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 Promenons nous, dans les rues... [PV : Ariel Young]
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MessageSujet: Promenons nous, dans les rues... [PV : Ariel Young]   Promenons nous, dans les rues... [PV : Ariel Young] EmptyLun 15 Juil 2019 - 16:31
Les bras en croix sur mon fusil, la tête penchée sur le côté, j’écoute avec attention le briefing de mon chef de groupe. Les rôdeurs se font rares, mais toujours dangereux, alors les patrouilles ne sont jamais bien loin les unes des autres pour pouvoir intervenir en cas de pépin. L’objectif de la journée est de continuer le quadrillage d’un secteur et de fouiller méticuleusement chaque recoin, chaque immeuble, chaque pièce, afin de s’assurer qu’il n’en reste pas quelques spécimens qui pourraient nous bouffer dans notre dos. Comme si on était en fin de compte des dératiseurs de l’extrême. Le sergent nous rappelle les règles de prudence, d’autant qu’on travaillera en binômes indépendants les uns des autres, et nous donne les derniers ordres.

Juste avant de partir, il m’interpelle, et je peux voir à son visage ravi que je ne vais pas aimer ce qui va suivre. Je laisse les autres caporaux sortir, avant de m’avancer vers lui. Je le sens mal, mais en même temps, je sais plus ou moins ce qui m’attend. Après tout, il n’était pas au rassemblement du matin, ce qui veut dire qu’il est encore à l’infirmerie et…


« Zheng est toujours malade. Je t’ai trouvé un nouveau binôme. »


Merde. Zheng, c’est un gars solide comme un roc, et j’ai fait l’Afghanistan avec lui. Autant dire que je lui fais une confiance aveugle, et inversement. J’espérais qu’il se soit remis pour aujourd’hui, mais… Je fronce les sourcils. Ce n’est pas tout.


« Et ? »

« Et c’est un nouveau-nouveau. En plus d’être un sacré chat noir, d’après ce qu’on dit. »


Super. Un bleu, doublé d’un malchanceux. Je secoue la tête, mais ça ne sert à rien de protester. Je ne peux plus rien y faire désormais, il n’y a qu’à faire avec, et espérer que ma chance et mon expérience compensent ses… « qualités ». Je récupère le dossier qu’il me tend, y jette juste un œil concentré avant de lui rendre. Je me redresse légèrement, et tourne les talons. Malgré le froid, les frottements de mon gilet pare-balle me gardent dans un cocon de chaleur, et je fais courir mon regard sur les soldats rassemblés afin de chercher mon binôme d’infortune.

Les autres équipes sont déjà en train de rassembler leurs équipements, et je récupère ma musette de combat, tapant çà et là sur les épaules de mes camarades, riant un coup, avant de repérer enfin le jeune. Dès lors, je me mets à le scruter, lui et son visage enfantin, cherchant à déterminer de quel bois il se chauffe. D’après son dossier, c’est un apprenti démineur, donc, pas ce qu’il y a de plus formé au combat d’infanterie, mais on fera avec. Je laisse mon casque se balancer au bout de mon mousqueton, et m’impose face à lui pour lui tendre une main gantée.


« Salut, je suis le caporal Spears et je serais ton chef d’équipe aujourd’hui. Young, c’est bien ça ? »


Je tente de rester avenant, tout en l’observant calmement. Tout est révélateur chez un soldat : sa posture, la façon dont il tient son arme, même sa tenue. Ce qui est sûr, c’est que je ne veux pas d’excès de confiance, d’un soldat qui se prend pour un commando, ou à l’inverse d’un soldat craintif. Dans tous les cas, il doit sûrement faire la même chose pour moi…


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MessageSujet: Re: Promenons nous, dans les rues... [PV : Ariel Young]   Promenons nous, dans les rues... [PV : Ariel Young] EmptyJeu 18 Juil 2019 - 10:26


Ariel attendait désespérément qu’on lui attribue son nouveau binôme pour sa sortie du jour. Mais il n’était pas aussi enthousiaste qu’à son habitude. Entre les divers accidents, les troupeaux de rôdeurs ou autre, il savait très bien que ses coéquipiers redoutaient d’être mis en équipe avec lui. Et cela l’agaçait fortement. À croire qu’il portait la poisse, mais comment des soldats pouvaient croire à ça franchement… Alors le jeune soldat rongeait son frein dans son coin, se demandant s’ils allaient à nouveau le coller avec cet abruti de Kaneki-Burbank ou pire …

Alors en attendant la sentence, Ariel vérifiait son équipement encore et encore. Il n’avait de toute façon que ça à faire pour le moment. Et puis ce n’était pas du temps perdu que de contrôler tout ce qu’il allait emporter avec lui à l’extérieur. Mais il fut interrompu dans ce qui devait être sa deuxième ou troisième vérification par quelqu’un qui se présenta, la main tendue vers lui. Ariel fixa quelques secondes son visage, se demandant encore une fois pourquoi il se retrouvait avec un gradé … Il n’avait pourtant pas de problème de discipline … Et si c’était parce que personne d’autre n’avait voulu de lui … Ariel allait vraiment finir par leur pulvériser la tête à tous ses retardés de soldat.

Mais le militaire ce ressaisi rapidement et attrapa la main qu’on lui tendait. Ça ne se faisait pas de dévisager un supérieur. Surtout que ce dernier avait plutôt l’air avenant. Alors il répondit simplement à sa question. En général, personne ne s’attendait à ce qu’il raconte sa vie non plus.

« Oui caporal. »

Ariel se redressa et se mit au garde-à-vous, attendant les ordres de son chef pour cette sortie. Sa tenue était bien évidemment impeccable, le reste de son matériel était à l’image de cette dernière. À croire qu’il passait son temps à entretenir son arme et le reste de son équipement. Ce qui n’était pas non plus totalement faux. Mais il n’était pas un maniaque pour autant. Enfin, ça c’est ce dont il essayait de se persuader.

La seule petite chose qui pouvait clocher, c’était son regard teinté d’une pointe de colère. Cette petite pointe qui ne le quittait jamais vraiment. Il y avait toujours quelques choses qui l’énervait : son frère, ses collègues, les rôdeurs … mais il avait appris à vivre avec. Et s’en sortait pas si mal pour le moment. Mais aujourd’hui, la seule chose qui le mettait en colère c’était que personne ici ne semblait lui faire confiance …



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MessageSujet: Re: Promenons nous, dans les rues... [PV : Ariel Young]   Promenons nous, dans les rues... [PV : Ariel Young] EmptyLun 22 Juil 2019 - 16:31
Bien qu’il mit un temps avant de serrer ma main, je m’en moquais. Après tout, cela m’avait laissé tout le loisir de l’observer, et d’apprécier ce que je voyais. Propre sur lui, sa tenue impeccable et son arme qui donnait l’air de sortir de l’armurerie, il savait visiblement se tenir. Peut-être même trop, si j’étais d’humeur taquine, je pourrais dire qu’il ressemblait à un soldat à peine sorti des classes. Mais dans tous les cas, même si je pouvais apprécier les soldats avec un air un peu plus baroudeur, je ne pouvais que saluer un soldat qui prenait soin de son équipement, surtout en des temps aussi difficiles, où trouver des pièces de rechange pour les armes n’était pas aussi simple qu’à « la bonne époque ». Après tout, dans les autres maximes de l’armée, ne disait-on pas « le matériel avant l’homme »… ?

Je lui rendis son salut, le regardant droit dans les yeux. Il y avait quelque chose dans son regard qui m’interpellait, et qui me plaisait assez. Je n’aurais su dire exactement ce que c’était, après tout, je n’étais ni psy, ni mentaliste, mais ça me plaisait. Je tranchais en faveur d’une lueur de combativité qui saurait parfaitement trouver sa place dans mon binôme, et hochait la tête d’un air approbateur. Il n’était définitivement pas un soldat sorti de ses classes, car il ne se démontait pas, et il n’était pas non plus du genre bavard. Bien au contraire, juste les mots qu’il faut pour se faire comprendre.

Je posais ma musette au sol pour en sortir une carte sur laquelle était dessinée quelques annotations, et où trônait un cercle en rouge. Avec lui, pas la peine de faire des fioritures et lui demander de raconter sa vie, nous avions une mission et bien assez de temps pour faire connaissance plus tard. Je pointais du doigt le cercle, et commençais à lui retranscrire dans les grandes lignes le briefing auquel je venais d’assister.
 

« Bien. La mission de la section est de continuer la sécurisation des quartiers autour de Fort Hope. Notre groupe est assigné à ce bloc. Pour notre binôme, on doit sécuriser ces trois rues, et cet immeuble ici. Le chef a bien insisté sur la prudence dans l’exécution de la mission, donc pas de précipitation, surtout quand on abordera l’immeuble. Tu as des questions ? Et tu as été formé au combat en zone urbaine ? »



L’inconvénient d’être une unité constituée de militaires venus de plusieurs unités différentes, c’était qu’on ne pouvait pas vraiment savoir quels entraînements les types avaient reçus. Pour ce que j’en savais, Young venait d’une unité de l’armée de l’air et il n’avait fait que surveiller des pistes aériennes toute sa vie en attendant le parachutage des Russes. Ou alors, c’était un ex-commando qu’il valait mieux avoir dans ses amis…

Faisant mentalement la liste de nos équipements respectifs, je me retins de poser la question habituelle des chefs d’équipe, et de lui demander s’il avait bien sur lui chaque petit élément de paquetage de combat. Non. Il faisait tellement attention à son matériel que je doutais qu’il n’ait pas fait le plein de munitions, d’eau, et de nourriture pour la journée. Il ne me frappait pas comme quelqu’un qui oublierait de prendre ce dont il avait besoin.

Je rangeais la carte en m’assurant qu’il ait bien compris la mission de la journée, avant de remettre ma musette sur mes épaules, lui faisant signe de me suivre. Les binômes se mettaient également tous en route, et le brouhaha ambiant empêchait toute conversation intéressante. Je restais donc silencieux jusqu’à ce que les équipes se dispersent dans leurs zones respectives.

Je m’arrêtais devant la rue que nous étions censés « nettoyer », analysant les différents obstacles et cachettes d’où pourraient surgir des rôdeurs. Plusieurs immeubles étaient barricadés de l’extérieur et une croix verte faite au spray permettait d’indiquer quels bâtiments avaient déjà été visités. J’indiquais du plat de la main deux carcasses de véhicules à mon binôme.


« OK. On avance tranquillement en ligne jusqu’aux véhicules et on vérifie tout ce qu’on trouve. Fait bien attention où tu mets les pieds. Quand on arrivera à vingt mètres, on les fouille ensemble. »


Je doutais que des rôdeurs se cachent encore dans les vestiges de la camionnette et de la voiture, mais cela me permettrait de jauger assez rapidement ses capacités. Après tout, rien ne révèle davantage l’entraînement d’un soldat par la façon dont il se déplace au combat… Comme la situation était calme, j’en profitais néanmoins pour lui parler du sujet qui me brûlait les lèvres.
 

« Les soldats sont superstitieux. Et ceux qui t’appellent le chat noir ne voudraient certainement pas être dans mes bottes maintenant. Personnellement, j’m’en fous tant que tu fais ton boulot. »


Je laissais un temps, avant de reprendre. Je ne voulais pas le déconcentrer, aussi, je comprendrais parfaitement qu’il me réponde par onomatopée, mais ce moment n’était pas plus mal qu’un autre pour discuter. Et puis, s’il m’envoyait chier, ça montrerait aussi qu’il ait des couilles.

 
« Tu viens d’où, Young ? »
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MessageSujet: Re: Promenons nous, dans les rues... [PV : Ariel Young]   Promenons nous, dans les rues... [PV : Ariel Young] EmptyLun 29 Juil 2019 - 10:42


Une chose était sure, c'est qu'aujourd'hui Ariel allait passer une bonne journée. Spears, avait l'air de savoir ce qu'il faisait et de ne pas avoir de problème avec lui. Que cela soit à cause de son inexpérience par rapport aux autres ou à cause de cette connerie de superstition qui le faisait passer pour un porte-poisse. Alors le jeune homme était de bonne humeur, même si cela n'était pas flagrant.

Il enregistra tout ce que lui dit son caporal sur leur mission. Il n'y avait rien de compliqué. Seulement sécurisé trois rues et un immeuble. L'immeuble allait être peut-être un peu plus problématique, mais les rues seraient sûrement une broutille. Enfin, il ne partirait pas non plus trop confiant car c'était souvent là que les problèmes arrivaient. Et il en savait quelque chose...

« Aucune question Caporal. Et oui, un peu. Mais ce n'est pas la première fois que je sors en ville, donc je sais comment ça fonctionne. Même si ce n'est pas ma spécialité. »

En temps que démineur, Ariel savait bougeait en ville. Car c'était quand même le cœur de son métier en quelque sorte. C'était à lui de repérer les zones potentiellement piégé et de pouvoir garder son équipe en sécurité. Mais malheureusement il n'avait pas eut le temps de mettre cela en pratique en condition réelle avant que l'apocalypse ne commence. Ensuite, de par son inexpérience et suivant les supérieurs sous qui il avait été, il était tantôt en première ligne en chair à canon pour les rôdeurs ou les rebelles … soit en queue de peloton à s'occuper du soutien. Mais cela ne l'avait pas empêché d'apprendre sur le tas. Mais il savait très bien que parfois il devait avoir des réactions peu conventionnelles.

Une fois sur place, il écouta attentivement les directives de Spears. Et hocha la tête tout en lui répondant.

« Oui Caporal. »

Avancer en ligne, à 20 mètres des voitures les fouiller ensemble. Rien de compliqué. Le jeune militaire aimait ce genre de mission, plus tranquille que d'aller dézinguer une horde entière de rôdeur.
Il commença à bouger, se calquant à l'allure de son binôme, la garde de son arme basse pour le moment, mais son cran de sûreté enlevé en prévision de possible emmerde. Mais malheureusement, et contre toute attente, Michael lui parla de sa ''malédiction'' et Ariel se tendit immédiatement. Allait-on finir par le lâcher avec ça ?

« ... »

Préférant ne rien dire, il haussa seulement les épaules relevant le nez de son arme au fur et à mesure qu'ils approchaient des voitures abandonnées. Mais, après une courte pause, son supérieur s'essaya à nouveau à prendre la parole. Mais qu'est-ce qu'il lui voulait celui-là à la fin ? Ce n'était pas le moment de bavarder tranquillement alors qu'ils n’avaient même pas encore sécurisé leur première rue ...

« Vous pensez que c'est le moment de parler de ça ? … Caporal. On pourra tailler la bavette après avoir au moins sécurisé les rues, non ? »

Aïe … Ariel se mordit la langue d'avoir ainsi répondu à son supérieur. Mais parfois, il avait vraiment du mal à se retenir. Il connaissait très bien sa place, et pour rien au monde il ne souhaitait avoir les responsabilités que pouvait avoir un gradé. Mais son caractère un peu soupe-au-lait ressortait parfois de manière impromptue.

Il reprit son inspection comme si de rien n'était, surveillant du mieux qu'il pouvait les alentours, mais ce n'était pas les rôdeurs qui l'inquiétait autant, mais plutôt les vivants qui n'étaient pas très heureux du retour des militaires en ville. Les mauvais souvenirs avait la vie dure … Alors il balayait du regard, son arme en visée, la rue et les façades d'immeubles qui s’étalaient devant eux, près à réagir au moindre doute.

Une fois dans la zone des 20 mètres, il jeta un coup d'œil à Spears et se rapprocha de lui afin de le couvrir au mieux et de procéder à l'inspection du premier véhicule. Il ne semblait pas y avoir âmes qui vivent, mais tant qu'il n'en été pas absolument sûr, il ne relâcherait pas son attention.

Mais Ariel ne pouvait oublier ce qu'il venait de dire à son binôme et se dit qu'il valait mieux qu'il s'excuse avant qu'un accident ne se produise …

« Je m'excuse de vous avoir mal parlé Caporal. Ce n'était en aucun cas de l'insubordination … Je suis juste … maladroit avec mes mots. »

Et ça lui coûtait énormément de dire ça, à lui, Ariel le parfait.



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