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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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MessageSujet: Tu veux survivre? prend un ticket! [OUVERT]   Tu veux survivre? prend un ticket! [OUVERT] EmptyVen 4 Jan 2019 - 23:46
C'était aujourd'hui le sacro-saint jour de la semaine où les portes de la réserve de Fort-hope s'ouvraient et que l'on en sortait les récoltes  hebdomadaires pour en faire distribution aux survivants qui habitaient ici.

L'événement bien que régulier ne manquait pas d'attirer foule de crèves-la-dalle et de familles entières qui espéraient obtenir assez, voire même peut être juste un peu plus que ce que le minimum vital exigeait. Les rumeurs couraient d'ailleurs depuis quelques jours que les différentes équipes d’approvisionnements avaient fait de belles trouvailles et qu'ils y aurait peut être même des conserves de fruits et des denrées sucrées pour tous le monde .. ou presque.

Car c'était bien la hantise de chacun quand il se pointait à l'heure dite de l'ouverture afin de réclamer ce à quoi ils pouvaient avoir droit ... s'ils étaient servis à temps . Y'avait un sacré paquet de bouches à nourrir ce matin encore.  Et Les militaires étaient naturellement présents pour que tout se passe dans l'ordre et la discipline, comprenez par là surtout qu'e ça ne finisse pas en émeute d'affamés tendant les bras comme des rôdeurs pour s'entre-déchirer un carton de tablettes de chocolat ou de gâteaux secs.

c'est exactement ce genre de débordements incontrôlables qui se tempérait au prix de la violence d'une rafale automatique tirée en l'air qu'on parvenait à reprendre un temps  soit court l'attention de la troupe de sauvages qui se foutraient sur la gueule fissa autrement.

Mais pour le moment aucune tension particulière à déplorer. Tout le monde restait sur une courtoisie de bon citoyen venu chercher avec le sourire (plus ou moins marqué selon les individus) et la faim au ventre, le bon miam de la semaine!

La capitaine Zahora chapeautait la distribution de cette matinée et  surveillait depuis son toit de conteneur que les soldats qui distribuaient  les vivres aux trois queues de Forthopiens qui formaient les files d'attentes, le faisaient vite et bien. Chaque personne ayant déjà reçu  sa part devait être estampillée d'un coup de tampon encreur sur le dos de la main gauche pour éviter que de petits malins tentent de resquiller en passant dans plusieurs files d'attente.

Une main sur la hanche, une clope au bec, l'arme chargée dans le dos, l'air détachée elle toisait tout ce petit monde sans arrogance mais avec cette expression calme et résignée face au drame banale de ce spectacle.  Pourvu qu'il n'y ait pas d'esclandre ni de bagarre ... c'est tout ce qu'elle espérait et qu'elle attendait de la populace.

Elle tourna son regard vers l 'intérieur du conteneur où allaient et venaient les gars qui formaient une chaîne-humaine pour acheminer les précieux paquets jusqu'aux distributeurs assis devant leurs petits bureaux.

Aujourd'hui on allait donner des boites de conserves d'ananas tout juste périmées, des sachets de purée lyophilisés, des paquets de nouille chinoises gout crevette, des barres céréalières à la banane et les éternelles mais désormais peu ragoutantes boîtes de haricots blancs sauce tomates, "baked beans" et malheureusement bien trop peu de paquets de lait en poudre. Il en avait été demandé une belle quantité par les diverses familles qui avaient eut "d'heureux événements" récemment. Mais l'apocalypse et ses reliefs n'avaient que bien peu de considération pour les fringales infantiles des nouvelles générations qui naissaient dans ce bas monde. Si "maman" n'avait pas assez de lait dans son sou-tif, ils allaient devoir attendre que l'on déniche plus d'épiceries et de maisons de puériculture encore non rançonnées par  des années de survies ...   à part ça il y avait aussi  les légumes frais et les quelques kilos de fruits de saison grappillés dans les jardins de belles propriétés qui bordaient la cote autour de fort-hope.

Bref pas de quoi rassasier tout le monde mais au moins personne ne mourrait de faim... en principe.
Jazz  soupira et revint à la foule qui grossissait de minutes en minutes sous ses yeux. Apparemment les rumeurs avaient trouvé preneurs et il lui semblait même que tout fort-hope était amassé ici. En un sens c'eut été le moment idéal pour tenter un comptage .. mais ils bougeaient trop et elle n'avait vraiment pas envie de se taper cette corvée. Les réserves restantes (s'ils en restait) donneraient bien un chiffre approximatif pour savoir combien d'affamés était venu faire la queue ...
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MessageSujet: Re: Tu veux survivre? prend un ticket! [OUVERT]   Tu veux survivre? prend un ticket! [OUVERT] EmptyMer 9 Jan 2019 - 10:17


Aujourd’hui c’était le jour du ravitaillement, Ezra adorait distribuer les colis de nourriture à tous les habitants du camp. C’était un de ses petits plaisirs avant son enlèvement, pouvoir rencontrer tout le monde, discuter, voir le sourire des enfants quand ce qu’il donnait contenait des bonbons ou d’autres sucreries alléchantes. Mais à son retour, il n’avait pas trouvé le courage de se remettre à travailler, trop de mauvaise chose tournaient et retournaient dans son esprit. Puis les militaires ont débarqué et avant qu’il ait eu le temps de dire "ouf", ces derniers reprirent cette mission en main. Les civils s’occupaient toujours de confectionner les colis, mais la distribution était régie par les soldats.

C’est donc un peu résigné qu’il alla faire la queue, au milieu de tous les autres habitants. Mais là il n’avait pas envie de discuter, il y avait beaucoup trop de monde et Ezra ne se sentait pas très à l’aise. Il avait toujours peur qu’une catastrophe imminente lui tombe dessus, il savait que c’était dans sa tête et que rien ne lui arriverait ici. Mais rien n’y faisait, il n’arrivait pas à se raisonner, surtout quand il savait Harvey ailleurs. Il essaya de rester le plus souriant possible pour cacher son malaise, mais ne souhaitait qu’une chose, rentrer chez lui.

C’était enfin à son tour. Il regarda rapidement les soldats qui distribuaient les rations, mais son frère ne faisait pas partie du lot. Ezra était un peu déçu, cela aurait été l’occasion de pouvoir échanger avec lui sans dispute. Un simple bonjour, pourquoi pas un sourire cordiale. Cela aurait été un bon début. Mais ce fut un illustre inconnu qui lui donna son colis et lui tatoua la main. Ezra sourit légèrement quand le soldat se retrouva devant sa main entièrement tatouée, à chercher un endroit visible pour déposer son petit tampon encreur.

Il salua son interlocuteur d’un simple mouvement de tête qu'il agrémenta d’un clin d’œil coquin. Il allait rentrer chez lui quand un enfant en train de pleurer, à l’arrière du conteneur, attira son regard. Ezra s’approcha de lui, s’accroupissant pour regarder s’il n’était pas blessé et essaya de le consoler d’une caresse dans les cheveux et de gentils mots doux. Mais les reniflements du petit ne cessaient pas pour autant. Alors, en bon chevalier, le tatoueur ouvrir son colis et offrit la barre de céréale au gamin, lui faisant promettre de garder le secret. Et comme il l’avait prévue, l’enfant retrouva le sourire instantanément et partie rejoindre ses amis avec le sourire, sa barre dans la poche arrière de son jean. Ezra sourit lui aussi heureux de lui avoir offert un peu de réconfort.

Il se redressa et aperçut à ce moment-là une femme perchée sur le conteneur qui semblait le regarder. Il ne put s’empêcher de sursauter de surprise, faisant même tomber ce qu'il tenait dans les mains, son colis se rependant au sol. Puis, il devint blanc comme un linge en apercevant son arme dans son dos. Il baissa les yeux et s’éloigna de quelques pas de la militaire, puis la fixa en levant la tête pour ne pas la perdre du regard.

« Je … Vous m’avez fait peur. Désolé d’avoir réagi comme ça … »

Ezra voulait maintenant fuir de là où il se trouvait. Mais cela n’aurait pas été très poli de partir comme ça … Il resta donc planté comme un bâton devant cette militaire qui lui collait la chair de poule, sans savoir quoi faire.

HRP:



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MessageSujet: Re: Tu veux survivre? prend un ticket! [OUVERT]   Tu veux survivre? prend un ticket! [OUVERT] EmptyLun 14 Jan 2019 - 17:03
La distribution se passait bien. Les habitants de Fort-Hope, aussi sujets à la disette puissent-ils être se comportaient avec une citoyenneté remarquable. Jazz surprit même quelques rires à éclore ça et là dans les files d'attente. Une ambiance bon-enfant planait sur la place bondée de monde. Cela soulagea la militaire qui redoutait sincèrement qu'à chaque fois qu'on ouvrait les conteneurs pour faire la distribution hebdomadaire, ça finisse en foutoir. Mais il faut croire que bien que tout ce petit monde crève cruellement la dalle et que l'annonce d'une belle occasion de s'en mettre un peu plus dans le bide les avait fait  rappliqué par dizaines, ça ne les changeait pas en bêtes fauves capables de mordre leurs congénères pour se tailler une part plus grosse que celle des autres.

Jazz se déridait un peu. la froideur professionnelle de son faciès impassible inspirait désormais la contemplation d'une populace d'humains pétris de ce fragile équilibre paisible et courtois. Mais elle ne perdait pas pour autant cette réserve intérieur qui à la moindre incartade la muerait de nouveau en une militaire droite et sévère. Sa main n'avait pas quitté sa place, posé contre sa hanche, à proximité du métal noir et froid de son arme désormais dans son dos.  D'ailleurs même si elle n'y était pas particulièrement habituée, les consignes de ses supérieurs avaient été claires lorsqu'elle avait été affectée à l'encadrement de cette distribution. "les civils ne devaient pas avoir l'impression qu'on les tenaient comme des animaux en cage ou des criminels incarcérés entre les murs d'enceinte ... notre rôle est de les protéger, de les rassurer, de les soutenir .. pas de les effrayer ni de les rabaisser ou de les brimer ..." Jazz avait parfaitement compris ce message ... personnel "être souriante et accueillante pour que les habitants restent cool face à la présence de l'armée" Elle avait déjà reçu quelques remarques lui reprochant d'être un peu trop rigide et protocolaire avec les civils . La chose bien que pouvant sembler anodine avait une réelle importance. L'armée n'était pas vraiment la bienvenue dans l'enclave et tous les militaires devaient faire en sorte que les choses se passe le mieux possible. Il était hors de question que leur présence se solde par une complication interne par cause de trop de rigidité. Ca n'était certes pas impossible pour la capitaine d'être sympathique et avenante avec les habitants. Mais il est vrai qu'à la base l'humanitaire n'était pas sa spécialité . Elle en avait fait un peu dans le passé en Haïti et lors de l'ouragan Katrina mais elle était plus "force de frappe" que "soutient aux populations" dans son genre ... Qu'importe, il fallait qu'elle mette de l'eau dans son vin. Et ce qu'elle comptait faire du moment que l'ambiance et le comportement des survivants en présence le permettrait.

Ainsi son regard contemplatif de surveillante parcourra l'assistance et c'est au pied du conteneur sur lequel elle était juché qu'il s'arrêta. En bas, un homme plutôt jeune, efflanqué, le cheveux raz, la peau des avants-bras, de la nuque et très probablement d'autre majore partie de son corps encore, venait de faire généreusement don d'une barre céréalière à un gosse qui chouinait. Jazz était témoin d'un acte simple qui aurait put paraître sans valeur particulière il y a de cela quelques années. Comme un geste  d'une bonté  naturelle et dérisoire. Donner une friandise à un gosse  dans le monde d'avant aurait put être considérer comme un geste sans valeur particulière. Mais en ces jours  de privation forcée, en ces temps de misère apocalyptique ... donner, ne serait-ce qu'un tout petit peu de ce que l'on possède de vital à un autre humain, même si c'était un enfant  en pleures... cela  devenait un choix d'une bonté et d'une générosité  remarquable. Ho certains se gargariseraient  probablement d'une condescendance mièvre en assurant que c'était bien normal et que c'était la moindre des choses .. mais ceux là n'auraient probablement pas connu la faim , la vraie , celle qui vous rend pire qu'un animal  prêt a tout pour survivre.  Les "bien-pensants" étaient toujours faciles pour ce genre de belles paroles "masturbatoires" de leur mansuétude humaniste .. mais qu'ils se regardent bien au fond et sous le verni ... là se cacherait leur véritable nature et croyez moi elle est bien moins belle que ce qu'ils peuvent prétendre ou croire eux-même.

C'est donc avec une moue admirative et silencieuse qu'elle admira le geste  miséricordieux de cet homme à la peau bariolée. En aurait-elle fait autant si elle avait été à sa place? ... Jazmìn supposa que oui Mais sans avoir la certitude qu'elle en serait capable dans n'importe quelle situation.
A vrai dire le contexte était heureux, l'abondance de cette distribution générale même si elle était limitée dans le temps et dans ses proportions pour l'ensemble des gens ici présents, ce matin, sur cette place... laissait admettre que n'importe qui  aurait put et aurait dû faire de même. Elle-même inclue, Jazz en était persuadée. Mais tout le monde était il bien enclin a un tel acte de bonté ? ça elle en doutait. ce monde voyait la loi du plus fort et du plus résistant prendre le pas sur la protection et la défense de la vie. C'était un monde mourant qui tentait de se relever ... ceux qui tendait la main a autrui dans le plus simple désintéressement étaient rares .. bien trop rares!

L'homme la vit finalement et fut surprit par sa présence ou par ce regard intense que la militaire lui adressait au point qu'il laissa choir ses provisions qui s'étalèrent sur le sol. Il ramassa ses affaires avant de la regarder sans faillir cette fois.

« Je … Vous m’avez fait peur. Désolé d’avoir réagi comme ça … »

Les hommes bons devaient ils être observés depuis des cieux  d’inaccessibilités pour  apparaître  avec des visages de bienfaiteurs? ... Jazmìn  devait descendre de ces hauteurs du devoir et de l'impassibilité pour s'en rendre compte.

C'est ce qu'elle fit d'un bond souple et leste, frappant de ses rangers sur le sol encore humide. Elle était désormais face a lui, considérant sa grandeur physique plus encore que celle de son âme généreuse. Elle lui tendit la main et dit:

"Merci ..." ni plus ni moins. un mot simple, unique, si court et pourtant si riche de cette reconnaissance. Un petit merci pour un grand acte. Elle ne pouvait guère trouver mieux. Son regard d'ordinaire si dur émanait une sincérité admirative et bienveillante."...pour le gamin"
Mais a mesure qu'elle regardait cet homme , songeant à ce qu'il venait de faire. elle revint à une considération plus "triviale" et se rendit compte que son visage ne lui était pas inconnu.  Les souvenirs de ce visage vinrent s'accoler a ceux d'un des militaires avec qui elle avait déjà  opéré à plusieurs reprise ... le soldat Ariel Young.  Jazz fit le rapprochement ... cet homme était un proche,assurément. Elle les avaient vu discuter un jour, puis s'emporter et se séparer avec cette colère  affectives qui lie les familles. Elle se souvint avoir pensé à son propre frère et à leurs engueulades monumentales avant que tout ce merdier de fin du monde ne vienne rendre la vie et les rapports plus compliqués encore ... un frère... cet homme-ci était le frère  rejeté et sous-estimé du Soldat Young. Il n'y avait pas à en douter.

elle hésita un instant avant de parler de nouveau:

"Vous êtes le frère d'Ariel Young n'est ce pas ? ... vous lui ressemblez ... Les tatouages en plus ..." tenta-t-elle d'apporter avec une pointe de légèreté à cette phrase qui pouvait sembler indiscrète "Vous avez eu un beau geste avec l'enfant ... ce n'est pas tout le monde qui l'aurait fait ... je ... tenais à vous remercier personnellement pour ça ...et désolé si je vous ai fait peur" D'un coup elle se trouva bien crétine et ridicule ... comme si cette bien-pensance hypocrite et cette générosité entendue pour les êtres les plus faibles venait lui mettre une torgnole  qui signifiait que ce n'était rien et que c'était bien naturel .. blablabla...
Gênée elle se racla la gorge et ajusta son arme dans son dos avant de faire demi-tour et de partir pour rejoindre ses collègues en treillis afin les aider à sortir les vivres du conteneur pour la distribution ...
Décidément, être sympa  n'était pas dans ses habitudes .. et pourtant au fond  c'est bien ce qu'elle était. Mais ça, la carapace du devoir et de sa défiance spontanée qu'elle portait face à ce monde cruel le lui interdisait souvent .. bien trop souvent...
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MessageSujet: Re: Tu veux survivre? prend un ticket! [OUVERT]   Tu veux survivre? prend un ticket! [OUVERT] EmptyJeu 17 Jan 2019 - 20:27


Alors que la femme sautait du toit du conteneur vers lui, le tatoueur ne put s'empêcher de faire un pas en arrière et blêmit un peu plus. Ezra sentait une crise de panique monter en lui. Le simple fait de se retrouver isolé avec une personne armée le terrorisait plus que tout. Mais, alors qu'il s'attendait au pire, la femme le remercia gentiment et lui tendit la main. Ezra la regarda avec des yeux ronds et mit quelques longues seconde, avant de finalement la lui serrer avec tout de même un peu d'hésitation.

« Ce n'est rien ... Madame. »

C'était la première fois qu'on le remerciait pour ce genre de chose. Le tatoueur préférait offrir sa nourriture aux personnes qui en avait plus besoin que lui. Et comme en ce moment, son appétit n'était toujours pas au top, autant faire profiter à ses proches de chose qu'il n'allait pas forcement toucher. D'ailleurs, en général, il donnait tous les trucs sucré qu'il recevait dans ses colis à Harvey, qui lui, raffolait de ça. D'ailleurs, il serait sûrement un peu déçu en apprenant qu'Ezra n'avait plus sa barre de céréales, mais quand il lui expliquerait la situation, le tatoueur savait que ce dernier comprendrait. Surtout qu'Ezra ne lui avait jamais caché adorer les enfants.

Puis, la femme sembla le regarder un peu mieux et la mine plutôt fermée du tatoueur s'illumina quand elle lui parla de son frère. Elle connaissait Ariel et avait fait le rapprochement entre eux deux. Bon, il est vrai qu'Ezra n'était pas des plus discrets quand il essayait de discuter avec son soldat de frère, mais le fait qu'elle ai remarqué leur air de famille illumina la journée du tatoué. Et un sourire naquit sur ses lèvres.

« Oui, Ariel est mon petit frère, mais si j'étais vous, je ne lui dirais pas qu'il me ressemble, il n'apprécierait pas trop. »

Il rit légèrement et sembla se détendre, oubliant même la présence de l'arme que la jeune femme avait sur elle. Puis, elle le remercia à nouveau, avant de s'excuser de lui avoir fait peur. Ezra se sentit un peu gêné, ce qu'il avait fait pour le gamin lui avait autant, si ce n'est encore plus, fait plaisir qu'à l'enfant. Et quant à sa peur, il se sentait soudain coupable de son comportement. Il n'avait pas réussi à se contrôler et pourtant cette femme paraissait des plus gentilles malgré son air un peu froid. Alors, baissant la tête, il avoua être gêné plus par son arme que par elle-même.

« Je n'ai pas eu vraiment peur de vous … mais plutôt de votre arme. »

Ezra n'avait jamais été à l'aise avec les armes à feu. Il avait essayé de faire des efforts mais ces dernières expériences avait fait exploser le malaise qu'il ressentait en présence de ces dernières et ce dernier faisait un blocage total envers elle. Si bien que maintenant la simple présence d'une arme à feu à côté de lui, lui faisait remonter de mauvais souvenir et il s’imaginant déjà avec un canon collé sur sa boîte crânienne. Puis, alors qu'il s'était lui-même perdu dans ses pensées, il remarqua que cette dernière s'était éloignée, retournant à ses occupations. Après tout, elle était en train de travailler …

Ezra prit son courage à deux mains et s'approcha du conteneur, gardant ses distances pour ne pas inquiéter les autres militaires présents. Il se racla la gorge pour parler assez fort afin qu'elle puisse l'entendre.

« Euh … Madame … Vous avez besoin d'aide pour la distribution ? Je fais partie de l'équipe de rationnement. Je réalise les colis avec les autres membres de ce groupe … Donc … Enfin … Je peux vous aider si un de vos hommes à autre chose à faire. »



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