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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 The sky is crying
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MessageSujet: The sky is crying   The sky is crying EmptyMar 22 Jan 2019 - 19:07
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Cata… Non… Méga-giga-ultra-catastrophe ! Mon cri perce le petit matin. Cet appel au secours à qui voudra l’entendre. Et vu le manque de réaction de ma nouvelle colocataire, je devine qu’elle n’a que faire de ma détresse ! Je souffre le martyr et personne sur cette terre ne parvient à comprendre quels sont ces maux qui me troublent ! Et si ce hurlement n’a été que trop bref, mes pleurs, eux, durent ! J’enfile ma veste de costume et attrape mon pistolet planqué sous quelques paires de chaussettes. Clés en main, je me dirige vers le garage, ôtant la bâche de mon véhicule pour tenter de le démarrer. Cet essai se solde par des coups sur le volant. L’essence se raréfie autant que mon oxygène et que… Ma crème hydratante ! Je descends du véhicule, décidé coûte que coûte à réparer ce tort.

Je me dirige d’un pas décidé, liquide lacrymal sur les joues, en direction de l’immense porte de Fort Hope, ignorant ce jeune Will qui se dresse sur ma route, pour le frôler en lâchant « Ne te dresse pas sur mon chemin ! J’ai fort à faire ! » entre deux vagues de pleurs. Je m’adresse ensuite aux gardes d’un ordre déchirant l’atmosphère « Laissez-moi passer ! Je suis chargé d’une missive des plus urgente et importante ! Il en va de la vie d’un homme ! » L’un des gardes hausse les épaules et me désigne le registre. J’attrape le style rageusement, inscrivant « Lazare Bowman : ravitaillement de cosmétique » sur la ligne qu’il me désigne. Une fois fait, je vois les portes s’ouvrir et me tétanise, me tournant vers Will. Je lui lance alors un énième appel au secours, beaucoup moins subtil cette fois-ci « Will, mon ami. Je ne vais pas réussir tout seul, là, dehors. J’ai besoin de ton aide. J’escompte bien à ce que tu m’accompagnes ou tu auras ma mort sur ta conscience et ce pour l’éternité. »

N’attendant pas sa réponse, optant qu’il est de mon devoir d’ajouter du drame à mon attitude, je tourne les talons et franchit la porte, espérant avoir suffisamment attiré son attention pour qu’il daigne me suivre. Mais je n’ai pas fait trois pas à l’extérieur que je commence déjà à m’impatienter et me tourne une nouvelle fois vers le poste de garde en ajoutant « Alors ? Tu viens ? Tu n’escomptes pas découvrir quelle est cette urgence ? »
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MessageSujet: Re: The sky is crying   The sky is crying EmptyJeu 24 Jan 2019 - 9:58
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[9 Août 2017] La présence de deux nouvelles colocataires dans sa vie avait été un véritable drame aux yeux de Will pendant presque un mois entier, mais dernièrement il mettait énormément d’application à essayer un nouveau concept : la pensée positive. Voir le bon côté des choses, se concentrer sur les détails positifs et toutes ces conneries qui recouvraient son existence depuis une bonne semaine et menaçaient de s’écrouler comme un château de carte d’un jour à l’autre. Il supportait assez mal de passer son temps à la maison avec deux femmes ? Il suffisait de trouver de bonnes raisons de sortir ! Ainsi, il faisait maintenant du jogging ! Chaque jour, le jeune homme sortait pour courir dans le camp pendant une demi-heure, une heure selon son humeur. Souvent une heure. Le bon côté ? L’exercice était bon pour la santé, il entretenait son coeur, ses muscles, se maintenait en forme ! Il n’y avait qu’à se servir pour trouver des points positifs dans cette nouvelle activité, vraiment. La dopamine et l’endorphine stimulées par le sport l’aidaient même à oublier doucement l’épisode dépressif des derniers mois. Il n’y avait que des bons côtés, finalement, n’est-ce pas ?

Il venait tout juste de terminer son troisième tour du camp quand il se retrouva de nouveau devant la porte du camp et qu’il croisa Costard - probablement son voisin préféré, même s’il ne l’aurait pas avoué sous la torture - en pleine crise de larmes. Presque immédiatement, le visage de Will se para d’un grand sourire et il entama un geste de sa main droite pour saluer l’homme, avorté dans l’oeuf lorsque ce dernier lui hurla de ne pas se dresser sur son chemin. Avant de réaliser, Will se figea et, fasciné, suivit son ami des yeux alors qu’il s’adressait désormais aux gardes. Toute la scène ne dut pas durer plus d’une minute ou deux, mais dans l’esprit de Will, c’était comme si chaque seconde s’étirait à l’infini.  Son sourire grandit, il arqua même un sourcil et sentit dans sa poitrine gonfler cette bouffée d’affection qu’il s’expliquait mal chaque fois que ce cher Costard se mettait en tête de se faire remarquer. Sans doute un rapport avec le fait que le jeune homme entretenait une profonde passion pour la télé-réalité, frustrée depuis trois ans qu’il n’avait plus la télé. À l’issue de ce drame d’envergure, en tout cas, les gardes stupéfaits ouvraient la porte à Lazare et ce dernier se tournait vers Will pour le prendre en otage ou lui demander de l’aide, difficile à dire. Il sortit du camp avant que l’ingénieur puisse répondre, de toute façon.

Will ne s’offrit pas beaucoup plus de temps pour réfléchir et se remit à courir pour suivre Costard dehors, l’attrapant par le bras pour l’obliger à s’arrêter dès qu’il put s’en approcher. “Attends !” lança-t-il, un peu soufflé. “Reste là deux secondes, faut que j’aille chercher mon arc, j’arrive !” Il secoua la tête en observant l’homme un instant, à la fois décontenancé et fasciné par cette étrange créature que le Destin avait choisi de mettre sur son chemin. À l’issue de cette petite inspection énamourée, il tourna tout de même les talons et rejoignit sa maison au pas de course, récupéra arc, carquois et sac à dos dans le salon et retrouva son ami devant les portes de Fort Hope en un peu moins de cinq minutes. Il était toujours un peu essoufflé quand il fit un signe de la main pour inviter Lazare à lui montrer la voie, mais son grand sourire de crétin reposait sur ses lèvres et quand il se mit en marche, son pas était terriblement léger et dansant. “Alors !” appela-t-il après quelques mètres en silence, frappant dans le dos de Costard avec le même genre de joie intense dans ses gestes et dans sa voix. “Qu’est-ce qui se passe ? Où est-ce qu’on va ?” s’enquit-il, probablement un peu tard aux yeux de la plupart des gens. “Oh, non, laisse-moi deviner ! Tu t’es vu dans le miroir ce matin et tu trouvais que t’étais un peu boudiné, donc on va chercher un nouveau miroir pour remplacer l’autre ? Ou, non ! Il y a un pli sur ton Gucci donc on part en virée shopping pour en trouver de nouveau ?”
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MessageSujet: Re: The sky is crying   The sky is crying EmptyJeu 24 Jan 2019 - 12:15


Comment diantre ose-t-il poser sa patte pleine de sueur dégueulasse sur mon costard. Je relève le bras et lui jette un regard de travers noir. Oui les deux en même temps. C’est là tout le mépris que je lui concède en cette fraction de seconde où il a tenté de souiller et froisser ma veste en même temps. Fort heureusement, il prononce les mots qui vont bien : il va chercher son arc. Mon visage se radoucit et j’essuies même les larmes pour lui accorder une tentative avortée de sourire, vite rappelé à l’ordre par le drame qui s’abat sur moi. La crème hydratante qui disparaît en pleine été, alors que ma peau est mise à rude épreuve par la poussière, la chaleur et le sel de la sueur corporelle… « Fais vite, jeune trublion. Je ne tiens pas à rater ma correspondance pour Apocalypse-city. » lui dis-je avant de croiser des bras et de tapoter du pied. Au fait ? Ai-je pris mon arme ? Bah on s’en fiche… Je vais foutre en l’air ma manucure avec cet objet de toute manière…

Deux secondes, deux secondes… Il se fiche de qui ? Il a encore plus de mal avec les chiffres au jugé qu’un politicien français ! Fichtre ! Je m’impatiente ! Et quand je m’impatiente, j’ai la fâcheuse tendance à froncer mes sourcils ce qui fait ressortir cette petite ride là… Au milieu… Je porte mes mains à mon visage et prends soin de me faire un petit massage pour me décrisper en l’attendant. Lorsqu’il lâche son « Alors », pris dans ma concentration massante, je sursaute et porte la main à mon cœur. « Ah enfin! Je ne t’attendais plus, Burbank-Kakaki! » Je replace les mèches éventuelles qui ont profitées du sursaut pour s’éloigner de la perfection de ma coiffure, écoutant ses questions. J’allais répondre ! Vraiment ! Mais de toute évidence il n’y a pas que mon costume que le jeune Will tente de froisser. Mon égo en prend un coup ! Quoique…

Il a peut-être raison sur un point. Je me demande s’il serait capable de transporter mon miroir pour le retour… Mais là n’est pas l’urgence. Je dois le débriefer à la manière d’un militaire. La maquettes et les petits jouets censés représenter des militaires en moins. « L’heure est grave. Peut-être même les plus sombre, si je ne m’abuse. Il se trouve que… Qu’il en va de ma propre santé. Cette mission est capitale, soldat ! Nous devons nous infiltrer dans un Penthouse pour récupérer le paquet et nous exfiltrer en évitant ces… Ces… Ces gueux immortuae ! C’est là que tu interviens ! Si l’un d’entre deux veux goûter ma chair plutôt que quémander un autographe, tu te la joues façon cupidon pour qu’il tombe amoureux du bitume. »

Il a peut-être encore une question qui lui brûle la lèvre ? Quoique … Je pense plus que ce sont ces trucs qu’il fasse avec le jardinier chinois-japonais qui lui provoque quelconque trouble de la lèvre, mais je préfère le devancer et ajouter « Le paquet est un pot de crème hydratante de luxe. Je refuse d’appliquer sur ma peau quelconque feuilles mâchées de je ne sais quel maudit arbuste qui pousse dans Fort Hope. Alors si tu ne viens pas avec moi, sache que j’irai tout de même et que tu auras sans aucun doute mon décès sur ta conscience. Si tu viens, il se peut sans doute que je cours également à ma perte, puisque le toit de mon Penthouse est beaucoup plus haut que le toit de ce centre commercial, et que nous n’avions pas de bennes ouvertes en plein ciel pour amortir la chute. » L’ayant prévenu de ce qu’il risque d’advenir, j’estime qu’il en sait assez et me retourne pour marcher d’un pas vif, lâchant au passage un « En route, mauvaise troupe ! »


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MessageSujet: Re: The sky is crying   The sky is crying EmptyVen 25 Jan 2019 - 12:34
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Will ne s’était pas montré aussi excité et joyeux depuis une éternité. Sans que sa bonne humeur ne dépende directement de la présence d’Elias dans ses bras, bien sûr. Pour la première fois depuis bien longtemps, il était simplement heureux sans aucune autre raison que la perspective de passer une bonne journée. Lazare semblait souvent avoir cet effet-là sur lui assez régulièrement. Hélas, ça ne perdurait que très rarement au-delà de quelques minutes. Mais aujourd’hui, Will avait envie de passer une bonne journée, de se détendre loin de la réalité du monde et Lazare était définitivement le meilleur choix pour ça. Son sourire déjà large s’étira même encore davantage quand le pianiste se décida à lui expliquer la situation d’urgence dans laquelle ils se trouvaient. Ce type… Will l’aimait presque autant qu’il était exaspéré par sa personne. Une sombre histoire de crème hydratante, donc. Ça n’étonnait presque pas Will, honnêtement et il leva les yeux au ciel avec une certaine tendresse dans l’expression. “T’es tombé tout seul de ce toit, je te signale !” s’offusqua-t-il tout de même aux accusations du pianiste. “Je n’y peux rien, moi, si tu as des lésions de l’oreille interne !” Parce qu’à ce jour, Will ne s’expliquait toujours pas l’incident pour le moins irréaliste s’étant produit le jour de leur rencontre. Certes, il avait peut-être fusillé Costard du regard, ce jour-là, mais ça n’avait définitivement pas suffit à le faire basculer dans le vide. “Mais peu importe, tout ça c’est du passé maintenant, pas vrai ?” reprit-il joyeusement, offrant une nouvelle tape dans le dos de son grand ami. Peut-être qu’il exagérait légèrement la force et la profondeur de leur relation, mais Lazare ayant l’incroyable pouvoir de le supporter, Will le considérait presque comme un membre de la famille. “Alors ne t’en fais pas, Whitney, je serai le Bodyguard de tes rêves.” assura-t-il en soulevant son arc devant lui pour le désigner.

Et bien sûr, puisque Will ne faisait jamais les choses à moitié, il se montra particulièrement zélé dans cette tâche alors que Lazare le guidait dans les rues de Grosse Pointe en direction de son Penthouse. Pour la première fois depuis qu’ils étaient entrés à Fort Hope, le jeune homme fut même terriblement reconnaissant de l’existence et de la présence des militaires dans leur ville. Il se souvenait encore d’une époque où les rues de Détroit grouillaient de rôdeurs plongés dans leur déambulation apathique. Depuis que l’armée se donnait comme mission personnelle de satisfaire les survivants du coin pour les ranger à leur cause, les rues se révélaient beaucoup plus calmes aux alentours des camps investis. Heureusement pour eux, car Lazare ne semblait pas très décidé à y mettre du sien, prenant visiblement le travail de garde du corps de Will très au sérieux. Ils furent relativement tranquille jusqu’à arriver à une zone commerciale où, parmi les cadavres pour toujours couchés au sol, certains irréductibles continuaient de remuer faiblement. Rien d’insurmontable d’après l’archer, au point qu’il se permit même de reprendre la conversation en passant devant une boutique de prêt-à-porter. “Hey, tu sais que j’ai eu vingt-neuf ans la semaine dernière ?” lança-t-il gentiment à son comparse, prenant ses aises au point d’attraper le bras de l’homme pour l’arrêter. “Même s’il semblerait que personne d’autre que mon mari n’y ait pensé…” souffla-t-il, accusateur. “Mais je suis prêt à te pardonner cet oubli si tu m’offres un cadeau maintenant.”

Il rangea son arc sur son épaule et balança un violent coup de pied dans le crâne d’un rôdeur couché au sol, tout occupé à ramper dans leur direction d’une façon particulièrement pathétique, et s’approcha de la vitrine du magasin pour regarder à l’intérieur. “Qu’est-ce que t’en penses ? J’ai vraiment besoin d’un costume pour nos soirées ! Ou bien une écharpe en soie ? C’est toi le spécialiste et c’est ton cadeau, en plus, alors dis-moi, dépêche-toi ! Il faut qu’on rentre à Fort Hope avant la nuit si tu ne veux pas qu’Elias essaye de te tuer...” Il n’avait pas perdu son sourire à la fois charmeur et provocant une seule seconde en prononçant tous ces mots, mais se retrouva à froncer les sourcils soudainement. “D’ailleurs, il est encore loin, ce penthouse ? C’est là que tu vivais ou tu es en train de me demander de cambrioler une ex ?” ajouta-t-il, suspicieux.
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MessageSujet: Re: The sky is crying   The sky is crying EmptyVen 25 Jan 2019 - 16:03


Cette galéjade du jeune Will n’est définitivement pas fournie avec le digestif adéquat censé la faire passer : mon oreille interne ? Aller mal ? Je ne sais pas ce que ça vient faire ici, mais mes oreilles vont très bien ! Et je ne prendrai même pas la peine de lui rappeler que je suis le plus grand pianiste de ce monde ! Un trophée sur ma cheminée construite par un polonais en atteste… Toutefois j’ai des doutes sur la qualité de la cheminée… J’espère qu’elle est encore debout. Il faudra que je reprenne mon trophée également. Je préfère prendre mon air hautain et me rappeler de ma mission capitale. « Tu es vraiment décidé à m’énerver on dirait, jeune Will. Whitney était une chanteuse de pacotille. Rien à voir avec mon talent ! » dis-je en me retenant de… De… Non je n’allais tout de même pas le frapper, ma manucure… Mais il a droit à mon faciès d’homme énervé. « Je te maudis toi et ta descend… » Je ne peux même pas ! Et soudainement, même son choix d’orientation sexuelle m’irrite, me content d’un « Il faut que je me ventile l’esprit. » Façon de dire que je n’ai plus de répartie et que ça m’énerve. Au fond, je ne lui en veux pas vraiment, mais cette accumulation de fichtreries à ce don de m’agacer pleinement. Et ai-je vraiment la tête de l’emploi pour cette façon de me tripoter le dos façon franche camaraderie ? Non ! Je laisse ça à ces soldats de pacotilles qui n’ont reçu le mémo pour me sauver que trois ans plus tard ! S’ils utilisaient des mails comme tout individus censés et respectables, ils auraient su dés le début que j’étais en danger !

Puisqu’il en est ainsi, je mènerai Will dans un détour de premier choix ! En route vers De Fursac ! Mon tailleur y travaillait, j’escompte bien récupérer ma dernière commande. En espérant bien sûr qu’il n’ait pas prit la tangente et ait continué l’œuvre qu’il réalisé, forcé par un esprit consciencieux d’effectuer son devoir jusqu’au bout de sa vie ! Et on va voir si ce Will tient tellement de Kevin Costner ou de cet affreux Cal dans Titanic ! Nous évoluons facilement, sans encombre. D’ailleurs, Will a droit à une boutade de ma part pour lui signifier que j’ai cessé de lui en vouloir. « Fichtre! Ces touristes zombies ont finis par décampés ! Heureusement que les soldes dans les points de ventes de viandes humaines s’est enfin achevée ! » Mais un sursaut en plein centre commercial plus tard, c’est autour de Will de faire une blague en dévoilant son âge. J’en ris, le regarde, vois qu’il est sérieux, me tait, soupire en repensant à mon propre âge et songe qu’un pareil être humain en période d’adolescence éternel doit bien souffrir dans sa vie. Mais que ses proches d’avantages et pour le moment, je suis le seul proche qu’il ait. Effectivement, dans ce dessert apocalyptique, on ne peut pas dire qu’il tisse des liens avec les cibles de ses flèches. « Tu sais ce que je faisais à chacun de mes anniversaires ? J’achetais de la coke, du champagne et je faisais venir des filles de peu de vertus. Mes invités ne savaient même pas pourquoi ils étaient là, mais je me sentais aimé ! Donc l’an prochain, commence à demander les CV des filles de Fort Hope. Oh, et… pense à la communauté gay. Un strip teaser ne ou deux ne font pas de mal ! » dis-je ignorant sa requête de cadeau et le faisant culpabiliser de ne pas avoir pensé à tout ça.

Mais il est têtu ce jeune, et vient même à préciser l’idée de ce cadeau. « Fichtre! Nous trouverons bien un costume taille enfant pour toi chez De Fursac ! Raison de plus pour accepter ce détour ! » Et déjà il me demande quand on arrive. Je soupire et lève les yeux vers le ciel « Tu n’as pas besoin de demander si tu veux t’arrêter pour ta petite commission ! Un poteau fait amplement l’affaire, même s’il aurait été plus agréable que tu fasses ta petite affaire avant que l’on se plonge corps et âmes dans cette quête vitale ! » répondis-je sans freiner le pas jusqu’à atteindre la vitrine de De Fursac. « Regarde ! Elle est en parfait état! Quand je dis que le prêt à porter est la mort des petits artisans, je me trompe, mon ami ! Pour une fois, ça l’a sauvé ! Laissons ces survivants vulgaires s’habiller de vilaines guenilles et à nous les articles de Luxe de chez De Fursac ! » J’approche de la porte et me retrouve collé à la vitre tant elle refuse d’obtempérer « Fichtre ! » dis-je en donnant un coup de pied dans la vitre qui résonne.


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MessageSujet: Re: The sky is crying   The sky is crying EmptyMer 30 Jan 2019 - 22:13
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Un instant, Will avait entretenu le vain espoir qu’il puisse réellement s’amuser au cours de cette sortie. Il n’avait pas mis les pieds hors de Fort Hope sans Elias depuis un moment et que pouvait-il y avoir de plus amusant qu’une petite balade avec Lazare ? La ville sans aucun rôdeur à l’horizon lui donnait pourtant un sentiment de plus en plus persistant de malaise et de se trouver là, au milieu d’un océan de cadavres à jamais endormis le tendait de plus en plus. Il abandonna trop vite son sourire tranquille et l’attention qu’il portait à son compagnon de route en percevant un mouvement du coin de l’oeil, mais lorsqu’il se tourna vers la source ne trouva rien d’autre que des cadavres empilés et immobiles. Le mal était fait quand même, la graine du doute plantée et tandis que Lazare se déplaçait à la vitesse de l’éclair au milieu du carnage pour atteindre la boutique de son tailleur, Will avait ressorti son arc et tentait de suivre le rythme en se concentrant sur les alentours. Il sursauta presque quand un tintement se fit entendre et pivota brusquement vers le bruit. Il s’agissait seulement de Lazare occupé à agresser une porte récalcitrante. Un soupir échappa à Will et il baissa son arc pour s’approcher. “Je crois que c’est fermé.” fit-il remarquer avec autant de décontraction que possible. Il se colla contre la vitrine près de la porte, faisant écran avec une main pour voir l’intérieur. Contre la porte, les ombres de plusieurs objets volumineux se dessinaient légèrement. Ça n’était probablement pas verrouillé donc, mais simplement bloqué pour empêcher quiconque de peu motivé d’entrer. Will ne manquant que très rarement de motivation, il abandonna son inspection pour se tourner vers Lazare. “Pousse-toi.” exigea-t-il sans réellement froideur. Il attendit que l’homme lui laisse la place pour faire quelques pas en arrière et se jeter avec force contre la porte, qui céda au deuxième assaut. Le violent capharnaüm de plusieurs objets lourds s’écrasant contre le sol remplaça celui plus mélodieux de la petite clochette fixée au-dessus de la porte qui aurait dû accueillir l’entrée d’un client dans un endroit de ce genre. Il attendit que le silence ne retombe pour entrer dans la boutique.

De l’autre côté, au milieu des meubles et cartons renversés, la poussière volait dans l’air jusqu’à faire plisser le nez de l’ingénieur. Et loin du silence, il repéra rapidement le son caractéristique d’un squatteur, grognements et coups frappés contre une porte à l’arrière de la pièce. Jetant un bref regard à Lazare, Will s’en approcha pour l’ouvrir et dut faire un bond en arrière lorsqu’un rôdeur manqua de lui tomber dessus. Il lança un regard irrité à la créature désormais occupée à ramper sur le sol horriblement sale de la boutique, son joli costume tâché de sang et d’autres trucs que l’ingénieur préférait ne pas identifier. “C’est lui, De Fursac ?” demanda-t-il en se tournant vers Lazare, continuant de suivre l’avancée du rôdeur du coin de l’oeil. “Arf… On dirait qu’il a cédé à la nouvelle mode du quartier, lui aussi.” Ça semblait assez évident, mais il préférait quand même relever l’évidence pour ménager un peu Lazare. Il s’approcha d’ailleurs de ce dernier - surtout pour mettre un peu de distance entre le rôdeur et lui-même - et frappa sur son épaule dans un geste compatissant. “Je sais ce que tu ressens, mon vieux. J’ai perdu ma femme de ménage au début de toute cette merde. Ça a été une terrible épreuve. On était très proches, elle me préparait le café quand elle venait chez moi. Deux fois par semaine...” Il s’arracha difficilement à la contemplation du cadavre et de ses propres souvenirs pour relever les yeux vers Lazare. “Tu veux dire quelques mots avant que je ne mette fin à ses souffrances ? Si tu préfères ne pas voir ça, je comprendrais. Prends ce dont tu as besoin et on continue direction le penthouse.” Sa main retomba dans le vide après une dernière petite tape et il attrapa une flèche dans son carquois en s’approchant doucement des restes encore animés du tailleur.
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MessageSujet: Re: The sky is crying   The sky is crying EmptyMer 6 Fév 2019 - 23:30


Je soupire de désespoir en étant confronté à cette porte close. Elle devrait toujours être grande ouverte pour un Bowman. Et quel sens de l’observation de mon partenaire. C’est fermé. Hourra ! Sherlock, encore une affaire résolue ! Lorsqu’il me demande de me pousse, je m’exécute, les bras pendouillant le long du corps. Je me serais bien assis sur ces quelques marches si seulement j’étais certain qu’un chien n’y avait pas apposé la marque de son territoire. Un grand fracas se fit entendre et me fit sursauter et retourner en même temps. Je vois l’endroit où se tenait la porte jadis. A la place, un concert de vacarme et son écho en la majeur. Je suis pétrifié à l’idée qu’une bande de fanatique de son œuvre musicale dissonante viennent se joindre à la fête. Fort heureusement, ces militaires ont bien travaillé. Braves gars.

Je repousse Will et passe dedans : enfin chez soi. J’observe déjà les quelques créations de De Fursac jusqu’à ce que mon jeune compagnon ne me pose une question. Je m’approche de lui, observant le visage du jeune et ignorant cette mauvaise odeur. S’il voulait me faire sentir ses flatulences, c’est réussi. Mais lorsque j’observe également ce qu’il fixe, je sursaute. Un mort pas tout a fait décédé et Burbank qui en rit comme s’il s’agissait là d’un sujet à l’humour. « Voyons mon chou, mourir n’est pas une mode ! C’est davantage plus une maladie sexuellement transmissible… Et… De Fursac est l’un des plus grands hommes qu’ait connu cette terre, un peu de respect. Mais effectivement, c’est bien lui. Enfin… Il ne s’appelait pas ainsi mais c’était le gérant de ce magasin. »

Une pointe dans le cœur, fort heureusement, Burbank fait preuve de compassion, même s’il en va de soit que je n’ai que faire de sa domestique… Tiens donc, je ne me suis pas encore évanoui ? Mais est-ce là ma nouvelle force ? Pouvoir observer un rôdeur si proche sans perdre connaissance ? Eh bien non… Il fallait juste le temps que je le réalise et que mes jambes deviennent du coton. Je recule quelque peu et m’assieds sur un… Une… Enfin… Un truc où l’on peut s’asseoir. Sans doute un carton. Je lui fais signe de l’abattre à sa question et lâche alors « Quel drame… »

Apprendre que De Fursac est mort également me fait dire que l’apocalypse est vraiment odieuse. Qui va tailler mes costumes lorsque la petite sauterie sera terminée ? Je recouvre quelques forces et me relève avant de poser mes yeux sur un joli ensemble blanc, encore enfermé dans l’une de ces housses. « Regarde, mon ami! De Fursac avait commencé sa collection de prêt-à-porter ! Bien évidemment, il s’agit là de qualité supérieure mais… C’est d’une beauté… Oh ! Du lin ! C’est un miracle… Il a réussi à produire un chef-d’œuvre en lin. » Je jette un regard au cadavre avant de lâcher « Voici donc ton Magnum Opus, mon très vieil ami. Sache que je ne t’oublierai jamais. Tu es… Tu es mon employé favori après ma coach sportif. Quoique… Depuis que nous avons couchés ensemble je lui voue très clairement beaucoup moins d’intérêt, ça va de soi ! »


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MessageSujet: Re: The sky is crying   The sky is crying EmptyVen 8 Fév 2019 - 15:51
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Dès lors que le tailleur poussa son dernier souffle, la bonne humeur de Will mourut avec lui. Il redoublait d’efforts pour passer un bon moment, bien qu’il soit mort de peur à l’idée d’être hors de Fort Hope sans Elias, mais Lazare ne l’aidait pas tellement avec ses remarques désagréables et son refus de lui accorder un peu de sympathie. Ça n’aurait pas dû vraiment le surprendre, pourtant. Ok, ils s’étaient livrés l’un à l’autre une fois, mais ça ne suffisait visiblement pas à ce que le pianiste considère Will comme l’un de ses amis proches. Le jeune homme ravala sa déception en même temps qu’il récupérait la flèche plantée dans le crâne du tailleur et essaya de conjurer toute la nonchalance dont il était capable pour conserver un air neutre qui ne laisse rien passer de ses sentiments profonds. Il se redressa juste à temps pour être prêt quand Lazare attira son attention sur une housse de vêtements pendue dans un coin et plus particulièrement sur le costume en lin rangé à l’intérieur. Le jeune homme approcha et jeta un regard à la tenue, tandis qu’il essuyait la pointe de sa flèche sur une veste de costume esseulée abandonnée près d’eux. Il pinça les lèvres en reportant son attention sur le costume. “La couleur m’a l’air un peu trop salissante.” pointa-t-l sans trop d’intérêt. Ça n’était pas comme s’il avait la moindre chance de faire entendre raison à l’autre homme, ni comme s’il en avait envie non plus. Il le laissa même se débrouiller seul avec son costume et alla plutôt jeter un coup d’oeil derrière le comptoir.

Il fouilla un moment parmi les objets cachés des yeux des clients, un amas de papiers, de matériel de couture et autres billets couverts de saleté, tâche qui l’occupa quelques minutes. Mais ne trouvant rien d’intéressant, ce projet mourut tout aussi rapidement. “On devrait y aller, le temps passe, on n’a pas que ça à faire.” informa-t-il Lazare alors qu’il sortait de derrière le comptoir pour se rendre jusqu’à la sortie sans vraiment prendre la peine de vérifier que l’homme le suivait. Il le fit quand même en retrouvant l’extérieur, profitant de devoir réarmer son arc pour s’assurer que Lazare suivait bien le rythme et quand les deux hommes se retrouvèrent côte à côte, il se remit en marche, davantage concentré sur les alentours et les possibles dangers que sur son compagnon de route. Et une fois de plus, il se surprit à bénir la présence des militaires en ville, qui lui rendaient tout de même la tâche beaucoup plus simple.

Il était tellement concentré dans sa surveillance qu’il manqua presque de percuter Lazare quand ce dernier s’arrêta brusquement. Il fut obligé de s’arrêter à la dernière seconde et lança un regard irrité à l’homme avant de lever les yeux vers l’immeuble devant lequel ils se trouvaient. “Oh, c’est toi qui vivais là ?” s’exclama-t-il en reconnaissant l’immeuble et, de fait, le penthouse au sommet. “Mon appart est quelques rues plus loin, je passais ici tous les jours pour aller bosser !” informa-t-il pour le simple plaisir de parler, cette fois, plutôt que de renforcer son amitié factice avec l’homme. Il entra dans le hall de l’immeuble qu’il observa avec une certaine tristesse. “J’espère que tu continue de faire ta cardio, on va s’éclater sans ascenseur…” lança-t-il, désespéré, en indiquant la cage d’escalier d’un signe de la main. “Allez, mon frère, haut les coeurs !” Il n’arrivait pas bien à masquer son manque d’envie, mais s’engagea quand même le premier, n’ayant plus vraiment besoin de suivre Lazare maintenant. Il n’y avait pas cinquante possibilités pour rejoindre le dernier appartement des lieux, après tout.
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MessageSujet: Re: The sky is crying   The sky is crying EmptyMar 12 Fév 2019 - 2:18


Jamais content, ce jeune sacripan ! Il réclame un costume hors de prix et trouve le moyen de ne pas apprécier la couleur ! Et le voici à se volatiliser alors que je n’ai même pas pu jeter un œil sur les nouvelles cravates. Je l’imite, me jurant de récupérer ce costume au retour. « Mon cher ami, je ne comprends point cette précipitation ! » Je réfléchis un instant et reprends « Mais tu as raison ! Revenons à l’essentiel ! Rien n’importe plus que la crème hydratante pour le moment ! » Et me voici à marcher d’un bon pas jusqu’à ce que j’aperçoive le bâtiment, me figeant un instant tant la dernière fois avait été désagréable.

Il me sort de mes pensées par l’une de ses questions idiotes. Je réponds par l’affirmative d’un mouvement de tête « Ma propriété principale, en effet. En dehors de ce vignoble en France et de cette villa sur pilotis à Los Angeles. Puis cette maison de campagne au Nouveau Méxique. » C’est alors qu’il a cru que je m’intéresserai à sa petite vie. Je le regarde et… En effet c’est intéressant « Mais nous faisons des progrès, mon cher mirliflore ! Soit certain que je suis agréablement surpris que nous soyons redevenus voisins et ce malgré l’apocalypse ! » un sourire irradie mon visage alors que l’on entre dans le hall.

Je l’écoute me parler de cardio et soupire en avisant l’escaliers. Mais il est déjà motivé en me taxant d’être son fraternel « Allons, allons. Je doute fortement que nous n’ayons quelconque lien de famille, William. Tout au plus le fils d’une ancienne connaissance. Je t’aurai autorisé peut-être à m’appeler tonton pour faire bonne figure. » En disant cela, je passe devant d’un pas déterminé.

Un pas ayant fortement ralenti en arrivant au dernier étage, soufflant légèrement « Fichtre ! Il faut souffrir pour être bel homme, paraît-il !... Là ! C’est là ! » Je lui désigne la porte noire avec quelques dorures. Je fronce les sourcils en la voyant légèrement entre-ouverte. « Comme c’est étrange… Je l’ai fermée à clef pourtant… » J’hausse les épaules et m’y dirige d’un pas de nouveau déterminé, reposé par ce bref arrêt. Je franchis la porte, voyant les traces de l’ancienne lutte acharnée entre ce mort-vivant et moi-même. Ou plutôt les traces de pas qu’il a laissé vers un moi apeuré et la chute qui s’en est suivie lorsqu’il est passé par-dessus la balustrade du balcon. Mais je fronce les sourcils en voyant de nouvelles traces se diriger vers la chambre et cette petite lettre au sol, baignant dans le liquide rouge. Je ramasse le morceau de papier et grimace un instant « Seigneur Dieu ! Cette calligraphie est digne d’un torchon… Voyons voir… »

Mon visage se crispe et se décrispe à mesure que je déchiffre les mots, jusqu’à ce que je finisse par afficher une expression d’horreur. Je plaque la lettre contre le torse de William et me précipite dans la chambre, suivant les traces de sang, poussant un cri d’horreur en voyant un cadavre ayant recouvert mon lit de sa cervelle. Un nouveau cri en découvrant un enfant apeuré et aussi sale d’une chaussette qu’on aurait eu de cesse de retourner pendant un mois pour continuer de la porter.

« Occupe-toi de notre enfant. La mort m’attend. Je n’ai plus d’endroit où aller.
Krystal. »


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MessageSujet: Re: The sky is crying   The sky is crying EmptyLun 18 Fév 2019 - 14:28
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Un autre regard irrité se posa dans le dos de Lazare alors que ce dernier prenait les devants pour monter les escaliers. Will, agacé d’être ainsi appelé par son prénom complet, suivit tout de même, mais pas sans souffler au passage, assez bas pour être tout juste entendu, qu’effectivement Lazare manquait beaucoup trop de classe et de charme pour être un Burbank. Il n’essaya pas d’argumenter plus que ça et d’obtenir le dernier mot, cependant, trop vite obligé de se concentrer sur son souffle pour ne pas mourir avant d’atteindre leur destination. L’ascension lui sembla durer des heures, même s’il savait que ça n’était pas le cas et il fut plus que soulagé quand ils arrivèrent enfin et que Lazare, pas dans un meilleur état que lui, lui désigna une porte entrouverte en affirmant que c’était chez lui. Il y eut un soudain malaise, quand Lazare se fit la remarque qu’il avait fermé à clé la dernière fois qu’il était passé par ici. Aussitôt, Will releva son arc devant lui et inspira un grand coup, prêt à aller faire un tour pour s’assurer qu’aucun danger ne se cache derrière cette porte. Mais l’autre homme, visiblement inconscient, ne lui laissa pas le temps de le repousser en arrière qu’il entrait déjà dans l’appartement, un Will de plus en plus agacé sur les talons. “Quel intérêt de me faire venir pour te protéger si tu ne me laisses pas faire !” lança-t-il en entrant à son tour, son arc pendant de nouveau au bout de sa main contre sa hanche. Il avait bien l’intention de réprimander l’homme encore un moment, mais la scène plutôt sanguinolente qui s’esquissa sous ses yeux parvint le miracle de le faire taire alors qu’il observait tout autour de lui en collant Lazare comme une ombre.

Le propriétaire des lieux ramassa une feuille de papier sur le sol, tandis que Will observait son visage se décomposer au même rythme que ses yeux déchiffraient les mots inscrits sur le papier. Il ressentait une certaine satisfaction à le voir perdre ses moyens comme ça et dut même se mordre la lèvre pour cacher un sourire satisfait de s’épanouir sur son visage. Le karma vint le frapper de plein fouet - et douloureusement - lorsque ce fut son tour de lire la lettre. Un enfant ? Les yeux écarquillés de Will fuirent la page dès qu’il entendit le cri déchirant de Lazare et il se précipita derrière lui dans la chambre, juste au moment où, en lieu et place du silence qui aurait dû suivre ce cri, s’élevèrent des pleurs. Et sur le lit, aux côtés du cadavre méconnaissable d’une femme - probablement la fameuse Krystal - Will n’eut pas trop de mal à repérer un petit garçon sans doute pas plus vieux qu’un ou deux ans, ses cheveux noirs et sa peau pâle couverts de crasse et les larmes creusant des sillons sur ses joues beaucoup trop maigres. “Félicitations, Papa,” souffla Will, son regard collé sur la gosse, alors qu’il posait une main faussement compatissante sur l’épaule de Lazare, “c’est un garçon.” Malgré l’évidente tentative de se montrer sarcastique, sa voix s’élevait douloureusement, comme s’il venait d’être frappé en pleine poitrine et parvenait difficilement à respirer. Ce qui était un peu le cas, à vrai dire. Et dire que depuis quelques jours, il s’était admirablement convaincu que ses rêves de paternité étaient morts et son coeur brisé enfin réparé. À en croire la façon dont ce dernier battait soudainement douloureusement dans sa poitrine, il n’en était rien.

“Qu’est-ce que t’attends pour aller l’aider ?” demanda-t-il à Lazare, tendu au point que son ton se pare légèrement d’agressivité. Le gamin continuait de lever ses grands yeux clairs baignés de larmes vers eux, pétrifiant Will sur place visiblement autant que son père. Le jeune homme ne l’avait même pas vu bougé, mais il devait l’avoir fait, puisqu’il semblait proche de fusionner avec le mur derrière lui. Il n’était pas prêt d’arrêter de pleurer non plus et ils n’avaient pas vérifier le reste de l’étage à cause de Lazare. Le risque qu’il attire des rôdeurs dans leur direction grandissait à chaque seconde. “Fais quelque chose, putain !” s’impatienta Will, sans s’inquiéter de jurer devant un enfant. Ça n’était pas sa responsabilité, après tout. C’était le fils de Lazare, à lui de s’en occuper, pas vrai ? Si seulement il pouvait s’y mettre rapidement…
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MessageSujet: Re: The sky is crying   The sky is crying EmptyMar 23 Avr 2019 - 1:47


Mon jeune compagnon se plaint de sa condition, tient donc ! Je me tourne vers lui, inspirant avant d’ajouter « J’entends ta doléances, mon ami, et je conçois ta frustration, mais ta tâche est bien plus importante à l’arrière, sache le ! » Je me racle la gorge avant d’ajouter « Vois-tu, je peux hurler si je vois un truc inquiétant devant moi, mais si quelque chose arrive derrière, je tombe directement dans les pommes ! Il est bon d’en déduire que tu protèges donc mes… mes… » inutile d’insister, il ne finira sans doute pas ma phrase, je peux le lire dans ce regard d’incompréhension « Tu protèges donc mes arrières ! » Oh fichtre ! Ce n’était pas de l’incompréhension mais de l’agacement !

Je devine aisément que j’ai encore une fois manqué d’empathie et que je vais m’attirer ses foudres pendant au moins… Une bonne vingtaine de minutes, à vue de nez. Passons, je dois trouver ma crème et résoudre un mystère ! Je me saisis d’un bout de papier au sol, et commence à le lire, offrant à mon acolyte un spectacle des plus épouvantables : mes rides d’inquiétudes. Il faut que je comprenne ce que ces pattes de mouches ont voulu dire, laissant tout le loisir à mon invité de s’adonner au décryptage de hiéroglyphes. Je me précipite dans la chambre, et lorsque je fais face au spectacle, je hurle d’effroi.

Le visage figé, paralysé, je sursaute lorsque le… Truc se met à pleurer. Il ne vaut pas plus de quelques secondes pour que l’archer soit présent également à user de cet humour douteux. En prime il me demande ce que j’attends pour l’aider. Je ne peux même pas bouger ma mâchoire qu’il hausse le ton. « Ne me gronde pas, William ! Je ne sais pas quoi faire c’est… Effroyable ! Je… On n’a rien vu, ça te va ? Je prends cette crème et on s’en va ! » Oui ! Voilà ! Il m’a dit de faire quelque chose alors j’agis ! Je m’empresse d’aller dans la salle de bain, attrapant le pot que je convoite tant et reviens dans la chambre. « Allons, zou! Filons avant que ce petit ne comprenne que pour survivre il doit agir par mimétisme avec les grandes personnes ! Et… » Je me souviens soudainement que ces pleurs ne risquent pas de déranger les voisins. Surplus de chance : les services sociaux n’existent plus. Cet éclair de génie semble me détendre quelque peu. Je fixe Will et glisse alors un « Eh bien quoi ? Tu le veux ? Je te le donne ! Je… Je n’ai rien à voir dans tout ça ! Si nous pouvions toutefois nous précipiter avant qu’une quelconque présence non-vivante vienne à nous remarquer… »



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MessageSujet: Re: The sky is crying   The sky is crying EmptyMar 7 Mai 2019 - 20:49
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Il aurait dû s’en douter, honnêtement, mais Will tomba presque des nues quand il réalisa que son humour pour le moins discutable n’aurait aucune influence sur Lazare. Étant lui-même pas mal égocentrique, la réaction du musicien ne le surprenait presque pas. Presque. Devant eux se tenait un enfant en larmes, dans le même lit que le cadavre de sa propre mère. Et pas n’importe quel enfant, mais celui de Lazare, à en croire le petit mot laissé dans la pièce d’à côté. Même sans avoir la fibre paternelle, quel genre d’être humain restait totalement indifférent à la détresse d’un enfant ? Peut-être était-ce seulement une question de choc, mais la réaction de Lazare donna des frissons au jeune homme qui leva ses yeux écarquillés vers son compagnon. “On a rien vu ?” répéta-t-il, comme s’il avait quelques difficultés à comprendre les mots sortant trop vite de la bouche de l’homme. Ce qui était un peu le cas, à vrai dire ou plutôt refusait-il de les comprendre. “Tu te fous de moi ? On ne va pas laisser ton gosse tout seul ici !” Même si ça n’avait pas été son enfant, comment pouvait-il prétendre que rien ne s’était passé ? Alors que Will restait sur place à regarder l’enfant, Lazare lui, avait déjà pris la fuite pour aller récupérer sa fichue crème dans la pièce d’à côté. Il n’avait toujours pas bougé d’un poil quand l’homme revint et parvint le petit miracle de le choquer encore plus. Lui donner ? Vraiment ? Considérait-il cet enfant comme un jouet ou un objet de décoration ? Ca non plus, il n’aurait pas dû en être surpris.

“T’es vraiment pas croyable !” grogna-t-il sans jeter le moindre regard à ce crétin de musicien. “Attends-moi, je vais m’en occuper.” Il se fichait pas mal que l’homme décide de rentrer seul à Fort Hope ou non, à vrai dire, mais il ne croyait pas qu’il oserait. Pas sans arme ni quoi que ce soit pour se protéger. Qu’il aille se faire tuer, si ça l’amusait. Quant à lui, Will s’approcha aussi doucement que possible du lit pour s’asseoir au pied. Toutes les semaines passées, quand son seul désir était de devenir père, d’avoir un enfant à lui, lui revinrent en pleine face tandis qu’il essayait par tous les moyens de calmer les pleurs de l’enfant. Ça n’avait franchement rien à voir avec garder les filles de Logan sous haute surveillance, il était seul cette fois et n’avait aucune idée de comment communiquer avec ce gosse. Mais que pouvait-il faire d’autre ? Ils n’allaient pas l’abandonner ici, malgré les désirs de Lazare, et n’allaient pas non plus rentrer avec un enfant hurlant à plein poumons dans les rues infestées de la ville…

Finalement, après un bon quart d’heure de paroles rassurantes et de suppliques à voix basse, l’enfant accepta de se calmer un peu et laissa Will le prendre dans ses bras. Il était légèrement rassuré de la coopération du petit, mais toujours fou de rage après Lazare quand il le retrouva. “Tiens, tu nous couvres pour le retour. Et interdiction de tirer sans raison, compris ?” lâcha-t-il assez méchamment, en tendant son Beretta à l’homme. “On rentre, vite.” D’un signe de la tête plutôt sec, il désigna la porte de l’appartement et attendit patiemment que Lazare ne prenne les devants, son regard mauvais toujours posé sur lui. Il n’arrivait pas à croire qu’il se soit laissé embarquer dans cette histoire complètement folle et pensait déjà à Fort Hope, à ce qu’Elias penserait en le voyant revenir avec un enfant dans les bras, à ce qu’il devrait dire pour remettre un peu de bon sens dans le crâne de son voisin… Tout ça pour un putain de pot de crème hydratante…
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MessageSujet: Re: The sky is crying   The sky is crying Empty

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