pour aller planter son imposante carcasse devant le musicien assis derrière. Lazare lui refusant l’honneur de remarquer sa silhouette effrayante, il fut obligé de se racler bruyamment la gorge pour se faire entendre par dessus les notes de guitare. Et quand, enfin, l’homme regarda vers lui, il était totalement enragé et prêt à déverser toute sa colère sur sa pauvre victime. Il le voulait, vraiment. D’ailleurs, il avait même déjà ouvert la bouche, réuni toute sa mauvaise humeur pour que son ton soit bien désagréable, mais Lazare fut le premier à parler et le laissa sans voix. “T’as pris de la drogue ou quoi ?” fut tout ce que Logan parvint à formuler après l’avoir entendu le saluer avec tant de désinvolture. “On est pas en colonie de vacances, ici, mon vieux ! Qu’est-ce qui cloche chez toi à allumer un feu dans la rue en plein milieu de la nuit ?” Il n’avait réellement aucune envie d’être obligé de jouer au leader tyrannique ce soir. Faire la police, maintenir l’ordre… N’aurait-il pas dû avoir droit à une pause maintenant que l’armée était là pour sauver le monde ? Mais aucun des soldats ne se préoccupait de ce qui se passait en ce moment et… Un soupir échappa à Logan, il passa une main dans ses cheveux et lança quelques insultes dans le vent, à l’égard du monde entier.
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MessageSujet: Re: I found one of my socks under the telephone   I found one of my socks under the telephone EmptyJeu 25 Oct 2018 - 18:41


De la drogue… Sérieusement ? On peut en avoir ici ? Je fais les gros yeux, comme à un enfant à qui l’on parle de cadeau sans qu’il n’y en ait à la clef. Malheureusement non… Pas de drogue à déclarer pour ce bon Lazare, ce qui me vaut d’ailleurs un soupire et un « Hélas, non… » Ce n’était pas une remarque cynique de sa part, j’espère ? Sinon je vais passer pour un droguer. Non pas que ce soit faux ! Mais je suis un peut comme une petite pucelle qui ne couche pas au premier rendez-vous. Je n’aime pas qu’on sache que je me drogue lors de la première rencontre…

Mais le mi-ours, mi-homme et re-mi-ours derrière reprends en me disant qu’on n’est pas en colonie de vacances. Très perspicace ! Ce qui cloche chez moi à allumer un feu ? Je pose la guitare à côté de moi et me lève pour lui désigner le feu « Figure toi que je suis un peu comme le sauveur de Fort Hope. Si certains s’évertuent à écarter tous risques sanitaires, je me charge d’écarter toutes fautes de mauvais goût. » Je me penche pour ramasser la téquila puis lui montre « Et ça me donne une bonne raison pour sortir ça. Non pas que j’en bois, mais je compte bien en offrir à quiconque est décidé à me tenir compagnie ! » Un large sourire fend mes lèvres et je lui tends.

Ding ding ! On a un vainqueur ! Et qui n’est autre que le représentant de la politique local. Un peu comme le patriarche famille royale britannique, mais à une échelle plus apocalyptique et plus américaine : Logan. Certes… Avec beaucoup moins de perles au cou et dépourvu d’un ensemble monochrome de couleur vive. Oh et avec beaucoup moins de rides et un sexe plus masculin aussi. Bref… En fait Logan a beaucoup moins en commun que la reine d’Angleterre. Il doit me prendre pour un fou à faire une telle chose en plein milieu de la nuit. « Donc… Comme ça tu es du genre insomniaque toi aussi ? C’est plutôt sympa de ne pas dormir la nuit sans pour autant le faire parce qu’on court à cause des mort-vivants… Certes, ça manque d’un peu de cocaïne, on ne va pas se mentir mais… On doit apprécier ce qu’on a et faire une croix sur ce qu’il nous manque, n’est-ce-pas ? Un peu comme un camping minable remplis de sosies low-costs de Johnny Cash et d’Elvis Presley… »

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MessageSujet: Re: I found one of my socks under the telephone   I found one of my socks under the telephone EmptyJeu 8 Nov 2018 - 15:59
Bien trop rapidement, Logan découvrit une chose qu’il ignorait encore totalement au sujet de Lazare Bowman : c’était l’homme le plus déconcertant de tout Détroit, sans aucun doute. Il aurait certainement dû s’en douter, ne serait-ce que parce que l’homme trouvait intelligent de se promener en costume-cravate même après la fin du monde. Mais ils avaient tous leurs petites manies pas très appropriées à l’Apocalypse, n’est-ce pas ? Lui, par exemple, il avait bien deux voitures de collection dans son garage. Il ne pouvait pas les utiliser, mais elles étaient là et il les conservait dans un état impeccable malgré les difficultés et le temps que ça lui faisait perdre. Alors Lazare et ses costards ne l’avaient jamais vraiment choqué. Mais le spectacle auquel il assistait ce soir allait bien au-delà de la simple extravagance. Et malgré la colère que le géant se sentait prêt à déverser très justement sur le pyromane en herbe, il se retrouva bouche bée et muet en quelques secondes à peine. Qu’aurait-il pu dire, de toute façon ? Lazare vivait très clairement dans un autre monde que le sien et quoique Logan ait le sentiment d’avoir toutes les raisons de le lui reprocher - ne serait-ce que pour la sécurité de son camp - il n’y arrivait pas tellement. “T’es sérieux ?” s’entendit-il tout de même demander, ses yeux écarquillés fixés sur l’homme. Il n’attendait aucune réponse à cette question purement rhétorique, mais craignait d’en obtenir une quand même et de se retrouver d’autant plus désemparé. Raison pour laquelle il s’empressa de soupirer d’avance et passa une main sur son visage las.

Après quoi il fit la chose la plus étonnante et la moins logique qu’il n’ait jamais faite et se laissa glisser sur le sol, s’asseyant tranquillement à côté de l’homme. Il lui arracha la bouteille de téquila des mains sans demander l’autorisation et avala une longue rasade d’alcool dans l’espoir que ça l’aide à se détendre un peu. Il était trop tard - ou trop tôt, selon les points de vue - pour qu’il n’ait le courage de se prendre la tête avec les excentricités de ce type. Et puis, ça n’était pas son problème, après tout. Toute une garnison de soldats régnaient désormais sur son royaume et la sécurité du camp leur revenait de plein droit. S’ils ne voulaient pas voir la petite ville finir en cendres, ils n’avaient qu’à faire leur travail correctement. Il releva les yeux vers Lazare après avoir reposé la bouteille à côté de lui dans l’herbe et se surprit à souffler de nouveau avant d’ouvrir la bouche. “Comment t’as fait pour survivre aussi longtemps ? Sans vouloir t’offenser, j’ai un peu de mal à piger. Surtout si tu connais Will depuis un bail… J’aurais tendance à croire qu’il t’aurait jeté aux rôdeurs lui-même depuis bien longtemps… Quoique, tu me diras… Vous avez l’air d’être deux belles dramaqueens, j’imagine que ça crée des liens.” Un petit rire secoua ses épaules fatiguées sans faire le moindre bruit et il s’autorisa enfin à détacher son regard perplexe de Lazare pour le poser sur le feu de camp devant lui. “J’crois que je commence à devenir trop vieux pour ces conneries…” soupira-t-il pour lui-même, en observant la danse incohérente des flammes.
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MessageSujet: Re: I found one of my socks under the telephone   I found one of my socks under the telephone EmptyJeu 15 Nov 2018 - 16:10


Sérieux ? Toujours, pourquoi ? Je n’ai pas l’air sérieux ? C’est parce que je souris, c’est ça ? « Eh bien vois-tu,… Je peux te tutoyer au fait ? Peu importe. Vois-tu, je crois qu’il est vraiment grand-temps qu’on arrête de se voiler la face. Les gens sont en manque de belles choses ! Mêmes leurs reflets amincis les dégoûtent ! Ils veulent voir de belles choses magnifiques… Comme… Comme de belles voitures, ou encore une belle femme pour les plus hétéro… Un beau bébé. Un joli chien presque pas galeux ? Que sais-je… Ce n’est pas mourir qui leur fait peur, mais bien se voir priver de beauté et de devoir se contenter de survivre dans un monde où tout pue et tout est gris et remplis de sang de cervelle et de pourriture. Donc oui, évidemment que je suis sérieux. On ne dirait pas comme ça, mais ceux qui vivaient là avant étaient de réels terroristes de la mode… Pardon si j’ai sali la mémoire de quelconque personne que tu connaissais mais… Il faut savoir être objectif. J’ai fait une bonne action ce soir… Et rien que pour ça je me sens… Satisfait. » Lâchant un sourire de sérénité, je me replace légèrement en arrière.

Bien entendu, je suis on ne peut plus heureux que ce grand chef daigne s’installer à mes côtés pour boire de la téquila gentiment offerte. Et très vite nous en venons à faire connaissance : on parle surtout de moi. Tout le monde s’étonne de me voir survivre encore aujourd’hui ! Il mérite des explications à ce sujet. Même s’il se fourvoie sur ce jeune Will. Il est d’une gentillesse incomparable et très généreux, bien que le début n’aient pas été tout beau tout rose. « Oh détrompes toi, Will est quelqu’un de merveilleux lorsque l’on sait percer sa carapace. Sous ses airs de gros durs, c’est un précieux au cœur sensible. Si tu veux mon humble avis, je pense même qu’il a un peu de difficulté à s’affirmer. Il m’a envoyé son petit ami l’autre jour pour qu’on fasse connaissance. Mais ce dernier m’a fait une de ces scènes… Je ne te raconte pas ! Mais pour ce qui est de ma survie… »

Je réfléchis à quelques secondes avant de reprendre à un point convenable « Beaucoup pensaient que j’étais un vaurien qui ne mérite aucune corde pour qu’on me pende. Un pilier de tripot qui ne pense qu’à draguer et faire la fête… Mais à vrai dire, je leur laissais gérer la survie et je me contentais de suivre en mettant parfois la main à la patte comme par exemple… Rechercher un lieu convenable pour qu’on puisse s’y installer. Bien sûr je ne le faisais jamais seul ! J’ai une peur bleue de ces… Ces immondices qui se relèvent ! » Je me mets à frissonner rien qu’en disant cela.

Et ce Carter vient à parler de son âge. « Fichtre! Si c’est ce qui t’inquiète, ne t’en fais pas mon chou. Je te prête ma lotion anti-ride sans problème ! ça ne se voyait même pas lorsque je m’autorisais des nuits blanches de débauches ! Mais avec ta stature, l’âge te va plutôt bien… Je dirais même que si tu te raccourcissais les cheveux lorsqu’ils commenceront à grisonner, tu pourrais avoir un charme à la Clooney… » En disant cela, je le regardais, fermant un œil et m’imaginant son look d’ici quelques années. Je m’arrête sur sa barbe et me permet même d’ajouter un « Par contre, ça ne va pas du tout cette toison, mon grand. Il va vraiment falloir faire quelque chose… » Je masque le bas de son visage avant ma main « Oh oui, ce serait beaucoup mieux. »

Des militaires passent et me sortent de mon imagination. Leur regard inquisiteur en dit long « Bonsoir messieurs ! Belle nuit pas vraie ? Je me suis permis d’allumer un feu avec des vieux vêtements… Ils représentaient un risque d’hygiène… Il ne faudrait pas que toute la communauté attrape une diphtérie par la faute des anciens résidents, pas vrai ? J’ai l’autorisation de votre supérieur ! Ne vous en faites pas ! » Un autre large sourire et les militaires, quoique suspicieux, finissent pas s’éloigner. Je regarde à nouveau Logan et souffle doucement « Si tu veux mon humble avis, il va falloir qu’on laisse un peu de téquila à ce fameux supérieur. C’est le seul moyen de le soudoyer que j’ai… Bois en tant que tu le peux encore ! »

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MessageSujet: Re: I found one of my socks under the telephone   I found one of my socks under the telephone EmptyMar 20 Nov 2018 - 10:54
Un rire incontrôlé échappa à Logan au petit laïus que Lazare lui balança sur Will et son coeur sensible. Il savait qu’une part de vérité se cachait dans ces mots, mais l’image correspondait si mal au jeune homme qu’il connaissait que ça en devenait comique. Enfin, si Elias trouvait quelque chose à ce type, ça n’était sans doute pas pour rien, n’est-ce pas ? Son rire mourut rapidement, cependant et l’explication pourtant cohérente que le pianiste donna sur son expérience de la survie lui redonna tout son sérieux et une affreuse grimace de douleur au passage. S’agissait-il encore d’autodérision ? Que ce soit le cas ou non, il trouvait les propos de l’homme un peu trop dur. D’accord, il n’était pas le survivant le plus… effrayant du coin, mais de là à se considérer comme ça. Logan secoua la tête doucement. “Avoir conscience de ses faiblesses et l’intelligence de laisser d’autres gérer, c’est une bonne façon de s’en sortir aussi.” souffla-t-il sans aucune tentative de se moquer. “T’as survécu quand même, pas vrai ? Que ce soit par l’aide des autres ou pas, tout le monde s’en fout ici.” Il aurait préféré avoir tout une armée à sa disposition, pour des moments difficiles, mais il avait un peu trop l’expérience de Fort Hope pour croire encore honnêtement que ça arriverait un jour. Tout le principe de ce camp reposait précisément sur l’entraide et la mise à disposition des talents de chacun pour aider le plus grand nombre à survivre. Et ils s’en sortaient mieux que bien, malgré les pertes régulières. “On a quelques combattants talentueux par ici, si ça t’intéresse d’apprendre quelques trucs quand même.”

Il haussa les épaules et se perdit un moment dans la contemplation des flammes, laissant échapper une remarque à voix basse qui ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd. Aussitôt, ses yeux revinrent survoler Lazare et un autre rire traversa ses lèvres. C’était presque affolant, mais Logan n’avait pas ri de bon coeur comme ça depuis un long moment. “La barbe reste.” grogna-t-il. “Ça fait partie de mon image de marque. C’est grâce à elle que je fais peur à mes ennemis, hors de question que je m’en débarrasse.” Il s’offrit une nouvelle rasade d’alcool après cette déclaration et se tendit tout juste en voyant approcher un groupe de soldats interloqués par leur petit feu de camp. Il soutint leur regard avec une certaine défiance. Ces types faisaient mal leur boulot, clairement et il avait presque hâte de les entendre essayer de les engueuler pour leur petite fête improvisée. Mais le charisme surprenant de Lazare les maintint à distance, au plus grand damn du géant. Il leva la bouteille sous le nez du musicien quand ce dernier l’informa qu’ils devraient en laisser au général pour le soudoyer et avala d’une seule traite une très, très longue gorgée d’alcool. “Tu sais quoi ? Qu’il aille se faire foutre ! C’est moi qui commande ici et j’dis que cette petite fête est légale.” Suite à quoi il tendit simplement la bouteille à Lazare, comme une invitation à se rebeller ensemble.

Ils venaient peut-être de deux mondes complètement opposés et sans aucun doute, ils n’auraient jamais pu être amis dans la vraie vie, mais ce soir, Logan décida que ce type lui plaisait bien. Il parvenait à le faire rire, au moins et même à lui faire oublier une seconde le désespoir constant de sa vie. “Bon alors, hormis me débarrasser de ma barbe, qu’est-ce que me conseillerait monsieur le grand styliste pour améliorer mon style de super héros de l’Apocalypse ? Avec ces crétins en uniforme, j’ai peur qu’on oublie que c’est moi, le grand général des armées de Détroit… Balance, j’suis prêt à faire des concessions, pour ce soir uniquement.” Il se tut une seconde, mais ce ne fut que pour reprendre aussitôt sur un sujet complètement différent. “J’ai cru voir que t’avais une Chevrolet… Années soixantes, si je ne m’abuse… J’peux la voir ?” demanda-t-il. Maintenant qu’il semblait avoir du temps libre, c’était peut-être le bon moment pour renouer avec ses passions d'antan...
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MessageSujet: Re: I found one of my socks under the telephone   I found one of my socks under the telephone EmptyJeu 22 Nov 2018 - 23:50


Oh ! Ce grand nounours ne me juge pas, mais alors pas du tout ! Au contraire ! Il trouve que ma tactique de survie mérite d’exister puisque ça à fonctionner ! Je dois tout de même me faire force pour ne pas lui offrir une de ces viriles accolades ponctuées d’un baiser sur la joue. Et lorsqu’il me propose des cours du soirs pour le combat, je ne peux qu’avoir un large sourire « Eh bien figure toi qu’à la plus grande surprise de tous, j’ai quelques notions de combats ! Oui oui ! Une survivante m’a appris quelques bases, histoire que je puisse me défendre face aux mécréants qui voudraient attenter à ma vie. Ça ne paraît pas, pas vrai ? C’est parce que je préfère garder ce talent cacher. On ne se méfie jamais assez de l’eau qui dort mais… Eh ! C’est notre petit secret, après tout ! » finis-je dans un large sourire.

Sourire vite balayé par sa remarque sur son âge. Je me permets quelques conseils beauté jusqu’à ce qu’il m’informe que la barbe reste, une histoire d’image de voir. Plus pour moi-même que pour lui, je marmonne « Je vois… Un hipster… Bah… C’est une mode comme une autre après tout ! Manquerait plus qu’on nous juge sur nos goûts et nos couleurs… » Il fallait bien relativiser pour nuancer mes propos. En tout cas, jusqu’à ce que ces militaires daignent débarquer. Je les envois balader comme je l’ai toujours fait, c’est-à-dire pas éternellement : je sais qu’ils vont revenir accompagnés de leurs supérieur, ces bougres ! Et la réaction de mon invité ne se fait pas attendre. Oh j’aime ces ondes de mâles alpha qui se dégage de lui ! C’est tellement… exotique ! On se croirait pour peu dans une tribu. Manquerait plus qu’on porte des pagnes et qu’on invoque la pluie en dansant autour du feu. « Eh bien je suis on ne peut plus heureux de voir que je suis soutenu par le grand Logan pour mon burn-out de vieilleries. Et quand je dis burn-out, je parle bien entendu du feu à l’extérieur ! »

Un rire plus tard, le géant revient à la charge concernant son style. Il veut que je sois son conseiller en stylisme pour asseoir sa superpuissance ? Est-ce une promotion ? Peu importe, je suis preneur. Et très vite il enchaîne sur ma voiture. J’approuve sa requête d’un signe de tête, me levant et lui faisant signe de me suivre jusqu’au semblant de garage que j’avais. Je précise bien semblant, vu le tas de vieillerie encore entreposé dedans… « Je vous en pries, très cher ! Pour ce qui est de ton style, il y aurait un peu plus de mers par ici, je t’aurai proposé de te balader torse nu avec un trident façon Poséidon, mais peut comprendraient la référence… J’opterai plus pour de la chemise à carreau. Je ne sais pas pour toi, mais les chemise à carreaux c’est effrayant. On n’a jamais envie d’emmerder un bucheron canadien. Primo parce qu’on ne comprend rien à leur accent. Secundo, parce qu’ils portent des chemises à carreaux. » J’ouvre la porte du garage, dévoilant plusieurs draps recouvrant ce qu’on devine être une voiture.

J’attrape un des draps tout en continuant le relooking du chef. « Personnellement je trouve que le pantalon cargo est très surfait. On a l’impression que c’est fait pour les gringalets qui veulent masqués l’absence de muscles. Il faut au contraire affirmer ta saillance ! N’hésite pas à taper dans le jean style rancher. Moulant aux cuisses et élargis au mollet. Oh et bien sûr, des rangers, mais à moitié lacées, seulement. Faut qu’on voie que tu es très occupé au point que tu n’as pas le temps de les mettre entièrement, mais que tu es tout de même prêt à écraser du crâne d’immortuae avec ! » La fin de ma phrase correspondant au moment où la voiture est entièrement mise à nue, exposée aux yeux de mon invité, je lâche un petit « Et voici la bête ! Une chevrolet corvette C1 de 62. Modèle rare : entièrement noire et chromée. Très vite, chevrolet a commencé à peindre les ailes en blancs. Ils ont beaucoup perdu dans le style à faire ça. Je t’aurai bien proposé de l’essayer mais… Je suis à sec. »
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MessageSujet: Re: I found one of my socks under the telephone   I found one of my socks under the telephone EmptyLun 10 Déc 2018 - 9:20
Toute pensée tournée vers les vêtements et la mode fut balayée quand Lazare accepta de montrer sa voiture à Logan. Même le début d’incendie et l’optique de devoir s’expliquer auprès de l’armée ne l’inquiétait plus tellement. Il fut le premier à se remettre debout et suivit Lazare comme une ombre jusque dans son garage où, sous des draps vaguement blancs, se cachait la fameuse voiture dont il n’avait eu que quelques aperçus au hasard de ses passages devant la maison du musicien. Il l’avait observé de loin et rêvé vaguement de pouvoir un jour se tenir derrière le volant, sans grand espoir que ça se réalise vraiment. L’essence devenait un peu trop rare pour qu’il puisse se permettre de la gâcher pour un caprice. Lazare avait au moins le goût de la mise en scène, au plus grand désespoir du géant qui resta planté près de la voiture à deux doigts d’arracher le drap lui-même tandis que son hôte continuait ses élucubrations sur les vêtements. “Ok, génial.” lâcha-t-il quand même, impatient, sans avoir la moindre idée de ce que venait de lui dire Lazare. De toute façon, qui s’intéressait réellement à son style vestimentaire de nos jours ? Quoiqu’il ne valait guère mieux à se passionner encore pour les voitures dans un monde dans lequel les conduire ne tenait plus que du fantasme. Cela ne l’empêcha pas de retenir brièvement son souffle lorsque Lazare se décida enfin à mettre fin à cette torture et arracha le drap dans un geste terriblement théâtrale, révélant finalement la merveille cachée en dessous. Elle n’était pas aussi sublime que la Aston Martin précieusement conservée dans le garage de Logan, évidemment, mais ça n’en restait pas moins une très belle bête qui parvint à ravir le coeur du collectionneur. Il lâcha un petit sifflement impressionné et oublia momentanément la situation étrange dans laquelle il se trouvait pour s’approcher de la Corvette jusqu’à pouvoir poser les doigts dessus. Ce qu’il fit sans la moindre gêne, effleurant la carrosserie du bout des doigts tout en faisant le tour du véhicule pour l’inspecter avec soin.

“Elle est magnifique.” souffla-t-il en se penchant un peu plus sur le capot qu’il mourrait d’envie d’ouvrir pour regarder à l’intérieur. Il passa ses doigts sur le bord du capot avant de se redresser un peu brusquement pour se tourner vers le propriétaire. “Le moteur est d’origine ?” demanda-t-il en arquant un sourcil suspicieux vers le musicien. Il peinait à croire qu’on puisse à la fois entretenir une si vive passion pour les vêtements et savoir comment prendre soin d’un moteur aussi fragile et presque impossible à remplacer en cas de problème. Il ne croyait pas non plus que Lazare ait pu voler cette voiture pendant la panique après le début de l’épidémie ou avant de venir s’installer pour de bon à Fort Hope. Mais même en faisant appel à toute son imagination, c’était presque impossible de visualiser l’homme éternellement vêtu d’un costume visiblement taillé sur mesure, les manches retroussées et les mains couvertes d’huile de moteur, à nettoyer son petit bijou avec application. “Combien de chevaux ? Quand est-ce que tu l’as achetée ?” demanda-t-il finalement et bien avant que l’autre homme puisse en placer une, il reprenait déjà avec d’autres questions. “T’avais quelqu’un pour s’en occuper, pas vrai ? Tu l’as conduit quand pour la dernière fois ? Le réservoir est complètement à sec ? Faut que tu la fasses tourner de temps en temps pour que le moteur ne s'abîme pas.” Il abandonna son point d’observation pour recommencer à tourner autour du véhicule comme un prédateur autour de sa proie.

“Je peux m’en occuper de temps en temps, si tu veux. J’étais mécano avant tout ce merdier et j’ai toujours eu un goût particulier pour les modèles de collection. Ça demande un entretien particulier, surtout maintenant qu’on ne peut plus vraiment commander les pièces chez des spécialistes...“ Il se décida quand même à se redresser pour de bon, mettant fin à son inspection presque énamourée de la Corvette pour croiser les bras sur sa poitrine. “J’ai deux petits bijoux cachés dans mon garage, moi aussi. Une Aston Martin DB4 de 63 que j’ai retapé entièrement quand j’ai commencé la mécanique, y a de ça vingt piges. Et une Chevrolet aussi. Une Camaro de 67 que ma femme a trouvé dans un garage l’an dernier. Elle est en ruines, mais je m’occupe de la remettre sur pieds quand j’ai un peu de temps…” Chose qu’il n’avait pas fait depuis des mois, d’ailleurs. À vrai dire, il y avait même à peine touché depuis que Joy la lui avait ramené ici. À croire que s’occuper de Fort Hope, de sa famille et de survivre au quotidien prenait réellement du temps… “Bref, si tu cherches quelqu’un pour prendre soin de cette beauté, j’suis dispo.” offrit-il de nouveau, juste au cas où Lazare envisagerait de ne pas accepter son aide.
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MessageSujet: Re: I found one of my socks under the telephone   I found one of my socks under the telephone EmptyMar 22 Jan 2019 - 20:27


Je fais un grand oui de la tête lorsque l’homme-ours me demande si le moteur est d’origine. « Si y’a bien un truc qui différencie les femmes des voitures, c’est que l’une gagne bien souvent à être siliconée tandis que l’autre est beaucoup mieux avec des pièces d’origines. Bien sûr, j’ai eu quelques difficultés pour retrouver des pièces similaires lors de certaines pannes, mais je me suis toujours assuré qu’elle provienne d’une autre C1 de la même année ! » Un large sourire passe sur mon visage en voyant ce présent que j’offrais à un petit garçon avide de cadeau de Noël. Je suis Lazare le bienfaiteur. Et en prime j’ai droit à des questions d’expert.

Je ne suis pas très doué en mécanique, mais ma voiture, je ne la connais comme personne. Et je suis presque sûr que seul Logan ici-même est digne d’ouvrir son capot, même si ça me marque d’une pointe d’inquiétude en le voyant faire. Il semble savoir s’y prendre. C’est pourquoi, lorsqu’il me demande combien il y a de chevaux, je reprends un plus beau sourire et annonce la couleur « V8 à trois-cent-dix-neuf bourrins, mon seigneur. Ça ne consomme pas que du foin, je te l’accorde, mais lorsqu’on appuie sur le champignon, ça a de quoi réveiller certains sensations… » Il doute ensuite de ma qualité à l’entretenir moi-même.

Là il marque des points. « Une seule personne. Un seul expert dans tout Détroit. Piney O’Malley. Un génie de la corvette. Je ne faisais confiance à personne d’autres. Et je crois qu’il me reste de quoi faire une petite balade dans Fort Hope. Le jeune Will n’y a pas été de main morte lorsque je lui ai passé le volant. Je ne laisserai les clefs à personne d’autre hormis ceux qui s’en montreront digne. Elle n’a pas tourné depuis quelques semaines malheureusement… » Je me retourne vers l’établis et tire un mouchoir de poche pour ouvrir la caisse à outil et en tirer un objet que je prends soin de lui cacher, évitant grâce à tissu tout bruit métallique.

Je l’écoute me propose ses services de mécanicien. Je peux déjà voir ce lien entre cette voiture et l’homme-ours. Je suis quelque peu jaloux mais… Je crois bien que j’ai trouvé mon nouveau Piney. « Je serais ravi que tu me les montre aussi. » Je fronce les sourcils en me rendant compte de la phrase à double tranchant. « Tes voitures, bien sûr. Pas autre chose… Et je te remercie pour ton aide. Je suis vraiment dépassé avec autre chose entre les mains qu’un instrument de musique. » Je m’approche de la portière passager et lui dit alors « Et si l’on donnait à ce voisinage le réel tapage nocturne qu’il mérite d’avoir ? » dis-je alors en montrant les clefs de la voiture que je venais de tirer de la caisse à outils.

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MessageSujet: Re: I found one of my socks under the telephone   I found one of my socks under the telephone EmptyVen 25 Jan 2019 - 12:37
Un rire échappa à Logan presque contre sa volonté à la plaisanterie du musicien. Il fut un peu surpris, autant par la facilité avec laquelle l’hilarité passa que par les réponses que lui offrait Lazare, étonnement bonnes quand bien même il ne ressemble en rien au genre d’homme que Logan aurait imaginé penché sur une voiture de ce genre. Tant mieux, après tout. Il ne l’aurait pas juré compte tenu de ses rares échanges avec l’homme jusque là, mais il semblait finalement plus que capable de faire preuve de bon sens et de mériter une voiture de ce genre et cela suffit à installer un peu de tranquillité dans l’esprit de Logan qui se révélait soudainement plus bavard que jamais. Chaque réponse donnée par le propriétaire de la Corvette parvenait à l’apaiser davantage et certaines à le faire sincèrement rire. C’était définitivement une surprise que ces deux-là puissent s’entendre réellement, mais Lazare venait de mettre le doigt sur la faiblesse de Logan et il disposait maintenant d’un moyen de le faire s’ouvrir et se montrer plus conciliant. D’autant plus en acceptant que Logan devienne son nouveau mécano attitré. “Génial.” souffla l’homme, plus sobrement qu’escompté, en jetant un nouveau regard presque énamouré au véhicule.

Et son regard déjà parsemé d’étoiles s’éclaira davantage lorsque Lazare proposa une balade. Au milieu de la nuit et avec la rareté de l’essence, il s’agissait clairement d’une très mauvaise idée. En tant que leader, la responsabilité de maintenir l’ordre et montrer le bon exemple revenait à Logan. Il n’avait d’autre choix que de refuser poliment et mettre fin à cette petite fête et c’était exactement ce qu’il comptait faire lorsqu’il releva ses yeux sur le musicien. “Carrément ! J’peux conduire ? Je serais doux, fais-moi confiance.” Il avait réellement l’intention de refuser et d’être un adulte responsable, vraiment. Mais les mots lui avaient échappé sans qu’il ne puisse rien y faire et il tendait déjà les mains vers les clés qu’il arracha des griffes de Lazare dès que celui-ci le permit.

Il ne sautilla pas réellement jusqu’à la portière conducteur, mais ça y ressemblait fort et en quelques secondes, se retrouva fièrement installé derrière le volant. Ses mains tremblaient presque sous l’excitation du moment, mais il parvint à mettre le contact sans les faire tomber une seule fois et à sortir du garage avec un immense sourire aux lèvres qui ne lui ressemblait absolument pas. “Ah si tu savais comme j’aimerais pouvoir la lancer au max de ses capacités…” souffla-t-il, son ton presque indécent, alors qu’il s’engageait doucement dans Grand Marais Street, ses muscles tendus pour résister à la tentation d’enfoncer l’accélérateur. “Tu sais quoi ? J’vais me démerder pour nous trouver de quoi faire un plein et on ira se faire une balade en ville, ça te tente ?” proposa-t-il soudainement, en donnant un coup de coude parfaitement amical dans les côtes du pianiste. “Doit bien y avoir une putain de rue vide quelque part où on pourra la faire rugir pour de vrai !” Il reposa ses deux mains sur le volant quand ils arrivèrent au bout de la rue et engagea un demi-tour aussi fluide que possible, de plus en plus frustré par l’espace trop réduit du petit fort. “D’où ça te vient, cet amour des belles carrosseries ? C’pas pour te vexer, hein, mais t’as pas l’air du genre de mec à faire ces trucs. T’es plus… délicat ?” tenta-t-il en fronçant les sourcils, son regard effleurant vaguement l’homme pour s’assurer que le terme correspondait assez.
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MessageSujet: Re: I found one of my socks under the telephone   I found one of my socks under the telephone EmptyVen 25 Jan 2019 - 16:54


Je suis le père Noël ! Mieux que ça ! Je me sens tel Dieu devant l’une de ses ouailles tant le géant peine à cacher son excitation ce qui me vaut un sourire. A se demander de nous deux qui est la véritable dramaqueen. Il ne peut refuser l’idée de conduire ma caisse et je lui accorde même un signe de tête lorsqu’il me demande bien cette confirmation, prenant place côté passager. Je l’écoute avoir tout un tas de projet pour ma voiture et nous, comme si nous formions un couple à trois. Oh je peux le voir par ses mains tremblantes qu’il sait y faire.

Il veut la pousser ? J’ai envie de lui hurler dessus de lui faire mal, mais la petite aiguille qui tremble nous murmure qu’elle a soif et il l’entend tout autant que moi. D’ailleurs, ça se sent au moteur qui a plus facile à tomber en rupture. « Fichtre… J’ai bien une idée mais ça implique que l’on se déguise en militaire et que l’on quémande de l’essence pour une Jeep… Hors de question de me faire porter ces guenilles… Mais je suis plus que volontaire pour une virée virile dans les confins d’un Detroit endormi !... Enfin… Pour ceux qui ont survécus. »

Son coude dans mes côtes atteste de cette franche camaraderie qui uni deux hommes l’un à l’autre. Il ne manque qu’une montagne, un troupeau de mouton et l’on fait des choses que l’on cache à nos épouses ! J’aime l’idée et j’en souris ! Encore plus lorsqu’il parle de trouver une rue tranquille.

Sa question lorsque l’on a déjà fait le tour de Fort Hope me vaut une reconduction du contrat sourire. Pour sûr que j’aime parler de moi et de mon expérience ! Et pour sûr que j’aime surprendre les mastodontes comme ce Carter. Alors j’en profite pour me faire mousser et commencer mon histoire. Balivernes ! Je ne la commencerais pas par « Il était une fois ! » « Eh bien vois-tu, dans l’une de mes nombreuses vies, j’ai rêvé de profiter de ma popularité pour me lancer dans la courses automobiles. L’argent ne manquant pas, j’ai pu faire partie d’un club élitiste de Detroit qui ouvre les portes sur une piste automobile privée. Je ne parle là que d’un minime petit avantage parmi tant d’autres mais… J’ai sérieusement une tête à porter des shorts et des bérets ? On est d’accord que non… Donc le golf il fallait oublier… Puis ces longues tiges phalliques qu’ils appellent club… »

Je n’en frissonne rien qu’à évoquer ce manque de goût vestimentaire complétement assumé par ces vieillards et leur haleine putride à l’odeur de cigare et de cognac. « Mais je crois bien que lorsque ma tante Zelda a eu une aventure avec un poivrot du bar du coin, j’ai eu les prémices de cette passion pour l’automobile en général. Je le voyais bricoler avec acharnement cette vieille Cadillac sans comprendre… Alors je l’ai observé et… Plus ça allait, plus elle prenait forme, lui redonnant une seconde vie, un second souffle. Elle était devenue immortelle, inscrite à jamais au rang d’une divinité motorisée dont la mélodie mécanique résonne encore à mes oreilles. » Je ferme les yeux et me réimagine ce son mélodieux. Une minute. Je fronce les sourcils. Ce n’est pas à ça que ressemblait le son de la Cadillac ! ça c’est une Jeep ! Je rouvre les yeux et sans ajouter mot je fais comprendre à Logan de planquer la voiture -et nous dedans- derrière un buisson pour laisser passer les militaires.

A notre grande surprise, lorsqu’ils se stationnent, mes yeux ne voient que ce bidon d’essence métallique que je pointe du doigt.


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MessageSujet: Re: I found one of my socks under the telephone   I found one of my socks under the telephone EmptyMer 30 Jan 2019 - 22:22
Un bref instant, le grand sourire de Logan se figea et il se sentit presque forcé de faire semblant alors que l’homme répondait à sa question. Ça n’était pas tant que quelque chose dans la réponse ne plaisait pas au géant, mais simplement ce type… Ce type, c’était quelque chose. Sa façon de parler, d’être, tout cela n’avait rien de familier pour Logan, c’était même tout l’inverse de ce qu’il pensait être et il se demanda brièvement ce qu’il faisait ici avec cet homme, comment sa vie pouvait avoir été bouleversé au point que son meilleur ami soit marié à un homme et qu’il conduise une voiture au milieu de la nuit avec une diva comme Lazare Bowman sur le siège passager. Tandis qu’il s’interrogeait sur le sens de sa vie, il tourna à l’angle de Grand Marais sans faire réellement attention et atteignit un nouveau cul-de-sac dans lequel il voulut faire demi-tour. Mais avant qu’il ne puisse s’engager sur la route du retour, une Jeep se dessina dans l’obscurité.

La suite, Logan ne se l’expliquerait probablement jamais. Sur l’instant, sa réaction lui parut pourtant parfaitement cohérente : à la demande de Lazare, aussi sûrement qu’il était devenu son chauffeur personnel, le barbu se gara dans l’ombre des arbres et coupa le moteur de façon à ce que les deux soldats à l’intérieur de la Jeep ne les voient pas. Le véhicule militaire s’arrêta à quelques mètres d’eux, juste assez loin pour qu’on ne s’imagine pas qu’ils avaient vu quelque chose, juste assez près pour offrir une vue imprenable sur eux aux deux civils. La lumière des phares de la Jeep éclairait la rue comme en plein jour, ou presque. En tout cas, Logan aurait juré qu’un spot lumineux était désormais pointé droit sur un bidon d’essence tandis que les autres objets que les soldats venaient de sortir de la voiture, eux, restaient étrangement dans l’ombre quand bien même ils soient posés au même endroit. Un instant, Logan tourna les yeux vers Lazare, un air interdit peint sur le visage. Il était le chef de ce camp. L’image de la Loi, entre ces murs et au-delà. Il devait faire au mieux pour son camp, montrer l’exemple et respecter les militaires qu’il avait laissé entrer dans l’espoir de sauver les vies de tous. Pourtant, un sourire s’étira lentement sur ses lèvres et il n’augurait rien de bon. “Vas les occuper pendant que je récupère le bidon.” lâcha-t-il, quelque part entre excitation et froideur presque maléfique. “Fais en sorte que ce soit inoubliable, surtout.” Il ouvrit sa portière et attendit sagement que Lazare en fasse de même et qu’il s’approche des soldats pour les déconcentrer avant de sortir à son tour.
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MessageSujet: Re: I found one of my socks under the telephone   I found one of my socks under the telephone EmptyMer 6 Fév 2019 - 23:31


Fichtre ! Il a l’une de ces prises de conscience qu’on les grands bandits avant de commettre un casse. Je peux le voir, il ne comprend rien à ce qu’il est en train de se passer. Allons ! Un peu d’entrain, très cher ! Escobar n’est pas devenu un grand criminel en hésitant et ce bidon nous tend les bras ! Les militaires penseront qu’ils l’ont perdu… Mon sourire s’efface presque lorsque le géant me regarde. Je sens qu’il est en train de se dire qu’il devrait me sermonner. Et me faire gronder, ça ne serait vraiment pas sympa… Après tout, je le laisse conduire ma voiture en état d’ivresse ! Mais lorsque le silence qu’il m’impose est brisé par… Ah bah non. N’est brisé par rien, vu qu’il sourit. Mais il parle peu après donc… ça marche quand même ! Il a brisé le silence et sa prise de conscience : détourner l’attention pendant qu’il commet le crime. Génial ! Dans une ancienne vie nous étions Bonnie et Clyde. Enfin… J’aurai été Bonnie, bien évidemment, Clyde s’habillait comme un de ces gueux…

Je fais un signe de tête et lui accorde un grand sourire lorsqu’il me dit de faire en sorte que ça soit inoubliable « Ne t’en fais pas, humain, le premier qui oubliera le grand Lazare n’est pas de ce monde ! » Puis je m’extirpe de la voiture, refermant ma veste et m’avançant d’un pas enjoué vers les soldats. Lorsque je suis assez près, je lâche alors un « Messieurs ! » Je les contourne pour leur faire face et m’assurer qu’ils tournent le dos à ce bidon « Messieurs, voyez-vous je suis ennuyé car… Je pense qu’il est capital que je vous fasse part des attentions d’un individu… Il semblerait que l’un des habitants de cette endroit est… » Je racle ma gorge, jetant un coup d’œil autour de nous et m’approche comme si j’allais leur confier un secret. « Voyez-vous, il semblerait que l’un des habitants soit un fétichiste de l’occulte ! »

Je m’arrête une seconde de plus pour frissonner à cette nouvelle et rien que de l’imaginer, ça me file une sacrée frousse. « Je sais que le jeune Burbank s’est amusé à invoquer le diable… Je l’ai vu rentrer chez lui avec bien des bougies. Oh il a tenté de me convaincre que c’était pour… Vous savez… Une nuit romantique avec son compagnon mais… » Je roule des yeux comme pour faire comprendre que je ne croit nullement à ce mensonge. « Il m’a également demandé si certains produits de beauté que j’ai en ma possession contenaient des fœtus d’animaux. Oh il a bien tenté de dissimuler cette question en reproche mais à n’en pas douter, il escomptait bien s’en servir pour un quelconque rituel. De plus, son compagnon étant… Vous savez… Chinois ? Ils doivent dissimuler bien des pentacles dans leurs hiéroglyphes… » Je fais rouler des yeux une nouvelle fois, en profitant pour essayer de voir où en est mon nouvel ami dans notre méfait.



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MessageSujet: Re: I found one of my socks under the telephone   I found one of my socks under the telephone EmptyVen 8 Fév 2019 - 15:55
Rien qu’au sourire conspirateur de Logan et au projet fou qui l’avait invoqué, le géant devinait que la journée du lendemain serait douloureuse et compliquée pour lui. Il voyait venir la gueule de bois légendaire et probablement quelques regrets, presque obligatoire quand on buvait trop et qu’on passait la nuit avec une personne si loin de nos standards habituels. Il imaginait sans mal la Walk of Shame qu’il aurait à faire, pour la première fois depuis des années, quand le soleil se lèverait enfin sur Fort Hope au petit matin. Et malgré tout, il n’arrivait pas à s’arrêter de sourire tandis qu’il observait Lazare sortir de l’ombre pour s’approcher des deux soldats tout occupés à vivre leur vie et faire leur travail, probablement. Le géant sortit de la voiture après avoir laissé quelques secondes d’avance à Lazare, se cachant dans l’ombre jusqu’à ce que l’homme ait enfin attiré l’attention de leurs victimes. Dès qu’il ne vit plus que le dos des deux soldats, Logan déboula dans la rue et s’approcha doucement des objets disposés au sol de sa démarche exagérément précautionneuse. Plus il s’approchait, mieux il entendait la conversation ubuesque entre Lazare et les deux militaires. Ou plutôt entre Lazare tout seul, en fait, les deux autres restaient assez terriblement silencieux.

Un moment, Logan fit de son mieux pour ne pas accorder trop d’attention à la conversation en elle-même. Ce qui se disait lui était complètement égal du moment que ça lui permettait de remplir sa part du marché. Attraper le bidon ne fut pas très compliqué, vraiment pas. Planté à quelques pas dans le dos des soldats, le géant n’eut qu’à se pencher vers le sol pour ramasser le conteneur et fin de l’histoire. Mais ne pas écouter ce que disait Lazare, c’était presque impossible. Il y avait tellement de choses qui n’allaient pas dans les mots du musicien, tellement de remarques offensantes à la seconde que c’en était presque impressionnant. Et Logan n’était pas une mauvaise personne, vraiment pas. Mais ça ne l’empêcha pas de laisser passer un gloussement très étrange et surtout très bruyant. Quand il se rendit compte de ce qu’il venait de faire, il lança le bidon dans les buissons sur le bas-côté et plaqua une main sur sa bouche, son visage gagnant en pâleur à une vitesse folle tandis que les deux soldats se tournaient vers lui. Ce fut un vrai combat pour retrouver son impassibilité et prendre son air de géant toujours de mauvais poil.

“Messieurs, tout va bien ?” demanda-t-il en leur lançant un terrible regard noir, sa voix beaucoup plus forte que prévu. Et il ne s’en rendait pas compte, mais les grimaces qu’il forçait pour parfaire son rôle étaient peut-être un peu plus ridicules que vraiment effrayantes, en fait. “Vous n’ennuyez pas ce civil, j’espère ?” gronda-t-il encore. “C’est pas parce que je vous laisse vivre ici que vous avez tous les droits, ce pauvre homme peut parfaitement sortir dans la rue de nuit sans avoir de compte à rendre à l’armée ! Et qu’est-ce que c’est que tout ce bordel ? Vous avez pas l’intention de laisser ça au milieu de la rue, j’espère ?” Il pointa le tas d’objets à ses pieds d’un signe du pouce, avant de finalement approcher des deux hommes pour forcer le passage entre eux et se planter à côté de Lazare. Il passa un bras autour des épaules du musicien et adressa une autre de ses grimaces bizarres aux soldats. “Dépêchez-vous de ramasser vos affaires, je m’occupe de lui.” ordonna-t-il en fronçant les sourcils pour se donner l’air d’un tueur. Les deux soldats bégayèrent quelques trucs que Logan eut du mal à déchiffrer, mais après ce qui ressemblait fort à des menaces, retournèrent ramasser ce qui traînait au sol pour aller le ranger dans la réserve avec le reste. Logan, lui, resta planté à sa place pour les regarder faire et ne bougea pas avant qu’ils ne remontent dans leur jeep pour disparaître. Un autre rire bruyant lui échappa lorsqu’ils furent de nouveau seuls. “J’leur ai fait carrément peur.” affirma-t-il en se tournant vers Lazare.
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MessageSujet: Re: I found one of my socks under the telephone   I found one of my socks under the telephone EmptyMar 12 Fév 2019 - 2:19


Un gloussement ? Tiens donc… C’était moi qui devais faire du bruit ! Et voici que ces deux sacripans sautent sur l’occasion pour se débiner et fuir notre conversation ! « Messieurs? La situation critique à laquelle je fais face vous ennuie au point de fuir vos obligations ?! » Rien à faire… Fichtre ! Ils vont sans doute aller voir ce qu’il se passe ! S’ils découvrent Logan, je n’ai qu’à espérer que je cours encore assez vite, comme s’il y avait une tripotée de fans gothiques à mes trousses. Au lieu de cela, mon nouvel ami sort de l’ombre pour se mettre à parler. Oh… Seigneur Dieu ! Il va me faire avoir un AVC ! C’est tellement… Excitant ! Et je ne leur laisse pas le temps de répondre à mon géant gardien. Moins ils poseront de question, mieux ce sera « Ah Logan ! Dieu soit loué ! Vous pouvez peut-être m’aider ! » Mais je leur laisse les réprimander concernant ces affaires.

Je me laisse même toucher par le géant qui reprend son rôle d’ordonnateur « Oui, écoutez donc cet homme ! Il est d’une sagesse… Où en étions-nous ? Ah oui… Je faisais état à ces deux fous de la gâchette d’une urgence… » continuais-je, pour donner le change, tandis que les soldats s’éxecutent. Lorsqu’ils eurent fini, je les regarde s’apprêter à repartir « … Et c’est pourquoi, je pense, qu’il faudrait vraiment interdire les bougies de couleur rouge. De plus, c’est so 2013 le rouge et noir et… » Le bruit de la jeep m’empêchant de parler, sous les rire de mon ami, je ne peux que pouffer également en finissant « Tu es des plus impressionnant mon cher ! Et ce pauvre Will… Ces oreilles ont dû tellement siffler que j’ai presque envie de lui écrire une lettre d’excuses pour son rôle de dommage collatéral. »

Je donne un magnifique sourire au brun et revient au sujet de base « Dois-je considérer à ton air enjoué que la mission a été couronnée de succès ? » Je fais la révérence tout en désignant la voiture d’une main tendue « Si tu veux bien… Je crois que notre amie commune a grand besoin d’un peu de Château Sans Plomb. » Je me dirige de nouveau vers mon véhicule, ouvrant la trappe à carburant et caressant la carrosserie de cette dernière « T’en fais pas mon bébé ! Le gentil monsieur va s’occuper de toi et te donner un biberon ! »


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MessageSujet: Re: I found one of my socks under the telephone   I found one of my socks under the telephone EmptyLun 18 Fév 2019 - 14:32
Retrouvant peu à peu son calme, Logan baissa les yeux vers Lazare en se mordant les lèvres pour retenir un nouveau rire. Il ne croyait pas vraiment que l’armée irait chercher des poux à Will pour une sombre histoire de rituel satanique rapporté par Lazare, mais… S’ils le faisaient, ce serait tellement drôle, non ? C’était certainement l’alcool qui parlait, mais Logan rêvait d’être dans le coin si l’ingénieur avait à répondre de ces actes devant des militaires dans les jours à venir. Ça faisait un moment qu’il n’avait pas rendu une petite visite de courtoisie à Elias, en plus, ce serait une occasion parfaite. “Lui dis rien, ce sera plus amusant s’il est surpris quand on viendra l’accuser de satanisme demain matin.” souffla distraitement le géant alors qu’il continuait de surveiller la jeep s’éloigner de leur position à une vitesse vraiment agaçante. Ils ne risquaient pas de renverser quelqu’un, alors quel intérêt de rouler aussi lentement, franchement ? Tandis qu’il réfléchissait très - trop ? - sérieusement à ce mystère, Lazare lui, ne perdait pas de vue le plus important : la réussite de leur mission ! Logan secoua vaguement la tête pour s’aider à se concentrer et offrit un grand sourire à son voisin. “Tu parles que ça a été un succès !” lança-t-il, enjoué, en frappant l’homme dans le dos. “S’ils se rendent compte qu’ils ont perdu de l’essence, tu crois qu’on pourra accuser Will et ses rituels sataniques ?”

Ils sortirent tous les deux de la route, Lazare pour rejoindre la voiture, Logan pour récupérer le bidon d’essence balancé sans trop de soin au milieu des buissons. Il le retrouva non sans difficultés et alla rejoindre le pianiste qui semblait tout occupé à murmurer des mots d’amour à sa voiture. Non pas que Logan aurait été capable de le juger pour ça, bien au contraire, il se sentait même pris d’une certaine empathie pour l’homme. Enfin quelqu’un comprenait la relation si particulière qui le liait lui-même à sa Aston Martin. “Madame est servie !” s’exclama Logan en se plantant à côté de l’homme pour vider le contenu du bidon dans le réservoir d’essence. Il hésita un instant à vraiment garder le bidon vide pour le cacher dans le jardin de Will, mais renonça au dernier moment. Entre une plaisanterie farfelue et une véritable tentative de sabotage, il fallait savoir reconnaître les limites. À la place, il reposa le bidon sur le sol et retrouva la portière conducteur pour reprendre sa position derrière le volant sans vraiment demander son avis à Lazare. “Allez, en route, j’te ramène chez toi !” appela-t-il Lazare en s’installant. “T’as intérêt à me payer un dernier verre avant que je parte, d’ailleurs.”

Il attendit sagement et comprit tout à coup pourquoi les soldats avaient pris tellement de temps pour disparaître de leur vue, alors qu’il reprenait la direction de la maison de Lazare, devant laquelle il arriva bien trop vite à son goût. L’incendie se calmait doucement dans le jardin, mais Logan n’eut aucun mal à l’ignorer pour se garer dans le garage. Avant de s’éloigner pour de bon de la voiture, il caressa tendrement sa carrosserie. Et même s’il avait exigé que Lazare l’invite, il n’attendit pas vraiment que l’homme parle pour retourner s’asseoir devant le feu de camp improvisé et avaler quelques gorgées d’alcool. Il rendit quand même la bouteille à l’homme quand il eut terminé. “Je crois que t’as réveillé en moi la flamme du crime…” souffla-t-il pensif, son regard posé sur la maison d’Elias et Will sur le trottoir d’en face. “On devrait aller dessiner un pentagram dans le jardin de Will, pour que notre mensonge soit crédible, tu vois ?” proposa-t-il, tellement sérieux que ça en devenait inquiétant.
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MessageSujet: Re: I found one of my socks under the telephone   I found one of my socks under the telephone EmptySam 4 Mai 2019 - 10:49


Je pouffe telle une demoiselle lorsque Logan me souffle de ne rien dire à Will tant je ne peux m’empêcher de rêver à cette scène. Est-ce mal ? Sans doute. Il n’en est pas à douter que ma place est en enfer. Au fond, n’y suis-je pas déjà ? Quoiqu’il en soit, point de temps pour la névrose puisque mon partenaire m’annonce une nouvelle des plus joviales. En effet, il est parvenu à dérober l’or noir de ces sacripants armés. Et il en rajoute une couche sur le dos de mon cher voisin, ce qui manque de peu de me faire éclater de rire. Je me contiens pour continuer à préserver la discrétion, mais le fou rire silencieux répond présent. Je m’en retrouve plié en deux, posant ma main sur son épaule pour ne pas en perdre l’équilibre. Je parviens à glisser entre deux gloussements « Je crois que je vais opter pour donner un coup de pouces aux militaires en ce sens. Je tiens vraiment à voir son visage se décomposer et l’affront qu’ils vont lui faire ! »

Ça alors ! Me revoici à faire les quatre cents coups avec un allié aussi peu probable que le chef de Fort Hope en personne. Cela me rappelle l’une de ces soirées que j’ai passé en compagnie du maire et de son épouse. D’un côté, le chef de la commune désigne tout à faire ce cher Carter officiellement. De l’autre, la nuit d’ivresse avec l’épousée n’est pas sans me rappeler également les méfaits que nous commettons.

Nous parvenons enfin à mon véhicule que ce Carter abreuve. Je le regarde la bichonner. Est-ce mal d’apprécier l’instant ? Mon karma va-t-il se pourrir un peu plus ? Une fois de plus, pas le temps de niaiser ! Il me somme de prendre place, chose que je fais bien évidemment. La déception me gagne lorsqu’il évoque le fait de me ramener. Un soupire suivi de prés par un peu de baume au cœur puisqu’il veut également un dernier verre. Je tapote son bras et dit dans un sourire « Voyons… Le dernier verre je le réserve à ces dames ! Pour toi, c’est le restant de la bouteille, mon grand ! En troupe, mauvaise route ! » Dis-je subitement en me redressant et levant mon doigt par-dessus le pare-brise, profitant de la fonction décapotable de ma voiture. Je profite de me faire conduire pour me masser les cernes. Je jure de ne pas m’observer dans un miroir pendant au moins deux jours. Il est hors de question que je vois les stigmates de cette soirée gâcher mon faciès.

La flamme du crime ? Rien que ça ? Encore un mérite que j’accroche à mon trophée de chasse mental. Et de nouveau je pouffe à l’idée du pentagramme. « Je ne peux que être d’accord à l’idée de ce dessin, toutefois il est à noter que ce type de symbole est censé éloigner le démon. Pas l’attirer… » J’arque un sourcil, marquant une légère pause pour voir son expression avant d’en rire et ajouter « Allons, mon brave ! Ce n’est qu’une galéjade ! On n’en a que faire de savoir ce à quoi ça sert ! Laissons ça à ces gothiques ! J’essayais de gagner du temps pour trouver de quoi le faire mais je dois avouer que je sèche. Et toi, tu te dessèche. Je te laisse regarder dans mon antre si tu trouves de quoi faire. Je vais de ce pas te chercher un nouveau breuvage ! » Et sans attendre quelconque mot de sa part, je m’extirpe de ma voiture pour me mettre en quête de tout ce qui ressemble de prêt ou de loin à de l’alcool.

Je maudis le fêtard que je suis de ne retrouver que le restant de cette pauvre téquila qui a bien failli ne pas survivre à l’ours. De toute manière, il est hors de question que je n’en boive une seule goulée sans citron vert et sans sel. Je garde ma trouvaille bien en main et rejoint le garage, lieu le plus probable où mon collègue criminel a une once de chance de trouver son bonheur. « Devine qui n’a pas fini son biberon ? » dis-je, agitant la bouteille pour la désigner à mon invité.


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