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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Détroit, une ville pleine de surprise
In Your Flesh :: Last pub before the end of the world :: Archives :: RPs

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MessageSujet: Détroit, une ville pleine de surprise   Détroit, une ville pleine de surprise EmptyJeu 6 Déc 2018 - 23:37
"C'est encore loin ? J'en peux plus." Râlait Dwayne qui avait ralentit son rythme de marche et qui se trouvait maintenant derrière moi. Deux ans qu'on vivait au jour le jour à marcher dans cette ville et il se plaignait encore. C'était un des principaux défauts Dwayne, bien que ce soit un gamin très sympa et toujours là pour aider les autres, il avait le don de se plaindre comme n'importe quel ado avant ce bordel ce qui le rendait très agaçant la plupart du temps.

"Si on passe notre temps à se reposer on sera encore sur la route l'année prochaine." Notre objectif était de rejoindre Fairlane Green, un centre commercial où on pourrait peut être y trouver des vêtements face à l'hiver qui approche ou quoi que ce soit qui nous soit utiles. On commençait à manquer de bouffes et Dwayne avait besoin d'une veste chaude, l'automne s'installait, le vent devenait de plus en plus frais et les journées de plus en plus courtes, c'était un signe que l'hiver ne tarderais pas.

"Et si Fairlane Green est envahi par les morts ? On aura fait tous ce chemin pour rien." Dwayne m'agaçait mais il n'avait pas tort, cet endroit est un excellent repère à macchabées, fermé, spacieux, toutes les conditions sont bonnes pour que Fairlane Green soit infestés de macchabées et bien sur dans ce cas là nous n'aurons aucun moyen de nous en débarrasser sans que l'un d'entre nous ne se mette en danger.

"Eh bien on s'en débarrassera, c'est aussi simple que ça.""Ah oui ? Nous deux contre une horde de morts affamés ?""Je t'ai jamais raconté la fois ou je me suis débarrassé d'une trentaine de macchabées sans tirer une seule cartouche ?""Peut-être, en tout cas je m'en souviens pas et t'as fait comment ?"J'avais trouvé un poste radio dans une baraque avec un album de musique, une meute arrivait au loin alors j'ai allumé la radio en mettant le son à fond, j'ai ouvert la porte de la baraque en grand et j'y ai foutu le feu.". Il y avait une certaine fierté dans mes mots, je regardais Dwayne avec un air de "hé ouais gamin, c'est moi qui l'ai fait". Faut dire qu'il y'a un million de façons de tuer un macchabée mais dans mes souvenirs j'avais été plutôt maligne sur ce coup là, comme quoi n'importe quel personne un peu futée peut survivre sans vraiment avoir besoin de l'aide d'une arme.

"Sérieux ? Je pensais pas que brûler les morts étaient si efficace.""Y'a rien de mieux que le feu pour faire le ménage.""Tu me rappelles mon pote Mike, c'était un gars qui avait toujours une histoire plus intéressante que la mienne. Et je t'avoue que t'es la première nana qui m'impressionne comme ça." Je dois avouer qu'en dehors des fois ou Dwayne se plaint et des fois ou il raisonne comme un abruti, Dwayne est quelqu'un d'indispensable pour moi, il m'aide dans notre survie et dans nos différentes luttes contre les morts et les vivants et surtout, il m'aide à ne pas perdre la tête. La discussion avec quelqu'un que l'on apprécie est le remède contre la folie, lorsque j'étais seule, je parlais toute seule ou avec les morts, je commençais à prendre des tocs et je perdais le cours du temps, avec le recul j'ai bien compris que ce qui nous rend fou c'est la solitude.

Un vent frais souffla sur l'avenue où nous marchions, au loin je pouvais distinguer un grand croisement et le parking d'un entrepôt de distribution de matériaux, l'idée me vient d'y faire un tour avec Dwayne pour voir si nous pouvions trouvés quoi que ce soit d'intéressant, je pourrais également trouver une arme comme une barre de fer ou quelque chose comme ça qui me faciliterais la vie quand il s'agit de casser du macchabées.

Le vent soufflais dans notre dos comme si le destin nous poussait à aller de l'avant je me tournas vers Dwayne et lui montras au loin la direction de l'entrepôt. "Il y a un entrepôt là-bas, on va aller y faire tour voir si on peut trouver quelque chose d'intéressant et peut être pour s'y reposer un peu." Dwayne hocha le tête pour me donner une réponse positive. Au moment ou j'espérais que le peu de trajet qu'il nous restait se passe bien, quelque chose retins mon attention dans un croisement.

Je les ais d'abord entendu avant de les voir, une douzaine de macchabées qui bien qu'assez éloignés de notre position se rapprochait en poussant des grognements et en faisant claquer leurs dents. "Ok, détends toi. Marche plus vite on va les semer, ils sont pas très nombreux." Dwayne avait accéléré le pas, il était devant moi désormais. Bien qu'il soit équiper pour les tuer et as déjà tuer un bon paquet de morts, Dwayne semblait garder une certaine peur de ces sales bestioles, cela se voyait dans son regard et dans sa manière de marcher.

J'avais déjà semer des macchabées à la marche et en prenant une autre direction quand ils ne m'avaient pas en vus, une fois dans l'entrepôt nous serions tranquilles à moins que nous rencontrions de nouveaux morts sur le peu de chemin qu'il nous restait. La poisse me collait à la peau, au moment ou j'espérais que le trajet jusqu'à l'entrepôt se passe bien, un nouveau groupe de macchabées bien plus gros se présenta à nous sur le second croisement et bien entendu ils nous barraient la route pour l'entrepôt.

"Jane qu'es qu'on fait ?" Dwayne semblait légèrement paniqué, quant à moi j'analysais la situation, en me retournant je vis le premier groupe de pourris à une douzaine de mètres de notre position, ils étaient rapides pour des macchabées, ceux-là doivent être infectés depuis peu de temps, leurs corps n'as pas eu le temps de pourrir entièrement ce qui explique le fait qu'ils soient si rapides. Dans tous les cas nous étions mal barrés. "Faut qu'on les sépares en deux groupes et qu'on s'en débarrasse, ils nous barre la route et ont peut pas fuir sans savoir ou aller.", "T'es sérieuse là ?", "T'as une hache j'ai un fusil et pas assez de cartouches pour tous les flinguer, fais moi confiance je suis là si tu as besoin."

Dwayne partis sur la droite, tenant sa hache de pompier à pleine mains prêt à affronter les macchabées, pour ma part j'étais mal barrés et il me fallait une arme de corps-à-corps. Et c'est en soupirant que je saisis ma belle Winchester par le canon prête à écraser la crosse de l'arme dans le crâne des pourris qui se rapprochaient de plus en plus de moi. J'entendais Dwayne engager l'affrontement avec les macchabées, un rapide coup d'œil me permis de voir qu'il venait d'en tuer un, il semblait en bonne posture par rapport à moi sa hache lui permettait de les éliminer sans trop forcer et surtout de les éliminer en un coup.

Je m'avançais vers le premier macchabée qui tendis les bras vers moi avant que je me serve de mon arme comme d'une massue pour le mettre au sol, malheureusement cette sale bestiole bougeait encore, il fallut que je lui écrase la tête avec mon pied pour enfin sentir son crâne et ainsi en finir avec cette saloperie de bouffeur de chair. Un autre arrivait vers moi qui étais suivis de près par un de ses semblables, je répéta l'opération mais cette fois-ci une fois le macchabée ce fut avec la crosse de mon arme que je lui enfonça le crâne pour pouvoir rapidement porter un autre coup à la tête du second qui s'approchais.

Le macchabée n'était pas tomber ce qui m'obligea à reculer à grands pas. Au même moment Dwayne m'appela, il avait besoin de mon aide, je m'éloignas le plus possible de mon groupe de macchabée pour voir ce qui se passait du côté de Dwayne, sa hache était resté planter dans le crâne d'un pourri et deux des macchabée s'approchait dangereusement de lui l'empêchant de récupérer son arme. Je ne devais pas hésiter je saisis mon arme, abaissa le levier et tira deux fois pour me débarrasser des deux gêneurs, je du tirer deux autres cartouches pour abattre ceux qui étaient trop près de l'arme de Dwayne pour qu'il puisse la récupérer.

Je vis Dwayne récupérer son arme, quand à moi je me tournais vers mon groupe de pourris qui étaient tous proche, je n'hésitais pas une seule seconde et tiras les deux dernières cartouches dans le crâne des macchabées qui tombaient au sol enfin morts. Sur le coup ce fut une grave erreur, je n'étais plus en mesure de protéger Dwayne, le chargeur de ma Winchester était vide et j'avais gaspiller de précieuses cartouches. Je repris mon arme par le canon et frappa un macchabée qui cette fois-ci ne se releva pas.

Tout en reculant je me préparais à asséner un violent coup sur le crâne du prochain macchabée qui s'approcherait trop de moi. Je frappas l'un des pourris qui se jetais sur moi la bouche grande ouverte prêt à me mordre, malheureusement il tomba mais se releva ce qui m'obligea à reculer. Je commençais à fatiguer, tuer des morts à coup de crosse tout en reculant était quelque chose de terriblement éprouvants.

J'avais besoin d'aide pour recharger mon arme sans risquer de me faire mordre, je me tournais vers Dwayne qui semblait en bonne posture et affrontais les macchabées sans rencontrer de trop grandes difficultés, je me mis à sprinter vers lui pour me placer en arrière et espérer recharger. "T'occupe pas de moi, retiens les je recharge !"

Je pris deux cartouches dans ma sacoche et les plaças dans le magasin de l'arme et répétas l'opération avant d'abaisser le levier, l'arme était prête à tirer, je me décalais sur la gauche pour ne pas tirer sur Dwayne et tira une première fois, la moitié du crâne du macchabée s'arracha, je pris le temps de viser une seconde fois avant de tirer, le coup de feu toucha et le macchabée tomba.

Même avec l'aide de mon arme il restait nombreux, je devais réfléchir à un plan pour nous sortir de là, mais au même moment ou je pensais à réfléchir je vins aider Dwayne en assénant un coup de crosse sur le crâne d'un rôdeur avant de lui enfoncer ma semelle dans la tête. Tant que je n'avais pas de plan sur je devrais aider Dwayne, mais je ne pourrais pas tenir éternellement la fatigue commençait à nous affaiblir et les coups de feu risque d'attirer tous les rôdeurs de la zone. Je devais nous sortir de là.
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MessageSujet: Re: Détroit, une ville pleine de surprise   Détroit, une ville pleine de surprise EmptySam 8 Déc 2018 - 0:16
Comme souvent, Malou s'était réveillée du pied gauche. Elle avait torché ses séances de coaching pour quelques gladiateurs débutants à la « va comme je te pousse » en leur ordonnant de faire 40 tours de stade au pas de course et avait ruminé tout le reste du temps sa désapprobation quant aux militaires et leur nettoyage de la ville à coup de bombes en veux tu en voilà.
Conclusion, il y avait des trous partout avec des résultats plus que médiocres puisque toute une partie de la cité était encore infestée, si ce n'était plus encore qu'avant leur arrivée.
En fait, elle les jugeait fumistes au plus haut point et les soupçonnait de repousser tout simplement les puanteurs ailleurs comme qui balancerait les poussières du balayage sous le tapis.

Ayant fait ses exercices de combats de rue quotidiens, elle se dirigea vers sa suite pour y prendre son repas et demanda à Jésus de lui apporter des seaux d'eau chaude afin qu'elle barbote dans sa baignoire; cela la détendrait.
Quand elle fut prête, elle courut vers sa camionnette ambulance agrémentée d'un pare-buffle et tourna la clé de contact.
Elle irait elle-même faire un peu de ménage dans les rues, cela lui ferait du bien d'autant que cela faisait un moment qu'elle n'était pas sortie.

Elle roula au hasard en direction des quartiers infestés, écrasant une paire de mangeurs d'hommes qui était sur son passage, jusqu'à une avenue au bout de laquelle, au croisement, elle aperçut un entrepôt et son parking.
L'endroit était idéal. D'expérience elle savait que les morts-vivants avaient la fâcheuse habitude de s'agglutiner non loin des sites où les survivants aimaient aller piller; elle allait faire un carton, elle en était sûre !

Au moment où elle tournait le volant pour s'engager sur le terre plein, elle vit une scène qui la fit sauter sur son siège. Deux personnes semblaient en prise avec une meute de macchabées et avaient apparemment quelques difficultés à s'en débarrasser.
Elle entendit un coup de fusil, puis un autre et leva les yeux au ciel: c'était pile poile la chose à ne pas faire dans ce genre de circonstance sous peine de rameuter tous les autres du coins !

La jeune fille n'était pas philanthrope pour un sou mais pour elle, chaque survivant mort était synonyme d'une fin du monde pire encore que les humains. Nostalgique de l'ancien monde, elle avait à cœur de sauver au moins ceux qu'elle croisait.

Elle n'eut pas besoin de réfléchir longtemps. Pour ce genre de situation elle avait une technique imparable mainte fois testée.
Cela ne ferait pas dans la dentelle et il faudrait être rapide mais qui veut la fin veut les moyens, n'est-ce-pas ?
D'un geste sec, elle alluma les pleins phares et fit hurler la sirène de l'ambulance. A peine une seconde plus tard, elle lança son véhicule à fond sur le groupe en faisant crisser les pneus sur le bitume et, afin d'être bien repérée par les immondices, elle ouvrit sa vitre, sortit son bras maigre en l'agitant comme pour une invitation au casse-croûte tout en braillant:
Houhou les puants !!! par ici !

Comme elle s'y attendait, les macchabées tournèrent la tête vers le bolide qui fonçait sur eux mais à peine eurent-ils fait un pas dans sa direction que quatre d'entre eux se firent éjecter par le pare-buffle.
Des jets de sang noirâtre, des morceaux de barbaque et des miasmes verdâtres s'agglutinèrent sur le pare-brise.
Tout en passant la marche arrière, la jeune fille espérait vivement que les deux inconnus aient eu le temps de se mettre à l'abri dans un coin car elle ne les voyait plus.
Instinctivement elle mit en marche les essuies-glace.
Toujours à fond, elle recula puis avança à nouveau dans le tas. Au moins six étaient par terre à présent et gesticulaient comme de beaux diables avec des membres en moins.

Le plan avait fonctionné mais le plus dur était à faire car ce qui restait de l'attroupement commençait à se disperser; il faudrait à présent combattre au corps à corps sans compter que les coups de klaxon suraigus avait certainement alerté tout le quartier. Il fallait faire vite.
Elle chercha des yeux les deux survivants et vit une espèce de blondasse péroxydée affublée d'un adolescent, autant dire un mioche... C'était bien sa veine !
Qu'importe il fallait les sauver, elle n'avait pas fait tout cela pour rien !
Le temps qu'elle les repère, des putrides s'étaient aventurés prêt de la camionnette. Elle referma la fenêtre et toute heureuse de l'aubaine, réitéra les mêmes opérations ce qui eut pour résultat d'en écrabouiller une grappe.

Avec une série de gestes de la main significatifs, elle fit signe aux étrangers de venir la rejoindre.
S'ils n'étaient pas trop stupides et s'ils tenaient à leur vie, ils comprendraient aisément qu'ils n'avaient pas le choix, c'était leur unique bouée de sauvetage. S'ils étaient cons ou suicidaires, ce seraient tant pis pour eux.
Rapide comme l'éclair elle sauta au bas de l'ambulance.
Les deux acolytes pouvaient alors distinguer une fille très petite et très maigre mais ce qui les choquerait peut-être le plus ce serait son regard d'un bleu glacial, plus acéré qu'une lame d'acier.

Taillée comme l'était, n'importe qui pouvait se douter que musculairement elle n'arriverait pas à en dégommer un seul. C'était sans compter son agilité et sa souplesse.
Malou était une véritable boule de nerf et les mangeurs eurent à peine le temps de se retourner qu'elle avait déjà sortit une arme étrange de son sac à dos et entamait le combat pour ouvrir le chemin à la femme et au garçon.

Le casse-tête Iroquois était une arme Indienne très ancienne composée d'un manche épais, recourbé et terminé par une boule de métal, elle même surmontée d'un pic.
Même un ignorant en matière d'armes exotiques pouvait d'emblée comprendre que l'engin n'était pas lourd mais extrêmement malléable et surtout, mortel.
A coup de prises de krav maga, la jeune fille, en une technique parfaite et bien rodée, s'attaquait d'abord aux avant-bras, déséquilibrait ensuite l'adversaire en un coup dans l'abdomen, puis cassait les tibias. Le mort-vivant chancelait sans douleur mais amoindri. Alors, il n'y avait plus qu'à bondir et lui casser les dents pour le plaisir avant d'enfoncer la tige de métal dans le crâne ou dans l'oeil.
On avait plus l'impression de regarder une chorégraphie qu'un combat au corps à corps mais c'était imparable. A elle toute seule, elle réussit à en occire plusieurs; la route était à peu près dégagée.
Montez vous réfugier dans la camionnette ! Hurla t-elle, dans quelques minutes des meutes vont arriver de tous les horizons, on a fait trop de bruit, courez !

Elle continua de lutter jusqu'à ce qu'elle-même puisse remonter dans l'ambulance en claquant la portière.
'lut, lança t-elle pour unique bonjour, moi c'est Malou.
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MessageSujet: Re: Détroit, une ville pleine de surprise   Détroit, une ville pleine de surprise EmptyDim 9 Déc 2018 - 11:01
Je commençais à me demander si affronter les macchabées n'avaient pas été la pire idée qui soit, je me rendais compte maintenant que nous n'étions pas assez forts et équipés pour tous les affronter que l'on ne faisaient que reculer en espérant qu'ils ne soient pas plusieurs à nous tomber dessus.

Dwayne commençait lui aussi as fatigué et même à paniquer ce qui n'était vraiment pas le moment.

"Jane on fait quoi ? Ils sont trop nombreux !"
"La ferme ! J'y réfléchis."
"Jane je veut pas crever ici !"

Il fallait trouver un endroit pour les bloquer, comme une barrière si on voulait s'en débarrasser ou alors trouver quoi que ce soit qui puisse les ralentir pour les semer, mais nous étions à bout de souffle fuir me semblait impossible. C'est la que j'entendis une sirène d'ambulance retentir dans toutes la zone et un véhicule arriver à toutes vitesses derrière moi, j'eut le réflexe de me tourner et c'est là que je vis une ambulance foncer droit sur nous.

Qui étais le fou qui voulait nous écraser ? Qu'es qu'il faisait là et surtout qu'es qu'il contait faire de nous ? Dwayne venait à peine de se retourner que je l'attrapais par l'épaule pour l'emmener avec moi sur le bord de la route. L'ambulance passa et quelqu'un cria par la fenêtre, ce que je pris pour un fou voulant nous écraser au départ devint rapidement notre sauveur qui attira le groupe de macchabées à lui.

"C'est qui ça ?"
"Tu crois vraiment que je le sais."

L'ambulance dégomma bon nombre de macchabées qui furent réduits en purée, le conducteur freina et écrasas une nouvelle fois les pourris en marche arrière. Finalement un véhicule lourd semblait plus efficace qu'un incendie pour se débarrasser des macchabées, c'était même de l'art de faire voler en éclats des morts stupides qui s'avancent vers leurs fins imminentes.

J'aurais pu rester là sans rien faire en regardant les macchabées partir en morceaux, mais je restais en alerte, je pris deux cartouches dans ma sacoche et rechargea mon fusil, je répétas l'opération deux fois pour remplir le magasin de mon arme. Je devais prendre mes précautions, je n'étais pas sur que le conducteur soit plein de bonne intention de plus il pourrait très bien nous sauver pour mieux nous dépouiller ce qui ne m'étonnerais pas vu la nature cruelle de l'homme.

"Mais tu fais quoi ? Tu vas pas lui tirer dessus quand même ?"
"Non, je serais pas la première à dégainer mais je serais la première à le tuer si il tente quoi que ce soit."
"Mais t'es malade ! Il vient nous sauver !"
"Il vient nous sauver comme Tony ?"
"Non mais... Ouais t'as raison."

Tony était un gars qu'on avait rencontrer y'a bien neuf ou dix mois de cela, il était bien sympa au début, il nous avait partager sa bouffe, proposer de dormir dans sa planque, aider à tuer des morts jusqu'au soir ou il tenta de m'abuser, malheureusement j'étais pas du genre à me laisser faire et sur le coup de la colère je l'ai étrangler jusqu'à ce qu'il meurt étouffé.

Après avoir écraser un bon nombre de macchabées le conducteur nous fis signe de le rejoindre, Dwayne s'empressas de se lever pour courir vers l'ambulance mais je le retins en attrapant son bras et en lui faisant signe d'attendre. La portière s'ouvrit et le conducteur ou plutôt la conductrice sortis, étrangement je fus étonnée de voir une petite femme sortir du véhicule tenant à la main une arme étrange ressemblant à une massue ou quelque chose comme ça.

Je cherchais toutes traces d'armes à feu sur ce qui semblait être une adolescente. Pas de flingue, pas de fusil, ni de cartouches à sa ceinture, on avait de la chance elle n'avait que sa masse pour se défendre et de ce que je vis c'est qu'elle se défendait très bien, elle fracassa plusieurs macchabées avec beaucoup de souplesse et d'habileté. Je fis signe à Dwayne que c'était le moment pour y aller.

Je me mis à courir vers l'arrière de l'ambulance en tenant mon chapeau avec Dwayne qui me suivais de très près, j'entendis l'adolescente hurler qu'il fallait monter et que le bruit allait attirer tous les cadavres du coin, elle n'avait pas tort, sa sirène plus mon arme ont fait un énorme bruit qui allait nous mettre à dos tous les macchabées de la zone.

J'ouvrit la portière fit entrer Dwayne et montas à mon tour. A l'intérieur il y avait un brancard et une petite fenêtre qui donnait sur les sièges conducteurs et passagers. Je m'adossas prêt de la petite fenêtre pour observer ce que faisait la conductrice tout en reprenant mon souffle. L'adolescente finis de casser la gueule d'un macchabée avant de remonter et de nous saluer brièvement avant de claquer la portière.

Dwayne s'approchas de la fenêtre lorsqu'il entendit la conductrice prendre sa place, elle se présenta et dit s’appeler "Malou", très étrange comme prénom, sa ressemblais plus à un surnom qu'on se donne entre amis, faisait elle ça pour nous mettre en confiance ? Si c'était le cas cela ne me plaisait pas du tout, ça ressemblait énormément à un plan pour nous foutre un coup de couteau dans le dos. "Moi c'est Dwayne, merci de nous avoir sauvés, franchement je sais pas comment vous remer...", "Ferme la.", Dwayne me regardait étonné et fut encore plus surpris quand j'abaissas le levier de ma Winchester pour faire comprendre à la conductrice que je n'étais pas du genre à me faire avoir facilement. "Je te laisse cinq putain de secondes pour nous dire où est-ce qu'on va et qui tu es vraiment ?", "Mais Jane, tu fais quoi ?", "La ferme, j'ai dit !"

Abruti de gamin, maintenant elle savait comment je m'appelais. Si jamais elle fait partie d'un groupe, ils pourraient nous traquer plus facilement si jamais ils venaient à vouloir ma mort. De plus je n'avais aucune idée de où elle nous emmenais, ok c'est cool elle nous as sauver mais j'étais presque sur qu'elle n'était pas seule. Je visais sa tête avec mon arme prête à tirer si je vois sa main filer vers une quelconque arme qui pourrait rivaliser avec ma Winchester.
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MessageSujet: Re: Détroit, une ville pleine de surprise   Détroit, une ville pleine de surprise EmptyMer 12 Déc 2018 - 22:33
Malou leva les yeux au ciel. Ces cons là étaient passés par la porte latérale plutôt que monter à l'avant ! Du coup, ils se retrouvaient derrière la vitre comme des poissons dans un aquarium.
Elle allait se tourner pour ouvrir le sas que « Nounours » lui avait bricolé quand la décolorée avec son chapeau débile péta un câble, fusil en main, la tenant en joue.
Quant au môme qui avait au moins eu la politesse de la remercier, il semblait sous son emprise... Que pouvait bien foutre une vieille rombière comme cette bonne femme avec un presque pré-pubère ? Des galipettes ?

Lui s'appelait Dwane et elle appris quelques secondes plus tard que la croulante avec le flingue s'appelait Jane.
Elle lui avait laissé cinq secondes pour parler... Il fallait rire ?
Malou qui n'avait aucun sens de l'humour poussa un soupir excédé.
Elle n'avait pas peur. Cela faisait bien longtemps que ce sentiment l'avait quitté. La mort de l'Homme de sa vie avait balayé tout cela comme une tempête sur le monde.
Deux fois elle avait voulu se suicider, deux fois la Grande Faucheuse lui avait claqué la porte du ciel au nez en ricanant. Alors elle survivait bon an, mal an en attendant son heure.

Elle n'avait pas peur et le montra en fixant la belliqueuse d'un œil glacial. Il fallait dire que hormis le décès prématuré de Nounours, elle avait d'autres raisons d'être tranquille, ce qu'elle n'omettrait certainement pas d'expliquer le moment venu mais pour l'heure elle était envahie d'une colère froide et méprisante.
Sans lâcher la femme du regard elle dit d'un ton à réfrigérer un animal en rut:
qui je suis, je te l'ai déjà dit. Je m'appelle Malou.
Elle laissa un temps de silence et poursuivit:
tu te dis que ce n'est peut-être pas mon vrai nom et tu auras sûrement raison seulement voilà, mes parents m'ont affublé d'un prénom débile rien que pour me faire chier donc quand je te dis que je m'appelle Malou, c'est Malou et rien d'autre, ok Jane ?

Dans une attitude de défi elle toisa encore une fois l'inconnue de la tête aux pieds et continua:
ensuite qui t'a dit que je t'emmènerai quelque part ? C'est pas marqué taxi sur mon front il me semble... Je vous ai juste proposé de vous réfugier dans ma camionnette pour vous protéger, pas pour faire une virée !
Donc, si tu ne te sens pas assez bien là-dedans et ben tu dégages.

Nouveau temps de silence puis elle cracha:
T'attends quoi pour descendre Wonder woman ?!
Elle eut un rire mauvais avant de poursuivre:
ah oui... Il y a encore une vingtaine de puants dehors, sans compter ceux qui vont bientôt arriver... On dirait bien que tu vas être obligée de rester là si tu ne veux pas te faire bouffer avec ton petit copain, non ?

A présent la jeune fille exultait. Elle se sentait toute puissante et l'arme à feu ne la déstabilisait pas le moins du monde au point qu'elle annonça:
maintenant ça m'emmerde de parler au travers d'une vitre alors si tu permets je vais ouvrir le sas. En plus cela évitera que la balle que tu vas tirer n'abîme l'intérieur de mon véhicule.
Sur ces dires elle se leva, actionna une petite clenche et ouvrit l'habitacle. L'un d'entre eux pouvait à présent s'asseoir sur le siège avant s'il le désirait.

Elle n'en avait pas fini avec la grognasse. Elle voulait la rétamer, la transformer en paillasson sur lequel elle essuierait ses baskets sales, elle voulait lui faire payer son ingratitude et lui filer la honte jusqu'à la fin de ses jours.
Posant les yeux sur leurs sacs d'affaires personnelles qui n'avaient pas l'air bien plein elle attaqua:
ah oui, je comprends... Tu as peur que je te pique tes petites affaires, hein ?
Elle ricana doucement puis à nouveau glaciale elle expliqua d'un ton plus coupant qu'une lame de rasoir:
sache que tes babioles ne m'intéressent pas.
Là où j'habite j'ai tout ce qu'il me faut; à manger et à boire à volonté, un appartement douillet et même une baignoire pour me laver à l'eau chaude tous les jours.
J'ai aussi des esclaves qui m'obéissent au doigt et à l'oeil.

Elle laissa passer quelques secondes afin de savourer l'effet produit sur les deux acolytes et poursuivit menaçante:
mais surtout, là d'où je viens, je suis considérée comme intouchable. Si par malheur ta carabine venait à tirer sur moi pour me tuer, sache qu'à la seconde où je rendrai mon dernier souffle tu n'auras plus jamais de tranquillité nulle part.
Tu seras, traquée, pourchassée, toi et le môme jusqu'au fond de l'enfer s'il le faut et exécutés sur le champs comme de vulgaires lapins.


Raconter tout cela avait fait perdre un temps précieux; des hordes arrivaient des quatre coins du carrefour; il fallait filer avant que ce ne soit trop tard.
Pleine de fiel, Malou conclut:
alors, tu descends ou tu me fais confiance pour sauver votre peau ? Parce que moi j'ai autre chose à foutre que m'emmerder avec vous.
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MessageSujet: Re: Détroit, une ville pleine de surprise   Détroit, une ville pleine de surprise EmptyDim 16 Déc 2018 - 1:07
Je pouvais enfin voir la conductrice de près, la première chose que je venais à remarquer c'est qu'elle avait l'air assez jeune, je lui donnais seize ou dix-sept ans pas plus. Cela ferait surement plaisir à Dwayne d'avoir quelqu'un de son âge à qui parler, si bien sur je ne la tue pas avant, que ce soit une gamine ou non, pour moi elle représentait une menace que j'étais prête à supprimer.  

Je fus pas mal surprise lorsque je remarqua que la tenir en joue avec un fusil ne lui faisait ni chaud, ni froid. Elle poussa même un soupir comme si le fait d'être braquer étais quelque chose de banale et chiant. Je ne savais pas si c'était du courage ou de l'ignorance dans le fait qu'elle n'ait plus rien à perdre, mais en tout cas la manière forte ne semblait pas marcher avec elle.

Cette "Malou" insista sur le fait qu'il fallait que je l'appelle comme ça et pas autrement, elle me le dit d'un ton et d'un air si froid que je venais à me demander si la braquer étais vraiment une bonne idée. Toujours dans cette bataille de regard elle me disait qu'elle étais simplement venue nous aider, elle me proposas même de descendre du véhicule si tout cela ne me convenait pas. Elle marquais un point, à sa place j'aurais réagis comme elle même si je doute que je viendrais en aide aux autres si un jour je possède une ambulance.

Malou avait toujours cet air de défi qui m'empêchais de baisser mon arme ou même de détourner le regard, son regard étaient river sur moi comme si le bleu de ses yeux avaient jeter un froid polaire dans l'ambulance. Après un bref silence, elle m'annonça que je ne pouvais pas sortir de son ambulance sous peine d'être bouffer vivante par une vingtaine de macchabée, elle marquais encore un point. Je commençais à fatiguer et Dwayne n'en pouvait plus, sortir de la camionnette était du pur suicide et je ne comptais pas mourir aujourd'hui.

Jouer les durs n'avait servis à rien, je baissais mon fusil sans la lâcher du regard, bien que cette Malou nous avait sauvés, elle restait tout de même suspecte et pouvais nous réserver bien des surprises. Elle finit par me dire qu'elle allait ouvrir l'habitacle de l'ambulance pour que je puisse monter à l'avant côté passager. "Je veux bien monter devant.", "Non, restes à l'arrière et garde les affaires." Je préférais être à l'avant du véhicule pour savoir ou nous allions et pour garder à l’œil notre conductrice.

Je passais mes bras et ma tête vers l'avant du véhicule pour grimper sur le siège passager jusqu'à ce que Malou fasse une remarque sur nos affaires qui étaient très minces. Sur le coup mon envie de meurtre était partagé par une balle dans son crâne ou lui écraser la gueule à coup de pompes, je fixais Malou une petite seconde d'un regard voulant dire "recommence et je te pète les dents" avant de rester à l'arrière de l'ambulance et de faire signe à Dwayne de monter à l'avant, je n'avais aucune envie de faire la route avec cette mal-baisée, j'avaient les nerfs à fleur de peau et j'avais juste envie de lui casser la gueule.

J'étais frustrer, le goût du tabac me revenait en bouche comme si mon corps avait besoin d'un bon cigare pour se détendre. J'allais m'asseoir sur un brancard mais Malou repris la parole avec un ton tranchant et froid comme un scalpel m'annonçant ce que je redoutais le plus avec cette fille, elle faisait partie d'un groupe. Elle n'étais pas seule et c'était bien le problème, me battre contre une personne était largement faisable, mais trois personnes, six, douze ou plus était juste impossible. La cerise sur le gâteau fut quand elle me dit qu'elle possédais des esclaves, en plus d'un groupe j'étais tomber sur un groupe de tarés, je ne serais même pas étonner si elle venait à me dire qu'ils étaient cannibales mais non, au lieu de cela elle tenta une menace débile qui me fit juste hausser un sourcil.

Elle m'affirmais que si je la tuais ou même la blessais, son groupe me pourchasserait pour réclamer vengeance, comme si elle avait oubliée que nous étions dans une ambulance totalement fonctionnelle et qui je pense possédait assez de carburant pour quitter Détroit et peut être même le Michigan avec de la chance. Malou enchaînas rapidement en me demandant si je lui faisais confiance pour nous sauver et j'avais ma réponse. "J'ai d'autre projets." Je relevais le canon de mon arme pour lui coller une balle dans le crâne mais au même moment Dwayne tendis les bras et la tête pour s'interposer entre moi et elle, un peu plus et je tirais sur cet abruti de mioche débile.

"Jane arrête t'es conneries !"
"Qu'es que tu fais Dwayne ?"
"Elle nous as sauvés et elle fait partie d'un groupe."
"Tu l'as entendue ? Ils ont des esclaves, c'est des tarés !"
"Je suis sur que non. S'il te plait Jane, fait un effort, je suis sur qu'on peut retrouver un semblant de société."
"La société j'lui crache dessus."
"Moi non, j'en ai marre de passer ma vie à marcher dans une ville remplie de cadavre qui veulent nous bouffer. Pour une fois qu'on as une chance de rencontrer des gens normaux, s'il te plait Jane fais pas tout foirer."

Il y eut un léger silence jusqu'à ce que je me décide de faire confiance à Dwayne et son instinct, bien que je restais sur mes gardes concernant ce groupe, Dwayne n'avait pas tort sur certains points, il était possible que ces gens aient gardés un semblant d'humanité et même si il fallait repartir et reprendre notre vie de vagabonds dans Détroit, je pourrais toujours tenter d'échanger ou d'acquérir quelque chose d'utile comme une arme, des munitions, de la bouffe ou quoi que ce soit d'autres pour repartir sur une bien meilleure base et survivre plus facilement dans cet immense bordel. Je poussas un soupir et baissas mon arme avant de m'asseoir sur le brancard.

"D'accord, je te dois bien ça. Mais je te préviens que si tu as le moindre problème avec ces gens, tu te démerdes seul et si t'es pas mort, réduit en esclave ou bouffer d'ici là je te fais bouffer mes semelles de chaussures. Ok ?"
"Merci Jane."
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MessageSujet: Re: Détroit, une ville pleine de surprise   Détroit, une ville pleine de surprise EmptyMer 19 Déc 2018 - 10:17
La bonne femme était coriace et ne décillait pas. Malgré tout Malou remarquait qu'elle faisait mouche de temps à autres et en jouissait au plus haut point; elle ne tirerait pas, c'était du bluff !

Pourtant, au fur et à mesure de la conversation, Jane semblait sur le point d'exploser sur certains détails jusqu'au moment où elle lui colla le canon de son fusil au beau milieu du front.
La jeune fille avait beau être téméraire, elle sentit son cœur s'accélérer et de la sueur lui picoter le visage. Qu'avait-elle dit de si extraordinaire pour que l'étrangère se fâche à ce point ? Ce n'était guère que la simple vérité...

Heureusement, Dwayne lui sauva la mise à tel point que Malou se demanda s'il n'en pinçait pas un peu pour elle mais son cœur, irrémédiablement fermé aux sentiments d'amour depuis la mort de son Aimé, écarta l'hypothèse rapidement.
Une joute oculaire qui sembla durer une éternité s'installa entre les deux filles, œil glacial contre œil coléreux jusqu'au moment où Jane baissa la garde.
Malou laissa échapper un léger soupir de soulagement et regarda le jeune homme comme pour le remercier en pensant que l'adolescent était peut-être subjugué par sa force de caractère.
Caressée par cette idée, elle décida de donner quelques précisions afin de se faire mousser encore plus à ses yeux; elle adorait cela ! Après tout, elle était habituée à son choix de vie mais tout le monde ne connaissait pas l'arène.

Prenant à partie les deux individus, elle remonta la manche de son tee-shirt.
Au passage, les deux complices pouvaient remarquer ses avant-bras entièrement lacérés de grandes cicatrices assez profondes et pas très belles à voir.
Elle se tourna et leur montra son épaule sur laquelle avait été apposé au fer rouge un aigle stylisé aux ailes déployées, entouré d'une couronne de laurier et dit:
je viens de l'arène et je lui appartient... J'appartiens à César. Comme j'ai un statut hiérarchique élevé là-bas, si je suis tuée ils fouilleront le monde entier s'il le faut pour retrouver les assassins. Ce ne sera pas pour mes beaux yeux mais pour le code d'honneur. Aussi parce que si un Tribun comme je suis se fait zigouiller, cela représentera un grand danger de sécurité pour l'ensemble de la communauté.
Si tu me tues, vous aurez les Sentinelles de César, les esclaves, les gladiateurs et mon champion à vos trousses où que vous fuyiez. Ils ne vous lâcheront pas et si vous êtes pris vifs, vous serez torturés soit sur le stade devant le public soit par les soins particuliers de Jésus, il est très doué pour ça.

Cette fois elle pensait avoir été claire.

A présent, les trois pouvaient voir les hordes approcher des quatre coins du carrefour, il fallait filer.
Malou démarra la camionnette et se faufila sur la route.
Il faudrait fendre la foule de puants, lentement mais sûrement. Bien protégés dans le véhicule ils ne devraient pas rencontrer de problèmes majeurs.
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MessageSujet: Re: Détroit, une ville pleine de surprise   Détroit, une ville pleine de surprise EmptySam 22 Déc 2018 - 1:11
Nous voilà partis pour rencontrer un groupe qui est très certainement remplis de tarés. Je m'étais assise sur un brancard, le chapeau baissée juste au dessus de mes yeux pour être seule avec mes pensées et pour dire aux autres qu'il valait mieux me foutre la paix. Je me posais un millier de questions et pour l'instant je n'avais que des réponses approximatives. Combien étaient ils ? Où se trouvent leurs planques ? Ont ils beaucoup de ressources, d'armes, de véhicules ? Sont-ils prêts à me flingué si je ne leurs plait pas ? Ont-ils un chef ou un meneur ? Pour l'instant je ne savais rien de tous ça et il faudrait improviser.

Dwayne semblait bien plus positifs que moi ou bien plus naïf devrais-je dire, je n'avais pas l'impression qu'il se rendait compte du potentiel danger qui nous guettait, peut être a-t-il eu un coup de foudre pour cette Malou, cela semblait possible, il est jeune, elle a à peu près son âge et elle l'as sauvé qui plus est lors de leur première rencontre. Dwayne n'avait rien d'un grand séducteur et les filles avant l'apocalypse devait l'éviter ou le considérer juste comme un ami, ça ne m'étonnerais pas que ce coup de foudre l'ai obligé à la protéger de moi qui étais prête à descendre cette fille, j'espère juste que la réalité le rattrapera juste avant que l'on soit dans une vraie galère.

J'entendis Malou prendre la parole, elle m'expliqua qu'elle venait d'une arène et qu'elle appartenais à un certain "César". En entendant tous ça je relevais mon chapeau étonnée de ce qu'elle venais de me dire, je pouvais aussi constater qu'elle avais retrousser sa manche et qu'un aigle y étais imprimé sur sa peau. Au premier coup d’œil cela ressemblait à un tatouage mais finalement en y regardant un peu plus le design de l'aigle semblait grossier et l'encre n'avait pas l'air aussi foncer que de l'encre lambda. Je fronçais les sourcils en voyant qu'il ne s'agissait pas d'un tatouage mais d'une blessure, ou plutôt d'une scarification.

Donc ces gens là se marquaient le symbole de leur groupe sur la peau, étais-ce une secte ? Un groupe de fanatique ? Dans les deux cas ce sont bien des tarés. Je commençais à me dire qu'il fallait que je la tue pour vite se barrer de cette ville pleine de fou et de macchabées, que rencontrer ces gens était une mauvaise idée et que leur potentiel entraide n'était qu'une façade pour avoir quelque chose en retour.

Malou continua en nous expliquant que encore une fois si elle venais à mourir, son groupe viendrais nous tuer, cette menace ne me fis ni chaud ni froid, en revanche, Malou venait de nous dire que les "sentinelles de César" et des gladiateurs seraient à nos trousses. Est-ce que ces gens là vivaient dans un système ressemblant à celui de la Rome antique ? Je n'eut pas le temps d'y réfléchir plus que ça qu'elle m’annonças que nous pourrions être torturés sur un stade devant un public ou par un certain "Jésus" sauf si elle parle bien de Jésus de la religion catholique.

"Génial... Fallait qu'on tombes sur des tarés."
"Dit pas ça Jane, je suis sur que ces des gens normaux. C'est surement une bonne façon pour gérer un groupe et faire régner l'ordre."
"Elle vient de nous dire que dans son groupe il y avait César, des gladiateurs, Jésus et des esclaves et tu oses dires que ces gens sont normaux ?"
"Non mais... Je suis sur que cette fois-ci c'est différent."
"Bah oui, t'as raison, allons rencontrer César et ses sujets pour que Dwayne puisse "retrouver un semblant de société"."

Ces gens étaient de plus en plus étranges et tout cela ne me donnait pas du tout envie de les rencontrer. J'avais des questions et j'espère bien que Malou y répondra avec honnêteté, j'avais même terriblement envie de connaître juste assez d'infos pour me donner une bonne raison de lui trouer le crâne mais pour l'instant je devais éviter de paraître menaçante ou de jouer la dur avec elle.

"Et donc vous êtes un groupe de... romains de l'antiquité ou quelque chose comme ça ?" J'avais besoin d'un minimum de renseignement sur leur groupe, savoir à qui j'avais à faire pour mieux m'adapter.
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MessageSujet: Re: Détroit, une ville pleine de surprise   Détroit, une ville pleine de surprise EmptyVen 28 Déc 2018 - 22:33
Plus Malou parlait et plus la femme semblait dubitative mais une fois encore le jeune homme lui sauva la mise.
Elle se tourna vers lui quelques instants histoire de bien le regarder. Il n'était pas très beau c'était le moins qu'on puisse dire mais la jeune fille s'en fichait royalement. Nounours non plus n'était pas beau dans un sens mais il était tellement gentil...
Elle avait Dwane dans sa poche et d'ailleurs elle commençait à bien l'aimer; d'amitié naturellement. Il ne restait plus qu'à convaincre la marâtre non pas d'être d'accord avec les règles d'une arène mais juste de ne pas lui trouer la peau; elle était jeune, elle voulait vivre encore un peu.

Quand la femme affirma pour la deuxième fois qu'elle avait à faire à des tarés, Malou rétorqua:
là où je vis on n'est pas plus ni moins tarés qu'ailleurs ! Tu le trouves normal toi ce monde de merde où ne tu ne peux pas faire un pas sans tomber sur des cadavres puants qui veulent te bouffer la cervelle ? Tu trouve normal de devoir te balader bardée d'armes mais sans rien à bouffer à longueur de journée et risquer de croiser des violeurs, des pillards et des anthropophages ? Et tu trouve normal que pouvoir nous sauver de ce parking je sois être obligée de rouler au milieu d'une horde en les écrasant ?

Sur ce elle mit à exécution ce qu'elle venait de dire, c'était urgent. Rester là quelques secondes de plus serait devenu trop dangereux.
Elle démarra le moteur et avança pour reprendre la route.
Très rapidement elle fut dans l'obligation de fendre les hordes en roulant très lentement dans la masse compacte de morts-vivants qui se ramassaient la figure sur le bitume.
Bien qu'impressionnant la trajet se fit sans encombre et au bout d'un long moment les trois comparses se retrouvèrent enfin dans une rue apparemment calme.
Malou serra le frein à main et éteignit le moteur pour économiser le gas oil devenu denrée rare avant de se tourner vers Jane et lui annoncer:
tu vois, pour te prouver je ne vous veux pas de mal et que je n'ai rien à foutre de vos affaires, c'est moi qui vais te faire un cadeau.
Elle fouilla dans sa poche de jean et en tira une sorte de tube métallique:
je l'ai trouvé par terre un jour, dit-elle en montrant l'objet que la femme avait dû reconnaître. C'est un silencieux qui a été fabriqué par quelqu'un. J'en ai pas besoin, je te le donne comme ça la prochaine fois que vous serez attaqués ta pétoire fera moins de bruit et vous n'aurez pas besoin d'être aidés par une cinglé comme moi.

Elle tendit l'ustensile en silence un peu vexée par le manque de confiance évident de cette femme, se jurant que la prochaine fois elle ne viendrait plus en aide aux survivants; après tout, qu'ils crèvent, chacun sa merde !
Puis, afin de démontrer que dans son camps il était possible de trouver des gens, certes un peu spéciaux mais pas plus nuls qu'ailleurs, voire même sympas pour certains elle proposa en regardant Dwane:
si vous voulez je peux vous la faire visiter cette arène comme ça Jane, non seulement tu sauras où elle est mais en plus tu l'auras vu de l'intérieur !
Qu'est-ce que vous en dites ?


Elle les laissa réfléchir puis, comme prise d'une envie soudaine elle se leva, ouvrit la portière, fit quelques pas dehors et fit ce qu'elle n'avait jamais fait dans sa vie, pas même quand elle était enfant.
Elle ne savait pas ce qu'il lui prenait tout à coup, elle était comme en état second et il fallait que cela sorte à tout prix.
Ouvrant grand ses bras vers le ciel elle cria:
je vous aime !!! je vous aime tous et je t'aime monde d'apocalypse !!!
sur ce elle se mit à chanter à tue tête tout en dansant et rigolant aux éclats.


Quand la crise fut passée, elle remonta dans la camionnette comme si de rien n'était et attendit la décision finale de Jane.
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