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 Un dimanche au jardin ...[PV Dean Caufield]
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MessageSujet: Un dimanche au jardin ...[PV Dean Caufield]   Un dimanche au jardin ...[PV Dean Caufield] EmptyMer 2 Jan 2019 - 14:56

Dernière édition par Jazmìn Zahora le Dim 6 Jan 2019 - 12:20, édité 2 fois
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Le soleil dardait la chaleur de ses rayons aux travers des persiennes de la fenêtre. Jazmìn, les bras et le visage striés par ces fines bandes lumineuses, terminait de refaire son lit, au carré ça va de soit. Ca s'annonçait être une belle journée et elle voulut laisser parfaitement entrer la douceur de ce soleil matinal dans sa chambre. Elle tira sur la cordelette du store qui fit remonter les lamelles, inondant la pièce de cette clarté admirable et réconfortante. Puis elle ouvrit la fenêtre qui permit à l'air marin de s'engouffrer dans la maison.

Elle resta là une poignée de secondes, à admirer depuis l'étage de sa maison cette étendue de pelouse plane et verdoyante qui s'étirait jusqu'au rivage atlantique au delà des panneaux solaires installés de l'autre coté de l'avenue Whittier. C'était à vrai dire bien plus la ruelle d'un calme et résidentiel quartier bourgeois que ce que l'on supposerait en imaginant une "avenue". Mais ce petit écrin de verdure bordant la cote avait tout de suite séduit la militaire quand on lui proposa le choix entre plusieurs habitations. La baraque était vaste, cossue et agrémentée d'un grand terrain arboré de massifs buissonnants. De plus cette maison superbe -comme la plupart de celles qui faisaient son voisinage- était à son sens idéalement située non loin des divers bâtiments logistiques indispensables à la survie de tous dans Fort-Hope.

C'était bien simple, en à peine trois ou quatre minutes de marche elle pouvait atteindre de chez elle l'armurerie, la salle du conseil, les entrepôts, le garage ainsi que le lieux de culte et l'infirmerie qui eux faisaient pour ainsi dire face à son adresse. Non vraiment la vue sur mer, les commodités à proximité, la maison elle-même, tout ça était parfait. Encore en débardeur noir et petite culotte à sa fenêtre elle inspira la plénitude paisible de ce jour en s'étirant dans un gémissement contenté puis prenant appuis sur le rebord de la fenêtre, elle regarda en contre bas et constata que le massif de buisson qui garnissait le pied de la maison avait largement profité de l'absence d'entretient depuis que l'humanité avait plus important à faire que de l'entretient paysagiste.

Bien qu'elle n'ait pas particulièrement d'affinité avec l'entretient des parcs ornementaux ou des massifs d'agréments, Jazz se dit qu'une petite taille de cette végétation peu à peu invasive ne ferait pas de mal à "sa maison". Apres tout, il était important de ne pas se laisser aller et cela impliquait également la conservation d'un cadre de vie agréable et ordonné. Ainsi concevait-elle le maintient de la qualité de la sienne ... fin du monde ou pas ...

Elle hocha la tête s'étant convaincue elle-même. * Allez au boulot!*  Enfilant son treillis et attachant fermement ses cheveux sombres en un chignon strict, elle récupéra une paire de chaussettes et descendit au rez-de-chaussé ou le silence paisible de cette maison vide lui permit de prendre la frugalité d'un petit déjeuner fait des restes de la boite de haricots sauce tomate de la veille avec un mug de thé qui bien que les sachets aient dépassés la DLC depuis quelques mois restaient parfaitement comestibles et savoureux.

Une fois sa petite vaisselle faite, elle passa par la salle de bain pour faire un brin de toilette avant d'enfiler ses rangers et d'aller voir au dehors l'ampleur du travail de taille qui l'attendait. Elle fit le tour de la bâtisse et estima qu'il allait lui falloir trouver de quoi bosser efficacement. Pour sûr, c'est pas avec les dents qu'elle allait pouvoir  réduire ces branchages invasifs qui commençaient à cruellement occulter les fenêtres du bas de la maison. entrant de nouveau dans celle-ci, elle se rendit au sous-sol pour le fouiller et y trouver espérait-elle quelques outils adaptés.

Il n'y avait pas bien longtemps qu'elle résidait ici et elle ne s'était pas encore accordé le loisir de faire l'inventaire des objets courants et usuels qui y étaient stockés. Elle tenta d'allumer l'ampoule de cette "cave" en actionnant en vain l'interrupteur. Le temps avait il eut raison de la lumière dans les soubassements de la bâtisse ? probable ... mais ce n'est pas ça qui l'empêcherait de mener à bien ses recherches. Elle remonta et récupéra une ampoule de couloir qu'elle savait encore fonctionnelle pour la visser à la place de celle qui était morte.

là au milieu des vieux meubles couverts de poussière et des bibelots inutiles, elle trouva un casier où étaient entreposés quelques outils de jardin, dont une cisaille à main passablement rouillée. Qu'à cela ne tienne, elle s'en empara et entreprit de lui rendre son lustre , mais surtout son tranchant grâce à un fusil à aiguiser qu'elle prit dans la cuisine.

Assise au soleil sur les marches du porche d'entrée, elle fit crisser le fil du métal rouillé jusqu'à estimer que le tranchant serait assez efficace pour entreprendre ses travaux de taille. Puis elle avança d'un pas assuré vers le premier buisson pour commencer son ouvrage. Derrière elle, la pelouse non tondue depuis bien trop longtemps moutonnait en touffes épaisses et chaotiques.

le rythme cadencé et volontaire de ces coupes nerveuses dans le massif entamait une razzia aussi nécessaire que bénéfique. *TCHAK*TCHAK*TCHAK*TCHAK*

Bien qu'elle ne soit pas coutumière de ce genre de travail, la brune était motivée et ne faisait pas semblant. A vrai dire cela lui procurait même une certaine satisfaction de voir coups après coups, se dégager la vue et se clarifier les pourtours de la maison. Mais l'entreprise était de taille - c'est le cas de le dire- et il n'était pas impossible qu'elle y passe une bonne partie de la journée. Mais ça n'était pas un problème en soit ...

De temps à autre, quelques habitants de Fort-hope venaient à passer  dans la ruelle, se rendant probablement à l'infirmerie ou peut être à la salle commune .. après tout on était dimanche et l'heure de l'office approchait.
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MessageSujet: Re: Un dimanche au jardin ...[PV Dean Caufield]   Un dimanche au jardin ...[PV Dean Caufield] EmptyMer 2 Jan 2019 - 23:23
Je sais que je suis sensé rester a domicile mais cette fois, trop c’est trop !! Entre mes gladiateurs qu’on me met en prison, puis qu’on me sort, des tribuns que meurt, ou disparaisse, je n’ai pas suivi ce qui est arrivé a Joshua Cornwell mais mon frère m’a dit de le considérer comme mort, mais en prime avec sa manie de me garder dans l’arène, j’ai peur de prendre un affreux petit bidon tout a fait disgracieux, ou disgraisseux, oui je suis merveilleusement drôle même au bout de ma vie.

Je pensais avoir toucher le fonds, mais c’était sans compter sur ce réveil morose ce matin. J’émergeais plus tôt que d’habitude, vers 14h je crois, essayant de me dégager de mes partenaires aussi décevant que cette nuit. Ce nouveau gladiateur c’était révélé incroyablement ennuyeux hors de la lice et incapable de manier autre chose que son glaive, quand a mes deux vestales, elles avaient trop le gout de déjà vues, déjà faites, ennuyeuses. Tout en prenant un château st Emilion pour calmer le mal de crane dû a se mauvais champagne, je me dirigeais, dans mon plus beau peignoir léopard en satin léopard vers la salle de bain et ne pu retenir mon cri d’effrois haut perché en voyant mon teint blafard, il fut suivi d’un encore plus pressant quand je compris que je n’avais plus de fond de teint Dior. Diantre, cela ne pouvait plus durer ainsi !!! Il me fallait du soleil, du grand air et du Dior !! Je n’allais pas risquer ma peau de velours avec de la cosmétique bon marché !!

Alarmé par mes jappements de désespoir Jésus, mon garde du corps, fit son interruption dans ma salle d’ablutions et se mit a prendre une tête dramatique. Vue que je venais de faire tomber le peignoir, en essayant de cacher mon gras avec mon bras, je me sentais un poil vexé sur le coup.

« Ca t’embête de me regarder dans les yeux ? Ca devient gênant là, et je ne suis plus d’humeur a folâtrer.
- Oh non monsieur que s’est il il passer ? Comment avons-nous pu laisser arriver un tel drame ? »

Il resté a fixer mon petit ventre ce qui ne me plaisait pas. J’étais à la fois froissé et touché par tant de compassion mais cela ne réglait pas mon inconfort. Il tomba presque a genoux proche des larmes.  

« Je ne sais pas Jésus, je ne sais pas… je crois que c’est la fin de ma vie.
-Non Monsieur ne dites pas ca par pitié…

-J’ai peur que si. »

Jésus fut pris d’un sanglot très gênant, balbutiant des choses incohérentes sur le fait que mon frère le ferait tuer. Le chagrin lui faisait perdre la tête. Mon frère ne prendrait pas cette peine pour ma mauvaise mine, après tout c’était surtout sa faute. Je le voyais mal tuer son homme de main sans que je sois mort au préalable, enfin, peut importe.

« Je peux te demander un service Jésus ?
- Tout ce que vous voulez monsieur.
- J’ai besoin d’aller a Fort Hope malgré l’interdiction de mon frère, j’escompte passer un peu de temps avec ma douce Alix dans l’espoir d’un miracle. »


Etonnement, celui qui me sert de nounou, garde du corps et chauffeur, généralement incapable de désobéir a mon frère, fonça avec un signe de tête fervent, très inhabituel, préparer la voiture. Alors que j’allais enfiler mon costume de lin crème avec ma chemise de soit lie de vin, assortie à mon chapeau et mes chaussettes, je sursautais en voyant une énorme marque de morsure sur mon bras. Avec toutes ces bêtises dehors, c'est fou comme on pense vite au pire.

Diantre !! Qu’est ce que cela était ? Après une minute de panique je me souvenais que cet idiot de gladiateur, en plus d’être nul au lit, avait aussi jugé bon de me dégrader physiquement en abimant mon corps avec ses dents. Demain je le ferais tuer.

Après une route morose a souhait, durant laquelle Jésus se montra particulièrement agaçant d’attentions inhabituelle, j’arrivais, ENFIN, dans le camp de ma dulcinée, Alix. Peut être devrais-je aller voir Ezra avant d’aller quérir son affection, un peu de détente ne pourrait que m’aider a apparaitre plus sur de moi.

C’est ainsi que j’entre, enfin, dans l’allée de Fort Hope. Je reconnais a peine la ville. On dirait un tournage de film de guerre ou une fête a thème. Je me croirais presque sur le plateau de Plate Toon, il ne manque que l’hélicoptère. Alors que j’avance, je vois une charmante demoiselle en train d’agresser un brave buisson avec entrain. Buisson, haie, arbustes, tout est du pareil au même pour  moi, tout ce que je connais au jardinage, c’est les précepte de mon esthéticienne, Simone, qui n’arrête pas de me dire que la végétation, plus c’est court plus c’est classe, et aussi quand sans les buissons sont taillées, l’arbre de la foret semble encore plus majestueux.

Intrigué par cette jardinière en treillis, je ne peux résister au besoin de l’interpeller, car je sans que nous avons cruellement besoin de personne compétente pour les jardins de l’arène. Avec un sourire charmeur je l’aborde donc.

« Bien le bonjour a vous charmante dryade, serais-je trop discourtois d’oser vous quémander ce que vous êtes en train d’entreprendre ? »


Je lui lance ce regard qui fait tomber toutes mes fans, celui qui m’a valu un oscar, avant de la saluer avec galanterie, ôtant même le chapeau pour cela.

:p:
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MessageSujet: Re: Un dimanche au jardin ...[PV Dean Caufield]   Un dimanche au jardin ...[PV Dean Caufield] EmptyJeu 3 Jan 2019 - 4:03
Une touffe verdoyante et branchue après l'autre, la tailleuse dominicale donnait de la cisaille depuis maintenant plusieurs heures. Elle avait beau ne pas être une petite nature et être habituée aux efforts prolongés, il fallait reconnaître que ça commençait à sérieusement lui tirer sur les bras. Il faut dire que vu la hauteur de certains buissons et l'allonge que lui offrait son outil, Jazz dut souvent se hisser sur la pointe de ses pieds pour atteindre les ramifications les plus inaccessibles. Un vulgaire escabeau ou mieux encore une bonne vieille échelle n'aurait pas été de refus pour lui faciliter la tâche. Mais ni l'un ni l'autre n'était disponible.

Elle n'aurait pas imaginé à vrai dire que cela ait pu lui prendre autant de temps. Et l’enthousiasme de la première heure avait peu à peu laissé place à une lassitude courbaturée due à la redondance épuisante du geste exécuté plusieurs centaines de fois à bout de bras.

Bon certes, son temps elle l'avait tout de même prit comme il fallait. Une petite pause clope par-ci, allez se chercher une bouteille d'eau par-là, prendre du recule pour estimer de la régularité de la coupe, revenir sur tel buisson qui n'était pas à la  même hauteur exacte que les autres. Tout ça fit défiler les minutes par dizaines sans qu'elle s'en rendit bien compte. Et puis son coté perfectionniste  ne facilitait pas les choses ... c'est que c'est pas toujours drôle d'avoir cette espèce de principe de rectitude toute militaire dans le caractère. ça vous force à chercher la création dans les volumes et dans les hauteurs d'une homogénéité laborieuse que Jazmìn peinait à obtenir. N'oublions pas que son rayon à elle c'était le maniement des armes a feu et les missions dangereuses en territoire ennemi ... pas le paysagisme. A croire que ces foutus haies faisaient tout exprès de la faire chier à pas se laisser tailler de manière identique.

Ajouter à cela qu'une fois encore, maniaque et ordonnée comme elle était, elle ne pouvait pas passer au buisson suivant si elle n'avait pas au préalable entassés en une pile "quadrillée" les branchages, feuillages et autres reliefs du buisson précédent ...

Mais enfin elle n'allait pas tarder à en voir le bout puisqu'il ne lui restait plus que la dernière face de la maison à dégager. En gros encore une bonne heure de "Tchak-Tchak" et de ramassage en perspective. Le soleil lui ne lui faisait pas de cadeau et s'en donnait à coeur joie pour lui taper sur la coloquinte depuis son zénith. Mais hors de question qu'elle rende les armes ... elle allait toutes se les faire ces putains de haies "sauvages".

C'est alors qu'elle entendit derrière elle la voix d'un homme qui lui adressait vraisemblablement la parole:

« Bien le bonjour à vous charmante dryade, serai-je trop discourtois d’oser vous quémander ce que vous êtes en train d’entreprendre ? »

La brune interrompit l'énième mouvement de ses poignets qu'elle appliquait sur la cisaille, interloquée qu'elle fut par la tournure de phrase grandiloquente qu'elle entendit. Sans plus bouger les mains et son outil de la position qu'ils avaient à ce moment précis, elle tourna la tête et vit un type blond, sapé d'une espèce de costume couleur "beurre de baratte" ou quelques chose du genre et une chemise elle couleur pinard qui tenait à la main son chapeau dans une attitude de politesse déférente dont elle n'avait jusqu'alors jamais été témoin.

Les salamalecs châtiées dont il fit usage laissèrent la militaire dubitative quand à leur sens tout autant qu'à la personne à qui elles pouvaient être adressée. Au point que Jazz chercha d'un rapide coup d'oeil autour d'elle si c'était bien à elle et non à une tierce personne, qu'elle n'aurait remarquée, qu'il parlait. Mais elle ne vit personne, c'était bien à elle seule. Machinalement elle répéta dans sa tête les termes les plus incongrus. *Dryade? ... discourtois ?... quémander? Il se fout de ma gueule ou quoi ?* Pour le coup et non certaine d'EN avoir totalement compris le sens, ce niveau de langage la maintint dans une perplexité fascinée et elle haussa un sourcil déconcerté avant de chercher ses mots pour tenter de lui répondre:

"Je... heu ... taille la haie, pourquoi ?"
 Était-ce le soleil qui lui avait surchauffer la cervelle et qui la faisait halluciner. Peu probable en étant sérieux, Elle avait connu dans sa carrière militaires des chaleurs et des ensoleillements bien plus accablants que celui du Michigan. Notamment en Iraq ou en Afghanistan. Mais Jazz ne put s'empêcher de se demander qui était cet hurluberlu tout droit sorti du délire exalté d'un auteur de roman de gare. Étonnée et interdite elle fronça machinalement un peu ses sourcils avec une moue curieuse sur les lèvres. Certes, elle ne connaissait pas tous les habitants de l'enclave que représentait Fort-Hope, mais elle n'avait jamais vu ce zig là. C'est pourtant pas faute à lui de ne pas avoir un accoutrement "passe-partout".

Elle lui laissa le loisir de répondre à cette première question puis reprenant contenance et un peu de suite dans les idées après ce premier état de surprise, elle ajouta:

"Mais vous êtes qui au juste ?" Tout bonnement supposa-t-elle qu'avec un tel fagotage, il sortait peut être de la messe ... En habit du dimanche quoi ...

HRP:
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MessageSujet: Re: Un dimanche au jardin ...[PV Dean Caufield]   Un dimanche au jardin ...[PV Dean Caufield] EmptyMer 9 Jan 2019 - 7:28
Et bien, il fallait croire que je suis tombé sur une authentique paysanne. C’est d’un pittoresque ! j’adore les gens simples. A petites doses et de loin, certes, mais c’est un peu grâce a eux que je suis devenu célèbre. Quoique, cette jeune femme semble ne pas me connaitre… mais non, je rigole, personne ne peut ne pas me reconnaitre. Je suis Dean Caulfield, la star planétaire quand même. Encore une timide qui ne sait pas gérer d’être en présence d’une personnalité aussi charismatique que moi…

A moins que… ciel… est ce que mon teint blafard et mon petit bidon auraient déjà fait tant de ravages sur mon aura divine que la plèbe ne saurait plus me reconnaitre ? Je me sens assez retourné pour le coup. J’essaye de me reprendre avec tout l’art dramatique acquis tout au long de ma formidable filmographie.

« Je crois que nous n’avons pas eu le plaisir de nous croiser, je suis un homme fort occupé en ce moment et j’ai eu du mal a me libérer de mes obligations vis-à-vis de l’Arène. Vous connaissez l’Arène ? »

J’évite de lui dire que j’ai passé mes journées a glander, a honorer divers partenaire et a dessiner des petits chats pour me donner une contenance le temps que je trouve le moyen de m’aventure hors de mon propre camps. Mon impresario disait toujours que même sans tournage en vue il fallait que je fasse style d’être overbooké. Je ne sais pas pourquoi mais il avait l’air sur de lui, alors, dans le doute, je fais.

« C’est un lieu convivial de spectacle et d’échange. Si vous aimiez les films de gladiateurs, c’est un paradis. »


Je ne sais pas pourquoi mais je sens que cette brave femme de la terre ne doit pas être au fait des choses tendance du vaste monde, délabré ou non, the show must go on, comme le disait Freddy.


« Ma foi, vous faites un travail remarquable, et je vous sens des plus appliquer dans votre tache. N’est ce pas trop ardue comme besogne ? Nous avons des jardins aussi a l’Arene, mais j’avoue que cela m’a toujours paru tres compliqué de s’en occuper. Vous seriez intéressée par des places de spectacle contre quelques heures de services verts ? »


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MessageSujet: Re: Un dimanche au jardin ...[PV Dean Caufield]   Un dimanche au jardin ...[PV Dean Caufield] EmptyLun 14 Jan 2019 - 13:49
Jazz, l'outil encore à la main s'accordait avec l'interruption de ce drôle de type quelques minutes de repos bien méritées. Elle pivota totalement sur elle même, la main tenant l'une des poignées de sa cisaille appuyée contre sa hanche, pour faire face à son interlocuteur afin de l'observer plus en détail mais aussi pour lui montrer qu'elle l'écoutait réellement. Ceci étant son accoutrement d'endimanché et la nature étrange du niveau de langage dont il faisait usage ainsi que le ton quelque peu "pompeux" qu'il utilisait lui faisait penser qu'elle avait certainement à faire à une sorte d'excentrique. Mais son visage lui disait vaguement quelque chose. c'était il déjà rencontré dans le passé ? Peu probable, Jazmìn se serait clairement souvenu d'un hurluberlu de ce genre. Mais elle ne savait pas encore pourquoi mais il ne lui était pas inconnu.
Ainsi bien qu'il répondit à sa question ça n'apporta pas grand éclaircissement. Un gars venant de l'Arène certes mais encore ? ... ça ne disait pas qui il était et quel était son nom. Jazz se demanda si cette esquive langagière était une manière détournée de dissimuler sa véritable identité. Son coté suspicieux était donc sur le point d’échafauder une théorie par laquelle il avait peut être quelques choses à cacher. l'évocation de "responsabilités l'accaparant" lui suggéraqu'il était probablement une personne importante la-bas .. ou peut être s'en donnait il des airs ... allez savoir.  Mais puisqu'il semblait enclin à être loquace et que les gens qui parlent beaucoup finissent toujours par en révéler plus que ce qu'ils escomptaient, elle le laissa continuer silencieusement après avoir simplement ajouter un:

"Oui je connais l'Arène"

La précision "élogieuse" qu'il fit alors des loisirs douteux qui avaient lieu dans cette enclave plus "zone de non droit" que "havre de reconstruction de la société" selon la militaire, lui fit hausser un sourcil dubitatif et elle songea que si les gens qui vivaient  dans l'Arène étaient tous aussi chelou que celui-là, elle s'attendait à n'apprécier qu'avec une méfiance et une réserve prudente les moeurs dissolues et violentes de ses habitants. Apres tout Fort-hope était à la paix et la justice ce que devait être l'Arène à la débauche et à la violence ... tout un programme en soit.

Et le voila qui confirmait les suppositions de la "jardinnière" en ajoutant qu'il  pourrait lui refiler des places pour l'un de ces affligeants spectacles en échange d'un travail de paysagiste. Jazz éluda les mots qui précédèrent cette offre, les considérant comme une approche de commercial flatteur désirant se payer gratis ou presque les services d'une manutentionnaire. Mais la proposition pouvait avoir le mérite de lui permettre de s'introduire de façon plutôt incognito dans l'Arène afin d'y opérer une reconnaissance discrète qui pourrait s'avérer utile dans la protection et la défense de Fort-Hope.
Avoir la possibilité de s'y balader sans éveiller les soupçons en se faisant passer pour une simple civile n'était pas dénué d'intérêt. C'était une éventualité interessante qu'il ne fallait pas remiser de but-en-blanc. Mais pour l'heure sans accepter purement et simplement, et puisqu'il semblait bien connaître les lieux , elle chercha à en savoir plus ... sur l'Arène et sur lui-même.

"Interessant ...Vous êtes des organisateurs ? des dirigeants de l'Arène peut être ? Mais excusez moi, je n'ai pas bien compris votre nom. Et puis, " dit elle en montrant sa scisaille en main
" De simples places pour l'un de vos "spectacles" n'est pas je pense suffisant pour un travail aussi pénible que celui là ... car oui c'est usant et difficile. Montrer vous donc plus généreux et je verrai ce que je peux envisager... vous n'avez rien de mieux a proposer ? Par exemple des vivres ou des ressources difficiles à trouver de nos jours ...vous voyez ce que je veux dire?" appuya t'elle d'un sourire simple, tentant de la jouer fine.

Jazz était loin d'être une couillonne et encore moins une femme que l'on pouvait s'acheter avec un sourire, une poignée de mots enjôleurs et un p'tit cadeau négligeable. Si ce drôle de zig voulait une jardinière il devrait être bien plus offrant que ça ... après tout les temps étaient durs pour tous le monde et même si  elle ne manquait de pas grand chose de vital à Fort-hope, parvenir à se dégoter quelques trucs  avantageux et rares n'était pas à négliger. Ça serait toujours ça de récupéré même si tout ceci bien-sur, servait principalement de cache-pot à une infiltration et un espionnage entre les murs de l'Arène.
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