Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
Après trois ans et demi de bons et loyaux services, In Your Flesh passe en forum semi-privé autogéré. Les tâches administratives sont réduites au minimum, les inscriptions filtrés et les validations supprimées. Nous vous proposons plusieurs zones de RP différentes, dans lesquelles les intrigues sont gérées par les membres sur la base du volontariat et où chacun peut RP librement en suivant seulement une trame commune.
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Sujet: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Mar 12 Mar 2019 - 1:32
Va falloir que tu me rappelles la date - Dans les environs de l'arène.
Après une dure journée de labeur à chiner ce que je pouvais dehors, je me décide enfin à rentrer. Le soleil lui est sur son déclin, approchant de l'horizon illuminant le ciel d'une couleur rouge-orangé, empreignant chaque nuage de cette couleur si atypique et si caractéristique d'un coucher de soleil. Je me perds dans la contemplation de ce ciel sur le chemin du retour, je me perds tellement dans la contemplation que je me retrouve dans une drôle de ruelle.
Qu'est ce que je fous là moi ? Et l'arène c'est par où déjà ? Bon je suis plus très loin mais bordel où je suis ? Je ressors de la ruelle en tentant de me localiser avec les immeubles et autres bâtiments. Je vois alors le "Buffalo Wild Wings" je suis a 5 minutes à pied de l'arène, voilà qui me rassure. Le temps est nuageux mais le soleil est quand même largement présent malgré une chute de la température ces derniers jours. J'ai bien fait de prendre ma veste en cuir.
Je me remets donc en marche en direction de l'arène quand j'entends un bruit qui met familier, on dirait ... Un animal en rut ? Curieux je me risque à me rapprocher de l'endroit du coït animalier, pas que la zoophilie soit vraiment mon truc mais plus par curiosité .... Scientifique ! Voilà ! Par curiosité scientifique ! Je m'approche donc à pas de loup (et non ce n’est pas une blague pour continuer sur la zoophilie. HA. HA. Très drôle.) de là où provient le bruit, pas loin derrière le dit restaurant d'aile de poulet. Et si je m'attendais a trouvé ça ? Une grande brune allongée là à même le sol. Je regarde alors autour de moi pour m'assurer que ce n'est pas un traquenard, le coup de la femme allongé sur le ventre à moitié morte on me l'a déjà fait et j'ai pas aimer, elle non plus d'ailleurs.
Je sors alors mon Tanto de mon étui et je m'approche doucement. J'observe la traînée de sang qui mène jusqu'a elle, il ne semble avoir personne dans les alentour, ça serait inquiétant que le contraire se produise ou ça serait une des pires embuscades que j'ai jamais vu. Arrivant non loin de la jeune femme, je la touche de pied afin de m'assurer qu'elle est bien encore vivante, sa peau à l'air encore saine suffisait juste de pour l'ampleur des dégâts. A mon léger toucher elle se retourne et j'observe alors une blessure par balle à la jambe, calibre 9 millimètres mais elle est trop excentrée pour que la balle ait touché l'artère fémorale. Je regarde encore une fois les alentours avant de ranger mon arme blanche et de m'agenouillais juste à côté d'elle. Je tâte un peu partout à la recherche d'une trace de morsure, griffure ou autre mais rien. Bon c’est déjà ça.
Conscience ? Elle réagit aux ordres simples mais ne verbalise rien. Respiration ? Ok. Pouls ? Faible et filant environ 120 puls. Je la vois qui gémit et son teint blafard. Je met une main sur son front, elle est brûlante ! Je regarde de plus près sa plaie au niveau de la jambe, inflammatoire et enflée. Va pas me dire qu'elle va faire un sepsis ! J'attrape mon sac et ma trousse de soin, putain j'en ai marre d'utiliser tout mon précieux matériel médicale sur autrui, j'espère sincèrement que le jour où je suis dans la même situation moi aussi un bon saint maritain viendra m'aider mais j'ai des doutes et pas des petits. J'ai pas de quoi faire des bandages, putain c'est pas vrai ! J'enlève ma veste, puis mon T-shirt et renfile ma veste. Bon il faut que j'enlève la balle, j'espère qu'elle est pas loin car j'ai pas de pince sur moi. J'arrache un peu son jean déjà troué afin de mieux voir la plaie, si ma formatrice me voyait faire ça elle me taperait sur les doigts et fort. Mais ce n’est pas sérieux là ? Elle n'est pas profond mais assez pour m'obliger a prendre un petit bout de ferraille qui traînait par là pour l'extirper dans une manœuvre nécessitant une précision chirurgicale, si j'avais su j'aurais fait chirurgien pas infirmier !
D'un mouvement de levier j'extirpe le corps étranger et tout de suite j'asperge de désinfectant. Ho on dirait que madame se réveille. Dans un sursaut elle me regarde et je lui fais un petit signe de la main :
- Moi c'est Vaughn !
Puis elle reperd conscience, je fais souvent cet effet-là la première fois qu'on me voit. J'arrache alors mon T-shirt, j'imbibe alors une partie de désinfectant, mettant ce bout dans la plaie et utilisant le reste du T-shirt pour faire un pansement compressif. Elle est chanceuse la plaie n'est pas trop hémorragique sinon j'aurais dû faire un garrot et elle aurait peut-être perdue une jambe, m'enfin elle est pas tirer d'affaire car elle va devoir trouver des antibiotiques ou prier pour que ça ne cse transforme pas en septicémie.
Bon maintenant que l'état de madame est a peu près stable, je range mes affaires, c'est pas vrai ma bouteille de désinfectant est maintenant au 2/3 vide dans ma trousse de soin. Faut vraiment que j'arrête de jouer au saint. Je me relève fait craquer mon dos et attrape la jeune femme avant de la porter et de la poser sur mon dos comme ils apprennent à l'armée. Je décide de pas faire long feu dans le coin car si ceux qui lui ont tiré dessus décide de me tomber dessus, je n’ai pas vraiment envie d'avoir a me retirer une balle moi-même.
J'arrive alors devant l'arène et là vint la question fatidique :
- C'est qui cette fille avec toi Vaughn ?
C'est ma mère ça ne se voit pas ? Putain elle a besoin de soin on verra plus tard non ? Je réponds d'un air préssé :
- Les gars elle est gravement bléssée et il lui faut des soins de toute urgence. On pourra voir pour les modalités d'entrée plus tard non ? J'ai vérifié elle est pas mordue.
- Tu connais les règles Vaughy, si elle a pas de quoi payer, elle rentre pas ... Ou en tant qu'esclave.
- Bah t'as qu'a dire que c'est une esclave de Malorie tiens ! De toute manière j'ai pas pris le temps de la fouiller. Et c'est un peu URGENT les gars.
- Bah voilà ! Fallait le dire plus tôt, Skaarl va t'accompagner jusqu'a l'infirmerie et s'occupera d'elle après. Il à un sourire sur le visage que je n'aime pas.
- Je te rappelle ce qui s’est passé la dernière fois que toi ou un de tes gars à essayer de toucher un cheveux d'une des filles de Malorie ? Alors elle à intérêt à être bien traité sinon je viendrais personnellement ton cul plein de graisse.
Sur ces belles paroles je m'engouffre dans l'arène en direction de l'infirmerie. Une fois sur place j'abandonne la brune à sa nouvelle vie, une vie d'esclavage peut être. Mais elle était vivante.
Maya AndrewsL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Mar 12 Mar 2019 - 16:00
Dernière édition par Maya Andrews le Lun 20 Mai 2019 - 16:45, édité 1 fois
❝ Sauver ou périr. ❞
Début septembre 2017 Ft. Malorie & Vaughn
Voilà quelques jours que Maya errait sans but précis. Elle venait d'arriver sur Détroit et les choses avaient rapidement mal tourné. Elle ne reconnaissait rien, la plupart des rues avaient été nettoyées de ses rôdeurs et des militaires patrouillaient dans le but de rassembler les survivants dans des camps. Il était absolument hors de question pour Maya de se laisser prendre. Elle avait toujours survécu seule, passant de groupe en groupe mais ne se posant pas vraiment, ce n'était pas maintenant qu'on allait l'y forcer. La jeune femme les avait donc évité mais elle s'était vite rendue à l'évidence. Revenir à Détroit était une erreur. Si les rues avaient été nettoyées, les maisons aussi. Il était désormais presque impossible de trouver une denrée comestible dans le coin. Elle avait fouillé pas mal de maisons et hormis une boîte de conserve de mais cachée dans un tiroir et périmée depuis presque un ans, ainsi qu'un paquet de gâteaux à demi-moisi, elle n'avait rien trouvé d'autres. Elle avait également tenté d'attraper de petits animaux mais aucun ne s'était laissé piégé. Il fallait qu'elle quitte cet endroit au plus vite où elle y laisserait sa peau. La faim gagnait de plus en plus du terrain. Maya était tombée sur un étrange endroit, une sorte de grand bâtiment gardé à l'entrée et d'où entraient et sortaient pas mal de gens. Elle se méfiait de ce genre d'endroits, les fuyant, ne sachant pas vraiment ce qu'ils pouvaient contenir. Aussi, après avoir épié les lieux quelques heures, elle avait tourné les talons.
Malheureusement, les choses ne tournèrent pas comme elle l'avait espéré. A quelques rues de là, le danger ne vint pas des soldats ou de l'endroit qu'elle avait vu mais d'un homme isolé. Il l'attaqua en pleine nuit pour lui voler ses maigres vivres et en voulant se défendre, il lui tira dans la jambe. Elle avait eu le temps de le blesser aussi avec son arme et par chance, il ne lui vola rien. La douleur était intense mais par chance, la balle n'avait pas fait de dégâts mortels. Au début, Maya avait bien essayé de retirer la balle mais dès qu'elle essayait la douleur lui faisait à moitié perdre conscience. Elle avait utilisé la bouteille de désinfectant qu'elle avait dans sa trousse de premiers secours pour désinfecter la plaie mais elle savait que si la balle ne ressortait pas, il y avait peu de chance que ça aille mieux. La jeune femme avait alors rapidement sentit la fièvre la gagner. Le lendemain, elle était très affaiblie, le surlendemain, ce fut pire. La plaie saignait toujours, s'infectait. Elle n'avait plus de désinfectant, et l'eau ne suffisait plus. Dans un ultime effort, elle tenta de retirer la balle mais affaiblie par sa blessure et par le manque de nourriture, elle tomba dans les pommes.
La suite fut une série d'images assez floues. Elle sentit qu'on la manipulait et elle reprit brièvement connaissance, juste assez pour voir un homme penché sur elle qui se présenta sous le nom de Vaughn. Maya n'eut pas le temps de rajouter autre chose qu'elle reperdit connaissance, trop affaiblie pour lutter contre les ténèbres envahissantes. C'était peut être mieux ainsi, sa blessure ne la faisait au moins pas souffrir comme ça...
Quelques heures plus tard, Maya reprit connaissance. Elle ouvrit péniblement les yeux et grimaça en sentant la douleur dans sa jambe se réveiller. Elle regarda autour d'elle et ne reconnut pas les lieux. Où était-elle ? L'endroit était habité, civilisé. Ce n'était pas une maison abandonnée en tout cas. Son regard descendit jusqu'à sa jambe où un bandage était fait. On s'était occupé d'elle et on lui avait probablement sauvé la vie. Pour autant, était-elle en sécurité ? Maya se montrait toujours très méfiante. Elle se redressa, péniblement et tenta de se mettre debout. Elle eut l'impression d'être dans un lieu médical, une infirmerie peut être. Elle se sentait mieux, la fièvre avait baissé. La jeune femme avisa alors un plateau-repas à sa portée. Elle ne se posa pas de question pour savoir s'il lui était destiné ou non et se jeta dessus, dévorant le sandwich et la pomme en quelques bouchées à peine puis finit le verre d'eau posé à côté. Cela lui fit un bien fou, elle n'avait presque rien mangé depuis au moins deux jours. Elle s'attarda alors sur la pièce où elle était. Elle entendait des bruits étranges, des cris, des bruits d'épées comme si des personnes se battaient. Tout ça ne lui disait rien qui vaille et il valait mieux qu'elle quitte cet endroit au plus vite.
Ce fut alors qu'elle entendit du bruit non loin. Elle sentit un vent de panique qui s'accentua lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'avait plus ses affaires et que rien à sa portée ne pouvait faire office d'arme. Elle chercha du regard son arme, son sac ou bien encore ses vêtements mais il n'y avait rien. On l'avait changée, elle avait une sorte de blouse avec un pantalon. Elle attrapa le plateau repas vide, c'était la seule chose dont elle pourrait se servir pour assommer la personne si elle se montrait menaçante... Maya se mit debout et se planqua derrière la porte. Elle attendit alors, fébrile que la personne entre dans la pièce. Dès qu'elle vit une silhouette, elle rassembla ses forces pour le frapper avec le plateau avant de tenter de s'échapper par la porte. Elle fit deux pas pour se retrouver dans un grand couloir vide...
Vaughn O'MucrhúluL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Mar 12 Mar 2019 - 17:41
Bon maintenant que j'ai fait rentrer quelqu'un sans aucune autorisation il faut que j'aille prendre ma brasse par Malorie, surtout que j'ai utilisé son nom, elle va me tuer c'est sûr. Alors que je vais vers ses quartiers j'apprends qu'elle est déjà en réunion avec César et d'autres grands noms dont je me tamponne. Je n’espère ne pas l'avoir mis dans l’embarras au pire moment, je m'arrange pour qu'on lui fasse dire que je l'attends à l'infirmerie une fois qu'elle aura fini sa petite réunion.
Je repasse par chez moi afin de me faire un brin de toilette et de me changer. Avec la chaleur et l'effort de porter la brune jusqu'ici je sentais le fauve, puis je savais qu'elle était entre de bonnes mains maintenant. Une bonne douche plus tard et des vêtements propres propre sur moi je me dirige vers l'infirmerie. Je demande alors à l'esclave en charge de la surveillance des malades où était la jeune demoiselle que j'avais amené et il me montra la cellule d'isolement. Bon c'est vrai qu'elle ne fait pas parti de l'arène mais pas besoin de la mettre en confinement.
Je marche alors dans le long couloir menant à cette pièce isolée du reste. J'ouvre délicatement la porte pensant retrouver la demoiselle allongée sur le lit, mais il semblerait qu'elle soit bel et bien réveillée. Alors que je me prends son plateau repas dans le visage, elle commence à s'enfuir par le couloir. En deux pas j'eus rattrapé la belle demoiselle en fuite, je l'attrape par le poignet et la faire retourner sans ménagement dans la pièce. Je veux bien être gentil deux secondes, mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin, je me suis mis dans un sacré merdier pour son petit cul alors elle va pas jouer avec mes nerfs longtemps.
Alors que la demoiselle se retrouve projeté par très amicalement sur le lit, je ferme la porte et m'installe devant avec une chaise. La regardant d'un air inquisiteur je lui lance :
- En général on dit plus merci, que de donner un coup de plateau dans le visage de celui à qui on doit la vie.
Je croise les bras et mes jambes. Si elle tente quelque chose de stupide je ne me montrerai pas aussi sympathique.
Malorie EriksonL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Mar 12 Mar 2019 - 20:06
Malou était tranquillement en train de se reposer dans sa suite quand tout à coup ce fut le branle-bas-de combat. Jésus venait de cogner lourdement à sa porte avant d'entrer comme un courant d'air ou plutôt comme une furie. Inquiète, la jeune fille sursauta et se hissa sur son fauteuil roulant en demandant ce qui se passait. C'est alors qu'elle vit également deux gardiens passer l'huisserie d'un air penaud.
Il lui fut expliqué qu'une inconnue avait passé l'enceinte de l'arène avec Vaughn qui avait prétexté qu'elle était son esclave, qu'il l'aurait emmener à l'infirmerie se faire soigner aux frais de la princesse sans même être marquée, que c'était un comble, que le barman irait au trou pendant quinze jours et la fille aux corvées de chiottes, etc... Jésus d'habitude si peu causant n'en finissait plus de s'énerver tandis que Malou ne comprenait rien à ce qu'il racontait. Qu'avait encore fait Vaughn ? Amené une nouvelle fois une fille dans sa chambre ?
La jeune fille soupira et répondit: Vaughn est nouveau ici, il ne connaît pas encore toutes les règles mais c'est un homme bien et courageux, je me porte garante de lui et s'il a fait une connerie laissez-moi régler ça avec lui. A cela Jésus lui répondit qu'en effet ce Vaughn n'était pas son problème à condition qu'il se calme sérieusement mais que par contre la jeune fille devait être marquée sur le champs et devenir esclave. Mais puisque c'est mon esclave ! S'impatienta Malou, pourquoi vouloir la marquer une seconde fois ? Parce que mon petit doigt me dit que cette fille n'est pas d'ici, maugréa t-il entre ses dents en jetant un regard lourd aux gardiens. Alors allons voir ça, s'exclama Malou, où est-elle ?
Jésus n'avait pas prit la peine de répondre et partait à grandes enjambées en direction de l'infirmerie tandis que les deux gardiens se faisaient emmenés par deux autres afin d'aller au trou. Malou n'eut pas d'autre solution que de le suivre tant bien que mal de plus en plus inquiète. En chemin il interpella un esclave qui revint en courant avec le fameux seau de charbons fumants, le fer et le trio dirigea qui ses pas, qui ses roues vers le lieu du scandale.
Arrivés devant la porte vitrée de verre cathédrale, on pouvait apercevoir la silhouette de Vaughn. La brute ne prit la peine de frapper cette fois. D'un coup d'épaule il fit voler l'huisserie en éclat. Le barman avait peut-être fait un vol plané mais Malou n'eut pas le temps de s'en apercevoir car tout se passa très vite. Jésus fondit comme un vautour sur la jeune fille en la tenant des plus fermement puis, sans se soucier des éventuels cris, ou explications il la plaqua sur le lit, lui déchira la manche droite de son vêtement et fit un signe à l'esclave qui s'empressa d'obtempérer en apposant le fer chauffé à blanc sur le haut du bras de l'inconnue.
Une nouvelle fois l'odeur de cochon grillé envahit la pièce et un aigle noir aux ailes déployées trônait sur l'avant bras de celle qui devenait esclave au service de César et à celui de tous par la même occasion. Emmène-là dans ses quartiers ! Ordonna Jésus à l'homme à tout faire. Mais avant que l'individu ait eu le temps de faire un geste Malou lança d'un ton qui n'admettrait pas de contradiction: non ! Je la veux, elle est à moi ! Jésus n'ayant rien à objecter par rapport à ce désir fit demi tour et sortit non sans jeter un regard assassin vers Vaughn.
Maya AndrewsL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Mar 12 Mar 2019 - 21:22
Dernière édition par Maya Andrews le Sam 23 Mar 2019 - 23:17, édité 1 fois
❝ Sauver ou périr. ❞
Début septembre 2017 Ft. Malorie & Vaughn
Alors qu'elle tentait de sortir de le pièce, Maya se retrouva très vite rattrapée et projetée contre le lit. Hop retour à la case départ. Elle laissa échapper un petit gémissement de douleur quand sa jambe blessée cogna contre le lit. Elle se retourna aussitôt vers celui qui lui faisait face. C'était un jeune homme d'un peu moins de 30 ans, plus grand et plus costaud qu'elle. L'inconnu s'assit sur une chaise devant la porte. Apparamment toute tentative d'évasion serait vaine. Il lui dit qu'en général on disait merci à ceux qui nous sauvaient la vie. La jeune femme ignora sa phrase. Elle croisa les bras et fronça les sourcils. "Où est-ce que vous m'avez emmené ?" lui lança-t-elle d'une voix qui n'avait rien d'amical.
La jeune femme eut un petit sursaut quand elle entendit de grands cris non loin et elle jeta de petits regards affolés à droite et à gauche. Elle était fébrile, sur ses gardes. Cet endroit n'avait rien de rassurant, un vrai film d'horreur. Elle esquissa un sourire forcé qui tirait plus vers la grimace avant de reprendre son sérieux "Je vous remercie pour vos soins mais maintenant... laissez-moi partir." Elle sentait que quelque chose ne tournait pas rond ici. Elle détestait ce sentiment. Elle avait l'impression d'être en cage. Elle était déjà tombée sur des groupes bizarres, certains humains étaient devenus cannibales, d'autres survivaient en pillant, violant et tuant ce qu'ils rencontraient. De nos jours, on ne pouvait se fier à personne...
La porte s'ouvrit alors brusquement et le jeune homme fit un vol plané à travers la pièce. Un mastodonte suivi d'une fille en fauteuil roulant fit son entrée. Non mais c'est pas vrai ! C'était quoi cet endroit ? Maya fronça les sourcils et tout se passa très vite. L'homme fondit sur elle et la plaqua contre le lit. Elle se débattit faiblement au début, protestant et ne comprenant pas ce qu'il se passait. Mais quand elle vit le deuxième homme s'approcher avec un fer incandescent, elle hurla, tenta de se dégager de son étreinte à l'aide de coups de pieds, tentant de le grifer et de le mordre mais peine perdu, l'homme était beaucoup trop fort pour elle. Elle avait l'impression d'être une misérable fourmi entre ses mains. Il lui arracha le haut de la manche de son T-shirt. Le fer fit gresiller sa peau et elle ferma les yeux sous l'effet de la douleur, serrant les dents pour ne pas hurler. Son corps se tendit pour retomber comme inerte lorsque le fer s'éloigna.
Quand il la relâcha, elle resta quelques secondes dans la même position, à moitié sonnée par la douleur et par ce qu'il venait de se passer. Ils semblèrent alors se disputer sa présence. Maya se releva péniblement et recula vers le fond de la pièce ne les quittant pas des yeux. Elle leva les deux mains et recula des qu'un des deux s'approchait. Elle siffla alors : "Vous êtes complètement tarés. C'est quoi cet endroit ?" La jeune femme était persuadée d'être tombée au milieu d'une secte ou autre groupe aux pratiques bizarre. C'était quoi ce cauchemard ? Elle tombait dans les pommes et se réveillait en enfer ? "Je ne vous ai rien fait... Laissez-moi partir..." continua-t-elle d'une voix remplie de haine mais où elle ne put s'empêcher de laisser pointer une note de panique. Elle n'y croyait que très peu malheureusement.
Vaughn O'MucrhúluL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Mar 12 Mar 2019 - 22:42
J'étais tranquillement entrain de monter la garde lorsque je me sentis décoller. Et pas qu'un peu, pourtant je ne suis pas du genre léger, mais je pense qu'une feuille morte avait plus de d'élégance que moi à ce moment précis. Je me retrouve donc projeter contre le mur, me le prenant à environ Mach 1 ou 2, déjà que j'avais mal au dos mais la position dans laquelle j’atterris n'aida en rien mon mal à passer. Je sentis bien une ou deux articulations craquées, mais rien qui ne me soulage.
Alors que je suis sonné et que je me débat avec la chaise pour m'en défaire. Je sens l'odeur si particulière de la chair brûlée, bon ben comme ça s’est fait je n’aurais pas besoin de lui expliquer ce douloureux passage car elle vient de le traverser, pas de la meilleure des manières je le concède bien volontiers mais au moins c'est fait. J'arrive a rassembler mes esprits et à me dresser sur mes pieds, ayant encore quelques vertiges du choc avec Jésus je me rattrape à la chaise et fait genre que tout va bien.
Une fois que Malorie à pousser sa gueulante je vois Jésus qui part de la pièce en me jetant un regard noir qui me fait hérisser les poils. Cette brute qu'est-ce que je l'aime, de loin, de nuit, derrière un mur et dans une camisole de force. M'enfin il est loin maintenant, je me retourne vers la brune qui est dans un coin de la pièce suppliant qu'on la laisse partir. Si ça ne tenait qu'a moi je lui montrerais bien la porte, mais je vois bien le regard de Malorie, je crois que j'ai plus peur d'une gamine en fauteuil que d'un géant de muscle. Je soupire et dit :
- Bon ça sera combien de coup de fouet cette fois ? Faudrait vraiment que je pense à lire les règles d'ici un jour. Sinon je vais vite finir dans une fâcheuse situation. Et ce jour-là j'espère sincèrement que tu sois pas là pour sauver mon cul une énième fois, histoire que je retienne un peu la leçon.
Ouais j'avais l'impression d'être un enfant de 10 ans se faisant choper entrain de faire une connerie. Je déteste cette sensation et en plus la longue liste de dette venait de s'alourdir. J'ai vraiment l'impression d'être Logan en ce moment même, sauf que je ne peux pas rejeter la connerie sur quelqu'un d'autre que moi. Après que Malorie exprima son mécontentement justifié, je dirige mon regard vers l'inconnue et dit :
- Je savais vraiment pas quoi faire, son état était inquiétant et Fort Hope bien trop loin, surtout que j'étais à pied, mais bon je pense pas lui avoir rendu service pour le coup. Je pense que tu ferais mieux de lui parler toi, j'suis pas sûr qu'elle veuille voir mon visage encore bien longtemps lorsqu'elle comprendra sa nouvelle situation.
Je baisse la tête et me dirige vers la sortie pour laisser les deux demoiselles parler tranquillement.
Malorie EriksonL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Sam 16 Mar 2019 - 18:25
Malgré qu'elle soit habituée à ce genre de pratique Malou blêmit face à la réaction de douleur de la jeune fille. Il fallait tout de même dire que c'était la première fois qu'elle était témoin d'un marquage forcé et cela lui fit l'effet d'un viol. D'ailleurs s'en était un. La fille n'avait rien demandé, rien accepté et se retrouvait esclave sans le savoir. Tant que jésus était dans la pièce elle resta silencieuse. Elle avait beau être tribun, certaines règles s'arrêtaient là pour elle aussi mais elle rongeait son frein. Quand Vaughn faisait une connerie qui n'engageait que lui, le couvrir sans rien dire n'était pas compliqué mais là il venait d'influer lourdement sur l'avenir d'une inconnue de la pire manière qui soit. Malou qui avait du mal à accepter le sort réservé aux femmes esclaves était carrément dégoûtée et avait même l'impression de s'être fait trahir par le barman avec qui elle avait échangé son avis sur le sujet.
Elle jeta un coup d'oeil rapide sur la nouvelle recrue et fut encore plus mal à l'aise ce qui était rarissime. A cet instant la fille ressemblait à un animal sauvage blessé, acculé dans un piège mortel. Une sorte de mélange de peur panique et de colère frôlant la haine agrandissait son regard et lui donnait un air presque félin. Mais ce n'était pas tout. Malou n'avait pas besoin de gratter beaucoup le vernis pour conclure que cette fille devait avoir une force de caractère et physique hors du commun avec un visage qui sans être véritablement beau attirait l'oeil car il était racé, bref... Elle possédait malheureusement toutes les qualités requises pour qu'elle se retrouve donnée en spectacle sur le stade. Dean le metteur-en-scène, le public et César lui-même adoraient ce genre de tigresses aux abois.
Elle avait réussi à se l'approprier sans que Jésus ne dise rien c'était un miracle mais il faudrait qu'elle fasse très attention à ne pas se la faire "voler" dès qu'elle aurait le dos tourné car elle valait de l'or. Elle avait une idée pour la sauver, elle lui en parlerait rapidement mais pour l'instant elle avait deux ou trois petits trucs à dire à quelqu'un qui ne respectait pas les lois les plus élémentaires.
Afin que la fille ne s'aperçoive pas à quelle point Malou était déstabilisée elle lui ordonna sèchement: pour l'instant assieds toi sur le lit et n'en bouges plus si tu ne veut pas qu'il t'arrive d'autres bricoles. Puis se tournant vers Vaughn, elle lui lança un regard aussi glacial que l'Antarctique avant le réchauffement climatique. Bravo ! Lui cracha t-elle à la figure. Je t'ai évité le trou, endroit mille fois plus détestable que cent coups de fouets sur la place publique mais à la place tu resteras enfermé dans ta chambre tant que tu n'auras pas appris et récité par cœur ce putain de règlement !!! Je vais te faire un résumé de ta place hiérarchique pour que comprennes bien à quel point elle ne vaut pas grand chose ici et à quel point tu n'as pas le droit de prendre une quelconque initiative seul hormis quand il s'agit de servir des verres d'alcool. Malou lui martela alors la leçon pourtant servie quelques jours auparavant mais qu'il avait dû oublier. Tout en haut de la pyramide tu as César alias Dieu tout puissant puis Dean son frère, metteur-en-scène des combats. Viennent ensuite les sentinelles qui ont presque tous les droits puisqu'ils nous protègent. Juste au-dessous d'eux il y a Jésus. Après tu as moi, car non seulement je suis tribun mais je suis aussi le bras droit de Dean, ce qui m'autorise à pouvoir plus ou moins influencer et me servir de Jésus. Tu me suis ??? lança t-elle vertement des fois que son attention se relâche. Elle avait à cœur de faire tout ce laïus afin que la nouvelle esclave entende la même chose, commence à se faire une idée de l'endroit où elle avait atterrit et la place qu'on lui avait attribuée à cause de la stupidité de Vaughn. Après moi, il y a les autres tribuns, proféra t-elle encore. Ensuite viennent les champions après, les gladiateurs, encore après les vestales et ENCORE APRES... TOI ! Enfin, en dernier, il y a les esclaves. Tu commences à piger où tu te situes maintenant ????
La jeune fille criait presque tant elle était fâchée. Tu commences à comprendre que tu n'aurais jamais, je dis bien JAMAIS dû faire entrer cette fille ici sans venir me le demander !!? En guise d'excuse il lui raconta qu'elle était grièvement blessée et que Fort-Hope était loin, etc... Et alors ??? claqua t-elle. En effet, tu ne lui a pas rendu service. Elle aurait certainement préférée être morte qu'esclave dans un arène à mon avis ! Puis elle enchérit: ton excuse n'est pas valable. Je ne suis jamais loin et quelque soit mon activité en cours quand on me demande je réponds toujours. La fille était peut-être dans un sale état mais je pense qu'elle aurait pu attendre cinq minutes de plus, non ? Au pire... Ajouta t-elle, plutôt que l'emmener elle dans l'infirmerie il aurait mieux valu que tu fasses la connerie de voler une trousse de soin et la panser dans la rue; là elle aurait pu te dire merci mais Môsieur à voulu jouer les héros sauveur de la jolie princesse ! Elle laissa un temps et conclut: Désolée de casser ton conte de fée monsieur le roi des cons mais ta princesse risque de servir de chair à pâté dans le prochain spectacle, voilà l'avenir que tu viens de lui offrir.
Seulement voilà qu'en plus le malotrus se permettait de penser et lui donner des conseils sur ce qu'elle ferait mieux de faire avant de prendre la porte pour s'eclipser ! Pour le coup la jeune fille n'avait plus qu'une envie, le gifler aussi sussura t-elle entre ses dents, menaçante: merci monsieur le barman pour ce conseil judicieux mais je lui parlerai si je veux, quand je veux et où je veux, ok ? Là tu fais profil bas et tu restes ici pour assumer ta connerie jusqu'au bout, pour me servir si je t'ordonne quelque chose et si tu émets la moindre objection c'est à Jésus que tu auras affaire.
L'homme était mâté, coincé. Il savait que s'il bougeait le petit doigt Malou mettrait la sentence à exécution tant elle était hors d'elle. C'était la première fois qu'il la voyait ainsi à l'oeuvre. Il pouvait enfin comprendre pourquoi Dean, aussi fantasque qu'il pouvait paraître, avait choisi cette frêle jeune fille aux allures d'adolescente pour faire régner la discipline et le fauteuil roulant n'y changeait rien. A cet instant précis, l'idée de fuir d'ici lui avait peut-être frôlé l'esprit mais c'était impossible. A peine aurait-il franchi la porte de cet étrange établissement que les sentinelles se mettraient à sa recherche, mettrait le temps qu'il faudrait pour le retrouver et le ramènerait afin qu'il soir pendu haut et court au milieu de l'arène à la vue de tous, pour l'exemple. L'affaire était réglée.
Malou se désintéressa momentanément du barman pour se tourner vers la jeune fille. Je pense que tu commences à comprendre où tu es tombée et ce qui va t'arriver ? Elle laissa passer un temps de silence et ajouta: afin qu'il n'y ait aucune ambiguité je peux t'annoncer que grâce à Vaughn tu viens d'être consacrée esclave dans une arène qui fonctionne comme jadis dans la Rome antique. Tu es marquée au fer rouge, tu appartiens à César maintenant, tu n'as aucun moyen d'y échapper, je suis désolée. Je ne peux même pas te dire de t'enfuir cela ne servirait à rien, ils te retrouveraient où que tu ailles.
Elle attendit une réaction qui viendrait ou pas. Cette fille lui faisait vraiment de la peine, elle allait la protéger de mieux qu'elle pourrait et se débrouillerait pour acheter sa liberté. Ce serait difficile, quasi impossible, à moins que...
Malou reprit la parole et annonça: c'est pour te protéger que j'ai annoncé que tu m'appartiendras, c'est le seul choix que j'ai d'alléger tes souffrances futures ici mais ce ne sera pas suffisant. Il aurait été trop long d'énumérer dans l'infirmerie toutes les qualités qui faisait de cette inconnue une proie hautement convoitée aussi résuma t-elle: je sais que César te voudras comme appât sans arme dans les combats de gladiateurs. Tant que tu seras à mon service il ne pourra rien faire mais il enverra des gens à son service pour te kidnapper dès que j'aurai le dos tourné et alors... S'en sera fini de toi. Je n'ai jamais vu une esclave survivre jusqu'à la fin d'un spectacle. Elle laissa encore un temps et conclut: avec ton autorisation je voudrais me permettre une chose qui pourra te sauver la vie. Ce ne sera pas forcément agréable mais je ne vois pas d'autre solution. Elle avala sa salive et annonça: tu seras menottée. A mon fauteuil roulant ou à moi-même selon les besoins. Pour le reste, je te ferai plus tard une proposition qui pourrait te rendre ta liberté. Tu appartiendrais toujours à l'arène, jusqu'à ton dernier souffle mais tu serais affranchie... Pour cela il te faudra du cran et beaucoup de courage. Comment t'appelles-tu ?
Maya AndrewsL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Dim 17 Mar 2019 - 18:43
❝ Sauver ou périr. ❞
7 Octobre 2017 Ft. Malorie & Vaughn
La jeune femme dans le fauteuil lui ordonna de s'asseoir. Maya n'en fit rien. Elle préférait largement rester debout même si elle se sentait encore vacillante sur ses jambes. Rester sagement assise était impossible dans sa situation, son esprit n'était même pas capable de le conçevoir. Durant toute la conversation entre les deux individus, Maya ne dit rien, se contentant d'écouter, à l'affût de la moindre information pouvant lui être utile. Les mots qu'elle retenait lui donnait froid dans le dos : spectacle, arène, esclave.. c'était quoi cet endroit ?
La jeune fille lui dit qu'elle était désormais dans une arène et qu'elle appartenait à un homme nommé César. C'était complètement insensé. Tout ça était fou. Pour un peu, elle se serait pincée pour être sûre qu'elle n'était pas dans un cauchemar. Pourtant, les bruits d'épée qu'elle entendait, le marquage au fer rouge, tout semblait être concordant avec les dires de la jeune fille. Le monde était-il tombé aussi bas pour que des individus construisent ce genre d'endroits en toute impunité ? La jeune fille dans le fauteuil lui dit qu'elle ne pouvait pas s'enfuir, ils la retrouveraient : "Si je m'enfuis, personne ne me retrouvera non..." siffla-t-elle. Maya avait vécu si longtemps dehors qu'elle était sûre de pouvoir leur échapper. Il lui suffisait de parvenir à fuir le plus loin possible.
Le regard de Maya passait sans cesse de la jeune fille dans le fauteuil à l'homme qui lui avait à la fois sauvé la vie et condamnée à ce qui ressemblait fortement à l'enfer... La jeune femme lui proposa un deal. Être attachée à son fauteuil ou à elle-même pour qu'on ne puisse pas s'en prendre à elle. Maya était incapable de prendre une décision censée là, maintenant. Sa vie venait de basculer. Maya réfléchit quelques instants. Son esprit était en ébullition. Son corps ne bougeait pas d'un pouce, seuls ses yeux étaient sans cesse en mouvement et trahissaient la confusion qui régnait en elle. Elle n'était pas bête et avait tout à fait conscience qu'elle n'était pas du tout dans une situation avantageuse pour elle. Maya ne savait que penser. L'homme qui l'avait sauvé car sans aucun doute elle serait morte seule et blessée dans la rue s'il n'avait pas été là, ne lui semblait pas mauvais. Quant à la jeune fille dans le fauteuil, elle était arrivée avec la brute qui l'avait marquée de force au fer. Devait-elle être mise dans le même panier ? Devait elle lui accorder sa confiance ? Son deal était-il une bonne chose ?"Non." répondit-elle d'une voix ferme. "Je resterai a vos côtés mais je ne serai pas attachée." Si quelqu'un s'en prenait à elle comment se défendrait-elle si elle était menotté ? Ce n'était pas la jeune fille dans le fauteuil qui lui serait utile... "Je ne suis pas faible, je sais me battre." Maya fronça les sourcils, l'air déterminé. Non, il était hors de question qu'elle soit menottée. Comment pourrait-elle accepter une telle situation ? Cette fille-là venait de lui annoncer qu'elle avait perdu définitivement sa liberté, c'était tout simplement inconcevable et inacceptable. Maya n'était pas capable d'accepter sa nouvelle situation aussi facilement et puis, qui le serait ? Quel individu accepterait une situation d'esclave sans se battre ? Comment pourrait-elle accepter d'être menottée ? C'était acceptée tout ce qu'elle lui avait dit trop facilement. Elle ne répondit rien quand elle lui demanda son prénom, s'enfermant dans un silence, comme si ce n'était plus que sa seule manière de pouvoir encore se "révolter"
Maya se sentit soudainement faible. Une grosse auréole de sang tâchait son pantalon, là où quelques heures plus tôt une balle se logeait encore. Sous les derniers efforts, elle avait probablement fait sauté les quelques points qui fermaient sa blessure. Si l'infection semblait s'être envolée, son corps restait encore faible. La douleur à son épaule était très intense et son moral en avait sérieusement pris un coup. Pourtant, elle tenta de ne rien laisser paraitre, restant droite et fière malgré les quelques frissons qui la traversaient. C'etait pourtant trop pour elle, sa fierté n'était pas la plus forte, ce fut son corps qui la trahit. Ses jambes la lâchèrent soudainement et elle se rattrapa au lit. Elle leva une main en direction des deux individus et tenta de les menacer : "Laissez-moi, ne vous approchez pas !"
Vaughn O'MucrhúluL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Lun 18 Mar 2019 - 17:04
J'en ai pris des chasses dans ma vie et pas des petites vous pouvez me croire, avec mon Irlandais de père lorsqu'il gueulait il ne faisait pas semblant, mais là. Un petit bout de femme me filez plus de frissons dans le dos que Jésus en colère contre moi et pourtant je me méfiais de ce titan comme de la peste.
Le roi des cons, je pense qu'il n'y a pas de meilleur moyen de me décrire actuellement. Il est vrai que j'aurais peut-être du voler une trousse de soins, mais sur le coup je n'y avais pas pensé, maintenant que je pensais calmement à la situation il est vrai qu'il aurait été largement plus simple pour elle de dissimuler ce petit méfait, qu'une personne entière. Ma fierté d'Irlandais me forçait la regarder dans les yeux prenant mon châtiment verbal en plein dans les dents, la gorge nouée par le sentiment de défaite qui rendait mes lèvres impossibles à mouvoir. Le regard sévère que posait Malou sur moi, me donnait envie d'hurler de rage contre moi même, mais je devais me montrer résiliant, endurer la douleur sous n'importe qu'elle forme qu'elle prendrait, rester droit et ne pas courber l'échine, ok je suis à peine au-dessus des esclaves mais je ne plierais pas au premier coup de pression.
Mon regard planté dans celui de Malou jusqu'au bout, ce n'était pas de la défiance, je lui montrais juste qu'elle pourrait me jeter ce qu'elle voudrait j'encaisserais sans broncher, je sais reconnaître mes erreurs et assumer le poids des conséquences. Une fois qu'elle se tourne vers l'inconnue aux cheveux bruns, je reste là impassible, un air fermé sur mon visage, de toute façon ça m’étonnerait que j'arrive à sourire tellement j'ai mal au dos, cet abruti de Jésus à dût m'envoyer valser tellement fort qu'il a déplacer une de mes vertèbres, je m'en occuperais plus tard.
Je reste silencieux, agissant tel un pot de fleur dans un coin, le regard dans le vide, réfléchissant à ce que je pourrais faire pour me rattraper, mais je pense bien que juste reprendre le cours de nos vies normalement serait le mieux. J'entends que Malou explique désormais sa situation à la nouvelle venue, bien joué Vaughn maintenant elle serait attachée h24 au fauteuil roulant de Malou, bien que ça ne serait pas la pire situation, je pense qu'il y a bien mieux, comme par exemple être loin de cet endroit, très loin.
Puis je la vois faiblir sur ses appuis, d'un regard plus attentionné je l'observe et je vois une tâche de sang apparaître au niveau de sa jambe. Je sais qui est le gland en charge des coutures ici, mais je devrais lui donner un cours particulier je crois bien. Alors que je m'approche elle lève une main et tente de m'intimider. Je lève un sourcil, elle est au courant que dans cette situation je peux facilement prendre le dessus ? Mais je n'aime pas utiliser la force pour les soins. Je me contente de lui répondre avec un calme olympien :
- Je suis pas sûr que tu ai vraiment envie d'avoir mal plus que de raison, alors je te propose de t'allonger sur le lit et de me montrer ta blessure afin que je m'en occupe.
Je n'ai pas envie de parler plus que de raison, j'ai pas vraiment envie que Malou me reprenne de volée.
Malorie EriksonL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Sam 23 Mar 2019 - 17:39
La jeune inconnue lui avait affirmé pouvoir partir sans qu'on la retrouve. Malou n'avait pas douté un seul instant de ses capacités y compris à se cacher, voire à changer d'Etat; elle l'avait bien fait elle avec son ambulance camionnette de Seattle jusqu'ici seulement elle ne fuyait pas la vindicte de César. Malou avait donc fait non de la tête avec un soupir triste; cette fille ne se rendait vraiment pas compte de la situation. Non. Avait-elle enfin articulé. Je te l'ai dit, les sentinelles te chercheraient pendant des années s'il le faut. Pas pour tes beaux yeux mais pour l'honneur, pour l'exemple afin que personne d'autre n'ose faire comme toi. Tu vivrais comme une bête traquée jusqu'au jour où, blessée comme aujourd'hui par exemple, tu t'écroulerais et ils te ramasseraient.
Pendant ce temps Vaughn qui ne l'avait pas quittée du regard durant toute l'engueulade restait piqué dans un coin non loin de la chaise et avait l'air sombre. Malou avait mal pour lui. Elle savait qu'il n'avait pas fait tout cela pour nuire à une jeune fille mais au contraire pour tenter de la sauver mais si elle devait plier devant chaque personne pour un regard ou une larme, ce serait elle qui aurait des gros soucis avec César. Toutes les libertés qu'elle prenait y compris celle d'alléger le sort des esclaves étaient à ce prix. A cet instant, très fugacement, elle eut l'envie irrésistible d'aller vers lui et l'embrasser afin de lui faire oublier toutes ces horreurs qu'il subissait lui aussi, afin qu'ils s'offrent une parenthèse de douceur dans un monde de brutes mais c'était impossible pour de nombreuses raisons: cela aurait été franchement déplacé par rapport à la situation, Vaughn n'aurait certainement pas accepté puisqu'il ne l'aimait pas comme elle l'aimait et surtout parce qu'instantanément l'image de Nounours se planta en garde fou dans son esprit. N'osant plus le regarder, honteuse d'un tel désir, elle se concentra à nouveau sur l'esclave qui refusait les menottes. Très bien. Rétorqua Malou, n'en parlons plus, c'était juste une idée. Nous trouverons ensemble un autre moyen de protection. Elle ne releva pas non plus le fait que l'inconnue refuse par son silence de décliner son identité; s'il ne lui restait plus que ce droit, elle n'allait pas l'en priver.
Tout à coup la jeune femme vacilla de faiblesse. Malou baissa les yeux vers le bandage de fortune et vit la grande tache de sang mais avant qu'elle n'eut une quelconque réaction le barman se précipita pour lui venir en aide. Malou se recula pour lui laisser la place; c'était son domaine et il le faisait très bien, elle en savait quelque chose.
Après tu viendras avec moi dit-elle à l'inconnue, je te montrerai ta chambre et toi Vaughn tu pourras aller dans la tienne. Je ne t'y enfermerai pas, tu n'es plus un gamin mais je te conseille de prendre cinq minutes pour lire les pages du règlement cela évitera d'autres ennuis. Malou réfléchissait. L'homme était loin d'être un imbécile, ce règlement il était capable de l'apprendre par cœur s'il le fallait mais arriverait-il un jour à s'y plier vu son caractère ? Plus elle le regardait et plus elle en doutait. C'est alors qu'il lui vint une idée: elle pourrait peut-être se débrouiller pour qu'il devienne tribun ? Elle lui en parlerait un de ces jours...
Maya AndrewsL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Sam 23 Mar 2019 - 23:14
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En réalité, ce que lui disait Malorie était juste inconcevable pour son esprit. Elle était en train de lui signifier que peu importe ce qu'elle tenterait, elle appartenait définitivement à l'arène. Elle n'aurait plus la possibilité de goûter à la liberté, d'aller où bon lui semblait, de faire ce qu'elle désirait. C'était trop dur. Il y a quelques heures, elle était certes blessée en pleine rue mais libre et là voilà maintenant, prisonnière ici sans aucun espoir d'avenir. Qui accepterait ça ? Elle ne pouvait le concevoir ni l'accepter sans rien dire ou faire. Elle ne pourrait accepter sa nouvelle situation d'esclave sans se battre. Aussi, elle remonta le regard mais ne rajouta rien, défiant du regard Malorie en silence. Elle lui montrerait qu'elle réussirait à fuir et à rester hors du contrôle de l'arène et de ses sbires. Le contraire était impossible. Maya avait du mal à comprendre comment, de nos jours, un groupe d'hommes pouvait se lancer à sa recherche juste pour l'honneur alors qu'ils ne la connaissaient même pas. Le monde était devenu un danger perpétuel avec l'épidémie non ? Ils avaient surement mieux à faire ? "C'est absurde, c'est quoi cet endroit ? Vous n'avez rien de mieux à faire que de poursuivre une inconnue ?"
Lorsque Maya faillit sur ses jambes, l'homme vint à son aide. La jeune femme l'écouta en silence. Il n'avait pas tort, s'il pouvait soulager la douleur de sa blessure, alors elle ferait mieux d'accepter.. Inutile d'accentuer encore plus sa position de faiblesse. Elle réfléchit quelques secondes avant d'accepter de monter sur le lit mais seulement pour s'y asseoir. Elle refusa de s'allonger et de se retrouver en position soumise. C'était ridicule, elle était déjà en grande position de faiblesse, prisonnière de cette arène, blessée, alors elle n'était surement pas à ça près. Mais non, elle resta assise. Malou lui dit qu'une fois soignée, elle lui montrerait où était sa chambre. Son regard ne quitta pas Vaughn pendant le soin. Il enleva le bandage pour regarder la plaie. Maya ferma brièvement les yeux. Elle se sentait faible, la douleur irradiait sa jambe et son épaule marquée, ça résonnait dans ses tempes jusqu'à en devenir presque insupportable. "Vous auriez du me laisser mourir dans cette rue." lui dit-elle à voix basse. Maya se sentait si lasse, l'adrénaline qui avait pu tenir son corps vif venait de retomber. Pourtant, elle préféra rester assise.
Vaughn O'MucrhúluL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Lun 25 Mar 2019 - 1:40
Je lui demande de s'allonger mais elle décide de s'assoit, soit si elle tourne de l’œil je n'aurais qu'à la rattraper, en espérant qu'elle ne fasse pas ça lorsque je déciderais de faire de la couture. J'enlève le bandage, on dirait bien que les points n'ont pas tenu, alors que je demande a l'inconnue de tenir le pansement en place je dis à Malou tout en me lavant les mains :
- Tu me rappelleras de donner une leçon sur les points de suture à celui qui les fait, j'en ai marre de passer derrière lui.
D'abord Tobby, maintenant elle, je veux bien que ça soit pas les patients les plus calme de l'univers mais si les points ne tiennent pas c'est gâcher des ressources pour rien. Une fois mes mains propres et sèche j'attrape tout ce qu'il me faut dans l'infirmerie pour faire le soin et je reviens près de la brune. Elle me murmure que j'aurais dû la laisser mourir, elle a peut-être raison, je souffle un peu et lui dit :
- Peut-être ... Mais ce qui est fait est fait. En voulant vous sauver je vous ai condamné à vivre en prison et j'en suis désolé. Je ne connais que trop bien le prix de la liberté.
Quand on voit comment on traite les esclaves ici, je ne suis pas sûr que moi même dans la même situation j'aurais voulu qu'on me sauve. Après désinfection je la regarde et lui dit que je vais commencer. Avec douceur mais fermeté j'effectue le soin, la plaie n'est pas si grande, si je gère ça bien j'en ai pour 4/5 points. Une fois ça fait je refais un nouveau pansement et je fais le tri de mes déchets. Je regarde une dernière fois la nouvelle esclave avant de me concentrer pleinement sur ma tâche avant de partir.
Malorie EriksonL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Ven 29 Mar 2019 - 20:25
Moi j'ai plein de choses à faire à commencer par tenter de protéger les femmes esclaves comme toi mais les sentinelles, oui, elles n'ont que ça à faire, c'est leur boulot, répondit Malou à la question de l'inconnue avant d'ajouter: mais quelque part, si on arrive à bien tirer son épingle du jeu, cet endroit n'est pas pire qu'un autre...
Elle regarda la fille s'asseoir sur le lit et Vaughn s'activer sur la plaie tout en maugréant quelque chose qu'elle ne comprit pas puisque la fille venait de la rue et que Joséphine était absente. Quand il eut fini les soins il s'apprêtait à partir quand la jeune infirme, consciente d'avoir été terriblement sèche lança: Vaughn ? Je montre la chambre à... Elle se tourna vers l'esclave attendant un prénom et enchaîna: et après si tu veux boire un thé avec nous, ce sera avec plaisir !
Elles quittèrent l'infirmerie et se dirigèrent vers les quartiers VIP qui se distinguaient du reste par des couloirs mieux éclairés, vastes, propres et par des portes plus belles sans graffitis et sans trous. Malou roula jusqu'à sa suite, ouvrit la porte, se permit de passer la première car il aurait été ridicule et compliqué de reculer le fauteuil pour que l'esclave passe puis de l'avancer à nouveau et referma derrière elle. La jeune rebelle pouvait découvrir une pièce à vivre garnie d'une table, de deux chaises, d'un canapé en tissus et d'une armoire. Au fond, un coin cuisine à l'Américaine agrémentée d'un réfrigérateur en fonctionnement. Sur sa gauche, il y avait deux portes entrouvertes. Malou roula jusqu'à la première, celle le plus vers la cuisine et lui montra une salle de bain avec baignoire-douche et de WC. Jésus apporte de l'eau chaude une fois par semaine, tu pourras donc prendre un bain et bientôt nous aurons l'eau chaude au robinet quand les panneaux solaires seront installés. Elle se dirigea ensuite vers l'autre porte et dit: là ce sera ta chambre, ton espace à toi. Elle laissa un temps de silence et ajouta: je ne peux plus dormir ici, le lit est trop bas, c'est compliqué pour moi maintenant donc je dors sur le canapé. Et puis comme ça tu auras un endroit où te réfugier seule chaque fois que tu le voudras. Je suis solitaire donc je comprends très bien que les autres aient besoin de se mettre à l'écart. Tu es plutôt solitaire toi, ou préfères-tu la compagnie perpétuelle ?
Malou faisait son possible pour mettre l'esclave un peu à l'aise. Elle lui raconta qu'étant donné qu'elle était tribun et bras droit de Dean le frère de Sam alias César, elle avait ici toute la nourriture qu'elle désirait, elles ne seraient pas obligées de manger au réfectoire. Afin que la fille comprenne qu'elle l'avait tirée d'un très mauvais pas en la prenant à son service elle lui décrivit la condition des femmes esclaves, mangeant les restes de la cantine quand il y en avait, logeant en sous-sol sans électricité, dans un dortoir qui ne fermait à clé. Toutes les nuits, n'importe quel homme pouvait se servir comme dans un harem. La journée elles étaient au service de qui voulait et s'occupaient des corvées de nettoyage aussi bien des lieux communs que de la fosse. A ce niveau là et pour la nourriture aussi, les hommes étaient à la même enseigne. Je suis contre tout cela, poursuivit-elle mais je ne peux rien faire. Je n'ai pas assez de pouvoir pour m'insurger contre César alors j'essaie par tous les moyens d'adoucir leur vie chaque fois que cela m'est possible. Elle laissa un temps et ajouta: quand je demande un service à l'un d'entre eux je les rémunère en leur donnant une sorte de ticket signé de ma main qui leur permet d'avoir plus de nourriture par exemple. Je ne peux rien faire de mieux...
Je vais préparer un thé, cela nous fera du bien et je vais réfléchir à un moyen de t'émanciper, lâcha t-elle tout en se dirigeant vers la gazinière. Quand elle sera revenue je te présenterai Joséphine l'infirmière. Avant elle était esclave comme toi, et Robin mon champion à acheté sa liberté en gagnant des combats. Elle lui expliqua qu'ils vivaient ensemble et que Joséphine était pompier dans l'autre monde ce qui expliquait ses lacunes au niveau des soins. Elle n'a qu'un diplôme de secouriste donc Vaughn est obligé de prendre en charge des malades ou des blessés en plus de son travail de barman.
L'eau était chaude. Malou posa sur ses genoux le nécessaire, tasses, sucre, petites cuillers, gâteaux secs et demanda à la jeune femme d'apporter la bouilloire. Je te ferai visiter l'arène demain. Dit-elle puis elle ajouta: j'ai vu qu'on avait pris tes affaires, j'irai les chercher pour te les rendre mais tu n'auras pas ton arme, c'est contre le règlement.
Maya AndrewsL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Sam 30 Mar 2019 - 11:26
❝ Sauver ou périr. ❞
7 Octobre 2017 Ft. Malorie & Vaughn
Lorsque Vaughn commença à recoudre sa plaie, Maya ferma brièvement les yeux, luttant pour ne pas perdre connaissance. Elle avait beau être forte, elle n'était pas vraiment à son avantage là, tout de suite. Elle serra les poings. Elle resta bien éveillée mais la douleur fut cruelle, lancinante. Elle sentait l'aiguille rentrer dans sa chaire et ressortir. Il lui dit qu'il ne connaissait que trop bien le prix de la liberté. Elle le regarda avant de détourner le regard. Il était bien libre d'aller où bon lui semblait non ? Il ne venait pas de découvrir qu'il était condamné à vivre de la pire des manières possibles dans cet endroit non ? Quand il eut fini, la jeune femme dans le fauteuil lui dit qu'elle montrait à Maya sa chambre, attendant qu'elle dévoile son prénom, ce que la jeune esclave ne fit pas, fermant obstinément la bouche et croisant les bras. Maya se redressa, priant pour que ses jambes la soutiennent, ce qu'elles firent, heureusement. Elle suivit Malou dans le couloir, la démarche légèrement boitillante, sans un regard pour l'homme qui l'avait soignée.
Les deux jeunes femmes arrivèrent dans les appartements de Malorie. Maya écouta ce que lui dit Malou, regardant autour d'elle les pièces qu'elle lui montrait. L'endroit était plutôt sympa et en d'autres circonstances, elle aurait probablement apprécié les lieux. Mais là, elle ne pouvait s'enlever de la tête que cet endroit ne serait jamais à elle, même si Malorie lui prêtait sa chambre, elle n'en restait pas moins une esclave privée de liberté. "Jésus ?" répéta Maya. C'était une blague ? Elle ne savait pas de qui Malorie parlait mais qu'une personne puisse porter ce nom dans un endroit pareil était surement une très mauvaise blague. La jeune femme lui demanda si elle était plutôt solitaire ou si elle aimait la compagnie. Un instant, les pensées de Maya la ramenèrent vers sa propre expérience, les groupes qu'elle avait côtoyée, les personnes chères qu'elle avait perdu, et elle répondit à voix basse : "Solitaire." Elle n'avait plus personne et était prisonnière ici. Elle avait vite compris que sa vie future serait faite de solitude. Maya releva le regard vers Malorie lorsqu'elle lui expliqua le quotidien des femmes esclaves ici. En gros, elle lui montrait qu'elle avait eu de la chance de ne pas finir comme elles, violées toutes les nuits par des hommes, traitées comme des moins que rien. Elle fronça les sourcils. Malorie lui expliqua également qu'elle tentait d'adoucir leur quotidien mais qu'elle ne pouvait rien faire de mieux. Maya siffla entre ses lèvres : "Vous devriez brûler cet endroit. Je suis sûre que ces femmes préféreraient mourir que de subir ce qu'elles subissent tous les jours et toutes les nuits." La jeune esclave ne rajouta rien lorsque Malorie lui expliqua ce qu'elle faisait pour adoucir leur vie ici. Elle prenait conscience que cette dernière avait les pieds et poings liés et qu'elle ne pouvait pas faire plus. C'était déjà surement très bien mais Maya n'avait pas les idées encore très claires pour en prendre connaissance.
Malorie lui expliqua ensuite la situation d'une ancienne esclave. Maya ferma brièvement les yeux. C'étaient trop d'informations d'un coup. Elle ne retenait pas tout : émancipation, rachat de liberté, esclavage.... Elle avait l'impression d'être dans un cauchemar qui n'en finissait pas. Il y avait beaucoup de personnes à retenir aussi : Jesus, Robin, Joey, Vaughn, elle ne mettait un visage que sur ce dernier. Elle s'en souviendrait probablement longtemps comme l'homme qui l'avait privé de sa liberté, même s'il ne souhaitait pas mal faire. Elle prit la bouilloire que lui montra Malorie et la suivit. Cette dernière lui dit qu'elle lui montrerait l'arène demain. Maya n'était pas sûre de vouloir en connaître plus que ce qu'elle savait maintenant, redoutant de découvrir de nouvelles choses encore plus atroces. "Comment êtes-vous arrivés ici ?" demanda Maya. Elle se demandait comment une aussi frêle jeune fille avait pu arriver à se faire respecter et avoir une place aussi importante dans un groupe tel que celui-là. Ce devait être surement la fille de ce fameux Cesar ou un lien dans ce genre-là. Maya haussa les épaules lorsque Malorie lui dit qu'elle récupérerait toutes ses affaires sauf son arme. Elle se doutait bien qu'on ne lui rendrait pas son arme, c'était une évidence, même si elle aurait surement pu s'en servir pour se défendre ici.
Malorie EriksonL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Dim 31 Mar 2019 - 21:41
La jeune femme n'était pas bavarde et ne se détendait pas. Au contraire, elle semblait fermée à toute explication au point qu'elle n'avait toujours pas décliné son identité. Quant à Malou, habituée à toujours être à cran n'imaginait pas un instant que l'inconnue puisse avoir le cerveau embrouillé entre ce qu'elle venait de subir et toutes les explications qui fusaient depuis son arrivée ici. Jésus c'est celui qui t'a marqué, lui répondit-elle. C'est aussi l'homme de main de Dean; je suis la seule qui puisse lui ordonner...Certaines choses; pas tout malheureusement. Au niveau discipline il est largement pire que moi et c'est un dur à cuire. Quand il a su que tu étais ici il est entré chez moi sans frapper. J'ai été obligée de le suivre.
Plus Malou parlait et plus la fille ouvrait de grands yeux comme si on lui décrivait des monstruosités pire que les morts-vivants et cannibales réunis et quand elle lui narra la condition des esclaves elle explosa enfin, sans faire vraiment de bruit, en un sifflement, froidement pour donner comme idée de brûler l'arène. Malou resta interdite quelques instants par le côté implacable de sa nouvelle recrue avant de lancer sur un ton glacial elle aussi: ce n'est pas aussi simple... Puis expliqua: pour ce qui est des esclaves, il y a des pauvres gens qui ont été kidnappés ou qui ont demandé asile mais tu as aussi beaucoup de salopards hommes comme femmes qui dehors faisaient du grabuge et qui sont ici... En punition dirai-je... Quant aux autres, même s'ils ne sont pas toujours là de leur plein gré, pour rien au monde il ne quitteraient cet endroit simplement parce qu'ils aiment y vivre ou y combattre; parce qu'ils sont en sécurité, nourris, logés, blanchis et qu'ils bénéficient d'un cadre stricte. Certains en ont besoin tellement ils ont été traumatisés par l'extérieur. Enfin, en conclusion elle ajouta: si tu y réfléchis bien, au niveau des viols et autres désagréments, ce n'est pas pire que dehors et si tu m'affirmes le contraire c'est que tu étais bien planquée dans un camps et que tu n'as pas vu grand chose de l'apocalypse !
Sur cette dernière phrase elle versa l'eau dans les tasses afin de masquer son trouble tant elle avait vu d'horreurs en tous genres. Elle ajouta trois sucres à son thé, touilla bruyamment comme à son habitude, attendit qu'il refroidisse et proposa des gâteaux à son invitée. C'est alors que la question à laquelle elle ne s'attendait pas fusa. Elle accusa le coup tandis que l'esclave semblait la détailler. Elle était petite, très frêle pour ne pas dire maigre puisque depuis son accident l'anorexie qu'elle avait trimballée durant toute son adolescence pointait à nouveau le bout de son nez, elle ne faisait pas son âge et pour clore le tout, elle était une femme infirme dans un univers d'homme. Quelque part, c'était logique de demander comment elle était arrivée là , sous entendu, comment elle en était arrivée là. Devait-elle dire la vérité ? Elle planta son regard glacial dans celui de la jeune femme et après quelques instants de silence décida que oui, elle pouvait lui faire confiance. Malgré tout elle commença par avouer: je n'ai pas l'habitude de parler de moi... D'ailleurs ici, personne ne s'était jamais inquiété de savoir quoi que soit. Elle était celle qui faisait régner l'ordre par l'intermédiaire de Jésus s'il le fallait, elle avait été coach avant son handicap et si elle n'avait pas été intouchable, certains auraient même eu grand plaisir à lui faire la peau. Eludant toutefois certains détails qu'elle lui révélerait peut-être un jour si elles devenaient amies elle raconta: j'avais fait une tentative de suicide... Elle remonta ses manches et lui montra ses deux avant-bras entièrement lacérés de longues et fines cicatrices. J'ai été recousue par le docteur Wakemann malheureusement décédé, dans sa clinique maintenant saccagée, brûlée, pillée mais j'ai fini par m'enfuir... Elle laissa passer quelques secondes silence tant ces souvenirs étaient douloureux pour elle et continua: Je m'était réfugiée, plus morte que vive, sous le auvent d'une maison abandonnée quand Dean, le frère de César, accompagné de Jésus sont passés par là. Il m'a amené ici et m'a soigné. Ensuite, il m'a demandé d'être sa secrétaire et de fil en aiguille je suis devenue son bras droit. Comme il avait repéré mon sale caractère il m'a déclaré tribun puis m'a demandé de coacher un gladiateur récalcitrant qui n'en faisait qu'à sa tête. Je ne te cacherai pas que cela n'a pas toujours été facile mais j'ai aimé ces rôles et je les aime encore. Pour rien au monde je partirai d'ici, c'est ma nouvelle famille maintenant. Elle ne manqua pas de lui expliquer qu'elle n'était pas respectée pour son gabarit mais grâce à sa position hiérarchique et à ses deux esclaves Sylvester et Arnold, armoires à glace notoires. Ces deux types sont d'une fidélité à toute épreuve pour moi et préféreraient mourir que de troquer leur place. Ce sont mes gardes du corps et je les soigne bien. Aux yeux des autres ils se sentent supérieurs, cela leur convient j'imagine. Je leur ai déjà proposé de devenir gladiateurs mais ils ont refusés, ils préfèrent « leur planque », m'ont-ils répondu.
Elle avala son thé presque froid, ne prit pas un seul gâteau et regarda à nouveau celle qui allait dorénavant partager sa vie. Je voudrais que dans cette chambre tu te sentes chez toi. Je te l'ai déjà dit, je n'en ai plus besoin elle est à toi. Puis, elle lui proposa d'aller s'y reposer si elle le désirait mais avant elle demanda: est-ce que... Est-ce qu'à un moment donné tu voudras bien me dire comment tu t'appelles et me raconter un peu ta vie ?
Maya AndrewsL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Mer 3 Avr 2019 - 11:32
❝ Sauver ou périr. ❞
7 Octobre 2017 Ft. Malorie & Vaughn
Son regard se ferma encore davantages lorsque Malorie lui expliqua que Jésus était l'homme qui l'avait marquée. C'était donc la brute à qui elle avait eu affaire quelques minutes plus tôt. Elle nota dans un coin de son esprit le prénom de Dean comme quelqu'un à éviter. Quand Malorie lui répondit que brûler l'Arène n'était pas aussi simple, Maya l'écouta. La jeune femme en fauteuil lui expliqua que l'Arène regroupait de mauvaises personnes qui étaient ici en punition, d'autres avaient demandé l'asile et les derniers n'étaient pas là de leur plein gré. Dans tous les cas, ils étaient tous nourris, blanchis et avaient un cadre de vie, ce qui leur avaient manqué dehors. Maya demeurait septique à tout ça. Malou rajouta que les viols et autres désagréments ce n'étaient pas pires que dehors et que si Maya lui disait le contraire, alors c'était qu'elle était bien planquée. La jeune esclave secoua vivement la tête. Elle avait subit pas mal de désagréments mais par chance n'avait jamais subie de viol. "Il y a une différence entre être libre à l'extérieur en ayant le risque de tomber sur de mauvaises personnes et être enfermée dans un endroit en ayant peur de se faire violer toutes les nuits..." Pour sa part, très clairement, elle préférait la première option. Vivre dehors et libre ça n'avait pas de prix, quitte à risquer sa vie tous les jours en croisant des rôdeurs ou des personnes malhonnêtes. "La liberté n'a pas de prix." conclua-t-elle.
Lorsque Malorie lui répondit qu'elle n'avait pas l'habitude de parler d'elle, Maya pensa tout d'abord qu'elle ne poursuivrait pas la conversation. A sa plus grande surprise, la jeune femme se lança quand même dans son histoire. Maya l'écouta, regardant les cicatrices sur ses bras. La jeune esclave se renferma un peu plus lorsqu'elle lui expliqua qu'elle ne quitterait pas cet endroit, que c'était un peu comme sa famille. Elle tiqua un peu aux mots de gladiateurs. Elle secoua la tête, Maya n'arriverait jamais à se faire à cet endroit. C'était complètement hors de ses principes et de son besoin de liberté. C'était trop étrange. Elle but son thé. Maya sentait qu'elle avait besoin de reprendre des forces. Ces derniers jours, son corps avait été bien malmené. Sa blessure ainsi que l'absence de nourriture lui avaient porté un coup dur. Elle se sentait lasse et fatiguée. Pourtant, elle pressentait également qu'elle aurait besoin de forces pour les prochains jours.
Lorsque Malorie lui dit qu'elle souhaitait que Maya soit à l'aise dans sa chambre. La jeune esclave suivit son regard jusqu'à la chambre en question. Elle ne pouvait rien lui promettre, elle sentait juste qu'elle n'arriverait pas à s'acclimater à cet endroit. Malorie lui demanda si elle comptait lui dire comment elle s'appelait et lui contait son histoire. Maya resta silencieuse quelques minutes. Elle finit par lui répondre, après tout, lui dire qui elle était ne pouvait pas empirer sa situation. "Je m'appelle Maya." Elle se remémora son histoire avant de la raconter à Malorie : "Il n'y a pas grand chose à dire sur moi. Comme tout le monde depuis l'apocalypse, je survis. J'ai intégré pas mal de groupes, certains ont été décimés depuis, d'autres n'étaient pas particulièrement bons. J'ai perdu pas mal de proches mais je pense que je m'en suis bien tirée jusque là. Ma plus grande erreur a été de revenir à Detroit en août et de tomber sur l'homme qui m'a blessé il y a quelques jours puis, sur Vaughn." Maya s'arrêta quelques secondes avant de continuer, prenant une voix plus froide : "Merci, pour tout, pour cette chambre, mais je pense que je ne me ferai jamais à cet endroit." Elle préférait mettre les choses au clair. Elle ne leur rendrait pas les choses faciles et non, elle n'était pas là de son plein gré. Malorie pouvait tout tenter pour la détendre et lui offrir un quotidien un peu plus souple, elle n'en serait pas heureuse pour autant. Ce qu'elle voulait, c'était retourner à l'extérieur, être libre.
Malorie EriksonL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Mer 10 Avr 2019 - 23:15
Malou ne répondit rien; elle comprenait quand Maya disait que la liberté n'avait pas de prix car elle était pareille même si pour l'instant elle trouvait son compte à appartenir à l'arène. Ses arguments étaient imparables. Malgré leurs échanges sur leur vie respective, l'infirme sentait que l'esclave gardait ses distances. C'était clair, elle ne serait jamais heureuse dans un tel lieu. Malou soupira. Que pouvait-elle faire pour elle ? Sache que quoi que tu fasses je ferai tout mon possible pour t'aider ou te défendre. Dit-elle dans un souffle. C'était rarissime. C'était presque la première fois que cela lui arrivait – la première ayant été Riley, morte elle aussi – de ressentir une affinité sincère avec une fille. D'habitude ses amis étaient masculins. Etait-ce un hasard ? Non, pas tout à fait. Pour Malou l'amitié avec la gente féminine était compliquée voire stressante mais avec cette fille c'était différent. Ce n'était pas qu'elle se sentait bien avec, il était trop tôt pour le dire et le moment peu propice mais elle devinait aisément des atomes crochus et puis, quelque part elle l'admirait, elle respectait ce qu'elle était. Une chose était certaine malgré tout, elles ne deviendraient pas amies tant qu'elle serait esclave, Malou ne voyait comment une telle chose pourrait être possible aussi se promit-elle de l'affranchir un jour mais pour cela il faudrait que Maya y mette du sien puisque l'unique moyen à sa portée serait de devenir gladiateur. Après, elle serait libre de rester ou de partir de son plein gré.
La jeune fille n'en parla pas pour autant. Il était trop tôt. L'inconnue était braquée et fatiguée, elle n'aurait pas l'attention suffisante pour entendre une telle proposition. Elle l'en informerait plus tard quand elle la sentirait plus réceptive. Elle regarda sa montre, il était cinq heures de l'après-midi aussi proposa t-elle: si tu veux aller te reposer dans ta chambre en attendant le dîner, pas de problème. J'irai te chercher tes affaires puis je dessinerai. A moins que tu veuilles que je te fasse visiter les lieux ?
Maya AndrewsL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Ven 12 Avr 2019 - 11:12
❝ Sauver ou périr. ❞
7 Octobre 2017 Ft. Malorie & Vaughn
Maya hocha la tête sans rien rajouter. Elle n'était pas sûre de pouvoir accorder sa confiance à 200% à Malorie mais pour le moment, elle n'avait pas vraiment le choix. La jeune femme se sentait en effet si fatiguée. Elle avait été blessée assez gravement ce matin et ça, plus les événements de la journée, ça prenait le dessus sur son corps. Elle n'était pas surhumaine, même si elle avait toujours été assez vaillante et forte. Pourtant, elle savait qu'elle n'arriverait pas à se reposer. Elle avait encore trop de questions, trop d'incertitudes sur sa situation. Même si elle avait faim dû à son jeune forcé ces derniers jours, elle pouvait attendre. Mais rester inactive dans sa chambre, non, c'était trop lui demander, pas maintenant alors que des tonnes de doute et d'incompréhension se bousculaient dans sa tête. Maya releva la tête et lui répondit : "Je préférerai visiter un peu les lieux." Elle avait besoin de savoir où elle était exactement.
Maya avait besoin de connaître les lieux, de savoir où elle pourrait fuir si jamais elle devait le faire. Elle n'avait pas spécialement hâte de visiter l'Arène, craignant de découvrir des choses encore plus horribles que ce qu'elle imaginait déjà, mais savoir où elle était était vital. La jeune femme se leva et suivit Malorie dans les couloirs. C'était un endroit assez spécial, bien loin de tout ce qu'elle avait pu connaître jusqu'à présent. Les lieux étaient bien entretenus, en particulier les quartiers où était situé l'appartement de Malorie. "Combien de personnes vivent à l'arène ?" demanda Maya. Elle voulait connaître le maximum d'informations sur le lieu qui la retenait prisonnière. Elle n'avait aucune idée de l'ampleur de cet endroit, de sa taille et du nombre de personnes qui y vivaient. Malorie avait parlé d'esclaves, de gladiateurs, de tribuns, des noms à la fois barbares et étranges pour elle. "Combien de personne sont retenus contre leur gré ?" Elle se demandait si les personnes dans son cas était également nombreuses ou non.
Malorie EriksonL'Arène
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Mar 16 Avr 2019 - 22:08
Malou observa Maya. Malgré la fatigue évidente qui tirait ses traits, elle préférait visiter l'arène. Soit mais ce n'était pas bien prudent avec sa blessure qui avait beaucoup saigné aussi ordonna t-elle: avant d'y aller nous allons manger. Elle roula jusqu'à son coin cuisine, sortit des œufs, un petit morceau de lapin en sauce, des haricots en boîte et s'activa à cuire une omelette et réchauffer le reste. Elle demanda à se faire aider pour poser le tout sur la table et s'installa. Elle n'avait pas vraiment faim mais pour marquer sa bonne volonté à accompagner la nouvelle recrue elle picora quelques morceaux.
Quand le repas fut terminé, elle invita l'esclave à la suivre et lui présenta les différents couloir de logements. Celui des suites où elle était puis ceux des gladiateurs et vestales. Là, chacun avait sa porte fermant à clé. Des douches et WC communs plutôt propres s'alignaient à un bout de l'allée tandis qu'à l'autre extrémité on pouvait voir une cantine. Elle l'emmena dans le hall d'entrée afin qu'elle découvre la taverne ainsi que d'anciens magasins à l'abandon. Elle se dirigèrent ensuite vers le stade à proprement parler qui prenait la place de l'ancienne patinoire, le sable ayant remplacé la glace et ses gradins tout autour. Là, la jeune femme pouvait voir des combattants à l'entraînement. Les gladiateurs sont libres, lança Malou afin de tester le terrain. Quand il n'y a pas de répétitions ou de spectacles ils peuvent sortir comme ils veulent et s'ils désirent quitter définitivement l'arène, ils le peuvent aussi, ils ne sont pas poursuivis.
Elle lui montra la fosse où s'agglutinaient les morts-vivants capturés pour les combats et ajouta: il y a des gladiateurs qui ne combattent qu'avec eux mais ceux-là ne deviendront jamais des champions. Elle passa un couloir et lui indiqua une porte fermée. Ici, cela mène au trou qui sont des cellules creusées en sous-sol. C'est la prison et personne n'est épargné. Si je devait fauter aux yeux de César même moi je pourrai y aller toute tribun que je suis. Enfin elles arrivèrent dans le quartier des esclaves où étaient alignés des séries de dortoirs aux portes battantes. En se penchant un peu on pouvait apercevoir des lits superposés ou des matelas à même le sol. C'est à ce moment que Maya posa deux questions auxquelles Malou ne savait pas répondre. Je ne sais pas combien on est exactement, répondit-elle mais une chose est sûre, il y a beaucoup plus d'esclaves que de gens libres. Elle laissa un temps de silence et murmura: si tu le désires, tu pourras être libre en devenant gladiateur par exemple. Il te suffira d'un combat avec des mangeurs d'homme... La jeune fille avait à cœur d'aider l'inconnue mais elle semblait tellement détester tout ce qu'elle découvrait que cela lui apparut difficile. C'était pourtant l'unique solution.
Sur les toits il y a le potager ainsi qu'une basse-cour et quelques cochons mais je ne pourrai pas t'y emmener avec mon fauteuil roulant, conclut-elle. Elle avaient fait le tour du propriétaire comme on dit. Maya pouvait désormais mieux se situer; Malou ne pouvait pas faire plus.
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn] Ven 19 Avr 2019 - 17:04
❝ Sauver ou périr. ❞
7 Octobre 2017 Ft. Malorie & Vaughn
Maya hocha la tête. Une fois l'adrénaline retombait, il fallait avouer qu'elle avait faim. Elle n'avait quasiment rien mangé ces derniers jours et son corps avait besoin de reprendre des forces. Elle regarda Malorie préparer le repas. Elle s'installa en face de la jeune femme et finit par engloutir toute son assiette sans hésiter. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas fait un vrai repas chaud. Et que dire du lapin et des oeufs, elle n'avait pas mangé de protéines depuis des mois... Une fois finit, elle se sentit complètement rassasiée et elle n'avait pas connu ce sentiment depuis longtemps. "Merci..." dit-elle poliement.
Malorie et Maya partirent donc à la visite des lieux. La jeune esclave regarda les gladiateurs s'entraîner et elle écouta les explications de Malorie sans rien dire. Quand elles passèrent près de la fosse aux morts-vivants, Maya conclua : "Donc certains gladiateurs se battent entre eux et je supose que ce sont des combats à mort ?" Elle doutait fortement de la réponse et trouvait ça tellement absurde. Ils luttaient pour leur survie au quotidien, contre les rôdeurs et là, les gens se battaient entre eux pour faire "plaisir" à ceux qui les regardaient. Son regard passa sur l'arène recouverte de sable, les gradins. Cet endroit ne lui plaisait pas, non.
Elles arrivèrent enfin dans les quartiers des esclaves. Maya eut un petit frisson d'horreur en voyant les lits alignés, c'est donc de ça que Malorie parlait un peu plus tôt et où se produisaient souvent des viols. La jeune femme en fauteuil roulant lui dit alors que si elle le désirait, elle pouvait devenir gladiateur et être ainsi libre. Maya se tourna vers elle. "Il n'y aurait vraiment que des combats avec des rôdeurs ? Pas avec des personnes vivantes ?" Elle doutait que ce soit aussi simple. S'il suffisait de combattre des rôdeurs et de gagner pour être libre, ce serait probablement ce que ferait la plupart des esclaves non ? Combattre des rôdeurs ne lui posait pas de soucis, par contre, des personnes vivantes si. Elle était contre ce principe de tuer par plaisir, pour le divertissement.
La visite de l'arène avait confirmé les doutes de Maya : elle détestait cet endroit et voulait le quitter au plus vite. "Merci." dit-elle simplement lorsque Malorie lui dit qu'elles avaient fini la visite. Une dernière question lui vint en tête : "Et... Je suppose que je ne peux pas me déplacer librement ici..." Malorie lui avait dit que les dirigeants de l'arène chercheraient à se l'approprier et lui avait même proposé de se menotter à son fauteuil pour éviter un éventuel enlèvement. Aussi, elle se doutait fortement de la réponse de la jeune femme mais peut être y avait-il tout de même des lieux où elle pouvait se déplacer un peu plus librement et en sécurité.
Malorie EriksonL'Arène
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Comme Malou s'y était attendue, Maya visita l'ensemble de l'arène avec un œil désapprobateur; visiblement ce lieu n'était vraiment pas fait pour elle et le ton qu'elle mit dans sa première question le prouva. Il y a des combats à mort, oui, mais pas tous. Cela dépends de Dean, du public mais aussi des gladiateurs eux-mêmes. On évite de perdre certains éléments et les champions par exemple mais tu as aussi le cas de combattants qui ont ce désir d'aller jusqu'au bout juste parce qu'ils aiment ça.
L'esclave parut tout à coup intéressée quand l'infirme lui parla de racheter sa liberté en devenant gladiatrice mais elle devina aussi le fond de sa pensée aussi s'empressa t-elle de lui expliquer que ce n'était pas aussi simple qu'elle l'imaginait. Oui, dit-elle, certains sont spécialisés dans les combats avec les morts-vivants uniquement mais ne deviendront jamais des champions. Sinon, pour qu'un esclave devienne gladiateur, il faut dès le départ qu'il soit pistonné par un résident libre. Ensuite, il faut qu'il en soit capable. Pour cela il y a des entraînements spéciaux puis des répétitions car il ne suffira de foncer dans le tas de mangeurs d'hommes et de les tuer n'importe comment comme une brute épaisse; il y a une mise-en-scène à respecter. Dean met en place des chorégraphies, du spectaculaire. Tu dois faire durer le plaisir, utiliser des armes différentes, bref, tu dois donner au public de l'amusement et ce n'est pas si simple car il se lasse vite; tout le monde n'arrive pas à faire ça. Ensuite, tu dois être excellente sinon tu peux être mise à mort avant la fin du spectacle. Enfin, plus tu es excellente et plus on fait sortir de puanteurs des cages et là, tu as intérêt à être speed et souple ! Si tu gagnes, celui qui t'a pistonné va demander ta liberté à César qui est presque toujours acceptée.
Elle laissa un temps afin que la jeune femme intègre bien les explications puis elle l'informa que Robin, son champion, avait eu beaucoup de difficultés à se plier au jeu. Il entrait dans l'arène comme un butor, tuait et repartait. Il avait fallu beaucoup d'entraînements et de punitions pour qu'il arrive à faire ce qui était exigé. Elle se rappela qu'elle avait été son coach et qu'elle avait eu de gros problèmes de disciplines avec lui. Mais, poursuivit-elle, Robin avait un but: il voulait devenir champion pour acheter la liberté d'une esclave, c'était le deal. Cette ancienne esclave est encore ici, elle est infirmière à présent et c'est la femme de Robin. Elle est libre de sortir quand elle veut et même de partir si cela lui chante mais elle préfère rester pour différentes raisons.
Elles étaient au terme de leur visite quand Maya demanda si elle était au moins libre de se déplacer intra-muros. Oui bien sûr ! Affirma Malou mais je ne te le conseille pas. César a besoin d'un certain style d'esclaves pour faire les premières parties des spectacles. Un style physique particulier et une certaine forme de force mentale qui plaît au public. Dans ces combats, les esclaves sont face à des morts-vivants; ils ne sont pas armés et doivent se défendre comme ils peuvent jusqu'à ce que mort s'en suive... Et il se trouve malheureusement que tu as ce style. Si César ou un autre te repère, tu es bonne pour manger le sable. Elle resta silencieuse. Elle ne connaissait pas encore cette femme mais quelque chose en elle l'attirait plus que les autres. Ce n'était pas une attirance amoureuse, c'était plutôt de l'ordre du respect qui donnerait peut-être naissance à une amitié profonde au moins de sa part à elle. Plus elle réfléchissait et plus sa décision était claire: jamais elle ne laisserait César utiliser cette fille comme chair à pâté pour immondices sans lever le petit doigt aussi ajouta t-elle: si cela devait t'arriver, je ferai tout en mon pouvoir pour te tirer de là mais je ne peux pas te jurer d'y arriver.
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Sujet: Re: Sauver ou périr. [Maya & Malorie & Vaughn]